La dynamique de la petite et moyenne entreprise: moteur du développement économique du Katanga ( RDC).( Télécharger le fichier original )par Emile Christophe MOTA - NDONGO K Université de Lubumbashi RDC - Doctorat en sciences économiques 2000 |
SECTION 2. LES GRANDES PHASES DE L'EXPLOITATION MINIERE ET METALLURGIQUE DU KATANGA.
L'essor de l'industrie minière et métallurgique. - Quatrième période (1930-1939) : La crise économique et le rerour à la prospérité . - Cinquième période (1939-1950) : La seconde guerre mondiale et l'après guerre. - Sixième période (1950-1959) : La reprise de l'industrie minière. - Septième période (1959-1967) Crise politique et régression des activités minières. - Huitième période (1967-1974) Nationalisation ; Zaïrianisation et radicalisation. - Neuvième période (1974-1984) : Déclin de l'économie congolaise. - Dixième période (1984-1990) : Reprise de l'industrie minière. - Onzième période (1990-1995) : Chute de la mine de KAMOTO, déclin de l'industrie congolaise, perturbation politique (Démocratisation). a) Première période (1900-1906) : Exploration minière au Katanga De 1900 à 1904, la TANGANYIKA CONCESSION LTD, se livra à une intense activité de prospection de commun accord avec le C.S.K.. Il fut convenu que l'on travaillerait à frais commun et que les bénéfices seraient partagés à raison de 60% pour le C.S.K. et 40% pour la T.C.L. Ainsi, on a pu produire pendant cette période les produits suivants : Tableau n°3 : Production de 1900-1906.
Source: J. Cousin ; "Note sur la découverte, la prospection et le début de l'exploitation des mines du Haut KATANGA", Lovania n°4, Elisabethville, 1994. En ce qui concerne le cuivre, on se borna avant la création de l'Union Minière, à l'étude de son traitement. Les minerais furent soumis en Europe et en Amérique à l'examen de grands spécialistes et de meilleurs laboratoires. Il fut expédié dix tonnes de minerais de cuivre pour les essais à effectuer en Europe et notamment en Belgique , en Angleterre, en Allemagne et aux Etats-Unis.
L'année 1906 fut caractérisée par la création des sociétés dites "Sociétés de 1906", qui regroupaient l'Union Minière du Haut-KATANGA, la Société Internationale Forestière et Minière du Congo (FORMINIERE) et la compagnie du Chemin de Fer du Bas-Congo au KATANGA. L'Union Minière du Haut-KATANGA (UMHK) avait pour objectif l'exercice des droits miniers et des autres droits accessoires qui lui étaient accordés par le Comité Spécial du KATANGA en exécution de la convention intervenue le 19 juin 1900 entre l'Etat Indépendant du Congo et la Compagnie du KATANGA pour assurer la mise en valeur des richesses du sol et du sous-sol au KATANGA jusqu'en 1990(17)(*). Ces premières années furent principalement caractérisées par l'exploitation en trois districts:
Tableau n°4 : Production industrielle du cuivre et des métaux non ferreux (en tonnes).
Source: Cinquantenaire de l'UMHK, 1906-1956. c) La troisième phase de 1911-1930 : L'essor de l'industrie minière et métallurgique. Cette période fut marquée par l'introduction d'un équipement industriel pour la transformation du cuivre à Elisabethville, tel que les "WATERS - JACKET". La première coulée de cuivre eut lieu le 30 juin 1911 ; cette cérémonie fut réalisée en présence du Vice-Gouverneur Général WANGERMEE. C'était exactement à dix heures du soir, date marquant le début de l'histoire du cuivre dans notre pays. Tableau n°5 : Production industrielle de 1911-1930 (En tonne).
