
Ministère de l'enseignement supérieur et de la
recherche scientifique Université A.R. Mira de
Bejaia Faculté du droit et des sciences
économiques Département des sciences économiques, de
gestion et commerciales
Du premier cycle universitaire en vue de l'obtention du
diplôme de licence en sciences économiques, de gestion, et
commerciales.
Spécialité:
Management et gestion des entreprises
Thème:
Présenté par
: Encadré par:
M. Bouaiche Hamid M. Bouda Adel
Devant les membres de jury:
M. Ider M (président de jury)
M. Oulebsir N (examinateur)
1 ère Promotion
Année universitaire 2007/2008
+ 213 661 81 86 90 Ha
mid bouaiche@yahoo.com

01
03
04
05
18
29
30
41
53
54
65
76
77
87
103
Introduction générale
Première partie Conception et réalisation
de la stratégie marketing
Chapitre un : Généralités sur le
marketing
Section 01 : Concepts fondamentaux du
marketing...................................................
Section 02 : Origines et évolution du marketing...
Chapitre deux : La démarche marketing
Section 01 : La démarche logistique.
Section 02 : La démarche opérationnelle
Chapitre trois : Le marketing stratégique
Section 01 : La stratégie
marketing......................................................................
Section 02 : La planification et le contrôle des
activités marketing
Deuxième partie : Cas pratique au niveau de «
COGB La Belle
Chapitre quatre : Présentation de l'entreprise
« COGB La Belle
Chapitre cinq: Etudes de marché
Chapitre six : Analyse stratégique de
l'activité de l'entreprise « COGB La Belle
Section 01 : Analyse environnementale .....
10
|
4
|
16
Section 02 : Suggestions sur les choix
stratégiques ...
1
Conclusion générale 123
Bibliographie Annexes

DEDICACES
Je dédie ce travail que moi-même, je juge
modeste à :
Mes très chers parents que les mots ne suffiront jamais
pour les remercier
A mes frères : BILLA, YOVYOV et
BILLY A mes soeurs : NADINE, DILA, YAHOV, SOVSSOV et
DALY A mes beaux frères : MALEK et
HASSENE A mes deux neveux : YOVBA et YANI A ma
nièce : LINA Anaïs A la mémoire de ma
soeur SALIHA A la mémoire de mon ami
BELKASSEM
Je dédie également ce travail à la
mémoire des martyrs de la démocratie et de la liberté
d'expression ainsi que tous les berbères du monde

REMERCIEMENTS
Avant tous, je remercie le bon dieu pour m'avoir accordé
la santé, le courage et la détermination pour pouvoir accomplir
ce travail
Qu'il me soit permis d'exprimer toute mes vives gratitudes et ma
profonde reconnaissance envers mon promoteur M.BOVDA Adel
Je tiens à remercier vivement Mlle ADOVANE
pour m'avoir accepté comme stagiaire et de m'avoir ouvert les
yeux sur le monde professionnel
Que mes trois copains de chambre NADIR, GHANI
et MOVMI trouvent ici les remerciement que je
leurs doit
A tous mes amis et amies : YACIN, HAKIM,
SOVHILA et FATIHA.
Mes remerciements s'adressent aussi à tout le personnel
de la résidence universitaire TAHAR Djaout de
Bejaia
Touts mes remerciements pour les membres du jury ayant fait
part à ma soutenance et évalué mon travail.
1
Introduction générale
Introduction générale
L
a stratégie marketing est l'outil permettant à
une entreprise de concrétiser ses objectifs tracés en terme des
volumes des ventes à réaliser avec le minimum de risques. Le mot
stratégie est extrait du terme latin « stratos » qui signifie
une « armée ». Son inspiration est faite à partir du
moment que les armées romaines des temps anciens ne s'investissent en
une bataille qu'après avoir déterminé les forces et les
faiblesses de l'ennemi, étudié les terrains du combat et
assuré la disponibilité des munitions. Le terme du marketing
quant à lui est d'origine anglaise synonyme du mot « mercatique
» en langue française qui renvoi au marché. En un sens plus
large, le marketing consiste à coordonner les actions de l'entreprise
dans le but d'offrir une satisfaction meilleure aux besoins de sa
clientèle à travers une série de politiques
cohérentes visant à optimiser l'efficacité globale de
l'entreprise. Le positionnement, est la position qu'occupe un produit ou une
entreprise dans l'esprit du consommateur. À travers ces trois
définitions de la stratégie, du marketing et du positionnement,
on comprend que l'entreprise ne peut réussir sur son marché qu'en
ayant déterminé un ensemble cohérent de politiques qui va
lui permettre la flexibilité et la pérennité sur son
marché.
Cependant la tâche d'adoption d'une stratégie
marketing et sa réalisation devient au fur et à mesure critique
avec la multiplication des paramètres à étudier notamment,
l'évolution technologique, l'arrivée de nouveaux concurrents et
le développement des réseaux de communication. Si L'ère de
la révolution industrielle a développé chez les
entreprises la culture de production qui est de produire et d'augmenter ses
capacités de production afin d'assurer sa rentabilité et sa
solvabilité sans se soucier de l'après production ; En effet,
c'est la crise économique de dix neuf cents vingt neuf qui a fait
rupture au cours des échanges commerciaux avec le recensement d'une
nouvelle forme de crises, celle de la surproduction. A cet instant on a
constaté qu'il faut faire parvenir le produit le plus prés
possible du client. A leur tour, Les trente glorieuses qui ont marqué
à partir des années quarante, l'économie française
et celle de l'Europe entière par une phase expansive, n'ont pas
tardé à révéler un autre marasme avant de
s'être finies.
2
Introduction générale
A travers une analyse dynamique des différentes
ères qu'a traversées l'économie, on constate que la
stratégie a toujours existé sauf que, ce sont ces contextes qui
changent une fois que le client revendique des produits plus performants et des
services meilleurs. Etant donné que ces derniers sont en pleine mutation
et le client détient de plus en plus un pouvoir de décision,
l'entreprise d'aujourd'hui est dans l'obligation d'adopter soigneusement sa
stratégie et de l'actualiser au fur et à mesure que les
données de son marché changent. Evidemment les questions qui se
posent ici, sont :
· Quelles sont les forces ayant guidé
l'évolution du marketing ?
· Quels sont les enjeux de la réalisation d'une
stratégie marketing ainsi que du choix du positionnement?
Dans le but d'apporter des éléments de
réponse aux interrogations précitées, nous avons
scindé le présent travail de recherche en six chapitres qui
s'étalent sur deux parties. La première partie traite le
marketing sous ses différents aspects, en particulier son coté
stratégique. En cette première partie, nous allons essayer de
répondre à la première question portant sur
l'évolution et les tendances du marketing.
Quant à la deuxième partie, elle servira
d'illustration par un cas pratique que nous avons réalisé au sein
de « COGB La Belle » qui est une entreprise
Algérienne, sise à Bejaia,
opérant dans le secteur de l'agroalimentaire et
spécialisée dans le domaine des corps gras.
Ce cas pratique consiste dans une étude de
marché sur les produits de l'entreprise « COGB La Belle
» effectuée dans le but de faire une analyse matricielle
à l'activité de celle-
ci. Pour cela, nous avons choisi le modèle
célèbre BCG. Par ailleurs, nous avons aussi effectué une
analyse SWOT pour les départements du marketing, de production ainsi que
celui de la GRH, afin de dégager les avantages concurrentiels de
l'entreprise. A la fin des études que nous avons
réalisées, nous essaierons de déceler les
stratégies pour lesquelles l'entreprise a opté ainsi que ses
choix de positionnement.
En somme et en faisant référence à
l'approche théorique, nous tenterons de répondre à la
deuxième question de la problématique portant sur les facteurs
qui déterminent les enjeux de la réalisation ainsi que du choix
des stratégies marketing.
|
Introduction
|
Conception et réalisation he la stratégie
marketing
Dans sa dimension managériale, le marketing est
assimilé à un art de vente. Certes, dans l'optique du marketing,
la vente est un acte pacifique et de persuasion, troquer une marchandise contre
de la monnaie est un domaine purement professionnel qui puise son savoir dans
le marketing.
Dans un sens plus large, les objectifs du marketing peuvent
être divisés en deux sortes. Du coté du consommateur, le
marketing consiste à connaître, comprendre et solliciter le client
afin de lui concevoir un produit ou un service qui s'adapte le mieux à
ses besoins. Du côté de l'entreprise, qui réalise des
transactions de marchandises dans un but purement lucratif, le marketing lui
permet de maximiser sa valeur perçue à travers ses transactions,
et de rendre celles-ci durables.
La première partie de ce mémoire est
constituée de trois chapitres, Le
premier inclut des généralités et des
concepts fondamentaux de la discipline marketing ainsi que ses origines et
son évolution. Le second chapitre résume les différentes
tâches d'un département marketing au sein d'une entreprise qui
sont classées sous forme d'un processus qui est appelé, la
démarche marketing. En fin le troisième et dernier chapitre
est consacré au marketing stratégique, une pratique qui se
spécifie par son caractère conflictuel. En d'autres termes, la
finalité d'un marketing stratégique est de permettre à
l'entreprise d'atteindre ses objectifs tout en empêchant ses concurrents
de se mettre dans sa trajectoire.
3
|
|
|
Introduction
|
|
est composé à la première de variation
s'adapter à ses comportement
des notions le coeur des
origines du la traversée
consommateurs
afin
|
Généralités sur le marketing
|
Le premier chapitre, intitulé
généralités sur le marketing de deux sections. Son
objectif principal est de chercher une réponse question de la
problématique de ce mémoire, portant sur les proportions entre
les attentes du consommateur et les capacités des entreprises de
évolutions. C'est une étude qui consiste dans l'analyse dynamique
du des consommateurs ainsi que des réactions correspondantes des
entreprises.
La première section fera l'objet d'une analyse
interactive du marché, du consommateur et du produit qui sont tous les
trois préoccupations du marketing.
La deuxième section qui aborde les trois points : les
marketing, son évolution et ses différents
domaines d'action aura à déceler et les facteurs qui ont
guidé l'évolution du marketing jusqu'à ce jour.
Après avoir décelé les facteurs qui
influent sur les
d'une part et sur les entreprises d'autres parts, nous
essaierons de les coordonner de conclure les lignes directrices ayant
guidé l'évolution du marketing.
4
|
|
Partie I- chapitre un Généralités sur le
marketing
5
Partie I- chapitre un Généralités sur le
marketing
Section une : Concepts fondamentaux du marketing
La naissance du marketing est due à la
prépondérance de l'offre sur la demande, La demande étant
représentée par le consommateur et l'offre par le
produit, les deux sont confrontés sur le
marché. Peu à peu avec la production de masse, on
assistait à la société d'abondance et le consommateur
sollicité par de multiples entreprises ne cesse de s'acquérir un
pouvoir de décision sur l'activité de son offreur. Nous allons
donc à travers ces trois définitions essayer de comprendre les
concepts du marché, du produit et du consommateur et ensuite de
dégager les interactions qui y existent entre eux.
1. Le marché
L'académie française des sciences
commerciales1 le définit comme l'ensemble des offres et des
demandes d'un bien, d'un service, ou de capitaux dans un secteur
déterminé. Par ailleurs, on peut classifier les marchés
selon plusieurs critères. Le tableau suivant résume les plus
pertinentes d'entre elles par rapport à notre objet d'étude.
Selon la
demande
|
Monopsone
|
Oligopsone
|
Concurrentiel
|
Un seul client
|
Un petit nombre de clients
|
Nombre important de clients
|
Selon le nombre d'offreurs
|
Monopole
|
Oligopole
|
concurrentiel
|
un seul offreur pour la totalité de la
clientèle
|
offreurs restreints et de grande taille
|
plusieurs offreurs de taille moyenne
|
Selon
|
Principal
|
Générique
|
Captif
|
la qualité des produits offerts
|
produits semblables et directement concurrents
|
le marché principal + les produits
de substitution
|
marché potentiel et peu accessible
aux concurrents
|
Tableau n° 01. Tableau de classification
des différents marchés2
1 Source : Marie Camille debourg, pratique du marketing,
deuxième édition, Ed Berti, Alger 2004, page 41
2 Source : réalisation personnelle
6
1.1 Le besoin
Dans un sens étroit, un consommateur achète un
produit ou un service dans le but de satisfaire l'un de ses besoins. Ce besoin
peut être renouvelable comme il peut ne pas l'être. Selon le
Larousse, un besoin est « une aspiration naturelle et souvent inconsciente
». Pour KOTLER, un besoin naît d'un sentiment de manque
éprouvé à l'égard d'une satisfaction
générale liée à la condition humaine.
Deux facteurs sont à l'origine d'un besoin, il peut
être issu d'un facteur biologique, c'est un besoin intrinsèque
dans la nature humaine qui est nécessaire à la continuité
de la vie de l'être humain et au maintien de son équilibre
physique. Un besoin peut être aussi issu d'un facteur psychologique qui
constitue les nécessités quant au maintien des bonnes conditions
mentales
1.1.1 Classification des besoins selon MASLOW
Pour cet auteur, les besoins sont définis dans l'ordre
de leur priorité de satisfaction. Cinq catégories sont
distinguées et hiérarchisées dans une pyramide
appelée la pyramide de maslow. Une fois que l'individu arrive
à satisfaire un certain nombre de besoins liés à l'une des
catégories précédentes, il passe à l'autre
catégorie qui la suit et ce, jusqu'à ce qu'il arrive à
satisfaire l'intégralité de ses besoins. Les catégories
distinguées à travers cette approche sont les suivantes :
1) Besoins physiologiques : ils sont primaires, des besoins
biologiques comme l'abri, la nourriture, l'habillement etc.
2) Besoins de sécurité : l'individu repu,
évoque la nécessité de se protéger. Ils regroupent
la stabilité, la protection, l'assurance, l'épargne, etc.
3) Besoins d'appartenance : concernent le coté
relationnel de l'individu avec son entourage. L'affection et les relations
chaleureuses émanant d'un groupement.
4) Besoins d'estime : le respect de soi, le prestige,
être reconnu par les membres de son groupe. L'individu se démarque
et se crée une image de soi.
5) Besoins de réalisation de soi : ils concernent
l'épanouissement de la personnalité, besoins purement psychiques
: théâtre, voyages, compétitions etc.
Les niveaux 3, 4 et 5 n'apparaissent qu'en ayant satisfait
ceux des deux premiers niveaux, à savoir : physiologiques et de
sécurité. La recherche de niveaux supérieurs de besoins
s'accompagne avec le développement culturel, économique et
social.
Partie I- chapitre un Généralités
sur le marketing
7
1.1.2 Classification des besoins selon SCHULTZ
C'est une théorie qui se base essentiellement sur les
relations interpersonnelles, de ce fait les besoins sont classés en
fonction de l'individu et la relation qui le lie avec son entourage. Pour cet
auteur, il existe trois catégories de besoins, ceux-ci sont les suivants
:
1) Besoin d'inclusion : être reconnu par les autres,
l'estime et le respect par les autres.
2) Besoin de contrôle : l'homme cherche la
responsabilité et le pouvoir sur les autres
3) Besoin d'affection : affection et relations chaleureuses de
l'environnement social.
Les besoins évoluent dans le temps et impliquent une
modification dans la répartition du budget du consommateur. Toutes fois
il est important de faire la distinction entre un besoin est un désir.
Ce dernier est les différentes manières avec les quelles le
consommateur satisfait son besoin. En d'autres termes un consommateur utilise
des désirs pour satisfaire un certain besoin. Exemple : on désire
prendre le train pour satisfaire le besoin se déplacer d'une ville
à une autre.
1.2 L'environnement du marché
Toute entreprise exerce son activité au sein d'un
environnement économique et social. Contrairement à la
théorie classique qui défini l'entreprise comme une boite noire
qui se concentre sur elle-même et n'a aucune relation avec son
environnement externe, la théorie des coûts de transaction
justifie la subsistance de l'entreprise par la capacité de celle-ci
à minimiser les coûts des transactions qu'elle réalise avec
ses fournisseurs, clients, distributeurs, concurrents, associés, tiers,
etc. Les (5+1) forces de PORTER identifient un environnement plus
large, la survie de l'entreprise est liée en grande partie à son
environnement qui lui procure des opportunités et des menaces.
1.2.1 Le pouvoir de négociation des fournisseurs
Celui-ci dépend entre autre du degré de
concentration du secteur des fournisseurs et donc du nombre d'entreprises
concurrentes à l'un des stades du processus productif. Par exemple, des
entreprises peuvent décider de s'adresser à un nombre
élevé de fournisseurs pour limiter le pouvoir de
négociation de chacun d'eux ou au contraire limiter le nombre de ces
fournisseurs pour favoriser l'émergence de relations de partenaire mais
avec le risque d'accroître leur dépendance vis à vis des
ces fournisseurs.
Partie I- chapitre un Généralités
sur le marketing
8
Partie I- chapitre un Généralités
sur le marketing
Partie I- chapitre un Généralités
sur le marketing
1.2.2 Le pouvoir de négociation des clients
Au même titre que les fournisseurs, le pouvoir de
négociation des clients joue un rôle important dans la prise de
décision des entreprises. Par exemple, dans le cas où
l'entreprise dispose de peu de clients potentiels, elle ne sera pas en mesure
d'imposer sa politique tarifaire ou alors elle devra adapter sa politique
d'offre aux contraintes imposées par les clients.
1.2.3 La pression concurrentielle
Bien évidemment, un facteur essentiel de
l'environnement de l'entreprise concerne la structuration de son marché
qui définit en elle même l'importance de la pression
concurrentielle directe. Ce degré de concurrence direct peut être
estimé à partir d'un certain nombre de facteurs : le nombre des
concurrents directs et leurs poids respectifs comparés à
l'entreprise, le degré de développement du marché, le
positionnement de l'entreprise par rapport à ces concurrents
exprimé selon les coûts de production, le niveau de
différenciation des produit par rapport aux principaux concurrents.
1.2.4 Les nouveaux concurrents
Une entreprise risque à tout moment de se trouver
confrontée à l'entrée de nouveaux concurrents sur son
marché. Pour faire face à cette menace, l'entreprise peut alors
être amenée à prendre plusieurs types de décisions.
Elle peut par exemple mener une politique tarifaire telle qu'elle va limiter
l'attrait de son marché. Dans ce cas, une entreprise pratiquera une
politique de prix non conforme à son objectif de maximisation du profit.
Elle pourra par ailleurs mettre en place une politique consistant a introduire
des « barrières à l'entrée » qui limiteront
l'accès au marché pour les autres entreprises : brevets, clauses
d'exclusivité, etc.
1.2.5 Les produits de substitution
Une entreprise n'est pas confrontée qu'à ses
seuls concurrents directs, elle peut aussi être en concurrence avec des
entreprises qui ne produisent pas le même bien qu'elle mais qui
permettent néanmoins de satisfaire le même type de besoin. Par
exemple, pour satisfaire votre besoin de déplacement, vous pouvez
choisir comme mode de transport la voiture (qui dépend entre autres de
la qualité du réseau routier), les transports collectifs, le
train ou l'avion. Les différentes entreprises opérant dans ces
secteurs d'activité voient leurs produits contraints par une concurrence
qu'on appelle aussi une concurrence élargie.
La sixième force de PORTER est le rôle de l'Etat
qui intervient comme élément régulateur au sein de
l'activité économique.
9
1.3 Le marché d'une entreprise
On entend par l'expression marché de l'entreprise
son domaine d'activité et d'action en terme de ventes. En d'autre
termes les types de marchés auxquels elles s'attaque en fonction de la
catégorie des produits qui y se vendent, de la situation
géographique, des acteurs qui y se trouvent, de leur volumes de demande
et de parts de marchés, etc. On distingue les types suivants qui sont
choisis de façon à se faire une idée globale sur le
marché de l'entreprise.
1.3.1 Le marché géographique
Les marchés sont classifiés selon leur
couverture géographique. Une entreprise peut s'attaquer à un seul
marché comme elle peut d'adresser à plus et ce en fonction de ses
capacités de répondre dans les délais. On distingue quatre
catégories qui sont les suivantes:
1) Le marché local : sa couverture géographique
est très restreinte. L'entreprise fait écouler sa production dans
sa zone d'activité. Exemple du boulanger et du pâtissier.
2) Le marché régional : ce type de
marché regroupe plusieurs localités d'une zone
géographique. Les parts de marché dans ce genre de marchés
sont beaucoup plus importantes que celles d'un marché local.
3) Le marché national : il recouvre la totalité
du territoire national. En général ce sont les grandes
entreprises qui s'attaquent à ce genre de marché car ils
nécessitent des gros moyens de production et de distribution
4) Le marché international : il comporte les parts de
marché qui sont en dehors du territoire d'un pays. Les plus grandes
entreprises du monde on recouru à ces marchés afin
d'écouler leur production du fait que les marchés nationaux sont
saturés.
Souvent pour distinguer entre le marché international
est le marché national, on utilise le terme local pour faire
référence à ce dernier.
1.3.2 Le marché global
Un marché global d'une entreprise regroupe la
totalité des consommateurs du produit en question. Différents
groupes de consommateurs peuvent être distingués au sein de la
population toute entière. Ces groupes sont les suivants :
1) Marché actuel : regroupe les consommateurs du
produit qui sont des clients déjà acquis par l'entreprise
2) Marché de la concurrence : les consommateurs du
produit mais qui s'approvisionnent chez les concurrents de l'entreprise.
3)
10
Les consommateurs potentiels : cette catégorie ne
consomme pas les produits offerts par l'entreprise pour des raisons de culture,
d'indisponibilité du produits mais peuvent être acquis.
4) Le reste de la population : cette catégorie
d'individus n'est pas concernée par le produit offert par
l'entreprise.
1.3.3 Le marché potentiel
Il regroupe les trois premières composantes du
marché global de l'entreprise, à savoir : le marché
actuel, le marché des concurrents et les consommateurs éventuels.
On l'appelle marché potentiel car les parts de marché qui ne sont
pas acquises pour le moment peuvent en être
récupérées dans le future avec l'entreprise.
1.3.4 Indices sur l'activité de l'entreprise
Ces indices qui sont aussi des taux peuvent permettre de
donner une indication chiffrée pour des variables qui reflètent
la bonne santé de l'activité de l'entreprise. Les indices qui
seront présentés ici sont :
1) La part de marché : c'est le chiffre d'affaire que
collecte une entreprise à travers un produit. On distingue une part de
marché et une part de marché relative. Cette dernière ce
calcule par rapport à un concurrent de taille, souvent le plus fort du
marché en question
Part de marché = les ventes de l'entreprise /
les volumes des ventes écoulés sur le marché Part de
marché relative = les ventes de l'entreprise / les ventes du concurrent
le lus fort ;
2) Le taux de croissance : ils sert à calculer la
croissance de l'activité d'une entreprise d'un exercice à un
autre
Taux de croissance = (ventes de N - ventes de N-1). 100
/ ventes de N-1 ;
3) Le taux de pénétration : calcule le pouvoir
de l'entreprise et de ses concurrents à pénétrer le
marché potentiel
Taux de pénétration = (le marché
actuel + le marché des concurrents) / les consommateurs potentiels
;
4) Taux de saturation : il renseigne sur la croissance du
marché du produit en question. Taux de saturation =
marché actuel / marché potentiel.
Partie I- chapitre un Généralités
sur le marketing
11
2. Le consommateur
Le consommateur est la personne physique ou morale qui se voit
proposer un contrat portant sur un bien ou un service. Les attentes d'un
consommateur évoluent vite et avec la sensibilisation grandissante aux
problèmes environnementaux, les entreprises doivent désormais
prendre en considération un nouveau type de consommateurs : le
consommacteur ou le consommateur responsable.
2.1 Le comportement d'achat
Comme nous l'avons cité ci-dessus le consommateur
cherche à satisfaire son besoin à travers maintes façons
qui sont les désirs. Cette action de satisfaire son besoin passe par des
étapes qui sont aussi appelées le processus de prise de
décision. Le comportement d'achat du consommateur peut être
défini comme l'ensemble des actes directement liés à la
décision d'achat de produits ou de services. Pour cela, le consommateur
prend en considération tous les facteurs qui influencent chacune des
étapes du processus de prise de décision.
Le consommateur n'est pas aussi rationnel que comme le
décrit la théorie classique. Cette dernière le
présente d'une façon normative alors que d'un point de vue
positif, le consommateur ne connaît pas exactement ce que sont ses
besoins et ne répartit pas son budget d'une façon rationnelle.
2.1.1 Les catégories d'achat
Le processus de prise de décision d'achat varie selon
le produit ou service que l'on désire en acheter. Pour cela, on
distingue ces trois catégories :
1) Achat courant : biens banals comme l'alimentation, le tabac,
les journaux, etc ;
2) Achat réfléchi : ce sont les bien anomaux comme
les vêtements, les meubles, etc ;
3) Achat spécialisé : concerne les biens de
spécialité comme les voitures, appartement.
2.1.2 Le processus d'achat
La figure N° 01 montre le déroulement du
processus d'achat d'un consommateur. On peut lire à travers ce
schéma que ce processus débute à partir du moment que le
consommateur prenne conscience du besoin à satisfaire. Il commence alors
à se renseigner des informations sur les produits, leurs performances,
leurs avantages et inconvénients, leurs prix, etc. ces derniers sont les
critères d'évaluation qui vont lui permettre de comparer les
différents produits offerts. Le stade suivant est l'effectuation du
choix final et la prise de
12
Partie I- chapitre un Généralités
sur le marketing
décision d'achat. Après que le consommateur ait
acheté le produit et s'en avoir servi, il se comportera comme un
utilisateur, dès lors il se fera une idée sur les produits et
leurs offreurs.

