INTRODUCTION
0.1. ETAT DE LA QUESTION
Le changement climatique constitue aujourd'hui une
réalité indéniable et place l'humanité devant le
plus grand défi, il est provoqué par l'accumulation dans
l'atmosphère de gaz à effet de serre et constitue la grande
menace à laquelle le monde fait actuellement face1(*).
La grande majorité des scientifiques s'accordent pour
l'imputer à l'augmentation des concentrations de gaz à effet de
serre émis par les activités humaines dans l'atmosphère,
où ils piègent la chaleur. Le changement climatique a
déjà de nombreuses répercussions tangibles allant de
l'augmentation des températures à l'élévation du
niveau des mers dues à la fonte des calottes polaires, en passant par
des tempêtes et inondations plus fréquentes. Si nous ne faisons
rien, le changement climatique entraînera de plus en plus de
dégâts coûteux et dérèglera notre
environnement, où nous puisons notre nourriture, nos matières
premières et d'autres ressources vitales donc la vie. Cela aura des
répercussions négatives sur nos économies et pourrait
déstabiliser des sociétés humaines partout dans le
monde.
Pour le troisième rapport d'Evaluation du Groupe
d'Experts Inter gouvernement sur l'Evolution du Climat GIEC en sigle, la
température moyenne à la surface de la terre devrait en l'absence
des nouvelles mesures augmenter de 1,4 à 5,8°C entre 1990 et 2100
et le niveau de mer devrait s'élever de 9 à 88 centimètres
pendant la même période.
Les conséquences liées au changement climatique
sont alarmantes. C'est pourquoi le problème du climat est devenu une
préoccupation internationale où les Etats définissent les
stratégies pour pallier à ces risques que la planète est
entre de courir2(*).
Pour André LEGENDRE3(*), il se préoccupé de la
responsabilité du changement climatique qui serait attribuable à
l'homme. Beaucoup pensent que le changement climatique est essentiellement
dû à l'activité humaine. D'après cet auteur, c'est
certain que nous sommes tous responsables, d'ailleurs l'unanimité chez
les politiques, les écologistes ou les médias, l'homme et ses
rejets de dioxyde de carbone en passe de provoquer un changement climatique
majeur dont les conséquences seront dramatiques. Cet auteur a
été convaincu du CO2 dans
l'atmosphère due aux activités industrielles sur la
planète.
Pour Jean OTEMIKONGO4(*), la réalité suprême de notre
époque est le spectre du changement climatique dangereux. Le changement
climatique représente un problème à résoudre au
cours du XXIe siècle. En effet, le changement climatique
touche les individus de tous les pays, les personnes les plus
défavorisées du monde sont les premières exposées.
Elles sont les plus directement concernées par le danger et les plus
dépourvues de ressources pour l'affronter. Cette catastrophe n'est pas
une possibilité future distincte, elle se déroule actuellement,
ralentit la progression vers les Objectifs du Millénaire pour le
Développement (OMD) et renforce les inégalités dans et
entre les pays. Sans aucune intervention, elle conduira à un retour en
arrière en matière de développement humain au cours du
XXIe siècle. Tout comme la menace de l'affrontement
nucléaire de la guerre froide, le changement climatique présente
des risques non seulement pour les populations défavorisées du
monde, mais aussi pour toute la planète, et pour les
générations futures. En effet, le changement climatique est
essentiellement dû à l'activité humaine, et qu'il pourrait
avoir des conséquences sur le climat et l'environnement. Ainsi,
l'émission de gaz à effet de serre, la fonte massive des calottes
glaciaires, la dilatation des océans sous l'effet du
réchauffement climatique de l'eau et autres conséquences sont
réels.
Pour les pays de l'Afrique centrale, la prise de conscience de
ces menaces, celle forgée depuis la Conférence de STOCKHOLM
(1968-1972), jusqu'au protocole de KYOTO (Décembre 1997), est en panne
aujourd'hui, les pays du bassin du Congo ont déjà produit des
déclarations d'intentions (déclaration de Brazzaville en mai 1996
sur les écosystèmes des forêts denses et humides d'Afrique
centrale ; déclaration de Yaoundé le 17 mars 1999, sur la
gestion durable des forêts denses et humides du bassin du Congo, ayant
abordé les questions relatives à la création des aires
protégées, la promotion de l'industrialisation, aux
mécanismes et initiatives de financement et du développement
forestier, à la conservation et gestion des écosystèmes
forestiers.
Un cadre même a été créer et
symbolisé par la Conférence des Ministres en Charge des
Forêts d'Afrique Centrale COMIFAC en sigle chargé de
matérialiser la déclaration de Yaoundé ; la COMIFAC
est devenue une commission spéciale de la Communauté Economique
des Etats de l'Afrique Centrale CEEAC5(*).
A l'instar d'autres grands pays forestiers comme le
Brésil, l'Indonésie ou la Papouasie Nouvelle Guinée, la
République Démocratique du Congo se trouve en position d'apporter
à la communauté internationale une contribution remarquable en
matière d'atténuation des émissions de gaz à effet
de serre (GES). En assurant la gestion durable de ses forêts la RD Congo
contribue à la garantie du maintien d'importantes réserves d'eau
douce 50% des réserves du continent africain à la protection d'un
riche patrimoine de biodiversité, la RD Congo constitue un des tout
premiers pays de méga-biodiversité au monde avec le Brésil
et l'Indonésie, avec 10.500 espèces végétales
recensées et de nombreuses espèces fauniques endémiques.
Pour montrer le rôle majeur qui est celui de la RD Congo, il suffit
simplement de noter que sa forêt stocke 40 gigatonnes de carbone,
équivalent à près de 150 gigatonnes de CO2, ce
qui représente le total des émissions mondiales actuelles sur une
période de six ans et demi6(*).
Dans sa recherche intitulé « la part
contributive des forêts de la RD Congo dans la lutte contre le
réchauffement climatique », CHALACHALA BONGALA7(*), a eu pour préoccupation
majeure de savoir comment les forêts Congolaises qui représentent
57% de forêt de bassin du Congo peuvent participer à la lutte
contre le réchauffement climatique, alors que l'exploitation
industrielle et artisanale contribue à la déforestation, la
diminution de la biodiversité, la pollution, la
désertification,...
Après analyse, elle aboutit aux résultats selon
lesquelles les forêts remplissent les fonctions diverses telles que
l'atténuation des effets du changement climatique, l'absorption des
principaux gaz à effet de serre (le dioxyde de carbone, à
l'occurrence) intervenant dans le réchauffement climatique, à
condition que celles-ci soient gérées d'une manière
rationnelle et durable, la survie, l'habitat, la conservation de la
biodiversité,...
Par rapport aux recherches susmentionnées ci-haut,
notre recherche se focalise plus sur « l'initiative locale pour
l'atténuation des effets du changement climatique en Province
orientale : expérience de l'Organisation Non Gouvernementale ONG en
sigle, Organisation de Conservation des Ecosystèmes des Amis de la
Nature » O.C.E.A.N en sigle, car si nous ne faisons rien pour
limité le changement climatique et comme le changement climatique est
là nous devons nous habitués avec donc nous devons prendre des
mesures d'atténuation, d'adaptation et ces mesures doivent être
bien étudier pour apporter une contribution à la lutte contre le
changement climatique.
0.2. PROBLEMATIQUE
Le changement climatique dû aux émissions de gaz
à effet de serre (GES) occupe une place importante et constitue une
préoccupation majeure de chaque Etat eu égard à l'ampleur
des dommages ou catastrophes qu'il est susceptible de subir, d'où le
changement climatique est une affaire de chaque individu.
Partant de ce qui précède, nous nous sommes
posé trois questions ci-après :
ü Pourquoi les forêts congolaises sont-elles
importantes pour l'atténuation des effets du changement climatique?
ü Pourquoi la RD Congo peut intégrée dans
les politiques internationales, nationales voire locales la lutte contre le
changement climatique?
ü Quels sont les initiatives de l'ONG O.C.E.A.N pour
atténuer les effets du changement climatique?
0.3. HYPOTHESE
Aux questions posées ci-haut nous allons tenter de
répondre provisoirement comme suit, la communauté internationale
en général et les Etats en particulier ont
considérablement pris conscience de l'importance et la
nécessité de protection de la forêt vue son premier
rôle joué dans l'atténuation des effets du changement
climatique.
1° La RD Congo, qui a la plus grande part des
forêts tropicales dans la région, a la plus grande
responsabilité d'où elle doit faire reconnaitre à la
communauté internationale que, pour préserver en état
l'immense forêt qu'elle abrite, doit renoncer à d'autres modes de
faire-valoir, c'est-à-dire le coût d'opportunités.
2° Il est nécessaire que la RD Congo puisse
insérer une bonne politique sur le plan international, national et local
pour préserver sa forêt en adoptant des mesures responsables pour
la préservation de sa forêt, la RD Congo doit impliquer les
populations locales, autochtones.
3° L'ONG O.C.E.A.N doit travailler pour sensibiliser les
populations locales sur la gestion durable de la forêt de Province
Orientale, de faire la pression sur les décideurs politiques Congolais
pour l'applicabilité de code forestier par tout dans le pays.
0.4. OBJECTIFS ET
INTERET
En menant cette recherche, notre objectif est :
Evaluer sur terrain les stratégies utilisées par
l'ONG O.C.E.A.N pour la gestion durable de forêt de la Province Orientale
et l'atténuation des effets du changement climatique et de
démontre l'importance des forêts congolaises dans la lutte contre
le changement climatique.
