INTRODUCTION
La santé de la reproduction signifie que les gens sont
en mesure d'avoir une vie sexuelle satisfaisante et dépourvue de danger,
c'est-à-dire, qu'ils ont à la foi le moyen de procréer et
la liberté de décider si, quand et avec quelle fréquence,
ils le font. Cette dernière condition sous attend le droit d'être
informer et d'avoir accès à des méthodes de planning
familial de leur choix qui sont sans danger, efficace, abordable et acceptable.
(1(*))
L'accès aux méthodes de contraception moderne
est encore très limité, la moitié de couple dans le monde
ne peut en bénéficier, des grossesses trop rapprochées,
trop précoce, très nombreuses ou trop tardives mettent en danger
la vie des mères et celle des enfants. Le non accès à la
planification familial contraint de nombreuses femmes à avorter dans des
conditions clandestines et dangereuses. (2(*))
ETAT DE LA QUESTION
Plusieurs raisons expliquent pourquoi les femmes qui
désirent limiter et espacer les naissances ne recourent pas à la
contraception, malgré qu'elles en n'ont une connaissance, en voici
quelques raisons ;
§ Le manque d'information
§ La difficulté d'accéder aux
méthodes contraceptives et la qualité de service de santé
de la reproduction
§ Les effets secondaires de médicaments
§ Les coutumes et les moeurs
Selon les études faites en 2001, lors de
l'enquête nationale sur la situation des enfants et des femmes par
MICS2 en RDC, montrent que les différences selon le milieu de
résidence, le degré de pauvreté et le niveau
d'instruction sont important. L'usage de l'un ou de l'autre méthode
de planification est trois fois plus fréquent dans les villes soit 26%
que dans la campagne soit 8%
De même, l'usage des méthodes de planification
familiale est presque quatre fois plus parmi les femmes ayant le niveau
d'instruction secondaire et plus soit 26% que celle sans niveau ou non
instruite soit 7%, il augmente avec le degré de richesse passant de 6%
chez les plus pauvres et 28% chez les riches. (3(*))
Au Togo, le fait de résider en milieu urbain ou rural
n'affecte pas la démarche en planification familiale, les
résultats de l'enquête démographique en santé (EDS)
2001 montre qu'en milieu urbain 30,1% contre 29% en milieu rural ont une
démarche en planification familiale, les variables telles que la
région de résidence, la discussion au sein du couple et
l'approbation de la pratique de la planification familiale ont aussi un effet
significative sur la démarche pour planification familiale (GORA et
KOOJOGBE, 1999). En dehors de cette approche explicative des besoins en
planification familiale, aucune étude au Togo n'a abordée de
façon directe la relation entre le niveau de vie et le besoin non
satisfait en planification familiale, mais il faut souligner que SCHOUMAKER,
1999 a établi « la relation entre la pauvreté et la
fécondité dans les pays du sud » en utilisant un
indicateur composite du niveau de vie obtenue et la relation entre la
pauvreté et la fécondité serons d'une utilité pour
la relation entre les besoins non satisfait et le niveau de vie.(4(*))
CHOIX ET INTERET DU SUJET
Ce sujet à notre sens, a déjà et
plusieurs fois était traité par d'autres chercheurs et cela sous
d'autres aspects et orientations. Le domaine de la recherche étant
dynamique, ne limite pas l'étendu de l'espace ouvert à la science
qui n'a pas des barrières. L'accès aux méthodes de
contraception moderne est encore très limité, la majorité
de couples dans le monde ne peuvent en bénéficier. De grossesse
précoce, trop rapproché, trop nombreuse ou trop tardive met en
danger la vie des femmes et de leurs enfants. Le non accès à la
planification familial contraint des nombreuses femmes à avorter dans
des conditions clandestines et dangereuses. (5(*))
Les risque potentiel qui menace les familles à cause
de l'ignorance ont attitrées notre attention, l'influence des variables
socio-économiques, politiques et sanitaires montrent à
suffisance le concours que nous sommes sensé apporter aux mères,
aux familles afin que l'équilibre soit observé.
La compréhension étique de ces
déterminants voudrait qu'on décèle dans la mesure du
possible les élément capable d'orienter la prise ne charge car
l'ignorance et l'indisponibilité se visent sous nos espace sanitaire
économiques et culturels. Voila la raison qui nous attache plus à
ce sujet « Déterminant de l'utilisation des
méthodes contraceptives modernes dans la zone de santé
Katuba »
L'intérêt de ce modeste travail est de
conscientiser ou d'attirer l'attention de la population sur les avantages de
l'utilisation des méthodes contraceptives modernes pour la santé
des mères, des enfants, des familles...
En suite les scientifiques doivent continuellement s'y
mètrent pour sauver parfois ce qui était sans valeur (couple
mère enfant). Les répercutions n'ont pas de choix de lieu, elles
sont partout à la fois et avec les mêmes observations, voila un
des sérieux problèmes de santé publique.
PROBLEMATIQUE
Notre sujet repose sur les questions essentielles autours des
quelles pivoterons le résultat de notre investigation :
Ø Quelle est la connaissance de la population sur la
contraception
Ø Quelles sont les méthodes contraceptives
couramment utilisées par les couples dans la zone de santé
Katuba
Ø Qu'en est-il de la vision de ces familles sur
l'accession à cet usage
Ø Quelles stratégies doit on mètre en
évidence pour rappeler la population aux réveilles de conscience
sur l'intérêt de consulter.
HYPOTHESE
A la lumière de notre problématique, nous osons
croire que la contraception semble être connue par la population, mais
celle-ci ignore bien certaines pratiques et réalités, sur ce,
l'éducation sanitaire reste l'arme la plus sensible en matière de
planning familial. L'application des mesures destinées à
combattre efficacement l'ensemble des facteurs favorisant la non utilisation
des méthodes contraceptives modernes, le non accès à
l'information, les familles sans moyens, sans soutient n'ayant pas la substance
conforme, vivant dans des états de privation, ayant un niveau
d'instruction et d'information bas pour accéder à l'idéal,
c'est-à-dire la santé de la reproduction.
OBJECTIFS
L'objectif général poursuivi dans cette
étude est de contribuer à l'amélioration de la vie du
nouveau né et de la mère
De manière spécifique, il s'agira de :
· Evaluer le niveau de connaissance et de pratique en
matière de planning familial
· Identifier les facteurs influençant
significativement l'utilisation des méthodes contraceptives leurs
caractéristiques économico sociodémographique et
culturelles ainsi que les variables qui les influencent
· Dégager le profil des femmes utilisatrices et
non utilisatrices des contraceptifs modernes
METHODOLOGIE
Pour l'élaboration de notre travail, nous allons
recourir à la méthode transversale. Une étude transversale
est réalisée à un moment donné et inclut des
sujets pour lesquels sont relevé à ce moment
déterminé les renseignements ou l'événement
étudie et aux différentes caractéristiques qu'il a
été décidé de recueillir au cours de
l'étude. (6(*))
Et pour récolter les données nécessaires
à notre travail nous allons faire appel à la technique
d'interview directe et libre des hommes et des femmes en âge de
procréer ainsi que l'analyse des documents
SUBDIVISION DU TRAVAIL
Le présent travail se subdivise en deux parties
à savoir :
I. Approche théorique qui comprend trois
chapitres : les généralités sur la contraception, les
différentes méthodes contraceptives, les approches explicatives
de la pratique de la contraception moderne
II. Approche pratique qui regorge trois chapitres ;
méthodologie générale, la présentation de
résultat, analyse et discussion de résultat
Chap. I. GENERALITES
Le droit à la santé de la reproduction
représente la possibilité pour les femmes et les hommes d'avoir
une activité sexuelle sans risque d'une grossesse désirée
ou non, et lorsque celle-ci est désirée, la possibilité
pour la femme de l'amener à terme dans les bonnes conditions sanitaires,
de donner naissance à un enfant bien portant et le voir grandir en bonne
santé.
