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Rapport de stage académique effectué au Labogénie-Yaoundé du 18 juillet au 30 aout 2011

( Télécharger le fichier original )
par Alexandre Désiré MVONDO MVOGO
Ecole polytechnique de Sousse (Tunisie) - Diplôme national d'ingénieur (DNI), option: génie civil 2010
  

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    REPUBLIQUE DE TUNISIE

    ECOLE POLYTECHNIQUE DE SOUSSE

    Département de Génie Civil

    RAPPORT DE STAGE DE FORMATION

    EFFECTUE AU LABOGENIE - YAOUNDE (CAMEROUN) DU 18 JUILLET AU 30 AOUT 2011

    Thème : Essais Géotechniques en Laboratoire

    A.U 2010/2011

    Présenté par : Mvondo Mvogo Alexandre

    Sous la direction  du Chef de division de la recherche et du développement :

    M. MBE Jean Lucien ( Ingénieur Géotechnicien)

    Sous la supervision du Directeur de la recherche, des essais et analyses

    M . KANA ETIENNE MARCELIN ( Ing. de conception de Génie civil ; Géotechnicien)

    Aout 2011

    I- REMERCIEMENTS

    II- DEDICACES

    III- INTRODUCTION

    IV - PRESENTATION DU LABOGENIE

    V - MISSIONS DU LABOGENIE

    VI - STAGE PROPREMENT DIT

    VII -ANNEXES

    VIII - CONCLUSION

    REMERCIEMENTS

    Au terme de ce stage académique, je tiens à retourner l'appareil à tous ceux qui de près ou de loin, d'une manière ou d'une autre ont contribué au bon déroulement dudit stage ; c'est pourquoi j'adresse mes remerciements les plus spéciaux et distingués à :

    - Monsieur PHILIPPE NOUANGA , Directeur Général du LABOGENIE pour nous avoir acceptés et encadrés dans la structure qu'il dirige et surtout à la mise à notre disposition d'un personnel hautement qualifié et dévoué à la tache  ;

    - Monsieur KANA ETIENNE , Directeur de la recherche , des essais et analyses , pour ses conseils et son assistance ;

    - Monsieur OUSMANOU pour ses multiples aides , ses conseils et surtout sa disponibilité ;

    - Monsieur MBE JEAN LUCIEN pour sa disponibilité et ses conseils donnés chaque fois que cela fut nécessaire ;

    - Monsieur NOUMEDEM ETIENNE , chef de la Division de la Recherche et du Développement ;

    - Tous les chefs des différents Laboratoires et Laborantins , grâce à qui j'ai vraiment appris au sujet des essais préalables à mener afin de garantir la fonctionnalité , l'usage et la durabilité des ouvrages de génie civil ;

    - Tout le personnel du LABOGENIE ; pour leur accueil et leur disponibilité à nous rendre service partout où le besoin se faisait sentir ;

    - L'ensemble des stagiaires avec qui j'ai renforcé l'esprit du travail en groupe ; en équipe .

    DEDICACES

    A la grande famille Mvondo Messi , particulièrement à Monsieur MVONDO MESSI ANTOINE et à Madame MVONDO Adelaïde ; sans oublier ma très chère Virginie Solange ADOMA , qui m'ont toujours soutenu, assisté et encouragé dans toutes mes entreprises.

    I. INTRODUCTION

    La plupart des travaux réalisés dans le domaine du Bâtiment et des Travaux Publics sont sujets à un ensemble de normes et spécifications techniques auxquelles ils doivent impérativement se conformer.

    Ces prescriptions techniques ou ces normes indiquent les valeurs des résultats auxquelles la mise en oeuvre des matériaux doit correspondre. C'est généralement à partir de ces résultats de contrôle que l'ouvrage est accepté ou refusé.

    On comprend alors toute l'importance que revêt la bonne exécution du contrôle géotechnique. En effet, bien exécuté, il fournit des données solides et honnêtes sur lesquels les ingénieurs peuvent appuyer leur jugement et justifier la décision.

    Mal exécuté, il peut conduire à des décisions inappropriées, influant sur la durabilité ,la sécurité la qualité et les coûts des ouvrages.

    En raison de leur abondance, l'utilisation en construction routière

    des graveleux latéritiques présente

    un intérêt évident dans les Pays Tropicaux

    et tout particulièrement au Cameroun. Celle-ci les rend

    économiquement intéressants même si leurs

    performances mécaniques s'avèrent parfois

    médiocres et surtout variables.

    On estime que 70 % environ de la

    superficie du Pays est couverte de sols

    latéritiques. En fonction de leurs propriétés,

    liées étroitement à leurs origines

    (roches-mères), à l'altitude, à la

    végétation et au climat. Pour cela, plusieurs essais spécifiques aux routes sont effectué pour caractériser ces sols.les plus usuels étant le PROCTOR, le CBR, densimetre,la teneur en eau.

    II. PRESENTATION

    Le LABORATOIRE NATIONAL DE GENIE CIVIL( LABOGENIE) a pour objet l'optimisation de la qualité des constructions, à travers la recherche et la réalisation des essais et études expérimentales concernant les fondations, les matériaux de construction des bâtiments, des routes et autres ouvrages du génie civil, en national, et à l'international.

    A ce titre, il a pour missions :

    - D'apporter, à la demande du ministère des travaux publics( Cameroun), un appui pour le contrôle periodique aupres des laboratoires privés agréés, pour le respect des prescriptions techniques ;

    - De mener, en liaison avec les ministères et nés, les organismes concernés études géotechniques des sites à risques en vue de la prévention des risques et des calamités naturelles ;

    - De réaliser, en relation avec les structures techniques concernées, tous travaux de recherche dans le domaine des matériaux et techniques de construction ;

    - De conduire, à la demande des ministères et organismes concernés, les études et les recherches en vue de l'adaptation des infrastructures aux écosystèmes locaux;

    - De mener toutes études normatives en matière d'infrastructure de génie civil

    - De contribuer, en liaison avec les ministères et organismes concernés, à l'élaboration et à la fixation des normes en matière de construction d'infrastructures de génie civil ;

    - De contribuer à l'élaboration des normes nationales pour les instruments de mesure de contrôle de la qualité des produits de construction locaux ou importés, et assurer le suivi de leur respect ;

    - De contribuer à l'élaboration et à la fixation des normes et des prescriptions techniques en matière d'assainissement et de drainage

    En relation avec le ministère chargé de l'urbanisme et des collectivités territoriales décentralisées ;

    - de mener, à la demande des ministères et organismes concernés, toutes actions relatives au respect de l'application des normes et prescriptions techniques en matière de construction et entretien des ouvrages ;

    -de définir, programmer et réguler les prestations géotechniques de tous les infrastructures publiques en relation avec les ministères et organismes concernés ;

    -de certifier et agréer la qualité et la conformité de la mise en oeuvre des matériaux de construction, la qualité des équipements et des ouvrages de génie civil ;

    -d'assurer la formation continue en géotechnique du personnel en charge des constructions publiques en liaison avec les ministères et organismes concernés ;

    - d'émettre, à la demande de l'administration concernée, un avis sur toutes études ou mesures relatives au développement technologique des matériaux de construction ou produits manufacturés utilisables dans les travaux publics et la construction, et d'assurer régulièrement le contrôle de leur mise en oeuvre ;

    -de mener les expertises géotechniques ou géophysiques des assises des ouvrages des ouvrages de génie civil, ainsi que la caractérisation et l'optimisation qualitative des matériaux de construction et de leur mise en oeuvre ;

    - de procéder aux activités de recherche et de captage des nappes hydrauliques souterraines ;

    -et plus généralement, de procéder à toutes opérations d'étude et de recherche se rattachant directement ou indirectement à son objet social, ou encore susceptible d'en faciliter la réalisation ou le développement.