Ce travail revêt un double
intérêt :
ü Sur le plan théorique, il constitue une
étude de référence pour toute recherche qui
s'intéressera au changement climatique.
ü Sur le plan pratique, ce travail contribue au
renforcement des stratégies sur l'atténuation des effets du
réchauffement climatique à ce jour constitue un danger pour
l'humanité et ce travail apportera un outil des relations
internationales pour les politiques de la RD Congo.
0.5. DELIMITATION
Notre étude se circonscrit dans l'espace de la Province
Orientale en RD Congo.
En effet, les questions de l'atténuation des effets de
changement climatique est relative à la réglementation de
l'environnement concerne toute l'étendue mondiale, nationale voir
locale.
Nous nous sommes réservés de la délimiter
temporairement compte tenu du fait que le phénomène sous
étude qui tire ses racines dans la nuit des temps a des
répercussions présentes sur l'environnement de sorte que les
prévisions scientifiques envisagent des conséquences futures.
Dans les lignes qui suivront, nous épinglons quelques
cas tirés de l'observation climatique au niveau international, national
et provincial, ses conséquences et l'intérêt d'une
utilisation rationnelle de nos forêts, tels que les effets du
déboisement et de la déforestation ainsi que la
dégradation de l'environnement congolais face au changement
climatique.
0.6. METHODOLOGIE
La méthodologie est une combinaison de la
méthode et des techniques utilisées dans une recherche
scientifique en vue d'atteindre l'explication du phénomène
étudié.
Par la méthode avec Madeleine GRAWITZ que c'est
l'ensemble des opérations intellectuelles par les quelles une discipline
cherche à atteindre la vérité qu'elle poursuit pour
démontre cette vérité8(*).
A. Méthode
Pour réaliser ce travail, nous faisons recours à
la méthode structuro-fonctionnelle qui nous permet d'étudier les
stratégies d'atténuation et s'adaptation à une condition
de gestion de ressources naturelles (forêt) face aux
réalités du pays dans l'optique d'intégration de tous les
acteurs sous l'impératif de la réalisation des objectifs et du
maintien de la cohérence, du système des valeurs et la
résolution des tensions.
Les forêts constituent ici les structures sur lesquelles
différents acteurs exercent chacun une fonction : le gouvernement
(fonction de développement) accorde des titres forestiers aux exploitant
qui réalisent leur production (fonction économique) là
où les humains doivent se servir des ressources forestières de
manière artisanale pour assurer leur survie (fonction
existentielle).9(*)
B. Technique
- La technique documentaire nous a permis de
consulter les textes légaux, différents ouvrages, monographies,
mémoires, web graphie en rapport avec notre travail.
- La technique d'observation directe
désengagée nous a permis d'observer directement les faits tout en
étant en dehors du système ou de la situation
étudiée.
0.7. SUBDIVISION DU
TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail à
trois chapitres. Notre premier chapitre les
généralités relatives au changement climatique dans le
monde, comporter deux sections, définition des concepts de base et les
causes et les effets du changement climatique. Le deuxième chapitre
aborde la RD Congo et les conventions de lutte contre le changement climatique,
aura deux sections les conventions internationales et régionales, et la
contribution de forêt congolaise dans la lutte contre le changement
climatique et en fin le troisième chapitre porte sur les
stratégies de l'ONG O.C.E.A.N sur l'atténuation des effets du
changement climatique, aborde trois sections dont la présentation de
l'ONG O.C.E.A.N, les stratégies pour l'atténuation des effets du
changement climatique et l'adaptation au changement climatique.
O.8. DIF
Chapitre premier
LES GENERALITES
SECTION I. DEFINITION DES
CONCEPTS DE BASE
Dans la présente section, nous définissons les
concepts clés que nous allons utiliser dans le présent
travail.
A. INITIATIVE
C'est une action d'une personne ou un groupe d'individus qui
proposent, entreprennent, organisent en étant les premiers. Prendre
l'initiative d'une démarche.10(*)
Action de décider, de proposer ou d'entreprendre
quelque chose avant les autres ou selon sa propre
détermination.11(*)
Pour notre travail, l'initiative est une stratégie mise
sur pied localement pour la lutte contre les effets du changement
climatique.
B. ATTENUATION
C'est une action de diminuer, d'adoucir, pour nous, dans ce
travail les mesures d'atténuation cherchent à limiter
l'accroissement des concentrations de gaz à effet de serre dans
l'atmosphère, responsables du changement climatique.
C. CHANGEMENT CLIMATIQUE
Egalement appelé réchauffement climatique ou
planétaire, est un phénomène d'augmentation de la
température moyenne des océans et de l'atmosphère,
à l'échelle mondiale et sur plusieurs années.12(*)
Les changements climatiques sont provoqués par deux
facteurs naturels : les variations de la quantité d'énergie
solaire reçue à la surface de la terre et les variations de la
trajectoire (orbite) de la terre autour du soleil mais en plus de cette
évolution naturelle, le climat est de plus en plus influencé par
les activités polluantes des hommes (industrie, déforestation
dues à l'exploitation forestière de bois, de
l'agriculture,...).
D. GAZ A EFFET DE SERRE (GES)
Il s'agit d'un gaz absorbant le rayonnement infrarouge
émis par la surface terrestre, cela fonctionne comme le vitrage d'une
serre, ils laissent rentrer le rayonnement solaire mais l'empêchent de
ressortir d'où, entraine une augmentation de la température de
l'atmosphère.13(*)
L'Azote (N2) et l'Oxygène (O2),
molécules diatomiques très stables, constituant la majeure partie
de l'atmosphère terrestre (près de 99%) sont quasiment
transparents au rayonnement infrarouge. Ces deux composants ne jouent donc
qu'un rôle très limité dans le phénomène
d'effet de serre. En revanche, certains des composants quantitativement
minoritaires interviennent de façon prépondérante dans le
processus. Il s'agit de molécule triatomique, principalement la valeur
d'eau (H2O), le dioxyde de carbone (CO2), aussi
appelé gaz carbonique, le méthane (CH4), l'Ozone
troposphérique (O3), d'oxyde nitreux (N2O), ainsi
que les chlorofluorocarbures (CFC).
E. DEBOISEMENT ET DEFORESTATION
Le déboisement est une opération qui consiste
à défricher une terre forestière ou à extirper ses
végétaux ligneux en vue de changer l'affectation du sol.
La déforestation résulterait de la mauvaise
exploitation de la forêt, causant la disparition de la
biodiversité et sans respecter les fonctions écologiques de la
forêt et ni avoir une bonne politique forestière (sans un plan
d'aménagement) ni observer les normes qui régissent le secteur
forestier.
F. REBOISEMENT
C'est une opération consistant à planter sur un
terrain forestier, des essences forestières. Il s'agit de planter les
arbres sur terrain qui a été déboisé.14(*)
G. BIODIVERSITE
C'est la diversité biologique, relativement aux
espèces vivantes et au sein des espèces.15(*)
La biodiversité est la contraction de diversité
biologique, expression désignant la variété et la
diversité du monde vivant. Dans son sens le plus large, ce mot est quasi
synonyme de vie sur terre.16(*)
H. FORET
Pour le dictionnaire universel de poche, la forêt est
une grande étendue plantée d'arbres.17(*) Le code forestier Congolais
lui, définit la forêt comme étant le terrain recouvert
d'une formation végétale à base d'arbres ou d'arbustes
aptes à fournir des produits forestiers, abriter la forme sauvage et
exercer un effet direct sur le sol, le climat ou le régime des
eaux.18(*)
Peuvent être considérés comme forêt,
les terrains qui ayant précédemment les couverts
végétaux, mais les ont perdus pour être recouvertes
d'essences ligneuses pour la production du bois, la réglementation
forestière soit encore pour la protection du sol.
SECTION 2. LES CAUSES ET
LES EFFETS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE
Dans cette section nous abordons les causes du changement
climatique dans le monde et ses impacts ou effets dans notre planète
terre.
I.2.1. LES CAUSES DU CHANGEMENT
CLIMATIQUE
Le changement climatique est le résultat de la
combinaison des deux facteurs, d'origine naturelle et d'origine humaine ou
anthropique.
I.2.1.1. CAUSE NATURELLE
A. Les éruptions volcaniques
L'activité volcanique rejette notamment du CO2 et de
l'acide sulfurique sous forme de gouttelettes, les rejets de cendres peuvent
atteindre des millions de tonnes jusqu'à plusieurs kilomètres
d'altitude, ce phénomène crée une couverture
atmosphérique opaque qui filtre la luminosité et la chaleur qui
vient du soleil. Ceci peut entrainer un refroidissement du climat comme le
volcanisme intense d'une centaine de milliers d'années.19(*)
B. Les caractéristiques astronomiques de la terre
Il faut savoir que la terre connait un mouvement à part
les deux mouvements de rotation et de révolution, s'ajoute la
précession des équinoxes sur 26000 ans qui fait que les saisons
dérivent sur les mois de l'année. En effet, l'axe de la terre
décrit un cône de demi-angle au sommet égal à
l'inclinaison de l'axe de rotation sur une période de 26000
années.20(*)
C. La circulation thermo haline
Actuellement, les eaux de surface des mers salées avec
la formation de glace, plongent entre 2000 et 4000 Mètres de profondeur
(on parle de l'eau profond Nord Atlantique) et circulent lentement vers les
autres bassins Océaniques. La circulation lente atténue les
différences de température entre les latitudes.21(*)
Ces échanges Océaniques auraient
été modifiés car la fonte des glaces entrainant un surplus
d'eau douce a diminué la salinité des eaux. Ce
phénomène râlent alors le transport méridien de
chaleur et peut entrainer un refroidissement intense de l'Europe. Ceci
étant, ce refroidissement modifie d'autres facteurs
atmosphériques qui concourent ensuite à son
rétablissement, les interactions Océan-atmosphère sont
assez compliquées à appréhender.
