SECTION 2 : LES STRUCTURES SPECIALISEES DANS LE PARI DE
LA SECURISATION DES BIENS ET DES PERSONNES.
Il est question de présenter dans un premier temps, les
unités opérationnelles chargées des interventions mobiles,
des opérations très spéciales (I) et de présenter
par la suite les E.S.I.R (II)
PARAGRAPHE 1 : DES UNITES EN DEHORS DES E.S.I.R.
Il s'agit du Groupement Spécial d'Opération
(G.S.O) (A), du Groupement Mobile d'Intervention (G.M.I) (B), du Bureau Central
National INTERPOL (BCN) (C).
A- Le Groupement Spécial d'Opération.
Service rattaché au Cabinet du DGSN, il est
placé sous le commandement éventuel d'un commandant et
assisté d'un adjoint. Chargé des opérations
« coup de poing », commando, anti commando contre
les individus dangereux ou les bandes organisées de malfaiteurs, le
G.S.O est aussi chargé de la neutralisation des forcenés et des
actions contre toutes formes de mutineries ou de prise d'otages, elle
sécurise également des personnalités diplomatiques et
certains convois particulièrement importants nécessitant la mise
en oeuvre des moyens techniques spéciaux. Ils surveillent en permanence
les individus ou groupe d'individus suspects pouvant évoluer sur le
territoire ; le plus important dans le cadre de nos travaux est
logiquement la collecte des renseignements prévisionnels et
opérationnels qu'ils font dans le cadre de la lutte contre le terrorisme
international et la grande criminalité organisée.
Cette unité a également en son sein une
compagnie de filature, qui comprend toute une section de surveillance et de
filature et une section d'exploitation des informations recueillies sur le
terrain.
B- Le Groupement Mobil d'Intervention.
Service Extérieur sous la direction du DRSN, son
commandement direct et au quotidien est placé sous l'autorité
d'un commandant, assisté de deux adjoints, le Groupement Mobile
d'Intervention est une unité de maintien de l'ordre, d'intervention de
police implanté au niveau du chef lieu de la région donc en
réalité elle opère en milieu urbain et à forte
densité de la population.
L'action du G.M.I s'établie essentiellement en trois
circonstances bien précises, à savoir, en temps normal, en temps
de troubles, et enfin en situation de défense opérationnelle.
En temps normal les unités du G.M.I sont d'abord,
chargées de renforcer l'action des autres forces et unités
territoriales de police et de maintien de l'ordre préventif, la
protection civile, la surveillance des frontières sur toutes
l'étendue de la région. C'est la raison pour laquelle ils sont
repositionnés sur les réseaux routiers notamment aux
entrées Nord, Sud, Est, Ouest, d'une ville comme celle de
Yaoundé.
En temps de troubles les unités du G.M.I sont ensuite
essentiellement chargées d'agir dans le maintien de l'ordre actif ou
renforcé sur réquisition du gouverneur, seules ou conjointement
avec les autres forces civiles ou militaires.
En situation de défense opérationnelle, les
unités du G.M.I sont enfin obligées de participer aux actions de
combat avec les unités de Corps de bataille, d'assurer la protection des
points sensibles, de prendre contact avec les populations en vue d'organiser la
résistance intérieure. Pour ce qui de la mise en mouvement des
unités du G.M.I, il existe des textes particuliers fixant leurs
conditions ou modalités de l'opérationnalisation. Le G.M.I
comprend dans sa structuration cinq (05) Compagnies dont une compagnie de
commandement, une Compagnie d'appui et trois Compagnies de service
Général ; ainsi chaque compagnie est constituée de
quatre (04) Sections.
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