DISCUSSION ET
COMMENTAIRE
La planification familiale étant indispensable à
tout le monde ; plus particulièrement à la femme.
Selon HATCHER et all ; dans
l'ouvrage « élément de la technologie de la
contraception », il a démontré que les femmes qui
utilisent les méthodes contraceptives au monde sont
épargnées au danger des grossesses à haut risque, des
grossesses non souhaitées et aux avortements pratiqués dans des
mauvaises conditions. Par conséquents si toutes les femmes pouvaient
éviter les grossesses à haut risque, le nombre des morts
maternels pourrait diminuer d'un quart.
Notre étude a eu comme échantillon 255 personnes
des sexes différents ; les mariées, les célibataires
ou autres mais qui avait déjà atteint l'âge de la
maturité.
Pour notre étude la proportion de sexe féminin
était plus élevée avec 76,5% ceci s'explique par le fait
que les femmes sont plus intéressées aux méthodes
contraceptives vu qu'elles sont vulnérables aux grossesses à
haut risque et à la mortalité maternelle. L'âge moyen des
nos enquêtés varie entre 20 et 30 ans ; l'âge est un
facteur influent dans la pratique des méthodes contraceptives. La
génération jeune adhère plus vite que la
génération âgée. Les niveaux d'études sont
très indispensables pour les parents qui doivent jouer un rôle
très important pour la protection de la famille par une bonne
connaissance et précise sur l'utilisation des méthodes
contraceptives ; en effet nos résultats montrent que les couples
monogames représentent 74,5% et leurs niveaux d'études
étaient soit secondaires ou universitaires (TABLEAU IV).ceux ci confirme
les résultats qui ont été trouvés par
l'enquête nationale sur la situation des enfants et des femmes à
Kinshasa(MICS2).
La confession religieuse est aussi un facteur qui intercale
l'utilisation des méthodes des contraceptions cela
démontré dans la partie théorique de notre étude
que l'enfant est un don de Dieu et par conséquents toute pratique
contraceptive est interdite pour la plupart des religions (catholique,
protestante, musulmane et autres) ce qui explique les résultats obtenus
sur l'utilisation des méthodes naturelles dans la planification de
leurs familles soit 56% des enquêtés. Plusieurs raisons ont
été évoqués à cette dernière
et qui constitue un obstacle majeur dans l'utilisation des autres
méthodes contraceptives entre autre : les contraceptifs provoquent
la stérilité, l'infertilité, l'hémorragie,
l'insatisfaction pendant le coït, le plaisir sexuel n'est pas bien
ressenti, la déchirure et la crise d'intimité.
En ce qui concerne les professions des enquêtés,
la plupart vaguent à plusieurs occupations ; nos résultats
montrent que beaucoup font des métiers libéraux ceci et la
conséquence l'absence quasi-totale de la politique d'emploi dans
notre pays.
La connaissance sur la planification familiale et
l'utilisation des méthodes contraceptives sont les
éléments indispensables parmi les déterminants de
l'utilisation des méthodes contraceptives pour offrir un avenir meilleur
à la famille. Nos résultats montrent plus de lumière
à ce sujet soit 94% des nos répondants ont été
déjà entendu parler de la planification familiale et les types
des méthodes des contraceptives connues sont : les méthodes
naturelles, le condom et le pupille (TABLEAU VII).
Plusieurs méthodes sont mise à la portée
de la population pour être utilisée a fin d'espacer les
naissances, garantir l'avenir et le bonheur du foyer ; par
conséquents ces méthodes peuvent être disponible mais
elles risquent de ne pas être utilisée faute des convictions
religieuses ou personnelles, moyens financiers, de l'opposition des membres de
la famille, les effets secondaires sur la santé ou la
fécondité. Cette vérité appuie nos résultats
sur l'utilisation des méthodes contraceptives, ce taux faible de la
pratique des méthodes contraceptives ne s'éloigne pas des
résultats trouvés pour le territoire national de la RDC, lesquels
résultats sont totalement inferieurs à 1%.(REF - rapport
ABF /KAT 2005)
L'information joue un très grand rôle à la
population sur la planification familiale ainsi pour notre étude les
résultats nous montrent que 61,4% des enquêtés sont
informés par les structures sanitaires (HGR ; clinique ;
centre de santé) et 17,4% par l'entourage ; la faible proportion
des médias et de la documentation est due à la culture congolaise
(celle de s'intéresser moins à la lecture et à la
documentation).
En ce qui concerne les inconvénients sur les naissances
rapprochées des enfants ; notre étude montre qu'à
partir des sources d'informations nos enquêtés sont au courant des
ces inconvénients, soit 91% savent que les naissances rapprochées
peuvent accroitre la mortalité maternelle et infantile, augmenter le
nombre d'avortement à risque de la gestante, empêcher la
mère de récupérer sa santé, de prendre soins des
ses enfants et favoriser un déséquilibre économique au
foyer. Ainsi notre travail relève que l'espace inter
génésique utilisée par nos enquêtés est en
moyenne de 2 ans.
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