D. L'intensité de l'activité solaire
L'énergie qui nous vient du soleil change
légèrement en fonction du nombre de tâches solaires
présentes sur le soleil. La vitesse et la densité de ce vent
solaire varie beaucoup, celles-ci sont plus grandes quand le vent provient des
régions actives du soleil comme les tâches ou les
protubérances solaires. Elle provoque aussi les orages
magnétiques, on est loin de connaitre tous ses systèmes mais le
soleil est l'élément moteur de ce réchauffement climatique
sur terre ainsi que le noyau terrestre.22(*)
E. Les chutes de météorites
Les météorites sont des objets venus de l'espace
qui parviennent jusqu'au sol terrestre et y creusent des critères
parfois considérables, les plus gros comme celui qui causa certainement
l'extinction des dinosaures il y a 65 millions d'années,
génèrent de par leur impact avec la terre de nombreux
débris qui obstruent l'atmosphère. Un hiver d'impact peut alors
s'installer durablement, lors que celui-ci se dégages, les gaz à
effet de serre sont particulièrement actifs.23(*)
La participation de ces causes naturelles au changement
climatique n'est que de 8% alors que la majeure partie est due aux
activités de l'homme, selon le rapport de GIEC.
I.2.1.2. CAUSES ANTHROPIQUES
Les couses anthropiques sont le fait des émissions de
gaz à effet de serre engendre par les activités humaines,
modifiant la composition de l'atmosphère de la planète.
A. Les causes industrielles
Parmi les nombreux gaz à effet de serre que nous
émettons, le CO2 est la cause principale du réchauffement
climatique. Non seulement nous en émettons des quantités
astronomiques, mais ce CO2 met très longtemps à disparaitre de
l'atmosphère.24(*)
Depuis la révolution industrielle, c'est l'utilisation d'énergies
fossiles, telles que le charbon, le pétrole,... Quand on brule des
énergies fossiles, on ajoute du carbone dans l'atmosphère qui ne
faisait pas partie initialement du cycle, car ce carbone provient des sources
enfouies profondément sous la terre ou sous les Océans. Parmi les
causes industrielles, nous citons la pollution industrielle dont les usines et
la pollution automobile dont les moyens de transport.
B. Les exploitations forestières
La superficie des forêts mondiales diminue chaque jour,
mois, année et siècle, de nombreux facteurs peuvent expliquer
cette disparition progressive. La forêt subit des accidents climatiques,
comme la sécheresse ou les tempêtes, mais les actions de l'homme
contribuent également à réduire l'étendue de la
forêt, les incendies d'origine criminelle peuvent détruire en
quelques minutes des arbres qui ont poussé pendant plusieurs
années.
L'homme est également amené à
déboiser des forêts pour exploiter les bois ou cultiver le sol ou
encore construire des habitations.
ü Agriculture sur brulis : l'agriculture
sur brulis également appelée essartage, englobe tout
système agraire dans lequel les champs sont défrichés par
le feu avant d'être cultivés d'une manière
discontinue.25(*) Culture
du sol et, d'une manière générale, ensemble des travaux
transformant le milieu naturel pour la production des végétaux et
des animaux utiles à l'homme.
Entre 200 et 500 millions de paysans pratiquent l'agriculture
itinérante sur brulis à travers le monde. Le plus souvent
établi au sein des forêts tropicales, ce mode d'agriculture est
aujourd'hui vivement critiqué par la communauté internationale,
elle estime que ce modèle agraire participe à la
déforestation et au réchauffement climatique global en facilitant
la fuite de carbone dans l'atmosphère.
ü Exploitation des bois commerciale :
l'exploitation des bois intensive et mécanisée de toutes les
essences à valeur commerciale. Cela étant il faut savoir qu'un
arbre produira 50% de déchets lors de son exploitation. La FAO26(*), estime que 6 millions
d'hectares de forêts sont exploités chaque année, le rythme
a doublé en 30 ans, cette exploitation a des effets négatifs sur
le reste de la forêt.
I.2.2. LES EFFETS DU CHANGEMENT
CLIMATIQUE
Plus de 100 ans, personnes dans le monde à
commencé à bruler plus de charbon et le pétrole pour les
maisons, les usines et les transports. La combustion de ces combustibles
fossiles libère du dioxyde de carbone et autres gaz à effet de
serre dans l'atmosphère, ces gaz à effet de serre fait que la
terre se réchauffe plus rapidement que dans le passé.
A. Au niveau de la végétation
Près d'un millions d'espèces
végétales et animales risquent de disparaitre à cause du
réchauffement climatique, telle est la conclusion d'une étude
internationale publiée en janvier 2010 dans la revue Nature.27(*)
B. Au niveau de climat
Le climat est une description des moyennes et des
extrêmes météorologiques en un endroit limité dont
ce climat est entre de se réchauffer. Les simulations des
différents modèles climatiques, le réchauffement va
modifier des précipitations devrait croitre dans les hautes et moyennes
latitudes. Par contre, au niveau des latitudes tropicales, le volume des
précipitations devrait baisser.
Cette modification des précipitations aura des
répercussions énormes sur les différentes activités
humaines et plus particulièrement sur l'agriculture qui est très
tributaire du climat.
En Europe du nord, le GIEC28(*) prévoit des pluies plus fortes en hiver, en
Europe du sud, il table sur diminution des pluies en été, avec
pour conséquence une multiplication des sécheresses et des
incendies, ainsi qu'un déficit, en eau dans le pourtour
méditerranéen.
C. Au niveau des eaux
Le changement climatique et la crise de l'eau sont
frères siamois. Selon le GIEC29(*), 20% des problèmes globaux de l'eau
résultent du réchauffement climatique. Le cycle naturel de l'eau
est rompu et compromet en suite la distribution ainsi que l'utilisation des
ressources en eau. Le GIEC prévoit entre autres, le tarissement des
fleuves dans de nombreuses contrées du monde, les régions les
plus touchées sont celles qui souffrent aujourd'hui déjà
de rareté de l'eau, par exemple les pays méditerranéens,
la zone Sahélienne, l'Afrique australe et en partie l'Asie centrale et
du sud.
L'élévation de la mer, chaque année
depuis cent ans, celui-ci monte en moyenne de 1 à 2 mm à cause de
la dilation de l'eau sous l'effet de la chaleur et de la fonte des glaces
terrestre.
D. Au niveau de pêche
Selon la FAO30(*), le changement climatique aura un impact profond sur
la pêche, avec des conséquences significatives sur la
sécurité alimentaire pour certaines populations. Pour elle la
hausse des températures de l'eau et du niveau des mers, la fonte
glaciers, les modifications de la salinité et de l'acidité des
Océans, la recrudescence de cyclones dans certaines régions, la
diminution des pluies dans d'autres et les changements de répartition et
d'abondance des stocks ichtyologiques. Les pays les plus exposés au
changement climatique qui influe sur les pêches sont ceux d'Afrique de
l'Ouest et de l'Afrique centrale, du nord-ouest de l'Amérique du sud et
de l'Asie du sud-est.
E. Au niveau de la population
Le changement climatique risque d'avoir des graves
répercussions en matière sanitaire, selon l'OMS31(*), une élévation
de température de 1 ou 2°C dans les prochaines décennies
pourrait étendre vers le nord le territoire des moustiques vecteurs de
maladies tropicales, comme le paludisme ou la dengue. Les pluies plus
abondantes favoriseront la multiplication de ces moustiques, qui se
reproduisent en milieu humide.
Ce phénomène a déjà
été constaté dans les années 1990, les pluies
liées au phénomène climatique El Nino avaient alors
suscité des épidémies de malaria en Afrique et en
Amérique du sud. La multiplication des catastrophes naturelles
(inondations, tempêtes ou sécheresses) risque également de
favoriser la propagation des épidémies d'eau potable.
I.2.3. LES ETATS POLLUEURS ET
LES ETATS POLLUERS
I.2.3.1. LES ETATS POLLUEURS
Les Etats pollueurs sont ceux qui produisent plus le
CO2 dans l'atmosphère, par leurs industries et exploitations
qui font augmenter les gaz à effet de serre.
A. CHINE
Avec 24% des émissions mondiales, la Chine est
aujourd'hui le principal émetteur de dioxyde de carbone de la
planète. Le pays tire les deux tiers de son électricité du
charbon, construit des logements à tours de bras et est devenu en 2010
le premier marché automobile mondial.
Sa croissance spectaculaire a fait tripler le niveau de ses
émissions de CO2 entre 1990 et 2010. Mais en seulement deux
ans, la chine a massivement investi dans l'efficacité
énergétique et doublé sa capacité en matière
d'énergies renouvelables. Selon Greenpeace la chine construit une
nouvelle tribune toutes les deux heures en moyenne.
A Copenhague, la Chine s'est engagée à
réduire ses émissions de GES par unité de Produit
Intérieur Brut (PIB) de 40 à 45% d'ici 2020 par rapport à
2005. E n clair, ses émissions devraient continuer d'augmenter, mais
à un rythme moins rapide.