Prise de conscience du besoin
Comportem -ent après achat
Comportem -ent
d'utilisateur
Recherche de
l'information
Avant l'achat
Comportem -ent d'achat
Critères d'évaluat- ion
Choix et prise de
décision d'achat
Comparais- on des coûts et
des avantages
Après l'achat Au cours de l'achat
Figure N° 01 : Schéma représentant le
processus d'achat du consommateur3
2.2 Les facteurs explicatifs
L'environnement du consommateur est composé
d'influences qui s'exercent sur lui à un moment et une situation
donnés, celles-ci peuvent favoriser l'achat comme elles peuvent le
freiner. On va s'intéresser aux facteurs personnels et environnementaux
du consommateur, aux motivations et aux freins qui affectent son achat.
2.2.1 Les facteurs personnels
On distingue des facteurs acquis par le consommateur comme :
le style de vie, l'expérience, la personnalité et le degré
de perception et d'autres comme le sexe, l'age, etc. les attitudes d'un
consommateur sont composées de croyances ou éléments
cognitifs, de sentiments ou élément affectifs, et
des tendances à agir qui sont des éléments
conatifs. Ces trois éléments sont appelés le
modèle ABC4 dans la littérature anglo-saxonne.
2.2.2 Les facteurs environnementaux
Ce sont les facteurs qui ne sont pas liés directement
à l'achat du consommateur mais qui influent sur lui d'une manière
indirecte. Ceux-ci sont : la famille, les classes et groupes sociaux, la
culture, etc.
3Source : Marie Camille debourg, pratique du
marketing, deuxième édition, Ed Berti, Alger 2004, page 19.
4 Affect, Behavior, Cognition.
Partie I- chapitre un Généralités
sur le marketing
13
2.2.3 Les motivations
Les motivations puisent leur énergie dans le
réservoir des besoins. D'après JOANNIS5, ce
sont des forces psychologiques positives qui poussent l'individu à
réduire l'état de tension et agir.
1) Motivations hédonistes : motive à rechercher le
plaisir, s'acheter un café par exemple ;
2) Motivations oblatives : rechercher le plaisir d'autrui comme
lui offrir un cadeau ;
3) Motivations d'auto expression : mènent à
s'exprimer par un bijou, une voiture, etc.
2.2.4 Les freins
Ce sont des forces psychologiques qui empêchent le
consommateur d'effectuer un achat dont il ressent le besoin. Parmi ses freins,
on distingue :
1) Les inhibitions : pulsions dévalorisantes : un paysan
qui achète du persil au marché ;
2) Les peurs : difficultés réelles ou imaginaires
: s'acheter un vélo après un accident
3) Les risques : incertitudes de s'acheter un produit de
mauvaise qualité.
La discipline du marketing cherche dans ce contexte à
influencer sur les facteurs personnels et environnementaux qui affectent le
comportement d`achat du consommateur. Cependant, pour pouvoir les influencer,
il va falloir stimuler l'achat du consommateur, de lui ôter les
barrières qui existent ou qu'il se fixe avec tous les moyens d'action
dont on dispose.
3. Le produit
Le produit est considéré comme l'expression
physique de l'entreprise à sa demande, Il a pour objectif de satisfaire
un besoin chez le consommateur et de permettre à l'entreprise de
dégager une marge de profit qu'on appelle aussi une valeur
perçue. Un produit peut être matériel (tangible) comme
il peut être un service (intangible). La décision d'achat du
consommateur est influencée en grande partie par le rapport de
qualité/prix que présente le produit et l'image de marque qu'il a
dans l'esprit.
3.1 La qualité
La qualité totale requiert au produit d'englober : la
facilité d'emploi, la sécurité d'utilisation, une
fiabilité satisfaisante, la durabilité, la compatibilité,
un joli design et un bon service après vente.
5 Source : Marie Camille debourg, pratique du marketing,
deuxième édition, Ed Berti, Alger 2004, page 22.
Partie I- chapitre un Généralités
sur le marketing
14
3.1.1 Le bon produit
Le produit constitue la première préoccupation
de l'entreprise, il s'agit d'offrir un produit ou un service tel qu'il est
demandé par le consommateur. Dans l'optique marketing, un produit a des
valeurs techniques, psychologiques et sociales et c'est ainsi qu'il est
impératif à un produit pour qu'il réussisse de
répondre à toutes les valeurs intrinsèques dont il est
constitué. « La qualité d'un bon produit est le degré
auquel ses performances répondent aux attentes que le client est en
droit d'avoir à son égard »6 . Les
qualités que doit avoir un produit pour qu'il soit
considéré bon n'ont pas une définition exacte qui les
décrit d'une manière statique, mais il doit répondre
à des normes de qualité exigées par le consommateur en une
époque et en un lieu déterminés.
3.1.2 Les normes
Même si l'entreprise est libre de choisir la conception
de son produit, elle se retrouve soumise à des lois et des
règlements qui lui bornent ses pouvoirs sur ses produits. L'objectif des
normes est d'établir des règles communes de fabrication et de
présentation des produits, elles jouent le rôle d'un instrument
stratégique qui permet aux leaders du marché de fixer les
barrières à l'entrée, d'instaurer l'effet
d'éviction et en fin de valoriser la qualité ainsi
fidéliser la clientèle.
Il existe deux sortes de normes, celles qui sont
établies et imposées par l'état sur les prix, la
qualité, les noms de marques, l'environnement et celles qui sont
adoptés par l'entreprise en se confiant à l'un des organismes de
certification, ISO, ECI, BSI, etc.
3.1.3 L'image de marque
Une marque est le nom donné soit à l'ensemble
des produits de l'entreprise, soit à une gamme, soit à un seul
produit dans le but de faciliter sa communication, d'identifier le produit et
de le différencier. Les entreprises utilisent aussi un logo qui n'est
pas prononçable comme le nom de la marque mais qui joue le rôle
d'une carte perceptuelle faite d'un symbole graphique, un sigle ou encore d'un
dessin bestiaire.
Une marque peut être menacée par la
contrefaçon qui est une action illégale faisant objet d'un
copiage du packaging d'une marque de produit et de le commercialiser sous forme
d'un produit imposteur d'une qualité moindre et d'un prix
inférieur. Il est impératif à
6 Lendrevie Lindon, Mercator : théorie et pratique du
marketing, Ed Dalloz, 7ème édition 1997, page 250
Partie I- chapitre un Généralités
sur le marketing
15
Partie I- chapitre un Généralités
sur le marketing
Partie I- chapitre un Généralités
sur le marketing
Partie I- chapitre un Généralités
sur le marketing

Figure IV° 03
Figure IV° 04

Figure05
Partie I- chapitre un Généralités
sur le marketing
Partie I- chapitre un Généralités
sur le marketing
Partie I- chapitre un Généralités
sur le marketing
Partie I- chapitre un Généralités
sur le marketing
l'entreprise de déposer et de protéger ses
marques car non seulement à travers un produit contrefait, l'entreprise
perd des parts de marché, elle se fait diminuer sa
crédibilité auprès de ses clients mal satisfaits.
L'image de marque peut être perçue plus ou moins
de ce qu'elle est réellement, elle est la référence qu'a
le publique de l'entreprise ou de ses produits. Elle est créée
à partir des messages que le consommateur reçoit des
différents canaux de communication. L'image corporate de l'entreprise
est constituée de l'image de marque ainsi que de sa
réalité fonctionnelle, interne, financière, technologique
et publique.
3.2 Le prix
Le prix d'un produit est déterminant pour la vie de
l'entreprise, il lui permet d'atteindre des objectifs financiers (maximisation
des profits, des parts de marché, du chiffre d'affaire et de
rentabilité) et des objectifs commerciaux (recherche d'une image, la
lutte contre la concurrence et la promotion des produits).
Par ailleurs, pour un consommateur, le prix n'est pas porteur
d'avantages comme le produit par contre il représente un sacrifice de
ressources. Le prix est un facteur qui dispose d'une influence
considérable sur le processus de prise de décision et le
comportement d'achat du consommateur. Dans la majorité des cas, dans son
esprit, le consommateur prend simultanément en compte la qualité
du produit et son prix.
A l'au-delà d'un rapport qualité/prix attrayant,
le marketing définit deux autres variables qui sont la communication et
la distribution qui seront présentées dans le prochain
chapitre.
3.3 La théorie du cycle de vie
Tout un commencement parvient à sa fin, le produit n'en
est pas dissemblable car il est lancé par une entreprise pour qu'il soit
un jour abandonné, il passe à travers une succession
d'étapes dans sa vie commerciale, il débute son parcours lors de
son lancement effectif et s'achève avec son retrait du marché. La
première notion apparaît en 1965 avec T. levit qui définit
le cycle de vie comme un cycle biologique. Si l'on représente les
volumes des ventes du produit réalisées à travers sa
période commercialisation, on obtient une courbe de la forme de la
figure N°02
16
L'objet du marketing dans ce contexte et de gérer le
cycle de vie du produit et d'en tirer le maximum possible de profits à
travers sa commercialisation. Les politiques que doit mener l'entreprise sur
son produit sont différentes et les responsables marketing doivent les
gérer minutieusement en amplifiant les dépenses dans la
croissance, en prolongeant les phases de maturité et de déclin.
Elles seront présentées ici, les différentes phases du
cycle de vie d'un produit.

Volumes des ventes
Maturité
Croissance
Déclin
Lancement
Temps
Figure N°02 : représente les différentes
phases de vie d'un produit7
3.3.1 Le lancement
Au cours de cette phase, le produit présente des
imperfections car les périodes de recherche ne sont pas encore
arrivées à leur terme. C'est une phase décisive ou le
produit risque de ne pas s'adapter au marché et ainsi l'entreprise va se
retrouver dans l'obligation de le remodeler ou de l'abandonner
complètement. C'est une étape caractérisée par des
volumes de ventes peu important, des bénéfices incertains et un
fort besoin en liquidité.
Les responsables marketing doivent dans cette phase de
lancement, commercialiser la version de base et de gamme limitée,
adopter une stratégie de prix adéquate, investir dans les la
publicité et la promotion et de distribuer le produit en
exclusivité.
3.3.2 La croissance
Durant la croissance, le marché potentiel
s'élargit, les capacités de production se développent et
le produit aura sa conception définitive. Au niveau économique,
le chiffre d'affaires se développe, la marge brute unitaire
apparaît finalement croissante et le seuil de
7 Source : réalisation personnelle
17
rentabilité est atteint. La part de marché qui
était faible durant la phase de lancement sera croissante et les besoins
de liquidités et de production vont se voir à la diminution.
Les prescriptions stratégiques durant cette
étape sont l'amélioration du produit et l'élargissement de
la gamme, augmentation des prix pour compenser les dépenses de la phase
du lancement, investir encore dans la publicité si l'on veut
acquérir d'autres clientèles, maximiser les points de vente afin
de créer une certaine notoriété à ce produit.
3.3.3 La maturité
Elle se distingue de la phase précédente du fait
que la croissance des volumes des ventes sera moins proportionnelle
jusqu'à ce qu'ils stagnent pour ensuite diminuer petit à petit.
Le marché potentiel est atteint et le produit a clairement
référencié sa notoriété, la concurrence est
omniprésente, le marketing mix est contrôlé par une
politique de prix, une promotion et une force de vente, les stratégies
iront alors vers le commerciale. L'entreprise parvient à produire des
liquidités qui devront servir au développement des autres
produits qui seront lancés.
Au cours de cette phase de maturité, l'entreprise doit
modifier son positionnement, baisser ses prix et s'aligner avec la concurrence,
maintenir les offres de réduction et de communications d'image, faire
une distribution intensive afin de maintenir sa part de marché.
3.3.4 Le déclin
C'est la phase ou l'entreprise va se préparer à
la liquidation du produit car le chiffre d'affaires diminue, la croissance de
la demande tend vers la régression, la part de marché et les
bénéfices attendus deviennent faibles et l'époque de
destockage commence à apparaître.
Il est conseillé aux dirigeants de l'entreprise au
cours de cette période de déclin de modifier le produit et
d'essayer de le relancer si c'est possible, le maintenir et le simplifier ou de
l'abandonner complètement, augmenter les prix et réduire les
promotions des ventes, diminuer les investissements de publicité, faire
une communication très ciblée, réduire le nombre des
points de vente, tout ça dans l'objectif de réduire les
dépenses.
Voici quelques cas spéciaux de cycles de vie de
certains produits. Les figures 04, 05 et 06 présentent respectivement le
cycle de vie d'un produit relancé successivement comme la bicyclette, un
produit qui prend un nouveau départ comme le prêt-à-porter
et enfin un produit qui a une phase de maturité trop longue comme la
pénicilline, l'aspirine et l'électricité.
18
Figures N° 03, 04 et 05 : représentation graphique
de quelques produits spéciaux8
Le produit prend des analogies avec l'etre vivant, la mise au
point de la stratégies du produit doit prendre en compte son cycle de
vie afin de lui définir un positionnement cohérant et d'assurer
la compatibilité entre son marketing mix.
Nous avons présenté dans cette
première section les concepts qui ont une complicité majeure dans
la discipline du marketing, et nous avons pu en tirer une réponse
partielle à la première question posée dans la
problématique. La qualité des produits que doit offrir une
entreprise à ses clients n'a pas une définition exacte qui
décrit ses caractéristiques intrinsèques, les exigences du
consommateur varient en fonction des facteurs sociopolitiques et
économiques du pays dont il se trouve, ainsi les attentes du
consommateur varient d'un pays à un autre, d'une structure
économique et politique à une autre.
Par ailleurs les variables du marché, du
consommateur et du produit seront présentées en détail
dans les sections du prochain chapitre.
Section deux : Origines et évolution bu
marketing
La deuxième section de ce chapitre est consacrée
aux origines du marketing, son évolution et enfin, ses domaines
d'action. L'objectif des trois points précédents est de
comprendre comment et pourquoi le marketing est apparu comme un nouvel horizon
et quelles sont les lignes directrices ayant orienté et guidé son
évolution.
8 Source figure N° 03, 04 et 05
:www.marketing-etudiant.fr
19
1. Origines du marketing
Jusqu'au premier quart du XX° siècle, la demande
est supérieure à l'offre, le souci important des dirigeants des
entreprises de l'époque était de produire et de chercher à
collecter des liquidités pour investir dans leurs outils de production.
Le département commercial n'est rien d'autre qu'un appareil qui fait
écouler la production de l'entreprise.
Au fur et à mesure que les firmes augmentaient leur
production, les marchés se saturaient de marchandises qui ne sont pas
vendues. C'est à partir de ce moment que naît une
prépondérance de la demande et la difficulté des
entreprises devient alors de vendre et non pas de produire. Les dirigeants se
sont tout de suite réorientés ver le marché qui ne tourne
plus comme avant. C'est le passage de la culture de production à une
autre culture qui est de produire ce qu'on devra vendre non pas de produire
pour vendre.
Depuis les années 70, un autre marasme a touché
l'activité des entreprises du monde entier, notamment en France. Avec le
développement des télécommunications et des réseaux
d'information, le consommateur est devenu mieux informé et la promotion
des produits ne suffit plus pour le persuader. Cette fois ci, les dirigeants se
sont réorientés ver le consommateur afin de pouvoir
détecter et d'anticiper ses besoins et ses désirs. L'ajustement
de l'offre à la demande devrait alors être réalisé
et c'est avec la création de la fonction du marketing qu'on a pu
retrouver l'équilibre.
1. 1 Définitions
Le terme « marketing » d'origine Anglaise a
été traduit en langue française par le terme «
mercatique » qui signifie le marché. Cependant dans la pratique,
c'est le terme marketing qui est le plus utilisé par les
professionnels.
1.1.1 Définition officielle
Elle a été publiée dans le journal
officiel français du 02 avril 1987. La mercatique est définit
comme un :
« Ensemble des actions qui ont pour objet de
prévoir ou de constater et, le cas échéant, de stimuler,
susciter ou renouveler les besoins du consommateur, en telle catégorie
de produits ou de services, et de réaliser l'adaptation continue de
l'appareil productif et de l'appareil commercial d'une entreprise aux besoins
ainsi déterminés » 9
9 Source Marie Camille debourg, pratique du marketing,
deuxième édition, Ed Berti, page 03
20
1.1.2 Définitions d'ERIC VERNETTE
« La marketing est la mise en oeuvre de toutes les
techniques de l'entreprise qui dirigent le flux de biens et services vers le
consommateur »10
Remarque : l'expression « diriger le flux de biens et
services vers le consommateur » nous amène à conclure que
c'est une vision dans l'optique de la dominance de l'offre.
« Le marketing est de détecter les besoins des
consommateurs pour réaliser le produit adéquat, ce qui
facilité la vente »11
Remarque : dans cette définition, le consommateur est
placé au centre des préoccupations de l'entreprise. Concevoir le
produit adéquat aux attentes et aux désirs du consommateur.
1.1.3 Définition de DUBOIS et JOUBERT
Le marketing est l'ensemble des processus mis en oeuvre par
une organisation (ou autre unité sociale) pour comprendre et influencer
dans le sens de ses objectifs les conditions de l'échange entre
elle-même et d'autre entités individus, groupes ou organisations
»12 Remarque : du terme (processus) on comprend que le marketing est
un ensemble de méthodes et de techniques et ce sont toutes les
entités sociales qui peuvent le pratiquer.
2. Evolution du marketing
Nous allons présenter l'évolution du marketing
sous deux aspects différents, le premier aspect concerne son
évolution au sein de l'économie en général tel une
discipline scientifique et un nouveau raisonnement des agents
économiques. Le deuxième aspect de l'évolution est celui
de l'organisation interne de l'entreprise, dont le marketing s'est
imposé en partant de l'inexistence absolue comme une fonction
indissociable et primordiale.
2.1 Au sein de l'économie
Le marketing a connu une évolution au cours du
siècle dernier et a acquis une importance considérable et
variée. Dans l'environnement de l'activité économique,
cette évolution a été marquée par le passage
à travers trois grandes étapes importantes, la culture de
production, la culture de vente et la culture du marketing.
10 Eric Vernette, l'essentiel du marketing,
9éme édition 1998, Ed Organisations, page 20
11 Eric Vernette, l'essentiel du marketing,
9éme édition 1998, Ed Organisations, page 20
12 Pierre louis Dubois et Alain Joubert, marketing,
fondements et pratique, 3éme édition, Ed
Economica, page 11
21
2.1.1 La culture de production
Chronologiquement, l'ère de la culture de production
s'étend de la fin du XVIIII éme siècle jusqu'aux
années trente du siècle qui s'ensuit. Le marché absorbait
tout ce qui pouvait être fabriqué et les stratèges de cette
époque visaient à augmenter les capacités de production,
à améliorer les processus de production et les quantités
produites dans l'objectif de minimiser les coûts de production. Cette
période a été caractérisée par :
1) La production de masse, ne rien faire que produire et
acquérir des fonds et des actifs ;
2) La gestion de l'entreprise s'articule et dépend des
directeurs de production et financier
3) La royauté de l'entreprise, la passivité du
client et un environnement des plus certains.
La culture de production naquit avec la révolution
industrielle qui a perfectionné les outils de production et a pris fin
avec la crise de 1929 qui a remis en cause son principe de fonctionnement.
2.1.2 La culture de vente
Les leçons tirées par la crise de 1929 sont :
produire ce que l'on devra vendre et la production n'est pas une fin en soi si
elle n'a pas de demande solvable. Pendant presque dix ans soit jusqu'à
1939 les marchés sont saturés de marchandises qui n'arrivent pas
à être vendues. Le passage à travers cette période
est caractérisé par :
1) Création du service des ventes indépendant de
la production et des finances
2) Transition vers une économie de distribution et de
commercialisation de la production
3) Création d'organisations commerciales capables de
faire écouler la production
A partir de la mi du XX ème siècle et
avec la multitude des produits offerts et l'apparition de nouveaux besoins chez
le consommateur, les pouvoirs d'achat ont chuté et c'est ce qui a
conduit à un autre ralentissement de l'activité
économique. Cette culture de vente a commencé alors à
prendre fin et ce fut l'apparition de la culture du marketing
2.1.3 La culture marketing
Une seconde catégorie de leçons a
été apprise par les dirigeants. Celle-ci est, qu'il faut se
placer du coté du consommateur, le comprendre, lui solliciter son avis,
anticiper ces besoins et aussi la vente est une action pacifique de persuasion.
Cette ère de la culture du marketing dont on en est toujours se
caractérise par :
1) Des consommateurs versatiles, exigeants, critiques, bien
informés et actualisés ;
2)
22
Introduction d'un département marketing qui s'accapare des
fonctions commerciales ;
3) Densité de l'industrie, rétraction des cycles
de vie produits.
2.2 Au sein de l'entreprise
L'évolution de l'organisation du marketing est
passée par trois étapes essentielles qui ont modifié sa
place dans l'organigramme hiérarchique de l'entreprise.
2.2.1 Marketing unilatéral
La fonction marketing n'existait pas, le seul souci de
l'entreprise est de vendre, cette tache est assurée par un service
commercial comme le montre le schéma suivant.

Direction générale

Production

Finances

Chefs de ventes
Vendeurs

Direction commerciale
Figure N°06 : représente
l'organigramme d'un marketing unilatéral 13
2.2.2 Le marketing bilatéral
Au cours de cette étape, l'environnement est
caractérisé par des fluctuations et la concurrence commence
à être rude. Le marketing est entré dans une nouvelle
ère dont il a acquis une importance plus importante. Il fait son
apparition au sein de la fonction commerciale, il s'occupe des études de
marché, de la publicité et de la promotion des ventes.
2.2.3 Marketing réactif
Durant cette étape, on assiste à la
prédominance du marketing sur la fonction commerciale, il devient vital
pour toute entreprise voulant occuper une place importante sur le
marché. L'organigramme du marketing réactif est
présenté dans la figure N°08.
13 Source figure N° 06: Eric Vernette,
l'essentiel du marketing, 9éme Ed, 1998, organisations, page
70
Partie I- chapitre un Généralités
sur le marketing
Direction générale

Finances
Direction commerciale
Production
Approvisionnements
Direction des ventes et marketing
23
Figure N° 07 : présentation de l'organigramme d'un
marketing bilatéral14




