INTRODUCTION GENERALE
Tout est bien qui finit bien, dit-on. Apres cinq ans
d'études, voici le moment tant attendu sanctionnant la fin de notre
deuxième cycle de formation en Développement communautaire.
Considérant les réalités du terrain et surtout les besoins
des populations meurtries par une série de guerres, nous avons
jugé bon de contribuer à la reconstruction de notre nation en
analysant un sujet portant sur le renforcement des capacités dans la
gestion des projets de développement communautaire. Nous l'avons
intitulé : «LA MOBILISATION DES RESSOURCES POUR LES
PROJETS DE DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE, Cas des ONGD de
la ville de Lubumbashi ».
0.1. Objet d'étude
Notre étude est une contribution à
l'amélioration du système de gestion des projets de
développement communautaire. Tout gestionnaire avisé est
conscient que nul ne peut prétendre gérer un projet sans disposer
des ressources nécessaires. Pourtant cette étape constitue un
casse-tête pour plusieurs managers et entraîne parfois
l'arrêt de certains projets de développement communautaire.
Nous passons en revue la théorie sur la mobilisation
des ressources, en la comparant à ce que les ONGD de la Ville de
Lubumbashi réalisent concrètement. Ainsi notre démarche
s'ajoute aux multiples efforts en cours et place les jalons qui serviront de
référence à tous les managers et Leaders communautaires
oeuvrant dans le sens d'améliorer le vécu quotidien de la
population pauvre.
0.2. Etat de la question :
La mobilisation des ressources n'est pas le fruit exclusif de
notre imagination ni une nouvelle doctrine que nous présentons au
public. Plusieurs chercheurs s'y sont intéressés avant nous. Bien
que nous ne disposions pas d'espace pour étaler tous leurs ouvrages,
nous voudrions néanmoins saluer l'apport de certains auteurs ayant
abordé d'autres aspects de ce sujet.
Sur le plan mondial, L'Alliance((*)1) considère la mobilisation des ressources
comme un besoin vital pour chaque ONG/OBC. Sans se limiter uniquement à
l'aspect de collecte des fonds, cette institution a développé les
aspects couvrant la mobilisation des ressources en général et
consacre le renforcement du partenariat comme une priorité pour les
acteurs des ONG/OBC de lutte contre le VIH/SIDA.
William, James et Susan ont abordé le sujet même
en insistant sur la gestion financière dans les différentes
affaires. Ils mentionnent l'importance de l'utilisation de la nouvelle
technologie de l'information tant à la mobilisation des ressources qu'au
partage des informations sur les activités((*)2).
Thylefors B., Maddock C. et Wuichet P. ont produit un guide
pour l'élaboration des propositions, avec un modèle des postes
budgétaires standardisés afin de faciliter la préparation
des demandes des fonds. Cet ouvrage a aidé plusieurs directeurs
régionaux impliqués dans la lutte contre la filariose
lymphatique((*)3).
Une enquête des pratiques de sollicitation des
organismes de charité non confessionnelles réalisée en
1995 par le Centre Canadien de philanthropie et la Fondation Canada West
fournit des indications utiles à la discussion sur le mode de collecte
de fonds((*)4).
Charles Lusthaus, Marie-Hélène Adrien, Gary
Anderson, Fred Carden et George Plinio Montalvan, dans leur ouvrage Evaluation
organisationnelle, ils retracent le contexte porteur et la performance
organisationnelle. Ils mentionnent la capacité organisationnelle comme
l'ensemble de compétences et valeurs organisationnelles qui permettent
aux pays, aux organisations et aux personnes à tous les niveaux de
s'acquitter de leurs fonctions et d'atteindre leurs objectifs en matière
de développement((*)5).
Sur le plan national, il convient de souligner que plusieurs
chercheurs ont développé les notions de gestion des ressources
dans les projets de développement ; mais aucun travail ne s'est
particulièrement attardé sur les mécanismes de
mobilisation de ressources.
Cependant, dans notre précédent travail de fin
du premier cycle((*)6), nous
avions relevé la nécessité d'établir un partenariat
sincère en vue de garantir la transparence dans la gestion des projets
de développement communautaire. Nous avions souligné en passant
que la participation de tous les partenaires devrait se faire à toutes
les étapes du projet, soit de la planification à
l'évaluation en passant évidemment par la mobilisation des
ressources. Nous disions dans le même travail que le partenariat
constitue également un gage dans le processus de mobilisation des
ressources et reste un des remèdes applicables aux maux qui rongent
notre société déjà bouleversée par une crise
socio-économique indescriptible.
Notre étude se démarque des autres du fait que
nous mettons en exergue plusieurs mécanismes de mobilisation d'une
variété de ressources, contrairement à ceux qui limitent
leur démarche sur la collecte de fonds ou ceux qui ne développent
que les aspects de dépenses des fonds des projets.
Etant conscient que la mobilisation des ressources peut
être décourageante et peut prendre beaucoup de temps, si elle
n'est pas organisée correctement, nous proposons dans notre
étude une approche permettant de planifier et de mobiliser les
ressources de façon stratégique et systématique afin de
permettre aux ONGD d'obtenir un maximum de résultats pour un minimum
d'effort, et de remplir leurs missions respectives.
0.3. Problématique :
La ville de Lubumbashi, bien qu'étant à tort ou
à raison surnommée la ville d'excellence, ne manque pas des
stigmates de la pauvreté qui frappe toute la République
Démocratique du Congo qui sort d'une série de conflits
armés. Quelques ONGD locales, seules ou en partenariat avec certaines
institutions étrangères, essaient d'assister la population pauvre
en organisant par-ci par-la quelques activités de développement
communautaire.
Certaines ONGD disposent des quelques ressources, mais
plusieurs acteurs continuent à garder dans leurs tiroirs certains
projets par manque des ressources. Certaines ayant obtenu l'appui
extérieur ne parviennent pas à maintenir la continuité de
leur financement. Parfois, certains projets démarrent avec une forte
couverture médiatique, puis disparaissent sans tambours ni trompettes,
sans aucun impact dans la communauté.
La population ne cesse pas de recourir aux ONGD, étant
donné l'incapacité de l'Etat à faire face aux besoins de
ses administrés. Cependant plusieurs ONGD ne parviennent pas non plus
à résoudre les problèmes de pauvreté. Les acteurs
de développement ne savent plus comment réunir les moyens
nécessaires pour réaliser les projets et d'autres ne savent
même pas auprès de quels partenaires recourir pour initier la
mobilisation des ressources. Sur terrain certaines ONGD ne parviennent plus
à couvrir même leurs charges administratives et changent souvent
de bureau sans succès ou s'éteignent complètement.
Toutefois, certaines ONGD persistent et semblent maîtriser leur
système de mobilisation des ressources.
Cette situation confuse nous a interpellé et suscite
plusieurs questions, parfois embarrassantes.
- Quelle est la capacité réelle des acteurs des
ONGD pour mobiliser les ressources des projets de
développement ?
- Quelle est l'efficacité des mécanismes de
mobilisation des ressources utilisées dans la ville de Lubumbashi par
certaines ONGD ?
- Existe-t-il un plan cohérent de mobilisation des
ressources au sein des plusieurs ONGD ?
- Quelles sont les mesures correctrices applicables aux ONGD
de la ville de Lubumbashi ?
Notre étude est une contribution pour tenter de
répondre à ces multiples questions, sans aucune prétention
d'apporter des solutions miracles, d'autant plus que la réussite ne
dépend que de la participation et du sérieux des acteurs des ONGD
sur terrain.
0.4. Hypothèses :
La crise étant profonde et complexe, nous avons
émis certaines hypothèses sur le sujet de notre étude.
Sur le plan théorique, une hypothèse est une
idée directrice, une tentative d'explication des faits, formulée
au début de la recherche, destinée à guider
l'investigation, et à être abandonnée ou maintenue
d'après les résultats de l'observation((*)6).
Pour notre étude, nous avons retenu trois
hypothèses, sans aucun préjugé ni intention de
culpabiliser les acteurs des ONGD :
- Les faibles capacités des acteurs des ONGD seraient
à la base de manque des ressources pour les projets de
développement.
- La méfiance des fournisseurs des ressources à
l'endroit des ONGD locales pourrait être la cause d'échec de
mobilisation des ressources dans la ville de Lubumbashi.
- La nouvelle technologie peut contribuer à
améliorer le système de mobilisation des ressources pour les
projets de développement.
0.5. Choix et intérêt du sujet :
A) Choix du sujet :
La gestion des projets de développement communautaire
nécessite des ressources humaines, financières, techniques et
matérielles. Et pour parvenir à mobiliser suffisamment des
ressources, il faut recourir à des stratégies et
mécanismes efficaces et adaptées au milieu et à
l'évolution des mentalités. Eu égard aux
réalités locales, il convient de chercher les voies et moyens de
restaurer la confiance entre partenaires en tenant compte des motivations des
uns et des autres. Notre étude sur ce sujet constitue un apport utile
et un remède, pourvu qu'elle soit mieux exploitée par les
acteurs ciblés.
B) Intérêt personnel :
La fin de notre formation n'est pas une finalité en
soi, elle constitue la porte de notre longue carrière. Le travail de
terrain exige une remise en question perpétuelle, et notre rôle de
technicien en développement communautaire ne sera valablement rempli
qu'en maîtrisant d'abord des mécanismes de mobilisation des
ressources de projets. L'observation de nos prédécesseurs et la
collecte des données sur terrain contribueront à nous raffermir
dans l'avenir. Ainsi nous conduirons les activités avec plus de
responsabilité.
C) Intérêt social :
La population, déjà meurtrie par les conflits
armés, attend plus des ONGD pour réduire la pauvreté.
Etant donné que les projets de développement nécessitent
beaucoup de moyens, cette étude fait partie des mesures salutaires pour
toute la communauté. Plus les acteurs des ONGD seront capables de
mobiliser les ressources, plus la communauté tirera profit de leur
travail. Notre étude pourra également contribuer à
rapprocher les acteurs des ONGD vers les bénéficiaires, en
valorisant le principe de participation communautaire depuis la mobilisation
des ressources jusqu'à l'évaluation des résultats des
projets de développement.
D) L'intérêt scientifique :
La gestion des projets ne doit pas se faire au hasard ni
être confiée à n'importe quelle personne.
L'évolution scientifique oblige chaque acteur de développement de
s'adapter aux progrès de la technologie et des mentalités. La
mobilisation des ressources devra recourir aux stratégies et
mécanismes compatibles aux normes scientifiques modernes. Ainsi notre
étude offre une dose supplémentaire de stimulant au monde
scientifique.
0.6 Méthodes et techniques :
A) Méthode utilisée pour notre
étude :
PINTO et GRAWITZ considèrent la méthode comme un
ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline
cherche à étudier les vérités qu'elle poursuit,
les démontre et les vérifie((*)7).
Dans le cadre de notre étude, nous nous rallions
à la réflexion émise par KITABA((*)8), selon laquelle le but de
toute recherche scientifique est d'observer une réalité sociale
avec l'ambition de découvrir dans les faits un certain ordre qui
correspond à une texture, à une structure et qui ne serait pas
un fruit du hasard. Cependant les méthodes d'investigation restent
souvent limitées à cause des compétences, des
impératifs financiers et du temps. D'où, nous avons
utilisée la méthode fonctionnelle.
La méthode fonctionnelle nous a paru la mieux
adaptée à notre recherche d'autant plus que notre sujet s'inscrit
dans la logique des trois postulats qui sous-tendent cette méthode
à savoir :
- Chaque élément constitutif de l'ONGD a une
fonction spécifique différente de l'autre mais
nécessaire ;
- Dans la mobilisation des ressources, chaque acteur ou
élément constitutif a une fonction à remplir partout
où il se trouverait ;
- La fonction remplie par chaque acteur impliqué
concourt à constituer une harmonie coopérative dans les
mécanismes de mobilisation des ressources.
B) Techniques utilisées dans notre recherche :
Théoriquement, la technique est un instrument
nécessaire à la collecte et l'exploitation des données.
C'est un moyen permettant d'atteindre un but de recherche((*)9).