B. ETATS-UNIS D'AMERIQUE
Deuxième plus gros émetteur de CO2
derrière la Chine, les Etats-Unis ont, en revanche, un niveau
d'émissions par habitant quatre fois plus élevé (19 tonnes
de CO2 par an et par habitant contre 4,5 pour la Chine). Des
chiffres préoccupants qui s'expliquent par le niveau de vie
élevé des Américains et des transports gourmands en
carburant. Le sénat américain n'avait pas ratifié le
Protocole de Kyoto et n'a toujours pas adopté le projet de loi d'Obama
sur le climat, qui prévoit d'importants investissements dans les
énergies renouvelables et l'efficacité énergétique
(voitures propres, bâtiments moins polluants).
A Copenhague le Président Obama, qui se rendu le 09
décembre, s'est prononcé pour une diminution des émissions
de GES de son pays de 17% d'ici 2020 par rapport au niveau de 2005, ce qui
représente une baisse de seulement 3% par rapport à 1990,
année de référence du Protocole de Kyoto.
C. UNION EUROPEENNE
Selon un rapport publié mi-novembre par l'Agence
Européenne de l'environnement (AEE), tous les Etats membres à
l'exception de l'Australie devraient atteindre les objectifs de Kyoto. La
baisse moyenne des émissions de CO2 des pays de l'Europe de
15% par rapport aux niveaux de 1990 pourrait même être plus proche
de 13% que de 8% selon l'AEE. La situation varie cependant d'un pays à
l'autre. Grâce au nucléaire, les émissions
françaises sont relativement faibles, mais les investissements du pays
dans les énergies renouvelables et l'efficacité
énergétique sont encore insuffisants. L'Allemagne, sixième
plus gros émetteur mondial de CO2, est parvenue à
faire baisser de 20% ses émissions des énergies renouvelables.
Mais le pays produits toujours près de la moitié de son
électricité (42,4%) grâce au charbon. A trois ans de
l'échéance (fin 2012), le Royaume-Uni a déjà
dépassé les objectifs du Protocole de Kyoto, grâce au
remplacement du charbon par le gaz dans les années 1990.
D. RUSSIE
Si la Russie est parvenue à réduire ses
émissions de près de 30% entre 1990 et 2007, c'est grâce
à la chute de l'activité économique liée à
l'éclatement de l'URSS. L'effondrement du bloc soviétique a fait
dégringoler les émissions russes sans que le gouvernement
n'adopte de politique ambitieuse en matière énergétique.
La Russie, qui a ratifié le Protocole de Kyoto, a même
augmenté ses émissions de CO2 depuis le début
des années 2000 et n'envisage pas de ralentir le rythme de
l'exploitation de ses immenses ressources gazières et
pétrolières.
Au niveau de Copenhague, l'engagement de la Russie de baisser
ses émissions de 25% par rapport à 1990 est déjà
atteint. Et le Président Medvedev n'a pas l'intention d'adopter des
engagements chiffrés plus contraignants, risquant de ralentir la
croissance économique du pays.
E. JAPON
Les émissions de GES du Japon sont stabilisées
depuis quelques années grâce à une politique
d'efficacité énergétique et au recours à
l'énergie nucléaire. Mais les émissions absolues restent
toujours supérieures au Protocole de Kyoto. Pour parvenir à les
réduire, le gouvernement Japonais envisage notamment de mettre en place
une Bourse des droits à polluer. Le Japon s'est également
engagé à fournir une aide financière et technique aux pays
en développement.
Au Copenhague, le Premier Ministre Yukio Hatoyama, a revu
l'objectif de réduction des émissions du Japon à la
hausse. Il s'est engagé sur une baisse de 25% d'ici 2020 par rapport
à 1990, quand son prédécesseur envisageait une baisse de
seulement 15% par rapport au niveau de 2005.
F. INDE
L'Inde ne génère que 05% des émissions de
CO2 alors qu'elle abrite 17% de la population mondiale. Des
statistiques inversement proportionnelles à celles des Etats-Unis, qui
génèrent 20% des émissions mondiales de CO2,
où ne vivent que 5% des habitants de la planète. Ses
émissions de CO2 ont quasiment doublé depuis 1990,
notamment à cause de la consommation d'électricité, qui
provient encore à 68% du charbon. Pour limiter l'impact
écologique de sa croissance économique, New Delhi mise
déjà sur les énergies renouvelables. Le pays
possède aujourd'hui le cinquième parc éolien mondial et
prévoit de produire 20 gigawatts d'électricité grâce
à l'énergie solaire d'ici 2020.
Au Copenhague l'Inde a attendu les derniers jours avant le
coup d'envoi du sommet pour mettre des chiffres sur la table des
négociations. Elle propose de réduire de 20% à 25% son
intensité carbone d'ici à 2020 par rapport à 2005.
G. BRESIL
La déforestation de la forêt amazonienne, un
puits de carbone précieux, est responsable des trois quarts des
émissions de GES du Brésil, quatrième plus gros
émetteur mondial de GES. Un désastre écologique qui fait
également du Brésil le premier pays d'élevage de la
planète.
Le Président Lula s'est engagé en marge du
sommet de Copenhague à réduire de 80% le rythme du
déboisement de ses forêts d'ici 2020. Autre priorité,
limiter l'impact écologique des transports et poursuivre les
investissements dans les énergies renouvelables, qui représentent
déjà aujourd'hui près de la moitié (45%) de la
consommation énergétique du pays (hydroélectricité,
biomasse,...).
Au Copenhague, le Président Lula a annoncé une
baisse de ses émissions de CO2 de 36% à 39% d'ici
2020. Pour atteindre cet objectif, il entend réduire la
déforestation en Amazonie de 80% d'ici 2020 par rapport au rythme moyen
de déboisement des années 1995-2005. Un scénario de
référence assez peu ambitieux, puisque la déforestation
durant cette décennie a connu un pic (environ 20.000 Km2/an
en moyenne) et ne cesse baisser depuis.
I.2.3.2. LES ETATS POLLUES
La pollution désigne la dégradation d'un biotope
par l'introduction, généralement humaine, de substances chimiques
ou organiques, gènes ou de radiations (radioactivité,
lumière artificielle), altérant de manière plus ou moins
importante le fonctionnement de l'écosystème.
Tous les Etats dans le monde sont pollués mais la
pollution à des conséquences horrible dans les pays envoie de
développement car ils sont exposés aux effets de la pollution et
n'ont pas des moyens nécessaires pour faire face. Les Etats les plus
pollués sont les Etats Africains, Asiatiques, Amérique du sud et
latine,...
Le principe du pollueurs-payeurs, est le fait de faire assumer
la charge financière de la prévention, de la réduction et
de la lutte contre la pollution. Dans cette optique, les équipements et
produits polluants sont taxés que des produits dits
écologiques.
Des incitations financières, comme des réductions
d'impôts, visant à promouvoir le développement des
énergies renouvelables sont appliquées. Et lors d'une catastrophe
écologique (comme une marée noire), le pollueur est censé
assumer le nettoyage des zones contaminées32(*).
Chapitre deux
LA RD CONGO ET LES CONVENTIONS DE LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT
CLIMATIQUE
Dans le présent chapitre nous montrons comment la RD
Congo participe dans la lutte contre le changement climatique et il a deux
sections, la première section porte sur les conventions internationales
et régionales et la deuxième section porte sur la contribution de
forêt congolaise dans la lutte contre le changement climatique.
SECTION I. LES CONVENTIONS
INTERNATIONALES ET REGIONALES
II.1.1.CONVENTIONS
INTERNATIONALES
Il y a eu plusieurs conférences internationales qui ont
fait l'objet de lutte contre le réchauffement climatique mais nous
citons les conférences far.
A. STOCKHOLM (1968-1972)
Stockholm, le 05-16 juin 1972 (Suède) est
considérer comme la première conférence des nations unies
sur l'environnement. Cette rencontre marque un tournant dans l'émergence
de la conscience environnementale de la planète. Si cette
conférence a eu lieu en 1972, c'est dans une perspective beaucoup plus
large qu'il faut la saisir, car la décision d'organiser cette rencontre
à eu lieu en 1968 (Suède) et repose sur de nombreux courants de
pensée interdisciplinaires.
Elle s'inscrit dans une profonde révolution
conceptuelle, l'émergence de la pensée planétaire.
C'est aussi cette première conférence qui a
engendré une dynamique dans de nombreuses directions, aussi bien
théoriques que pratiques. Elle fut suivie par les conférences de
Rio, Johannesburg, Protocole de Kyoto,...
B. RIO (1992)
A été adoptée une déclaration de
principes, non juridiquement contraignante, faisant autorité, pour un
consensus mondial sur la gestion, la conservation et exploitation
écologiquement viable de tous les types de forêts.
Le projet de convention a été mis de
côté sous pression en particulier du Brésil, de la
Malaisie, de l'Indonésie et d'autres pays du sud qui voyaient dans cette
convention un instrument d'ingérence du nord sur leurs
souverainetés nationales.
La Déclaration insiste sur le fait que « les
Etats ont le droit souverain et inaliénable d'utiliser, de gérer
et d'exploiter leurs forêts,... » (Principe 1 et 2), sur le
fait « les politiques forestières devraient reconnaitre et
protéger comme il convient l'identité, la culture et les droits
des populations autochtones » (Principe 5a, et aussi 2b, 6d, 12d),
sur le fait en fin que des ressources financières particulières
devraient être fournies aux pays en développement dotés
d'un important couvert forestier qui établissent des programmes de
conservation (7b et 10).
Le principe 13 affirme qu'il convient de favoriser un commerce
international ouvert et libre, il sacrifie au productivisme.