Direction générale
Finances
Direction marketing
Production
Produit A
Chef produit A
Produit B
Chef produit B
Produit A
Produit B
Vente
Etude
Vente
Etude
Figure N° 08 : présente l'organigramme
d'un marketing réactif
Dans le cas de cet organigramme15, l'entreprise
fabrique plusieurs produits, ce qui a nécessité l'organisation de
la fonction marketing par produits.
14 Source figure N° 07: Eric Vernette,
l'essentiel du marketing, 9éme Ed, 1998, organisations, page
70
15 Source figure N° 08 : Eric Vernette, l'essentiel du
marketing, 9éme Ed, 1998, organisations, page 71
Partie I- chapitre un Généralités
sur le marketing
24
Partie I- chapitre un Généralités
sur le marketing
3. Domaines d'Action
On entend dire par domaines d'action de la discipline du
marketing, toutes les composantes de l'environnement de l'entreprise sur
lesquelles le marketing mène des actions et cherche à en apporter
une influence. Les préoccupations importantes d'un département
marketing sont : le marché, le consommateur et le produit qui sont
définis leur concepts dans la première section de ce chapitre.
L'objectif recherché par une entreprise est de préserver son
marché actuel, de s'accaparer des parts du marché de ses
concurrents et de pénétrer le marché des consommateurs
potentiels et c'est ainsi qu'on dégage trois types d'actions. Ces
dernières utilisent différemment les mêmes outils
d'action.
3.1 Le marketing industriel (B to B)
Le marketing industriel concerne les entreprises qui vendent
leur production à des professionnels dans le but de les transformer et
de les revendre ensuite à des consommateurs finals ou à d'autres
entreprises.
3.1.1 Spécificités du marché
industriel
Un marché (B to B) peut avoir deux formes essentielles
selon la demande qui s'adresse à l'entreprise, un marché de
grande consommation et des marchés mixtes à la fois, et des
marchés dérivés de la grande consommation. Dans le premier
cas, un marché de grande consommation et des marchés mixtes,
l'entreprise vend des mêmes produits à deux clients
différents comme elle peut leur offrir des produits différents.
Concernant le deuxième cas, l'entreprise vend ses produits à un
professionnel dans le but de les revendre, c'est une sorte de sous-traitance de
la distribution. La clientèle dans le secteur industriel est souvent
hétérogène que dans la grande consommation, les clients
diffèrent par leur importance économique et dans leur processus
de décision d'achat. Les personnes qui rentrent directement dans le
processus de décision peuvent être classées selon leur
rôle, celles-ci sont les suivantes :
1) Les utilisateurs : les personnes qui vont utiliser le produit
ou service en question ;
2) Les prescripteurs : des spécialistes
indépendants qui conseillent des choix déterminés ;
3) Les filtres : des services de l'entreprise qui peuvent jouer
le rôle des prescripteurs ;
4) Les décideurs : ce sont les personnes ayant les
prérogatives d'effectuer l'ultime choix ;
5) Les acheteurs : les personnes qui s'occupent et veillent sur
les opérations d'achat.
La stratégie marketing d'une entreprise (B to B) peut,
au-delà de la conquête de ses clients, chercher à
accroître le marché de ses clients en développant la
demande finale. On
25
l'appelle aussi marketing aval, il se pratique en
s'associant avec le marketing des clients ou de s'y substituer dans le cas ou
ils sont défaillants.
3.1.2 Les produits (B to B)
Les produits du secteur industriel sont classés en cinq
catégories qui sont les suivantes :
1) Matières premières : produits banalisés
dont le prix et la sécurité sont déterminants ;
2) Bien d'équipement : produits durables et
amortissables, leur achat est très complexe ;
3) Composantes : s'associent à un produit final, souvent
sous-traités à autrui ;
4) Consommables : matières et fournitures contribuant au
fonctionnement de l'entreprise ;
5) Services : des services après vente et des services
marchands comme le consulting, etc.
3.1.3 La fixation des prix (B to B)
C'est un contexte très différent de celui de la
grande consommation, les clients ici sont mieux informés et ont une
approche plus rationnelle des prix. L'élasticité des prix et
relativement faible et n'a pas des paramètres fixes à mesurer
puisque la demande dépend de la demande des consommateurs finals. Les
prix sont négociés car d'un coté le pouvoir des acheteurs
et beaucoup plus fort et d'un autre côté, les clients sont souvent
des banquiers ou des investisseurs.
3.1.4 La distribution (B to B)
Dans ce secteur, les entreprises disposent souvent d'une force
de vente interne car elles peuvent prospecter les clients facilement. Si
l'entreprise fait face à un marché monopsone ou oligopsone, elle
pratique la distribution directe, et si c'est un nombre plus important de
petits clients, l'entreprise pratique une vente via des distributeurs
importants.
3.1.5 La communication (B to B)
Par rapport à la grande consommation, la communication
est beaucoup plus mois importante. Les raisons subjectives sont que les
produits ont besoin d'être de bonne qualité pour être
vendus, qu'il n'est pas intéressant de faire une publicité pour
un professionnel. D'un point de vu positif, la communication (B to B) est
véhiculée par la force de vente et dans les magazines
professionnels.
Partie I- chapitre un Généralités
sur le marketing
26
3.2 Le marketing des services
Parmi les trois grands secteurs de l'économie, il
existe le secteur des services. C'est un secteur en pleine expansion et a
succédé à l'industrie. Pratiquement parlant, il n'existe
pas de frontières entre un produit et un service car un produit est
vendu avec des services joints et un service ne peut être utilisé
sans un produit physique.
3.2.1 Catégories des services
L'évolution du marketing a suscité l'apparition
de nouveaux services liés au processus de distribution, associés
à la vente et la consommation des produits de l'entreprise, des services
de logistique, conseils de vendeurs, service consommateurs des entreprises,
etc. Par ailleurs, les services et les produits peuvent être
classés de la façon suivante :
1) Services purs ou absolus comme les soins d'un médecin,
la consultation d'un avocat ;
2) Services à forte composante matérielle comme la
location de voiture, transport aérien ;
3) Produits à forte composante de services comme l'achat
d'un téléviseur, d'une radio ;
4) Produits purs et absolus comme les confiseries, les compacts
disques, etc.
De nos jours, les produits et les services sont intimement
liés et il est difficile de faire la distinction entre les deux.
3.2.2 Caractéristiques des services
Par rapport au produit, les services comportent quatre
caractéristiques ou particularités principales qui les
distinguent. Un service est différent d'un produit car il est :
1) Immatériel, intangible et le consommateur ne peut
l'apprécier qu'après l'avoir acheté ;
2) Produit quand il est consommé, il ne peut pas
être stocké ni transporté quelques parts ;
3) Produit directement quand il est sollicité, le client
est en face à face avec le personnel ;
4) Hétérogène, il est différent d'un
client à un autre, la façon d'être servi est
différente.
De même que les produits, les services ont deux
catégories, ceux destinés aux particuliers et ceux qui sont
destinés aux professionnels et aux entreprises
3.2.3 Spécificités du marketing des
services
La spécificité du marketing des services par
rapport aux autres domaines d'action du marketing, est qu'il est
relationnel. Il est beaucoup plus organisationnel que technique, un
marketing de produits se renferme dans un département alors que celui-ci
doit englober tout le
Partie I- chapitre un Généralités
sur le marketing
27
personnel, voire l'entreprise toute entière. Les points
qui caractérisent un marketing de service sont ceux cités
ci-dessous.
1) Une moindre maîtrise de la qualité,
difficultés de déceler les failles avant la servuction ;
2) Une différentiation et une innovation facile mais qui
est complexe dans la réalisation ;
3) Une communication difficile à réaliser vu la
nécessité de rendre le service tangible ;
4) Difficultés de réaliser des études de
marché et d'extrapolation de leurs résultats.
Dans ses principes, le marketing des entreprises de services
n'est pas différent de celui des entreprises produisant des biens de
grande consommation, et ce ci en raison de la proximité des notions des
produits et services.
3.2.4 La tarification des services
La politique des prix dans le secteur des services se
caractérise essentiellement par la différentiation des services
ainsi que leurs prix relatifs. Le yield management est une notion
développée par les compagnies aériennes américaines
dans les années soixante dix, elle a pour objectif de satisfaire la
clientèle qui paie des prix différents pour un même service
de base. Le yield management repose sur les trois étapes
suivantes :
1) Anticiper à travers les séries statistiques
l'évolution de la demande et ses tendances ;
2) Construire les segments homogènes de clientèle
apte à payer les prix proposés ;
3) Communiquer les prix, les avantages de tout un des services
proposés à la clientèle.
Cette méthode de tarification permet à
l'entreprise de maximiser les marges sur les coûts variables. Cependant
l'entreprise qui adopte cette approche doit veiller à ce qu'elle ne
provoque pas un mécontentement flagrant au sein de sa clientèle
en étudiant à bien les prix et les services proposés.
3.2.5 La communication des services
Comme nous l'avons cité dans les points
précédents, la communication dans le domaines des services est
difficile à réaliser, tant sur le volet logistique et sur le
volet opérationnel.
D'une par une communication doit rendre le service tangible
dans l'esprit du consommateur et d'autre part, elle doit mettre en
évidence les services différentiateurs, non pas les services de
base. Les trois principaux canaux de communication directe sont :
1)
Partie I- chapitre un Généralités
sur le marketing
28
Les discours de service, expliquer le service et montrer ses
différences avantageuses ;
2) Les discours client ou testimonial, flatter et valoriser les
clients ;
3) Les discours corporate, elle a pour objectif de promouvoir
l'image de l'entreprise.
Les marques ayant une notoriété attrayante sont
celles des produits et non pas celles des services.
Une meilleure connaissance de son environnement direct ou
indirect permet à l'entreprise de définir avec plus de
précision et de clairvoyance les choix qui lui sont proposés pour
déterminer sa stratégie et lui éviter ainsi de prendre des
décisions non
appropriées, compte tenu des contraintes
imposées par son environnement.
Les besoins sont donc préexistants, dans un lieu et
une époque donnés, le
marketing à pour objet et pour objectif de les
anticiper, d'agir sur leur mode de satisfaction et de leur répondre au
moment opportun en proposant des produits ou
services qui correspondent aux désirs du consommateur
comportant ces besoins.
Nous avons présenté dans cette deuxième
section l'avènement du marketing, son évolution et en fin les
domaines d'action auxquels il s'intéresse. Concernant ces
derniers, nous nous sommes contentés de
présenter juste deux d'entre eux, sans oublier qu'il existe d'autres
formes de marketing comme le marketing bancaire, des services publiques, des
achats, et beaucoup d'autres.
|
Introduction
|
|
Ea démarche marketing
|
Le présent chapitre est consacré à la
démarche marketing, cette dernière
regroupe le processus d'action de la discipline marketing et son
mode de
fonctionnement. Pour que l'entreprise réussisse sur son
marché, elle doit le comprendre et réagir de façon
à maximiser ses volumes de ventes ainsi que sa rentabilité
économique et financière. Les taches assumées par le
marketing au sein de l'entreprise peuvent être divisées en deux
sortes, des activités de logistique et d'autres activités
opérationnelles.
Une activité logistique est menée avant que le
produit ne soit
commercialisé, elle est faite au préalable
pourvu que le produit ne rate pas son lancement et qu'il parvienne à
assurer les objectifs qui lui sont rattachés, elle comporte les
études de marché, la segmentation et enfin le ciblage.
Une activité opérationnelle consiste à
réaliser le flux de décisions issu des études logistiques,
on parle ici de positionnement. L'usage fréquent de ce dernier
reflète à la position qu'occupe le produit dans l'esprit du
consommateur, par ailleurs pour le réaliser l'entreprise est
appelée à mener des actions concrètes sur terrain et c'est
ainsi que nous l'avons défini comme une action opérationnelle.
29
|
|
Partie I- Chapitre deux La démarche
marketing
30
Section 01 : La démarche logistique
Les études de logistique ont été
réalisées pour la première fois dans le domaine militaire,
c'était lors de la guerre du golfe quand l'armée
Américaine comptait cinq soldats chargés des études
logistiques pour un seul soldat sur le terrain. Par ailleurs dans l'entreprise,
les études logistiques butent à mieux connaître le
marché afin de pouvoir l'explorer avec les moindres risques. Ce
processus d'études débute par les études de marché
à travers lesquelles l'entreprise collecte les informations
désirées, puis intervient l'analyse et l'interprétation
des données recueillies, ensuite on procède à la
segmentation du marché, enfin l'entreprise fait son choix de ciblage
parmi les différents segments de marché qu'elle a pu
identifier.
1. Les études de marché
Une étude de marché consiste à analyser
l'environnement de l'entreprise afin d'avoir un compte rendu sur son
activité actuelle et de préparer des décisions
stratégiques futures. Plusieurs sources d'information sont à la
disposition du meneur de l'étude, elles peuvent internes comme elles
peuvent être externes.
1.1 Le système d'information marketing (SIM)
Le système d'information est un outil de contrôle
des activités marketing, on a préféré le mettre
parmi les études de marché vu son rattachement aux sources
d'informations de l'entreprise.
1.1.1 Définition
La théorie systémique définit
l'entreprise comme un ensemble de systèmes et de sous systèmes.
Parmi l'un de ses sous systèmes, on trouve le sous système
d'information. Un (SIM) est défini comme un :
« Ensemble de moyens et procédures
organisés pour collecter, mémoriser, traiter et diffuser des
informations au service des besoins du service marketing dans le but de
définir une politique commerciale efficace »16
L'information que contient un (SIM) doit être :
précise, fiable, objective, actuelle, pertinente, disponible et
adaptée au destinataire. L'objectif d'un (SIM) est de prélever
l'information pertinente et de la rendre accessible à tous les services
de l'entreprise.
16 Marie Camille debourg, pratique du marketing,
deuxième édition, Ed Berti, Alger 2004, page 67
Partie I- Chapitre deux La démarche
marketing
31
1.1.2 Mise en place
Comme on ne peut pas improviser la veille concurrentielle, on
doit s'organiser et établir un (SIM) qui va nous tenir au courant de ce
qu'il nous réserve l'environnement. Sa mise en place passe
impérativement par six étapes qui sont les suivantes :
1) Définir les informations dont on dispose ;
2) Définir les méthodes de travail des
différents services de l'entreprise ;
3) Identifier les cibles à étudier : (5+1) forces
de Porter17 ;
4) Désigner les acteurs qui vont faire l'analyse des
données ;
5) Collecter l'information désirée sur la cible
choisie ;
6) Exploiter et diffuser l'information dans l'entreprise afin
qu'elle soit accessible par tous.
Il est souvent recommandé d'utiliser des bases de
données informatisées afin que le système d'information
puisse être flexible aux changements qui surviennent.
1.1.3 Sources d'information
Les sources d'information sont multiples et de qualité
variable. On distingue deux classifications et chacune contient deux sortes
d'informations. On a les sources internes et externes, les sources primaires et
secondaires.
1) Sources internes : existent au sein de l'entreprise,
émanent des différents services ;
2) Sources externes : elles se trouvent en dehors de
l'entreprise, on doit les construire ;
3) Sources primaires : informations propres à
l'entreprise et n'ont pas été déjà utilisées
;
4) Sources secondaires : informations à la portée
de l'entreprise et de ses concurrents.
Afin de bien surveiller ses concurrents et de suivre la veille
technologique, il est impératif aux dirigeants de l'entreprise de
multiplier les sources d'information.
1.2 Typologie des études de marché
Quand une entreprise se retrouve dans le besoin d'effectuer
une étude de marché elle fait face à une multitude de
typologie d'études. Chacune des études de marché
présente des avantages et des inconvénients ; cependant,
l'entreprise doit choisir celle qui lui présente beaucoup plus
d'avantages en matière d'informations recherchées, de budget
qu'elle est disposée à leur allouer et du délais qu'elle
est en mesure d'accepter. On distingue cinq types qui sont les suivants :
17 Le degré de négociation des
fournisseurs et des clients, les produits de substitution, l'arrivée de
nouveaux concurrents, la pression concurrentielle et le rôle de
l'Etat.
Partie I- Chapitre deux La démarche marketing
32
1.2.1 Les études documentaires
A travers une étude documentaire, l'entreprise
recueilli la catégorie des informations secondaires. On distingue des
études externes et des études internes.
1) Les études internes : s'articulent sur l'analyse
des statistiques de vente, rapports des représentants, archives,
fichiers des clients, doléances, études déjà
réalisées, factures, etc.
2) Les études externes : consistent à collecter
des informations déjà existantes dans les services d'organismes
spécialisés, la chambre de commerce, ONS, CNES, INAPI, CREAD.
Les informations fournies par les études documentaires
sont bornées, anonymes et ne fournissent pas forcément à
l'entreprise les informations souhaitées. Cependant elles sont d'un
coût moindre et sont d'une disponibilité immédiate
1.2.2 Les études qualitatives
Les questions qui seront posées à travers une
étude qualitative seront formulées de façon à avoir
des réponses concernant le comportement du consommateur, ses besoins,
ses motivations et les freins qui l'empêchent d'effectuer un certain
achat. Ces questions débutent par pourquoi et comment
et peuvent être classées en trois catégories qui sont
les suivantes :
1) Les études préalables : études
exploratoires des comportements du consommateur ;
2) Les études d'image : détermination de la
façon dont l'image de marque est perçue ;
3) Les études de motivation : se fondent sur les
entretiens, l'observation et la comparaison.
Les études qualitatives se caractérisent par la
richesse de leur information, leur pertinence et leur profondeur. Elles
comportent les inconvénients de coût et de délais.
1.2.3 Les études quantitatives
Butent à la recherche de données
chiffrées et permettent la connaissance du quantifiable,
d'appréhender l'échantillon utilisé et d'extrapoler ce
qu'en est la population mère à l'aide des méthodes
statistiques. Une étude quantitative comporte des questions qui
débutent par combien. Cette catégorie d'études de
marché se divise en deux :
1) Les études ponctuelles ou temporaires : se basent sur
les sondages et les recensements ;
2) Les études permanentes : ce sont les panels qui seront
développés prochainement.
Les études quantitatives sont d'un grand apport pour
l'entreprise par l'offre d'une représentation chiffrée à
un phénomène donné, mais elles sont loin
d'interpréter sa réalité.
Partie I- Chapitre deux La démarche marketing
33
1.2.4 Les enquêtes par sondage
Une enquête par sondage consiste à choisir un
échantillon exhaustif et représentatif à la fois de la
population de base et ensuite à l'interroger. L'enquête se
déroule comme suit :
1) Formulation des questions pertinentes et adaptées aux
questionnaires ;
2) Choix de méthode d'administration : dans la rue,
à domicile, au travail, etc ;
3) Dépouillement des résultats : saisie des
résultats après avoir examiné les réponses ;
4) Contrôle de la représentativité de
l'échantillon choisi en extrapolant les résultats acquis ;
5) Réaliser le tri : suite aux critères du
questionné, on fait un tri filtré, à plat ou croisé
;
6) Analyse des données : segmentation des
résultats en fonction du tri effectué ;
7) Présentation des résultats : exprimer les
conclusions par un rapport ou une exposition.
Une enquête par sondage doit mettre en évidence
les conclusions et permettre de prendre une décision. Les
résultats fiables de l'enquête sont fonction de l'erreur
acceptée et de la taille de l'échantillon qui doit
dépasser le septième de la population de base. Si cette
dernière est de 5 % et les résultats de l'une des questions sont
de 55%, pour des échantillons de 100, 1000 et 10000, ce résultat
se situe respectivement dans les intervalles 45-65, 52-58,
54-5618.
1.2.5 Les panels
« Un panel est un échantillon permanent
d'unités statiques représentatives de la population
observée, qui sert à recueillir des informations constamment
réactualisées sur le comportement, les opinions, les habitudes,
etc. » 19
Cette définition nous montre qu'un panel permet de
faire une analyse dynamique d'une variable donnée. Les informations
recueillies à partir d'un panel permettent en particulier de
connaître les habitudes de consommation et son évolution,
vérifier la fidélité des acheteurs, analyser les
concurrents, vérifier l'évolution des parts de marché,
suivre les actions de la force de vente, prévoir les ventes, et enfin
effectuer des prévisions. On distingue des panels de :
1) Consommateurs : échantillon fixe de ménage ou
d'individu interrogés sur leurs achats
2) Distributeurs : échantillon fixe de détaillants
informant sur leurs achats, ventes, stocks
3) Audience : échantillon figé de
téléspectateurs qui suivent les émissions de
télévision
4) Mixtes : échantillons permanents de ménages
interrogés aux caisses des magasins Un panel quelle que soit sa nature,
il est le meilleur outil d'information car non seulement il contient des
informations de source officielle, il permet de suivre l'évolution des
variables.
18 Source de l'exemple : Marie Camille debourg,
pratique du marketing, deuxième édition, Ed Berti, page
72
19 Source : P. Amerein, marketing, stratégies et pratique,
Ed Nathan, France 2001, page 78
Partie I- Chapitre deux La démarche marketing
34
2. La segmentation
« Segmenter un marché, c'est identifier les
sous-ensembles distincts et homogènes de clientèle pouvant
être choisis comme cible à atteindre à l'aide d'un
marketing mix spécifique » 20
Segmenter un marché, consiste à partager les
consommateurs en groupes distincts, de façon à avoir dans un
même groupe des consommateurs qui ont les mêmes
caractéristiques (âge, sexe, habitudes et fréquences
d'achats, culture, appartenance géographique, etc.).
2.1 Comment segmenter
Dans le but de construire des segments pertinents, on doit
faire une analyse des caractéristiques des individus que l'on veut
segmenter et ensuite les regrouper en groupes homogènes. L'analyse des
caractéristiques des individus se fait avec un certain nombre de
critères qui sont en général de deux ou trois, ils devront
être choisis minutieusement et de façon à atteindre
l'objectif voulu. Le critère de la taille est adapté pour un
fabricant du prêt-à-porter et n'en est pas de même pour un
fabriquant de voitures. D'un côté, il existe une multitude de
critères et d'un autre on est contraint de choisir parmi eux le nombre
le plus bas possible, afin de faciliter la segmentation et construire des
segments pertinents.
2.1.1 Les principaux critères
Ce sont les variables permettant d'expliquer les
différences de comportement observées entre les segments. Dans le
milieu des particuliers, on distingue les critères suivants :
1) Critères démographiques : on a dans cette
catégorie le sexe, l'âge, la taille, etc ;
2) Critères géographiques : la région,
l'habitat, le climat ;
3) Critères Socio-économiques : revenu, religion,
niveau d'éducation, race, culture ;
4) Critères psychologiques : personnalité,
attitudes, motivations, style de vie ;
5) Critères de comportement : occasions d'achat et de
consommation, fidélité au produit ;
Les critères de segmentation dans le secteur industriel
sont les suivants :
1) Critères environnementaux : la taille de l'entreprise,
sa situation géographique ;
2) Critères d'exploitation : technologies de
l'entreprise, capacités techniques et financières ;
3) Critères de méthodes d'achat : politique et
critères d'achat, relations acheteur-vendeur ;
4) Critères conjoncturels : importance et urgence de la
commande, type d'application ;
20 Source : Marie Camille Debourg, pratique du
marketing, deuxième édition, Ed Berti Alger 2004, page 52
5)
Partie I- Chapitre deux La démarche marketing
35
Partie I- Chapitre deux La démarche marketing
Critères personnels : attitude de l'acheteur à
l'égard du risque, sa fidélité au vendeur.
Les catégories de critères cités
ci-dessus peuvent être d'une utilité pour un secteur et peuvent ne
pas l'être pour un autre secteur, ainsi il importe de bien effectuer le
choix de critères pertinents.
2.1.2 Le choix des critères
Le choix d'un ou plusieurs critères suppose de faire
une évaluation de ses qualités et de ses défauts. Par
ailleurs un critère doit répondre aux qualités suivantes
:
1) La mesurabilité : le critère doit permettre de
quantifier la variable étudiée ;
2) La discrimination : permettre de distinguer clairement les
segments les uns des autres ;
3) La pertinence : permettre de déterminer des politiques
différentes pour chaque segment ;
4) La qualité opératoire : le critère doit
être utilisable et accessible à la fois.
Le choix des critères doit permettre de constituer des
segments identifiables, substantiels, accessibles et rentables. Les conditions
à remplir pour qu'un segment soit attrayant sont au nombre de quatre :
l'existence de besoins insatisfaits ou mal satisfaits, une taille suffisante,
un potentiel de développement important, une concurrence faible.
2.2 Les méthodes de découpage
En principe, on distingue deux principales méthodes
d'effectuer la segmentation d'un marché, à savoir : la
segmentation proprement dite et la méthode de typologie.
2.2.1 La segmentation proprement dite
C'est la méthode la plus simple, elle consiste à
construire des segments à partir d'un critère et plus. Le nombre
de segments obtenus à travers cette méthode est fonction du
nombre de catégories qui existent dans chacun des critères
choisi. Si l'on choisit un seul critère, on obtiendra des segments
parfaitement homogènes comme par exemple, la répartition des
consommateurs en fonction de leur âge nous donnera un nombre de segments
égal aux tranches d'âges qu'on a définies au départ.
Si l'on choisit deux critères, trois catégories chacun, on aura
neuf segments en tout.
Cette méthode cesse d'être appliquée du
fait que le nombre de critères devient plus important, c'est ce qui nous
amène à utiliser une autre qui est celle de
typologie.
36
2.2.2 La méthode de typologie
« Étant donné N objets ou individus pour
chacun desquels on dispose des mesures de P variables, constituer des groupes
d'objets ou d'individus tel que les objets soient aussi semblables que possible
au sein d'un groupe et aussi dissemblables que possible d'un groupe à
l'autre, la ressemblance des objets étant définie à partir
de P variables »21
Cette définition montre que le but de cette
segmentation est de construire des segments là où il existe une
ressemblance entre les membres d'un même segment et de créer des
différences avec les membres des autres segments. Bien entendu, les
segments obtenus à travers cette procédure ne sont pas
homogènes et ont des frontières floues ente eux, ce qui rend
difficile de faire une distinction claire entre deux segments
2.3 Domaine d'Activité Stratégique
(DAS)
Un domaine d'activité stratégique, dans la
terminologie de la stratégie d'entreprise, se définit comme un
sous-ensemble d'une organisation auquel il est possible d'allouer ou de retirer
des ressources de manière autonome. Un domaine d'activité
stratégique peut aussi être défini comme l'ensemble des
produits ou activités, souvent homogènes, pour lesquels
l'entreprise peut constituer un avantage concurrentiel.
2.3.1 Caractéristiques d'un DAS
Dans l'optique marketing, on utilise
généralement le mot segment pour identifier un
groupement de consommateurs ayant des caractéristiques communes. Par
ailleurs, le terme de domaine d'activités stratégique
qui est utilisé pour identifier un groupement de produits
caractérisés par des :
1) Marchés spécifiques ;
2) Concurrents spécifiques ;
3) Technologies spécifiques.
Nous allons développer dans le prochain chapitre le
rôle de la stratégie marketing et son impact sur les domaines
d'activité stratégique.
2.3.2 Évaluation d'un domaine d'activité
stratégique
Un domaine d'activité stratégique est
apprécié généralement en terme de volume et de
rentabilité potentiels, le schéma figurant ci-après montre
les principaux facteurs d'évaluation
21 Marie Camille debourg, pratique du marketing,
deuxième édition, Ed Berti, page 52
Partie I- Chapitre deux La démarche marketing
d'un DAS. Le premier facteur est l'attrait du
marché global qui est évalué à partir de sa taille,
sa croissance et l'évolution prévisible des prix et des marges.
Le second facteur est la compétitivité de l'entreprise qui
dépend des parts de marché détenues ainsi que des atouts
possédés par rapport à la concurrence

Intérêt d'un domaine pour
l'entreprise

Taille actuelle du marché
Attrait du marché
Taux de croissance prévisible
du marché
Niveau des prix et des marges

Compétitivité de l'entreprise
Part de marché actuelle
de l'entreprise
Atouts potentiels de l'entreprise
. Figure N° 09 Schéma représentant la
méthode d'évaluation d'un DAS22
2.3.3 Analyse d'un domaine d'activité
stratégique
Les modèles d'analyse de BCG et de MC
kinsey sont les matrices jugées adéquates à ce genre
d'analyse car ils prennent en considération des critères parmi
ceux qui sont cités dans le point ci-dessus.
Figure N°10 : matrice de BCG
Taux de croissance du marché
Stars
|
Dilemmes
|
Vaches à lait
|
Poids morts
|
37
Part de marché relative
22 Source Lendrevie Lindon, Mercator : théorie et pratique
du marketing, Ed Dalloz, 5ème édition 1997, page
501
Partie I- Chapitre deux La démarche
marketing
38
Ce modèle évalue l'intérêt d'un DAS
sur la base de deux critères, en abscisses les parts de marché
relatives et en ordonnées, le taux de croissance du marché. Les
quadrants identifiés ainsi que leur prescriptions stratégiques
sont :
1) Stars : activités qui génèrent
des profits important doivent être développées dans le
futur
2) Vaches à lait : maintenir, la part de
marché est importante et la croissance est quasi nulle
3) Dilemmes : l'entreprise a le choix entre l'abandon de
l'activité ou de la développer
4) Poids mort : activité qu'il vaut mieux
abandonner et remplacer par d'autres produits.
5)
|
|
Figure N° 11 : matrice de MC. Kinsey
|
Attrait du marché
|
|
|
Compétitivité de l'entreprise
La matrice de MC kinsey s'appuie elle aussi sur deux
critères, trois niveaux chacun ainsi, elle distingue neuf
catégories d'activités. Contrairement à la matrice de BCG,
cette matrice comporte des critères composites qui varient sur plusieurs
dimensions.
Plus le quadrant est proche de l'angle supérieur
gauche, plus il est intéressant pour l'entreprise vu leur
rentabilité potentielle. Ce modèle permet d'analyser d'une
manière plus fine et valide les DAS actuels et potentiels ; par
ailleurs, il est subjectif dans certaines appréciations
3. Le ciblage
Schématiquement le ciblage est l'étape qui suit
la segmentation à travers laquelle on a pu déterminer et
reconnaître les différents domaines d'activité
stratégique qui existent dans le marché. Etant donné que
les capacités de l'entreprise ne lui permettent pas de s'attaquer
à l'ensemble du marché, elle est censée choisir les cibles
qui lui présentent des opportunités commerciales les plus
importantes et celles qui lui minimisent les coûts de
pénétration.
Partie I- Chapitre deux La démarche marketing
3.1 Notion de ciblage
3.1.1 Définition
Une cible en marketing est un ensemble d'acheteurs et
d'acteurs potentiels, que l'on cherche à conquérir et/ou à
fidéliser par des actions marketing, après avoir
réalisé une segmentation. Cela fait l'objet d'une politique de
ciblage. La clientèle cible correspond à une catégorie de
consommateurs à laquelle un produit est destiné.
3.1.2 Choix de ciblage
Le schéma de la figure 12 nous montre qu'il
existe cinq grandes formes de ciblage qui sont à la disposition de
l'entreprise. La première forme est une stratégie de ciblage
pratiquée par les entreprises qui préfèrent
acquérir l'image du spécialiste, ainsi elles fabriquent un seul
produit et le commercialisent sur tous les segments du marché. La
deuxième forme de ciblage est choisie par les entreprises qui veulent
s'adresser à un seul segment. La troisième forme est choisie
quand l'entreprise préfère sélectionner et commercialiser
seulement un seul produit dans chacun des segments de sont marché
global.