    En somme, le LABOGENIE , intervient dans tous les domaines de la construction et de l'aménagement du territoire, c'est un bureau d'études en ingénierie géotechnique qui conseille depuis 1958 en conception d'ouvrage en interaction avec le sol

    Semaine du 18 au 22 JUILLET 2011

    JOURNEE du 18 :

    -accueil

    -élaboration du programme

    -visite des différents laboratoires.

    Activité I - Encadreur : M. AKOR

    Limites d'atterberg

    Préparation de du matériau pour l'essai pour le lendemain.

    Matériaux étudiés : Argiles sableuses noirâtres

    19/07

    Lavage de matériaux puis sechage à l'etuve à 105°C pendant 24h. Quantité à laver pour chaque essai : 500 à 1000 grammes.

    20/07

    Limites d'atterberg :

    La préparation des matériaux pour l'essai consiste à :

    - Mouiller le matériau à la veille,

    - Le lendemain le laver avec de l'eau ,

    - Le passer au tamis 0,40 um dans un bac pour le permettre de décanter,

    - Après cette décantation, éliminer l'eau présente dans le matériau ensuite mettre dans une gamelle pour le passer à l'étuve pendant 24h à 105°C.

    Poids de l'eau= poids total humide - poids total sec.

    Poids de matériau sec =poids total humide- poids de la tare

    Teneur en eau(%)=(poids de l'eau/poids de matériau sec)100

    Limite de liquidité, limite de plasticité (teneur moyenne )

    LIMITES DATTERBERG

    BUT

    Elles servent à determiner les deux constantes physiques ( LL :limites de liquidités ; LP :limites de plasticité)

    elles servent à classifier les sols fins<80u m de donner la position en eaux in-situ par rapport aux limites d'atterberg permet de prévoir la consistance du sol

    Les limites datte berg permettent de prévoir le comportement des sols fins pendant les phases de terrassement et ou lorsqu'ils sont sollicites mécaniquement

    MATERIEL NECESSAIRE

    LIMITE DE LIQUIDITE

    -appareil de casa grande et cône de pénétration

    -outil a rainuré

    -cale d'épaisseur 10mm

    LIMITE DE PLASTICITE

    -plaque de marbre

    -séché cheveux

    -capsule de pesée

    DIVERS

    -étuve

    -balance

    -spatule

    -pissette

    -chronomètre

    MATERIAUX

    -échantillon d'argile déjà préparé

    MODE OPERATOIRE

    L'essai de limite d'atterberg se déroule en 2 phases

    -limite de liquidité ici recherche la teneur en eau pour laquelle une rainure pratiquée dans le sol place dans une coupole se referme sur 1cm lorsque celle-ci et son contenu sont soumis q 25 chocs répétés

    LIMITES DE PLASTICITE

    C'est la recherche de la teneur en eau pour laquelle un rouleau de sol de dimension fixée et confectionne manuellement se fissure

    Nous avons après détermination de divers paramètre on aura

    -Indice de plasticité IP IP=WL-WP

    -indice de consistance IC IC=WL-W/IP

    INTERPRETATION DES RESULTATS EFFECTUES AU LABOGENIE

    20<LL=26<27% donc limon

    0<LP=16%<20% donc limon

    10<IP=10%<20 donc limon argileux moyenne plasticité

    -NF P94-051

    -LL=26

    -IP=10 ------------------------------------ LIMON MOYENNEMENT ARGILEUX

    -LP=16

    - (25 COUPS , W=26%)

    Voir annexes pour tableaux de calculs

    21/07

    Essai CBR ( Indice de portance californien)

    Matériel : balance à grande portée, moules, tare truelles, disque d'espacement, papier buvard, hausse, demouleur, fond de moule, tamis (20mm pour les graves laterites ; 5mm pour les argiles), éprouvettes graduées, brosses métalliques , dame ( 55mm Ø - hauteur 45,7cm-poids dame 4,535kg - volume moule 2,300cm3)

    -Appareil los Angeles : résistance à la fragmentation

    - Concasseur pour matériaux plus résistant ou moins résistant

    Analyse granulométrique( debut)

    -Prélever le matériau au chantier, puis les mettre dans les sacs ;

    -pour conserver la teneur naturelle, pour garder l'humidité naturelle ( origine) du matériau, le conserver dans un centenaire hermétique .

    22/07 Analyse granulométrie (suite)

    -Appareil :tamis 0,40mm, bassine

    -matériau Grave rouge latéritique

    Procédé :

    - Laver le matériau jusqu'à obtenir que des éléments grenus (refus au tamis 0,40mm)

    - Les sécher à l'étuve pendant 24h et à 105°c

    - Puis , le lendemain, faire le tamisage avec la série complète de tamis selon la norme : NF EN 933-1 et 2, tous ces tamis étant dans la matière INOX

    + le tamisage à sec

    Il est effectué sur une série de tamis fabriqué selon la norme NF EN 933-1 et 2,ces tamis sont proposés en différentes variantes et livrés marqués avec certificat de conformité individuel ;

    -tamis à toile tissé NF 180 3310.1 : moutures diamètres 45 à 450mm, hauteur 30 à 100mmouvertures de 5um à 125mm

    - tamis de tôles perforées selon NF 180 3310.2, moutures diamètres 200-250-315 et 400mm , hauteurs de 25 ou 50 à77 mm, ouvertures de 1 à 100mm

    Accessoires : couvercles, rehausses standards ,rehausses, fonds et couvercles spéciaux pour tamisage par voie humide

    Interpretation : péser les refus cumulés pour chaque tamis et deduire le pourcentage des passant refus puis tracer la coube granulometrique


    Schéma : Colonne de tamis

    Dimensions nominales des tamis.

