I-4-SOURCES EN EAU DE LA VILLE DE NDJAMENA
I-4-1 SITUATION HYDROLOGIQUE
D'une manière génération, la ville de
N'djamena se trouve dans le bassin du lac Tchad avec une superficie de
1.000.000Km2.Le fleuve Chari et son affluent le Logone traversaient la ville de
N'djamena ; rappelons que le fleuve Chari est long de 1200Km ; au
niveau de chagoua, ce fleuve a module de 730m3/s, sa variation est
caractérisée par une crue annuelle, qui débutera avec la
saison des pluies et parvint à son maximal en Octobre Novembre et avec
un débit qui est voisin de 3500m3/s ; selon les études
menées sur ce fleuve en 1961, de nos jours, les données sont en
chutes ; voire le tableau.
Le deuxième fleuve qui traverse la ville est le Logone
avec une longueur de 100Km, il se coïncide avec le Chari dernier le Palais
Présidentiel pour se diriger vers le lac tchad.
Ces deux fleuves forment le grand cours d'eau de la ville de
N'djamena (zone tropicale).
CARACTERISTIQUE DU CHARI
Caractéristiques
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Superficie du bassin (Km2)
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Débit annuel (m3/s)
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Volume écoulé par an (Gm3)
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Lame d'eau écoulée (mm/an)
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Chari à Ndjamena
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600000
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1,226
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38,5
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642
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I-4-2- SITUATION HYDROGEOLOGIQUE
Dans le sol tchadien, particulièrement à
N'djamena,on rencontre differentes types des nappes à savoir nappe
phréatique,nappe profonde ainsi que la nappe locale.
A N'djamena,la nappe phréatique se trouve à deux
niveaux différents dont l'un sableux avec une superficie
comprise entre 10 et 25m et susceptible à la
dégradation ;ainsi qu'un niveau aussi sableux profond varie
entre 35 à 60m. Ce niveau se trouve dans les couches de
désagrégations du quaternaire ancien.
La meilleure qualité d'eau du niveau
inférieur est important pour la
consommation la raison est qu'elle se trouve au niveau profond
et est protégée.
En vraie dire, la nappe phréatique de la ville de
N'djamena est constituée de différentes formations
pluvio-lacustre pleistocène, d'un dépôt dominant sableux
se déposant sur une dense série argileuse dans la partie la plus
récente du tertiaire à une profondeur variant de 50 à
70m.
La structure chimique des eaux de cette nappe nous montre
nue homogénéité avec une faible
minéralisation.
Dans cette ville, la nappe profonde est constituée
d'une intercalation sableuse moyenne profonde se fait remarquer dans la
série argileuse pliocène après sa diagraphie.
A N'djamena, la nappe locale est dans des petites nappes
posées, correspondant aux vallées encore en fonctionnement. Elles
résultent de l'infiltration des eaux météoriques dans les
dépots argileux des anciens cours d'eaux .Cette infiltration se situe
bloquée par des couches argileuses .
RELATION ENTRE LES SOURCES EN EAU SUPERFICIELLES
ET HYDROLOGIQUES DE LA VILLE DE NDJAMENA :
Pour mieux repartir l'utilisation de l'eau entre les usagers
,l'Etat doit avoir une visualisation exacte des ressourses en eau .Une fois
les points d'eaux localisés ,il doit veiller à leur conservation
,en créer là ou il en manque .C'est ainsi qu'on récence
la relation existante entre les eaux souterraines et superficielles .
Une relation vit entre les eaux des surfaces et celles qui
sont souterraines ,il faudrait que les différentes couches du sol
soient non dur pour permettre une infiltration .
Dans la ville de N'djamena ,on assiste à une formation
du type sédimentaire et il s'agit d'une succession entre l'argile et
le sable ,alors on peut en déduire qu'une relation existante entre
ces deux eaux :
v L'eau souterraine, c'est celle qui est infiltrée dans
le sous sol et qu'on
prélève par forage ,puits,galeries de captages
.Le captage des eaux souterraines n'est pas libre .Au contraire le principe
est celui de l' autorisation préalable par le Ministre des mines et
des résourses en eau .
Par contre les eaux souterraines de superficielles sont
également prélévées et soumis à
l'autorisation ministérielle.
En faisant des mesures des eaux portées sur les
différents forages par exemple au bord du fleuve Chari; les
résultats de ces études ont affirmé que le fleuve Chari a
un niveau plus supérieur que celui de la nappe phréatique ,si
les eaux du fleuve chari diminuent ,la nappe phréatique diminue d'une
centaine de mettre .Alors tout ceci nous montre qu'à fort-
théorie l'eau du Chari alimente la nappe phréatique de la
ville de N'djamena.C'est ainsi qu'on déduit la relation existante
entre les eaux de surface et les eaux souterraines.
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