P1
P2
P3
S1
S2
S3
Un seul produit pour tous les segments

P1
P2
P3
S1
S2
S3
Différents produits pour un seul segment

P1
P2
P3
S1
S2
S3
Chaque segment avec le produit approprié

S1
S2
S3
P1
P3


P2

P1
P2
P3
S1
S2
S3
Un seul produit segment pour un seul
Tous les produits pour tous les segments
Figure N°12 : les principales formes de
distribution23
39
23 Source : Jean-René. Edighoffer, Précis de
gestion d'entreprise, Ed Cécile Geiger, 2001. P 61
Partie I- Chapitre deux La démarche
marketing
40
La quatrième stratégie de ciblage est
adoptée généralement par les entreprises qui ont
opté pour une stratégie de niche, elles s'adressent à un
seul segment du marché, en commercialisant tous les produits qui
appartiennent à ce segment. La cinquième et dernière
possibilité de cibler le marché est celle qui contredit le
principe de la segmentation. Les entreprises ayant choisi ce ciblage fabriquent
tous les produits qui peuvent être commercialisés sur leurs
marchés.
3.2 Les stratégies de ciblage
Les stratégies de ciblage sont les différentes
possibilités qui se présentent à l'entreprise pour choisir
les segments qui lui présentent des attraits intéressants. Les
stratégies adéquates varient d'un secteur à un autre ;
dans certains d'entre eux, le produit doit être spécifié
pour chaque client comme l'aéronautique par exemple. Cependant, dans la
grande consommation l'entreprise n'a pas de grands intérêts
à trop différencier son produit car c'est une catégorie de
produits banals.
3.2.1 Le marketing différencié
L'entreprise conçoit pour chaque segment son produit ou
sa gamme de produits et définit pour chacun d'entre eux, la politique
marketing qui lui convient. Cette stratégie permet la satisfaction
optimale des besoins de chaque segment, dégager un chiffre d'affaires
important, s'adapter fortement au besoin et minimiser les risques qui sont
liés au lancement de nouveaux produits. Par ailleurs cette
stratégie présente des effets pervers comme l'augmentation des
coûts liés à sa concrétisation.
3.2.2 Le marketing adapté
Cette stratégie est beaucoup plus
développée dans le secteur bancaire, elle consiste à
concevoir le produit ou le service pour chaque client, on l'appelle aussi le
one to one. En un sens plus large, le one to one consiste
à adresser un produit et le plan marketing relatif pour chaque segment
identifié. La stratégie du marketing adapté permet de
cibler plusieurs segments, minimiser les risques et de bénéficier
de la standardisation. L'inconvénient c'est que les coûts
liés aux changements répétitifs de la communication
s'avèrent importants.
3.2.3 Le marketing concentré
L'entreprise concentre ses efforts sur un seul segment ; on
l'appelle aussi stratégie de créneau ou de niche.
C'est une stratégie qui permet une meilleure connaissance des
besoins du
Partie I- Chapitre deux La démarche marketing
41
segment ciblé, l'acquisition de la réputation du
spécialiste, de réaliser des économies d'échelle.
Par ailleurs l'entreprise qui adopte cette stratégie se focalise sur une
clientèle plus faible ainsi, elle amplifie les risques liés aux
changements du comportement de ceux-ci.
3.2.4 Le marketing indifférencié
Cette stratégie est à l'encontre de la notion de
la segmentation. L'entreprise adopte une démarche globale
destinée à tous les acheteurs potentiels : un seul produit est
proposé pour l'ensemble des segments par un programme de marketing
unique. Cette stratégie permet de réaliser des économies
d'échelle dans les études, la production, le stockage, la
publicité, la conception, etc. Le risque est important car une erreur
affecte la totalité de l'activité de l'entreprise sans oublier
que le marché est hétérogène et l'entreprise ne
pourra jamais satisfaire l'ensemble des consommateurs et de plaire à
tout le monde.
Section 02 : La démarche
opérationnelle
La démarche opérationnelle consiste dans la
réalisation des flux de décisions stratégiques
élaborées par le service du marketing de l'entreprise concernant
ses produits. L'entreprise va donc positionner ses produits sur le
marché et, ainsi, se positionner. Il est à noter que le
positionnement stratégique de l'entreprise n'est pas le même que
le positionnement marketing car la segmentation stratégique de
l'entreprise macro segmentation se fait en fonction des
métiers, du portefeuille d'activités, des capacités de
production, productives et de gestion de l'entreprise contrairement à la
micro segmentation qui est celle définie dans la section
précédente. Ce qui fait que les deux positionnements sont
largement différents et que nous sommes entrain de parler d'un micro
positionnement.
1. Le positionnement
Sur les marchés encombrés où, les
produits et les marques prolifèrent, il est nécessaire que dans
l'esprit du consommateur, le produit offert occupe une position claire par
rapport aux produits concurrents. L'entreprise doit définir cette
position, la construire, la contrôler et si nécessaire, la
modifier.
Partie I- Chapitre deux La démarche marketing
42
1.1 C'est quoi le positionnement ?
1.1.1 Définition
Le positionnement est un terme dont la définition peut
varier selon le contexte d'usage. Dans son usage dominant, le positionnement
correspond à la position qu'occupe un produit dans l'esprit des
consommateurs face à ses concurrents sur différents
critères. Dans une optique d'action, le terme désigne l'ensemble
des actions entreprises pour obtenir la position souhaitée dans l'esprit
des consommateurs. Le positionnement est la conception du produit et de son
image dans l'esprit du consommateur. On peut comprendre à travers
cette définition que le positionnement fait situer le produit par
rapport à la concurrence et est analysé à partir des
cartes perceptuelles.
1.1.2 Les raisons du positionnement
Le motif essentiel de l'emploi généralisé
du positionnement n'est autre que l'encombrement des marchés qui
résulte de la concurrence des nouveaux produits ou de pseudo-nouveau
produits et par le tamponnage des compagnes de promotion, cette propagation des
marques et des produits met les entreprises dans l'anonymat. Pour
émerger de ce magma, les responsables de marketing vont tenter de donner
à leurs créations, à leurs produits et à leurs
services une personnalité originale.
Un positionnement présuppose que les acheteurs ont ou
peuvent acquérir une perception des biens, des services, des marques,
des magasins voire des firmes qui sont en concurrence sur le marché. Il
constitue par conséquent un instrument de différentiation.
Cependant, au lieu de s'en tenir à la
différentiation par image, tel que peut le procurer la publicité,
la pratique du positionnement vise à attribuer une place dans l'esprit
du consommateur. Cette place vide, cette position, une fonction bien
particulière : elle correspond à un emplacement vide, à un
créneau vacant, qui répond aux attentes du consommateur et qui ne
soit pas occupé par les rivaux.
1.1.3 La nature du positionnement
Se positionner, c'est de définir face aux concurrents
la manière dont l'offre sera façonnée et de donner une
image au produit dans l'esprit du consommateur. Le schéma suivant montre
la façon dont une caractéristique d'un produit influe sur
l'esprit d'un client vis-à-vis des concurrents
Partie I- Chapitre deux La démarche
marketing

Concurrents
Clients
Caractéristiques du produit
43
Figure N° 13 Schéma expliquant la nature du
positionnement24
1.1.4 Limites du positionnement
Conquérir l'esprit d'un consommateur et le convaincre
n'est pas du tout une chose facile car d'une part les produits sont nombreux et
de satisfactions presque équivalentes, ainsi il est difficile de pouvoir
faire une vraie distinction entre les produits. D'autre part les consommateurs
sont versatiles, ils changent de goût et d'opinions de temps à
autre. L'entreprise doit attribuer une identité de bonne image à
son produit car le consommateur se fait une image tout seul en l'absence de
cartes perceptuelles à travers les canaux de communication. Enfin le
coût d'acquisition d'une source de différentiation coûte
parfois des sommes importantes à l'entreprise, comme par exemple adopter
un marketing direct nécessite une force de vente.
1.2 La pratique du positionnement
En choisissant un positionnement à réaliser et
quelles que soient les orientations prises, il existe toujours un certain
nombre d'exigences à respecter.
1.2.1 Les axes du positionnement
Un axe de positionnement peut être défini comme
un critère de différentiation qui permettra à l'entreprise
de créer une image ou une carte perceptuelle à son produit et
éventuellement, le distinguer de ceux de la concurrence. Les
caractéristiques et les attributs des produits sont aussi nombreux que
le sont les besoins et les désirs chez le consommateur, la question qui
se pose pour un dirigeant du marketing est la suivante : quels sont les
critères distinctifs à adopter ? et quel sera leur nombre ?. Afin
de répondre à ce genre de questions, il est impératif de
recourir à des informations que l'entreprise peut acquérir
à travers les études de marché. Celles-ci peuvent informer
sur les attentes du consommateur, ses motivations, ses désirs, etc.
24 Source : J.P. Helfer- Jaques Orsoni, marketing, Ed Vuibert, 7
édition, Paris 2001, page 191.
Partie I- Chapitre deux La démarche marketing
44
Les positionnements peuvent varier d'un nombre quasiment
infini et l'entreprise a de multiples choix en matière d'attributs
(solidité, prestige social, sécurité, etc.). Cependant, on
peut déterminer des axes appropriés à chaque branche ou
secteurs d'activité des axes de positionnements majeurs. Dans le
commerce de détail par exemple, il existe quatre orientations
principales permettant de positionner les enseignes :
1) Les valeurs des produits : tenir à présenter un
rapport qualité prix attrayant ;
2) Les bas prix : répondre à une demande de
produits banals avec des prix bon marché ;
3) Le gain de temps : un mécanisme de vente qui permettra
la rapidité de la transaction ;
4) Le contact : créer un climat relationnel entre le
vendeur et le client au sein du magasin.
L'étude attentive des attentes de la demande aide
à découvrir les lacunes parmi les produits et les services
offerts.
1.2.2 Les exigences du positionnement
Quand les dirigeants marketing d'une entreprise font le choix
d'un tel ou tel positionnement, ils le font en tenant compte de certains
impératifs et exigences qu'ils doivent respecter. Cinq exigences
importantes peuvent être distinguées :
1) S'assurer que les débouchées sont importantes
et vaillent la peine de les conquérir ;
2) Faire la conception d'une image simplifiée,
inspirée et façonnée à partir du produit ;
3) Choisir trois ou quatre attributs les plus pertinents, ceux
qui semblent peser trop lourd ;
4) Chose promise, chose due. C'est réaliser pour le
consommateur ce dont on l'a rassuré ;
5) Partir en quête de l'inédit, du nouveau tout en
veillant à répondre aux attentes du client.
Réaliser un bon positionnement relève du
défi pour les dirigeants du marketing car il nécessite de faire
recours au pouvoir de l'imagination et de perception afin que ce positionnement
soit aussi original que possible. (Le choix du positionnement sera
traité dans le chapitre prochain)
2. moyens d'action
Les moyens d'action sont les outils sur lesquels se base une
entreprise pour réaliser son micro positionnement ou positionnement
marketing. Les moyens d'action sont des politiques que l'entreprise pratique
sur les quatre variables suivantes : le produit, le prix, la distribution et la
communication25 . L'ensemble de ces quatre politiques fait ce qu'on
appelle le mix marketing. A travers chacune des politiques
précédentes, l'entreprise opère ses choix ainsi, elle
25 Certains ouvrages ajoutent à ces quatre moyens un
cinquième qui est les outils de vente
Partie I- Chapitre deux La démarche marketing
45
se fixe des positions par rapport à son offre et
à sa concurrence. Nous allons présenter les différentes
politiques, les éléments les constituant et leur impact sur le
positionnement.
2.1 la politique de produit
La politique de produit consiste à déterminer
les caractéristiques intrinsèques du produit et la conception du
packaging. Ce qui laisse la politique de produit très importante, c'est
qu'avec un mauvais produit on ne peut pas faire un bon marketing et les erreurs
à ce stade sont les plus coûteuses et les plus difficiles à
corriger.
2.1.1 Le concept marketing du produit
Le concept marketing d'un produit s'exprime dans des termes
qui appartiennent à l`univers du consommateur et non pas à celui
du producteur. De même que les caractéristiques techniques du
produit, son concept marketing évolue aussi. Lorsque le produit est seul
en son genre sur le marché, son concept marketing et son positionnement
26 sont confondus. Il est à noter qu'un concept marketing
d'un produit s'étudie et se teste avant sa réalisation et sa
commercialisation.
2.1.2 Caractéristiques intrinsèques du
produit
Les caractéristiques intrinsèques d'un produit
peuvent être classées en trois grandes familles. La fixation des
attributs réels, objectifs et observables du produit consiste à
définir la formule du produit, ses performances et son design. On parle
de banalisation des produits quand ceux-ci présentent un écart
flagrant entre leurs formules et leurs performances réelles. Un bon
produit est celui qui est de bonne qualité et présente un
avantage par rapport aux autres produits des concurrents. Pour qu'il s'assure
sa réussite, un produit doit être objectivement supérieur
à ses concurrents
2.1.3 Le packaging
Le packaging peut être appelé le vendeur
silencieux. Il est défini comme : « l'ensemble des
éléments matériels qui, sans faire partie du produit
lui-même, sont vendus avec lui en vue de permettre ou de faciliter sa
protection, son transport, son stockage, sa présentation en
linéaire, son identification et son utilisation par les consommateurs
»27
26 Le positionnement ici signifie la valeur du produit
perçue par le consommateur.
27 Source : Lendrevie Lindon, Mercator : théorie et
pratique du marketing, Ed Dalloz, 7ème édition 2003,
page 274
Partie I- Chapitre deux La démarche marketing
46
Un packaging est constitué d'un contenant qui est fait
de matériaux, la forme le système de bouchage ou de fermeture
comme il est constitué aussi d'un décor fait du graphisme, de la
couleur, des textes et étiquettes. On distingue les trois
catégories de packaging qui suivent :
1) Emballage primaire : il est en contact direct avec le produit
et il le contient ;
2) Emballage secondaire : c'est un emballage regroupant
plusieurs unités du produit ;
3) Emballage tertiaire : emballage de manutention conçu
pour faciliter le transport.
Là où les produits ont les mêmes
performances comme la grande consommation il est important d'avoir un
bon packaging que d'avoir un bon produit. Par ailleurs et en dépit de
l'importance du packaging quelques produits sont vendus nus.
2.1.4 La politique de gamme
La gamme peut être définie comme un ensemble de
produits qui ont des caractéristiques plus ou moins communes. On peut
distinguer par exemple dans le secteur automobile, les gammes du poids
léger et poids lourds. Pour une entreprise qui opère dans ce
secteur, elle dispose de ce qu'on appelle une ligne de gamme qui est
définie comme l'ensemble des différents produits portant le
même nom et qui ont des caractéristiques différentes. La
longueur de la gamme est l'ensemble de tous les produits de l'entreprise toutes
les lignes confondues.
La politique de gamme consiste à choisir combien de
lignes de gammes à développer et le nombre de produits à y
mettre dans chacune d'entre elles et de choisir aussi le niveau de gamme (le
haut, le milieu et le bas de gamme) à produire
2.2 La politique de prix
Contrairement au produit, le prix n'apporte pas des avantages
mais présente des sacrifices pour le consommateur. Une politique de prix
doit tenir en compte trois les objectifs à réaliser, à
savoir : donner une bonne image à l'entreprise, permettre de faire
écouler le plus grand nombre de produits et de rentabiliser au maximum
ses ventes.
2.2.1 Les objectifs recherchés
Les politiques de prix varient selon les objectifs
recherchés par l'entreprise. On distingue deux stratégies
qu'utilisent généralement les entreprises. Celle-ci sont :
1) Stratégie d`écrémage : pousser les prix
au plafond et en profiter de l'innovation ;
2) Stratégie de pénétration : c'est de
baisser les prix et ne penser qu'au volume à écouler.
Partie I- Chapitre deux La démarche marketing
47
Les deux stratégies ne sont à pratiquer
qu'à court terme car pour la première, l'entreprise ne fait que
profiter de l'ignorance du consommateur et pour la deuxième,
l'entreprise ne peut pas supporter la baisse des prix à long terme,
ce-ci étant juste fait pour pouvoir pénétrer le
marché. En ce qui concerne l'image de l'entreprise, le prix doit
être au service du positionnement des produits dans l'esprit du
consommateur.
2.2.2 Objectifs de la gamme
La politique de prix doit non seulement tenir compte du
produit lui-même mais de se fier aux autres produits de la gamme de l'
entreprise. au sein d'une même
gamme, on trouve des produits stratégiques qui génèrent
les chiffres d'affaires les plus importants, les produits tactiques qui
facilitent le positionnement des autres produits qui sont là pour ne pas
laisser le champs libre aux concurrents. L'entreprise doit donc faire en sorte
de fixer les prix de certains produits en fonction des autres car ils n'ont ni
les mêmes valeurs, ni les mêmes objectifs.
2.2.3 La modulation du prix
Bien qu'une entreprise fixe son prix de vente, elle se
retrouve en modulation de ses derniers en les revoyant à la baisse. Les
causes sont diverses et on distingue :les écarts en fonction du mode de
livraison et de sa distance, les remises sur quantités, l'escompte pour
paiement rapide, variation du prix selon le moment de la vente, les modulations
à caractère social et les remises pour services rendus par
l'acheteur.
2.3 La politique de distribution
Distribuer des produits, c'est de les amener au bon endroit,
en quantité suffisante, avec le choix requis, au bon moment, avec les
services nécessaires à leur vente et à leur consommation.
La politique de distribution consiste à manipuler toutes ces
étapes de façon à maximiser la satisfaction des clients et
la rentabilité de l'entreprise.
2.3.1 Le marketing des distributeurs
Si le producteur est loin du consommateur, il fait recours aux
études de marché, le distributeur quant à lui, se
considère tout prêt du client qu'il le connaît assez bien,
alors qu'il n'a pas raison, c'est une sorte de myopie. Un distributeur a le
privilège de tester ses produits et ses promotions car il est souvent en
contact avec la clientèle. Le marketing des distributeurs est à
court terme, un marketing de ventes et d'achats.
Partie I- Chapitre deux La démarche marketing
48
2.3.2 Choix du niveau de distribution
Dans la mise en place d'un circuit de distribution,
l'entreprise définit le nombre d'intermédiaires qui vont exister
entre elle et son client. On distingue les niveaux présentés dans
la figure N°14. Au fur et à mesure que le niveau du
circuit de distribution augmente, il se fait au détriment de
l'entreprise et de son client car il en résulte que l'entreprise perd
une marge importante du prix de vente et le client paye aussi une marge
supplémentaire, c'est ainsi qu'il est préférable de
pratiquer le premier niveau, le marketing direct en développant
une force de vente interne.