    Expression des résultats de la courbe granulométrique type

    Les pourcentages des refus cumulés, ou ceux des tamisats cumulés, sont représentés sous la forme d'une courbe granulométrie en portant les ouvertures des tamis en abscisse, sur une échelle logarithmique, et les pourcentages en ordonnée, sur une échelle arithmétique. La courbe est tracée de manière continue et ne peut pas passer rigoureusement par tous les points.

    Courbe type

    Sémaine du 25 au 29/07

    Coefficient d'aplatissement

    But de l'essai

    L'élaboration des bétons de ciment, ainsi que la réalisation des corps de chaussées et des couches de roulement, necessitent de n'utiliser que des granulats ayant une forme assez ramassée, à l'exclusion des granulats plats. En effet, ceux-ci ne permettent pas de réaliser un béton très compact, et, par ailleurs, en technique routière, ils ne peuvent être utilisés car ils conduisent à des couches de roulement trop glissantes.

    La détermination du coéfficient d'aplatissement est l'un des tests permettant de caractériser la forme plus ou moins massive des granulats.

    Materiel nécessaire

    Le coéfficient d'aplatissement s'obtient en faisant une double analyse granulométrique, en utilisant successivement, et pour le même échantillon de granulat.

    · Une serie de tamis normalisés à mailles ,

    · Une serie de tamis à fentes de largeurs normalisées

    Forme d'un granulat et coéfficient d'aplatissement

    La forme d'un granulat est définie par trois grandeurs géometriques :

    · La longueur L, distance minimale de deux plans parallèles tangents aux extrémites du granulat,

    · L'épaisseur E, distance minimale de deux plans parallèles tangents au granulat,

    · La grosseur G, dimension de la maille carrée minimale du tamis qui laisse passer le granulat. Le coéfficient d'aplatissement A d'un ensemble de granulats est le pourcentage pondéral des élements qui vérifient la relation :


    Forme d'un granulat

    Principe de l'essai

    L'essai consiste en une double opération de tamisage :

    Le tamisage classique sur une colonne de tamis normalisés à mailles carrées afin de séparer les granulats en une succession de classes granulaires d/D dont les dimensions sons telles que D = 1,25d.

    De ce fait, les classes de grosseurs G ainsi définies sont telles qu'elles suivent la progression géométrique des ouvertures des tamis utilisés au cours de l'analyse granulométrique.

    Les différentes classes granulaires d/D ainsi isolées sont tamisées une à une sur une grille à fentes parallèles d'écartement e=d/1,58 (ce qui correspond aussi à : E=d/2).

    On peut donc associer à chaque classe granulaire d/D un tamis fente correspondant de largeur E, ce qui permet de définir des coefficients d'aplatissement Ai partiels. Il est ensuite possible de déterminer un coefficient d'aplatissement global A.

    La correspondance entre classes granulaires d/D et grilles à fentes de largeur E est donnée dans le tableau

    Tableau 3.2.1 : Correspondance entre classes granulaires d/D et largeur E des grilles à fentes utilisées

    Conduite de l'essai

    On opère, comme dans l'analyse granulométrique, avec un échantillon représentatif de masse M 0,2D, D - étant le diamètre maximum des granulats en millimètres, et M la masse de l'échantillon, exprimée en kg.

    L'échantillon est tamisé sur un tamis de 4 mm d'ouverture et le refus de masse M0, qui est pesé au gramme près, est utilisé pour la détermination de A.

    Le tamisage est effectué de telle manière que l'essai 3.1 et chaque fraction d/D est pesée au gramme près, puis tamisée sur le tamis à fentes d'écartement E correspondant (tableau 3.2.1). Le passant à travers chaque grille est pesé au gramme près.

    Expression du coefficient d'aplatissement A

    Pour une classe granulaire d/D donnée, on peut définir un coefficient d'aplatissement partiel.

    avec Mgi = masse de la classe granulaire d/D,
    Mei = masse passant à travers le tamis à fentes d'écartement E correspondant.

    Le coefficient d'aplatissement global A s'exprime en intégrant les valeurs partielles déterminées sur chaque classe granulaire :

    Il faut que la perte de matériaux pendant le tamisage soit telle que

    M0 étant la masse de l'échantillon d/D écrêté de sa fraction 0/0,4 mm.

    Modèle de feuille de calculs

    Au Cameroun, on tolère 17%

    25/07

    ANALYSE GRANULO-SEDIMENTOMETRIE COMBINNEE NFP 94-057

    Le présent essai a pour but de déterminer la distribution pondérale de la taille des particules d'un sol fin s'applique aux éléments fins d'un sol nature de grains de diamètre inférieur à 80um.

    Cet essai complète la granulométrie par tamisage

    L'essai utilise les principes de stockes dans le cas des grains sphériques de même masse volumique, la relation entre le diamètre des grains et leurs vitesse une relation.

    Les résultats sont présentés ci-dessous

    -norme :NFP94-057

    -tuf argileux

    -pourcentage de passant au tamis 80um=73,12%

    -masse volumique des particules solides testé=2,630

    -mesures de la densité et de la température (voir tableau)

    -caractéristiques du densimètre H0=13cm,h1= 3.8cm,ht=18,4cm,vt=73cm3

    -résultats du calcul des pourcentages voir tableau de calcul

    -le pourcentage ramené a la masse initiale selon la NF P94-056(voir tableau)

    D'après la courbe granulométrique, déterminons CU,et CC

    Cu=D60/D10=5/0.5=10 d'où granulométrie étalée

    Cc=(D30)2/D60*D10=(2)2/0.5*(5)=1.6

    *plus de la moitié des éléments (67%)>0.08mm et ont un diamètre>2mm

    D'après le tableau de classification des sols

    *Cu=10>4

    *1<Cc=1.6<3 c'est un grave propre bien graduer

    Les résultats obtenus montrent que, le cas des matériaux concasses, plus la faction gravière est grossiere,plus le comportement réversible est bon

    Composition de ce sol

    -cailloux 4%

    -gravier 45%

    -gros sable 41%

    -sable fin 7%

    Le fuseau enveloppe ici indique l'étendu maximale des variations des valeurs

    IDENTIFICATION

    -norme NF EN 933-1

    -échantillon d'essai labogenie

    -date début de l'essai 20-12-10

    -pourcentage des éléments

    -4% cailloux

    -45%gravier

    -41%sable gros

    -7%sable fin

    -Cu=10 Dou granulométrie étalé

    -Cc=1,6

    -Domination

    Cu=10 ,Cc=1,6 1<Cc<3 grave propre bien gradue

    Voir annexes pour tableaux de calculs

    26/07

    ESSAI PROCTOR MODIFIE

    BUT : cet essai a pour but :

    - De déterminer la densité sèche maximale ;

    - Et deduire la teneur en eau optimale , éléments constituant un compactage efficace d'un remblai.

    Il faut tenir compte des conditions naturelles et climatiques spécifiques à chaque emprunt et chantier.