La santé des femmes devient l'un des principaux buts
de politique de la population, les femmes ont un droit non seulement aux soins
de santé mais également à une bonne santé et
à un plus grand contrôle sur leur propre vie reproductive, les
programmes de planification familiale sont surtout efficaces lorsqu'ils sont
reliés à des initiatives de santé reproductive plus large.
En effet, encourager la santé et le bien être des femmes en
général augmente leur chance d'instruction et d'emploi. Et des
femmes instruites qui travaillent ont tendance à différer leur
maternité. Plus lorsque ces femmes deviennent mère, elles ont
tendance à avoir de familles de taille plus petite et en meilleure
santé. En raison de la relation qui existe entre la santé et le
bien être en général de la mère et de son enfant, il
est d'important critique d'intégrer les services généraux
de santé et de santé reproductive ainsi que ceux de la
planification familiale si l'on veut atteindre les buts nationaux sur le plan
de la santé. (7(*))
I.1. Définition des concepts de base
Il s'avère indispensable de définir les mots
clef du sujet d'étude avant d'annoncer toutes les étapes d'une
recherche scientifique
Ø Contraception :
C'est l'ensemble de procédé permettant au
couple de devenir volontairement stérile pour une période
donnée ou à titre définitif, c'est l'ensemble de
méthodes permettant au couple d'éviter une grossesse lors d'un
rapport sexuel pendant une période donnée, c'est sont de
méthode réversible d'après Galier
Claude (1976), cité par le Professeur Docteur
Albert Tambwe ; c'est l'ensemble de mesures
prisent par un couple pour éviter la conception (fécondation) au
cours d'un acte sexuel, mesure ayant pour but d'obtenir une
fécondité temporaire sans engager l'avenir en empêchant la
rencontre du spermatozoïde et de l'ovule.(8(*))
Ø Utilisation : Ce terme a plusieurs
définitions que chacun des auteurs propose pour en donner sens mais dans
notre contexte, nous allons proposer un sens selon l'ouvrage que nous avons
parcouru, l'utilisation est définie comme étant le fait de mettre
en pratique
Ø Méthode :
C'est l'ensemble des démarches raisonnables
à suivre pour découvrir une vérité, pour parvenir
à un but, moyen technique ou scientifique. (9(*))
Ø Moderne : Qui appartient ou convient au
temps présent ou à une époque récente, actuel
contemporaine. (Larousse universel). (10(*))
Ø Planning familial :
C'est la politique adoptée par un pays pour
planifier les naissances dans sa population, c'est le désire d'un pays
à contrôler les naissances dans un foyer. (11(*))
Ø Limitation des naissances :
C'est la politique visant à limiter, à
déterminer la taille de la famille en fonction des paramètres
socio-économiques ainsi que médicaux. (12(*))
I.2. Critère d'une bonne méthode
contraceptive
Une bonne méthode contraceptive doit répondre
aux quatre critères ci-après :
1. Efficacité : elle se traduit par le taux
d'échec très faible. Les grossesses accidentelles pendant
l'application de la méthode contraceptive doit être
négligeable (< 0,5% d'échec)
2. Acceptabilité : c'est la possibilité
d'une méthode à être utilisée facilement par un
couple par un contexte donné
3. Réversibilité : c'est la
possibilité à recouvrir la fécondité par un couple
après arrêt de l'utilisation ou de la pratique contraceptive
4. Innocuité : la méthode contraceptive ne
doit pas altérer la santé du couple, ici la santé est
comprise au sens large.
I.3. Le choix d'une méthode contraceptive
Il n'y a pas de contraception idéal, à chaque
femme, à chaque couple sa contraception. Le personnel médical
devra aider les candidats à faire un bon choix quand aux méthodes
contraceptives. Les quatre critères d'une bonne méthode
contraceptive doivent absolument être considérés. Un bon
choix dépend de nombreux facteurs : le mobil (désire du
couple), les convictions religieuses, les possibilités offertes par le
pays, le rapport entre les conjoint, l'harmonie physique et psychologique, la
pudeur, les indications et contres indications des méthodes
utilisées. (13(*))
Chap. II. GENERALITES ET CLASSIFICATION DES METHODES
CONTRACEPTIVES
Chaque méthode de planning familial est
assistée d'une liste d'avantage et inconvénient. Cette liste
indique les caractéristiques et les effets les plus importants de la
méthode. Les effets secondaire ordinaires sont possibles, le client peut
alors faire un choix important informer et décider si la méthode
répond ou non à ses besoins. Les avantages et les
inconvénients ne s'appliquent pas chez tous les clients
En outre, ce qui est un avantage pour une personne peut
être un inconvénient pour l'autre. Ces méthodes sont
reparties en méthode naturelle et artificielle :
L'abstinence périodique, méthode basée
sur la connaissance de la fécondité, l'allaitement
prolongé et d'aménorrhée, contraceptifs hormonaux, oraux
et injectable, l'implant norplant, la stérilisation féminine, la
vasectomie, les barrières mécaniques et chimiques.
II.1. Méthode naturelle
II.1.2. Méthode d'allaitement maternel et
d'aménorrhée
Ø La méthode d'allaitement maternel et
d'aménorrhée (MAMA) consiste à utiliser l'allaitement au
sein comme méthode temporaire de planning familial, cette méthode
offre une protection naturelle contre la grossesse et encourage à
commencer à utiliser une autre méthode.
II.1.2.1 Avantages
Ø Empêche efficacement la grossesse pendant au
moins 6 mois ou peut être plus longtemps si la femme continue à
donner les seins plusieurs fois par jour et surtout la nuit.
Ø Encourager les meilleures modalités
d'allaitement
Ø Peut être employée immédiatement
après l'accouchement.
Ø Pas besoin de faire quoique ce soit au moment des
rapports sexuels
Ø Pas de coût direct de planning familial ou
d'alimentation de l'enfant
Ø Pas d'effet secondaire imputable aux hormones.
Ø Les consultations sur la méthode d'allaitement
et d'aménorrhée encouragent à commencer une méthode
de relais au moment voulu
Ø Fournissent à l'enfant l'allaitement la plus
saine
Ø Aident à protéger l'enfant contre les
diarrhées ainsi que les maladies parfois mortelle telles que ; la
rougeole, la pneumonie... en transmettant les immunités
nécessaire de la mère à l'enfant.
II.1.2.2. Inconvénient
Ø L'efficacité après 6 mois n'est pas
certaine
Ø Un allaitement fréquent peut être
incommode et difficile pour certaines femmes (travailleuse)
Ø Aucune protection contre les maladies sexuellement
transmissibles (MST), y compris le VIH/SIDA.
Ø Si la mère est séropositive, il ya
faible risque qu'elle transmette le VIH à l'enfant par son lait.
II.1.3. Méthodes basées sur la connaissance
de la fécondité
Par connaissance de la fécondité, on entend
qu'une femme apprend à dire quand commence ou se termine la
période féconde de son cycle menstruel. Une femme peut recourir
à plusieurs méthodes pour savoir quand commence et se termine sa
période féconde.
Ø Méthode du calendrier :
1ère méthode de régulation des naissances
basées sur la physiologie de la reproduction proposée depuis
1930.