C. PROTOCOLE DE KYOTO (1997)
La conférence des parties à Kyoto (du 1 au 10
Décembre 1997), ce protocole dit de Kyoto comprend 28 articles et deux
annexes (A sur les gaz à effet de serre, B sur l'engagement
chiffrés de 38 pays et de l'Union Européenne). Le protocole de
Kyoto s'applique à six gaz à effet de serre (GES), il s'agit des
trois principaux qui sont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4),
l'oxyde d'azote (N2O) et de trois substituts des chlorofluorocarbones
rejetés en faibles quantités.
Le groupe des pays industrialisés doit réduire
de 5,2% les gaz à effet de serre par rapport au niveau de 1990, cette
baisse globale doit aboutir entre 2008 et 2012 (Article 3). Ainsi par exemple
le Canada doit abaisser ses émissions de 6%, le Japon de 6%, les
Etats-Unis de 7%, l'Union Européenne de 8%, la fédération
de Russie a simplement stabiliser ses émissions, par contre, l'Australie
peut les majorer de 8%, l'Islande de 10%,...
Les objectifs de réduction ne s'appliquent pour
l'instant qu'aux pays industrialisés et ne couvrent donc qu'environ les
deux tiers des émissions de gaz à effet de serre. Les pays de
l'annexe I sont invités à se mettre d'accord pour remplir
conjointement leurs engagement, ils sont solidairement responsables de
respectés du quota-total.
Pour remplir ses obligations, toute Partie de l'annexe I (pays
développés) peut céder à une autre Partie ayant le
même statut (pays développé) ou acquérir
auprès d'elle des unités de réduction des
émissions.
Il faut cependant que l'acquisition de ces unités de
réduction des émissions vienne en complément des mesures
prises au niveau national dans le but de remplir des engagements
chiffrés de limitation et de réduction.
D. COPENHAGUE (2009)
La Conférence de Copenhague (Danemark) a
été la 15e Conférence des parties (COP15) de la
Convention-Cadre des nations-unies sur les changements climatiques, elle s'est
tenue du 07au 18 Décembre 2009.
Le Sommet de Copenhague a été le
théâtre des incohérences et des égoïsmes des
Etats en matière de coopération internationale et de politique
climatique, les Etats industrialisés les pays en voie de
développement et les pays émergents ne se sont accordés
sur les mesures de réduction des émissions de gaz à effet
de serre à court, moyen et long terme.
L'échec de Copenhague est imputable à de
nombreux facteurs blocage de certains pays ayant des intérêts
financiers dans les énergies fossiles, faiblesse de l'engagement des
Etats-Unis, refus de transparence de la part de Chine, inefficacité de
l'institution Onusienne, manque de leadership de l'Union Européenne,
égoïsme des Etats ne considérant que leur
intérêt national,...
Les Etats se sont donnés rendez-vous à Bonn en
Juin 2010 et à Cancun en Mexique en Décembre 2007, pour s'engager
fermement contre le réchauffement climatique, au travers d'un accord
chiffré et contraignant, favorable à l'avenir de
l'humanité plutôt qu'aux intérêts nationaux.33(*)
E. CONCUN (2010)
La 16ème Conférence des Parties
à la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique
s'est déroulée du 28 Novembre 2010 à Cancun (Mexique) et
s'est achevée sur un succès. Les 194 pays membres de la
convention-cadre des Nations Unies sont parvenus à l'issue de deux
semaines de négociation, un an après la Conférence de
Copenhague, à plusieurs décisions sur le régime de lutte
contre le changement climatique après 2012.
L'enjeu principal de la Conférence était
adopté par la Convention-cadre des Nations Unies l'accord politique de
Copenhague, et de décider de la suite à donner au Protocole de
Kyoto dont la première période d'engagement s'achève fin
2012. Il s'agissait de restaurer la confiance dans le multilatéralisme
et de démontrer la capacité du système des Nations Unies
à aboutir à des résultats concrets.
Les objectifs de réduction des émissions des
pays industrialisés pour 2020 sont désormais inscrits dans le
cadre de la convention climat, et un dispositif pour enregistrer et
vérifier les actions des pays en développement est mis en place.
Le ministre ENDUNDO, a réaffirmé la
volonté des pays du bassin du Congo de participer à l'effort
mondial de lutte contre le changement climatique à travers le
mécanisme REDD+. Dans sa déclaration, le ministre de
l'Environnement, a indiqué que la RDC souscrit à la
Déclaration du « G77 » et de la Chine et qu'elle
soutient fermement la position du groupe Afrique. La RDC, a-t-il dit,
émet le voeu de voir les deux voies de négociations, à
savoir l'action de coopération à long terme (LCA) et le protocole
de Kyoto, évoluer à la même vitesse, afin d'aboutir
à des décisions concrètes. Dans les derniers jours de
la négociation, la présidente Mexicaine, unanimement
saluée pour sa gestion des débats, est parvenue à obtenir
l'approbation de plusieurs décisions cruciales.
II.1.2. CONVENTIONS
REGIONALES
II.1.2.1. YAOUNDE (1999)
Se sont réunis à Yaoundé le 17 Mars 1999
à l'effet d'examiner les problèmes liés à la
conservation et à la gestion durable des écosystèmes
forestiers d'Afrique Centrale.
Les chefs d'Etats de la sous-régionale se sont
engagés :
D'accélérer le processus de création des
aires protégée transfrontalières entre les pays de
l'Afrique Centrale et inviter les pays voisins à s'intégrer dans
ce processus, tout en remplaçant la gestion durable des aires
protégées existantes ;
Développer une fiscalité forestière
adéquate, et des mesures d'accompagnement nécessaire à sa
mis en oeuvre pour soutenir de manière penne les efforts de
conservation, d'aménagement durable et de recherche sur les
écosystèmes forestiers ;
Prendre des mesures pour concilier des actions en faveur des
écosystèmes forestiers avec celles des autres programmes
sectoriels, notamment le reboisement, les transports et l'agriculture ;
...
II.1.2.2. ADDIS - ABEBA (2010)
La Conférence régionale Africaine de l'Alliance
Mondiale contre le changement climatique (AMCC) a eu lieu le 12 Octobre 2010
à Addis-Abeba, en tant qu'événement préliminaire au
Septième forum pour le développement de l'Afrique (ADF-VII). Elle
a rassemblé un grand nombre de participants, y compris des chefs d'Etat
et de Gouvernement, des Etats membres africains, des partenaires pour le
développement, d'autres agences des Nations Unies, des Organisations
Gouvernementales et non Gouvernementales, du monde universitaire, des
praticiens du développement, des organisations de la
société civile, du secteur privé, ainsi que d'autres
prenants concernées.
Dans ce contexte, l'événement de l'AMCC
était une opportunité d'encore améliorer le dialogue entre
les partenaires européens et africains y compris par des mises à
jour et des échanges de vue sur le soutien financier et technique pour
aide les pays à faire face au changement climatique et à
intégrer le changement climatique dans des stratégies plus larges
de développement et de réduction de la pauvreté.
A l'occasion de la conférence, des orateurs de haut
niveau ont reçu l'opportunité d'exprimer leur opinion sur le
statut actuel de négociations internationales sur le changement
climatique, et sur leurs possibles implications pour l'Afrique. Cet
événement a également été une occasion
d'échanger des informations et des points de vue sur les initiatives
panafricaines en matière de changement climatique.
II.1.2.3. BRAZZAVILLE (2011)
Le sommet des trois bassins forestiers tropicaux du monde, qui
se tenu à Brazzaville, la capitale congolaise, le mardi 31 mai au
vendredi 3 juin 2011, accouche d'un «cadre de coopération visant la
mise en commun des efforts en matière de gestion durable des
forêts, de la conservation de la biodiversité et de la lutte
contre le changement climatique». C'est ce que prévoit l'accord qui
sera signé par les chefs d'Etat des trente-deux pays faisant partie des
trois bassins forestiers que sont l'Amazonie (en Amérique latine), le
Bornéo-Mékong (en Asie du Sud-est) et le Congo (en Afrique
centrale).
Les pays de ces espaces vitaux sont confrontés à la
fois aux besoins de leur développement, à la destruction des
écosystèmes, à la dégradation des sols et des
forêts, ainsi qu'à la nécessité de conservation des
ressources biologiques. Dans ces bassins forestiers, on note en effet, des
évolutions différenciées concernant les modes de gestion
de la forêt : aménagement du domaine forestier, conversion des
espaces forestiers en plantations agricoles ou en aires
protégées. Les niveaux de déforestation et de
dégradation varient donc d'un bassin à un autre, en fonction des
pratiques forestières, des politiques agricoles et des impératifs
de développement.
L'objectif global du sommet est de permettre
l'établissement d'une coopération Sud-Sud, d'une part, et
Nord-Sud, d'autre part, en vue d'une gestion durable des
écosystèmes forestiers des bassins du Congo, d'Amazonie et du
Bornéo-Mékong, pour une plus grande contribution à la
régulation et à la stabilisation du climat planétaire, la
lutte contre la pauvreté et le développement économique
des pays concernés.
Mais dans toutes ces Conférences internationales et
régionales, la RD Congo n'a pas pesée de son poids réel
pour montrer son importance dans la lutte contre le réchauffement
climatique, et que le gouvernement Congolais ne fait pas un effort pour
réclamé le coût des pollueurs-payeurs comme fait le
Brésil et les pays de l'Union Européenne,...même si des
efforts sont en pieds d'oeuvre.
Avec une superficie de 5. 534 000 kilomètres
carrées, Les forêts du bassin du Congo constituent le
deuxième poumon de la planète. Les 2/3 de cette forêt
primaire se trouvent en République démocratique du Congo qui doit
mettre en oeuvre une politique environnementale cohérente et
présenter des projets qui seront financés par le fonds
vert.