    Il faut prélever 50 kg d'emprunt ;

    Proctor modifié :4kg

    CBR :14 à 18 kg

    Terminologie :

    Sol : mélange de grains solides, d'air, d'eau

    Teneur en eau naturelle :teneur réelle du climat du site d'emprunt du matériau

    Teneur en eau optimum : quantité d'eau nécessaire et rationnelle dans un matériau ou quantité dont le matériau a besoin pour atteindre son optimum

    Poids spécifique : correspond à la densité sèche maximale.

    Compacité : rapport volumique des grains solides et des vides d'air à remplir

    Les essais in situ déterminent la densité maximale sur le lieu d'essai à l'aide d'un compacteur,

    APPAREILLAGE :

    Idem que le Proctor normal, avec ajout de :

    Moule Proctor modifié ( poids du moule :4500 g)

    Dame du Proctor Modifié

    Procédé

    Teneur en eau du proctor :7000gx 2% = 140g d'eau

    -1er point, 140 g d'eau,55 coups

    -2è point,140 g d'eau,45 coups

    -3è point,140 g d'eau, 35 coups

    -4è point, 140 g, d'eau, 25 coups

    + après demoulage prendre la teneur eau,

    Chaque point correspond à un essai,chaque essai comprend 5 couches.

    2è Essai : Vol. d'eau= 140 g, Utiliser le meme matériau ;

    3è Essai :vol.d'eau= 140 g,utiliser le meme matériau.

    27/07

    Essai CBR

    But : c'est determiner l'indice CBR après immersion du sol utilisé dans la construction des ouvrages d'art ou assises de chaussées.

    Principe : mésurer les forces à appliquer sur un poinçon cylindrique pour faire pénétrer à vitesse constante dans une éprouvette de matériau les valeurs de forces ayant provoquées des enfoncements conventionnels sont rapportés au valeurs de formes observées sur les matériaux de référence ce pour les mêmes enfoncements . Pendant la confection des éprouvettes, il est indispensable de connaître les caractéristiques, telle que la teneur en eau, la masse volumique sèche et l'état de situation après les 4 jours d'immersion.

    Poids moule :8000g

    N° moule

    B

    55 coups

    Ela

    25 coups

    CIA

    10 coups

    Poids du matériau

    5135

    4878

    4622

    Poids moule

    8000

    7920

    7980

    Poids obtenu après essai

     
     
     
     
     
     
     

    Voir résultats dans annexes

    28et 29/07

    Essai d'écrasement des buses en Béton armé

    But :connaitre la résistance à l'écrasement de la busela buse doit pouvoir supporter plus de 13 tonnes (essieu du Cameroun) par essieu , placée dans le sol comme ouvrage de franchissement, il est presque similaire à l'essai d'écrasement du béton

    Matériel :

    -Presse hydraulique à écraser les buses, munies de comparateurs pour la lecture des données.

    -système de calage.

    Données d'essais :

    1er  Essai: Buse1, cet essai est à 110kn ; 1ère fissuration à 75kn ;

    2ème Essai : Buse2, diamètre 800mm

    1ere fissure: 82kn

    2eme fissure: 130kn

    3ème Essai: Buse3, diamètre 1000mm, date de fabrication : 07/04/2011.

    1ere fissuration : 105 kn

    2ème fissuration : 130 kn

    4ème Essai, Buse4, date de fabrication : 15/06/2011

    1ere fissuration :200kn (bonne buse)

    Semaine du 1er au 5/08

    Journée du 1er/08/2011

    LABORATOIRE DE MECANIQUE SOL

    Essais à réaliser

    -Essai de cisaillement ;

    -Essai oedonométrique ;

    -Essai de perméabilité ;

    -Densité apparente par mesure hydrostatique ;

    -La teneur en eau .

    En laboratoire de mécanique sol,on travaille sur des échantillons intacts.

    I-Essai de cisaillement

    But :c'est de déterminer l'angle de frottement et la cohésion d'un sol, on distingue deux sortes de cisaillement :

    -cisaillement triaxial (le plan de rupture du sol n'est pas imposé) ;

    -cisaillement rectiligne ou direct ou à la boite(le plan de rupture est imposé).

    Il existe 3 types de cisaillement

    a) Non consolidé, non drainé : U U, cet essai est rapide ;

    b) Consolidé, non drainé : C.U., cet essai est à moyen terme ;

    c) Consolidé, drainé : C.D. ; cet essai est à long terme

    Appareillage du triaxial :

    - la presse triaxial ;

    - la gamme de vitesse ;

    - l'anneau de déformation ;

    - la hausse

    - la base ;

    - le moule à 2 parites ;

    - la pierre poreuse ;

    - les papiers buvards ;

    - le chapeau drainant ;

    - tendeur de membranes ;

    - les membranes ;

    - l'échantillonneur manuel( genre de volent à presse permettant le prelèvement des matériaux intacts apportés du chantier sous parrafine et ou dans les tubes ;

    - carottier diamètre 35mm et h=70mm.

    02/08/2011

    Appareillage de cisaillement :

    -appareil de cisaillement direct ;

    -un chariot ;

    -l'anneau muni de comparateur ;

    -support de comparateur ;

    -un piston ;

    - la gamme de vitesse ;

    -les masses ;

    -la cellules de cisaillement direct ou les boîte de Casagrande , composée de 2 parties(la base=pierre poreuse ;la hausse) ;

    - papier filtre(buvard) ;

    - carottier de cisaillement : Ø60mm, h=40mm ;

    - démouleur.

    Procédé :

    -Prélevé l'échantillon avec l'échantillonneur manuel ;

    - dimensionner dans le moule pour avoir une structure conique, puis obtenir les dimensions standards Ø35mm, h=40mm ;

    - prendre les différents poids des échantillons.

    Pour l'essai réalisé au Labogénie-Yaoundé ;

    -Poids des différents échantillons :

    Echantillon1 :116,6g

    Echantillon2 :117,6g

    Echantillon3 :118,7g

    Echantillon4 :119,9g

    -Prendre les hauteurs des échantillons avec le pieds de coulisse, à 4 angles différents :

    Echantillon1 :70mm ;70mm ;70mm ;70mm

    Echantillon1 : 70mm ;70mm ;70mm ;70mm

    Echantillon1 : 70mm ;70mm,72mm ;71mm

    Echantillon1 : 70mm ;70mm ;70mm ;70,6mm

    Pour calculer la moyenne, les différentes hauteurs permettent de calculer la section et la hauteur.

    III-Essai Densité Apparente par mesure hydrostatique.

    But : elle permet de connaitre la masse volumique des matériaux.