Une femme peut compter le nombre de jour pour identifier le
début et la fin de sa période féconde. Le nombre des jours
dépendra de la longueur du cycle menstruel précédent
Ø Sécrétion vaginale ou cervicale :
quand une femme voit ou ressent des secrétions cervicales, elle peut
être féconde, c'est peut être simplement une sensation
d'humidité du col. La femme doit reconnaitre et interpréter les
changements cycliques de la glaire cervicale qui ont lieu à la suite de
la modification des taux d'oestrogène.
Ø La température basale : la
température du corps d'une femme au repos augmente
légèrement au moment de l'ovulation (0,3 - 0,5°C), pour
revenir à la normale enfin de cycle
Ø Palpation du col : au moment ou commence la
période féconde, l'orifice du col est plus souple, s'en ouvre et
est humide. Quand elle n'est pas féconde l'orifice est fermé.
Ø Une femme peut employer une ou plusieurs de ces
indications pour dire quand commence la période, elle peut employer les
méthodes du calendrier et les secrétions cervicales. Pour dire
quand se termine la période féconde, elle peut employer la
température basale, les secrétions cervicales et la
méthode du calendrier.
II.1.3 .1 Avantages
· Une fois apprises ces méthodes peuvent servir
à éviter ou à provoquer la grossesse selon les souhaits
du couple.
· Aucun effet secondaire physique
· Coût très modique
· Peuvent être employées uniformément
par la plus part de couples s'il s'engager à les respecter
· Une fois apprises, peuvent n'exiger aucune
supplémentaire de la part des dispensateurs de soins de santé
· Peuvent être enseignées par de volontaire
compétents
· Réversibles immédiatement
· La continence période et acceptable par
certaine groupe religieux que rejettent et découragent l'emploi d'autre
méthodes
· Aucun effet sur l'allaitement au sein ou sur la
composition du lait maternel
· Font participer les hommes au planning familial
· Eduquent les gens au sujet du cycle de
fécondités féminines
II 1.3.2 Inconvénients
· D'ordinaire seulement modérément
efficaces
· Il faut 2 ou 3 cycles pour apprendre à
identifier la période fécondé de façons
précise en se servant des secrétions et de la température
basale. Moins de temps pour apprendre la méthode du calendrier bien
qu'elle donne des meilleurs résultats quand une femme a un relevé
des 6 à 12 derniers cycles pour identifier la période
féconde.
· Si on utilise la continence périodique, il faut
des longues périodes sans rapport sexuels 8 à 16 jours par cycle
mensuel. La continence peut être difficile par certains couples
· Ne fonctionnent pas sans acceptation et l'engagement
continu aussi bien de l'homme que de la femme.
· Peuvent cesser d'être faible ou devenir
difficile à employer si la femme a de la fièvre, une infection
vaginale, une pathologie qui modifie sa température corporelle, sa
glaire cervicale ou la durée de son cycle mensuel
· Après l'accouchement, il peut être
difficile d'identifier la période féconde jusqu'à ce que
le cycle mensuel redevienne régulier.
· La méthode du calendrier peut ne pas être
efficace pour les femmes dont les cycles mensuels sont irréguliers
· Parfois difficile à pratiquer si une femme a
plus d'un partenaire sexuel.
· Ne protège contre les maladies sexuellement
transmissibles (MST) VIH/SIDA
II.2. Méthode artificielles
II.2.1. Les préservatifs
Empêchent le contact du spermatozoïde et l'ovule
II.2.1.1. Avantages
· Empêchent les maladies sexuellement
transmissibles et le VIH/SIDA, ainsi que les grossesses quand on s'en sert
correctement.
· Aident à protéger contre les situations
provoquées par les MST salpingites, douleurs chroniques et peut
être le cancer du col chez les femmes, stérilité chez
l'homme et chez la femme
· Peuvent être employé après
l'accouchement
· Aident à empêcher les grossesses
ectopiques
· Aident souvent à empêcher
l'éjaculation prématurée
· Permettent à un homme d'assurer la
responsabilité de la bonne prévention de la grossesse et de la
maladie
· Emploie facile et transport facile et direct
· Moins cher et d'application facile
II.2.1.2 Inconvénients
· Cette méthode modifie le prélude amoureux
par la mise en place du préservatif, interposant une membrane entre les
deux sexes et modifient ainsi le plaisir sexuel.
· Elle oblige le retrait après
éjaculation.
· Taux de rupture inferieure à 2% (LANSAC)
· Peuvent provoquer des démangeaisons chez les
personnes allergiques au latex. Par ailleurs, certaines personnes peuvent avoir
une allergique au lubrifiant utilisé par certaine marque des
préservatifs
· Peuvent faire diminuer les sensations rendant ainsi les
rapports moins agréables réputation médiocres, beaucoup de
gent associent les préservatif à une sexualité immorale
à des rapports sexuels, en dehors du mariage ou à des relations
avec des prostituées
· Petite possibilité que le préservatif
glisse ou se rompent durant le rapport
II.2.2 Contraceptifs oraux combines
Il existe environ 50 types de pilules sur le marché
depuis le début des années 1960 communément
appelés contraceptifs oraux (préparation renfermant des
oestrogène et des progestatifs)
II.2.2.1 Avantages
· Pas besoin de faire quoi que ce soit au moment des
rapports sexuels
· Accroissement du plaisir sexuel en absence de crainte
de grossesse
· Baisse de grossesse extra utérine 90%
· L'utilisatrice peut cesser de prendre la pilule
n'importe quel moment
· La fécondité revient peut à
près le traitement
· Les règles sont régulières,
saignement mensuelle moins abondant et de moindre durée, crampe
mensuelle plus légère et moins nombreuse
· Diminution des incidences des hémorragies et
infections de l'utérus ou des annexes
· Diminution des interventions pour kyste ovarien
· Baisse des interventions pour pathologie des seins
II.2.2.2 Inconvénients
· Ne protège pas contre les maladies sexuellement
transmissibles et le VIH/SIDA
· Chez certaines femmes, peuvent causer les changements
de l'humeur, la dépression et la diminution de la libido
· Aménorrhée
· Seins sensibles
· Leger maux de tête
· Sanglotement ou saignement dans l'intervalle entre les
règles, si la femme oublie de prendre ses pilules ou si elle le prend en
retard
· Accident vasculo-cérébral
· Les incidents mineurs sont possibles en cas de
surcharge : nausée, vomissement, céphalée, tension
mammaire, secrétions cervicales abondantes
II.2.3. Vasectomie
Méthode qui consiste à sectionner et à
lier les deux déférents
II.2.3.1 Avantages
· Efficace et permanente, une seule intervention rapide
permet de pratiquer pendant toute la vie un planning familial très
efficace sans danger
· Ne perturbe pas la fonction sexuelle
· Capable d'avoir une efficacité à
n'importe quel moment
· Pas de risque apparent à long terme pour la
santé
II.2.3.2 Inconvénients
· Difficilement acceptable par les hommes
· Douleurs au scrotum, tuméfaction et
meurtrissant
· Saignement ou infection au site de l'incision
· Pas de protection contre les MST et le VIH/SIDA
· L'intervention de rétablissement de la
fécondité est difficile, couteuse et ne pas réalisable
dans la plus part des pays, on ne peut pas en garantir la réussite
II.2.4. Stérilisation féminine
C'est la ligature tubaire
II.2.4.1. Avantages
· Très efficace et permanente, une seule
intervention permet durant toute la vie de pratiquer sans danger un planning
familial très efficace
· Ne gène en rien les rapports sexuels
· N'affecte en rien la possibilité qu'a une femme
d'avoir les rapports sexuels
· Accroissement du plaisir sexuel car pas besoin de
s'inquiété d'une grossesse
· Pas d'effet secondaire à long terme
II.2.4.2 Inconvénients
· Infection ou saignement de l'opération
· Infection ou saignement interne
· Pas de protection MST et SIDA
II.2.5. Méthode vaginale
II.2.5.1. Avantages
· Aide à empêcher certaines maladies
sexuellement transmissibles ainsi que certaines situations provoquées
par les MST (salpingite, grossesse ectopique)
· Peuvent offrir une certaine protection contre le VIH
SIDA, mais cette effet n'a pas encore était prouvée.