Grâce au rôle combien important joué par
les forêts primaires congolaises, la République
démocratique du Congo contribue énormément à la
lutte contre le réchauffement de la planète et le changement
climatique et sera sans nulle doute éligible des pays
bénéficiaires du fonds vert.
SECTION 2. LA CONTRIBUTION
DE FORET CONGOLAISE DANS LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE
II.2.1. PRESENTATION DE FORET
CONGOLAISE
La forêt de la RD Congo couvre environ 145 millions
d'hectares, soit 62% du territoire national, c'est la deuxième plus
vaste forêt tropicale du monde.
La RD Congo se situe au centre du massif forestier de
l'Afrique, et contient environ plus de la moitié des forêts danses
humides du continent.
Les forêts humides couvrent environ 37% du territoire,
les forêts sèches 19%, les forêts marécageuses 4% et
les forêts de montagne 2%.
Selon le code forestier Congolais, il est prévu trois
grandes catégories de forêts en fonction de trois types
d'usages :
A. Les forêts classées
Appelées aussi « aires
protégées », sont composées des parcs, des
réserves forestières intégrales, les domaines des chasses
qui couvrent plus de 40 millions d'hectares de forêts. Elles font partie
du domaine public de l'Etat et sont celles soumises, en application d'un acte
de classement, à un régime juridique restrictif concernant les
Droits d'usage et d'explication ; elles sont affectées à une
vocation particulière notamment écologique.
B. Les forêts protégées
Elles font partie du domaine privé de l'Etat et
constituent le domaine forestier protégé. Ces forêts vont
faire l'objet de concession moyennant un contrat dont la durée ne peut
excéder 25 ans ; terme renouvelable dans les conditions
stipulées dans le contrat.
C. Les forêts de production permanente
Ce sont celles qui ont été soustraites des
forêts protégées à l'issue d'une enquête
publique en vue de les concéder, généralement de
gré à gré.
II.2.1.1. PROVINCE ORIENTALE
La Province Orientale est située au Nord-est du pays et
s'étend du 1er parallèle sud au 5ème
parallèle Nord et du 23ème au 31ème
méridien à l'Est de Greenwich.
Elle est limitée par la République
Centrafricaine et Soudan au Nord, les Province du Nord-Kivu, du Maniema et du
Kasaï Oriental au Sud, l'Ouganda à l'Est et la Province de
l'Equateur à l'Ouest, sa superficie est de 503239 Km2, soit
le 1/5 de la superficie totale du pays.
Les forêts de la Province Orientale occupent une
superficie de 370000 Km2généralement de terre ferme
favorable à l'exploitation forestière, et cette superficie des
forêts représente 73% de la superficie totale de la province.
II.2.2. LA POLITIQUE DE GESTION
DES FORETS CONGOLAISES
A. LE MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT, CONSERVATION DE LA
NATURE ET TOURISME
- Plan d'Action Forestier Tropical (PAFT)
La RD Congo bénéficiant du leadership du Canada,
a élaboré en 1990 son Plan d'Action Forestier Tropical.
Pour les cinq domaines prioritaires du PAFT, la RD Congo a
retenu 97 actions à entreprendre à court, moyen et long terme,
dans le but d'harmoniser le secteur forestier avec les autres secteurs
économiques du pays et des autres Etats de l'Afrique Centrale.
Malgré quelques financements ponctuels qui ont
été octroyés pour des actions formulées pour les
aires protégées de l'Est du pays, la mise en oeuvre de ce plan
d'action forestier national n'est pas encore effective jusqu'à ce
jour.
- Le Plan National d'Action Environnemental (PNAE)
Le PNAE a été élaboré en 1997 sur
le financement de PNUD. Il a été adopté le 13
Février 2002 par le gouvernement comme étant son document de
planification environnementale. Le PNAE trace dans ses grandes lignes la
problématique environnementale de la RD Congo, en rapport avec le
développement durable et identifie les différents aspects de la
dégradation des ressources, cadre législatif et institutionnel et
de la stratégie nationale.
Il décrit les actions environnementales prioritaires et
présente le programme d'urgence qui doit être
réalisé dans les cinq prochaines années dont en 2007.
Le diagnostic posé par le PNAE reconnait comme crucial
la problématique de la dégradation physique des terres en milieu
rural et urbain due principalement à la pression démographique,
à l'érosion, aux mauvaises pratiques culturales, à
l'urbanisation anarchique résultant de la dichotomie des textes.
Le PNAE propose également différentes actions et
stratégies à même de remédier à la situation
si non d'en atténuer les effets.
B. LE MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
Il existe un nouveau Plan Directeur de Développement Rural
en 2003 qui définit la nouvelle vision qui tient compte de trois
axes :
- Appui à la mise en place des infrastructures
socioéconomiques de base (voie de desserte agricole comme infrastructure
de base, la desserte en eau potable, l'habitat rural, les énergies
renouvelables).
- Appui à l'amélioration de l'outil de production
(technologies appropriées),
- Organisation du monde paysan (association,
coopératives,...)
A ce jour, on n'a noté aucun début de
réalisation de ce plan directeur. Le financement nécessaire
serait entrain d'être recherché.
C. LE MINISTERE DE L'AGRICULTURE, ELEVAGE ET PECHE
- Le plan directeur de l'agriculture et du développement
rural remonte à l'année 1991. Elle contient des orientations
stratégiques dans les secteurs agricoles et ruraux. Dans le domaine
agricole, le plan était élaboré en vue de résorber
le déficit alimentaire et de lutte contre la pauvreté.
Le gouvernement était amené à cherche le
financement auprès des bailleurs de fonds.
- Le Programme National de Relance du Secteur Agricole et Rural
(PNRSAR) 1997-2001.
Ce programme a bénéficié de l'appui du PNUD
et de la Banque Mondiale et s'est effectué en trois étapes
à savoir :
- L'étape de recueil de l'information qui a permis de
faire l'état des lieux de l'agriculture, de l'élevage et de la
pêche et de la forestière (monographie).
- L'étape de l'élaboration des programmes et plans
d'actions provinciaux.
- L'état de la mise en oeuvre proprement dite du
programme. Dans le volet forestier, le programme avait soutenu en
matériel et en financement le plan national de reboisement tant à
Kinshasa qu'à l'intérieur du pays. Il s'est arrêté
avant terme en 2002, sans avoir atteint totalement des objectifs.
Chapitre trois
LES
STRATEGIES DE L'ONG O.C.E.A.N POUR L'ATTENUATION DES EFFETS DU CHANGEMENT
CLIMATIQUE
SECTION I. PRESENTATION DE
L'ONG O.C.E.A.N
L'Organisation Non Gouvernementale dénommée
Organisation Concertée des Ecologistes et Amis de la Nature O.C.E.A.N en
sigle.
L'O.C.E.A.N a été crée le 15 Septembre
1994, au moment de l'éclatement de la guerre au Rwanda entre Hutu et
Tutsi.
Pour une petite histoire de l'ONG O.C.E.A.N :
- Les premiers moments de son histoire est la période
de prise de conscience face à la catastrophe humanitaire, avec l'afflux
des refugiés rwandais (1994-1996) ;
- Deuxième temps fort (entre 1996-1998), c'est la
destruction de l'environnement et les dégâts sociaux par les
refugiés, au passage à travers les forêts et les aires
protégées de la RD Congo ;
- Troisième temps fort, le monitoring de pillage des
ressources naturelles de la RD Congo (1999-2002) ;
- En fin, quatrième temps fort, le suivi des reformes
forestières et minières.
A Kisangani, l'ONG O.C.E.A.N est sise sur l'avenue
Désirable, dans le quartier commercial, dans la commune de la Makiso,
numéro 15 en RD Congo.
III.1.1. OBJECTIF DE L'ONG
O.C.E.A.N
L'ONG poursuit deux objectifs :
A. Objectif général
Mettre les communautés locales au centre de la
sauvegarde et de la gestion durable des écosystèmes et des
ressources naturelles.
B. Objectif spécifique
ü Vulgariser les textes réglementaires sur
l'exploitation forestière et minière.
ü Promouvoir et protéger les droits et le savoir
des communautés locales et peuples autochtones ;
ü Promouvoir les techniques appropriées de
production en harmonie avec des principes écologiques ;
ü Assurer un suivi des reformes politiques et juridiques
sur l'exploitation forestière et minière ;
ü Promouvoir la conservation des
écosystèmes forestiers.
III.1.2. MODE DE
FINANCEMENT
L'ONG O.C.E.A.N est financée de la manière
suivante :
ü Cotisation des membres ;
ü Activités génératrices ;
ü Et financement des projets par les partenaires.
A. Cotisation des membres
Les membres cotises chaque fin du mois un montant fixé
pour le fonctionnement de l'ONG et les autres cotises parfois après
trois mois.
B. Activités génératrices
L'ONG a deux activités qui lui permet aussi de
subventionné quelque besoin élémentaire comme payé
la REGIDESO, le SNEL,...
- L'ONG à deux or bords qu'elle mette en
location ;
- Et les motos qu'on fait loués.
C. Financement des projets par les partenaires
L'O.C.E.A.N élabore le projet est soumet au partenaire
pour financement.
Parmi les partenaires qui travail avec l'ONG
O.C.E.A.N :
- Global Witness (Britannique) ;
- 11.11.11 ONG Belge ;
- UCOP (Unité Coordination des Projets)
Ministère de plan RD Congo ;
- Rain forest Foundation Norway Norvege ;
- UICN (Union Internationale de Conservation de la Nature);
- FAO (Food and Agriculture Organization) ;
- WWF (ONG Environnementale) ;
- FORESTS MONITOR (ONG Britannique) ;
- FERN (ONG Belge) ;
- Greenpeace (ONG Environnementale) ;
- NIZA (Nederland Instituts voor Zuidelijk Afrika).