Entreprise
Entreprise
Entreprise
Entreprise
Détaillant
Grossiste
Grossiste
Client
Demi-gros
Détaillant
Client
Détaillant
Client
Client
Figure N° 14 : Les différents niveaux de marketing
de distribution28
En fonction des objectifs marketing de l'entreprise, la
direction marketing analyse la fonction de distribution en mettant le point sur
les caractéristiques du produit et celles du marché. Un tas de
contraintes fait face à ce choix, celles-ci sont les contraintes
légales, financières et celles liées à l'appareil
commercial en service. Un circuit de distribution doit satisfaire les
conditions suivantes : la couverture des marchés ciblés, tirer le
maximum du chiffre d'affaires, être compétent et avoir une bonne
expérience, une bonne image. Si l'entreprise fait recours à
plusieurs circuits de distribution, elle doit assurer la compatibilité
entre eux, prendre en considération les circuits qui évoluent et
ceux qui périclitent, et faire une évaluation entre leur
coûts respectifs.
2.3.4 La force de vente
La force de vente d'une entreprise se compose de l'ensemble
des personnes qui ont pour mission de vendre ou de faire vendre ses produits ;
ces personnes peuvent être des employés de l'entreprise, on parle
alors d'une force de vente interne, elles peuvent aussi être des
éléments
28 Source : Jean-René. Edighoffer, Précis de
gestion d'entreprise, Ed Cécile Geiger, 2001. P 61
Partie I- Chapitre deux La démarche marketing
49
indépendants de l'entreprise, c'est une force de
vente externe. Les tâches assignées à un vendeur
varient selon la nature des clients et le lieu de vente. Non seulement un
vendeur doit vendre les produits de l'entreprise mais il doit prospecter les
clients, les informer et leur communiquer toutes les données concernant
le produit, mettre au point une offre spécifique si c'est
nécessaire, vendre et aider à faire vendre, assurer le service
après vente en cas d'existence et tenir au courrant l'entreprise de tout
ce qui se passe entre eux et les clients. Les enjeux de la force de vente sont
: sa taille, sa structure, le recrutement, la sélection, la formation,
la rémunération, le contrôle, l'animation et
l'évaluation des vendeurs. Le merchandising est une force de vente
silencieuse, elle fait l'objet de toutes les actions publicitaires sur les
lieux de ventes.
2.3.5Les promotions des ventes
Une opération de promotion de vente consiste à
associer un avantage au produit temporairement pour faciliter ou stimuler son
utilisation. La promotion diffère des actions de la politique de produit
ou celles de la politique de prix par son caractère temporaire.
On distingue des promotions qui concernent le consommateur, le
distributeur et l'ensemble du réseau de distribution. En
général, la promotion concerne les produits sur lesquels il est
difficile de créer une préférence chez le consommateur.
Les différentes promotions pour les clients sont : les offres
spéciales, concours et jeux, loteries, primes, cadeaux,
réductions sur les prix, vente groupées, bons de
réduction, offres de remboursement, pour X achetés Y
sont offerts, satisfait ou remboursé.
Pour vérifier l'efficacité d'une telle ou telle
promotion, on consulte les relevés de ventes des magasins, on
opère une enquête chez les consommateurs, on consulte les panels,
etc. A travers toutes ces promotions, chacune avec ses avantages et
inconvénients, les dirigeants marketing doivent choisir les plus
pertinentes d'entre elles, celles qui permettront le meilleur résultat
et le moindre coût à la fois.
2.4 La politique de communication
Elle représente l'outil qui offre un rendement
considérable sur les attitudes du consommateur, la communication fonde
son énergie dans l'esprit du consommateur et influe directement sur lui.
Nous allons présenter ici les éléments importants qui la
constituent ainsi que leurs enjeux.
Partie I- Chapitre deux La démarche marketing
50
2.4.1 Nature de la communication
Communiquer consiste à mettre en commun une
idée, une information ou une attitude. Une communication comporte les
quatre éléments qui suivent :
1) La source : l'organisme cherchant à émettre une
information, une idée ou une attitude ;
2) Le message : l'objet ou le contexte que l'on veut faire
comprendre au consommateur ;
3) Le récepteur : les publics ciblés à
travers ce message, souvent c'est le client potentiel ;
4) Le support : le moyen ou le vecteur qui fera transmettre le
message aux destinataires.
Les deux communications qui figurent dans le marketing sont la
communication corporate et la communication produit. La
première a pour objectif de promouvoir l'image de l'entreprise et la
seconde de promouvoir les produits de l'entreprise. Pour faire une bonne
communication il est conseillé de : ne pas vouloir trop dire, exercer la
répétition et la redondance, assurer la continuité et la
prolongation des messages, veiller à la cohérence et ne rien dire
que la vérité.
2.4.2 Les moyens de la communication
Les messages qui parviennent à une cible donnée
sur l'entreprise peuvent avoir deux natures, des messages émis avec le
gré de l'entreprise et d'autres qui peuvent être émis par
d'autres organismes indépendants de l'entreprise. Cette dernière
catégorie de message peut influencer positivement ou négativement
sur l'entreprise et ses produits.
La classification traditionnelle des moyens de communication,
fait ressortir deux : la communication médias et la communication hors
médias. La communication médias est celle faite à travers
la télévision, la presse, la radio, les affichages et le
cinéma. La communication hors médias quant à elle,
regroupe : le marketing directe, le merchandising, le sponsoring, le
mécénat, les relations publiques, les salons, les foires, et les
expositions. Les objectifs des actions d'une communication sont : la
notoriété et la présence à l'esprit, l'information
confirmée, la persuasion, l'attraction, l'émotion et le
désir pour la marque.
2.4.3 Le choix des canaux de communication
Un message bien conçu et minutieusement
réalisé ne se perçoit pas convenablement s'il ne parvient
pas correctement à ses destinataires, c'est pour cela qu'on est
appelés à choisir le moyen qui va assurer cette tâche de
transmettre le message convenablement. Un support média doit
répondre au moins à ces trois critères :
1)
Partie I- Chapitre deux La démarche marketing
51
Critères pratiques : l'accessibilité du
média, les délai de réservation et son coût ;
2) Critères quantitatifs : le taux de couverture de la
cible et la fréquence de répétition ;
3) Critères qualitatifs : adéquation et
capacité du support à transmettre le message.
La démarche de réalisation d'un plan de
communication consiste à choisir les médias qui seront retenus,
les formats et les fréquences d'apparition des messages ensuite ;
choisir dans chaque média, les supports à retenir, les
emplacements à acquérir, le calendrier précis d'insertion
et enfin procéder à la négociation de l'achat des supports
et les concrétiser avantageusement.
3. Stratégies de positionnement
Une fois que l'entreprise a déterminé un domaine
d'activité stratégique auquel elle va s'adresser, le
problème qui lui fait surface est quelle est la stratégie qui va
lui permettre de positionner son produit au sein de l'environnement du DAS. Les
différentes stratégies qui peuvent lui servir comme moyen pour
pénétrer le marché sont les suivantes.
3.1 Stratégie d'imitation
La stratégie d'imitation est adoptée par les
entreprises souhaitant occuper la même place que celle de ses
concurrents. Elle s'inspire de l'une des entreprises qui la concurrencent en
matière des facteurs ayant amélioré sa position
concurrentielle. C'est une stratégie peu fréquente car
l'entreprise qui imite une autre n'est pas sûre de pouvoir faire
fonctionner un mécanisme qu'elle n'a pas conçu.
3.2 Stratégie de différentiation
A travers cette stratégie, l'entreprise cherche
à différencier son produit ou sa marque de la concurrence. C'est
une stratégie difficile à adopter car il va falloir en disposer
d'une position réconfortante sur le marché, une longue
expérience et une meilleure connaissance des concurrents. Elle consiste
à chercher un avantage concurrentiel par rapport aux autres produits et
de l'exploiter de façon à donner une valeur supplémentaire
au produit et d'augmenter ses performances. Pour ce faire, l'entreprise a le
choix d'entreprendre une action sur les caractéristiques
intrinsèques du produit ou sur l'image du produit en lui collant un
certain portrait.
Partie I- Chapitre deux La démarche marketing
52
3.3 Stratégie d'innovation
L'entreprise cherche à travers la stratégie
d'innovation une nouvelle réponse aux attentes du consommateur. C'est le
besoin mal satisfait qui pousse les dirigeants de l'entreprise à se
pencher vers la stratégie d'innovation, et ainsi, définir un
nouveau mix de produit, prix, publicité et distribution. Ce nouvel
positionnement va se faire sur un nouveau segment qui nécessitera des
investissements mais qui sera porteur de profits considérables.
3.4 Stratégie d'écrémage
Elle répond à la préoccupation de
maximiser, à court terme, la rentabilité d'un produit nouveau.
Elle consiste à fixer le prix à un niveau trop
élevé, permettant de dégager une forte marge unitaire et
d'engranger rapidement des profits. C'est une stratégie qui est
envisageable dans le cas des produits dont l`innovation est significative en
terme de différentiation par rapport à la concurrence. C'est une
stratégie qui réussit car elle joue à la fois sur
l'ignorance et le snobisme du consommateur. La stratégie
d'écrémage est une façon de profiter de la faible
élasticité au prix au moment de son lancement sur le
marché car ce n'est qu'aux premières phases de vie d'un produit
que l'entreprise peut justifier ses prix élevés.
3.5 Stratégie de pénétration
Il arrive qu'au lancement d'un produit nouveau, ou au cours
des phases de vie ultérieures de son cycle de vie, l'entreprise attache
plus d'importance à la maximisation des volumes des ventes qu'à
la maximisation de sa rentabilité à court terme. Une telle
stratégie peut se justifier si : l'entreprise estime que
l'élasticité des ventes par rapport aux prix est
élevée, si l'entreprise est capable de réaliser
économies d'échelle ou si l'entreprise souhaite dissuader des
concurrents à travers une baisse des prix.
Une étude de marché est une clé de
succès car elle permet à l'entreprise d'être tenue au
courant de tout ce qui se passe dans son environnement. Par ailleurs, demander
au consommateur son avis, n'est pas une chose qui mènera
évidement l'entreprise à réaliser un succès, car le
consommateur répondra en fonction de ce qu'il a aimé l'an
passé et selon quelques spécialistes, le consommateur ne sait pas
ce qu'il veut, jusqu'à ce qu'on lui propose un produit. C'est ce qui
s'explique avec la création des agences de publicité sur les
lieux de vente (FLV). Il n'en demeure plus intéressant de chercher les
marchés s'ils n'existent plus, mais il faut les créer, en osant
et en prenant du risque.
|
Introduction
|
Le marketing stratégique
|
Le marketing stratégique est une pratique qui aide
l'entreprise à se défendre et réagir à la fois,
pour son bien et pour le pire des autres.
Le troisième et dernier chapitre de cette partie
théorique intitulé le
marketing stratégique est en principe le noyau de notre
thème de recherche. Les produits d'une entreprise n'ont pas tous la
même contribution au chiffre d'affaires de
celle-ci et n'ont pas également les mêmes
objectifs stratégiques. Ses différents produits d'une
entreprise sont regroupés dans ce qu'on appelle un portefeuille
d'activités.
La première section de ce chapitre aborde la
stratégie marketing qui a
comme objet principal, la gestion du portefeuille
d'activités de l'entreprise. L'élaboration de la
stratégie marketing passe par cinq étapes indispensables,
à savoir : l'analyse diagnostic du marché, la fixation des
objectifs, le choix des options stratégiques, le choix des
priorités et enfin, l'évaluation et formulation du mix.
Les méthodes de la planification des actions marketing
ainsi que leur contrôle vont être présentés dans la
deuxième section.
53
|
|
Partie I - Chapitre trois Je marketing
stratégique
54
Section une : La stratégie marketing
La stratégie marketing est une partie prenante de la
stratégie des entreprises d'aujourd'hui. Une stratégie marketing
peut être définie comme l'outil permettant à une entreprise
de déterminer son portefeuille d'activités. Nous allons, dans
cette première section, définir la nature de la stratégie
marketing, son champ d'action et la démarche générale de
sa réalisation.
1. La stratégie marketing
1.1 C'est quoi une stratégie marketing
Dans la littérature du management, les mots de
politique, plan et stratégie sont confondus et sont souvent
utilisés pour désigner le même concept. Les trois concepts
englobent le sens d'un ensemble de décisions et de règles de
conduite, adoptés à l'avance pour une période
donnée dans le but d'atteindre certains objectifs bien
déterminés. La stratégie diffère des deux premiers
du fait qu'elle a un caractère conflictuel, en d'autres termes on
l'adopte pour contrarier une autre partie qui se met dans notre trajectoire.
Vu les travaux laborieux et complexes que requiert
l'élaboration d'une stratégie marketing, on ne procède
à eux que dans trois cas différents : au moment où le
sommet stratégique prend la décision de lancer un nouveau
produit, au début de l'exercice quand on est appelés à se
pencher vers la réalisation des stratégies globales et la
répartition des budgets, enfin si au cours de l'année, l'une des
stratégies déjà conçues présente un
écart flagrant entre ses objectifs tracés et ceux qui sont
atteints.
1.1.1 Définitions de la stratégie
marketing
« La stratégie constitue l'ensemble des
décisions et actions relatives au choix des moyens et à
l'articulation des ressources en vue d'atteindre un objectif » 29
Cette définition montre que la stratégie est une
organisation de taches dont l'objectif est d'atteindre les objectifs voulus.
« Une stratégie est un ensemble de moyens d'action
utilisés conjointement en vue d'atteindre certains objectifs contre
certains adversaires »30
29Source : Marie Camille debourg, pratique du
marketing, deuxième édition, Ed Berti, page 414
30Source : Lendrevie Lindon, Mercator : théorie
et pratique du marketing, Ed Dalloz, 7ème édition
2003, page
Partie I - Chapitre trois Je marketing
stratégique
55
Partie I - Chapitre trois Je marketing
stratégique
A travers cette deuxième approche de la
stratégie, on déduit que les stratèges mettent en avant
l'idée d'atteindre leurs objectifs ainsi que de contrarier leurs
concurrents. La stratégie est adoptée pour atteindre des cibles
et empêcher au même temps les autres de les atteindre.
1.1.2 Les différents niveaux d'une stratégie
marketing
Les niveaux auxquels peut se situer une stratégie
marketing sont divers. A un niveau inférieur, elle peut concerner une
ligne de gamme ou une gamme de produits. A un niveau hiérarchique
supérieur, la stratégie marketing peut concerner le choix du
portefeuille d'activités et la politique de marque. Une stratégie
marketing peut s'appliquer à un segment de marché
spécifique ou une cible de clientèle potentielle que l'entreprise
désire acquérir. Enfin au niveau le plus bas, qui est aussi le
plus opérationnel et à qui nous allons nous intéresser
dans notre étude, la stratégie marketing s'intéresse
à un seul produit. Bien que nous ayons cité ce niveau pour faire
notre étude, la démarche qui suivra sera valable pour tous les
niveaux.
1.1.3 Processus d'élaboration d'une
stratégie marketing
Les deux caractéristiques distinctives d'un processus
d'élaboration d'une stratégie marketing sont qu'elle est
créative et itérative. Créative car le stratège n'a
pas devant lui un chemin méthodique qu'il va parcourir afin de concevoir
une stratégie, il doit consulter les autres parties de l'entreprise,
comparer plusieurs stratégies alternatives, faire recours à
l'imagination et à l'innovation. Le caractère itératif
sous entend que la stratégie conçue ne l'est pas une bonne fois
pour toutes, le responsable marketing est souvent amené à
remettre en cause certaines de ses orientations déjà choisies et
envisagées dans les étapes précédentes. C'est ainsi
qu'on distingue une stratégie délibérée, celle qui
est conçue au départ et une stratégie émergente,
celle qui résulte des actions d'adaptation au terrain.
1.2 Le prote feuille d'activités
Le portefeuille d'activités d'une entreprise est
constitué d'un ensemble de bases stratégiques qui sont à
leur tour composées de domaines d'activités stratégiques
(Ces derniers sont définis dans le chapitre précédent),
tout dépend de la taille de l'entreprise, si l'on est devant une grande
boite, un DAS peut contenir une ligne de gamme, une BS regroupe les produits
d'une même gamme et le portefeuille d'activités contiendra toutes
les gammes de produits de l'entreprise.
Les domaines d'activités stratégiques
forment des bases stratégiques, celles-ci se réunissent pour
construire un portefeuille d'activités. Un portefeuille
d'activité qui s'associe
56
avec les maillons externes de l'entreprise, constitue ce
qu'on appelle la chaîne de valeur, l'emboîtement des chaînes
de valeur de l'entreprise, des clients et des fournisseurs forme le
système de valeur du secteur.
1.2.1 Les couples produit/marché
Cette démarche ne concerne pas seulement l'instance du
marketing, mais elle rentre dans la politique générale de
l'entreprise ainsi que les niveaux hiérarchiques supérieurs. La
définition d'une activité peut se faire selon différents
critères qui dépendent de la nature du secteur, là
où opère l'entreprise. On peut diviser les activités selon
les critères suivants :
1) Le métier : critères technologique liés
au processus de production des produits ;
2) Les besoins du consommateur : familles de produits
correspondant au même besoin ;
3) La clientèle : produits répondant à l'un
des besoins d'une même catégorie clientèle ;
4) Les couples produits/marché : c'est de croiser les
besoins des clients et leur catégorie.
Cette dernière approche est la plus pertinente, elle
permet de cibler au mieux les marchés car même la technologie de
certains produits est identique, leur perception par le consommateur est plus
ou moins la même ou catégoriquement différente.
1.2.2 La gestion d'un portefeuille d'activités
Le problème du portefeuille d'activités est la
répartition des ressources de l'entreprise sur les différentes
activités de façon à maximiser le rendement de chacune
d'entre elles. Le problème ainsi défini, ne dépend pas
seulement des responsabilités des hommes du marketing, mais il concerne
le sommet stratégique en général. Un portefeuille
d'activités comporte les activités actuelles et les
activités futures, sa gestion consiste dans la prise de trois
considérations, à savoir : la classification des objectifs de
l'entreprise en ordre décroissant, l'évaluation des ressources
financières, humaines et technologiques dont on dispose, enfin
l'évaluation des différents attraits des domaines
d'activités stratégiques actuels ou futurs, leurs demandes
effectives et leurs rentabilités potentielles. C'est dans cette
dernière considération qu'intervient l'intérêt
relatif à la stratégie marketing et sa contribution à
éviter les erreurs stratégiques de la politique
générale de l'entreprise.
1.2.3 L'analyse matricielle du portefeuille
d'activités
Comme nous l'avons cité ci-dessus, le marketing
s'intéresse à l'évaluation des intérêts que
doit porter l'entreprise pour chacun des domaines d'activité
stratégiques qui constituent son portefeuille d'activités. Cette
évaluation se fait en mesurant deux variables : la
Partie I - Chapitre trois Je marketing
stratégique
57
compétitivité de l'entreprise et l'attrait du
marché auquel elle s'adresse. La compétitivité de
l'entreprise est représentée par ses parts de marché
relatives des différents produits ainsi que les atouts potentiels dont
elle dispose par rapport à ses concurrents. L'attrait du marché
est fait de sa taille actuelle, de son taux de croissance prévisible et
du niveau des prix et des marges. Sur la base de ces critères
généraux, différents modèles d'analyse sont
à la disposition du stratège et peuvent lui être d'un
apport considérable en matière de la réalisation de la
politique du portefeuille d'activités. Les deux modèles qui ont
les qualités requises pour ce genre d'analyse, le modèle de BCG
et celui de McKinsey au profit de General Electiric, (ils sont
présentés dans la première section du chapitre
précédent.
2. Démarche de réalisation d'une
stratégie marketing
La démarche généralement suivie pour
l'élaboration d'une stratégie de marketing comporte quatre
étapes principales qui sont présentées dans les quatre
points suivants.
2.1 L'analyse diagnostic
Dans l'introduction de ce mémoire, nous avons
expliqué que la stratégie marketing est inspirée du
domaine militaire, là où les officiers d'état major ne
s'investissent en une bataille qu'après avoir étudié les
terrains de combat, analysé les forces et faiblesses du rival. La
stratégie marketing n'en est pas dissemblable et elle s'en sert
pratiquement des mêmes méthodes.
2.1.1 Analyse environnementale
Les principales questions à se poser lors d'une analyse
de l'environnement et du marché concernent les sujets suivants :
1) L'évolution des environnements technologique,
économique et réglementaire du marché
2) La taille, la structure et les tendances de
l'évolution du marché global et des segments
3) Les facteurs influant sur les comportements de consommation
et les habitudes d'achat
4) Les motivations, les attitudes et les critères de
choix qu'utilisent les consommateurs
5) Les circuits de distribution, les intermédiaires, la
force de vente, ses motivations de base
L'analyse de chacun des points précédents
suppose à son tour de poser un tas de questions. Les principaux sujets
sur lesquels peut s'appuyer l'entreprise pour chaque question sont
présentés dans la première section du premier chapitre.
Partie I - Chapitre trois Je marketing
stratégique
58
2.1.2 Analyse de la concurrence
La concurrence est la contrainte principale qui peut menacer
l'activité de l'entreprise. Les deux aspects sur lesquels on peut
analyser les entreprises rivales sont la nature et la façon dont elles
exercent la pression, et la structure de la concurrence directe.
Pour le premier aspect, il convient d'analyser les principales
catégories qui peuvent répondre indirectement au même
besoin que le nôtre, et quelle est l'évolution de ces produits en
terme de volumes de ventes, de pénétration du marché, etc.
Concernant le deuxième aspect, on est appelés à tenir
compte des produits qui sont directement concurrents, leurs parts de
marché, leur évolution, leurs fabricants. On procèdera
aussi à l'analyse des stratégies des rivaux, leur choix de
positionnement et leurs projets futurs et intentions probables.
2.1.3 Analyse interne
Cette analyse va permettre à l'entreprise de faire un
sondage sur elle même dont l'objectif est d'évaluer les positions
stratégiques qu'elle occupe sur les différents segments et
d'avoir un compte rendu des stratégies actuelles. Cette analyse interne
consiste à :
1) Analyser les performances quantitatives et évaluer des
taux d'activité, de pénétration ;
2) Analyser les coûts et la rentabilité des
différents produits sur chacun des segments ;
3) Vérifier l'évolution de la
notoriété de l'entreprise près des clients et clients
potentiels ;
4) Evaluer les ressources dont l'entreprise est disposée
à allouer pour ses produits ;
5) Faire une analyse pour le mix marketing actuel et
d'évaluer chacune de ses politiques.
2.1.4 Le diagnostic
Pour réaliser dans les meilleures conditions ce
diagnostic et constater toutes conclusions qui peuvent apporter un plus au
processus décisionnel, l'entreprise peut s'appuyer sur l'analyse de SWOT
qui au niveau interne consiste à analyser les différents
départements de l'entreprise et à classer en force ou
faiblesse les performances de chaque département.
2.2 Fixation des objectifs
Pour parvenir quelque part et avant de choisir le chemin
à emprunter, on est sensé d'abord fixer le lieu là
où l'on veut y aller. La stratégie marketing procède de la
même façon. Le choix préalable des objectifs est important
pour trois raisons. En premier lieu, la stratégie marketing fait partie
de la politique générale de l'entreprise, par conséquent
pour vérifier cette dernière on doit vérifier les
stratégies des différentes fonctions de l'entreprise une par une
ainsi, pour vérifier la stratégie, ça nécessite
qu'il y est des objectifs déjà tracés. En second
Partie I - Chapitre trois Je marketing
stratégique
59
lieu, l'élaboration d'une stratégie marketing
est un travail collectif et si on ne fixe pas d'objectifs à atteindre,
on ne pourra jamais s'entendre sur les moyens et les ressources à
investir. Finalement et en troisième lieu, la vérification de
l'efficacité ne se fait qu'à travers les objectifs atteints.
2.2.1 Principaux objectifs d'une stratégie
marketing
Les objectifs recherchés peuvent être
répertoriés en trois grandes familles : les objectifs
qualitatifs, de rentabilité, de volume et de part de marché. Les
objectifs qualitatifs sont que l'entreprise cherche à donner une belle
image de marque auprès des consommateurs, des prescripteurs et des
distributeurs comme elle cherche aussi la satisfaction de sa clientèle.
L'objectif de rentabilité a trait à la rentabilité du
produit relatif, il peut être fixé en termes de profits, de
rendement des capitaux investis, ou encore de contribution du produit aux frais
généraux et aux profits de l'entreprise. Les objectifs de volume
et de parts de marché concernent les volumes des ventes en
quantités, les chiffres d'affaires et les parts de marché en
pourcentages à réaliser.
La poursuite des objectifs quantitatifs, qualitatifs et de
parts de marché à la fois est tout à fait contradictoire
car si l'entreprise veut accroître son volume de ventes, elle doit
baisser ses prix ou augmenter ses dépenses promotionnelles.
2.2.2 La position concurrentielle
On parle ici de position concurrentielle d'un produit sur son
segment non pas de celle d'une entreprise sur son marché potentiel. Les
positions que peut occuper une entreprise avec son produit sur l'un des
domaines d'activités stratégiques sont celles du :
1) Leader : détenir les parts de marché largement
supérieures par rapport à ses rivaux ;
2) Co-leader : détenir la même part de
marché que celle du concurrent le plus important ;
3) Challenger : Ambition stratégique de celui qui seconde
le leader et voulant le conquérir ;
4) Spécialiste : c'est la stratégie de niche,
se spécialiser dans segment minime et rentable. Lors de la fixation des
objectifs, une entreprise va souhaiter connaître quelle sera la
prochaine position de ses produits sur leurs segments
relatifs. Si on choisit par exemple d'être leader sur un segment
donné, il faut avoir des coûts de production inférieurs,
des moyens plus importants de recherche et de développement, une
notoriété plus grande et une image plus forte, et une puissance
importante de communication. La position de spécialiste quant à
elle ne requiert pas autant de conditions que ça mais nécessite
de répondre à des besoins spécifiques de certains segments
tout en gardant ses capacités déjà existantes.
Partie I - Chapitre trois Je marketing
stratégique
60
2.3 Choix des options stratégiques
Il est intéressant, voire indispensable aux hommes du
marketing de choisir les options stratégiques fondamentales avant toute
procédure à la formulation du marketing mix. Cette
détermination des grandes lignes directrices consiste à
élire les cibles à viser, le positionnement adéquat, les
sources de volume et des stratégies prioritaires.
2.3.1 Choix des cibles
La réponse à cette question suppose de
déterminer en premier lieu la nature des cibles de nos
stratégies, s'agit-il des consommateurs, des acheteurs ou des
prescripteurs que l'on veut influencer. En deuxième lieu leurs nombres
et leurs tailles respectives et enfin les critères de la population de
chaque cible auxquels on va s'intéresser. Ce travail est le même
que le ciblage présenté dans la premier section du chapitre
précédent.
2.3.2 Choix des sources de volume
Dans le point ci-dessus, nous avons évoqué le
choix des cibles, autrement dit les parties que l'entreprise va efforcer
à s'acheter ses produits. Les ressources de ses éventuels
consommateurs étant limitées, ils ne procéderont à
l'achat du produit de l'entreprise qu'en ayant déjà
sacrifié un autre achat. Ce sont ces autres achats sacrifiés par
les consommateurs qui constituent la source de volume ou bien, la demande qui
va absorber l'offre qu'on va émettre. Les sources de volumes ou la
demande de notre future offre découlera de l'abandon de certains
produits commercialisés par l'entreprise elle même, des clients
potentiels ou d'une concurrence élargie.
Les stratégies respectives pour chacune des sources de
volumes sont la cannibalisation volontaire, la concurrence directe et la
concurrence élargie.
2.3.3 Choix du positionnement
Le positionnement dont on parle ici n'est pas celui
défini avant dans le chapitre précédent, il signifie ici
la façon dont le produit se positionne dans l'esprit du consommateur et
la façon dont il le perçoit. Si on ne définit pas le
positionnement de notre produit, le consommateur s'en chargera de le faire car
c'est lui qui consomme le produit et il peut facilement lui coller une image.
Le processus d'achat est principalement influencé par le positionnement
des produits que le consommateur a dans l'esprit. Pour ce faire, l'entreprise
doit chercher une caractéristique spécifique pour son produit
dans le but de différencier. C'est
Partie I - Chapitre trois Je marketing
stratégique
61
en se référant aux études de
marché que l'entreprise pourra déceler les attentes des
consommateurs pour pouvoir leur trouver la formule adéquate.
2.3.4 Définition d'une politique de marque
La marque est un ensemble plus complexe et beaucoup plus
riche, et le positionnement est un trait saillant d'une image de marque.
Définir l'image de marque pour un produit, signifie la
compréhension de ses éléments tangibles et de ses
éléments intangibles qui lui procurent du sens et de la
singularité. Cette compréhension sert deux grands objectifs :
celui de la définition des opportunités et des contraintes du mix
marketing, et celui de la fixation de perspectives d'évolution lorsque
l'image perçue s'écarte de celle souhaitée par
l'entreprise. Une politique de marque doit arbitrer entre les
différentes alternatives suivantes :
1) Le niveau de marque ; marque du produit, de l'entreprise, du
groupe, marque ombrelle ;
2) L'internationalisation des marques, gérer les marques
globales, locales, internationales ;
3) L'extension des marques de certains produits à
d'autres produits de marchés différents ;
4) La revitalisation des marques vieillissantes, les renouveler,
voire les repositionner.
L'image de marque peut être considérée
comme un prolongement ou un dépassement du positionnement. Ce dernier
peut être extrêmement sommaire et réducteur, il est l'axe de
la rentrée de l'offre dans l'esprit du consommateur.
2.4 Le choix des priorités
La quatrième option fondamentale d'une stratégie
marketing est le choix des priorités, ce qu'on appelle aussi le plan
de manoeuvre. Afin de bien comprendre ces choix, il est impératif
de se référer aux stratégies militaires et celles du
joueur des échecs. Ces derniers doivent focaliser leurs potentiels et
ressources sur des cibles de façon à les atteindre avec le
minimum de ressources car celles-ci peuvent être perdues. Les principales
cibles prioritaires qui peuvent être fixées à travers une
stratégie marketing sont les suivantes :
2.4.1 Le choix des marchés prioritaires
Au lieu de répartir uniformément ses ressources
entre les différents marchés, l'entreprise peut les concentrer
sur seulement certains d'entre eux, ceux qui lui procurent un potentiel de
développement particulièrement important et des avantages
compétitifs. Dans le secteur bancaire par exemple, une banque de
dépôts peut choisir entre le marché des particuliers et
celui des entreprises.
Partie I - Chapitre trois Je marketing
stratégique
62
2.4.2 Le choix des produits prioritaires
Les produits d'une entreprise peuvent être
classés en produits stratégiques qui lui procurent des profits et
des parts de marchés importants, des produits de soutien qui facilitent
le positionnement des autres produits, et enfin des produits tactiques qui sont
commercialisés dans le but de ne pas laisser le champ libre aux
concurrents. Il est souvent utile de choisir parmi ces produits ceux que
l'entreprise cherche à promouvoir d'une manière prioritaire, en
fonction des objectifs qui leurs sont assignés et des objectifs
stratégiques qui concernent la gestion politique globale du portefeuille
d'activités de l'entreprise.
2.4.3 Le choix des cibles prioritaires
Lorsqu'on a retenu des cibles distinctes, il est souvent utile
de leur attribuer des degrés d'importance et de priorités
différents afin de concentrer les moyens dont l'entreprise dispose sur
les plus prometteuses d'entre elles. Il s'agit également de
définir pour chacune des cibles un coeur ou un noyau.
En parallèle avec les cibles, l'entreprise doit tenir
compte aussi des sources de volumes prioritaires. De la même
manière, lorsqu'on a défini plusieurs sources de volume possibles
pour un produit, il convient souvent de les hiérarchiser.
2.4.4 Le choix d'un élément moteur
Dans toutes les stratégies marketing, chacune des
quatre composantes du marketing mix joue souvent un rôle plus ou moins
important. Dans le cas où c'est seulement l'une d'entre les quatre
politiques du marketing mix qui pèse le plus, elle est un facteur
clé pour l'entreprise. Avant de formuler d'une manière
précise sa politique en ce qui concerne les quatre composantes du mix,
le responsable marketing doit d'abord se demander quelle importance relative,
il attribuera à chacune d'entre elles dans sa stratégie. En
d'autres termes, laquelle ou lesquelles vont constituer les
éléments moteurs de sa stratégie. Un mix marketing peut
être axé sur :
1) La politique produit : l'innovation technologique, la super
qualité, la spécialisation, etc ;
2) La politique de prix : réduction durable des prix qui
fera un facteur de différentiation ;
3) La politique de distribution et la force de vente :
stratégie push ou de stimulation ;
4) La marque et la politique de communication : stratégie
pull ou stratégie d'attraction.
Il est difficile, voire même impossible d'axer son
marketing sur deux politiques à la fois car elles sont contradictoires
toutes ses stratégies. Si l'entreprise décide de produire un
produit de qualité supérieure, elle ne pourra sûrement pas
le vendre à un prix bas.
Partie I - Chapitre trois Je marketing
stratégique
63
2.5 Formulation et évaluation du mix
marketing
Etant donné que le mix marketing est défini
comme l'ensemble des décisions de base qui sont prises sur les quatre
variables, il doit être la traduction concrète des orientations
stratégiques qui ont été prises au cours des étapes
précédentes, notamment celles qui concernent le positionnement du
produit et les éléments moteurs de la
stratégie.
Une fois que le positionnement souhaité a
été formulé, il reste aux dirigeants marketing de choisir
le mix marketing pertinent apte à le réaliser. Le choix d'un mix
parmi l'infinité des combinaisons entre les politiques du produit, de
communication, de prix et de distribution se fait à l'aide des
méthodes d'optimisation et d'évaluation qui seront
présentées ci-dessous.
2.5.1 Méthodes d'optimisation d'un mix
marketing
Les méthodes d'optimisation consistent d'une part dans
la construction des différentes courbes de réponse31
du marché aux différents moyens d'action du marketing. De
même que les volumes des ventes d'un produit dépendent de ses
caractéristiques, ils sont fonction des caractéristiques des
produits concurrents. Les caractéristiques généralement
retenues sont les prix relatifs ainsi que les montants relatifs de
communication et de distribution. En faisant les calculs des variables
relatives du mix marketing, la méthode d'optimisation cherche à
déceler l'élasticité des ventes d'un produit. Exemple :
le prix relatif = le prix du produit / le prix du produit du concurrent
potentiel.
D'autres parts, la méthode d'optimisation du mix
marketing se base sur la construction des courbes qui sont une fonction de la
variable relative et des volumes des ventes. En ayant par exemple obtenu les
informations sur le volume des ventes à réaliser avec la fixation
du prix à un niveau donné, ces courbes peuvent renseigner sur la
détermination de la politique de prix. Aussi séduisantes qu'elles
soient ces méthodes d'optimisation, elles comportent les limites
suivantes : la difficulté pratique de la réalisation des courbes
de réponse et de prétendre les actions des concurrents, les
courbes de réponse peuvent perdre leur signification avec les mutations
environnementales, elles ont évidement des interactions qui ne sont pas
prises en compte, et elles sont construites en quantités en l'absence du
facteur qualitatif. Afin que le mix choisi soit aussi heuristique que possible,
il convient de se contenter de concevoir un nombre restreint de combinaisons et
de s'appuyer trop sur le bon sens, l'expérience, l'imagination non pas
sur les méthodes purement scientifiques.
31 Une courbe de réponse du marché d'une
variable du mix marketing est un graphique qui est fonction de la variable
relative sous contrainte de la maximisation des volumes des ventes
Partie I - Chapitre trois Je marketing
stratégique
64
Une fois que le mix satisfaisant a été
formulé et avant qu'il ne soit adopté, il reste au responsable
marketing de le soumettre à une évaluation aussi rigoureuse que
possible.
2.5.2 L'évaluation qualitative d'un mix
marketing
Les principes généraux et fondamentaux qu'une
stratégie de marketing doit vraiment respecter pour qu'elle soit viable
sont les suivants :
1) L'adaptation au marché et à l'entreprise et si
possible, contrarier les concurrents ;
2) La cohérence mutuelle des politiques et leur
compatibilité avec le positionnement ;
3) La procuration d'une supériorité même si
partielle au produit vis-à-vis des rivaux ;
4) La définition d'un niveau de risque acceptable et
d'une marge de sécurité.
Avant de se livrer à toute évaluation
chiffrée du mix, il convient de vérifier que les quatre
règles en or précédentes ont été
respectées.
2.5.3 L'évaluation quantitative du mix
marketing
Les trois principaux critères de l'évaluation
quantitative d'un mix marketing sont : les volumes de ventes que l'on peut
atteindre, les parts de marché que l'on peut espérer obtenir et
enfin les résultats financiers qui en découlent. Une analyse
quantitative peut être effectuée à l'aide de deux
méthodes. La première méthode est l'établissement
des budgets prévisionnels qui consistent à déterminer
toutes les dépenses à effectuer et toutes les recettes à
percevoir avec l'adoption d'un mix marketing donné. La deuxième
méthode qui est la détermination du point mort est
généralement la plus utilisée car elle permet
d'éviter les calculs onéreux. Cette méthode se base sur la
détermination du seuil de rentabilité et ensuite le comparer
à la rentabilité du mix à adopter, et de réaliser
ensuite si celui-ci est dans la capacité de rentabiliser les capitaux
qui seront investis.
La démarche marketing s'insère dans la
démarche stratégique globale de l'entreprise.
L'élaboration et la formulation d'une stratégie marketing passe
par la définition des activités et des grandes opinions
stratégiques de l'entreprise vis-à-vis de son marché et de
ses concurrents. Ainsi, la stratégie adéquate que doit adopter
une entreprise dépend des ses propres objectifs, il se trouve que
l'optimisme des dirigeants ne soient pas aussi grandiose que leurs
capacités de s'imposer sur le marché, leurs permettent de le
conquérir.
Partie I - Chapitre trois Je marketing
stratégique
65
Section deux : la planification et le contrôle
des activités marketing
Après avoir présenté le contexte de la
stratégie marketing dans la première section, nous allons
procéder dans cette deuxième section à présenter
les méthodes et les principes de la planification des activités
marketing ainsi que les outils de leur contrôle. Parmi les
différents choix que le responsable marketing doit effectuer, il
sélectionne une activité qu'il juge la plus pertinente, il
évalue sa viabilité, il planifie sa concrétisation puis,
il procède à son contrôle.
1. La planification des activités marketing
La planification consiste dans la préparation de
l'entreprise à son avenir en définissant les objectifs à
atteindre et les moyens qui permettront de les atteindre. Les différents
plans du marketing sont classés dans un ordre hiérarchique dans
la figue N° 15. A travers cette figure, on peut comprendre qu'il
existe un plan de long terme et des plans de court terme et qu'au sein de ces
derniers, il existe une interaction entre les plans annuels dans le sens que
les stratégies élaborées ne sont pas forcément
appliquées comme prévues et il en résulte souvent une
stratégie émergente face aux actions d'adaptation avec le
terrain.
1.1 Catégories des plans marketing
On classe souvent les plans marketing soit en fonction de leur
objet, soit en fonction de leur horizon.
1.1.1 Classification par objet
On entend dire par l'objet d'un plan marketing, l'importance
de son contenu, les niveaux qu'il concerne au sein de l'entreprise et son
degré de généralité. Au degré le plus
important, la planification peut concerner l'ensemble de la stratégie
marketing de l'entreprise, comme elle peut être confondue avec la
politique générale de l'entreprise. Il s'agit donc d'une
catégorie d'objectifs généraux et d'une analyse
prévisionnelle également très générale de
l'environnement.
Concernant un niveau peux global, un plan marketing peut
concerner une seule activité ou produit de l'entreprise. Au niveau le
plus bas, un plan peut concerner une seule composante du mix marketing d'un
produit déterminé.
Partie I - Chapitre trois Je marketing
stratégique

