Tableau no14 : Etat de respect des normes prudentielles
par la BANCOBU
Années
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2002
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2003
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2004
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2005
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2006
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2007
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2008
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Normes exigées
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Fonds propres (en millions de BIF)
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5220
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5769
|
6280
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5138
|
5773
|
6736
|
7914
|
1000
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Ecart sur les normes
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4220
|
4769
|
5280
|
4138
|
4773
|
5736
|
6914
|
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coefficient de solvabilité (en %)
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25
|
22
|
22
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21
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22
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20
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-
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8
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Ecart sur les normes
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15
|
12
|
12
|
11
|
12
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10
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-
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Ressources stables/ Emplois fixes (en %)
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104
|
95
|
96
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112
|
103
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143
|
-
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60
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Ecart sur les normes
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44
|
35
|
36
|
52
|
43
|
83
|
-
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coefficient de liquidité (en %)
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109
|
91
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100
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116
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110
|
91
|
-
|
100
|
Ecart sur les normes
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9
|
-9
|
0
|
16
|
10
|
-9
|
-
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Source : Nous-mêmes à partir des
données des rapports annuels de la BANCOBU et de la BRB
Grâce à ce tableau, nous observons un respect
relatif des normes prudentielles car sauf pour le coefficient de
liquidité où on observe un écart négatif de 9% en
2003 et en 2007, les autres écarts sont positifs. Les écarts sont
très élevés pour les fonds propres et le rapport des
ressources stables aux emplois fixes, cela montre que la BANCOBU prend garde de
dépasser le minimum de permanence et d'indépendance des capitaux
exigé par la réglementation de la BRB.
En principe, non seulement que sur le plan systémique
la BRB apparaît comme un arbitre pour éviter que les banques
puissent s'entraîner dans la faillite et entraîner, par la suite,
toute l'économie, la BANCOBU veille sur la situation de ses
débiteurs potentiel comme sur ses débiteurs effectifs. Elle est
beaucoup intéressée par la situation économique nationale
dans son ensemble. Dans ses rapports annuels, elle traite des points importants
comme le contexte économique général, l'évolution
de la production national et la politique monétaire.
III.2.2. La gestion interne du
risque à la BANCOBU
La gestion interne du risque bancaire est très
importante dans le management général de la BANCOBU. Cette
gestion est essentiellement liée à l'encadrement et le suivi des
lignes de crédit, essentiel du risque bancaire.
La gestion interne du risque est essentielle dans la gestion
globale de la banque pour pallier à une éventuelle source
d'insolvabilité. Elle est édictée par la Direction
à travers ses principes de planification, d'organisation et de
contrôle évaluation pour atteindre ses objectifs de
rentabilité et surtout de pérennité.
La surveillance du marché bancaire tant national
qu'international permet de savoir quels taux créditeurs et
débiteurs applicables pour pouvoir lutter contre la concurrence aux
conditions égales. En 2008, les taux appliqués par la BANCOBU ont
varié dans l'intervalle de 10 à 21% pour les taux
débiteurs et de 4, 5 à 9% pour les taux créditeurs.
L'écart entre les taux créditeurs et ceux débiteurs permet
à la BANCOBU de gagner sur les opérations d'intermédiation
financière. Avec un taux créditeur moins élevé par
rapport au taux débiteur, la banque assume des charges financière
(intérêts versés) moins élevés que les
produits financiers qu'elle encaisse (intérêts reçus). La
différence fait la marge d'intermédiation qui constitue
l'essentiel du revenu de la banque.
Le risque de taux, étant lié à la
variabilité des taux, est surveillé pour éviter tout ce
qui pourrait compromettre l'état de trésorerie de la banque. Pour
surmonter une éventuelle illiquidité, la BANCOBU se refinance
auprès de ses partenaires bancaires ou à la BRB moyennant un
escompte dont le taux ne doit pas dépasser celui auquel remboursent ses
débiteurs. L'écart entre le cours de change acheteur et celui
vendeur permet aux banques et à la BANCOBU de se prémunir contre
une éventuelle chute de cours.
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