· Offre la contraception au moment même ou on en a
besoin
· Peuvent être arrêté à
n'importe quel moment
· Pas d'effet sur la composition du lait maternel
· Augmentation de la lubrification vaginale
· Peuvent être posé jusqu'à une heure
avant les rapports sexuels pour éviter de les interrompre.
II.2.5.2. Inconvénients
· Pour être efficace il faut avoir la
méthode à sa portée et prendre les dispositions voulues
avant chaque acte sexuel.
· Exige que la femme ou son partenaire enfonce ses doigts
ou l'appareil dépose dans son vagin
· Interrompre les rapports sexuels, si on ne l'a pas
posé auparavant
· Peuvent être difficile à cacher au
partenaire
· L'irritation causé par plusieurs emploie par
jour peut faire augmenté le risque des MST/VIH.
· Exige que la pose soit faite par un agent de planning
familial qui effectue un examen pelvien.
· Spermicide peuvent être salissant
II.2.6. Dispositif intra utérin
Généralement une petite armature flexible en
plastique qui induit une réponse du type corps étrangers avec
réaction inflammatoire associée à l'action
gamétolytique du cuivre. Il est posé dans l'utérus d'une
femme en passant par son vagin.
II.2.6.1 Avantages
· Une seule décision conduit à une
prévention efficace à long terme de la grossesse,
· Très efficace, peut de chose à se
rappeler
· Ne gène rien les rapports sexuels
· Intensification du plaisir sexuel par ce qu'aucun n'a
besoin de s'inquiéter d'une grossesse
· Aucune interaction avec les médicaments
· Peuvent être aussi tôt utilisé
après l'accouchement ou après l'avortement provoqué
· C'est la seule méthode utilisable en cas de
contre indication aux oestrogènes et progestatifs.
· Réversible directement quand la femme se fait
retirer les dispositifs intra utérin, elle peut devenir enceinte aussi
rapidement que les femmes qui n'ont pas employées les dispositifs intra
utérin
· L'efficacité se maintien même les 72
heures qui suivent le coït à risque de fécondation.
· Son efficacité est de 100% qui sont dû
à l'effet blastocide du a la forte concentration de l'ion de cuivre
II.2.6.2 Inconvénients
§ Règle plus longue et plus abondante
§ Forte crampe, forte douleur trois à cinq jours
après la pose.
§ Saignement menstruel abondant, ce qui peut contribuer
à l'anémie
§ Perforation de la paroi utérine
§ La salpingite est plus probable après une
infection par MST si la femme emploie un dispositif intra -utérine qui
peut conduire à la stérilité
II.3. Contraceptif oraux progestatifs
Qui se présente sous forme de pilules
II.3.1 Avantages
· Peuvent être employé par les mères
allaitantes à partir de 6 semaines après l'accouchement. La
quantité et la qualité du lait ne semble pas être compromis
· Pas d'effet secondaire dû à
l'oestrogène, tel que la crise cardiaque.
· Peuvent aider à éviter les maladies
bénignes de sein, le cancer de l'endomètre et des ovaires et la
salpingite.
· Baisse de grossesse extra utérine de 90%
· La correction d'anomalies menstruelles
(dysménorrhée avec diminution de l'incidence des
hémorragies et des infections utéro annexielles
II.3.2. Inconvénients
§ Pour obtenir les meilleurs résultats la prise
des pilules doit se faire à peu-pré à la même heure
chaque jour. Pour les femmes qui ne donnent pas les seins, le fait de prendre
une pilule avec plus de quelques heures de retard fait augmenter les risques
de grossesse et l'oublie de prendre deux pilules ou plus accroit
considérablement le risque.
§ Trouble métaboliques : trouble de la
glycorégulation
§ Une hyper coagulation avec risque d'accident
thromboembolique
§ Accident vasculo-cérébraux
§ Pour les femmes qui n'allaitent pas l'effet secondaire
fréquent, les changements de saignement sont normaux.
II.4. Contraception injectable (DMPD)
Les femmes qui utilisent cette méthode reçoivent
des infections pour empêcher la grossesse. Le dépôt
Provera : DMPA progestatif, analogue à l'hormone naturelle que
produit le corps féminin.
II.4.1. Avantages
· Confidentiel, personne ne peut dire qu'une femme s'en
sert
· Permet une certaine souplesse de visite, de suivi, la
cliente peut revenir jusque à 2 à 4 semaines plus tôt et de
2 à éventuellement 4 semaines en retard pour recevoir l'injection
suivante.
· Peut être employé à n'importe quel
âge (âge de procréation).
· Aide à empêcher les cancers de
l'endomètre, des ovaires aussi empêcher l'anémie
ferriprive
· Peut rendre les convulsions moins fréquentes
chez les femmes épileptiques
· Peut être employé par les mères
allaitantes de la 6èmesemaine après l'accouchement,
la qualité et la quantité du lait du sein ne semblent pas
être modifiées
· Ne gène pas les rapports sexuels (pas
d'inquiétude)
II.4.2. Inconvénients
§ Les changements des saignements mensuels sont
probables ; ce saignement abondant peut se produire au début.
§ Peut provoquer un gain de poids
§ Retard du retour à la fécondation
jusqu'à ce que baisse le niveau de DMPA dans les corps
§ Exige une nouvelle injection tous les 3 mois
§ Ne protège pas contre les maladies sexuellement
transmissibles et les VIH/SIDA.
II.5. Implants norplant
C'est un ensemble de 6 petites capsules, chaque capsule a
à peut prés la dimension d'une petite allumette, les capsule sont
placés sous la peau de la partie supérieure du bras de la
femme.
II.5.1. Avantages
· Sont très efficaces même chez les obeses
· Protection à long terme contre la grossesse,
mais réversible. Une seule décision peut conduire à une
contraception extrêmement efficace pour une durée pouvant aller
jusqu' à 5 ans
· Efficace dans les 24 heures qui suivent la pose
· Rien à se rappeler, n'exige pas des pilules
quotidiennes ni d'infections répétées, pas besoin de
revenir au centre de planning familial.
· La pose ne cause que la légère douleur de
la piqure d'anesthésie
II.5.2. Inconvénients
§ Les changements de saignement mensuel sont normaux
§ Aménorrhée
§ Une augmentation de volume des ovaires ou des kystes
d'ovaire.
§ Des étourdissements
§ Nervosités, nausées
§ L'acné ou une éruption cutanée
§ Ne protège pas contre les maladies sexuellement
transmissibles et le VIH/SIDA
§ Accroissement de pilosité sur le visage.
§ La cliente ne peut pas commencer ou arrêter
l'emploi d'elle-même.