SECTION 2. STRATEGIE POUR
L'ATTENUATION DES EFFETS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE
Dans la présente section nous parlons sur les
mécanismes ou stratégies misent sur pieds par l'ONG O.C.E.A.N
dans la lutte contre le changement climatique.
III.1.1. Reboisement et
conservation de forêt
Dans le cadre de reboisement l'ONG O.C.E.A.N a lancer un
projet de reboisement communautaire dans les Hinterlands de 2009 à 2010,
dans le territoire de Banalia environ 36 Km2 de Kisangani
d'où l'ONG a reboiser 10Ha.
Pour la conservation l'ONG a lancé un programme de
lutte intégrée contre la déforestation à Kisangani
et ses environs, dans le domaine d'accompagnement en matière de
protection et de gestion des écosystèmes naturels dont le
partenaire est UICN en 2005.
Soutien à la sensibilisation au processus
d'aménagement durable dans et autour des concessions forestières
en RD Congo, le domaine est suivi des politiques publiques en matière
d'exploitation des ressources naturelles dont le partenaire est 11.11.11.
Renforcement des capacités des membres de la
société civile sur la thématique de changement climatique
à Kisangani, Mbandaka et Kinshasa d'où le domaine est
l'accompagnement en matière de protection et de gestion des
écosystèmes naturels avec les partenaires OSISA, Rain forest
Uk.
III.2.2. L'exploitation
responsable des forêts
Dans le cadre de l'exploitation forestière l'ONG a fait
plusieurs efforts dans ce point :
- Monitoring sur l'exploitation des ressources naturelles dans
le domaine de suivi des politiques publiques en matière d'exploitation
de forêt et les partenaires sont le Global Witness, PAC, NIZA.
- Vulgarisation du processus de Kimberley, le domaine de suivi
politiques publiques en matière d'exploitation des ressources
naturelles, les partenaires sont les suivants NIZA et PAC.
- Appui à la conception et au dimensionnement de la
mise en oeuvre de la composante environnementale du projet PRO-ROUTES.
D'où le domaine d'évaluation des impacts sociaux et
environnementaux, partenaire avec la cellule infrastructure/Ministère
TPR.
III.2.3. REDD (Réduction
des Emissions dues à la Déforestation et à la
Dégradation des forêts
Dans ce programme l'ONG n'a pas encore commencer à
l'exécutée car est un mécanisme international en
discussion sous la convention cadre des nations unies sur les changements
climatiques (CNUCC) et qui cherche à récompenser les pays
tropicaux qui s'engagent à réduire la déforestation et la
dégradation sur leurs territoires, à conserver leurs forêts
et à augmenter les stocks de carbone.
Et l'O.C.E.A.N participe avec d'autres ONG dans la
sensibilisation et plaidoyer pendant des débats internationaux comme la
rencontre RD Congo-Brésil-Indonésie sur la REDD.
v Pour le programme en cours d'exécution à
2011 :
· Titre du programme :
Contribution à la lutte contre le changement climatique
par un programme de réduction du rythme de la déforestation et de
la dégradation des forêts basé sur l'approche du
développement durable des communautés locales et autochtones
pygmées dans les territoires de Bafwasende et d'Ubundu en Province
Orientale avec le partenaire 11.11.11.
Objectif global de ce programme est de promouvoir la
gouvernance forestière qui prenne en compte des plans
d'atténuation et d'adaptation basé sur la prise en compte des
intérêts et des droits des communautés locales et peuples
autochtones ainsi que sur l'équilibre écologique.
· Les objectifs spécifiques :
- Promouvoir la prise en compte des intérêts des
communautés locales dans la mise en oeuvre des textes juridiques et
mesures d'application les plus relevant ayant traits à la gestion des
forêts essentiellement le code forestier et code agricole ;
- Soutenir le zonage et l'aménagement durable du
territoire forestier ;
- Réaliser le plaidoyer et lobbying fonctionnel en
rapport avec les résultats de monitoring et études de cas.
· Les stratégies choisies.
Le plan opérationnel 2011 a une position
charnière entre le programme 2008-2010 et le programme triennal
2011-2013. En tenant compte des acquis du programme 2008-2010, le plan d'action
2011 devra ainsi fonctionner thématiquement sur trois piliers :
Piliers
|
Stratégies majeures
|
0. Plaidoyer général sur le modèle de
plan de zonage ;
|
Echange, cartographie participative, information et
sensibilisation ;
|
1. Plaidoyer sur les mécanismes cohérents et
efficients de compensation des services environnementaux ;
|
Etudes des cas, échanges, informations et
sensibilisation.
|
2. Plaidoyer pour la promotion des zones de
développement durable autour des grandes agglomérations.
|
Echanges, cartographie participative, information et
sensibilisation.
|
La REDD est une opportunité pour les pays tant
forestiers des régions tropicales que pour le monde entier.
SECTION 3. L'ADAPTATION AU
CHANGEMENT CLIMATIQUE
Dans cette section nous abordons la question de l'adaptation
des certaines activités de population de la province orientale au
changement climatique.
III.3.1. Dans
l'agriculture
Dans ce point, l'ONG O.C.E.A.N travail avec d'autre ONG pour
appuyer les agriculteurs par le conseil surtout en le donnant par fois des
semences résistants a ce rythme du changement climatique.
Mais l'ONG O.C.E.A.N en soi, n'a pas des projets sur
l'agriculture, tout fois il procède aux formations des agriculteurs les
tenus de porté pendant de travaux « chapeau, pas des tissu
lins, pas des habits lourds,... », de travailler très taux et
de ne pas travailler sous le soleil ardant.
L'ONG O.C.E.A.N ne se préoccupe pas tellement de mesure
d'adaptation au changement climatique alors que ce perturbation de climat est
là nous devons nous habités avec en prenant des mesures de
s'adapter à cella.
CONCLUSION ET
SUGGESTION
Après un long parcours que nous avons pu effectuer,
nous voici au terme de notre travail qui s'articule autour de la
problématique d'initiative locale pour l'atténuation des effets
du changement climatique en province orientale, expérience de l'ONG
O.C.E.A.N.
Nous sommes partie du fait que le changement climatique occupe
une place non négligeable dans les rencontres internationales, du fait
que la forêt contribue à la lutte contre le changement climatique
et la RD Congo a une grande forêt qui contribue aussi dans cette
lutte ; les stratégies doivent être mise en oeuvre par l'ONG
O.C.E.A.N pour atténuation et l'adaptation aux effets de ce changement
climatique.
Pour en arriver, nous avons eu recours à la
méthode structuro-fonctionnelle avec ses impératifs
d'intégration, de participation et d'atténuation. Nous avons
ressorti que les forêts constituent des structures qui remplissent les
fonctions telles que la survie, l'habitat, la conservation de la
biodiversité, l'atténuation des effets du changement climatique
ainsi que des fonctions agro-climatiques telles que l'absorption des principaux
gaz à effet de serre étant des facteurs intervenant et causant le
réchauffement climatique ; à condition que celles-ci soient
gérées d'une manière rationnelle et durable.
Et, nous avons utilisé la technique documentaire pour
le récolte des donnés et le technique d'observation directe
désengagée.
Après notre analyse, nous avons aboutit au
résultat selon lequel :
1° Malgré que la RD Congo a une grande part des
forêts tropicales dans la région, elle ne bénéficie
pas de cette forêt or elle devrait profiter au coût
d'opportunité dont les pollueurs-payeur et qu'elle doit mobilisée
la communauté internationale pour obtenir les ressources
financières nécessaires pour la préservation de la grande
forêt que la RD Congo en a.
2° La RD Congo n'a pas une bonne politique pour la
préservation de sa forêt même si quelques efforts sont
adopter mais cella sont encore insuffisants et malgré sa participation
aux conférences internationaux sa présence est
éphémère.
3° Bien que l'ONG O.C.E.A.N a quelques projets sur
l'atténuation cella ne pas suffisant, il doit multiplier des efforts
dans le cadre des vrais projets consistant et malgré les
sensibilisations de l'ONG l'impact sur terrain ne pas très visible, la
formation des peuples locaux sur les textes légaux en matière de
gestion durable des forêts et en fin la pression sur les décideurs
politiques ne pas bien faite.
Ainsi, il y a lieu de considérer la pertinence de la
prise en compte de la reconstitution, protection et d'une meilleure gestion du
couvert forestier de la RD Congo pour contribuer durablement et efficacement
à cette lutte qui s'avère mondiale et fait intervenir les acteurs
en tous les niveaux.
En outre, ces forêts constituent un bien contenu dans le
phénomène qui dépasse le cadre Etatique, les
phénomènes étant transfrontaliers.
Cette démarche a été
réalisée en trois étapes (chapitres) : la
première a porté sur les généralités
(définition des concepts de base, les causes et effets du changement
climatique) ; la deuxième a analysé la RD Congo et les
conventions de lutte contre le changement climatique (les conventions
internationales et régionales, la contribution de forêt Congolaise
dans la lutte contre le changement climatique) ; le troisième
étape traité quant à elle des stratégies de l'ONG
O.C.E.A.N sur l'atténuation des effets du changement climatique
(présentation de l'ONG O.C.E.A.N, stratégie pour
l'atténuation des effets du changement climatique et l'adaptation au
changement climatique).