Plan annuel de publicité, de promotion des ventes
ACTIONS SPECIALES
Plan global annuel de l'entreprise
Plans annuels marketing par produits
ACTIONS SPECIALES
Plan du long terme de l'entreprise
Plan annuel des activités marketing
ACTIONS SPECIALES
Plan annuel des études commerciales
66
Figure N°15. Schéma représentant la
classification des plans marketing par leurs objets32
1.1.2 Classification par horizon
On a coutume à classer les plans marketing en long,
moyen et court termes. Un plan de court terme comporte des actions qui devront
être exécutées dans moins d'un an. Le moyen terme varie
entre un et cinq ans, et enfin le long terme regroupe tous les plans qui
dépassent les délais plafonds d'un plan de moyen terme. Le
tableau N° 02 combine les deux classifications en une matrice
faisant apparaître les plus fréquemment retenus pour les
différents types de plans, classées par leur objet. Malgré
leur diversité, les plans ont une certaine unité qui tient
à la démarche qu'on est amené à suivre pour
élaborer les stratégies.
1.2 Les procédures de la planification
Cinq rubriques principales peuvent décrire les
procédures de la planification des activités marketing au sein
d'une entreprise, elles sont les suivantes :
32 Source: L.L.Lendrevie, mercator, 7ème edition, Ed
dalloz, paris 2003, page 1076
Partie I - Chapitre trois Je marketing
stratégique
Tableau N° 02. Classification des plans par
horizons33
objet
horizon
|
Politique générale
|
Plan d'un produit
|
Plan d'un P du mix
|
Opération ponctuelle
|
Court terme
|
|
*
|
*
|
*
|
Moyen terme
|
|
*
|
*
|
|
Jong terme
|
*
|
|
|
|
1.2.1 Qui doit planifier ?
La responsabilité d'élaborer le plan marketing
d'une activité incombe sur la personne qui en est à la charge de
l'activité relative quelles que soient leurs niveaux
hiérarchiques au sein de l'entreprise. Dans le cas ou les plans exigent
des grands moyens matériels, l'entreprise peut confier ces travaux
à l'un des organismes spécialisés dans le domaine de la
planification. Pour permettre la cohérence du plan marketing, il va en
falloir l'existence et ma présence d'un comité constitué
des chefs de produits, directeur de publicité, directeur des ventes,
chef de service des études commerciales, etc.
1.2.2 Quand doit-on planifier ?
Les plans de base ont des dates fixes et les responsables
marketing les élaborent avec une certaine périodicité.
Cependant, pour certains plans spécifiques, qui sont relatifs à
des actions particulières, il ne sera pas possible de prévoir une
période de préparation. Ce genre de plans est
élaboré ou coup par coup. Un plan annuel de marketing à
long terme, sera par exemple révisé et éventuellement
prolongé chaque année. De même, annuellement et à
chaque date précise, ils seront élaborés et
approuvés les plans marketing relatifs à chaque produit ainsi que
les plans annuels de publicité et de promotion.
1.2.3 Comment doit-on planifier ?
L'interdépendance des plans et la complexité de
certains d'ente eux par leur particularité font les deux
difficultés majeures de la planification. La hiérarchie normale
des plans va des plus généraux aux plus particuliers, le respect
de cette hiérarchie impose que l'on commence par définir au
moins, dans leurs grandes lignes, les plans généraux avant les
plans
67
33 Source: L.L.Lendrevie, mercator, 7ème edition, Ed
dalloz, paris 2003, page 1077
Partie I - Chapitre trois Je marketing
stratégique
68
particuliers. Comme le présente le schéma dans
la figure N° 01, il existe une interaction entre les
différents plans, dès lors c'est avec les allers et
retours qu'un plan définitif se constitue.
2. Le contrôle des activités
marketing
De même qu'une entreprise doit porter tous les soins
appropriés lors de la préparation de la stratégie ou du
plan marketing, elle est dans l'obligation de les vérifier et de les
contrôler après les avoir réalisés. Les objectifs
recherchés à travers un contrôle sont de l'ordre de trois :
définir avec précision les objectifs poursuivis et les normes
à respecter, expliquer les déviations éventuelles de la
situation actuelle de celle qui est normale, et enfin parvenir à prendre
les mesures correctives à l'égard des déviations
constatées.
2.1 Le contrôle des ventes
Souvent, les responsables marketing se contentent de la
connaissance globale des ventes et les prennent pour un baromètre de
leur activité. Cependant, afin que la connaissance des ventes soit un
instrument de contrôle et d'action, elle doit être
décomposé en fonction de ses différents critères,
être comparée aux normes, et enfin être estimée par
rapport à l'ensemble du marché.
2.1.1 La décomposition analytique des ventes
Un responsable marketing peut se tromper en se
référant seulement au volume de la vente globale, il se peut
qu'un chiffre d'affaire plus fort qu'il est attendu d'un produit ou d'un
marché, compense la défaillance d'un autre produit. Il est donc
nécessaire d'analyser les ventes en fonction de ses différents
critères qui sont les suivants :
1) Les volumes des ventes par produits ou par modèles
;
2) Les volumes des ventes par région ou par secteur de
représentants ;
3) Les volumes des ventes par type de clientèle, ou par
client.
Ainsi décomposés, les volumes des ventes peuvent
fournir des informations moins biaisées que possible pour le responsable
marketing.
2.1.2 La comparaison des ventes aux normes
Afin que les résultats des ventes soient biens
exploités, ils ne devront pas être analysés dans l'absolu.
Le responsable marketing doit toujours tenir compte des prévisions et
des objectifs tracés. Certaines baisses des volumes de ventes sont
considérées normales quand le produit en question est de
caractère saisonnier.
Partie I - Chapitre trois Je marketing
stratégique
69
Partie I - Chapitre trois Je marketing
stratégique
2.1.3 La comparaison avec les parts de marché
Les variations des volumes des ventes de l'entreprise peuvent
être dues à plusieurs facteurs. Elles peuvent être
expliquées par différentes manières. Dans le cas ou les
parts de marché de l'entreprise varient en parallèle avec celles
du marché global, elles ont une traduction moins importante car c'est un
problème qui est relié au secteur entier. Par contre si les
ventes de cette entreprise augmentent moins, ou diminuent plus que
proportionnellement par rapport à celles de ces concurrents, elle doit
se poser des questions et essayer de remédier à se mauvais
résultat car c'est un problème qui relève de ses propres
performances.
2.2 Le contrôle des coûts et de la
rentabilité des activités marketing
Il est très bien de réaliser des objectifs de
vente, mais pas si c'est au prix d'un dépassement important des
dépenses prévues. Les dépenses ou coûts marketing
sont : les frais du personnel, les commissions et les ristournes, les budgets
publicitaires, les frais de distribution, etc.
2.2.1 Le contrôle des coûts
Le problème du contrôle des coûts ne
réside pas dans la connaissance du rapport entre les ventes et leurs
coûts relatifs, mais dans l'imputation des coûts sur chaque
produit, pour en déduire le coût relatif à chacun d'entre
eux, ainsi détecter les produits qui engendrent du
bénéfice et ceux qui sont déficitaires. En principe le
contrôle des coûts est une tache qui doit être
exécutée par le service de la comptabilité analytique,
mais ce n'est pas aussi souvent le cas. Dans certaines entreprises le
responsable marketing doit les éditer car il se peut que le service de
comptabilité n'a pas adopté cette méthode d'imputation
rationnelle des coûts.
2.2.2 La rentabilité relative
C'est un travail laborieux qui est demandé à
l'entreprise pou en connaître la rentabilité relative de ses
produits. Cependant si celle-ci emploi des équipes de
représentants distinctes pour ses différents types de
clientèle, elle peut facilement imputer ces coûts et
détecter les coûts relatifs à chacun de ses produits. Cette
ventilation entre produits, secteurs ou clientèles comporte une grande
part d'arbitraire mais qui peut être facilitée par la
méthode d'analyse marginale qui consiste à se demander de combien
se réduira une charge quelconque si on procède à la
suppression de l'activité concernée. Grâce à
l'analyse et la ventilation des coûts, la direction marketing est en
mesure d'évaluer la rentabilité ou la productivité d'un
produit, d'une clientèle ou d'un secteur géographique
donné
70
2.3 L'audit marketing
Comme nous l'avons présenté
précédemment, le contrôle des activités marketing
est d'une importance capitale et doit se faire d'une manière continue ou
périodique d'une courte durée. Un « audit marketing »
est un examen tout comme le contrôle sauf qu'il est exécuté
d'une façon plus approfondie et dans des espaces distants. Ce n'est pas
que si seulement les choses allaient mal que l'on procède à
l'audit marketing, mais on considère toujours qu'on peut faire mieux,
même si tout fonctionne à merveille.
2.3.1 Les principales rubriques d'un audit marketing
Un audit marketing peut porter sur la politique
générale marketing de l'entreprise comme il peut concerner juste
une partie ou composante de celle-ci. En général les rubriques
d'un audit marketing sont les suivantes :
1) Une description générale de l'entreprise :
taille, vocation, parts de marché, notoriété ;
2) Environnement général : démographie,
technologie, politico légal, socio culturel ;
3) Marché : taille, structure, prescripteurs, canaux de
distribution, consommateurs ;
4) Stratégie : objectifs, sources du marché,
cibles, positionnement, politique de marque ;
5) Organisation marketing : répartition des fonctions,
système de planification, études ;
6) Performances : évolution des parts de marché,
analyse de la rentabilité des produits ;
7) Conclusion : détection des forces et des faiblesses,
des opportunités et des menaces.
Pour qu'un audit marketing soit efficace, il doit être
total et portant sur toutes les rubriques précédentes.
2.3.2 La réalisation d'un audit marketing
Les personnes qui devront le réaliser doivent
être placées dans les services concernés par l'audit bien
avant de la faire et de leur octroyer toutes les prérogatives
d'inspecter l'activité du service. Les auditeurs doivent être
aussi choisi en dehors du service soumis à l'audit afin qu'ils soient
objectifs et aient un oeil neuf.
Toutes fois, ce sont les responsables marketing qui sont
invités pour effectuer une sorte d'audit marketing sommaire sur les
produits et les marchés dont ils ont eut la charge. A travers cet audit
sommaire, ils vont présenter les résultats enregistrés
à leurs supérieurs hiérarchiques. On appelle parfois ces
opérations d'auto analyse ou d'auto critiques des revues de
marque.
Partie I - Chapitre trois Je marketing
stratégique
71
2.4 Les contrôles particuliers de la politique
marketing
Les contrôles particuliers peuvent en servir pour
expliquer les déviations et les écarts qu'aurait fait
apparaître le contrôle global, et vont aussi permettre d'imputer
les charges à chacune des devisions de services marketing. On distingue
les contrôles suivants :
2.4.1 Le contrôle de l'équipe de vente
Il incombe au directeur commercial ou bien au chef des ventes.
Il consiste à déterminer le degré de conformité des
résultats effectifs des ventes et de leurs objectifs. Il s'appui sur
l'analyse des ventes réalisées par chaque vendeur par rapport
à son quota, et sur l'analyse des coûts de ses vendeurs.
Etant donné que les représentants n'ont pas
souvent la mission de vendre, il faut donc aussi contrôler la
réalisation des autres objectifs en matière de fourniture
d'informations à leur entreprise sur le marché, les concurrents,
la distribution, et la fourniture des services merchandising aux
détaillants, et enfin la prospection des clients.
2.4.2 Le contrôle de la publicité
Un contrôle de publicité peut concerner en
général les trois niveaux suivants qui sont classés en
ordre de difficulté de réalisation croissante :
1) Contrôler la réalisation du matériel
publicitaire qui avait été prévu dans les plans ;
2) Contrôler le degré d'influence sur les
consommateurs par des campagnes post-test;
3) Contrôler la réalisation des objectifs
stratégiques de la campagne publicitaire.
Le contrôle de la publicité est
considéré comme le plus délicat car d'une part les
objectifs assignés à la publicité sont mal définis
et d'autre part, la rareté des informations désirées.
2.4.3 Le contrôle de la politique produit
Dans le marché de la grande consommation ou des
services dont la qualité du produit est parfaitement élastique,
l'entreprise doit contrôler de manière spécifique et
permanente l'efficacité de sa politique produit. On peut citer les trois
stades de contrôle suivants ;
1) Lors de la fabrication : la conformité et le bon
fonctionnement à la sortie des chaînes ;
2) Lors de la consommation : comparaison de la qualité
perçue à celle des concurrents ;
3) Après la consommation : collecter toutes
réclamations, vérifier le service après vente.
Partie I - Chapitre trois Je marketing
stratégique
72
Partie I - Chapitre trois Je marketing
stratégique
2.4.4 Le contrôle des opérations
spéciales
Les opérations spéciales sont les promotions,
les prospections, les témoignages, etc. à chaque fois qu'une
entreprise lance une opération spéciale, il convient qu'au
même temps dont elle définit les modalités de
l'opération, de mettre en place un système permettant de suivre
le déroulement de l'opération de très près.
3. Les nouveaux espaces stratégiques du
marketing
Nous allons développer dans ce point les nouveaux
espaces stratégiques du marketing, le marketing relationnel et
le marketing international. Les nouvelles pratiques du marketing
peuvent apparaître, changer progressivement de forme ou bien se projeter
d'un secteur à un autre. Le marketing relationnel s'est diffusé
du secteur B to B34 là où, il a toujours
existé.
3.1 Le marketing relationnel
L'évolution du marketing a fait que le consommateur
devient de plus en plus proche de l'entreprise qui lui offre les biens et
services dont il a besoin. Le rétrécissement de l'espace entre le
client et l'entreprise a suscité le développement des relations
qui les réunissent. Ce climat de partenariat peut être
généré par une exploration de la relation
client-entreprise.
3.1.1 Définition du marketing relationnel
« Le marketing relationnel est une politique ou un
ensemble d'outils destinés à établir des relations
individualisées et interactives avec les clients, en vue de créer
et d'entretenir chez eux des attitudes positives et durables à
l'égard de l'entreprise ou de la marque »35
A travers cette définition, on peut déduire que
le marketing relationnel met en avant d'une part l'utilisation des moyens
individualisés pour atteindre des cibles particulières et
d'autres parts, le renforcement des attitudes des clients ainsi que leur
fidélisation.
La diffusion du marketing relationnel du secteur (B to B) peut
s'expliquer par la pression concurrentielle qui incite les entreprises à
retenir leurs clients par des programmes de fidélisation et par le
développement technologique qui met à leur disposition des outils
de collecte et d'analyse de données. Le marketing relationnel requiert
un certain nombre de modalités afin d'établir et de maintenir de
bonnes relations avec le client, et qui sont de :
34 Secteur Business to business dont les transactions
d'achat s'effectue entre une entreprise et une autre.
35 Source : Lendrevie Lindon, Mercator : théorie et
pratique du marketing, Ed Dalloz, 7ème édition 2003,
P904
1)
73
Connaître les clients par leurs profils et sous les divers
aspects possibles ;
2) Parler au client, s'adresser à lui de façon
relationnelle plutôt que transactionnelle ;
3) Ecouter les clients, instaurer un dialogue interactif
plutôt qu'à un sens unique ;
4) Récompenser les clients pour leur
fidélité par les points et les cartes de fidélité
;
5) Associer les clients à la vie de l'entreprise ou de la
marque, leur partager une amitié.
Le marketing relationnel comporte aussi des limites du fait
que les outils qu'il recouvre sont pour la plus part d'entre eux anciens,
certaines de ses techniques perdent rapidement de leur efficacité, la
difficulté d'impliquer le client de façon relativement forte, et
enfin ses moyens devront pas être utilisés seuls mais
compléter des moyens de fidélisation plus fondamentaux.
3.1.2 La fidélisation des clients
Nous avons montré dans le premier chapitre que les
objectifs stratégiques d'une entreprise sont en général,
la sauvegarde de son marché actuel et le désire de s'accaparer
des parts des marchés de ses concurrents. Concernant la première
catégorie d'objectifs, la sauvegarde de la clientèle actuelle
nécessite qu'ils soient fidélisés. Les arguments sur
lesquels s'appui une fidélisation sont les suivants :
1) Il est moins coûteux de conserver un client que
d'acquérir un autre nouveau client ;
2) Les clients fidèles sont parfois plus rentables que
les clients occasionnels ;
3) La clientèle fidèle représente une
source de stabilité et une sécurité pour l'entreprise ;
4) Les clients fidèles sont la source d'une bouche
à oreille positive.
La clientèle fidèle est considérée
comme un capital incorporel, appelé aussi capital-client. Ces
dernières années, la fidélisation des clients
s'étale même aux secteurs de la grande consommation dont les biens
sont de catégorie banale.
3.1.3 Le customer relationship management (CRM)
Le CRM qu'on appelle aussi la gestion de la relation
clients est « une démarche organisationnelle qui vise à
mieux connaître et mieux satisfaire les clients identifiés par
leur potentiel d'activité et de rentabilité, à travers une
pluralité de canaux de contact, dans le cadre d'une relation durable,
afin d'accroître le chiffre d'affaires et la rentabilité de
l'entreprise »36
36 Source : Lendrevie Lindon, Mercator : théorie et
pratique du marketing, Ed Dalloz, 7ème édition 2003,
page 937
Partie I - Chapitre trois Je marketing
stratégique
74
Le CRM est une démarche organisationnelle qui
s'articule sur l'identification de la clientèle, l'analyse et la
segmentation, l'adaptation du service de communication auprès des
clients, enfin l'évaluation du travail .Les perspectives de la gestion
de la relation client sont de répondre à trois
préoccupations principales, à savoir : accroître la
fidélité des clients, communiquer d'une même voix et
écouter d'une même oreille, enfin automatiser et optimiser la
productivité de l'entreprise.
3.2 Le marketing international
Parmi les catégories de marchés de l'entreprise
que nous avons cité dans le premier chapitre, nous avons soulevé
le marché international et nous avons expliqué que ce sont les
grandes entreprises qui s'attaquent à ce genre de marchés une
fois que leurs marchés nationaux sont saturés ou bien qu'elles
ont constaté des parts de chiffre d'affaires à réaliser
à l'étranger.
La mondialisation des marchés est devenue aujourd'hui
une réalité quotidienne, l'international n'en est plus un secteur
à part mais une dimension qui pénètre l'ensemble des
stratégies de l'entreprise. Le marketing international est une
orientation fondamentale d'une entreprise qui peut guider sa stratégie,
et non pas une pratique dérivée des différents domaines
d'action du marketing en général.
3.2.1 L'implantation à l'étranger
Une fois que l'entreprise est convaincue d'explorer le
marché international, elle commence par le choix du pays dans lequel
elle va s'implanter, ensuite à rechercher la formule de
l'implantation.
La décision d'externaliser son activité peut
être argumentée par le fait que l'international est un relais de
croissance, l'entreprise n'a donc qu'à saisir les opportunités
qui lui sont offertes pour se lancer dans le marché international.
Après avoir déterminé le ou les pays dans
lesquels l'entreprise va s'internationaliser, il intervient le choix d'une
formule d'implantions. Pour cela, l'entreprise peut céder une licence ou
une franchise ou bien sous-traiter la production à un exploitant du pays
de destination, comme elle peut aussi exporter dans ce pays en attendant que le
produit soit connu pour ensuite engager les ressources nécessaires
à son implantation complète et définitive.
Partie I - Chapitre trois Je marketing
stratégique
3.2.2 Les stratégies du marketing international
Une fois que l'entreprise dispose d'implantations
significatives dans plusieurs pays, elle est amenée à
définir, seule ou conjointement avec ses partenaires locaux une
stratégie marketing pour tous ses marchés. Le dilemme d'un
marketing multinational est celui de leur adaptation aux conditions locales et
de leur cohérence au niveau internationale. Le schéma suivant
montre les quatre types des stratégies possibles, elles sont
résumées dans les points suivants :

