PARAGRAPHE 2 : ... A LA COLLECTE DES INFORMATIONS SUR LES
PRATIQUES USUELLES.
Notre déploiement pour la collecte s'est
effectué d'abord à la DGSN (A) ensuite à la DSP (B), et
enfin à la CSD et aux ESIR (C).
A- Le déploiement à la D.G.S.N
Le recours à la Délégation commence
dès le début de notre admission au sein des locaux comme
stagiaire ; en effet il était question pour nous, en temps que
chercheur de nous approprier déjà le mode de fonctionnement des
forces de sécurité Camerounaises, de chercher à avoir un
bref aperçu de manière évidente l'habitus des
fonctionnaires de la police Camerounaise. Il était également
question de savoir quelles étaient les principales structures,
directions, unités de la DGSN, comment elles pouvaient être
structurées de manière globale. Cette observation pour nous
n'était pas neutre d'entrée de jeu mais avait plutôt un
aspect stratégique dans ce sens qu'il fallait très vite
déceler le fonctionnement pour savoir ce qui pouvait nous être
autorisé tout en sachant bien sûr que c'est une maison de
souveraineté et plusieurs aspects qui sont estampillés Secret
Défense. Cette stratégie va nous permettre de choisir un
thème qui sera faisable dans la mesure où on peut avoir
accès aux documents sans courir le risque d'être poursuivi pour la
source de nos preuves.
B- La Direction de la Sécurité Publique.
La première descente à la DSP s'effectue le 13
avril. Bien que le Directeur n'étant pas là ce jour d'abord avec
le sous nous avons échangé avec les fonctionnaires de police qui
étaient au secrétariat du bureau du Directeur sur les notions
basiques de la sécurité de type publique, aussi un peu sur les
missions qu'ils doivent menées, sur le rôle de la police en
générale, les formations, les écoles et les centres
d'instructions.
C- A la CSD et aux ESIR
D'abord à la CSD où nous avons eu le
privilège de nous frotter aux techniciens formés pour les
assauts, les interventions, la filature et biens d'autres encore pour accomplir
une mission de police de proximité, ensuite aux ESIR où nous
avons eu la quasi-totalité des informations que nous cherchions pour
mener à bien nos travaux. Cette collecte aux ESIR a été
facilitée à cause de son Coordonnateur le Commissaire
Divisionnaire qui nous a ouvert les portes de la structure dont il a la charge.
Et comme derrière tout bon chef il ya de bons éléments
nous avons un encadrement et un traitement particulier par les
éléments des ESIR-Yaoundé qui sont presque comme une
famille ; ainsi la collaboration entre les fonctionnaires de la salle et
ceux des équipes d'intervention sur le terrain nous ont relativement
facilité l'accès aux informations.
|