Le développement des entreprises de production comme l'une des stratégies de la réduction de la pauvreté : cas de la Bralirwa Ltd 2007-2010.( Télécharger le fichier original )par Jolie Uwineza INYANGE Université libre de Kigali Rwanda - Licence en gestion 2011 |
Figure 1 : Piège misèreImpuissance Vulnérabilité Isolement Pauvreté Faiblesse physique
Source : CHAMBERS R, 1978 :9 Selon lui, la pauvreté détermine en grande partie toutescatégories. Elle contribue à la faiblesse physique pour le manque de nourriture, la petitesse de la stature, le mal nutrition qui réduit les défenses organiques contre les infections, l'incapacité à payer les frais d'écolage, à acheter un radio ou une bicyclette pour arriver près du centre du village ou d'un grand axe, d'où l'isolement. Elle favorise la vulnérabilité le manque d'argent pour faire face aux grosses dépenses et aux imprévue et impuissance, car les pauvres situés tout au bas de l'échelle social. 1.2. Cadre théoriqueMême si les recherches que nous avons menées portent sur les entreprises comme stratégie pour laréduction de la pauvreté, nous ne manquerons pas à survoler certains aspects sur le développement en général. 1.2.1. Théorie sur le développementOn entend par le développement les changements économiques et sociaux qui consistent à améliorer la qualité de la vie de tous. Ce qui désigne d'abord la satisfaction des besoins matériels fondamentaux (logements, nutritions, éducations, santé,...) indispensables au bien-être «de la population12(*) Le développement est en fait toute la démarche de l'homme dans le sens d'équilibrer la société en s'attaquant à toute entrave pour la réalisation de « l'avoir plus» et de «l'être plus», bref du bien être général (le mieux être). Le développement permet l'évolution radicale des structures économiques, sociales,mentales,condition essentielle à la réalisation des phénomènes de croissance. Une véritable révolution dont le but est d'assurer à tous les membres de la communauté nationale les nécessaires13(*).Des nombreux critères doivent donc évoluer simultanément :le niveau de vie (mesuré par le PNB par habitant),la part de l'industrie, entreprise et des services dans la production et dans la population active,les écarts de revenus,l'expérience de vie,le taux de mortalité infantile,le nombre d'étudiants, de chercheurs etc. Actuellement, il semble être reconnu par tous que le développement est plus q' une simple croissance économique, car il influe sur toutes les activités de la communauté nationale y compris la transformation de la structure économique et sociale pour une harmonisation des rapports sociaux. 1.2.1.1. Les étapes d'un processus de développementSelonErick KASUKU KALABA, Tout processus de développement doit passer par 4étapes : 1)Mobiliser tous les intrants c'est-à-dire toutes les ressources existantes dans le milieu concerné (matérielles, humaines, techniques, financières), 2) Combiner et réengager ces ressources dans les activités réorganisées dans le sens de promouvoir le développement (Entreprises, ...) 3)Faire participer les partenaires de combinaison productive au réaménagement de leurs éléments constitutifs ainsi quant à l'affectation de leurs résultats, 4)Combiner les changements des conditions d'existence de la population dont font partie les producteurs. Il faut donc, modifier les ressources productives et les réengager dans des combinaisons beaucoup plus productives. Ces deux premières étapes sont indispensables pour toute entreprise, qu'elle soit publique, privée, capitaliste ou non et constituent même la condition de croissance pour toute organisation. Mais seules, ces deux étapes ne suffisent pas pour assurer à une organisation. La durabilité de sa croissance dans le temps et déclencher un développement solide. Il faut également que les acteurs soient adaptés aux outils qu'ils utilisent et que ces outils soient aussi adaptés aux acteurs. Autrement dit, il faut adapter réciproquement les équipements et les qualifications de travailleurs. * 12SAYINZOGA., op.cit, inédit. * 13HOHLENACO, Qu'est ce que la révolution industrielle, paris 1980, p.68 |
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