    Appareillage :

    -marmite chauffante ;

    -la paraffine pour remplir et fermer les vides du matériau ;

    -Les masses ;

    - la balance hydrostatique ;

    -après avoir recouvert le matériau de paraffine, on pèse le matériau recouvert de paraffine

    Mode opératoire :

    -prélever les échantillons dans les carottiers directs ;

    -peser les matériaux Pm(poids du matériau)+carottier :

    I : 294,4 g

    II :299,4 g

    III :298,4 g

    IV :297,8 g

    - placer le carottier + matériau dans la cellule à l'aide du démouleur ensuite introduire un papier buvard + pierre poreuse et piston ;

    - passer à l'immersion pendant 24h.

    Essai réalisé au Labogénie

    Matériau+paraffine

    Mat.1 : 468,1g

    2 : 313 ,5g

    3 : 280,1 g

    -pesage à la balance hydrostatique composée d'un bocal et un panier métallique ;

    - tarer la balance à 150g ( poids de l'eau= 150g)

    - Ne pas tremper la main dans l'eau pour ne pas avoir de perte, si oui, rée talonner en ajoutant de l'eau.

    Puis déduire la masse volumique.

    03/07/2011

    Essai triaxial (suite)

    Mode opératoire :

    1-enrobage du matériau ;

    2-saturer le matériau ;

    3-après lectures et déformation à la presse triaxiale, peser le matériau et le passer à l'étuve dans le cas du CD.

    · 1bar : lors du cisaillement direct, on lit des sur les données sur le manomètre toutes les 15 sec.

    Après essai, prendre la ?(teneur en eau) directe ensuite, puis le placer à l'étuve pendant 24h pour en déduire la teneur en eau.

    · 2bars :étalonner 2 fois, le déplacement reste le même , l'effort et la chargent qui varient.

    · 3bars : lorsque l'aiguille tourne et s'arrète, c'est la rupture.

    NB : au cas ou les résultats d'un bar, de 2bars,ou de 3 bars ne sont pas satisfaisants ; avec le 4ème essai renouveler .

    Les déformations des essais de cisaillement triaxial

    Ici, on a trois formes de ruptures :

    - Rupture franche ;

    - Rupture en demi-tonneau ;

    - Rupture en tonneau.

    ESSAI DE CISAILLEMENT RECTILIGNE

    APPAREILLAGE :

    -appareil de cisaillement rectiligne ;

    -cellule de cisaillement rectiligne ;

    -carottier Ø60mm, h=40mm ;

    -1 démouleur ;

    - 1 jeu de poids pour régler les pressions

    On cisaille à : 1bar=ajout de 7,200 kg ;

    2bars= 14,400 kg ;

    3bars= 25,600 kg.

    MODE OPERATOIRE :

    - Prélever 03 éprouvettes à l'aide du carottier

    - Prendre 02 tares numérotées pour la teneur en eau naturelle(w)

    - Faire sortir chaque éprouvette de son carottier à l'aide d'un démouleur ;

    - Fermer chaque démouleur avec son couvercle ;

    - Mettre la cellule dans l'eau pendant 24h, puis sortir les cellules de l'eau et les placer chacune à son tour sur l'appareil de cisaillement direct ;

    - Placer sur l'appareil une masse de 7,2 kg équivalent à 1bar et mesurer les contraintes ;

    - Réitérer la mesure des contraintes à 2 bars et à 3 bars ;

    - Prendre 03 tares numérotées , mettre l'échantillon des démouleur peser et passer à l'étuve à une température de 105°C pour obtenir la ? après chaque cisaillement.

    Cisaillement triaxial

    Mode opératoire :

    - Huiler l'intérieur du moule du carottier ;

    - Mettre l'échantillon sur le carottier, faire descendre le moule d'un côté ;

    - Remonter le moule et faire sortir l'éprouvette ;

    - A l'aide d'un couteau, donner les dimensions du moule (Ø35mm ; h=70mm)

    - Démonter les moules et refaire la même opération pour les 3 éprouvettes restantes ;

    - Prendre 4 éprouvettes ,les numéroter et peser ;

    - Vider l'air dans les évents en y introduisant l'eau ;

    - Mettre la membrane sur le tendeur de membrane et y introduire une éprouvette ;

    - Placer une pierre poreuse sur l'embase et au dessus de l'éprouvette ;

    - Allonger la membrane, retirer le tendeur de membrane ;

    - A l'aide du tendeur à membrane, derouler une 2è membrane sur la 1ère et placer 2 joint torique à la base et 1 au sommet ;

    - Brancher le flexible de saturation qui relie la base et le chapeau drainant ;

    - Mettre la hausse de la cellule triaxiale et remplir la cellule de l'eau ;

    - Répéter la même opération pour les 2autres éprouvettes ;

    - Mettre la cellule triaxiale sur la presse, l'éprouvette sera saturée à l'aide de la burette spéciale ;

    - Après saturation, on cisaille à des pressions ä1, ä2 et ä3

    Voir annexe de calcul

    4/08

    ESSAI LOS ANGELES

    But : cet essai permet de déterminer la fragmentation mécanique de la roche par un criblage donné( nouvelle norme 4/6,6/10,10/14).

    Poids du matériau à utiliser :5000g

    Essai pour étude d'une carrière ( densité apparente, analyse granulométrique, coefficient d'aplatissement, los angeles,micro devals)

    Mode Opératoire :

    - Après concassage, procéder au criblage ;

    - Faire le quartage pour effectuer l'analyse granulométrique (il faut 5-7kg de granulat pour l'AG)

    - Pour le poids spécifique( 300 à 600gou même 1000g)

    - Pour la densité apparente, il faut un moule de 5000 cm3, poids du moule 3500g, dans le cas ou il y a beaucoup de matériau, faire le quartage, la hauteur de versement doit rester de 45 cm du niveau du matériau tout au long de son déversement, temps de déversement : 5sec.

    · Faire 4 essais puis déduire la moyenne

    · Essai réalisé au Labogénie

    1er essai :11000g

    2ème essai :10900g

    3ème essai :11140 g

    4ème essai :10960 g

    P.matériau =ÓP- P.moule

    Densité= M/V=8,10

    - Peser pour le los angeles(LA), 6kg au moins ;

    - Pour le micro devals( MDE),500g

    - Concassage

    - Pesage

    criblage

    Essai L.A

    (essai à sec)

    4/6

    6/10

    10/14

    10/25

    Nbre de boules

    7

    9

    11

    12

    Nbre de tour/par 15 minutes de l'appareil

    500

    Idem

    Idem

    Idem

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Essai MDE

    Essai humide

    Quantité d'eau :2.5l

     
     
     
     

    quantité de boules en grammes

    3000

    4000

    5000

     

    Nbre de tours en 2 h

    1500

    idem

    idem

     

    Le lavage au tamis 1,6, puis séchage à l'étuve à 105°C, pesage et rapport LA/MDE.

