B. LE DÉVELOPPEMENT PAR LA TECHNOLOGIE.
[8]La situation économique
mondiale actuelle aura un impact sur l'Afrique directement et indirectement
soit sur la diminution des investissements, soit sur la difficulté des
financements, ou encore la baisse du pouvoir d'achat, (...) Nous pensons que
nous pouvons parvenir à passer cette situation par les moyens dont nous
disposons, qui sont la technologie et une optimisation de la gestion des
ressources. La position de Microsoft est claire : cette situation est une
opportunité pour nous d'améliorer notre gestion, affiner notre
stratégie, nous concentrer sur l'essentiel, en nous appuyant sur
l'innovation et la technologie (...). Indépendamment de la taille et de
la sophistication d'une activité économique, l'utilisation
optimale et intelligente de technologie comme levier principal de gestion peut
augmenter le revenu et réduire les coûts d'exploitation.
L'utilisation de la technologie pour développer le volume d'affaires
n'implique pas un grand investissement (...) L'innovation technologique a
donné l'accès aux affaires par une variété de
ressources nouvelles et accessibles qui promeuvent l'optimisation des
coûts. Les exemples sont nombreux : communication unifiée,
Business Intelligence et les outils de prise de décision, plus de
productivité en moins de temps et moindre coûts. Tout ce qu'il
faut, c'est une connexion internet (...)
Je ne peux pas terminer sans rappeler que l'état joue
un rôle très important, principalement en facilitant
l'accès aux nouvelles technologies en les rendant abordables à
toutes les couches sociales ivoiriennes et africaines, en encourageant et en
communicant sur l'innovation, et finalement en protégeant les
sociétés contre le piratage et en faisant appliquer les lois en
vigueur.
C. LA FILIÈRE DE TÉLÉCOMMUNICATION
DE L'ECOLE SUPÉRIEURE D'INDUSTRIE (ESI).
[15]L'Institut National
Polytechnique Félix HOUPHOUËT-BOIGNY
(INP-HB), est né par Décret 96-678 du 04/09/96.
Cadre convivial et fortement fourni en enseignants qualifiés, l'INP-HB
demeure une adresse privilégiée pour obtenir les
ingénieurs les plus compétents de Côte d'Ivoire. A ce jour,
l'INP-HB est constitué de sept (7) écoles dont l'ESI. L'ESI est
réputée pour la rigueur de ses principes, surtout le mode
d'admission en classe supérieure. A ce jour l'ESI regorge plusieurs
filières de formation dont le cycle d'Ingénieur de
Conception en Télécommunications. Choisi parmi les
meilleures élèves venant des classes préparatoires MPSI
(Maths, Physique, Sciences Industrielles), « l'ingénieur
en télécommunication INP-HB est appelé à
répondre aux besoins du marché des télécoms en
pleine croissance. Son intégration sera donc possible chez un
constructeur, un opérateur du secteur des Télécoms ou dans
une société qui offre des services de
télécoms ». (Tety Pierre, coordonnateur de
filière). L'ingénieur télécom est
soumis au plus gros volume horaire de l'ESI. Ce sont au total 2685 heures de
cours, travaux dirigés, bureaux d'étude, et projets
répartis comme suit :
ü Télécommunications 1ère
année : 1050 heures.
ü Télécommunications 2ème
année : 925 heures.
ü Télécommunications 3ème
année : 710 heures dont 600 heures pour le projet de fin
d'études.
La formation des ingénieurs télécom vise
les secteurs d'activités concernés par les technologies de
l'information.
Les conditions de recrutement obéissent aux
étapes suivantes :
ü Etape 1 : recrutement de 150 bacheliers C et de 20
bacheliers E à l'issue du concours d'entrée à l'INP-HB
pour la classe préparatoire MPSI
ü Etape 2 : deux années de formation en
mathématiques supérieures et mathématiques
spéciales.
ü Etape 3 : sélection de 10 ingénieurs
télécoms 1ère année à l'issue du
concours d'entrée des cycles ingénieurs de l'INP-HB.
La Direction de l'Ecole Supérieure d'Industrie est
fière des résultats de la filière télécom et
encourage les élèves ingénieurs télécom
à poursuivre sur cette lancée.
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