Pour plus d'objectivité, nous avons
préféré utiliser la combinaison des techniques
ci-après :
- Enquête par interview sur un échantillon
raisonnée : Nous avons ciblé les leaders des ONGD
oeuvrant dans la ville de Lubumbashi, membres de la plate-forme FOLECO et FOSI,
présumés détenir les informations fiables sur le
système de gestion des projets par leurs institutions respectives.
- Observation directe participative : Les bureaux
des ONGD se trouvent dans la ville de Lubumbashi et nous avons eu la chance de
rencontrer physiquement certains acteurs et nous avons eu plusieurs occasions
de vérifier certains aspects de mobilisation des ressources en leur
compagnie.
- Observation indirecte par consultation des sources
documentaires : La documentation déterminant les règles
de gestion des projets, les rapports des activités et certaines archives
des ONGD existent dans leurs bureaux et auprès de certains fournisseurs
des ressources ; ce qui nous a facilité de les parcourir afin de
mieux cerner la réalité.
0.7. Délimitation du sujet :
Le rayon de notre étude est limité dans un
espace géographique circonscrit uniquement dans la ville de Lubumbashi.
Sur l'ensemble de la ville nous n'avons étudié que les ONGD
membres des plateformes FOLECO et FOSI encore fonctionnelles au moment de notre
étude.
Notre capacité logistique étant trop
réduite, et le calendrier académique étant contraignant,
il nous a été difficile d'aller en dehors de la ville de
Lubumbashi. Par rapport au temps, nous avons considéré seulement
les travaux de mobilisation des ressources réalisées au cours de
l'année 2005 et au premier semestre de l'année 2006.
0.8. Subdivision du travail :
Le sujet de notre étude est vaste. Pour faciliter au
lecteur de s'imprégner du contenu de notre travail, nous l'avons
subdivisé en deux grandes parties, l'analyse de la situation et le
projet proprement dit pour le renforcement des capacités des acteurs
des ONGD.
La première partie, nous l'avons consacrée
à l'analyse de la situation et elle est subdivisée en trois
chapitres. Au premier chapitre nous exposons brièvement les
généralités de l'étude; puis au
deuxième chapitre nous exposons avec plus de détails les notions
théoriques fondamentales de mobilisation des ressources. Et enfin au
troisième chapitre, nous présentons résultats de notre
recherche sous forme de conclusion pour pour la première partie.
La deuxième partie nous l'avons réservée
aux aspects pratiques, en proposant un projet que nous venons
d'élaborer comme une des solutions au problème de mobilisation
des ressources souligné dans notre étude.
0.9. Liste des abréviations :
FOLECO = Fédération des
organisations non gouvernementales laïques à vocation
économique au Congo.
FOSI = Forum des Organisations de lutte
contre le VIH-SIDA
OBC = Organisation à base
communautaire
ONG= Organisation non gouvernementale
ONGD = Organisation non gouvernementale de
développement
ONU = Organisation des Nations
Unies
SIDA = Syndrome d'immunodéficience
acquise
VIH = Virus immunodéficitaire
humain
PREMIERE PARTIE : ANALYSE DE LA SITUATION
CHAPITRE I : GENERALITES
1.1. Présentation du milieu :
A) La ville de Lubumbashi :
Notre étude concerne les ONGD oeuvrant dans la ville de
Lubumbashi, chef lieu de la province du Katanga.
Lubumbashi est la deuxième ville la plus peuplée
de la République démocratique du Congo. Fondée en 1910 par
les Belges sous le nom d'Elisabethville, la ville fut renommée
Lubumbashi en 1965.
Cette ville est située à 1.230 mètres
d'altitude, entre 11 et 12° de latitude Sud et 27° de longitude Est.
Sa superficie est de 747 km2, avec une densité de 1.525
hab./km2. La population était estimée à
1.139.064 habitants en 2001((*)10) et 1.348.521 habitants en décembre 2005
selon les statistiques de dénombrement organisé par la Division
Provinciale de la Santé((*)11). La ville de Lubumbashi est subdivisée en
sept communes : Lubumbashi, Kenya, Kamalondo, Katuba, Kampemba, Rwashi et
la Commune Annexe. La température moyenne est de 20° Celsius, la
plus basse atteint 10° en juillet et la plus haute arrive à
38° en octobre. Le climat de Lubumbashi est tropical avec deux saisons:
l'une pluvieuse, allant de novembre à mars et l'autre sèche
allant d'avril en octobre. La langue véhiculaire utilisée par la
population est le Kiswahili. Le sol et le sous-sol étant riche en
minerais, Lubumbashi est un milieu à prédominance
d'activités d'exploitation minière, mais dont la population
affiche une pauvreté indescriptible.
B) La FOLECO:
La FOLECO est une Fédération des ONG laïque
à vocation économique au Congo, créée le 5 juillet
1991, avec comme mission principale d'accompagner les ONG partenaires à
s'investir dans les activités d'autofinancement durable par
l'application de l'approche économique.
C) Le FOSI :
Le FOSI, littéralement c'est le Forum des Organisations
de lutte contre le VIH-SIDA. Il a son siège administratif à
Kinshasa et chaque province abrite un bureau de représentation. Le
FOSI Katanga regroupe plusieurs ONG nationales et internationales.
1.2. Analyse conceptuelle :
Notre sujet est apparemment facile à comprendre, mais
cela n'empêche que nous puissions fixer les lecteurs sur le sens des
concepts utilisés dans le contexte de notre étude.
a) Les concepts clés :
- La mobilisation des ressources:
§ Selon l'Alliance, la mobilisation des ressources est
l'ensemble des mécanismes qui permettent à une organisation
d'obtenir auprès des fournisseurs de ressources les moyens dont elle a
besoin pour effectuer le travail planifié((*)12).
§ Dans le cadre de notre recherche nous soutenons cette
définition en précisant que la mobilisation des ressources est
plus qu'une collecte des fonds, car d'autres ressources (humaines, techniques
et matérielles) peuvent également être réunies pour
la mise en oeuvre des activités.
- Les ressources:
Selon plusieurs auteurs, les ressources sont les moyens
nécessaires pour la réalisation du travail planifié ;
elles peuvent être humaines, financières, techniques et
matérielles.
- Le Projet :
C'est une opération
planifiée et conçue pour atteindre certains objectifs
spécifiques dans les limites d'un budget donné et dans des
délais fixés à l'avance.
- Le développement:
Sans tenir compte de multiples sens applicables à ce
concept, nous retenons uniquement la définition de NYEMBO MAFUTA Dolet
qui considère le développement comme un processus qui permet de
passer d'une situation moins désirable vers une situation plus
désirable((*)13).
- Le développement
communautaire :
Vu que les définitions de multiples auteurs varient
suivant le contexte, nous avons trouvé que, dans le cadre de notre
étude, c'est le sens énoncé par l'ONU qui est
approprié. L'ONU considère le développement communautaire
comme toute politique coordonnée et systématique tendant à
organiser le progrès global d'une région déterminée
avec la participation de la population intéressée((*)14).
b) Les concepts connexes :
- Une ONG :
Littéralement c'est l'abréviation de
l'Organisation non gouvernementale, de nature privée,
créée par des personnes privées ou publiques, mais qui
n'est pas créée par l'Etat ou des accords intergouvernementaux.
- Les Fournisseurs des
ressources :
Ce sont les différentes personnes ou organisations qui
offrent des ressources pour la mise en oeuvre des projets. Ce concept est plus
indiqué dans le cadre d'un partenariat responsable au lieu du concept
Bailleur de fonds.
- Les capacités :
Ce sont des compétences, des relations et valeurs
organisationnelles et techniques qui permettent aux organisations, aux groupes
et aux personnes de remplir leurs fonctions et d'atteindre leurs objectifs en
matière de développement((*)15).
CHAPITRE II : NOTIONS THEORIQUES
2.1. LES DIFFERENTES CATEGORIES DES RESSOURCES
La mobilisation des ressources va au-delà de
« Fundraising » ou collecte des fonds ; il s'agit
d'obtenir diverses ressources auprès d'une multitude des fournisseurs de
ressources, par différents mécanismes.
Bien que l'argent constitue une des ressources-clés
dont toutes les ONGD ont besoin pour fonctionner et effectuer leur travail, il
est aussi évident que d'autres ressources sont également utiles.
Il est important d'obtenir diverses ressources car cela peut
aider les organisations à épargner de l'argent, atteindre leurs
objectifs et leur permettre d'avoir accès à un éventail
plus large de fournisseurs de ressources et d'autres opportunités de
partenariat.
Avant de planifier le travail de mobilisation des ressources,
il est utile de passer un peu de temps à penser à la
variété de ressources que les ONGD peuvent utiliser. Sans
être exhaustif, nous énumérons quelques ressources par
catégories :
A) Les ressources humaines :
La gestion des ressources humaines englobe la planification,
la mise en oeuvre et le suivi de l'ensemble de la main d'oeuvre de
l'organisation. Une autre façon d'envisager les ressources humaines est
en termes de «capital humain», notion qui renvoie au savoir et aux
compétences de la main-d'oeuvre. Les ressources humaines sont
évidemment le bien le plus précieux de toute organisation. Selon
nombre de directeurs aux plus hauts niveaux, les employés sont le pilier
principal de l'avantage concurrentiel d'une organisation((*)16).
La Quantité et la qualité de la main-d'oeuvre
disponible dans les organismes publics ou privés dépendent dans
une certaine mesure de la qualité de l'éducation formelle et
technique d'un pays donné. Cette dernière est elle-même
fonction des politiques et des règles mises en place par le gouvernement
au fil du temps pour créer les indicatifs nécessaires au
développement d'un système éducatif efficace.
Les ONGD doivent avoir des bonnes ressources humaines pour
améliorer leur capacité à être performantes et
compétitives.
Une étape importante de la mise à
exécution du plan de ressources humaines consiste à recruter et
à former de nouveaux employés pour qu'ils fassent le travail de
l'organisation. Doter une organisation en personnel signifie chercher,
sélectionner et orienter des personnes qui ont le savoir, les
compétences, le comportement et les valeurs nécessaires pour
répondre à ses besoins.
La dotation en personnel consiste en outre à s'adapter
aux tendances actuelles en ce qui concerne les réserves de main-d'oeuvre
et à aider les gens à s'habituer au contexte dans lequel
fonctionne l'organisation.
La capacité de dotation en personnel est liée
à la capacité de l'organisation à identifier les types de
ressources humaines dont elle a besoin pour être performante.
Pour ce faire, elle utilise un certain nombre de techniques
d'évaluation des postes et des besoins, d'examen des compétences
de base, d'analyse des compétences des ressources humaines au sein de
l'organisation, et ainsi de suite. Une organisation doit trouver de nouveaux
membres capables non seulement de satisfaire à la demande
immédiate en matière de ressources humaines, mais aussi aux
besoins futurs.
A titre indicatif voici les catégories des ressources
humaines qu'une ONGD peut mobiliser :
- les salariés
- les bénévoles occasionnels
- les bénévoles réguliers
- les consultants/personnes ressources
B) Les ressources financières :
La gestion financière comprend la planification, la
mise en application et le suivi des ressources monétaires. Avec les
ressources humaines, elle fournit les principaux moyens avec lesquels
l'organisation construit ses produits et ses services.
Les personnes responsables de la gestion financière de
l'organisation doivent être en mesure de planifier et d'établir le
budget des ressources (budgets de fonctionnement et d'investissement), de
gérer la trésorerie et de s'occuper de la comptabilité et
de la communication de l'information financière. Le conseil
d'administration et la haute direction devraient participer à la gestion
financière et établir clairement la redevabilité.
L'organisation a en outre besoin de personnes qualifiées, parmi les
membres du conseil et le personnel, qui pourront s'occuper des analyses
financières et des finances en général((*)17).
Les organisations du secteur privé et la
majorité des ONG, par contre, doivent déterminer les revenus sur
lesquels elles comptent relativement à la vente de leurs biens et
services. Dans ce contexte, si elles sont en mesure d'emprunter au
marché de l'argent à long terme, elles peuvent acheter de
l'équipement pendant l'année en cours et finir de le payer plus
tard.