Comme recommandation importante, nous suggérons
à la RD Congo et l'ONG O.C.E.A.N d'adopter une politique
forestière efficace dans le sens du développement durable et de
réduction de la pauvreté en encourageant l'assainissement et la
reconstitution de l'écosystème forestier et de la prise en compte
de la pathologie environnement. A la communauté internationale, il y a
intérêt pour elle d'aider la RD Congo dans cette démarche
dans l'encouragement et la participation par les financements des projets
élaborés pour ces fins. L'ONG O.C.E.A.N doit continuer à
soutenir les peuples autochtones de bénéficier de leurs
forêts et doit multiplier les efforts dans la lutte contre le changement
climatique.
Ainsi, chacun des acteurs, à son niveau, aura
apporté en quelque mesure que ce soit, un apport considérable
indispensable dans cette lutte contre ce fléau menaçant qui ne
peut épargner personne (pays riches ou pauvres, industrialisés ou
en développement, Etats, organisations internationales,
régionales et Etatiques, la société civile bref tous les
citoyens du monde).
Ce travail touche à sa fin, mais il demeure
perfectible.
BIBLIOGRAPHIE
A. DICTIONNAIRES
1. Dictionnaire Universel, Hachette, Afrique édition,
2005 ;
2. Robert Micro de poche ;
3. Dictionnaire Universel de poche.
II. ENCYCLOPEDIES
1. Wikipédia ;
2. Encarta 2006 ;
3. Encarta junior 2007 ;
4. Encarta 2007-Etude DVD ;
5. Encyclopédie Encarta, Microsoft, corporation, tous
Droit réservés, 2009 ;
6. Greenpeace.
III. ARTICLES
1. LOKO MANTUONO G., Cahier de CRIDE, Nouvelle série,
Vol 5, n°2, le 6 juillet 2007, page 245 ;
2. Jean Dominique GESLIN, in « peur sur
l'Afrique », Jeunes Afrique, n°2427 du 15 au 21 juillet 2007.
IV. REVUES
1. Jeune Afrique, n°2427-Du 15 au 21 juillet
2007 ;
2. Le Monde Diplomatique, octobre 2007 ;
3. Le pillage des bois en RD Congo, Greenpeace, avril 2007.
V. TEXTES JURIDIQUES
1. La Convention - Cadre des Nations Unies sur le Changement
Climatique (CCNUCC), 1994 ;
2. Le code forestier d'Aout 2002 ;
3. Le Protocole de Kyoto, Décembre 2007.
VI. OUVRAGE
1. Jean Marc LAVEILLE, le Droit International de
l'Environnement, 2ème édition, Paris 2004 ;
2. PINTO et GRAWITZ, Méthodes des sciences Sociales,
Dalloz, Paris 197.
VII. NOTES DE COURS
1. OTEMIKONGO MANDEFU J., Des Aspects Politiques et
Administratives du Développement, Année Académique
2010-2011 ;
2. ESSISO ASIA AMANI, Méthode des Recherches en
Sciences Sociales Année Académique 2009-2010.
VIII. AUTRES DOCUMENTS
1. Rapport du GIEC, propos du Président José,
juin 2008 ;
2. Rapport de COMIFAC ;
3. Position officielle de la RD Congo sur les
négociations climatique de Copenhague, propos du Ministre de
l'Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme, José
ENDUNDO ;
4. BREND NDARABU, Impact de la mégestion du
domaine forestier Congolais sur le réchauffement
climatique inédit, TFC,
FD/UNIKIS 2007-2008 ;
5. CHALACHALA BONGALA, la part contributive des
forêts de la RD Congo dans la lutte contre le réchauffement
climatique, Mémoire de licence, Inédit, FD/UNIKIS, 2007-2008.
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
..........................................................................................................................i
AVANT-PROPOS
...................................................................................ii
0.
INTRODUCTION
Erreur ! Signet non
défini.
0.1. ETAT DE LA
QUESTION
1
0.2.
PROBLEMATIQUE
5
0.3.
HYPOTHESE
5
0.4. OBJECTIFS ET
INTERET
6
0.5.
DELIMITATION
6
0.6.
METHODOLOGIE
7
0.7. SUBDIVISION DU
TRAVAIL
8
Chapitre premier
LES GENERALITES
3
SECTION I.
DEFINITION DES CONCEPTS
DE BASE
9
SECTION 2. LES CAUSES ET LES EFFETS DU
CHANGEMENT CLIMATIQUE
11
I.2.1. LES CAUSES DU CHANGEMENT
CLIMATIQUE
12
I.2.2. LES EFFETS DU CHANGEMENT
CLIMATIQUE
15
I.2.3. LES ETATS POLLUEURS ET LES ETATS
POLLUERS
17
Chapitre deux LA RD CONGO ET LES
CONVENTIONS DE LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE
22
SECTION I. LES CONVENTIONS INTERNATIONALES
ET REGIONALES
22
II.1.1.CONVENTIONS INTERNATIONALES
22
II.1.2. CONVENTIONS REGIONALES
26
SECTION 2. LA CONTRIBUTION DE FORET
CONGOLAISE DANS LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE
28
II.2.1. PRESENTATION DE FORET
CONGOLAISE
28
II.2.2. LA POLITIQUE DE GESTION DES FORETS
CONGOLAISES
29
Chapitre trois LES STRATEGIES DE
L'ONG O.C.E.A.N POUR L'ATTENUATION DES EFFETS DU CHAGEMENT
CLIMATIQUE
32
SECTION I. PRESENTATION DE L'ONG
O.C.E.A.N
32
III.1.1. OBJECTIF DE L'ONG O.C.E.A.N
32
III.1.2. MODE DE FINANCEMENT
33
SECTION 2. STRATEGIE POUR L'ATTENUATION DES
EFFETS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE
34
III.1.1. REBOISEMENT ET CONSERVATION DES
FORETS
34
III.2.2. L'EXPLOITATION RESPONSABLE DES
FORETS
35
III.2.3. REDD (Réduction des
Emissions dues à la Déforestation et à la
Dégradation des forêts)
35
SECTION 3. L'ADAPTATION AU CHANGEMENT
CLIMATIQUE
37
III.3.1. DANS L'AGRICULTURE
37
CONCLUSION
38
BIBLIOGRAPHIE
41
TABLE DES MATIERES
..................................................................................................................43
* 1 BREND NDARABU,
« Impact de la mégestion du domaine forestier Congolais
sur le réchauffement
climatique » inédit, TFC, FD/UNIKIS
2007-2008, p.4
* 2 Rapport du GIEC.fr
wikipedia.org/wiki/GIEC, consulte le 29 Janvier 2011 à 20H 30'
* 3 LEGENDRE, A., l'homme
est-il responsable du réchauffement climatique ?, EDP science,
Paris, 2009
* 4 OTEMIKONGO, J., Cours des
Aspects Politiques et Administratives du Développement
(Inédit), L2 SPA, 4ème éd. FSSAP/UNIKIS, 2010,
p- 13.
* 5 Rapport de COMIFAC,
* 6 ENDUNDO, J., Position
officielle du Congo Kinshasa sur les négociations climatiques de
Copenhague.
* 7 CHALACHALA BONGALA,
« la part contributive des forêts de la RD Congo dans la
lutte contre le réchauffement climatique »,
Mémoire de licence, Inédit, FD/UNIKIS, 2007-2008.
* 8 PINTO et GRAWITZ,
Méthodes des sciences Sociales, Dalloz, Paris 197.
* 9 LOKO MANTUONO, Cahier de
CRIDE, Nouvelle série, Vol. 5, n°2, le 06 juillet 2007, page
245.
* 10 Dictionnaire le Robert
micro de poche
* 11 Dicos Encarta,
Dictionnaire français
* 12 Dictionnaire Universel de
poche
* 13 Réchauffement
climatique, c'est quoi ?, in http:/fr.wikipedia.org//wiki/R%C3%A9,
consulté le 22/02/2011
* 14 Encyclopédie
Encarta, Microsoft, corporation, tous droits réservés, 2009
* 15 Dictionnaire, le Robert
Micro.
* 16 Microsoft Encarta
2007-Etude DVD
* 17 Dictionnaire Universel de
Poche
* 18 Loi N° 011/2002 du 29
Aout 2002 portant code forestier Congolais
* 19
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ruption_volcanique Consulté le
12/03/2011.
*
20http://www.notre-planete.info/geographie/climatologie_meteo/climatpasse_0.php
Consulté le 12/03/2011
* 21
http://fr.wikipedia.org/wiki/circulation_thérmoholine Consulté le
13/03/2011
* 22
http://glaciers.free.fr/dossiers.php?val=27_4+intensite+lactivita+solaire
Consulté le 13/03/2011
* 23
http://groupejarc.pagespers-orage.fr/chassenon/chute.htm Consulté le
13/03/2011
* 24 http://www.google.fr
Consulté le 13/03/2011
* 25
www.notre-planete.info/actualites/actu_1829_agriculture_brulis Consulté
le 13/03/2011
* 26
www.suite101.fr/content/la_deforestation-en-zone-tropical-a4814 Consulté
le 13/03/2011.
* 27
www.suite101.fr/content/la-deforestation-en-zone-tropicale-a4814
Consulté le 13/03/2011.
* 28 www.wmo.ch/index-fr.
Consulté le 14/03/2011
* 29 www.wwf.fr/index2
Consulté le 14/03/2011
* 30
www.actu-environnement.com/acces-distant-news/generateur-de-lien
Consulté le 14/03/2011
* 31 www.who.int/fr
Consulté le 15/03/2011
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http://fr.wikipedia.org/wiki/Mar%C3%A9e_noire Consulté le 16/03/2011
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http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:COP15_logo.svg Consulté le
06/04/2011
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