Annexe I : Définition du Système
Financier Décentralisé (SFD)
Le SFD ou Système Financier Décentralisé
désigne l'ensemble des IMF, ONG et associations qui produisent des
services financiers destinés aux petits producteurs exclus du
système bancaire. Le sigle SFD est employé depuis l'année
2005 mais auparavant, on utilisait plutôt le sigle OFP ou Organisation
Financière de Proximité qui a le même sens que SFD. (CNMF,
2011)
Annexe II : Les autres structures d'appui au
financement du monde rural
A part les activités des IMF et des banques
territoriales, il existe d'autres structures d'appui qui contribuent au
financement du monde rural à savoir : les Centres de Service Agricole
(CSA), le Fonds Régional de Développement Agricole (FRDA), les
différents projets et programmes comme le Programme de Promotion des
Revenus Ruraux (PPRR), le PROgramme de Soutien aux Pôles de
micro-Entreprises Rurales et aux Economies Régionales (PROSPERER), le
projet d'Appui au Développement du Menabe et du Melaky (AD2M), le projet
d'Appui au Renforcement des Organisations Professionnelles et aux services
Agricoles (l'AROPA), le Projet de Réhabilitation du
Périmètre de Manombo (PRPIM), le Bassin Versant Lac (BVLAC),
l'Agence Française de Développement (AFD). (MAEP, 2011)
Annexe III : Historique du crédit agricole
« Pour la première fois en 1926, la puissance
coloniale a essayé de créer un système de crédit
agricole en Afrique francophone, mais le 18 Avril 1930, il était
promulgué à Madagascar le décret sur le crédit
agricole de mutualité et sur la coopération agricole, cependant,
due à la faiblesse de la dotation et aux découverts
enregistrés, la distribution a été ralentie.
Le crédit de Madagascar en 1950, par la suite
devenait la Société Malgache d'investissement et de Crédit
(SMIC) en 1960 à 1963 et enfin la Banque Nationale Malgache du
développement (BNM) de 1963 à 1976.
Par ailleurs, le crédit agricole a joué un
rôle croissant dans la politique agricole du gouvernement. Au cours de
trente ans écoulés, elle avait connu des évolutions dues
à la constatation des contraintes et à des difficultés
rencontrées dans l'introduction du crédit moderne, et dans le
monde rural traditionnel. L'accumulation de cent ans d'expériences en
matière de crédit rural était tenue comme un atout
considérable par Madagascar pour entamer une phase de distribution de
crédit aux petits exploitants pour le développement et cette
faveur restait l'objectif principal du gouvernement. C'était ainsi qu'en
1977, le gouvernement avait créé une nouvelle institution
bancaire : La BTM qui était appelée à devenir l'instrument
privilège pour la distribution de crédit public du secteur rural
[1]. »
II
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