    Au Cameroun, le MDE est arrêté à 17%

     
     
     
     
     

    05/8

    ESSAI : POIDS SPECIFIQUE

    Matériel : - 3 pycnomètres ;

    - Cloche à vide ;

    - Matériau ;

    - Entonnoir.

    Procédé :- prendre 300 g pour les sols grenus, 200 g pour les sols ;

    - Retirer le poids des vides sur le poids du matériau spécifique pour avoir le poids spécifique ;

    - Insérer le pycnomètre à l'intérieur de la cloche à vide pendant 2h pour retirer l'air et les gaz.

    Résultats de L.A. :4381,2g . 10/14

    ((5000-R)/5000)1000=12,376< 35%

    Semaine du 08 au 12/8

    08/08/2011

    RESUME DES JOURS ANTERIEURS

    09/08/2011

    ESSAI DE COMPRESSIBILTE

    But de l'essai :

    - Vitesse de tassement d'un sol par palier ;

    - Pression de consolidation ;

    - Coefficient de compression ;

    - Coefficient de gonflement ;

    ESSAI DE PERMEABILITE

    But : détermination de la vitesse de passage de l'eau dans un échantillon de sol .

    On a 2 sortes de perméabilité :

    - Perméabilité à charge variable ;

    - Perméabilité à charge constante.

    10/08

    Essai d'extraction du bitume

    Extraction du bitume :

    Matériau : bitume,

    Extraire le bitume et passer au pesage

    - Passer à l' AG pour vérifier s'il correspond au fuseau granulaire( il faut etre expérimenté)

    - Matériel :

    Extracteur ; toluène ; chauffe ballon ; potence ;pose ballon.

    Procédé :

    - Mettre de l'eau dans l'extracteur ;

    - Ajouter de l'eau dans l'enrobé et placer dans l'extracteur ;

    - Mettre en place le dispositif d'extraction en s'arrangeant à ce que l'échantillon soit placé droit dans l'extracteur, l'essai a une durée de 5heures ;

    - Prélever.

    Il existe plusieurs classes de bit

    Mes

    DUIREZ :

    Il caractérise les enrobés, le pourcentage doit être compris entre 5 et 6 %.

    Procédé :

    - Prendre 1000 g, le mettre à l'étuve à 150°C pour le rendre fluide ;

    - Après passage à l'étuve,mettre dans le moule DUIREZ normal, après l'avoir huiler pour faciliter le compactage( Ø : 8 cm)

    - Pour le DUIREZ dilaté, prendre 3500 g de grave dilatés.

    - Compactage : durée 1mn, puis le stabiliser pendant 5 mn ;

    - Confectionne 8 éprouvettes

    · 2 - densité hydrostatique

    · 3-immersion après avoir dégagé l'air pendant 7jours à 18°C .

    - Après on laisse refroidir

    Pour refroidir, on peut soit laisser au repos pendant 24h ou mouiller avec de l'eau et utiliser le démouleur.

    Extraction du bitume :

    - Filtrage de l'échantillon contenue dans la boîte dans un papier filtre.

    11/08

    · Extraction du Bitume

    -pesage des éprouvettes et mesure des hauteurs successives 3 fois ;

    - Passer les éprouvettes à la cloche à vide ;

    - Placer les éprouvettes sur les granulats pour permettre

    ESSAI OEDOMEDRIQUE/ESSAI DE COMPRESSIBILITE :

    But : Déterminer la vitesse de tassement par palier.

    Pour ce faire, il faut :

    -Mesurer les différents indices de vides ;

    -Mesurer les différents indices de gonflements ;

    -Mesurer la pression de consolidation.

    Lorsqu'on sature un matériau dans l'eau, les gaz sont dissouts ; lorsqu'on applique une charge dans ce matériau, l'eau va s'échapper ensuite, il va rester des vides et les grains solides vont combler ces vides.

    12/8

    Appareillage :

    - Carottier,Ø70mm,h=20mm;oedonométrique

    - Presse oedométrique ;

    - Support de comparateur ;

    - Un piston ;

    - Batterie ;

    - Levier, ou on charge ;

    - Chariot ;

    - La cellule oedometrique ( base ; hausse),à la base on a un pierre poreuse ;

    · Piston de la cellule ;

    · Le verre de la cellule.

    · Les vises.

    MODE OPERATOIRE :

    - L'essai dure 15jours ;

    - Le 1er jour : prélèvement à l'aide de l'échantillonneur manuel ;

    - Avant prendre le poids du carottier et ensuite prendre poids carottier +poids matériau après avoir monté la cellule sur la presse, noter 0,05 ;

    · Le 2ème jour pression 0.25bar = 1 kg

    · 3ème jour pression 0,50 = 2 kg

    · 4ème jour pression 0,75 = 3 kg

    · 5ème jour pression 1 = 4kg

    · 6ème jour déchargement à 0,25bar

    · 7ème jour 0,50bar

    · 8ème jour déchargement 0,50bar

    · 9ème jour 1 bar = 4 kg

    · 10ème jour 2bar ,ajout de 4 kg

    · 11ème jour 4 bar= 8kg

    · 12ème jour 8 bars=16kg

    · 13ème jour déchargement total ;

    Ayant déchargé, prendre la teneur en eau, après l'essai et mettre ensuite à l'étuve.

    · 14ème jour Prendre le poids sec du matériau ;

    · 15ème jourcalcul du tassement.

    Semaine du 15 au 19/8

    15/8

    Temps de lecture de l'essai par palier sauf pour le cas du déchargement :

    6sec , 15, 30 ,1min ,2,4 ,8,15,30,1h,2h,4h,24h.

    Perméabilité:

    Il existe 2types de perméabilités:

    - La perméabilité à charge variable : au fur à et à mésure qu'on applique les charges, le matériau tend à diminuer sa perméabilité ;

    - La perméabilité à charge constante : il se fait en même temps que l'essai de compressibilité.

    Il existe 2 types de sols, les sols imperméables et les sols perméables.

    Appareillage

    - Idem que essai oedometrique ;

    - Chronomètre ;

    - Le perméamètre ;

    - La pissette.

    16/8

    Mode opératoire :

    -Injecter de l'eau dans le perméamètre jusqu'à 5cc ; pour un perméamètre à charge constante, on utilise un moule et en fonction du temps et le matériau, on relève la quantité d'eau en fonction du temps.

    Voir annexe pour feuille de calcul ,s=0.03.S=38.48. ;

    ho

    h

    5cc

    4.5CC

    4.0

    3.5

    2.5

    2.0cc

     

    T1

    K x 10-5

    T2

    K

    T3

    K

    5CC - 4.5cc

    12sec.

