Fonctionnalités d'un SIG
(les 5A)
Bien que les SIG soient adaptés chacun à des
objectifs fixes, ils ont en commun des fonctionnalités que l'on retrouve
dans chaque système, regroupées en 5 familles sous le terme des
« 5A » comme le précise LONGLEY et al. (2005)
:
ü L'abstraction par des fonctions rendant compte de la
modélisation de la réalité ;
ü L'acquisition pour la collecte des données
grâce à des fonctions de saisie des données sous forme
numérique ;
ü L'archivage grâce à un Système de
Gestion de Bases de Données (SGBD) ;
ü L'affichage pour la restitution des résultats
par des fonctions de mise en forme et de visualisation ;
ü L'analyse par des fonctions de manipulation, croisement
et transformation des données spatiales au moyen de requêtes dans
le SGBD et quelques fois;
ü L'anticipation (lorsqu' on parle de
« 6A »).
Modèle de
Représentation de l'Information Géographique dans un SIG
Dans l'ordinateur, il y a deux principaux types de
représentations des données spatiales : les vecteur
(ou ligne) et raster (grille). BARD (2004), mentionne qu'il
existe deux modes de représentation de l'IG: le mode maillé
(Raster en anglais) et le mode vectoriel (ou vecteur).
2.2.1. Mode maillé
En mode maillé, l'espace géographique est
découpé à l'aide d'une grille régulière. Une
Cellule de la grille ainsi formée est appelée Pixel. La taille du
pixel détermine la résolution de l'image. Chaque pixel est
associé à une série d'attributs décrivant son
contenu. Ce mode de stockage est celui des images qui sont
généralement les sources de saisie des Base de Données
Géographiques (BDG).
2.2.2. Mode vectoriel
En mode vectoriel, la géométrie des objets
géographiques est décrite à l'aide de trois primitives
géométriques : le point, la ligne et la surface. Ces trois
primitives permettent de décrire la géométrie de tous les
objets de la BDG sous la forme de suites de couples de coordonnées (x,
y) ou (x, y, z) pour les données 3D (BARD, 2004).
Les composantes du SIG
D'après Yemefack (2011), un SIG est constitué
de cinq composants majeurs :
ü Les logiciels, qui assurent les cinq fonctions
(5A) ;
ü Les données (importées ou saisies) sont
à la base des SIG ;
ü Les matériels informatiques, qui traitent les
données ;
ü Le savoir-faire, qui fait appel à la
connaissance technique et enfin ;
ü Les utilisateurs, qui manipulent les outils.
Cartographie des aptitudes des sols par le SIG
Les résultats des prospections des sols et des
études de sols en général ont été toujours
représentés sous forme de cartes analogiques. Le
développement des bases de données et des SIG permettent de
mettre à la disposition des chercheurs, techniciens des institutions
nationales, régionales et internationales, des produits d'analyse
spatiale à même de permettre d'intégrer les données
dans des analyses complexes visant à appréhender la dimension
spatiale des problèmes de sécurité alimentaire et de
gestion des ressources naturelles. L'identification spatiale des
éléments d'évaluation de sols comporte plusieurs avantages
tant du point de vue de l'utilisation des informations elles-mêmes que de
la validation de l'évaluation elle-même.
Cette option nécessite la disponibilité de
cartes de sols numériques sur l'ensemble du secteur
étudié. Aussi, une harmonisation des cartes numériques
disponibles et la numérisation des cartes analogiques est
nécessaire pour la représentation de la cartographie des
aptitudes.
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