Chap.III. QUELQUES ASPECTS THEORIQUES SUR LA PRATIQUE
CONTRACEPTIVE MODERNE
De nombreux auteurs ont tenté d'identifier les
éléments qui peuvent prédisposer les femmes à
l'utilisation de la contraception moderne en Afrique en général
et en RDC en particulier. La femme étant soumise à l'influence du
contexte économique, social, et culturel dans lequel elle évolue,
il est apparu que les éléments liés au contexte
conditionnent son comportement en général et la pratique
contraceptive moderne en particulier. De ce fait, plusieurs approches
explicatives ont été utilisées. Il s'agit notamment des
approches socio-économiques, socioculturelles et
sociodémographiques. Elles insistent sur les motivations individuelles,
sur les valeurs et les normes, les coutumes des sociétés
africaines, favorables à une fécondité
élevée, pour expliquer la faible prévalence
contraceptive. (14(*))
III.1 Approches socioéconomiques
De nombreuses études ont démontré
l'importance des facteurs socioéconomiques dans la pratique
contraceptive moderne. Les variables très souvent identifiées
sont le niveau d'instruction, l'occupation, le secteur d'activité et les
conditions de vie de la femme
III.1.1 Niveau d'instruction
L'instruction apporte à l'individu une ouverture
d'esprit et une aptitude à accepter des cultures dites modernes. Par
ailleurs, l'instruction de la femme lui permet d'être en contact avec des
modes de raisonnement et de pensée nouveaux, ce qui peut l'amener
à changer de comportement et à adopter par exemple les
méthodes de contraception moderne.
D'après une étude mené par l'association
de bien être familial (ABF) concernant les pratiques des personnes en
union face au planning familial dans les zones rurales, le niveau d'instruction
s'est révélé être un facteur déterminant dans
le choix que font les utilisatrices de recourir à une méthode
contraceptive modernes. Par ailleurs les personnes en union fortement
instruites font le plus recours aux méthodes contraceptives modernes que
les moins instruites.
III.1.2. Exercice d'une activité et le secteur
d'activité
L'exercice d'une activité économique procure
à la femme des moyens financiers lui permettant d'acheter des
contraceptifs modernes. En effet, la non gratuité des contraceptifs
modernes peut être un obstacle à leur utilisation surtout par les
femmes en union qui n'exercent aucune activité.
III.1.3. Conditions de vie de la femme
Les conditions de vie de la femme déterminent sa
capacité à se procurer les contraceptifs modernes. Ces conditions
de vie sont celles du ménage dans lequel la femme appartient. Elles
peuvent être évaluées à partir du niveau
socio-économique des ménages. Ce dernier étant obtenu
à partir de certaines caractéristiques du logement à
savoir la disponibilité de l'électricité,
l'approvisionnement en eau de boisson, les matériaux de revêtement
du sol, le type de toilettes et la possession d'un certain nombre
d'équipements modernes (radio, télévision,
réfrigérateur, bicyclette, motocyclette, véhicule).
Les femmes en union issues des ménages ayant des
conditions de vie meilleures ont une certaine maîtrise de leur
procréation et une propension plus élevée à
recourir à la contraception moderne par rapport aux femmes en union
issues des ménages ayant des conditions de vie médiocres.
III.2. Approches socioculturelles
Il ressort de la littérature que l'environnement
socioculturel auquel appartient la femme en général et la femme
en union en particulier influence sa procréation et par
conséquent l'utilisation des méthodes contraceptives modernes.
Les facteurs socioculturels les plus souvent identifiés sont : le milieu
de résidence, l'ethnie et la religion.
III.2.1 Milieu de résidence
Il s'agit du milieu de vie de la femme. On distingue
généralement le milieu urbain et le milieu rural. Le milieu
urbain étant souvent divisé en milieux semi urbain et urbain. Le
milieu de résidence de la femme peut déterminer sa pratique
contraceptive. En effet les femmes du milieu urbain peuvent fréquenter
facilement des centres spécialisés de contrôle de naissance
du fait qu'ils y sont plus disponibles qu'en milieu rural. Par ailleurs en
milieu urbain, l'environnement urbain et les mentalités sont aussi
fondamentaux dans l'adhésion à la contraception moderne
III.2.2. Ethnie
L'appartenance de la femme à une ethnie conditionne son
comportement, puisqu'elle est influencée par les cultures et habitudes
de l'ethnie. En effet l'ethnie est un lieu de production et de reproduction des
modèles culturels qui modulent les comportements des individus. Ainsi
l'ethnie est un facteur qui forge le comportement de la femme en matière
de procréation et d'utilisation des méthodes contraceptives
modernes.
III.2.3. Religion
La religion est fondamentale dans la vie des croyants et par
conséquent les croyances religieuses influencent leur comportement en
général et le comportement contraceptif en particulier. En effet,
pour la plupart des religions (Catholique, Protestant, Musulman etc.) l'enfant
est un don de Dieu et par conséquent toute pratique contraceptive est
interdite. Ceci est notamment le cas de l'église catholique qui est
formellement opposée à l'utilisation des méthodes de
contraception modernes, la religion musulmane n'étant pas en reste.
Ainsi, les femmes en union, musulmanes, présentent plus de risque de ne
pas utiliser la contraception moderne que les femmes en union des autres
religions.
III.3 Approches
sociodémographiques
De nombreuses études ont montré que les facteurs
sociodémographiques de la femme influencent sa pratique contraceptive
moderne. Il s'agit notamment de l'âge, du nombre d'enfants vivants, du
nombre d'enfants souhaités, de la pratique de l'avortement.
III.3.1 Age
L'âge de la femme, est aussi un facteur important de la
pratique contraceptive moderne, elle traduit souvent un effet de
génération. Cet effet influence fortement l'utilisation des
méthodes contraceptives modernes, car généralement, la
génération jeune y adhère plus vite, tandis que la
génération des femmes âgées est plutôt
influencée par les méthodes traditionnelles
préconisées par la société traditionnelle pro
nataliste
III.3.2. Nombre d'enfants vivants et
nombre d'enfants souhaités
Les femmes qui ont un nombre d'enfants vivants
élevés ont tendance à utiliser les méthodes
contraceptives modernes tandis que celles chez qui ce nombre est faible du fait
qu'elles ont perdu un ou plusieurs enfants ont tendance à vouloir les
remplacer, d'où la faible utilisation des méthodes de
contraception modernes.
III.3.3. Pratique de l'avortement et la
perception du risque y relatif
L'avortement est une pratique interdite par la loi dans de
nombreux pays dont la RDC ; c'est d'ailleurs un acte condamné par la
société Africaine. Il est d'un grand danger pour la santé
de la femme et peut même entraîner la mort de celle-ci surtout
quand il est pratiqué dans des conditions précaires. Par
ailleurs, la perception du risque relatif à l'avortement se fait
généralement lorsque la femme elle-même a eu à
pratiquer l'avortement où lorsque elle a observé des cas
semblables chez les femmes de son entourage. Ces avortements surviennent
généralement lorsque la femme est en face d'une grossesse non
prévue ou d'une grossesse trop rapprochée de la dernière.
Or ces grossesses non désirées auraient pu être
évitées grâce à l'utilisation de la contraception
moderne
III.4. Les facteurs d'opportunité
Les facteurs d'opportunité se réfèrent
aux facteurs institutionnels ou structurels qui influencent les chances de la
femme de recourir à l'utilisation de la contraception moderne. Les
études en ont identifié plusieurs. Il s'agit notamment de la
disponibilité, de l'attrait de la marque, de la qualité des soins
et des normes sociales.
III.4.1. La disponibilité
La disponibilité des produits de contraception moderne
est un facteur susceptible d'influencer leur utilisation par les femmes,
puisque pour qu'ils soient utilisés, il faudrait déjà
qu'ils soient disponibles et accessibles.