Stratégie marketing globale
Identique partout
Stratégie marketing locale
Spécifique à des régions ou pays

Variables stratégiques globales et locales
Stratégie -glocal-
Tout spécifique : stratégies et tactiques
Stratégie -pur local-
Stratégie -global-
Tactiques adaptées localement
Tactiques identiques
Stratégie -Pur global-
75
Figure N° 16 : les différentes stratégies
d'un marketing international37
1) Le marketing pur global : stratégies et tactiques
identiques dans tous les marchés ;
2) Le marketing global : politique identique pour tous les
produit et des la marque ;
3) Le marketing glocal : stratégie mondiale
adaptée aux conditions locales du pays adoptif ;
4) Le marketing pur local : positionnement des produits
spécifiques pour chaque marché.
Le contrôle est la planification des
activités commerciales est un outil garant de la gestion saine, il est
la seul et unique assurance qui permet à l'entreprise d'éviter
les erreurs flagrantes et souvent trop coûteuses. Contre toutes attentes,
le contrôle des activités marketing, tout comme le contrôle
de gestion, il est mis à part car il met en évidence les
défaillances et les incapacités des dirigeants qui ont
planifié et réalisé les activités onéreuses
et ayant généré des gains médiocres ou des pertes
à l'entreprise.
37 Source : Lendrevie Lindon, Mercator : théorie et
pratique du marketing, Ed Dalloz, 7ème édition 2003,
page 962
|
Introduction
|
Cas pratique au niveau de « COGB La Belle »
Le domaine des corps gras est classé dans le secteur de
la grande consommation, dont les biens sont en générale d'une
catégorie banale. Ce domaine se caractérise par : des biens qui
ont presque le même degré de satisfaction, des prix trop
rapprochés et une structure de marché oligopolistique. Le
complexe des corps gras « COGB
La Belle », là ou nous avons
effectué notre stage pratique, est une entreprise qui opère
depuis, plus d'un siècle dans le domaine des corps
gras. Durant tout son parcours, l'entreprise a exercé son
activité dans le cadre d'une structure de marché monopolistique,
jusqu'à l'ultime décennie du siècle dernier quand
l'Algérie s'est insérée dans l'économie de
marché. Ce, fut un changement catégorique puisque l'entreprise
n'a plus l'assurance de vendre sa production, désormais, elle doit se
soumettre à la loi de l'offre et de la demande.
Afin de développer, au mieux notre cas pratique nous
avons jugé utile de répartir la présente partie en trois
chapitres. Le premier est consacré à la présentation de
l'entreprise : son histoire de création, son évolution et ses
différentes activités. Dans le deuxième chapitre, nous
allons présenter une étude de marché que nous avons
effectué auprès des consommateurs et des commerçants. Le
troisième et dernier chapitre de cette partie comporte une analyse
environnementale de l'activité de l'entreprise ainsi que des suggestions
sur les futures stratégies concernant le choix de la stratégie
marketing, du positionnement et du marketing mix pour chacune des ses
activités.
76
|
|
|
Introduction
|
|
Présentation du complexe « COGB- La Belle »
|
La création d'une entreprise peut en
général avoir deux origines. La première est l'apparition
d'un nouveau besoin à satisfaire, celui-ci peut être issu du
consommateur ou par une idée innovatrice. La deuxième origine de
la création d'une entreprise est le recensement d'un manque de l'offre
d'un produit déterminé, on crée alors une offre à
cette demande qui est une source de parts de marché non
exploitées.
Après l'indépendance, et dans le cadre du slogan
« industrie-
industrialisation » l'Etat Algérien a
développé plusieurs secteurs de l'économie nationale.
Parmi les secteurs promus, on trouve le domaine des corps gras qui était
entre autres, pris en charge par la SO.GE.D.I.A (Société de la
Gestion des Industries Alimentaires) dans le but de satisfaire les besoins du
marché national en matière des produits fabriqués à
base des corps gras.
77
|
|
Partie II-Chapitre quatre Présentation du complexe
COGB- La Belle
78
1. historique du complexe « COGB- La Belle
»
L'histoire de création de l'actuelle « COGB- La
Belle » remonte aux années quarante
quand elle fut l'installation d'une usine conçue pour
le raffinage de l'huile de colza et de tournesol.
En dix neuf cent cinquante trois, cette unité de
production s'est lancée dans la production du savon de ménage
« mon savon » pour qu'il soit conditionné après
l'indépendance en 1966. Une chaîne de saponification a
été acquise en 1973, pour qu'elle soit opérationnelle cinq
ans plus tard, soit en 1978. Pendant cette période et plus
précisément en 1974, ce complexe a été
nationalisé de la SIAN « société industrielle de
l'Afrique du nord » et ce au profit de la SO.GE.D.I.A qui était
créée dans la même année.
Le complexe a exercé son activité pendant huit
ans sous la tutelle de la SO.GE.D.I.A qui a été
restructurée en 1982 avec la naissance l'E.N.C.G. En 1988 une autre
unité de production est installée à la zone industrielle
de Bejaia qui est le complexe des corps gras de Bejaia. Cette unité de
production a connu des changements considérables en matière
d'équipements de production que l'on enregistre durant ses 18
années de service avec ce statut. Après cela, il y a eu
démarrage de la production de la graisse végétale et du
produit végétal aromatisé « soumaa » en 1990.
En 1997, il y a eu la naissance de la filiale CO.G.B, le
démarrage de la margarinerie en 1999, le lancement de
l'électrolyse et de l'hydrogénation en 2005. En août 2006,
l'Etat a cédé 70 % des parts du complexe CO.G.B au profit du
groupe La Belle et fut pour la dernière fois le
baptême du complexe pour qu'il soit : « CO.G.B La
Belle ». Au cours de la même année 2006, une chaîne PET
a été acquise pour la fabrication d'emballage transparent 5
litres et le lancement d'un nouveau conditionnement « huile Bonal »,
et la reprise de l'activité du savon de ménage « la caille
». En 2007, une chaîne de conditionnement de la graisse
végétale à usage industriel a commencé son
activité avec des cartons de 25 kgs.
Actuellement l'entreprise exerce son activité sous la
direction du groupe La Belle qui dispose de différentes entreprises dans
le secteur de l'agroalimentaire, en attendant l'expiration d'un délai de
trois ans, soit jusqu'à deux mille neuf pour que l'entreprise soit
privatisée à parts entières pour ce même groupe.
Partie II-Chapitre quatre Présentation du complexe
COGB- La Belle
1.1. Evolution de « COGB- La Belle »
Le schéma suivant montre l'évolution de l'actuelle
« COGB- La Belle » depuis sa
création jusqu'aujourd'hui. Il montre aussi les
changements importants qui ont eut lieu au niveau de sa direction et les
différents baptêmes de l'entreprise.
S I A N
1902
SOGEDIA
1974
ENCG
1982
ENASUCRE
1982
ENAJUC
1982
CO.G.B UP8
1982

« CO.G.B LA BELLE »
CO.G.B UP7
2006
1997
79
Figure N° 17. Schéma récapitulant
l'historique de l'entreprise COGB- La Belle38
38 Source : Document interne de l'entreprise.
Partie II-Chapitre quatre Présentation du complexe
COGB- La Belle
80
1.2 Activités de COGB -La Belle
1.2.1 Equipements de production
L'entreprise est équipée d'équipements de
production ultra sophistiqués, elle est dans l'aptitude de produire la
qualité et la quantité à la fois. Les outils dont elle
dispose sont les suivants : Raffinage des huiles alimentaires ;
1) Chaîne de saponification ;
2) Margarinerie ;
3) Distillerie ;
4) Chaufferie ;
5) Station d'épuration des eaux usées ;
6) Unités de conditionnement ;
7) Atelier de fabrication de bouteilles PEHD ;
8) fabrication de bouteilles PET ;
9) Infrastructures de stockage des matières
premières et des produits finis ;
10) Laboratoires de recherche ;
11) Ateliers de maintenance industrielle et d'engins.
Actuellement, la quasi totalité des équipements de
production est amortie et l'entreprise est dans la capacité de les
remplacer avec d'autres outils, neufs ainsi elle va se permettre
d'épargner les pannes et les disfonctionnements techniques.
1.2.2 Capacités de production
Les outils de production des deux unités de la CO.G.B la
belle (up7 et up 8) sont conçues pour une production de :
1) Raffinage des huiles : 530 tonnes/jour ;
2) Savon de ménage : 150 tonnes/ jour ;
3) Savon de toilette : 50 tonnes /jour ;
4) Margarine de table : 10 tonnes/ jour ;
5) Margarine de feuilletage : 45 tonnes/jour ;
6) Margarine pâtissière : 25 tonnes /jour ;
7) Produit végétal aromatisé : 20
tonnes/jour ;
8) Graisse végétale aromatisée : 10
tonnes/jour ;
9) Glycérine pure : 20 tonnes/jour ;
10) Acides gras : 20 tonnes/jour.
Partie II-Chapitre quatre Présentation du complexe
COGB- La Belle
81
1.2.3 Activités essentielles de COGB La Belle
Les domaines d'activité de l'entreprise COGB La Belle
sont de l'ordre de six, ainsi l'entreprise dispose d'un portefeuille
d'activités très riche lui permettant de résister à
son environnement et de répondre à sa demande. Les
différentes activités sont les suivantes :
1) Raffinage des huiles végétales.
2) Fabrication du savon de ménage et du savon de
toilette.
3) Fabrication de la margarine de table, de feuilletage et
pâtissière.
4) Fabrication de produits végétaux
aromatisés.
5) Fabrication de la graisse végétale,
glycérine, d'acides gras distillés et le SDM industriel.
6) Fabrication des huiles hydrogénées.
En plus de ces activités, la société
CO.GB La Belle exporte vers les pays européens et africains certains
produits en vrac tel que : la glycérine, le P.V.A, le savon de toilette,
huile acide, et graisse végétale.
1.2.4 Objectifs et missions de COGB La Belle
A l'époque où l'Etat a implanté cette
usine, des objectifs ont été assignés à ses
responsables, les activités ont été choisies de
façon à atteindre certaines cibles économiques et
sociales.
1) Satisfaction du marché national et procéder a
l'exportation éventuellement ;
2) Procéder à l'étude de marché et
en suivre l'évolution ;
3) Elaborer et réaliser les plans annuels et pluriannuels
de production et de vente ;
4) Concourir à la formation de son personnel ;
5) Mettre en place et développer un système de
gestion ;
6) Organiser et développer les structures de maintenance
;
7) Assister les unités de production dans la
réalisation d'une politique de qualité et de maîtrise de
coûts ;
L'entreprise a mis en oeuvre, dans la limite de ses
attributions, tous les moyens humains, industriels, financiers et commerciaux
pour la réalisation des objectifs qui lui sont assignés
2. Organisation interne de l'entreprise
Il est à noter qu'actuellement les données
suivantes concernant les hiérarchies et les organigrammes de
l'entreprise ne sont pas toutes vérifiées. Suite aux
différents baptêmes qu'a
Partie II-Chapitre quatre Présentation du complexe
COGB- La Belle
subi la société et l'instabilité de son
statut juridique, l'administration répartit les responsabilités
d'une manière non certifiée ni par l'un des organismes de
certification ni par le service de l'inspection du travail de la wilaya.
2.1 Organigramme hiérarchique de
l'entreprise

Approvisionnement
Administration
Sce laboratoire
Sce sécurité
Chauffeur
Direction
Secrétaire
Dpt margarine
Sce cpte/farces
Sce transport
Sce ventes
Dpt production
Sce F. plastique

Sce savonnerie
Dpt technique
Sce utilités
Sce mécanique

F. mécanique
Sce raffinage


Sce G. stocks
E/instrumentation
82
Figure 18: Organigramme hiérarchique de l'entreprise COGB
LA Belle39
39 Source : document interne de l'entreprise
Partie II-Chapitre quatre Présentation du complexe
COGB- La Belle
83
2.1.1 Département des ressources humaines :
Cette direction a pour tâche principale la planification
et le contrôle de l'ensemble des activités de l'entreprise, la
coordination et l'adaptation continue des moyens et de son potentiel
d'intervention et de mener à terme des programmes annuels et
pluriannuels arrêtés dans le cadre de plans à court terme.
Le schéma ci-dessus représente la répartition de
l'effectif de l'entreprise selon sa hiérarchisation.
2.1.2 Département comptabilité :
La fonction principale de cette direction consiste en un
ensemble d'activités spécifiques dont le rôle est d'assurer
le financement et la gestion des crédits et des opérations de
renouvellement, modernisation et du contrôle de l'utilisation des
ressources. Ce département dispose de deux services qui sont les deux
suivants:
2.1.3 Service des finances
Ce service doit gérer et contrôler ses finances
avec toute rigueur. Les tâches qui lui sont assignées sont :
1) L'évaluation des besoins en capitaux
nécessaires aux investissements et à l'exploitation.
2) Choisir les sources du financement et l'analyse des moyens
les plus appropriés ;
3) L'étude de l'équilibre financier ;
4) La vérification des factures et leur règlement
;
5) L'analyse et le contrôle des prévisions.
2.1.4 Service de comptabilité
générale
Il consiste à saisir et mesurer les mouvements affectant
l'exploitation (l'achat, ventes
personnelles, charges...) et permet d'évaluer la
situation patrimoniale. En d'autres termes il permet d'avoir les indications
chiffrées de toutes les entrées et les sorties de
l'entreprise.
2.1.5 Département maintenance
Sa tâche est l'étude des amortissements de tous les
équipements de production en vue de
les maintenir ou de les renouveler.
2.1.6 Département de production
Il a pour tâches de contrôler les activités de
production et de maintenance des unités de
production, de la qualité, ainsi que la mise en oeuvre et
le suivi de différents programmes de
production tracés ; il a également comme
missions, l'utilisation rationnelle des moyens matériels et humains.
Le département travaille 24/24 avec 03 équipes de 08 heures par
jour et il
Partie II-Chapitre quatre Présentation du complexe
COGB- La Belle
84
est doté de cinq services : Service de raffinage,
Service plastique/CDH., Service savonnerie, Service utilité et le
Service margarine.
2.1.7 Service gestion des stocks
L'objectif de la gestion des stocks est de réduire les
coûts et les risques, ce qui nécessite la réduction du
volume des stocks pour éviter l'immobilisation des fonds. Gérer
un stock consiste à le maintenir à un niveau acceptable « ni
trop élevé, ni trop bas ». Avec une capacité de
stockage qui se représente comme suit :
1) Magasin produit chimique ; la superficie de stockage est de
3600 m2 ;
2) Magasin emballage ; la superficie stockage est de 7200
m2 ;
3) Magasin pièce de rechange industriel et autre ; la
superficie est de 1620 m2 ;
4) Les voûtes de stockage ;
5) Un terrain de stockage plein air de soude caustique,
2.1.7 Service transport :
Il est chargé de la gestion du parc automobile (poids
léger et poids lourd) et met ces véhicules à la
disposition de tous les services en cas de besoin. Il est composé de
deux parties : une partie qui est chargée du transport du personnel et
une autre chargée du transport des marchandises.
2.2 Département commercial
Il est représenté par un chef de
département qui a pour rôle de coordonner et d'organiser toutes
les tâches qui relèvent de sa responsabilité. Le
schéma ci-dessus représente l'organigramme de ce
département.
2.3.1 Département des ventes
Ce service doit diriger, coordonner, contrôler
l'ensemble des activités des ventes et d'expédition des produits
finis. Ses tâches principales consistent à élaborer les
programmes des enlèvements journaliers, recevoir un programme mensuel
des distributions par la wilaya transmis par la direction centrale
concernée et communiquer les informations concernant les ventes au
service comptabilité. Le service est constitué de ce qui suit
:
85
Partie II-Chapitre quatre Présentation du complexe
COGB- La Belle
Département commercial
Service
|
|
Service gestion
|
|
Service
|
|
Service vente
|
approvisionnement
|
|
des stocks
|
|
transport
|
|
et marketing
|
Figure N19 : Organisation du service commercial 40

Conducteur Engins
Chef d'équipe vente savon
Figure N°20 : organisation du service des ventes 41
Chef section Vente
Délégué Commercial
Chauffeur Semi-remorque
Chef d'équipe vente des huiles
Agent
d'expédition
Conducteur d'engins
Magasinier Margarine
Chef service Vente
Conducteur Engins
Facturier
Magasinier
Magasinier
Agent
d'expédition
40 Source : document interne de l'entreprise
41 Source : document interne de l'entreprise
Partie II-Chapitre quatre Présentation du complexe
COGB- La Belle
2.3 Service marketing
Le département des ventes et marketing occupe une place
importante au sein de la direction de l'entreprise, il a pour mission de
communiquer avec l'environnement externe de l'entreprise : clients,
consommateurs et le grand public, et de faire le relais entre les services
internes de l'entreprise en leur communiquant les informations ainsi que les
caractéristiques techniques des différents produits.
L'organisation du département est comme suit :

