Méthode contraceptive( Télécharger le fichier original )par Shay NUMBI MULANGI BITOTO Université de Lubumbashi ( UNILU ) République démocratique du Congo - 2010 |
INTRODUCTIONLa santé de la reproduction signifie que les gens sont en mesure d'avoir une vie sexuelle satisfaisante et dépourvue de danger, c'est-à-dire, qu'ils ont à la foi le moyen de procréer et la liberté de décider si, quand et avec quelle fréquence, ils le font. Cette dernière condition sous attend le droit d'être informer et d'avoir accès à des méthodes de planning familial de leur choix qui sont sans danger, efficace, abordable et acceptable. (1(*)) L'accès aux méthodes de contraception moderne est encore très limité, la moitié de couple dans le monde ne peut en bénéficier, des grossesses trop rapprochées, trop précoce, très nombreuses ou trop tardives mettent en danger la vie des mères et celle des enfants. Le non accès à la planification familial contraint de nombreuses femmes à avorter dans des conditions clandestines et dangereuses. (2(*))
ETAT DE LA QUESTIONPlusieurs raisons expliquent pourquoi les femmes qui désirent limiter et espacer les naissances ne recourent pas à la contraception, malgré qu'elles en n'ont une connaissance, en voici quelques raisons ; § Le manque d'information § La difficulté d'accéder aux méthodes contraceptives et la qualité de service de santé de la reproduction § Les effets secondaires de médicaments § Les coutumes et les moeurs Selon les études faites en 2001, lors de l'enquête nationale sur la situation des enfants et des femmes par MICS2 en RDC, montrent que les différences selon le milieu de résidence, le degré de pauvreté et le niveau d'instruction sont important. L'usage de l'un ou de l'autre méthode de planification est trois fois plus fréquent dans les villes soit 26% que dans la campagne soit 8% De même, l'usage des méthodes de planification familiale est presque quatre fois plus parmi les femmes ayant le niveau d'instruction secondaire et plus soit 26% que celle sans niveau ou non instruite soit 7%, il augmente avec le degré de richesse passant de 6% chez les plus pauvres et 28% chez les riches. (3(*)) Au Togo, le fait de résider en milieu urbain ou rural n'affecte pas la démarche en planification familiale, les résultats de l'enquête démographique en santé (EDS) 2001 montre qu'en milieu urbain 30,1% contre 29% en milieu rural ont une démarche en planification familiale, les variables telles que la région de résidence, la discussion au sein du couple et l'approbation de la pratique de la planification familiale ont aussi un effet significative sur la démarche pour planification familiale (GORA et KOOJOGBE, 1999). En dehors de cette approche explicative des besoins en planification familiale, aucune étude au Togo n'a abordée de façon directe la relation entre le niveau de vie et le besoin non satisfait en planification familiale, mais il faut souligner que SCHOUMAKER, 1999 a établi « la relation entre la pauvreté et la fécondité dans les pays du sud » en utilisant un indicateur composite du niveau de vie obtenue et la relation entre la pauvreté et la fécondité serons d'une utilité pour la relation entre les besoins non satisfait et le niveau de vie.(4(*)) * (1)Hatcher et All. : Elément de la technologie de la contraception, Université Johns Hopkins, Ecole de SP. 2000. USA * (2) Moulinot et All. : Science sanitaire et sociale, éd. Foucher, Paris 1997 * (3) Enquête nationale sur la situation des enfants et des femmes MICS2/2001, Kin, Juillet 2001 * (4) Www. Coup et planification familiale/fhi.org/fr/rh/pubs/network/v18-21/index.htm |