III.4.2. La qualité de service
La qualité de service offert par les prestataires des
produits de contraception modernes aurait un effet sur les utilisatrices. Un
service impeccable aura tendance à attirer les femmes et à les
mettre en confiance. En outre, si le personnel de santé et les autres
prestataires ne sont pas accueillants, ceci contribuera à diminuer le
nombre déjà faible d'utilisatrices de contraceptifs
modernes.
III.4.3. L'attrait de la marque des contraceptifs
Les études ont montré que les marques des
différents contraceptifs exercent un certain attrait sur les femmes et
les amènent à utiliser ces produits contraceptifs. (15(*))
Chap. IV : RECHERCHES PERSONNELLES
IV. 1. Présentation du lieu recherche
Notre étude a eu comme terrain travail la zone de
santé de Katuba ; en entendant par zone de santé, une
entité géographique bien limitée (superficie : 8km)
qui se trouve dans le district de sanitaire de Lubumbashi comprenant une
population d'au moins 219 452 habitants composée des communautés
homogènes du point de vue socioculturel.
IV. 1.1 Historique de la zone de sante de la Katuba
Le découpage du territoire en zone de santé et
aire de santé est étroitement lié à la
genèse de soins de santé primaire en RDC. Au paravent à la
trentième assemblée mondiale de la santé il a
été décidé en 1977 que les principaux objectifs des
gouvernants et de l'OMS et « la santé pour tous »
d'ici l'an 2000. En 1978 à la conférence d'ALMA ATA (en ex
URSS), les soins de santé primaire seront considérés comme
la voie d'attendre l'objectif du millénaire ; d'ici 2000, et cette
occasion la RDC a ratifié la déclaration d'ALMA ATA sur les soins
de santé primaire.
En 1980 la RDC a signé la charte de
développement sanitaire en Afrique. Le 5 décembre 1984 le
président de la république le Marechal Mobutu Sésé
Seko définit dans son discours à la nation les objectifs à
atteindre : développer 306 zones de santé et 6000 centres de
santé. De ce discours naîtra la zone de santé de Katuba.
IV. 2 Situation géographique
La zone de santé de Katuba est limitée :
· A l'Est : par la zone de santé Kenya
· Au Nord-Sud Et Ouest : par la zone de santé de
Kisanga
IV.3 Types d'étude
Notre étude était transversale,
elle se limite à décrire les phénomènes de
l'utilisation des méthodes contraceptives modernes. A cet effet, la
connaissance de la population sur cette question ainsi que les facteurs
favorisants l'utilisation ou la non utilisation de ces méthodes.
IV.2.3 Méthode et Technique
Nous avons procédé par une
étude prospective pour la collecte des données ; elle
s'étend du 5 février 2011 au juillet 2011, ainsi à l'aide
d'un questionnaire préétabli nous avons utilisé la
technique d'interview avec des questions fermées et ouvertes
adressé à nos enquêtés.
VI.3 Echantillonnage
Notre échantillon est de 255 personnes
résident dans la zone de santé de Katuba
sélectionnées à partir des critères d'inclusions
précises c'est-à-dire la personne devrait avoir au moins
l'âge de la maturité.
IV.4 Matériels utilisés
Pour notre étude nous nous sommes servi
du protocole de recherche, du papier, d'un stylo, d'un crayon, de la
calculatrice, ainsi les données trouvées étaient
analysées et traitées par les logiciels EPI info et Excel puis
élaborer par le logiciel Word.
IV.5 Difficultés rencontrées
Nous avons été butés
à plusieurs difficultés surtout d'ordre culturelles, d'autres
personnes considèrent la contraception comme un tabou cela nous a rendu
une tache quelques peu difficile pour accéder aux données.
Chap. V : PRESENTATION
DES RESULTATS
Tableau I : Répartition
de cas selon le sexe des enquêtés
Sexe
|
ni
|
%
|
F
|
195
|
76,5
|
M
|
60
|
23,5
|
Total
|
255
|
100
|
Il ressort de ce tableau que, 76,5 % des
répondants ont été de sexe féminin et 23,5% autres
de sexe masculin
Tableau II : Répartition de cas selon
l'âge des enquêtés
Age
|
ni
|
%
|
15-19 ans
|
7
|
2,7
|
20-24 ans
|
68
|
26,7
|
25-29 ans
|
87
|
34,1
|
30-34 ans
|
39
|
15,3
|
35-39 ans
|
27
|
10,6
|
=40 ans
|
27
|
10,6
|
Total
|
255
|
100
|
Il ressort de ce tableau que, la tranche
d'âge la plus représentée est celle comprise entre 25 et 29
ans soit 34,1%, suivi de celle comprise entre 20 et 24 ans soit 26,7% et 10,6%
représente l'âge supérieur ou égal à 40 ans.
Tableau III :
Répartition de cas selon le statut matrimonial des
enquêtés
Statut Matrimonial
|
ni
|
%
|
Marié(e) monogame
|
190
|
74,5
|
Marié(e) polygame
|
22
|
8,6
|
Divorcé(e)
|
10
|
3,9
|
Veuve
|
28
|
11,0
|
célibataire
|
5
|
2,0
|
Total
|
255
|
100
|
Ce tableau montre ce qui suit :
Ø 190 sujets, soit 74,5% sont des mariés
monogames
Ø 28 sujets, soit 11% sont des veuves
Ø 22 sujets, soit 8,6% sont des mariés
polygames
Ø 10 sujets, soit 3,9% sont des divorcés
Ø 5 sujets, soit 2% sont des célibataires.
Tableau IV : Répartition de
cas selon le niveau d'étude
Niveau D'étude
|
ni
|
%
|
Sans niveau
|
4
|
1,6
|
Primaire
|
38
|
15
|
Secondaire
|
155
|
60,7
|
Universitaire
|
58
|
22,7
|
Total
|
255
|
100
|
Il est à noter que, 60,7% des nos
répondants soit 155 personnes avaient le niveau secondaire, 22,7% soit
58 personnes avaient le niveau universitaire, 15% soit 38 personnes avaient le
niveau primaire et 1,6% soit 4 personnes seulement étaient des non
instruits
Tableau V : Répartition des cas selon les
confessions religieuses
Confession
|
ni
|
%
|
Catholique
|
91
|
35,6
|
Protestante
|
61
|
24
|
Eglise de réveil
|
58
|
22,7
|
Musulmane
|
21
|
8,2
|
Postolo
|
2
|
0,8
|
Kimbanguiste
|
6
|
2,4
|
Autre
|
16
|
6,3
|
Total
|
255
|
100
|
Ce tableau stipule que, 35,6% de 255 sont de la
confession catholique ; 24% de la confession protestante ; 22,7% des
enquêtés sont des églises de réveil ; la
confession musulmane représente que 8,2% des nos répondants, 6,3%
des enquêtes ont répondu autrement, outre ces derniers, 2,4% des
255 sont de kimbanguistes et seulement 0,8% sont des postolo
Tableau VI : Répartition des cas selon la
possession des enfants par les enquêtés
Avez-vous des enfants
|
ni
|
%
|
Non
|
23
|
9,0%
|
Oui
|
232
|
91,0%
|
Total
|
255
|
100,0%
|
Si oui Combien d'enfants
|
ni
|
%
|
1
|
30
|
13
|
2
|
79
|
34
|
3
|
44
|
19
|
4
|
17
|
7,3
|
5
|
26
|
11,2
|
6
|
15
|
6,4
|
7
|
6
|
2,6
|
8
|
5
|
2,1
|
9
|
3
|
1,3
|
Autres
|
7
|
3
|
Total
|
232
|
100
|
Il ressort de ce tableau que parmi les 255
enquêtés 23 seulement soit 9% n'avaient pas d'enfants et parmi
ceux qui ont les enfants 79 sujets, soit 34% avaient 2 enfants chacun, 44
sujets, soit 19% avaient chacun 3enfants, 30 sujets, soit 13% avaient chacun 1
enfant et les autres avaient soit 4, 5, 6, 7, 8,9, jusqu'à 12 enfants
chacun.
