Le développement des entreprises de production comme l'une des stratégies de la réduction de la pauvreté : cas de la Bralirwa Ltd 2007-2010.( Télécharger le fichier original )par Jolie Uwineza INYANGE Université libre de Kigali Rwanda - Licence en gestion 2011 |
1.2.2.2.Classification des entreprisesD'abord l'objectif des analyses effectuées, un critère de classement peut être préféré à un autre. Il en résulte une pluralité de classements possibles. v Critères de classement des entreprises Figure 3 : Critères de classement des entreprises
Taille OpérationStructure juridique Originede Capitaux
Source : GESPACH, et MELLOUL, op.cit. , p. 34 ?Selon leur nature des opérations On distingue : 1.Entreprises commerciales : Sont celles qui dans un but lucratif achètent des marchandises pour les revendre à leur état normal ou après une légère transformation. 2.Entreprises industrielles :sont celles qui achètent des matières premières, des matières de consommations et les transforment en produits semi-finis et produits finis, qui sont vendus en vue de la réalisation des bénéfices. Ensuite les entreprises industrielles dont les fonctions sont les suivants :
3.Entreprises agricoles :sont celles qui réalisent des activités en rapport avec l'agriculture. Elles sont classées parmi les entreprises industrielles, car les fonctions principales sont les mêmes. 4.Entreprises financières :Dans ce type d'entreprise nous trouvons :les banques, les caisses sociales, les assurances, les établissements de crédits spécialisés, etc. 5.Entreprises de prestation des services :sont celles qui ont pour fonction la transaction des services. Elles tirent leur profit dans la prestation de ses services. ?Selon leurs capitaux On distingue : 1.Les entreprises publiques :sont dotées d'une certaine autonomie juridique et fonctionnelle. Ou encore elles appartiennent en totalité ou en partie aux collectivités publiques, Etat ou collectivités locales. Ainsi, certains établissements publics poursuivent-ils une activité économique qui entre dans le cadre de leurs missions de service public et ne vise pas, à titre principal, la réalisation du profit. 2.Les entreprises privées :ces entreprises peuvent être classées selon les structures juridiques : 1.Individuelles, si elles sont exploitées par des individus agissant sous leurs responsabilités. Le plus souvent, elles n'ont pas d'existence autonome. Elles constituent la propriété d'une seule personne physique ; l'exploitant et son entreprise faite partie de son patrimoine au même titre ses autres biens. L'exploitant peut être aidé par son conjoint et un ou plusieurs salariés. Parmi ces entreprises individuelles, on trouve celles qui exercent leurs activités en utilisant les moyens et archaïques, artisanales, voire manuelles. Elles peuvent être nombreuses chacune comptant réduit de salariés. Leurs produits sont souvent consommés localement. 2.Sociétaire,si elles sont constituées par un groupe de personnes, appelées «associes» .cette constitution se fait par une mise en commun d'un capital social. Les entreprises sociétaires bénéficient d'une personnalité morale. Elles ont une existence propre, distincte de celle des associés, et peuvent effectuer en leur nom toutes opération nécessaires à leur fonctionnement (déclarations fiscales, actions en justice,...). Le capital de la société est divisé en un certain nombre titres appelés« parts sociales» ou «actions». Les associés possèdent le droit de participer à la gestion et reçoivent une part du bénéfice appelée« dividende» qui varie selon le profit réalisé. Lors de la liquidation, l'actionnaire a droit à une part indivise dans l'actif net de la société. D'autres droits doivent être énumérés dans les statuts de l'entreprise. 3.Mutuelle :forme de prévoyance volontaire par la quelle les membres d'un groupe, payent un ou plusieurs cotisation pour s'assurer réciproquement contre certains risques ou pour se promettre certaines prestation. 4.Coopérative : est définie comme : »entreprise où les droits de chaque associé à la gestion sont égaux et où le profit est reparti entre eux »18(*) . La coopérative est » une association autonome de personnes volontairement réunies pour satisfaire leurs aspirations et besoins économiques, sociaux, et culturels communs au moyens d'une entreprise dont la propriété est collective et où le pouvoir est exercé démocratiquement »19(*). Sortes des coopératives A chaque secteur d'activités économiques correspondent les sortes de coopératives y afférentes : Coopérative de production, Coopérative de consommation, Coopérative d'approvisionnement, Coopérative d'épargne et crédit, Coopérative de services, Coopérative multifonctionnelle. ?Selon leur dimension Partant de la taille des entreprises, elles sont catégorisées des manières suivantes : -Petites entreprises :sont celles qui ont les nombres de salariés inférer à 20. -Moyenne entreprises :leur nombre de salariés varie entre 20 et 495. -Grandes entreprises :quiont un nombre de salaries supérieur à 500. -Micro entreprises :sont celles qui font des activités à temps plein et constituent la principale source de revenus pour le propriétaire et sa famille. En se basant sur la taille des entreprises au Rwanda, on les différencier selon le nombre des employés et chiffre d'affaire dans un tableau comme suit : Tableau 1: Classification des entreprises selon le chiffre d'affaires et le nombre d'employés
Source : RRA,DépartementTVA, 1998, P.110 Quant au Rwanda Revenue Authorithy(RRA), Les entreprises sont classées suivant leur façon de paiement de ISB,TPR. Ainsi que leurschiffres d'affaires.Les entreprises sont donc catégorisées selon le nombre d'entreprises voulues. Tableau 2.Différence entre micro entreprise et petite entreprise
Source:MariaôteraElisabeth Ryne: « The new word of micro enterprise finance buildinghearth financial institution for the poor»p.186 Toutes ces classifications montrent combien les gens sont capables de créer des entreprises concordant avec leursmoyens20(*). * 18Dictionnaire LE PETIT ROBERT, Paris, p .389 * 19BALOLEBWAMI Ephrem, op.cit 2002-2003 * 20IBESE M. P, la création et la promotion des PME .ULK déc. 2000 p 31_32. |
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