Source: C.L. KINGHT. , SECULAR and CYCLICAL MOUVMENTS in the Production and Price of Copper, pp. 149-151. Commentaires du tableau n°5. Il ressort nettement de ce tableau que l'industrie du cuivre s'est très bien comportée, avec une augmentation de plus de 5.473,8 % soit de 2.492 tonnes en 1912 à 138.900 tonnes en 1930, soit 20 ans plus tard. Cette expansion s'explique par le fait que les marchés européens étaient grands demandeurs et qu'il fallait reconstruire l'Europe après la première guerre mondiale. En outre, il faut aussi signaler que le cuivre KATANGAIS avec une forte teneur était très apprécié par rapport au cuivre des autres pays. Tableau n°6 : Evolution des prix de produits industriels (en livre Sterling) 1919=100.
Source: C.L. KNIGHT, SECULAR and CYCLICAL MOUVEMENTS in the Production and Price of Copper, pp. 149-151. Il ressort de ce tableau que les cours des produits industriels ont évolué dans un sens contraire à l'évolution de la production, à savoir en "dents de scie". Ceci est la résultante des fluctuations du marché des produits miniers.
Cette phase est caractérisée au niveau mondial depuis 1929 par "la grande crise" qui débuta par le "KRACH BOURSIER" et la mise sur pieds du plan "YOUNG" en 1931. Les grands pays d'Europe déclaraient leur impuissance, c'est le cas du crédit-Anstalt bank en Autriche. L'Angleterre suspend les versements d'or, la Livre tombe à 3,49$ US, constitution des grands blocs tel que le bloc STERLING. En 1933, la Conférence Economique Internationale de Londres cherche à parvenir à un accord de stabilisation des monnaies ; cette Conférence échoua après le message du Président des Etats-Unis ROOSEVELT. Il se dégagera alors une résolution, selon laquelle tous les contrats et dettes seraient payables au cours légal.En 1934, le dollar américain est redéfini en termes d'or (35 dollars l'once) ; les Etats Unis continuèrent à convertir en or les dollars détenus par les Gouvernements Etrangers. Cette situation n'a pas épargné l'industrie du cuivre. Sa production qui avait atteint les 139.000 tonnes en 1930, chuta à 54.000 tonnes en 1932. Beaucoup de mines du Katanga furent fermées, les entreprises coupées de leurs ressources chômèrent, les magasins fermèrent, le pays se vidait de tous ceux qui s'étaient implantées au Congo pour l'exploiter sous toutes les formes. A titre d'exemple, près de "500 immeubles étaient inoccupés sur les 1340 que comptait Elisabethville, 400 sur 730 que comptait Jadotville"(18)(*). Vers les années 1938, l'économie Mondiale se ressaisit et avec elle l'industrie du cuivre . Le tableau ci-après démontre à suffisance que cette période a connu la fermeture de nombreuses Petites et Moyennes Entreprises qui étaient localisées dans le domaine de la recherche telles que la Sorekat ,la Sogétain , les charbonnages de la Luena etc.
Tableau n° 7 : Evolution de la production industrielle de 1930 a 1939 (en tonne).
Source : Rapport annuel UMHK et Métallgesellschaft Aktiengesellschat, Statistische Zusammenstellugen. Le tableau ci-dessous ,reprend l'évolution des effectifs du personnel tant national qu'expatrié au cours de la période allant de 1906 à 1939, cette période fut caractérisée par l'afflu des explorateurs vers le Congo et plus précisément au Katanga. D'autre part, les effectifs des nationaux croissant s'expliquent par le fait que tous ces explorateurs devraient avoir de la main-d'oeuvre, soit pour creuser les tranchées, afin d'en soutirer les échantillons ,soit tout simplement pour passer à l'exploitation proprement dite , à l'aide de la pioche et de la pelle. Ces effectifs comprennent aussi bien ceux de l'industrie du cuivre que ceux des autres secteurs d'activités, situés dans la sphère géographique de cette dernière. La première guerre mondiale et le krach boursier de 1929 obligèrent les européens à rechercher plus de ressources pour faire face à cette situation. Tableau n° 8 : Evolution de la main-d'oeuvre dans l'industrie du cuivre de 1906 - 1939.
Source : UMHK, Cinquantenaire de l'UMHK 1906 - 1956, pp. 40 - 150. Tableau n° 8 : Evolution de la main d'oeuvre de (1906 - 1939).suite
Source : UMHK op cit. L'évolution de la main-d'oeuvre, étant liée au niveau de la production, subit le même cheminement que cette dernière. La situation économique mondiale des années 1930 - 1933 eut une conséquence néfaste sur la situation de la main-d'oeuvre africaine, et son effectif fut réduit à 6.672 à la fin de 1932. Cette situation fut favorisée par la dépression économique qui entraîna des licenciements massifs (19)(*). Ce n'est qu'à partir de 1935 que les recrutements hors Province reprirent suite à la demande croissante de l'industrie du cuivre. E) Cinquième période de 1939 à 1950 : La seconde guerre et l'après guerre Dès juin 1940, l'organisation de la production minière congolaise fut réglementée par le Gouvernement sous le régime de l'économie dirigée. L'industrie du KATANGA s'est trouvée en mesure de répondre à l'appel de la "Direction de la Production Minière de Guerre" (D. P. M. G.) qui réclamait par priorité des minerais dits "stratégiques" ou à usage militaire. Cette période se démarque par l'effort de guerre qui eut comme conséquence la baisse de la production de nombreux métaux. La SUD-KAT travailla essentiellement avec l'Union Minière du Haut KATANGA jusqu'en 1945. C'est au cours de cette période que de nombreuses sociétés durent fermer ou céder leurs activités à d'autres. Nous pouvons ainsi en énumérer quelques unes telles que : - La COLOMINES qui cessa ses activités en juin 1942; la SOREKAT un mois plus tard; la Mine de RUWE exploitée par l'UMHK qui fut fermée au mois de mai 1943. - La Minière de KABOBO qui mit fin à ses activités à la fin de l'année 1943, etc. La plus forte production du cuivre-minerai fut atteinte en 1945, et plus principalement dans les mines de l'UMHK. Le tableau ci-après démontre à suffisance l'impact négatif de la deuxième guerre mondiale sur l'ensemble de l'activité de la Province. Etant coupées des ressources financières de la métropole, les entreprises du Katanga durent réduire leurs activités et même les fermer. Seule L'U.M.H.K. a pu résister à cette période. Tableau n° 9 : Evolution de la production industrielle de 1939 - 1950 (en tonnes).
N.D. = Non disponible. Source : UMHK op cit. Cette période a été caractérisée par une évolution nouvelle de la production du cuivre, suite à l'effort de guerre de 1940 - 1945 ; soit une progression de 16,4 % de 1939 à 1940, 13,5 % de 1940 à 1941 pour atteindre 19,61 % entre 1949 et 1950. Toutes les exploitations en veilleuse ou fermées avaient repris de plus belle. f) La sixième phase de 1951 à 1959 : La reprise de l'industrie minière. Cette période peut être considérée comme l'une des plus florissantes du cinquantenaire de l'industrie du cuivre. Du point de vue minier et géologique, il y a une augmentation considérable dans la production. L'utilisation de nouvelles techniques de production telle que l'introduction de la pelle chargeuse électrique, l'évacuation par wagons tirés par des locomotives électriques, etc. furent d'un grand support à la production. La découverte par sondage des gisements de KAMBOVE a révélé un important gisement des minerais sulfurés. Tableau n° 10 : Evolution de la production industrielle de 1951 à 1959. (en tonnes)
Source : Département de l'économie Nationale, conjoncture économique, novembre 1980. Durant cette période, la production a connu un accroissement de 7,2 % entre 1951 et 1952 pour atteindre 19,02 % entre 1958 et 1959. L'introduction de nouvelles techniques de production et de la technologie de plus en plus performantes sont à la base de cette amélioration. g) Septième phase de 1960 à 1967 : La crise politique et la régression de l'activité minière. Cette période fut caractérisée par l'accession du pays à la souveraineté internationale, et pour le KATANGA par la sécession proclamée le 11 juillet 1960. Tous ces événements ont quelque peu influencé l'industrie du cuivre qui avait déjà atteint sa vitesse de croisière pendant la période précédente. Tableau n° 11 : Evolution de la production industrielle de 1960 à 1967. (en tonnes)
Source : Département de l'Economie Nationale et Industrie, op cit. Cette situation s'explique par le fait que l'accession du pays à l'indépendance, s'est accompagnée d'un départ massif des expatriés, de l'attaque et du pillage par les troupes de l'O.N.U. , de l'outil de production. Il faut aussi noter le fait que de nombreux ponts ferroviaires ou routiers ont été bombardés rendant difficile l'évacuation des minerais entre les différents sièges de l'UMHK (GECAMINES). De nombreuses unités de production métallurgiques ont connu des arrêts complets de plus d'un mois. En termes de rapport, l'industrie du cuivre a connu une baisse de 2,3 % de 1960 à 1961, ceci jusqu'en 1965 où la production a connu un léger accroissement de 1,45 % entre 1965 et 1967 avant sa phase de nationalisation. i) Huitième phase de 1968 à 1974 : Nationalisation, Zaïrianisation et Radicalisation. Cette période a été caractérisée par la nationalisation de l'UMHK en 1967, avec l'avènement du Nouveau Régime du Lt Colonel MOBUTU, qui lança le slogan "RETROUSSONS LES MANCHES"; l'industrie du cuivre avait alors atteint son apogée en produisant plus de 499.000 tonnes de cuivre . C'est dire qu'à cette époque, l'économie du CONGO était florissante. C'est aussi la période des grandes réalisations telles que le projet P2, la construction des barrages d'INGA ; la sidérurgique de MALUKU, etc. j) Neuvième phase de 1975 à 1984 : Déclin de l'économie congolaise. La politique de zaïrianisation/rétrocession n'a pas été favorable à l'économie congolaise, elle a eu pour conséquence le départ massif des étrangers détenant la quasi totalité des activités commerciales de la Province. En outre, l'activité minière a connu en 1979 une régression importante, due aux événements provoqués par les guerres de 80 et de 6 jours. Cette production a été affectée par le départ des cadres étrangers du KATANGA et par les difficultés rencontrées par la GECAMINES pour l'évacuation des concentrés de KOLWEZI vers LIKASI. Il est à noter aussi que la fermeture du chemin de fer de BENGUELA depuis 1975 a défavorisé l'exploitation minière dans la Province. La production des concentrés de minerais de Manganèse n'a plus repris depuis lors. Tableau n° 12 : Evolution de la production industrielle de 1975 à 1984. (en tonnes)
Source : Rapport de la GECAMINES, op. cit. k) Dixième phase de 1985 à 1990 : Reprise de l'industrie Minière. La période de 1985 à 1990 a été marquée par l'effondrement des prix du pétrole, et par une baisse spectaculaire des taux d'inflation dans les pays industrialisés, le meilleur score étant réalisé par la R.F.A. avec un taux négatif de 11 % en 1986 (20)(*). Pour les pays producteurs du pétrole, la chute quasi généralisée des cours des matières premières a entraîné une nouvelle détérioration des termes de l'échange. Pour le CONGO, cette période sera caractérisée par l'année 1987, marquée par les grandes manifestations organisées à l'occasion du 20ème Anniversaire du M. P. R. et en 1990 par la politique de démocratisation. Les cours du cobalt devinrent faibles au long de ces années, et les deux principaux producteurs mondiaux, le CONGO et la Zambie décidèrent de baisser les prix producteurs de $ 11,7 la Lb à $ 7 la Lb. Tableau n° 13 : Evolution de la production industrielle de 1985 à 1990. (en tonnes)
Source : Rapport Annuel de la GECAMINES, op. cit. l) Onzième période de 1990 à 1995 : Chute de la mine de KAMOTO, déclin de l'industrie congolaise et perturbation politique. Cette période a été la plus néfaste pour l'industrie du cuivre avec une baisse plus que vertigineuse de 1990 à 1995, de l'ordre de plus ou moins 900 %, baisse due principalement du point de vue local, à la chute de la mine de KAMOTO, au déséquilibre politique, qui était une conséquence de la politique mal comprise de la "démocratisation" . Il faut y ajouter aussi : - L'annulation et la suspension de la coopération de la part des bailleurs de fonds de la GECAMINES ; - La récession économique mondiale amorcée depuis les années 1990 qui n'a pas épargné l'économie congolaise, ainsi que les politiques monétaires et fiscales de nombreux pays qui ont contribué à aggraver ce ralentissement économique; - Les perturbations d'ordre politique dans la Province ont provoqué le départ massif de la population travailleuse de la GECAMINES estimée à plus ou moins 10.000 agents. Ce désordre a eu un impact très significatif sur la production de la Société; - Les difficultés de transport des minerais et la vétusté de l'outil de production n'ont fait qu'accélérer la dégradation de l'industrie du cuivre. Tableau n° 14 : Evolution de la production industrielle de 1990 à 1995. (en tonnes)
Source : Rapport Annuel GECAMINES de 1993. N. D. = Chiffres non disponibles. Il découle du tableau que la production de la GECAMINES a baissé de 309.400 tonnes de 1990 à 1994, suite aux difficultés citées ci-haut. Par contre, à partir de 1995, nous constatons une certaine reprise, insignifiante, de la production de l'ordre de 16 % suite à une politique de sauvetage initiée par les gestionnaires de cette entreprise, en réutilisant les rejets de différentes mines abandonnées, et en misant sur les sites riches, à hautes teneurs en cobalt. Pour pallier à cette situation, la politique actuelle de joint-venture, initiée par les nouveaux gestionnaires de la GECAMINES, laisse entrevoir une lueur d'espoir quant à la production, par unités isolées, des minerais de cuivre et des métaux associés. Tableau n°15 : Evolution de la main d'oeuvre, de 1940 à 1994.
Source : - Rapport Annuels de la GECAMINES 1960 - 1994. - Cinquantenaire de l'UMHK, 1906 - 1956. Tableau n°15 : Evolution de la main d'oeuvre, de 1940 à 1994. ( suite )
Source : - Rapport Annuels de la GECAMINES 1960 - 1994. - Cinquantenaire de l'UMHK, 1906 - 1956. I.3. Infrastructure énergétique du KATANGAA) HistoriqueLes besoins en énergie d'une industrie lourde sont très importants. Pour la GECAMINES (UMHK), de 1907 à 1995 de nombreuses centrales thermiques, alimentées aux bois puis graduellement au charbon, constituaient les seules sources d'énergie. En 1925 fut créée la société SOGEFOR pour l'aménagement d'une centrale Hydroélectrique aux chutes de MWANDIGUSHA sur la LUFIRA. Peu après, une autre société fut créée avec mission d'établir des transports de force à haute tension et des postes des transformations. (voir annexe 1, carte n° 5) De 1945 à 1956 un vaste programme de développement hydroélectrique fut réalisé, c'est ainsi que les centrales KONI sur la LUFIRA, NZILO et NSEKE sur le LUALABA ainsi qu'un vaste réseau de lignes 120 et 220 KV en complément à l'ancien réseau 50 KV et deux lignes de 120 KV furent construits. Cette mise en valeur progressive du potentiel hydroélectrique entraîna de 1930 à 1949 la désaffectation graduelle des centrales thermiques. Le 30 novembre 1973, une décision politique, il fut décidé de rattacher toutes les sociétés d'électricité du KATANGA (SOGEFOR et SOGELEC) à la Société Nationale d'Electricité (S. N. EL.). * (17) Union Minière du Haut Katanga, Recueil du Cinquantenaire 1906-1956, 2e Ed., L. Cuypers, Bruxelles, pp. 66-67. * (18) UMHK .," Cinquantenaire de l'UMHK 1906 -1956", pp. 173. * (19) MOTTOULLE, L., « Politique Sociale de l'UMHK pour sa main d'oeuvre indigène », Librairie FALK Fils, Bruxelles, 1946, PP. 58 - 59. * (1) Banque Mondiale, Rapport Annuel 1986. |
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