Fig.1. :
Répartition des données selon que les enquêtés
ont des enfants sous tutelle
Ce diagramme stipule que parmi 255
enquêtés 69% n'avaient pas des enfants sous tutelle et 31% en
avaient.
Fig. 2 :
Répartition des données selon la connaissance de la planification
familiale par les enquêtés
94% de 255 ont une connaissance sur la planification
familiale et 6% disent n'avoir jamais entendu parler de cette dernière
Méthodes
|
ni
|
%
|
Naturel
|
74
|
30,7
|
Naturel, Pilule, Condom
|
81
|
33,6
|
Mama
|
5
|
2,1
|
Dispositif intra-utérin
|
3
|
1,2
|
Pilule
|
8
|
3,3
|
Condom
|
34
|
14,1
|
Ligature de trompe
|
1
|
0,4
|
Vasectomie
|
1
|
0,4
|
Autres
|
34
|
14,1
|
Total
|
241
|
100
|
Tableau VII : Répartition des cas selon
la connaissance des méthodes contraceptives par les
enquêtés
33,6% de 241 (Oui) disent avoir une
connaissance sur les méthodes suivantes : Naturel, Pilule,
Condom ; 30,7% des répondants reconnaissent la méthode
naturelle ; 14,1% ont répondu soit autrement soit le condom et
seulement 3,3% connaissent les pilules comme méthodes
contraceptives
Tableau VIII: Répartition des cas selon
les méthodes utilisées par les répondants
Méthodes utilisées
|
ni
|
%
|
Naturel
|
135
|
56
|
Mama
|
6
|
2,5
|
Dispositif intra-utérin
|
4
|
1,7
|
Pilule
|
14
|
5,8
|
Condom
|
52
|
21,6
|
Autres
|
30
|
12,4
|
Total
|
241
|
100
|
Ce tableau montre que ; 56% de 241 font usage
de la méthode naturelle ; 21,6% usent le condom ; 12,4% de ce
nombre ont répondu autrement
Fig. 3 : Répartition des
données selon les connaissances des inconvénients des naissances
rapprochées
Cette figure montre que parmi les 255 sujets
enquêtés, 91% représentent les gens qui sont au courant des
inconvénients des naissances rapprochées et 9% l'ignorent.
Tableau IX: Répartition des données
selon les raisons avancées par les enquêtés sur les
inconvénients des naissances rapprochées
Si oui, les quelles
|
ni
|
%
|
Accroit la mortalité maternelle et infantile
|
40
|
17,2
|
Augmente le nombre d'avortement à risque de la gestante
|
18
|
7,8
|
Empêche la mère de récupérer sa
santé
|
40
|
17,2
|
Empêche la mère de prendre soins des ses enfants
|
17
|
7,3
|
Favorise l'accroissement démographique
|
9
|
3,9
|
Ne sait rien
|
3
|
1,3
|
Favorise un déséquilibre économique au
foyer
|
50
|
21,6
|
Autres
|
55
|
23,7
|
Total
|
232
|
100
|
Ce tableau stipule que parmi les 232 sujets qui ont
répondu oui sur les inconvénients des naissances
rapprochées 55 sujets soit 23,8% ont reconnus que les naissances
rapprochées causes beaucoup d'inconvénients notamment :
l'augmentation du nombre d'avortement à risque chez la gestante
empêchent la mère de prendre soins des enfants et favorisent un
déséquilibre économique au foyer ; 40
répondants soit 17,2% pensent que les naissances rapprochées
accroit la mortalité maternelle et infantile.
Tableau X : Répartition des
données selon la facilité de la procuration des contraceptifs par
rapport au budget des enquêtés.
Facilité de se procurer les
contraceptifs
|
ni
|
%
|
Non
|
148
|
58
|
Oui
|
107
|
42
|
Total
|
255
|
100
|
Ce tableau montre que parmi les 255 sujets
enquêtés, 148 soit 58% n'ont pas la facilité de se procurer
des contraceptifs par rapport leurs budgets et 107 soit 42% ont la
facilité de se procurer les contraceptifs par rapport à leurs
budgets.
Tableau XI : Répartition des
données selon les connaissances des avantages de la planification
familiale
Connaissance
|
ni
|
%
|
Non
|
31
|
12,2
|
Oui
|
224
|
87,8
|
Total
|
255
|
100
|
Ce tableau nous montre que 224 soit 87,8% des
enquêtés ont une connaissance suffisante sur les avantages de la
planification familiale et 31 soit 12,2% ne trouvent pas un avantage de faire
la planification familiale.
Tableau XII : Répartition des
données selon les espaces inter génésique qu'utilisent les
enquêtés pour leurs progénitures
Espace inter génésique
|
ni
|
%
|
6 mois
|
3
|
1,5
|
1 an
|
52
|
25,7
|
2 ans
|
130
|
64,3
|
3 ans
|
12
|
6
|
3 ans et plus
|
5
|
2,5
|
Total
|
202
|
100
|
Ce tableau stipule que parmi les 255 enquêtés;
130 soit 64,3% des sujets ont leurs espaces inter génésique de 2
ans, 52 soit 25,7% ont une espace d'un an et seulement 5 sujets soit 2,5%
pratiquent une espace inter génésique de plus de 4 ans
Tableau XIII : Répartition des
données selon les sources d'informations sur la planification familiale
par les enquêtés
Sources d'informations
|
ni
|
%
|
Entourage
|
42
|
17,4
|
Documentation
|
5
|
2,1
|
Media
|
24
|
10
|
Structure sanitaire
|
148
|
61,4
|
Autres
|
22
|
9,1
|
Total
|
241
|
100
|
Ce tableau montre que sur les sujets
enquêtés, 148 soit 61,4% tirent leurs informations sur la
planification aux structures sanitaires, 42 soit 17,4% tirent leurs
informations à travers leurs entourages.
DISCUSSION ET
COMMENTAIRE
La planification familiale étant indispensable à
tout le monde ; plus particulièrement à la femme.
Selon HATCHER et all ; dans
l'ouvrage « élément de la technologie de la
contraception », il a démontré que les femmes qui
utilisent les méthodes contraceptives au monde sont
épargnées au danger des grossesses à haut risque, des
grossesses non souhaitées et aux avortements pratiqués dans des
mauvaises conditions. Par conséquents si toutes les femmes pouvaient
éviter les grossesses à haut risque, le nombre des morts
maternels pourrait diminuer d'un quart.
Notre étude a eu comme échantillon 255 personnes
des sexes différents ; les mariées, les célibataires
ou autres mais qui avait déjà atteint l'âge de la
maturité.
Pour notre étude la proportion de sexe féminin
était plus élevée avec 76,5% ceci s'explique par le fait
que les femmes sont plus intéressées aux méthodes
contraceptives vu qu'elles sont vulnérables aux grossesses à
haut risque et à la mortalité maternelle. L'âge moyen des
nos enquêtés varie entre 20 et 30 ans ; l'âge est un
facteur influent dans la pratique des méthodes contraceptives. La
génération jeune adhère plus vite que la
génération âgée. Les niveaux d'études sont
très indispensables pour les parents qui doivent jouer un rôle
très important pour la protection de la famille par une bonne
connaissance et précise sur l'utilisation des méthodes
contraceptives ; en effet nos résultats montrent que les couples
monogames représentent 74,5% et leurs niveaux d'études
étaient soit secondaires ou universitaires (TABLEAU IV).ceux ci confirme
les résultats qui ont été trouvés par
l'enquête nationale sur la situation des enfants et des femmes à
Kinshasa(MICS2).