La planification financière des organisations ne se
limite cependant pas à l'identification des ressources requises.
Qu'elles soient privées ou publiques, les organisations doivent
déterminer quand elles auront les liquidités pour payer les frais
encourus. La prévision des besoins de trésorerie constitue un
défi pour les organismes publics et privés.
La capacité de planifier les revenus et les besoins de
trésorerie fournit un cadre au sein duquel une organisation peut prendre
des décisions en ce qui concerne les programmes et les besoins de
capital immédiats et futurs. Dans le cadre de la planification
financière de l'organisation, il est important de tenir compte de ses
besoins financiers à court et à long terme ainsi que de ses
besoins de liquidités.
Les organismes extérieurs ne feront confiance à
l'organisation que si elle s'occupe de ses finances. Cela signifie normalement
un système très structuré, fondé sur des
règles, transparent et vérifié au moyen de
différents procédés de suivi, notamment la structure
réglementaire et la transparence établies au moyen de documents
qui doivent être remplis et approuvés par le personnel à
différents niveaux de l'organisation. C'est en suivant ces règles
et ces procédés d'approbation qu'on parvient à la
redevabilité.
C'est aux gestionnaires financiers de l'organisation de
préparer des états financiers honnêtes et objectifs en
temps opportun. Cela signifie des rapports financiers réguliers,
préparés à partir du système de
comptabilité.
C) Les ressources techniques :
Les acteurs des ONGD négligent ou oublient souvent de
prévoir les besoins en ressources techniques au moment de planifier
leurs activités. Cependant il est indispensable de retenir que les
ressources humaines et financières ne suffisent pas sans l'appui
technique. A titre indicatif, il s'agit de :
- Appui technique organisationnel
- Appui technique pour la programmation
- Formation du personnel
- Octroi des bourses
- Visites d'études ou stages
- Publications.
D) Les ressources matérielles :
La plupart du temps, les ressources humaines et
financières font l'objet d'examens dans la majorité des
organisations. Cependant, l'infrastructure constitue souvent un problème
pour les organisations.
Par infrastructure, on entend les conditions de base
(installations et technologie) qui permettent à une organisation de
faire son travail - un espace suffisant dans un bâtiment
équipé d'un bon éclairage, de l'eau saine, une source
d'électricité sûre et des moyens de transport pour les
employés, par exemple.
Les gens (le personnel, les clients et les
bénéficiaires) passent beaucoup de temps dans les locaux de
l'organisation. Certains lieux reflètent la performance et le
développement, d'autres, tout le contraire.
Bien que des lacunes isolées dans un ou plusieurs
domaines relatifs à l'infrastructure n'affectent pas toujours le travail
quotidien, les activités de l'organisation en souffrent toujours
tôt ou tard. L'entretien, fréquemment négligé du
fait du manque de fonds à consacrer à ce poste, est à
l'origine de nombreux problèmes d'infrastructure.
La mondialisation et les nouvelles technologies sont en train
de donner naissance à la société de l'information, un
nouveau paradigme de croissance économique, de participation des
citoyens et de liberté politique.
Les ressources technologiques d'une organisation comprennent
l'équipement, les machines et les systèmes (bibliothèque,
logiciels d'information) qui sont essentiels à son bon
fonctionnement.
En général, il faut planifier l'acquisition des
infrastructures et matériels suivants :
- bureaux avec installations sanitaires
- mobiliers
- équipements de bureau et des services
- moyens de transport et de communication
- machines et matériels pour faciliter la formation, la
publication, l'impression, etc.
- fournitures de bureau
- outillages pour les travaux de terrain selon les domaines
d'intervention
- produits d'entretien.
2.2. LES MECANISMES DE MOBILISATION DES RESSOURCES
Les mécanismes de mobilisation de ressources sont les
méthodes utilisées pour obtenir des ressources auprès de
fournisseurs. Les mécanismes sont les processus pour demander ou obtenir
de ressources - par exemple :
Ø écrire des demandes de fonds,
Ø réaliser un événement de
collecte de fonds,
Ø vendre des services,
Ø rencontrer des fournisseurs face à
face.
Identifier les mécanismes de mobilisation de ressources
permet aux ONGD d'élargir leur compréhension de la mobilisation
de ressources et de diversifier leurs approches au-delà de la
rédaction de demandes.
Les mécanismes de mobilisation de ressources
dépendent en grande partie du contexte. Chaque acteur impliqué
dans le processus de mobilisation des ressources doit identifier des
mécanismes qui sont appropriés et réalistes suivant leur
pays ou le contexte local.
Le «Marketing social» est
également une stratégie qui peut contribuer à
améliorer la vente d'un produit dans l'intérêt d'une cause,
par exemple, vendre des préservatifs pour favoriser la réduction
de l'incidence des Infections sexuellement transmissibles et VIH/SIDA. En
termes de mobilisation des ressources, cela peut également
générer de l'argent. Cette stratégie peut apporter des
fonds et atteindre un objectif du programme (ou en relation avec un programme).
Cependant, cette approche nécessite des compétences
spécifiques et des formations pour garantir la qualité des
résultats programmatiques.
En résumé, les mécanismes de mobilisation
des ressources sont multiples et doivent être utilisés en tenant
compte des réalités locales. Voici une liste reprenant quelques
exemples :
0. Soumettre des demandes de fonds :
- Répondre à des appels de soumission :
· à titre d'ONG individuelle
· à titre de consortium d'ONG
· à titre de consortium multisectoriel
- Introduire des propositions non sollicitées :
· à titre d'ONG individuelle
· à titre de consortium d'ONG
· à titre de consortium multisectoriel
1. Événements
spéciaux :
- événements programmatiques visant à
générer des fonds, par exemple, rassemblements pour la
Journée Mondiale de lutte contre le SIDA, les Journées
Nationales de Vaccination.
- événements non programmatiques visant à
générer des fonds, par exemple, événements
culturels tels que kermesse, tombola, concerts.
2. Activités génératrices de
revenus :
- Avoir un petit commerce
- Développer des projets Micro
Crédits.
3. Solliciter des dons :
- Envoi du courrier (y compris les programmes de sponsor, les
contributions annoncées)
- Ouverture des boîtes de collecte de dons
- Ventes combinées d'entreprises
- Sponsoring par des entreprises
- Cadeaux d'envergure, héritages, dotations
- Don planifié
- Réponse directe
Télévision/journal/téléphone
- Internet
4. Contributions volontaires (non sollicitées).
2.3. LE RENFORCEMENT DES CAPACITES
À notre époque où la compétition
mondiale règne, il devient plus important d'avoir une main-d'oeuvre
dévouée et satisfaite. Pourtant il s'avère de plus en plus
difficile à l'heure actuelle de trouver des gens qui ont les
compétences requises et qui demandent une rémunération
raisonnable.
Lorsqu'une organisation forme son personnel, elle investit
dans sa productivité future. Bien que cela soit difficile, il est
important de créer des structures de travail et de soutien qui
permettront de conserver un personnel loyal. Cela comprend toutes les mesures
prises par l'organisation pour tenter de résoudre les questions de
santé et de sécurité, de droits de la personne, de
qualité de vie au travail et, dans les organisations syndiquées,
de conventions collectives. Il s'agit essentiellement d'actions
concrètes pour que les employés aient le sentiment d'être
personnellement concernés, d'avoir un certain autocontrôle et des
responsabilités ainsi qu'une impression de dignité.
2.3.1. Préparation du cadre de travail pour la
mobilisation des ressources
Comme nous l'avions mentionné ci-dessus plusieurs fois,
le concept «mobilisation de ressources» est souvent
considéré comme un terme alternatif à celui de
«collecte de fonds». En fait, la collecte de fonds est seulement une
des composantes de la mobilisation de ressources qui constitue le processus par
lequel une organisation peut obtenir une variété de ressources.
Ainsi, le travail de
mobilisation de ressources peut être conceptualisé comme une
combinaison de :
· RESSOURCES représentant les
différentes sortes de choses dont l'organisation a besoin (Quoi)
· MÉCANISMES représentant
les différentes manières d'obtenir directement
des ressources (Comment)
· FOURNISSEURS DE RESSOURCES
représentant les différentes personnes/organisations qui
fournissent des ressources (Qui)
Cadre de travail de mobilisation de
ressources
Mécanismes :
· Soumettre des demandes de fonds
· Événements spéciaux
· Activités génératrices de revenu
· Dons sollicités
· Contributions spontanées
MOBILISATION
DE RESSOURCES
Ressources :
· Argent
· Aide technique
· Ressources humaines
· Biens matériels
· Services gratuits et équipements
· Ressources Matérielles
Fournisseurs de services :
· ONG internationales
· Organisations bilatérales et multilatérales
· Gouvernements nationaux
· Commerces
· Individus
· Fondations
· Agences d'appui technique
· Organisations caritatives et philanthropiques
· Bénéficiaires
· ONG internationales
·
·
2.3.2. Développement des compétences en
matière d'organisation des activités
a) Comprendre les motivations des fournisseurs de
ressources
Il est très difficile de faire des
généralisations quant aux motivations de différents
fournisseurs de ressources. Cependant, si les ONG/OBC prennent en
considération ce qui motive les fournisseurs à donner des
ressources, elles peuvent présenter leurs demandes de ressources de
manière à montrer où est l'intérêt du
fournisseur et non pas se contenter seulement de demander des ressources.
Cette démarche permet aussi aux ONG/OBC d'identifier
les conséquences possibles liées au fait d'accepter les
ressources de différents fournisseurs et les questions éthiques
qui s'y rapportent.
b) Identifier les différentes étapes
de l'organisation des activités liées a la mobilisation des
ressources
Les étapes de planification de mobilisation des
ressources sont différentes de celles d'un plan d'action. Les
étapes de planification comprennent plusieurs domaines clés qui
doivent être étudiés avant de développer un plan
d'action stratégique de mobilisation de ressources.
Déterminer les étapes clés de
planification peut nous aider à concevoir la mobilisation de ressources
comme un processus stratégique qui nécessite à la fois une
planification soigneuse et des compétences clés.
Étape 1 : Développer un plan
stratégique
- Développer un plan stratégique à partir
de la vision de votre organisation.
- Développer un plan stratégique à partir
de grands thèmes ou domaines.
Étape 2 : Evaluer les ressources actuelles de
l'organisation et identifier les
ressources à acquérir
- Analyser la situation des ressources actuelles de
l'organisation
- Evaluer la durabilité de vos ressources actuelles
- Identifier les ressources manquantes.
Étape 3 : Réfléchir sur les
mécanismes de mobilisation de ressources
(Voir cadre ci-dessus)
Étape 4 : Identifier et s'informer sur les
différents fournisseurs de ressources
- Dresser collectivement une liste des fournisseurs de
ressources
- S'informer sur les fournisseurs
potentiels de ressources
- Utiliser un tableau de recherche pour consigner les
informations sur les
fournisseurs de ressources
- Individuellement, dresser la liste des fournisseurs de
ressources
Étape 5 : Préparer et créer un plan
d'action de mobilisation des ressources
- Faire correspondre vos besoins en ressources avec les
fournisseurs potentiels
- Elaborer un plan d'action de mobilisation de ressources.
En conséquence, la bonne conduite de ces étapes
est un moyen d'accroître le succès du travail de mobilisation de
ressources.
2.3.3. Développement des compétences
pratiques en mobilisation des ressources
a) Evaluer les compétences, le temps, le budget, les
forces et faiblesses :
Chaque mécanisme de mobilisation nécessite des
compétences différentes. Dans la mesure où toutes les
organisations ont des compétences différentes, il est important
de déterminer quelles sont les compétences requises par chaque
mécanisme afin que les ONG/OBC puissent choisir les mécanismes
appropriés. Il est également important de prendre en
considération le temps et le budget nécessaires à chaque
mécanisme de mobilisation de ressources pour veiller à ce que les
ressources humaines et les finances soient également disponibles pour
exécuter l'activité.