    1.3

    14

    1.17

    13

    1.26

    5cc- 4.0cc

    27

    1.29

    30

    1.16

    28

    1.24

    5cc - 3.5cc

    43

    1.29

    47

    1.18

    45

    1.23

    5cc - 3cc

    62

    1.28

    68

    1.17

    66

    1.20

    5cc- 2.5cc

    85

    1.27

    93

    1.16

    89

    1.21

    5cc - 2cc

    /////

    1.26

    ///

    1.14

    /

    1.18

    17/8

    CONFECTION DES EPROUVETTES PRISMATIQUES

    Pour essais mécaniques sur les ciments( essais d'identification des ciment).

    But : essai confection des prismes :

    Essai d'identification du ciment en traction et en compression ; vérification des classes vraies de ciment

    Matériel :

    - Rehausse ;

    - Confectionneur d'éprouvettes prismatiques :éprouvette 4X4X16cm

    Après confection des éprouvettes, laisser faire prise pendant 24 h

    Et ensuite, démouler :

    Appareillage :

    -malaxeur ;

    -pellette ;

    -Balance de précision ;

    -pissette ;

    - une spatule ;

    -règle ;

    -plaque à marbre ;

    -appareil à choc ;

    -appareil de moule prismatique ;

    -Eprouvettes ;

    -raclette normalisée ;

    -gamelles ;

    -sables normalisés ( m=1350 g de granulometrie 0,2mm ;

    -plaques de verre.

    ESSAIS effectués au LABOGENIE :

    CLASSE VRAIE :CIMENT AS

    CIMENT NORME TS EN 197-1 CEM I 42,5R

    PORLAND CEMENT

    POIDS : 50KG

    MADE IN TURKEY

    MODE OPERATOIRE :

    - Pour chaque ciment, utiliser 3 sables normalisés pour la confection des éprouvettes ;

    - Prélever 450 g de ciment ;

    - Peser 225 g d'eau sachant que les proportions du ciment=1/3 sable.

    - Introduire 225 g d'eau + 450 g de ciment pendant 30 sec. ;

    - Lorsque la machine ronfle ; verser du sable qui passe au malaxage pendant 30 sec. ;

    - Après les 30 sec, le malaxeur malaxe beaucoup plus rapidement pendant une minute ;

    - Après les une minute, on racle les parois de la cuve pendant 90 sec. ;

    - Ensuite le malaxeur se remet en marche pendant 1 min de manière rapide.

    18/7

    Analyse granulométrie du ciment :

    Il consiste au tamisage de 100 g de ciment.

    Essai de consistance :

    But : détermination optimale de la quantité d'eau de gâchage des ciments.

    Matériel : -balance électrique ;

    -malaxeur ;

    -appareil de Vicat ;

    - moule tronconique ;

    Matériau : -eau ;

    -ciment.

    Mode opératoire :- péser 141g de ciment, puis l'introduire dans l'éprouvette et mettre en marche le malaxeur ;

    - Racler le malaxeur et introduire dans le moule tronconique le melange ;

    - Puis passer à l'appareil vicat.

    La pate est à consistance normale lorsque la sonde métallique atteint une valeur égale à 6 .

    · 2ème essai : valeur de consistance :12

    Il y a peu d'eau=131 g

    · 3ème essai : valeur de consistance 3, il ya trop d'eau= 140g

    · 4ème essai :137g

    19/8

    Surface de Blaine :

    But : L'essai a pour but de calculer le débit d'air susceptible de passer à travers la poudre.

    La surface massique du ciment étudié n'est pas mesurée directement, mais par comparaison avec un ciment référence dont la surface massique est connue. Il s'agit de faire passer un volume d'air connu au travers d'une poudre de ciment. Toutes choses étant égales par ailleurs, plus la surface massique de cette poudre est importante et plus le temps t mis par l'air pour traverser la poudre est long. Dans les conditions normalisées décrites, la surface est proportionnelle à

    · Appareillage : Un appareil appelé «Perméabilimètre de Blaine». Il se compose pour l'essentiel d'une cellule dans laquelle est placé le ciment à tester et d'un manomètre constitué d'un tube en verre en forme de U rempli, jusqu'à son repère inférieur d'une huile légère. La cellule est équipée d'une grille en sa partie inférieure. Un piston sert à tasser le ciment dans la cellule sous un volume V défini.

    · Une balance précise à 0,001 g.

    · Un chronomètre précis à 0,2 s près.

    · Du ciment de référence de surface massique (S0)et de masse volumique ( ñ0) connues.

    · Des rondelles de papier filtre adaptées au diamètre de la cellule.

    · Du mercure pour mesurer le volume V de la couche tassée.

    · Un thermomètre précis à 0,1 °C près pour mesurer la température de l'air.

    Surface Ciment étalon, S=3340 Cm²/g

    d =3,12 g/cm²

    Semaine du 22 au 26

    22/8

    Le liant hydraulique dont on désire mesurer la surface spécifique doit être à porosité constante (égale à 0,500).

    - Méthode : peser à 0,01 g près, une masse m de liant telle que, compte tenu de son volume V après tassement dans la cellule, sa porosité soit égale à 0,500.

    - La masse de matière à prendre s'écrit: m = (1 - e) ñV
    ñ - masse volumique
    V - volume utile de la cellule.

    Placer la grille au fond dela cellule. Appliquer sur cette grille, au moyen d'une tige à face inférieure plane et d'une équerre, un disque neuf de papier filtre.

    Verser le liant dans la cellule en utilisant un entonnoir.

    Donner quelques légères secousses à la cellule pour niveler la couche supérieure du liant, puis placer sur celui-ci un autre disque neuf de papier filtre.

    Tasser avec précaution au moyen du piston en évitant la remontée de la poudre au-dessus du papier filtre jusqu'à ce que le collier vienne buter contre le haut de la cellule.

    Retirer le piston lentement (Il est commode de pratiquer une légère rotation alternative).

    Vérifier le niveau du liquide du manomètre qui doit affleurer au trait inférieur. Enduire de vaseline la partie rondée de la cellule et la placer sur son ajutage en lui imprimant un léger mouvement de rotation pour répartir la vaseline; veiller au cours de cette opération à ne pas altérer le tassement de la couche.

    Aspirer lentement au moyen de la poire l'air du tube jusqu'à ce que le niveau du liquide atteigne le trait supérieur. Fermer le robinet. Mettre en marche un chronomètre sensible au cinquième de seconde quand le niveau de liquide atteint le deuxième trait.

    L'arrêter quand le niveau de liquide atteint le troisième trait.

    Noter le temps écoulé t ainsi que la température de la pièce.

    Faire trois mesures et prendre la moyenne arithmétique des trois temps.

    La surface spécifique est calculé par la formule:

    . S - Surface spécifique (cm2/g).
    . k - Constante del'appareil.
    . e - Porosité de la couche tassée
    . t - Temps mesuré en secondes.
    . ñ Masse volumique (g/cm3).
    . ç Viscosité de l'air à la température d'essai (en poises).

    Étalonnage de l'appareil:

    23/8

    (a) Détermination du volume V de la couche tassée.