La confession religieuse est aussi un facteur qui intercale
l'utilisation des méthodes des contraceptions cela
démontré dans la partie théorique de notre étude
que l'enfant est un don de Dieu et par conséquents toute pratique
contraceptive est interdite pour la plupart des religions (catholique,
protestante, musulmane et autres) ce qui explique les résultats obtenus
sur l'utilisation des méthodes naturelles dans la planification de
leurs familles soit 56% des enquêtés. Plusieurs raisons ont
été évoqués à cette dernière
et qui constitue un obstacle majeur dans l'utilisation des autres
méthodes contraceptives entre autre : les contraceptifs provoquent
la stérilité, l'infertilité, l'hémorragie,
l'insatisfaction pendant le coït, le plaisir sexuel n'est pas bien
ressenti, la déchirure et la crise d'intimité.
En ce qui concerne les professions des enquêtés,
la plupart vaguent à plusieurs occupations ; nos résultats
montrent que beaucoup font des métiers libéraux ceci et la
conséquence l'absence quasi-totale de la politique d'emploi dans
notre pays.
La connaissance sur la planification familiale et
l'utilisation des méthodes contraceptives sont les
éléments indispensables parmi les déterminants de
l'utilisation des méthodes contraceptives pour offrir un avenir meilleur
à la famille. Nos résultats montrent plus de lumière
à ce sujet soit 94% des nos répondants ont été
déjà entendu parler de la planification familiale et les types
des méthodes des contraceptives connues sont : les méthodes
naturelles, le condom et le pupille (TABLEAU VII).
Plusieurs méthodes sont mise à la portée
de la population pour être utilisée a fin d'espacer les
naissances, garantir l'avenir et le bonheur du foyer ; par
conséquents ces méthodes peuvent être disponible mais
elles risquent de ne pas être utilisée faute des convictions
religieuses ou personnelles, moyens financiers, de l'opposition des membres de
la famille, les effets secondaires sur la santé ou la
fécondité. Cette vérité appuie nos résultats
sur l'utilisation des méthodes contraceptives, ce taux faible de la
pratique des méthodes contraceptives ne s'éloigne pas des
résultats trouvés pour le territoire national de la RDC, lesquels
résultats sont totalement inferieurs à 1%.(REF - rapport
ABF /KAT 2005)
L'information joue un très grand rôle à la
population sur la planification familiale ainsi pour notre étude les
résultats nous montrent que 61,4% des enquêtés sont
informés par les structures sanitaires (HGR ; clinique ;
centre de santé) et 17,4% par l'entourage ; la faible proportion
des médias et de la documentation est due à la culture congolaise
(celle de s'intéresser moins à la lecture et à la
documentation).
En ce qui concerne les inconvénients sur les naissances
rapprochées des enfants ; notre étude montre qu'à
partir des sources d'informations nos enquêtés sont au courant des
ces inconvénients, soit 91% savent que les naissances rapprochées
peuvent accroitre la mortalité maternelle et infantile, augmenter le
nombre d'avortement à risque de la gestante, empêcher la
mère de récupérer sa santé, de prendre soins des
ses enfants et favoriser un déséquilibre économique au
foyer. Ainsi notre travail relève que l'espace inter
génésique utilisée par nos enquêtés est en
moyenne de 2 ans.
CONCLUSION
Ce travail qui s'achève a porté sur
les déterminants de l'utilisation des méthodes contraceptives
modernes (cas de la zone de santé Katuba).
Au terme de cette recherche, les idées se
précisent en une conclusion générale se dégageant
nettement a travers les point examinés dans différent chapitres
de ce travail
Les problèmes aux quels nous nous sommes
occupés dans ce travail se sont posés divers interrogations
à s'avoir :
Ø Quelle est la connaissance de la population sur la
contraception
Ø Quelle sont les méthodes couramment
utilisée par les couples dans la zone de santé Katuba.
Ø Quelle stratégie doit on mètre en
évidence pour rappeler la population aux réveille des consciences
sur l'intérêt de consulter.
Nous sommes partir des hypothèses selon lesquelles
durant notre période d'étude, que la contraception semble
être connus par la population, mais celle-ci ignore bien certaines
pratiques et réalité. L'application des mesure
destinées a combattre efficacement l'ensemble de facteurs favorisant la
nom utilisation de méthode contraceptif modère, le non
accès a l'information, les familles sans moyens, sans soutient n'ayant
pas de substance conforme, vivant dans des états de privation, ayant
un n'niveau d'instruction et d'information bas pour accéder a
l'idéal.
De notre analyse il résulte que : 87,8% des
enquêtés informés contre 12,2% non informés sur la
planification familiale, en outre il ressort que les méthodes
naturelles, le condom ainsi que le pullule sont couramment utilisées
ceci s'explique par le fait que ces méthodes ne posent pas beaucoup
d'inconvénients pour leurs utilisations.
Aujourd'hui la santé mère et enfant est un
problème de santé publique, d'où l'importance de planifier
les naissances par chaque famille s'avère une opportunité pour
relever ce défi.
SUGGESTIONS ET
RECOMMANDATIONS
Eu égard à tous ce qui
précède, nous suggérons et recommandons ce qui suit :
· Que les législateurs en matière de
santé publique mettent en place des stratégies visant à
promouvoir le planning familial dans la population toute en renforçant
l'accessibilité à l'information.
· Que l'on forme, des préstateurs en santé
de la reproduction qui doivent aider les parents à décider du
nombre de leurs enfants et du rythme des naissances pour un avenir
meilleur ;
· Que le BCZS propose un programme de planning familial
et organise ensuite les séances d'informations sur l'utilisation des
contraceptifs à l'intention de la population de la Katuba ;
· Renforcer les émissions des débats
(planification familiale) au niveau de medias pour éveiller plus la
conscience de la population sur l'utilisation des méthodes
contraceptives modernes en montrant leurs importances;
· Enfin que la communauté à son tour ne se
livre pas à des informations erronées sur la pratique de la
contraception.
*
(1)Hatcher et All. :
Elément de la technologie de la contraception, Université
Johns Hopkins, Ecole de SP. 2000. USA
* (2)
Moulinot et All. : Science sanitaire et sociale, éd.
Foucher, Paris 1997
* (3)
Enquête nationale sur la situation des enfants et des femmes
MICS2/2001, Kin, Juillet 2001
* (4) Www.
Coup et planification
familiale/fhi.org/fr/rh/pubs/network/v18-21/index.htm
* (5) Pierre
R. : la santé pour l'Afrique, PUF, Paris, 1995
* (6) Tambwe
Abel : cours d'épidémiologie, UNILU, 2010-2011
* (7) FPMD,
Management de la planification familial Vol. VI N°2, 1997
* (8) Dr.
Albert Tambwe, cours de Planification familiale, UNILU, 2009-2010
* (9) Bernard
et Al : Dictionnaire médical pour la région
tropicale.
* (10)
Larousse universel, 2èmeéd. 1996-1997
* (11) Idem
* (12) Bernard
et Al : Dictionnaire médical pour la région
tropicale.
* (13) Albert
Tambwe : cours de Planification familiale, UNILU, 2009-2010
* (14)
Rapport préliminaire sur l'évaluation des soins de
santé de la reproduction dans les secteurs priés et
paraétatique dans les villes de Kinshasa et Matadi, octobre 2006
* (15)
Pnsrnarionarobaseyahoo.fr
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