Chaque mécanisme a ses «pour» et ses
«contre» (forces et faiblesses) qui doivent être pris en
considération avant que l'ONG/OBC n'essaie de l'utiliser. Les
«pour» et les «contre» sont souvent liés au temps,
au budget et aux compétences requises mais aussi aux risques
inhérents à l'approche (voir tableau ci-dessous).
Tableau d'évaluation des
mécanismes
Mécanisme
|
Compétences spécifiques
requises
|
Les «Pour» du mécanisme
|
Les «Contre» du mécanisme
|
Vendre des services (traduction, formation...)
|
Les compétences vendues comme service, c'est-à-dire
les compétences de langue
|
-Génère un revenu flexible,
-fait la promotion de l'organisation
|
Accroît la charge de travail, les compétences
clés du personnel utilisées pour des activités non en
rapport au travail
|
Événements exceptionnels de mobilisation des
ressources
|
-Compétences organisationnelles; initiative ;
-compétences communication
|
-Peut générer beaucoup de ressources avec un
engagement minime régulier ;
-ressources flexibles.
|
Nécessite du capital ; à risque
|
Campagnes à long terme de mobilisation des ressources
|
Compétences en marketing et promotion
|
Montants d'argent potentiellement importants avec un peu d'effort
régulier après la promotion initiale
|
-Promotion initiale à risque ;
-revenu dépendant du profil du public et de sa
perception
|
Faire marcher un petit commerce (café, ferme...)
|
-Compétences générales en gestion
commerciale ; -compétences en rapport avec la production commerciale
(cuisine, agriculture, charpenterie, etc.)
|
-Revenu constant ;
-les produits peuvent être donnés au personnel comme
soutien
|
-N'est pas lié au travail programmé ;
-nécessite des ressources humaines et du capital;
-les gains dépendent du marché, de la
compétition, du temps et d'autres obligations
|
Vendre des produits achetés au prix de gros
(préservatifs, seringues...)
|
Compétences de négociation en achat, marketing
social, marché et recherche
|
-Accroît la disponibilité de produits
nécessaires ;
-fait la promotion des organisations ;
-travail de mobilisation des ressources en rapport avec le
programme
|
-Bien qu'en relation avec le travail, cela soustrait des
ressources humaines au travail;
-ressources limitées par rapport à l'effort;
-revenu variable
|
Louer de l'équipement et d'autres biens (ordinateurs,
espace de bureau, véhicules...)
|
-Rédaction de contrat d'obligation légale ;
-révision des politiques d'assurance ;
- marketing
|
-Nécessite des ressources humaines limitées ;
-génère un revenu flexible
|
-L'équipement peut être endommagé ;
-il y a des risques de sécurité ;
- besoins administratifs
|
Rédiger des demandes de ressources (de façon
proactive ou en réponse à des offres/concours...)
|
Capacités de concevoir un projet, de «lancer»
des idées, de rédiger
|
-Effort initial suivi par la capacité de se concentrer sur
le travail ;
-Les exigences de rapport qui assurent que le travail est
documenté
|
Embarras dans les exigences de rapport et interférence
externe dans la conception et la planification du travail
|
Contributions non sollicitées (cadeaux...)
|
Démontre de la transparence et de bonnes relations
extérieures
|
Pas d'effort en soi; argent flexible ; pas d'exigences de
rapports
|
Très peu fréquent et moyens non fiables d'obtenir
des ressources
|
Référence : Adapté à partir d'un
atelier de mobilisation des ressources, tenu à Ulaan Baatar (Mongolie),
février 2001.
b) Partager les informations sur les fournisseurs
potentiels et identifier des manières d'obtenir et de recueillir des
informations sur les fournisseurs
Les informations nécessaires à
obtenir sur les fournisseurs de ressources sont:
- Leurs principaux domaines d'intérêts en
matière de programmes ;
- Les zones géographiques pouvant les
intéresser ;
- Leur cycle de financement ;
- Leurs restrictions sur l'usage de l'argent - argent à
usage restreint ou non ;
- La variété des ressources qu'ils offrent, par
exemple, équipement, appui technique ;
- La procédure pour demander des ressources
(formulaires de demandes, visites de projets, etc.) ;
- La personne clé de l'institution qui sera le contact
et comment la contacter ;
- Les organisations qu'ils ont soutenues ;
- Leurs motivations pour soutenir les ONG/OBC oeuvrant dans le
domaine.
Moyens de faire des recherches sur les
fournisseurs de ressources :
- Chercher les sites web des fournisseurs ;
- Demander à des fournisseurs potentiels de
l'information écrite sur les ressources qu'ils offrent et sur la
façon de se les procurer ;
- Demander aux chambres nationales de commerce et d'industrie
des informations sur les commerces responsables socialement ;
- Contacter les départements de communications (ou de
relations publiques) des entreprises les plus importantes oeuvrant dans votre
milieu ;
- Contacter les bibliothèques des ambassades, les
instituts culturels, les organisations internationales, etc. ;
- Contacter les personnes qui connaissent des fournisseurs ou
qui seraient de bons contacts pour trouver de nouvelles idées ;
- Lire les journaux, les revues spécialisées et
les rapports, pour se mettre à jour sur les façons dont les
autres organisations sont financées. Les rapports et les
présentations des autres soulignent, d'habitude, la contribution des
fournisseurs de ressources ;
- Demander aux organisations partenaires et à d'autres
ONG (oeuvrant ou pas dans votre secteur) de suggérer des organisations
à qui demander du soutien ;
- Identifier des occasions de rencontres des fournisseurs de
ressources.
c) Développer un plan d'action de mobilisation de
ressources en faisant
correspondre les besoins en ressources des ONG avec les
fournisseurs
potentiels
Une fois qu'une ONG/OBC a identifié ses ressources
manquantes par rapport à sa mission, ses buts et objectifs, elle doit
identifier quels fournisseurs peuvent potentiellement combler ces besoins.
Ce processus permettra également d'aider les ONG/OBC
à identifier quels besoins seront les plus difficiles à combler.
Cela aidera les ONG/OBC à prioriser leur travail de mobilisation des
ressources dans leur plan d'action.
|
Besoins en
ressources 2
|
|
Besoins en
ressources 1
|
Besoins en
ressources du
plan stratégique
|
PLAN D'ACTION DE MOBILISATION DE RESSOURCES BASÉ
SUR LES PRIORITÉS
|
|
|
|
|
Ressources
spécifiques
nécessaires
pour combler
le manque
|
|
|
|
|
Fournisseur
de ressources
sur qui se
renseigner
/ contacter
|
Mécanisme (activité) 1
|
Mécanisme (activité) 2
|
Mécanisme (activité) 1
|
Mécanisme (activité) 1
|
Mécanisme (activité) 2
|
Mécanisme (activité) 1
|
Quel mécanisme de
mobilisation de
ressources
sera utilisé
|
|
|
|
|
|
Échéance
pour
obtenir les
ressources
|
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|
|
|
|
Budget nécessaire pour le travail de mobilisation
des ressources
|
|
|
|
|
|
Personne responsable du travail de mobilisation des
ressources
|
d) Accroître l'efficacité des rencontres avec
les fournisseurs de ressources
Il est possible de demander des ressources à des
fournisseurs de plusieurs façons : envoyer des demandes avec une
lettre de présentation; contacter des fournisseurs inconnus par lettre,
courrier électronique ou par téléphone; envoyer des
demandes pour un renouvellement de financement; et utiliser les occasions comme
les conférences, les séminaires et les événements
sociaux pour rencontrer des fournisseurs.
Si toutes ces méthodes sont appropriées à
différents moments, une des façons parmi les plus efficaces de
demander des ressources demeure la rencontre
face-à-face avec un fournisseur de ressources. Les rencontres
face-à-face offrent la chance de discuter ensemble du travail
proposé et permettent aux fournisseurs de mieux connaître votre
organisation.
La plupart des fournisseurs travaillent avec des institutions
qui fonctionnent de façon structurée et ont des champs
d'intérêt programmatiques spécifiques. Ainsi, il est
avantageux de rencontrer le fournisseur avant d'envoyer une demande pour
s'assurer que le travail proposé est décrit de manière
à correspondre aux intérêts du fournisseur potentiel. C'est
ce que l'on appelle «se coller» - ce qui n'est pas
la même chose que d'être sous la coupe du bailleur de fonds.
Le « collage » consiste à
décrire votre travail de façon à faire ressortir les
similarités avec les intérêts du fournisseur de ressources
et donc à avoir plus de chances d'être soutenu. Dans certains cas,
les fournisseurs ont aussi une expérience et des idées utiles
qu'ils aiment partager.
Il est important de donner une bonne impression aux
fournisseurs de ressources durant le face-à-face. Pour cela, il faut
bien se préparer, ce qui permet également d'être à
l'aise. Le fait d'être calme permet d'expliquer notre travail clairement
et d'être davantage à l'écoute de ce que le fournisseur
dit, ce qui permet d'avoir une vraie conversation.
Quelles sont les choses clés que l'on doit
préparer et planifier avant une rencontre avec un fournisseur de
ressources ?
Réunir toute l'information nécessaire et se
préparer avant la rencontre ;
Si possible, préparer un résumé
conceptuel du projet pour le remettre au fournisseur ;
Prévoir les questions difficiles et penser à la
façon d'y répondre ;
Apporter de la documentation sur l'organisation pour la
remettre au fournisseur ;
Décider qui participera à la
rencontre ;
Etre certain de bien décrire votre
organisation ;
Veiller à sa tenue et à ses
vêtements ;
Si possible, essayer d'avoir des informations sur la personne
que l'on va rencontrer afin de se préparer psychologiquement ;
Faire une recherche soigneuse sur l'organisation afin de
savoir pourquoi elle donne des ressources et quelles sont ses priorités
programmatiques
Préparer une liste de questions à poser au
fournisseur ;
Se préparer à être questionné sur
des problèmes antérieurs de l'organisation, préparer des
réponses honnêtes qui expliquent comment les problèmes ont
été réglés dans le passé.
Informations à donner au fournisseur des
ressources :
Nom et lieu de l'organisation ;
Mission de l'organisation et étendue du
travail ;
Comment l'organisation implante et organise son
travail ;
Expérience passée, incluant les fournisseurs de
ressources antérieures ;
Motifs de l'organisation pour choisir d'approcher ce
fournisseur ;
Avantages du fournisseur à offrir des ressources
à l'organisation ;
Comment l'organisation génère ses propres
ressources ;
Brochure sur l'organisation ;
Avantage comparatif de l'organisation ;
Statistiques sur le problème à résoudre
dans le projet ;
Information sur le projet que l'on veut voir soutenu
(à partir du résumé conceptuel).
Questions à poser au fournisseur de
ressources :
Ø Quels sont vos champs d'intérêts
programmatiques actuels ?
Ø Quel est le processus de prise de décision
dans votre organisation ?
Ø Comment aimeriez-vous être impliqué dans
ce travail ?
Ø Donnez-vous des ressources autres que de l'argent
?
Ø Pouvez-vous octroyer des fonds sur plusieurs
années ?
Ø Voulez-vous visiter notre organisation ?
Ø Soutenez-vous directement des organisations
d'exécution ?
Questions difficiles que les fournisseurs peuvent
poser :
Ø Pourquoi avez-vous choisi notre organisation ?
Avez-vous approché le gouvernement ?
Ø Avez-vous tenu compte de tous les risques
associés à votre projet ?
Ø Quels sont les résultats attendus de votre
projet ? Quand seront-ils disponibles ? Comment seront-ils
mesurés ?
Ø Quelle est la compétence de votre organisation
? Comment pouvez-vous prouver que vous êtes capable de réaliser le
projet proposé ?
Ø Comment continuerez-vous le projet après que
les ressources fournies seront épuisées ? Est-ce que les
activités du projet sont durables ?
Ø Quelle perception le public a-t-il de votre
organisation dans votre pays ?
Ø Qu'allons-nous gagner à vous fournir des
ressources ?
Ø Comment veillerez-vous à ne pas dupliquer le
travail d'autres organisations?
Ø En quoi ce projet est-il différent des
autres ?
Ø Comment veillerez-vous à l'imputabilité
des ressources que nous fournirons?
Ø Êtes-vous prêts à travailler en
collaboration avec d'autres ONG pour mettre en oeuvre le projet ?
Ø Comment montrerez-vous que vos systèmes
financiers sont transparents et bien gérés ?
Ø Les bénéficiaires seront-ils
impliqués dans le projet ? Comment ?
a) Développer la structure et le contenu de demandes
gagnantes
Planifier une structure claire et les grandes lignes du
contenu pour une demande de mobilisation de ressources sont les deux
éléments les plus importants pour que la proposition ait le plus
de succès possible.
Développer une demande exige d'organiser l'information
de façon structurée et de déterminer les points
clés à inclure. Les lignes directrices à suivre dans les
demandes sont souvent disponibles auprès des fournisseurs. S'il n'y en a
pas, on peut développer sa propre structure, conçue selon les
besoins spécifiques d'un fournisseur potentiel de ressources.
Une fois la structure de la demande développée,
le contenu peut être établi à partir de documents tels que
la description du projet (buts et objectifs), le cadre logique ou la
stratégie de programme qui ont été
développés pendant la conception du travail proposé.
Toutes les propositions doivent être envoyées aux
fournisseurs avec une lettre de présentation. Les lettres sont d'environ
une page. Elles incluent quelques informations sur l'organisation, le travail
proposé et un résumé des ressources demandées.
Quelques questions orientant la préparation du
contenu des demandes gagnantes :
Partie A : Information organisationnelle et
résumé du projet
§ quel est le nom de votre organisation ?
§ quel est votre statut juridique (nature de
l'organisation) ?
§ quelle est votre adresse (physique, postale,
téléphonique, électronique) ?
§ quelle est la mission de votre organisation (raison
d'être) ?
§ Quels sont vos réalisations antérieures
et vos partenaires antérieurs ?
§ Qui est le responsable du projet et ses
coordonnées ?
§ Quel est votre budget total ?
§ Décrivez-nous succinctement le projet pour
lequel vous sollicitez notre appui.
Partie B: Motivations/Justifications du travail
proposé
§ Raison d'être :
- Pourquoi ce projet est-il
nécessaire ?
(Problèmes et données de base)?
- Qu'est-ce qui vous a poussé à
élaborer ce projet ?
§ Expertise : Quelle expérience avez-vous
dans ce genre de projet ?
§ Cible : Quels sont les bénéficiaires
directs et indirects ?
§ Résultat : A quoi vous attendez-vous en
réalisant ce projet ?
§ Temps : En combien de temps pensez-vous
réaliser ce projet ?
Partie C: Descriptions (buts et objectifs) du projet
§ Pourquoi ce projet ?
§ Qui sont les bénéficiaires de ce projet et
quelle est leur catégorie sociale ?
§ Qu'allez-vous concrètement faire sur le
terrain ?
§ Où allez-vous mener ce projet ?
§ Quel est le nombre de bénéficiaires de ce
projet ?
§ Sur quelle période s'étale votre
projet ?
§ Les bénéficiaires sont-ils impliqués
dans le projet ?
§ Comment pérenniser le projet ?
Partie D: Gestion et mise en oeuvre
§ quelles sont les activités à mener ?
§ quelle est leur programmation ?
§ qui en sont les acteurs, ont-ils les
compétences requises ?
§ où le projet sera-t-il concentré, quand et
en combien de temps ?
§ avec quels outils de gestion (pour le
décaissement) ?
§ comment gérer les fonds ?
§ quelles sont les procédures de mise en
oeuvre ?
Partie E: Suivi et évaluation, leçons
à tirer et diffusion des résultats
§ quels sont les indicateurs ?
- de réalisation : résultats attendus
et obtenus
- quels sont les indicateurs de suivi :
chronogramme
- de viabilité : pérennisation
après financement
§ quels sont les moyens de vérification ?
§ A quel moment allez-vous procéder à cette
vérification ?
§ Comment les bénéficiaires seront-ils
impliqués dans le suivi et l'évaluation ?
§ Comment allez-vous tirer les leçons de vos
expériences et diffuser des résultats ?
Partie F: Facteurs de risque à
considérer
§ Qu'est-ce qui peut faire échouer la
réalisation de votre projet
§ comment avez-vous prévu de contourner ces
obstacles
§ Quelle est la probabilité de survenue de ces
risques
Partie G: Information et explication sur le budget
§ quel est le coût total du projet ?
§ quel est votre apport à ce budget ?
§ quels sont les autres sources de financement et leurs
apports ?
§ quelle est votre clé de
répartition ?
§ dans quel compte les fonds seront-ils
logés ?
§ quel est votre plan de décaissement ?
b) Faire le suivi d'une demande de fonds :
Une fois la proposition remise au fournisseur des ressources, il
est important de faire le suivi pour veiller à ce qu'elle soit prise en
considération.
Pourquoi un fournisseur de ressources peut-il ne pas
répondre à une demande ?
Ø Le fournisseur des ressources est trop
occupé ;
Ø Le fournisseur des ressources a oublié la
demande ;
Ø La demande n'est pas arrivée ou n'a pas
atteint la bonne personne dans l'organisation ;
Ø La personne contact a changé ;
Ø La date d'échéance est passée et
la demande sera analysée au prochain tour ;
Ø L'ONG n'a pas fourni les bonnes coordonnées
pour être contactée ;
Ø Le fournisseur de ressources a besoin d'informations
supplémentaires ;
Ø Un comité doit se rencontrer pour discuter de
la demande ;
Ø Le fournisseur de ressources vérifie d'autres
références sur l'organisation.
Comment suivre une demande ?
Ø Téléphoner à la personne
contact
Ø Écrire une lettre
Ø Envoyer un message électronique (e-mail)
Ø Rencontrer la personne contact
Ø Poser des questions informelles lors des rencontres
fortuites
Ø Demander à un ami dans l'organisation
d'assurer le suivi avec la personne contact
Ø Demander à un collègue influent d'une
autre organisation de faire le suivi
Ø Envoyer des informations supplémentaires
Ø Envoyer une carte de souhait à l'occasion
d'événements spéciaux
Ø Demander à la secrétaire de la personne
contact
Ø Demander à d'autres organisations si elles ont
reçu une réponse (si le fournisseur de ressources suit un cycle
de financement).
Éléments auxquels il faut penser lorsque
l'on rencontre des
Fournisseurs de ressources :
FAIRE :
ü Etre à l'heure ;
ü Essayer de vous habiller de manière correcte -
une règle de base est de s'habiller comme les gens d'affaires ;
ü Apporter de la documentation sur votre ONG ou votre
travail pour la remettre au fournisseur de ressources (dépliant,
brochure, ...) ;
ü Apporter une carte d'affaire (carte de visite) ou vos
coordonnées complètes
ü Tenter de poser des questions et de faire des
réponses aussi brèves que possible ;
ü Vous assurer que vous avez réfléchi sur
les questions que vous allez poser et que vous les posez vraiment!
ü Essayer de terminer la rencontre avec une prochaine
étape bien définie, telle que la promesse d'envoyer une demande,
une date pour une prochaine rencontre ou même l'accord de rester en
contact ;
ü Maintenir une conversation ciblée - orienter la
conversation de façon à «coller» au travail
proposé, en particulier si la rencontre est courte.
NE PAS FAIRE :
ü Ne pas faire attendre le fournisseur des
ressources (pas de perte de temps);
ü Ne pas critiquer ou questionner le travail actuel ou
passé du fournisseur des ressources ;
ü Ne pas fournir d'informations conflictuelles - se
concentrer sur ce qu'on connaît ;
ü Ne pas prendre pour acquis que les fournisseurs de
ressources connaissent le jargon et les détails de votre domaine de
travail ;
ü Ne pas prendre pour acquis que les fournisseurs de
ressources ne connaissent pas votre domaine de travail ;
ü Ne pas concentrer votre attention sur une personne
«sympathique» du groupe des fournisseurs de ressources ; les
plus septiques sont souvent les plus importants à convaincre ;
ü Ne pas donner de document ou description de projet au
fournisseur de ressources, en début de rencontre, cela le distrait pour
écouter ce que vous dites ;
ü Ne pas critiquer le travail des autres de façon
à mettre en avant la valeur de votre organisation - c'est, en
général, mal vu.
c) Maintenir des liens avec les fournisseurs de
ressources
Pour maintenir des liens avec les fournisseurs de ressources,
il est nécessaire, avec le temps, de gagner une confiance mutuelle.
Cette relation commence par une recherche exhaustive sur les fournisseurs et
leurs priorités qui, dans le meilleur des cas, évolue vers un
partenariat à moyen/long terme dans lequel les deux parties sont dans
une relation «donnant-donnant».
Dans ces relations «donnant-donnant», l'ONG/OBC
offre un mécanisme pratique grâce auquel les fournisseurs de
ressources peuvent soutenir une cause qui les intéresse tandis que les
ONG/OBC peuvent obtenir un appui financier, technique ou en nature. Ces
relations peuvent aller plus loin que la simple correspondance des besoins et
opportunités. Le succès de ce type de relation nécessite
un entretien et renforcement constants.
POURQUOI
Ø Pour les imprégner des problèmes et
besoins réels de nos communautés
Ø Etant pourvoyeurs des moyens, nous devons partager les
responsabilités par rapport à l'intervention et au
résultat
Ø Pour un accompagnement dans la mise en oeuvre des
interventions
Ø Pour leur permettre de vérifier
l'effectivité de l'utilisation des ressources
Ø Pour créer un climat de confiance et de
transparence
Ø Pour nous accompagner dans la recherche d'autres
ressources
POURQUOI
- Pour faire connaître aux utilisateurs
leurs politiques (critère d'éligibilité, procédure,
domaine d'intervention et même la cible)
- Pour raison d'atteinte des objectifs car sans
les ONG de terrain, les fournisseurs n'atteindront pas leurs objectifs
- Pour enrichir leurs rapports
- Pour assurer que les ressources soient
absorbées
- Pour faire valoir leurs priorités et
logiques d'intervention
- Pour des raisons de justification de
l'utilisation des ressources
- Pour orienter leurs stratégies
d'intervention
- Pour connaître le terrain et
établir le bon partenariat
- Pour une utilisation efficiente des
ressources
Illustration de maintien des liens avec les
Fournisseurs de ressources:
ONG
Fournisseurs de ressources
COMMENT
- PRISE DE CONTACT AVEC LES PARTENAIRES DU TERRAIN
(ONGS)
·
Expliquer ma politique
·
Expliquer ma philosophie
·
Expliquer mon domaine d'intervention
- VISITER RÉGULIÈREMENT LES PARTENAIRES
(ONGS)
· Voir la
localisation des partenaires
·
Identifier les différents membres de l'ONG
· Voir la
fonctionnalité des partenaires
·
Connaître l'environnement des partenaires
- ORGANISER LES SÉANCES DE TRAVAIL AVEC DES
PARTENAIRES
· Appui
technique
·
Monitorage
- S'IMPLIQUER ET PARTICIPER AUX ACTIVITÉS DES
PARTENAIRES :
Accompagner l'ONG dans les
activités
- ECHANGER DES INFORMATIONS AVEC LES PARTENAIRES (ONGS)
- EVALUER LES RÉSULTATS AVEC LES PARTENAIRES
(ONGS)
COMMENT
Ø Entretenir des relations humaines (dîner ensemble,
visites guidées, etc.)
Ø Tenir des réunions d'échanges
Ø Produire des rapports
Ø Respect des procédures comptables
Ø Respect des lignes budgétaires
Ø Respect du protocole d'accord
Ø Présentation des pièces justificatives
Ø Tenir à jour les outils de gestion comptable
Ø Respect du plan de décaissement
Référence : Adapté à partir d'un
atelier de mobilisation des ressources, tenu à Kinshasa,
République Démocratique du Congo, Juin 2004.
2.4. Quelques sources potentielles de financement des
projets de développement
A) Liste des références et organisations
utiles pour la formation et l'information concernant une série de
mécanismes de mobilisation des ressources et de fournisseurs
ü La Foundation Center
www.fdncenter.org (l'information
la plus complète sur les organismes philanthropiques, elle
possède des archives que l'on peut consulter, des répertoires,
etc.)
ü Council on Foundations
www.cof.org
(association sur les fondations et les corporations de
développement de subventions)
ü Center for the Study of Philanthropy
www.philanthropy.org
(possède une bibliothèque de liens vers des ressources pour des
chercheurs/praticiens en collecte de fonds)
ü Resource Alliance (anciennement
International Fund Raising Group)
www.ifrg.org.uk (travaille sur le
développement de la capacité pour la mobilisation des ressources
dans neuf régions du monde avec un réseau de partenaires et de
bénévoles)
ü Association of Fund Raising Professionals
(anciennement National Society of Fung-Raising Executives)
www.nsfre.org ou
www.afpnet.org
ü Association of Philanthropic Counsel
www.apcinc.org (possède un
répertoire des consultants en collecte de fonds)
ü Chronicle of Philanthropy
www.philanthropy.com (version
en ligne du journal à but non lucratif)
ü Internet Non-profit Center
www.nonprofits.org (information
sur le non lucratif)
ü FundraisingInfo.com
www.fundraisinginfo.com
(conseils, nouvelles des experts en collecte de fonds)
ü Le Grantsmanship Center
www.tgci.com (pour des informations
sur les subventions et la formation de grantsmanship)
ü Funders Online
www.fundersonline.org (pour
mener des recherches sur la communauté philanthropique
européenne)
ü Funds Net Online Services
www.fundsnetservices.com
(information sur les développeurs de subventions, les ressources et les
nouvelles)
ü Venture for Fundraising
www.venture-asia.org (une
organisation à but non lucratif qui répond aux besoins de
formation et de consultation en collecte de fonds d'autres organisations
à but non lucratif)
ü Site web -
www.idealist.org
sur lequel les organisations peuvent soumettre des demandes de fonds.
B) Liste de quelques fournisseurs potentiels des
ressources.
1. Communauté locale : événements,
consultations et services payants ...
2. Votre propre organisation : contributions des membres,
produits, ...
3. Volontaires : legs, dons, services ...
4. Organisations communautaires locales (ex : Eglises,
mutuelles, clubs,
Orchestres, Associations sportives) : services, dons,
legs, bourses ...
5. Institutions gouvernementales : Décisions,
services, subventions,
Bourses,
crédits, ...
6. Entreprises : services, dons, crédits, bourses
...
7. Fondations : dons, legs, bourses ...
8. Universités : Bourses, services, dons, legs,
9. ONG locales : services, dons ...
10. ONG Internationales : services, dons, bourses, ...
11. Les agences et missions des Nations Unies : services,
bourses, dons, ...
12. Les Agences de coopération technique : services,
bourses, dons, ...
CHAPITRE III : PRESENTATION DES RESULTATS
Section 1 : Généralités
1.1. Contexte :
Le développement communautaire est devenu un domaine
d'attraction pour plusieurs ONG dans la ville de Lubumbashi. Parfois les
projets sont financés, mais l'appui s'arrête sans atteindre les
objectifs fixés, et souvent plusieurs projets restent classés par
manque des ressources. En faisant le tour dans la ville de Lubumbashi, il y a
des aspects relevant plus de faible organisation des activités de
mobilisation des ressources au sein des plusieurs ONG. Car les Fournisseurs de
ressources existent dans la ville et certains projets ont produits des
résultats positifs.
Considérant la crise économique dans laquelle la
République démocratique est encore enfoncée, et soucieux
de résoudre tant soit peu la misère de la population pauvre,
nous avons jugé utile d'apporter notre contribution d'abord à
mieux comprendre les causes de cette situation décourageant plusieurs
acteurs de développement, en organisant une enquête rapide dans la
ville de Lubumbashi. Ce sont les résultats obtenus de cette recherche
que nous exposerons à travers ce troisième chapitre.
1.2. Présentation de l'échantillon de
l'étude :
L'échantillon de notre étude est
constitué de 12 ONGD locales oeuvrant dans la ville de Lubumbashi.
Elles ont été triées parmi les ONG membres des 2
plateformes FOLECO et FOSI Katanga. Il s'agit de :
Association des Agriculteurs sans frontières (AASF)
Association pour le Bien-être familial - Naissances
désirables (ABEF-ND)
Association des Jeunes Intellectuels Solidaires (AJIS)
BUMI
Cri de secours aux enfants en détresse (CRISEM)
Développement agro-industriel de Kabongo (DAIK)
Force économique des mamans Congolais (FEMC)
Jeunesse anti-MST/SIDA (JA-MST/SIDA)
Promotion paysanne
Planète santé
Recherche et action pour un développement
multisectoriel (RADEM)
World production/SPAEC.
Elles ont été retenues en tenant compte des
critères ci-après :
Ø Etre effectivement opérationnelle dans l'une
des 7 communes de la ville de Lubumbashi; juste pour exclure de l'étude
les ONG de « mallette ».
Ø Avoir réalisé au moins un projet au
cours de l'année 2005
Ø Etre membre actif de l'un des deux plateformes FOLECO
et FOSI.
Ø Avoir un bureau facilement accessible
Ø Avoir un responsable disponible au moment de
l'interview.
Au départ, nous avions demandé les
répertoires de toutes les ONG affiliées au sein de deux
plateformes précitées. En circulant dans toutes les communes,
nous avons réussi à rencontrer les responsables des 12 ONG qui
ont répondu à notre questionnaire.
1.3. Méthodologie et techniques :
A) La collecte des données :
Pour réunir les données de notre étude,
nous avons utilisé trois techniques suivantes : l'interview,
l'observation participative directe et la technique documentaire.
L'interview s'est déroulée sur
base d'un questionnaire unique et simple. Le questionnaire,
rédigé en français, contient les questions
d'identification et celles de sondage d'opinion. Chaque responsable
interviewé obtenait de nous une copie du questionnaire, ensuite
moyennant une lecture assistée par nous-même, il fournissait les
réponses verbalement ou par écrit.
L'observation participative directe nous a
permis de visiter les bureaux des ONG ciblées et de rencontrer
directement les personnes présumées détenir les
informations sur les activités desdites ONG. Cette technique nous permis
de vérifier l'existence et le degré
d'opérationnalité et de performance de chaque structure
visitée.
La technique documentaire nous a
amené à passer en revue la documentation classée dans les
bureaux des ONG visitées. Cette technique nous a permis de nous rendre
à l'évidence des aspects institutionnels des ONG ciblées
et nous a fourni également les données permettant de
déterminer la performance organisationnelle de chaque ONG.
B) Le traitement des données :
Les données de l'enquête ont été
traitées d'une façon combinée, d'abord manuellement juste
après l'interview, et enfin sur ordinateur pour la saisie et l'analyse
en utilisant le logiciel Excel approprié et accessible même aux
utilisateurs de niveau moyen en informatique.
C) Les difficultés rencontrées
Une étude scientifique de ce genre, c'est-à-dire
analysant la situation très sensible de la gestion au sein des ONG, ne
pouvait se dérouler aisément dans sa globalité. Bien que
notre méthodologie nous ait permis d'atteindre les résultats
escomptés, il y avait les quelques difficultés
suivantes :
Ø L'absence de certains responsables de leurs bureaux
du fait que le passage n'était pas annoncé plusieurs jours en
avance ; ceci a réduit la taille de notre échantillon.
Ø L'insuffisance des ressources financières pour
la recherche ne nous a pas permis d'aller plus loin sur terrain ; cet
aspect a réduit la valeur de fiabilité de certaines informations
obtenues à l'interview.
Ø L'hésitation des répondants sur
certaines questions de l'interview, surtout celles relatives à l'argent
obtenu pour les projets déjà réalisés ou en cours
de réalisation ; cela ne nous a pas permis d'accéder aux
pièces comptables pour vérifier les montants cités
à l'interview.
Ø L'incompatibilité de notre horaire de cours
face à l'horaire de service nous a empêché de mener
facilement notre recherche. D'ailleurs cette situation a eu des
répercussions négatives en nous empêchant de remettre notre
travail à la Direction de notre Institution académique dans le
délai prévu au calendrier académique.
Section 2 : Dépouillement et
interprétation des résultats
2.1. Situation globale
Après dépouillement des données de notre
enquête, nous avons obtenu les résultats suivants (voir fiche des
questions et réponses de l'enquête en annexe):
1. Aspects institutionnels :
Sur les 12 ONG ciblées par notre étude, nous
avons constaté que dans chaque bureau, il y avait des documents de base,
c'est-à-dire les statuts et règlement d'ordre intérieur
visés par le notaire.
Le fonctionnement de 2 ONG, soit 16,7%, est couvert par une
ordonnance signée par le Président de la République leur
accordant une personnalité juridique ; tandis que les 10 autres,
soit 83,3% de ces ONG fonctionnent avec l'autorisation signée par les
autorités du niveau provincial.
Au niveau local toutes les 12 ONG sont affiliées aux
plateformes correspondants à leur secteur d'intervention ; 7 ONG
sont membres de FOSI et 5 sont affiliées à la FOLECO.
2. Les ressources humaines et techniques:
Apres le dépouillement des données, il ressort
que chaque ONG utilise les ressources humaines de niveau acceptable dans leurs
domaines spécifiques et le personnel a achevé des études
universitaires ou secondaires.
Cependant, la présence des techniciens en
développement est faible, 3 ONG sur 12, soit 25 %, emploient au moins un
technicien en développement sur son staff, tandis que le personnel
restant se classe dans les autres domaines, entre autres les médecins,
les ingénieurs agronomes, les psychologues, etc.
Concernant les compétences, plusieurs formations en
cours d'emploi ont été faites, surtout en matière de
planification globale des activités, ce qui se traduit par la
présence d'un plan d'action et un rapport des activités dans
toutes les 12 ONG ciblées. Aucune valeur de cet appui technique n'a
été fournie.
Par contre, la maîtrise des mécanismes de
mobilisation des ressources s'avère insuffisante, les responsables de 3
ONG sur 12, soit 25 %, ont fourni quelques éléments positifs
à la question d'énumérer les stratégies de
mobilisation des ressources. Cette insuffisance éclate davantage en
considérant la confusion dans les réponses fournies par les ONG
sur les questions relatives a l'existence des plans d'action de mobilisation
des ressources (50 % de réponses positives), pourtant le personnel de 9
sur 12 ONG (75 %) ignorent les stratégies de mobilisation des
ressources. Même pour les catégories des ressources, uniquement 2
ONG sur 12, soit 16,7 % ont mentionnée distinctement les ressources
mobilisées. En plus 41,7% n'ont aucune idée sur les principaux
Fournisseurs des ressources dans leur milieu de travail.
3. Les ressources financières
Les ressources financières constituent une
matière sensible pour plusieurs ONG visitées au cours de notre
étude. Bien que notre questionnaire ne cherchait pas à
connaître le montant disponible en caisse dans chaque ONG, il nous a
été difficile d'obtenir la valeur globale des ressources
financières mobilisées par la majorité des ONG ; 2
sur 12 sot 16,7 % ONG ont fourni la valeur de 604.500 $US pour l'une et 15.845
$US pour l'autre, comme ressources mobilisées au cours de l'année
2005 et au premier semestre 2006, pour la réalisation des projets sur
terrain.
Quand on considère la liste des partenaires,
constituée de 28 fournisseurs des ressources, on peut facilement
remarquer que toutes les 12 ONG ont obtenus les ressources pour leurs
activités, même si elles n'ont pas spécifié leur
nature.
La conservation des fonds se fait dans les banques locales,
83,3 % des ONG locales ont un compte bancaire.
Le patrimoine est pauvre, pas d'immeubles propres aux ONG, pas
de mobilier de qualité, etc. Cela confirme l'insuffisance des
ressources financières pour la majorité des ONG.
4. Les ressources matérielles
Les bureaux de toutes les ONG visitées sont
équipés des mobiliers dont la qualité est acceptable pour
50 % des 12 ONG visitées. La présence des outils informatiques
était constatée dans 9 ONG, soit 75 %, sans aucune information
supplémentaire sur leur état.
La technologie nouvelle de l'information n'est pas encore une
préoccupation pour la majorité des ONG locale visitées,
83,3 % n'ont pas de site sur l'Internet, même si 91,7% de 12 ONG ont une
adresse de messagerie électronique (e-mail). Aucune ONG ne dispose de
téléphone de service, mais tous les responsables
détiennent des téléphones portables.
Le charroi est faible pour la majorité : 41,7 %
des ONG disposent d'un moyen de transport, allant du véhicule au
vélo.
La propriété des immeubles est loin de se
réaliser pour la majorité des ONG : 91,7 % louent les
édifices pour leurs services.
Les produits ou matériels de service ont
été fournis pour les projets mais aucune précision n'a
été obtenue sur leur quantité ou sur leur valeur.
2.2. Interprétation des résultats :
Il n'est pas souvent aisé de porter un jugement de
valeur sur son propre ouvrage, néanmoins les résultats obtenus de
notre étude peuvent être interprétés objectivement
de la manière suivante :
Ø L'existence effective des ONG sur terrain a
été confirmée par la visite de chaque bureau et la
présence des documents officiels.
Ø Les ONG locales travaillent en partenariat avec
d'autres institutions et se regroupent en réseau selon leurs secteurs
d'intervention.
Ø Les ressources humaines qui animent les ONG locales
sont de niveau scientifique acceptable, mais l'effectif réduit des
techniciens en développement est un facteur de faiblesse de rendement
des ONG locales.
Ø Les insuffisances des ressources humaines en
mobilisation des ressources constituent une menace non négligeable pour
la survie des ONG et la pérennisation des activités de
développement sur terrain.
Ø L'utilisation de l'Internet pour afficher les
informations des ONG ou pour l'échange avec le reste du monde est
très négligée, si pas ignorée par la
majorité des responsables des ONG locales.
Ø Le patrimoine actuel des ONG est faible, ce qui
démontre leur faible niveau d'investissement.
Ø Les ressources financières des ONG locales
sont maigres, ce qui risque de réduire leur capacité
d'intervention sur le terrain et compromettre la pérennisation des
activités de développement.
Section 3 : Suggestions et recommandations:
A l'intention des responsables des
ONG :
Accorder une priorité au renforcement des
capacités du staff en matières de mobilisation des ressources.
Recruter et affecter les techniciens en développement
pour la gestion des projets de développement.
Exploiter les opportunités offertes par les
fournisseurs des ressources au niveau local.
Utiliser les nouvelles technologies pour améliorer
leur visibilité et accéder aux informations des fournisseurs des
ressources.
A l'intention des tous les autres
chercheurs:
Ø Vulgariser et partager les leçons
tirées de notre étude.
Ø Utiliser les résultats de notre étude
pour approfondir la recherche afin d'assister les ONG locales dans leur effort
d'améliorer leurs prestations.
DEUXIEME PARTIE : CONCEPTION DU PROJET
CHAPITRE I : CONSIDERATIONS GENERALES
1.1. Contexte
La réalisation des projets de développement
nécessite beaucoup de ressources. Plusieurs ONG locales se
débrouillent pour obtenir les moyens nécessaires, mais les
compétences de leur staff restent faibles. La visibilité de leurs
activités reste aussi faible et l'utilisation des technologies nouvelles
d'information se trouve au bas niveau.
C'est à ce titre que nous envisageons d'organiser le
renforcement des capacités des acteurs de développement au sein
des ONG locales de la ville de Lubumbashi.
1.2. Objectif global :
Contribuer à l'amélioration du système de
gestion des projets de développement communautaire par le renforcement
des capacités des acteurs des ONG locales, dans le domaine de
mobilisation des ressources.
1.3. Objectifs spécifiques :
- Former 25 acteurs de développement impliqués
dans le processus de mobilisation des ressources au sein des ONG locales.
- Amener les cadres des ONG locales à restaurer la
confiance auprès des fournisseurs de ressources.
1.4. Organisation et gestion du projet :
a) Lieu de formation : salle de réunion
du Collège IMARA de
Lubumbashi.
b) La durée de formation : la formation se
déroulera pendant 5 jours.
c) Le contenu : Les formateurs utiliseront le
contenu des modules de
formation qui seront
conçus sur base des extraits des
ouvrages de mobilisation des ressources.
d) Méthodologie : Les facilitateurs
utiliseront essentiellement la méthodologie interactive et participative
en combinant les techniques suivantes :
Ø Brefs exposés illustrés
Ø Brainstorming
Ø Discussions dirigées
Ø Etudes des cas
Ø Travaux des groupes
Ø Jeu de rôle
e) La prise en charge sera assurée et couvrira
les aspects organisationnels, entre autres :
v Les frais d'achat des matériels didactiques
v Les frais de reproduction des modules
v Les frais de transport des facilitateurs et participants
v Les frais d'hébergement et restauration
v Les frais de location de la salle
v Les primes des facilitateurs
v La collation des participants
v Les frais de couverture médiatique
1.5. Résultats attendus :
- Les capacités des 25 cadres renforcés en
mobilisation des ressources.
- La confiance restaurée entre les ONG et les
fournisseurs des ressources.
1.6. Rentabilités :
- Sur le plan social, le renforcement des capacités des
ressources humaines est un investissement qui contribuera à
l'efficacité du travail et à l'amélioration des
résultats de projets de développement.
- Sur le plan économique, l'efficience sera garantie,
car la gestion des ressources mobilisées sera plus transparente et
fiable.
1.7. Budgétisation
RUBRIQUES
|
Recettes
|
Dépenses
|
|
en $US
|
Qté
|
Prix en $ USA
|
COUT TOTAL
|
I. Acquisition des fonds pour
l'organisation de l'atelier
|
4.175
|
|
|
|
II. Acquisition des matériels
didactiques
|
|
|
|
|
Bloc note
|
|
25
|
2
|
50
|
Stylo
|
|
25
|
0,5
|
12,5
|
crayon et gomme
|
|
25
|
0,5
|
12,5
|
Flip chart (rame de 500 feuilles)
|
|
1
|
35
|
35
|
Marqueurs (boite de 12)
|
|
5
|
5
|
25
|
Farde chemise avec élastique
|
|
30
|
3
|
90
|
Transparents (boite de 50 feuilles)
|
|
2
|
60
|
120
|
Papier duplicateurs (rame de 500 feuilles)
|
|
3
|
5
|
15
|
S/Total (1)
|
|
|
|
360
|
III. Frais de transport
|
|
|
|
-
|
Pour les facilitateurs
|
|
2
|
50
|
100
|
pour le personnel d'appoint
|
|
2
|
50
|
100
|
pour les participants
|
|
30
|
5
|
150
|
S/Total (2)
|
|
|
|
350
|
IV. Frais d'hébergement et
restauration
|
|
|
|
-
|
Hébergement
|
|
30
|
10
|
300
|
Restauration
|
|
30
|
20
|
600
|
Pause café
|
|
30
|
3
|
90
|
Cocktail
|
|
2
|
100
|
200
|
S/Total (3)
|
|
|
|
1.190
|
V. Motivation
|
|
|
|
-
|
Primes des Facilitateurs
|
|
2
|
500
|
1000
|
Primes du personnel d'appoint
|
|
2
|
250
|
500
|
Collation des participants
|
|
25
|
5
|
125
|
S/Total (4)
|
|
|
|
1.625
|
VI. Autres services
|
|
|
|
-
|
Frais de reproduction des modules
|
|
30
|
10
|
300
|
Frais de location de la salle
|
|
5
|
40
|
200
|
Frais pour la couverture médiatique
|
|
2
|
50
|
100
|
Frais d'impression des certificats
|
|
25
|
2
|
50
|
S/Total (5)
|
|
|
|
650
|
TOTAL GENERAL (en $ USA)
|
4.175
|
|
|
4.175
|
CONCLUSION GENERALE
La crise socio-économique qui frappe
notre pays a été accentuée par la série des
conflits armés. La misère de la population est soulagée
par les actions du gouvernement, mais cela ne couvre pas tous les besoins des
pauvres. Les ONG locales qui contribuent se sont engagées à
assister la population et l'accompagner dans le processus de
développement communautaire.
La réalisation des projets de développement
exige beaucoup de moyens, souvent dépassant les capacités des
ONG locales. La mobilisation des ressources ne produit pas toujours les
résultats escomptés, surtout si les stratégies
utilisées ne sont pas appropriées. Pourtant plusieurs ONG
locales ne disposent pas des ressources humaines maîtrisant les
mécanismes de mobilisation des ressources. Les différentes
catégories de ressources ne sont pas souvent prises en compte par les
ONG locales, elles focalisent souvent leur effort sur la collecte d'argent,
négligeant même les infrastructures de base. Par conséquent
les fournisseurs des ressources se méfient des plusieurs ONG locales.
Le renforcement des capacités des acteurs doit
envisager l'amélioration des compétences sur les notions
relatives de mobilisation des ressources et relever les capacités
pratiques de planification, d'organisation et de suivi des activités de
mobilisation des ressources.
Notre étude s'est appesantie sur tous les aspects
susmentionnés, en fournissant de la matière aux acteurs de
développement qui pourront s'en servir pour leur performance. Nous
considérons également que nos résultats ne sont pas des
lois inamovibles, ainsi nous invitons les autres chercheurs à
emboîter nos pas pour approfondir les analyses sur ce sujet crucial de
mobilisation des ressources. Nous restons ouvert à toutes les
propositions éventuelles qui seront formulées, soit pour
solliciter notre consultance au sein des ONG soit pour fournir les informations
complémentaires à cette étude.
ANNEXES :
ANNEXE 1 : LISTE DES
ONG CIBLEES POUR L'ETUDE
ANNEXE 2: QUESTIONS ET REPONSES DE L'ENQUETE
CODE DE L'ONG
|
A
|
B
|
C
|
D
|
E
|
F
|
G
|
H
|
I
|
J
|
K
|
L
|
1. Quels sont les documents juridiques que vous
détenez reconnaissant l'existence de votre ONG ? (type de document
et titre de l'émetteur)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1.1. Personnalité Juridique
|
2
|
2
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1.2. Autorisation Ministérielle
|
1
|
2
|
2
|
1
|
1
|
2
|
2
|
2
|
1
|
2
|
2
|
2
|
1.3. Autorisation du Gouverneur ou Chef de Divion
|
1
|
2
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
2. Avez-vous un compte bancaire au nom de votre ONG ou au
nom du Responsable
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2.1. pour l'ONG
|
1
|
2
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
2.2. pour le responsable de l'ONG
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
3. Quels sont le site Internet et les adresses email
de l'ONG ?
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3.1. email
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
3.2. site Internet
|
2
|
2
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
2
|
2
|
2
|
4. Avez-vous un plan d'action pour l'année en
cours et l'année passée ? (voir la copie du document
classé)
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
5. Montrez-moi un rapport des activités du 1er
semestre 2006 et de l'année 2005.
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
6. Citez les noms des techniciens de développement
communautaire ou rural parmi le staff de votre ONG (nom et niveau)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
6.1. Technicien de Développement
|
2
|
1
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
2
|
2
|
2
|
6.2. Autres
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
7. Citez moi les partenaires ayant déjà
fourni un appui à vos activités (nom, nature d'appui, valeur en
$US si possible)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
7.1. FAO
|
|
|
30,000
|
|
|
|
|
|
|
X
|
X
|
X
|
7.2. PAM
|
|
|
437,000
|
|
|
|
|
|
|
X
|
X
|
|
7.3. CONADER
|
|
|
99,000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
7.4. Unicef
|
X
|
|
8,000
|
|
X
|
|
X
|
|
X
|
|
|
|
7.5. UNOPS
|
|
|
11,000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
7.6. Union Europe
|
|
|
500
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
7.7. PNUD
|
|
|
19,000
|
|
X
|
|
X
|
|
X
|
|
|
|
7.8. USAID
|
|
X
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
7.9. GTZ
|
X
|
X
|
|
|
X
|
X
|
|
X
|
X
|
|
|
|
7.10. MTOTO ALLEMAGNE
|
|
|
|
4500
|
|
|
|
|
|
|
|
|
7.11. CTB
|
|
|
|
11345
|
|
|
|
|
|
|
|
|
7.12. OMS
|
X
|
|
|
|
|
|
X
|
X
|
|
|
|
|
7.13. World Vision
|
X
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
7.14. CARITAS FRANCE
|
X
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
7.15. MEMISA BELGIQUE
|
X
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
7.16. Minist/Div. Santé
|
|
|
|
|
X
|
X
|
X
|
|
X
|
|
|
|
7.17. ONG LOCALES/RESEAU
|
|
|
|
|
X
|
|
|
|
|
|
X
|
X
|
7.18. UNFPA
|
|
|
|
|
|
X
|
X
|
X
|
|
|
|
|
7.19. MSF BELG
|
|
|
|
|
|
X
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7.20. MEDICUS MUNDI
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X
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7.21. PNMLS
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X
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7.22. IPPF
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X
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7.23. Doctors Worldwide
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X
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7.24. Minist. Aff. Sociales
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|
X
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7.25. MUSLIM AID
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X
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7.26. REGION WALLONE
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X
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7.27. WORLD BANK
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X
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7.28. BANQUE LOCALE
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X
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7.29 Total valeur
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-
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-
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604,500
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15,845
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-
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-
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-
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-
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-
|
-
|
-
|
-
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8. Avez-vous un plan de mobilisation des ressources
pré-établi au sein de votre ONG ?
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2
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2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
1
|
9. Citez les sources potentielles auprès
desquelles vous pouvez recourir pour mobiliser les ressources des projets de
développement.
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2
|
2
|
2
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
1
|
10. Quelles stratégies et ou méthodes
utilisez-vous pour réunir les ressources nécessaires à la
réalisation de vos projets (RH, financières, techniques et
matérielles) ?
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1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
2
|
1
|
11. Combien de personnes de votre ONG ont
déjà réalisé les activités de mobilisation
des ressources ?
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7
|
3
|
25
|
60
|
6
|
5
|
3
|
12
|
13
|
5
|
2
|
36
|
12. Bureau de l'ONG existe dans un bâtiment
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12.1. patrimoine de l'ONG
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2
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2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
2
|
2
|
2
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12.2. location
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
1
|
1
|
1
|
13. Equipement du Bureau
|
|
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|
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|
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|
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|
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13.1. mobilier de qualité
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1
|
2
|
1
|
1
|
1
|
2
|
2
|
1
|
1
|
2
|
2
|
2
|
13.2. ordinateur
|
1
|
2
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
2
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13.3. véhicule/moto/vélo
|
1
|
2
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
1
|
1
|
2
|
2
|
13.4. téléphone/fax
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
LEGENDE :
- Pour les réponses aux questions numéros 7 et
11, les chiffres expriment le montant de financement et l'effectif du
personnel
- Pour les réponses aux questions numéros 1
à 6, 8 à 10, 12 et 13, les codes 1
traduit une bonne positive et 2 pour une
réponse négative
BIBLIOGRAPHIE
A. LES OUVRAGES
- International HIV/AIDS Alliance, Collecte des fonds et
mobilisation des ressources pour les programmes de lutte contre le
VIH/SIDA, Module de formation pour le renforcement des capacités
des ONG/OBC, Royaume-Uni, Août 2004.
- KEN WYMAN, Face à face, l'art d'obtenir des dons
plus importants de personnes très généreuses, Ottawa,
Octobre 1993.
- LUSTHAUS, C. et alii, Evaluation organisationnelle, les
Presses de l'Université de Laval et le Centre de recherches pour le
développement international, Laval, 2003.
- MICHAEL F. LUCK, « A new twist on old fund raising
maxims », NSFRE Journal (National Society of Fundraising Executives,
1101 King Street, Suite 3000, Alexandria, VA 22314, USA), été
1990
- THYLEFORES,B., MADDOCK,C. et WUICHET,P., Manuel explicatif
de la collecte de fonds à l'usage du directeur du Programme de la
filariose lymphatique, un guide pour l'élaboration de propositions,
Global Alliance, 24 Février 2004.
- WILLIAM G. N., JAMES M. et SUSAN M., Understanding
Business, McGraw-Hill, New York, 2002.
B. LES ARTICLES ET REVUES
- ANNE FIRTH MURRAY, Recherche des financements : un manuel
pour les femmes, Le Fonds mondial pour les femmes, Août 1995,
http://www.globalfundforwomen.org/6languages/french/4news/fundraising-handbook/1-intro.html
- BIRKIN, F., WOODWARD, D., «Management accounting for
sustainable development», Management Accounting, pp. 42-45,
Juillet - Aout 1997
- BROWN, S.J. & KRAFT, R.J., « A Strategy for the
emerging human resources role », Human Resources
Professional, 11(2), pp. 28-32, 1998.
- Collecte de fonds,
http://www.vsr-trsb.net/pagvs/chapitre_5_.htm
- Elaborer une stratégie de collecte de fonds, extrait de
Ressources roots, Tearfund, 2004
-
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lubumbashi
- Maintien des liens avec les fournisseurs de ressources,
adaptée à partir de l'Atelier de mobilisation des ressources tenu
à Kinshasa, République Démocratique du Congo, Juin
2004.
- Oxfam youth parlement, Module de compétences pour
collecte des fonds: Développer votre stratégie de collecte des
fonds, Oxfam community Aid abroad 2005,
http://wwwymd.youthlink.org/ymd/fr/eventfunds.html
- Programme Elargi de vaccination, Synthèse des Micro
planifications 2005, Antenne PEV Lubumbashi, Division Provinciale de la
Santé du Katanga.
- Tableau d'évaluation des mécanismes,
adapté à partir de l'atelier de mobilisation de ressources tenu
à Ulaan Baatar, Mongolie, Février 2001.
C. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE
- JIBRILL KASONGO MULONGO, Le partenariat et le
développement communautaire: cas du projet de réhabilitation des
structures de santé dans la ville de Lubumbashi, Travail de fin de
cycle en Développement communautaire, ISES, Lubumbashi, Juillet 2004.
D. LES NOTES DES COURS
- KITABA KYA GHOANIS, Méthodes de recherche
scientifique, notes de cours inédites, 2eme graduat, ISES,
Lubumbashi, 2002 - 2003.
- NYEMBO MAFUTA D., Développement communautaire,
notes de cours inédites, 2eme graduat, ISES, Lubumbashi, 2002 - 2003.
TABLE DES MATIERES
Epigraphe
............................................................................................................
I
Dédicace
...........................................................................................................
II
Avant-propos
.........................................................................................................
III
Introduction générale
........................................................................................1
0.1. Objet d'étude
......................................................................................
1
0.2. Etat de la question
......................................................................................
2
0.3. Problématique
......................................................................................
4
0.4. Hypothèses
......................................................................................
5
0.5. Choix et intérêt du sujet
...................................................................................
6
0.6. Méthodes et techniques
.....................................................................................
8
0.7. Délimitation du sujet
.......................................................................................
.10
0.8. Subdivision du travail
......................................................................................
10
0.9. Liste des abréviations
........................................................................................11
Première partie : ANALYSE DE LA SITUATION
............................................ 12
Chapitre I : Généralités
......................................................................
12
1.1. Présentation du milieu
.......................................................................................12
1.2. Analyse conceptuelle
.....................................................................................
13
Chapitre II : Notions théoriques
........................................................ 16
2.1 Les différentes catégories des ressources
..................................................... 16
2.2 Les mécanismes de mobilisation des ressources
......................................... 21
2.3 Le renforcement des capacités
.........................................................................
24
2.3.1 Préparation du cadre de travail pour la
mobilisation des ressources
.........................................................................................................
24
2.3.2 Développement des compétences en
matière d'organisation
des activités
.....................................................................................................
26
2.3.3 Développement des compétences pratiques en
mobilisation
des ressources
.................................................................................................
28
- Plan d'action de mobilisation des ressources
........................................... 32
- Illustration de maintien des liens avec les fournisseurs de
Ressources
..........................................................................................................
43
2.4 Quelques sources potentielles de financement
............................................. 44
Chapitre III : Présentation des
résultats de l'étude ......................... 46
Section 1 : Generali
tes.............................................................................................
46
1.1. Contexte
..............................................................................................................
46
1.2. Présentation de l'échantillon
........................................................................ .
46
1.3. Méthodologie et technique
.............................................................................
48
Section 2 : Dépouillement et interprétation
des résultats ............................. 50
2.1. Situation globale
..............................................................................................
50
2.2. Interprétation des résultats
..........................................................................
53
Section 3 : Suggestions et recommandations
................................................. 54
Deuxième partie : PROJET DE RENFORCEMENT
DES CAPACITES .... 55
CHAPITRE I : CONSIDERATIONS GENERALES
.....................................................55
1.0. Contexte
.............................................................................................................
55
1.1. Objectif global
....................................................................................................
55
1.2. Objectifs spécifiques
.....................................................................................
55
1.3. Organisation et gestion du projet
...................................................................56
1.4. Résultats attendus
..............................................................................................57
1.5. Rentabilités du projet
........................................................................................57
1.6. Budgétisation
.......................................................................................................58
Conclusion générale
..............................................................................................
60
ANNEXES
......................................................................................................................
62
Annexe 1 . Liste des ONG ciblées pour l'étude
.................................................... 62
Annexe 2. Questions et réponses de l'enquête
................................................ 63
BIBLIOGRAPHIE
.........................................................................................................
66
TABLE DES MATIERES
..............................................................................................
68
* (1) International HIV/AIDS
Alliance, Collecte des fonds et mobilisation des ressources pour les
programmes de
Lutte contre le VIH/SIDA, Module de formation
pour le renforcement des capacités des ONG/OBC,
Royaume-Uni, Août 2004.
* (2) WILLIAM, G. N., JAMES, M.
M. & SUSAN, M. M., Understanding Business, McGraw-Hill, New York,
2002.
* (3) THYLEFORS, B., MADDOCK, C.
& WUICHET, P., Manuel explicatif de la collecte de fonds à
l'usage du
directeur du Programme de la filariose lymphatique,
Global Alliance, 24 février 2004.
* (4)
http://www.vsr-trsb.net/pagvs/chapitre_5_.htm
* (5) Charles Lusthaus,
Marie-Hélène Adrien, Gary Anderson, Fred Carden et George Plinio
Montalvan, Evaluation organisationnelle, les Presses de
L'université Laval et le Centre de recherches pour le
développement international, Laval, 2003.
* (6) Jibrill KASONGO MULONGO,
Le partenariat et le développement communautaire :
« Cas du Projet de
réhabilitation des structures de santé dans
la ville de Lubumbashi », Travail de fin de cycle en
Développement
communautaire, ISES, Lubumbashi, Juillet 2004.
* (6) KITABA KYA GHOANIS,
Méthodes de recherche scientifique, notes de cours
inédites, 2ème graduat, ISES,
Lubumbashi,
2002 -2003, P. 15.
* (7) Cité par KITABA,
op. cit., P. 28
* (8) Ibidem, P. 13
* (9) Ibidem, P. 28
* (10)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lubumbashi
* (11) Extrait des Micro
planifications 2005, Antenne PEV Lubumbashi, Division Provinciale de la
Santé du Katanga
* (12) International HIV/AIDS
Alliance, op. cit., PP. 12 -13
* (13) NYEMBO MAFUTA, D.,
Développement communautaire, notes de cours inédites,
2ème graduat, ISES,
Lubumbashi,
2002 - 2003, P.2
* (14) Idem., P.2
* (15) Charles Lusthaus et
alii., op. cit., P. 9
* (16) BROWN, S.J., &
KRAFT, R.J, « A Strategy for the Emerging Human Resources
role », Human Resources Professional, 11 (2), pp;
28-32, 1998
* (17) BIRKIN, F., WOODWARD,
D., «Management Accounting for Sustainable Development»,
Management Accounting, pp. 42-45, Juillet - Aout 1997.
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