CONCLUSION :
L'audit ne peut aboutir à une certitude absolue de
régularité, de sincérité et d'image fidèle
des états financiers de l'entreprise auditée, l'auditeur doit
garder un esprit de synthèse en consacrant ses efforts et son temps
à ce qui est le plus important et prendre à l'avance ses
précautions de faire l'adéquation entre le coût et
l'opportunité de la mission par une stratégie d'audit
appropriée fournie dans l'approche par les risques.
Cette approche privilégie une méthodologie
basée sur l'efficience et l'efficacité des travaux d'audit
basée sur l'estimation du risque d'audit auquel trouve confronter le
professionnel c'est à dire le risque pour que l'auditeur exprime une
opinion favorable sur les états financiers contenants des erreurs
significatives.
1ere Partie :
LA MISSION D'AUDIT :
LES Composantes fondamentales de l'approche par les
risques :
INTRODUCTION :
Lorsqu'il exécute une mission d'audit, le
réviseur externe cherche à obtenir un degré raisonnable de
certitude quant à l'absence d'inexactitudes importantes dans les
états financiers pris dans leur ensemble.
L'auditeur est tenu donc de planifier sa mission en fonction
des facteurs de risque et d'importance relative qui dépendent de chaque
entreprise.
A la base de l'approche par les risques qui est une
méthodologie centrée sur la recherche d'efficacité dans
les travaux de révisions des comptes, on essayera de développer
les composantes fondamentales de cette approche dans la première partie
de ce mémoire.
A ce titre, on étudiera les différentes
étapes de la mission d'audit, en premier lieu, l'analyse des risques, en
second lieu, et enfin, l'analyse du seuil de signification.
Chapitre 1 : Les étapes de la mission
d'audit :
L'audit n'est pas seulement un travail matériel de
pointage. Il y'a dans la démarche un aspect intellectuel
essentiel : compréhension de l'entreprise, compréhension de
son système de contrôle interne, compréhension des options
retenues pour l'établissement des comptes.
Il en résulte trois étapes successives pour
réviseur :
-l'acquisition d'une connaissance générale de
l'entreprise (section 1).
-l'évaluation du contrôle interne (section
2).
-l'examen direct des comptes et des états
financiers (section3).
Chacune de ces étapes prises individuellement est
nécessaire et fonde l'opinion du réviseur sur la qualité
des comptes.
Section 1 : La prise de connaissance :
Le premier souci de l'auditeur est de connaître les
informations générales, documents internes, conversations,
ect... ; un contrôle externe efficace requiert une
compréhension approfondie de l'entreprise examinée, de son
activité et des facteurs externes qui affectent celle-ci.
La norme ISA 310-2 relative à « la
connaissance des activités »de l'entreprise
indique : « Pour réaliser un audit des états
financiers, l'auditeur doit avoir une connaissance suffisante des
activités de l'entité afin d'identifier et de comprendre les
évènements, opérations et pratiques de l'entité
qui, d'après son jugement, peuvent avoir
une incidence significative sur les états financiers,
sur son examen ou sur le rapport d'audit ».
Lors de cette étape, l'auditeur cherche à
collecter le maximum des informations sur l'entreprise et son environnement
afin de la mieux connaître et de détecter des risques sur
l'analyse desquels il orientera sa mission.
Les informations à collecter sont nombreuses et les
techniques de collecte sont diverses.
I. Informations à collecter :
Les informations à collecter concernent
notamment :
ü L'activité de l'entreprise et le secteur dans
lequel elle opère : nature des activités, chiffre
clé, principaux clients et fournisseurs, situation économique du
secteur d'activité, réglementation particulière au secteur
d'activité, etc... ;
ü Son organisation et sa structure : actionnariat
(structure du capital), implantations géographiques, organigramme
général et par fonction, structure du groupe, activité des
principales filiales, etc... ;
ü Ses politiques générales : politique
financière, commerciale et sociale ;
ü Ses perspectives de développement ;
ü Son organisation informatique, administrative et
comptable : systèmes informatiques, procédures comptables et
administratives, contrôle budgétaire, service
d'audit interne, etc.... ;
ü Ses politiques comptables : méthodes
d'évaluation des stocks, comptabilisation des frais de recherche et de
développement, des contrats à long terme, etc... ;
|