    Enduire la paroi intérieure de la cellule d'une très mince pellicule d'huile pour éviter l'amalgame. Placer la grille au fond de la cellule, puis deux disques de papier filtre appliqués sur la grille. Remplir la cellule jusqu'au bord avec du mercure, en chassant les bulles d'air adhérant aux parois. Niveler la surface de mercure en appliquant une lamelle de verre sur le sommet de la cellule. Puis recueillir dans un récipient taré le mercure se trouvant dans la cellule, et peser à 0,01 g près - soit (m1) la masse en gramme du mercure utilisé.

    Préparer ensuite la cellule dans les conditions prévues pour l'essai, avec une quantité de ciment portland telle que la couche obtenue soit suffisamment comprimée (2,8 à 3 g), (Il est nécessaire que la poudre soit plus compacte pour l'étalonnage que pour les essais, afin d'éviter son tassement par le mercure), et refaire avec du mercure les opérations décrites à l'article précédent - soit ( m2) la masse, en gramme, du mercure utilisé.

    Le volume de la couche tassée est obtenu par la formule:

    V - Volume del acouche tassée (cm3).
    m1 et m2 - Masse de mercure (g)
    ñ.Hg Masse volumique du mercure à la température d'essai (g/cm3) ( voir en annexe, les valeurs ñ.Hg)

    Répeter la détermination de façon à obtenir deux valeurs différents de moins de 0,01 cm3 et adopter leur moyenne.

    (b) Détermination de la constante k de l'appareil.

    Avec une poudre étalon de surface spécifique et de masse volumique connues, opérer selon le processus décrit à l'article précédent.

    Calculer k en appliquant la formule fondamentale:

    La valeur adoptée sera la moyenne arithmétique résultant de trois prises d'échantillons différentes.

    ESSAI DE PRISE

    But :c'est de déterminer le temps de prise d'un ciment et le temps de malaxage qui s'écoule entre le gâchage et le debut de prise

    Equipement nécessaire

    - Salle climatisée: L'essai doit se déroule dans une salle, dont la température est de 20° C#177; 1° C et dont l'humidité relative est supérieure à 90%. A défaut d'une telle humidité relative, l'échantillon testé pourra, entre deux mesures, être entreposé dans de l'eau maintenue à 20° C#177; 1° C.

    - Malaxeur normalisé: avec une cuve de 5 litres de contenance et d'une pale de malaxage pouvant tourner à 2 vitesses ( dites lente 140 tr/mn et rapide 285 tr/mn ).

    - Appareil de VICAT ( du nom de l'ingénieur français ). L'appareil est composé d'un moule tronconique de 40 mm de hauteur et d'une tige coulissante équipée à son extrémité d'une aiguille de 1,13 mm de diamètre.

    - Balance précise à 0,1 g près.

    - Chronomètre précise à 0,1 s près.

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    Conduite de essai

    Le mode opératoire de l'essai est fixé par la norme EN 196-3. Il s'agit de confectionner une pâte de consistance normalisée:

    On préparera 2 Kg de ciment, une pâte pure de rapport E/C=0,26. Ceci permettra de préparer 5 moules. Pour accélérer les phénomènes, on dissolvera dans l'eau de gâchée du chlorure de calcium (CaCl2) en prenant comme poids de CaCl2, 2% du poids d'eau calculé pour la gâchée. On versera l'eau avec l'accélérateur de prise dissous dans la cuve du malaxeur, contenant le ciment, on déclenchera les deux chronomètres, ( un pour la gâchée, un autre pour base du temps, pour la manipulation ).

    La pâte est alors rapidement introduite dans le moule tronconique posé sur une plaque de verre, sans tassement ni vibration excessifs. Il faut enlever l'excès de pâte par une mouvement de va-et-vient effectué avec une truelle maintenue perpendiculairement à la surface supérieure du moule. Puis l'ensemble est placé sur la platine de l'appareil de vicat.

    Quatre minutes après le début du malaxage, l'aiguille est amenée à la surface de l'échantillon et relâchée sans élan ( sans vitesse ). L'aiguille alors s'enfonce dans la pâte. Lorsqu'elle est immobilisée ( ou après 30 s d'attente ), relever la distance d séparant l'extrémité de l'aiguille de la plaque de base.

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    Recommencer l'opération à des intervalles de temps convenablement espacés ( ~ 10-15 mn ) jusqu'à ce que d= 4mm #177; 1mm.

    Cet instant mesuré à 5 mn près est le temps de début de prise pour le ciment concerné ( étudié )

    Equivalent de sable

    La propreté des granulats peut s'apprécier de différentes façons telles que l'essai au bleu de méthylène, d'équivalent de sable à 10 % de fines etc., mais dans ce cours, on va présenter seulement l'essai d'équivalent de sable.

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    But de l'essai

    Cet essai a pour but de mesurer la propreté des sables entrant dans la composition des bétons. L'essai consiste à séparer les flocules fins contenues dans le sable. Une procédure normalisée permet de déterminer un coefficient d'équivalent de sable qui quantifie la propreté de celui-ci.

    Principe de l'essai

    L'essai est effectué sur la fraction 0/2 mm du sable à étudier. On lave l'échantillon, selon un processus normalisé, et on laisse reposer le tout. Au bout de 20 minutes, on mesure les éléments suivants :

    - hauteur h1 : sable propre + éléments fins,

    - hauteur h2 : sable propre seulement.

    On en déduit l'équivalent de sable qui, par convention est . L'essai dit d'équivalent de sable - permet de déterminer le degré de propreté du sable :

    Selon que la hauteur h2 est mesurée visuellement ou à l'aide d'un piston, on détermine ESV (équivalent de sable visuel) ou ES (équivalent de sable au piston)


    Schéma de principe de l'équivalent de sable

    Annexes et feuilles de calculs

    Conclusion :

    Aucun pratiquant digne de ce nom dans le domaine du génie civil ne peut maîtriser l'art de construire sans pouvoir affronter les problèmes immenses et complexes que posent les couches d'assise des fondations, la stabilité des remblais ou même encore de nombreuses roches utilisées dans la fabrication des matériaux de construction. L'interférence , la juxtaposition et la diversité des difficultés liées à un ensemble de paramètres naturels et artificiels amènent tout ingénieur ou concepteur à s'imprégner, mieux , à comprendre et à anticiper, par la connaissance des phénomènes physiques, comportementaux aléatoires des sols. L'observation à la base de l'étude des sols m'a, édifié, et renforcé les connaissances théoriques avec beaucoup de curiosité et surtout de curiosité pour faire de moi, de nous, d'être les «  élus ».la disponibilité du personnel,et surtout de nos encadreurs du LABOGENIE nous a permis d'être vraiment en confiance et dans les bonnes conditions d'acquérir le maximum de leur expérience et connaissance : merci pour tout !






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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus