B- Les ESIR engagées dans une coopération
sécuritaire élargie
Elle est élargie dans le sens qu'elle intègre
dans ses interventions le relais des autres forces sécuritaires et de
défense (1) ainsi que les acteurs civils inclus dans le processus
sécuritaire d'une ville comme Yaoundé (2)
1. La participation des autres forces
sécuritaire et de défense.
Les ESIR Yaoundé travaillent en relais avec les
commissariats d'arrondissements (16), le GSO et le GMI en ce qui concerne les
forces de sécurité ; elles sont plus souvent réunies
ensembles en période de trouble et agissent ensembles pour le maintien
de l'ordre actif ; les ESIR de Yaoundé travaillent également
avec les forces de défense telles que la gendarmerie en cas de
présence d'un acte criminel proche d'une brigade de gendarmerie, les
forces de sécurités peuvent par transmission
téléphonique alerter les forces de la gendarmerie pour une
intervention ou pour porter secours aux victimes.
2. L'implication des autres acteurs.
Tout comme la défense la sécurité est une
affaire collective, tout le monde est impliqué dans cette action ;
il est de coutume de nos jours de parler du « community
policing » notion chère aux anglo-saxons qui devrait
également s'appliquer dans notre société ; ainsi
cette notion prône une concentration et un partenariat efficace entre la
police et la population en passant par les sociétés
privées de gardiennage ; celles-ci provoque obligatoirement une
sérieuse réduction de l'insécurité, de grande
criminalité et le grand banditisme. Les structures impliquées
dans cette dynamique sont, les services privés de gardiennage, les
comités d'auto-défense des quartiers, les parents, les enfants.
Tous doivent collaborer en appelant au 117, lorsqu'ils constatent un acte ou un
phénomène douteux autour d'eux.
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