Responsable de recouvrement
Chef de département
Responsable marketing
Responsable commercial
Secrétaire
Figure N°21 : présentation de l'organisation du
service marketing42
L'organisation idéale du département marketing pour
une entreprise d'une taille pareille est la division par produits car cette
entreprise dispose d'une multitude de produits.
Il est à soulever une date qui avait influé
négativement sur le complexe. C'était en 1998, quand il y avait
eu l'explosion de la chaudière provoquant la mort de deux ouvriers. La
suspension de l'activité de l'entreprise après cet incident
pendant des mois, a laissé le champ libre pour son concurrent CEVITAL,
qui a profité de la situation pour développer son activité
et saisir des parts de marché importantes qui étaient
détenues par le complexe des corps gras de Bejaia.
86
42 Source : document interne de l'entreprise
|
Introduction
|
Etudes du marché de « COGB- La Belle »
|
Le marketing est une science de gestion qui s'articule sur la
prise de décisions dans le but de résoudre certains
problèmes liés à la vente des produits. Cependant, pour
pouvoir prendre une décision, le décideur doit avoir des
informations sur le problème en question. Les études de
marché sont le meilleur instrument qui peut offrir à l'entreprise
l'information certaine sur son environnement.
Le présent chapitre comporte une étude de
marché réalisée sur les produits de l'entreprise. Cette
étude est une enquête par sondage qui comporte deux questionnaires
destinés aux consommateurs et aux commerçants. Ces deux
questionnaires (des spécimens de ces questionnaires sont
présentés en annexe 05 et 06), comportent tous les deux des
critères liés au questionné et une quinzaine de questions
chacun.
Nous allons présenter d'abord les questionnaires d'une
façon détaillée, ensuite
les résultats qui ont été
enregistrés après avoir dépouillé les deux
enquêtes et enfin une analyse des résultats.
87
|
|
88
Partie II- Chapitre cinq Etude du marché de
« COGB La Belle »
1. Présentation de l'enquête
L'enquête que nous avons menée comporte deux
questionnaires, un premier est adressé aux consommateurs finals des
produits de l'entreprise et un second questionnaire est adressé aux
professionnels qui commercialisent les produits de l'entreprise. Le tableau
suivant résume le nombre de personnes ayan été
questionnées ainsi que leurs caractéristiques correspondantes.
Tableau N°03. Caractéristiques des
deux échantillons
Questionnaire des consommateurs
|
Questionnaire des commerçants
|
Critères du
questionné
|
Nombre
|
Critères du
questionné
|
Nombre
|
Hommes
|
44
|
Lieu du commerce -ville-
|
41
|
Femmes
|
70
|
Lieu du commerce -commune-
|
11
|
Citadins
|
44
|
Lieu du commerce -village-
|
16
|
Résidents de communes
|
32
|
Grossistes
|
27
|
Résidents de villages
|
38
|
Supérettes
|
15
|
Cadres
|
28
|
Grandes surfaces
|
6
|
Ménagères
|
28
|
Epiceries
|
19
|
Ouvriers
|
46
|
/
|
|
Retraités
|
12
|
/
|
|
Total des questionnés
|
114
|
Total des questionnés
|
63
|
Le tableau ci-dessus, répartit la population
questionnée en fonction d'un certain nombre de critères. Pour les
consommateurs, nous avons choisi le critère du sexe, du lieu de
résidence et de la catégorie socioprofessionnelle. Quant aux
commerçants, nous les avons segmenté selon les deux
critères du lieu de l'activité et de la nature de leur commerce.
La constitution des deux échantillons a été faite en
fonction des personnes ayant voulu répondre aux questions. (Des
spécimens des deux questionnaires sont présentés dans les
pages annexes)
1.1 Questionnaire des consommateurs
Il comporte en tout 14 questions qui visent à collecter
des informations qui sont résumés leurs contextes dans les points
suivants :
1)
Partie II- Chapitre cinq Etude du marché de
« COGB La Belle »
89
La notoriété des produits de l'entreprise ;
2) Comportement d'achat du consommateur vis-à-vis des
huiles ;
3) Consommation du savon de ménage LA CAILLE ;
4) Consommation de produit végétal
aromatisé SOUMAA ;
5) Consommation de la margarine PALME D'OR ;
6) Image de marque et notoriété de l'entreprise
CO.G.B La Belle ;
1.1.1 La notoriété spontanée des
produits de l'entreprise :
Nous avons posé deux questions afin de collecter
l'information sur les produits les plus et les moins connus ainsi que sur les
supports publicitaires ayant contribué à la connaissance des
produits par le consommateur.
1)
Quels sont les produits de « COGB- La Belle
» que vous connaissez ?
Cette question à pour objectif de déterminer les
proportions dont sont connus les produits de l'entreprise. En d'autres termes,
elle va nous permettre de mesurer le degré de notoriété de
la totalité des produits que l'entreprise commercialise.
3)
A travers quels supports publicitaires les avez-vous
connu ?
Cette deuxième question nous révélera les
moyens de communication les plus pertinents. C'est une question ouverte qui
comporte plusieurs possibilités de répondre, notamment : la
télévision, la presse, le sponsoring, les points de vente,
etc.
1.1.2 Le comportement d'achat du consommateur
vis-à-vis des huiles
Les quatre questions posées concernent les
éléments constitutifs du produit et leur impacte sur le
comportement d'achat du produit. Nous avons préféré de
détailler les composantes du produit afin d'avoir une information
précise et cibler le point déterminant. C'est une question qui
diffère des autres du moment qu'elle concerne le produit en
général non pas particulièrement celui de l'entreprise.
1)
Votre huile, vous l'achetez par rapport à quoi
?
Les possibilités de répondre sont : la couleur,
le prix, l'emballage, la maquette et le degré de réutilisation.
L'objectif de cette question est de savoir quelle est l'hiérarchie de
ces dernières dans l'esprit du consommateur.
3)
Pour quels genres d'utilisations vous vous procurez de
l'huile ?
Partie II- Chapitre cinq Etude du marché de
« COGB La Belle »
90
Les réponses pour cette question vont permettre de
déterminer les finalités d'utilisation de l`huile dans les
ménages.
3)
Parmi les gammes suivantes, les quelles achetez vous
?
Cette question vise à déterminer le
conditionnement le plus désiré et le plus acheté par les
consommateurs. Nous avons cité les conditionnements les plus
commercialisés sur le marché, à savoir : 1, 2, 3 et 5
litres
5)
Quel matériau d'emballage préférez
vous pour votre huile ?
L'objectif de cette question est de savoir l'attitude du
consommateur à l'égard de la nature d'outils d'emballage qui
existent. On a celui les bidons PET qui est un emballage transparent et celui
fait du PEHD qui est en générale rouge ou jaune.
1.1.3 La consommation du savon de ménage La
Caille.
1)
Le savon de ménage La Caille, l'utilisez
vous ?
3)
C'est une question qui vise à mesurer les
fréquences d'utilisation du savon par les ménages.
Si oui, l'achetiez vous par ce que il est ?
Quatre possibilités sont proposées au
questionné pour répondre à la question. Celles-ci sont
parce qu'il est : naturel, esthétique, bien parfumé, et autre.
Cette dernière est facultative, sauf dans le cas où le
consommateur à quelque chose à rajouter.
1.1.4 Consommation du produit végétal
aromatisé SOUMAA
1)
Le produit végétal aromatisé, le
consommez vous ?
Question qui cherche à déterminer les
fréquences de consommation de ce produit chez le consommateur ; quatre
possibilités sont proposées, celle-ci sont : à chaque
besoin, parfois, dans les occasions et jamais
3)
Si oui, que ce qui vous a vraiment satisfait
?
A travers cette question on cherche à savoir quelle est
la composante qui a le lus de poids sur l'achat de ce produit.
1.1.5 La consommation de la margarine PALME D'OR
1)
La margarine PALME D'OR vous la trouvez comment
?
Partie II- Chapitre cinq Etude du marché de
« COGB La Belle »
91
On cherche à travers cette question de savoir le point
de vue du consommateur vis-à-vis de la margarine et les composantes les
plus satisfaisantes.
2)
Si vous la connaissez mais vous ne l'achetez pas, c'est
à cause de quoi ?
L'objectif de cette question est de savoir pour quoi les
consommateurs potentiels refusent d'acheter ce produit.
1.1.6 L'image de marque et notoriété de
l'entreprise
1)
Si vous êtes fidèles à l'un des
produits concurrents, veuillez nous les citer ?
On cherche à déterminer les produits de
substitution qui menacent les produits de l'entreprise. Le questionné a
le choix de citer les produits aux quels il est fidèle
3)
Que dites vous de l'entreprise CO.G.B La Belle
et de ses produits ?
Cette question est ouverte et permet au questionné de
porter ces remarques et d'étaler tout ce qu'il pense de l'entreprise
ainsi que de ses produits.
1.2 Questionnaire des commerçants
Ce questionnaire est réparti en fonction du thème
des questions posées. On a inséré les trois
catégories de question suivantes qui sont relatives à:
1) L'activité du commerçant et les produits de
l'entreprise ;
2) Le comportement du consommateur ;
3) Les attentes du commerçant.
1.2.1 L'activité du commerçant et les
produits de l'entreprise :
Cette catégorie de questions se concentre su la relation
qui existe et qui lie le commerçant avec l'entreprise.
1)
Comment parviennent-ils à vous les produits de
l'entreprise ?
On cherche à travers cette question de
déterminer les canaux de distribution à travers les quels sont
écoulés les produits de l'entreprise et sont acheminés
vers les commerces.
3)
Quels sont les produits que vous vendez ?
Les possibilités de répondre sont la
totalité des produits de l'entreprise. L'objectif d'avoir posé
cette question est de détecter le rapport qui existe entre le lieu du
commerce et les produits qui y sont vendus.
3)
92
Les produits que vous ne vendez pas, c'est à cause
de ?
Partie II- Chapitre cinq Etude du marché de
« COGB La Belle »
On a proposé au commerçant six
possibilités pour nous répondre, celle-ci sont :
l'indisponibilité, la faible demande, le manque de rentabilité,
le prix, la périssabilité et en fin la difficulté de
stockage.
5)
Par rapport à la concurrence, les produits de
l'entreprise sont de ?
Bonne qualité, bon prix, moyens et insérables
sont les remarques proposées au questionné afin de positionner la
gamme de produits de l'entreprise sur le marché.
7)
Les volumes des ventes sont en évolution
?
9)
Cette question vise à savoir si la demande est en
progression, en constance ou en régression.
Par rapport à la concurrence, les prix des
produits de l'entreprise sont :
Le commerçant, a le choix de répondre entre :
dominants, peux attractifs, parallèles, peux supérieurs et
exagérés. L'objectif de cette question est de pouvoir classifier
les produits de l'entreprise par rapport à ceux de la concurrence.
1.2.2 Le comportement d'achat du consommateur
Quatre questions sont posées et l'objectif
général est de déceler le comportement d'achat du
consommateur et ses motivations lors de son approvisionnement.
1)
Vos clients des produits de l'entreprise sont en
général des ?
3)
On cherche à savoir quelle est la catégorie des
clients en terme de leur sexe et de leur âge.
En face des rayons, le client est ?
On a laissé cinq possibilités de comportement au
commerçants de nous répondre, celles-ci sont : exigeant,
indifférent, critique et achète seulement. On cherche à
savoir le degré d'exigibilité du consommateur.
5)
Vis-à-vis des huiles, le consommateur est
attiré le plus par ?
Le produit est décomposé en cinq composantes qui
sont : le prix, l'emballage, la couleur, la maquette et en fin la
qualité.
7)
La margarine la plus demandée par vos clients est
la margarine ?
On a trois catégories de margarine qui sont la
margarine de table, pâtissière et de feuilletage. On veut savoir
à travers cette question quelle est la plus demandée pour en
faire le rapport avec celles qui sont commercialisées par
l'entreprise.
Partie II- Chapitre cinq Etude du marché de
« COGB La Belle »
93
1.2.3 Les attentes du commerçant :
Deux questions sont posées au commerçant afin de
nous communiquer ce qu'il attend de l'entreprise d'une part et d'une autre pour
lui permettre de s'exprimer librement.
1) Quelles sont vos attentes de l'entreprise
?
On a proposé deux avantages qui sont : la livraison
à domicile et l'accord des remises. Comme on a laissé une autre
pour que le commerçant propose ses propres attentes. L'objectif de cette
question est de déceler les actions de fidélisation à
mener par l'entreprise.
1)
Que dites vous de l'entreprise CO.G.B La Belle et de ces
produits ?
C'est une question déjà posée aux
consommateurs et dont l'objectif ici est différent. Si le client est
attiré le plus le rapport qualité/prix, le commerçant
quant à lui est guidé par le profit qu'il tire à travers
son activité.
Ainsi les différentes suggestions des clients et des
commerçants ne seront pas considérées de même car ce
sont celles des consommateurs qui vont être plus objectives dans le sens
de la qualité et du prix des produits de l'entreprise.
2. Résultats de l'enquête
Nous allons présenter les résultats de
l'enquête d'une façon séparée pour chaque
questionnaire. Ensuite dans le chapitre prochain on tentera de faire les
combinaisons entre les réponses des consommateurs et celles des
commerçants.
2.1 Questionnaire des consommateurs
Les résultats chiffrés vont être
présentés avec une forme plus détaillée pour les
deux premières questions de chacun des questionnaires et d'une forme
générale pour le reste des questions. Pour les questions
auxquelles le questionné doit répondre avec une expression, nous
présenterons un résumé de l'ensemble des critiques et des
suggestions des questionnés.
2.1.1 La notoriété des produits de
l'entreprise :
Ce tableau résume les résultats bruts de la
première question. Dans la première colonne par exemple, on peut
lire que le total des personnes qui connaissent la goûte d'or
est égale à 76/114. Ce résultat peut être
obtenu par : 24+52, 22+26+28, 22+10+34+10.
94
Partie II- Chapitre cinq Etude du marché de
« COGB La Belle »
Tableau N° 04. Résultats de la
notoriété des produits de l'entreprise
Quels sont les produits de «GO.G.B -La Belle
» que vous connaissez ?
|
Goûte d'or
|
Huile Bonal
|
La caille
|
Palme d'or
|
Soumaa
|
La Belle
|
22
|
10
|
0
|
4
|
2
|
4
|
10
|
8
|
22
|
24
|
26
|
26
|
34
|
10
|
8
|
0
|
8
|
4
|
10
|
4
|
30
|
12
|
37
|
11
|
22
|
26
|
28
|
2
|
10
|
0
|
2
|
8
|
|
8
|
12
|
10
|
10
|
28
|
28
|
32
|
34
|
|
32
|
34
|
24
|
52
|
4
|
8
|
6
|
12
|
10
|
22
|
42
|
46
|
50
|
60
|
2.1.2 L'efficience des supports publicitaires
Tableau N° 05. Fréquences de
l'efficience des différents supports publicitaires

A travers quels supports publicitaires les aviez-vous connus
?
Presse
Télévision
Foires
points de vente
18
|
18
|
10
|
2
|
4
|
32
|
8
|
18
|
4
|
10
|
4
26
24
10
8
16
2
26
42
10
24
34
6
Mécénat
4
|
0
|
0
|
2
|
2
|
0
|
0
|
8
|
14
|
0
|
0
|
0
|
4
|
14
|
0
|
0
|
6
|
0
|
10
|
|
2
|
24
|
20
|
0
|
18
|
|
4
|
38 12
|
6
|
8
|
14
|
12
|
40
|
|
24
|
30
|
4
|
10
|
|
24
|
38
|
56
|
Radio
Sponsoring
0
Féminin
Masculin
Lieu Citadin
Lieu rural
Village
Cadre
Ménagère
Ouvrier
Retraité
Figure N° 22 : Clé de répartition des
résultats des tableaux 04 et 05
2.2 Questionnaire des commerçants
Les deux tableaux suivants, présentent les
résultats de deux questions portant sur le lieu auxquels les
commerçants se rendent pour s'approvisionner et sur les produits de
l'entreprise qui sont vendus chez les commerçants.
Partie II- Chapitre cinq Etude du marché de
« COGB La Belle »
95
2.2.1 Approvisionnement des commerçants en produits
de l'entreprise
Tableau N°06. Résultats du circuit
de distribution.
D'où achetiez vous les produits de l'entreprise
«GO.G.B -La Belle » ?
|
Usine
|
|
Dépositaire
|
|
|
Grossiste
|
|
Livraison à domicile
|
12
|
0
|
|
0
|
17
|
4
|
|
3
|
21
|
|
3
|
6
|
2
|
0
|
0
|
9
|
0
|
|
15
|
4
|
|
|
0
|
|
12
|
0
|
0
|
3
|
0
|
|
1
|
4
|
|
|
0
|
|
18
|
2
|
0
|
2.2.2 La vente des produits de l'entreprise aux
consommateurs
Tableau N°07. Fréquences de vente
des produits chez les commerçants
Quels sont les produits de «GO.G.B -La Belle
» que vous vendez ?
|
Goûte d'or
|
Huile Bonal
|
La caille
|
Palme d'or
|
Soumaa
|
La Belle
|
39
|
13
|
9
|
30
|
2
|
0
|
39
|
8
|
6
|
30
|
5
|
3
|
36
|
10
|
6
|
35
|
8
|
7
|
24
|
14
|
13
|
7
|
19
|
15
|
12
|
11
|
18
|
13
|
23
|
12
|
6
|
17
|
6
|
6
|
6
|
13
|
6
|
9
|
6
|
15
|
6
|
9
|
Grossiste
Supérette
Grande surface
Epicerie
Ville
Commune
Village
Figure N°23 : Clé de répartition des
résultats des tableaux 06 et 07
2.3 Résultats des questions ouvertes
2.3.1 Points de vue positifs
Les consommateurs ayant répondu à la
dernière question ont soulevé les points suivants sur
l'entreprise et ses produits, nous les avons classé selon leur
degré de répétition.
1) L'entreprise produit de la bonne qualité et dispose
d'une variété de produits ;
2) L'entreprise est parmi les meilleures des entreprises
nationales ;
3)
Partie II- Chapitre cinq Etude du marché de
« COGB La Belle »
96
L'entreprise offre un rapport qualité prix satisfaisant
;
4) L'entreprise dispose de grandes capacités de
production ;
5) La margarine la belle est d'une qualité
supérieure ;
6) C'est une entreprise certifiée et qui respecte les
normes ;
7) Par rapport au passé, l'entreprise a connu des
progressions et des améliorations.
2.3.2 Points de vue négatifs
On tient à soulever qu'une partie des consommateurs
questionnés n'ont pas une idée sur l'entreprise et parfois
l'ignorent complètement. Les points soulevés sont les suivants
:
1) Les produits sont chers par rapport au pouvoir d'achat des
salariés ;
2) Les concurrents de l'entreprise font mieux la
publicité par rapport à l'entreprise ;
3) L'ancienne huile de l'ENCG a laissé une mauvaise image
à l'huile de l'entreprise ;
4) L'entreprise n'offre pas d'emploi à la
société civile ;
5) Les produits faits à base d'acides gras sont mauvais
pour la santé.
6) L'huile de l'entreprise est un peux chère par rapport
à la concurrence ;
7) L'entreprise a cédé aux concurrents, en leur
laissant le champ libre.
2.3.3 Suggestions des questionnés
Les consommateurs, comme les commerçants, tous les deux
se sont permis de suggérer les points suivants afin que l'entreprise
puisse s'améliorer ;
1) Baisser ses prix de vente surtout, celui des huiles
alimentaires ;
2) Adopter une politique de promotion de ventes ;
3) Améliorer la qualité de ses produits ainsi que
leur emballage ;
4) Développer une force de vente interne et
procéder à la livraison à domicile
3. Analyse des résultats
Après avoir présenté les principes de
cette analyse, nous tenterons d'interpréter et d'expliquer les
résultats obtenus.
3.1 Présentation de l'analyse
Cette analyse consiste à calculer les fréquences
des réponses de chacune des catégories des critères. Les
pourcentages sont calculés à base des données qui figurent
dans les tableaux 04, 05, 06 et 07, en fonction des données du
tableau N°03. On divise chaque résultat obtenu
Partie II- Chapitre cinq Etude du marché de
« COGB La Belle »
97
pour un critère sur le nombre des personnes du
même critère ayant été questionnées. Les
résultats sont affichés dans les tableaux 08, 09, 10 et
11.
3.1.1 Méthode d'analyse
La méthode est simple, il suffit de choisir la
première catégorie de critères à utiliser et
ensuite la deuxième et en fin la troisième, après, on va
imputer à chaque critère le nombre de fois dont il est apparu
lors du dépouillement des questionnaires.
3.1.2 Paramètres de l'analyse
1) En ligne horizontale, on a les possibilités de
répondre à la question posée ;
2) En ligne verticale, on a les critères de segmentation
ordonnés de la façon choisie ;
3) La somme des sous catégories d'un même
critère représente son totale affiché ;
4) Les chiffres en bleu représentent le pourcentage des
personnes ayant répondu ;
5) Les chiffres affichés en total sont le résultat
global de la possibilité de répondre ;
6) Les chiffres en rouge montrent les possibilités de
répondre qui sont nulles.
3.2 Tableaux des statistiques
3.2.1. Notoriété des produits de
l'entreprise
Tableau N°08. Analyse de la
popularité des produits de l'entreprise
Quels sont les produits de «GO.G.B -La Belle »
que vous connaissez ?
Critères Goûte d'or Huile Bonal La Caille
Palme d'or Soumaa
|
La Belle
|
Hommes
|
52
|
74,3%
|
8
|
11,4%
|
12
|
17,1%
|
22
|
31,4%
|
12
|
17,1%
|
56
|
80%
|
Femmes
|
24
|
54,5%
|
4
|
9,09%
|
6
|
13,6%
|
10
|
22,7%
|
6
|
13,6%
|
38
|
86,4%
|
TOTAL 76
|
66,7% 12
|
10,5% 18
|
15,8% 32
|
28,1% 18
|
15,8% 94
|
82,5%
|
Ville
|
22
|
50%
|
2
|
4,55%
|
2
|
4,55%
|
12
|
27,3%
|
2
|
4,55%
|
40
|
90,9%
|
Commune
|
26
|
81,3%
|
10
|
31,3%
|
8
|
25%
|
10
|
31,3%
|
8
|
25%
|
24
|
75%
|
Village
|
28
|
73,7%
|
0
|
00%
|
8
|
21,1%
|
10
|
26,3%
|
8
|
21,1%
|
30
|
78,9%
|
TOTAL 76
|
66,7% 12
|
10,5% 18
|
15,8% 32
|
28,1% 18
|
15,8% 94
|
82,5%
|
Cadres
|
22
|
78,6%
|
0
|
00%
|
2
|
7,14%
|
10
|
35,7%
|
2
|
7,14%
|
24
|
85,7%
|
Ménagères
|
10
|
35,7%
|
4
|
14,3%
|
4
|
14,3%
|
8
|
28,6%
|
4
|
14,3%
|
20
|
71,4%
|
Ouvriers
|
34
|
73,9%
|
8
|
17,4%
|
8
|
17,4%
|
10
|
21,7%
|
8
|
17,4%
|
38
|
82,6%
|
Retraités
|
10
|
83,3%
|
0
|
00%
|
4
|
33,3%
|
4
|
33,3%
|
4
|
33,3%
|
12
|
100%
|
TOTAL 76
|
66,7% 12
|
10,5% 18
|
15,8% 32
|
28,1% 18
|
15,8% 94
|
82,5%
|
Partie II- Chapitre cinq Etude du marché de
« COGB La Belle »
98
Les résultats affichés par ce tableau peuvent
fournir les informations essentielles suivantes sur les produits de
l'entreprise et sur le consommateur :
1) Les produits les plus connus sont la margarine la
belle, la goûte d'or et Palme d'or
2) L'huile Bonal est le produit qui est le moins connu,
et pas du tout dans les villages
3) Les personnes de sexe masculin et les retraités
connaissent mieux les produits
4) Les femmes au foyer connaissent moins les produits
5) Les produits sont connus plus dans les zones rurales que dans
les zones urbaines
L'interprétation des résultats
précédents est la suivante : la margarine la belle est
la plus connue car elle était fabriquée par une multinationale et
commercialisée dans le marché national depuis presque 30 ans. La
goûte d'or est aussi un ancien produit qui, à une
certaine époque, était le seul produit sur le marché.
La margarine palme d'or est lancée en 2002,
soit six ans d'existence sur le marché, elle est connue presque par un
tiers de population questionnée et c'est un résultat qui ne peut
s'expliquer que par son manque de réussite.
L'huile Bonal est un produit nouvellement
lancé, il a deux ans sur le marché, les résultats
affichés par ce produit peuvent être considérés
normaux sauf que dans les zones rurale dont il est totalement méconnu
à cause de la distribution qui ne l'achemine pas dans ces
régions.
Les retraités sont les personnes qui connaissent mieux
les produits de l'entreprise car ils sont issus d'une génération
où ces produits étaient les seuls qui existent sur le
marché. Les femmes au foyer sont les personnes qui connaissent moins les
produits car d'une part, elles ne fréquentent pas les points de vente et
d'autres parts c'est du au manque de publicité sur la radio et la
télévision.
Les produits sont connus plus, dans les zones rurales que dans
les zones urbaines. Ce résultat peu être expliqué par le
fait que dans les zones urbaines, il existe une forte concurrence et une large
disponibilité des biens, en faisant référence aux zones
rurales.
Partie II- Chapitre cinq Etude du marché de
« COGB La Belle »
99
3.2.2 L'apport des médias à la
popularité des produits
Tableau N° 09. Analyse de l'efficience des
supports publicitaires
A travers quels supports publicitaires les aviez-vous connus ?
Critères
|
télévision Presse Radio Sponsoring Foires
Points de vente
|
Hommes
|
42
|
60%
|
24
|
34,3%
|
14
|
20%
|
4
|
5,7%
|
24
|
34,3%
|
56
|
80%
|
Femmes
|
34
|
77,3%
|
10
|
22,7%
|
6
|
13,6%
|
6
|
13,6%
|
10
|
22,7%
|
38
|
86,4%
|
TOTAL 76
|
66,7% 34
|
29,8% 20
|
17,5% 10
|
8,8% 34
|
29,8% 94
|
82,5%
|
Ville
|
26
|
59,1%
|
10
|
22,7%
|
2
|
4,5%
|
4
|
9,1%
|
8
|
18,2%
|
40
|
90,9%
|
Commune
|
26
|
81,3%
|
8
|
25%
|
4
|
12,5%
|
0
|
00%
|
14
|
43,8%
|
24
|
75%
|
Village
|
24
|
63,2%
|
16
|
42,1%
|
14
|
36,8%
|
6
|
15,8%
|
12
|
31,6%
|
30
|
78,9%
|
TOTAL 76
|
66,7% 34
|
29,8% 20
|
17,5% 10
|
8,8% 34
|
29,8% 94
|
82,5%
|
Cadres
|
18
|
64,3%
|
10
|
35,7%
|
4
|
14,3%
|
2
|
7,1%
|
10
|
35,7%
|
24
|
85,7%
|
Ménagères
|
18
|
64,3%
|
2
|
7,1%
|
4
|
14,3%
|
0
|
00%
|
2
|
7,1%
|
20
|
71,4%
|
Ouvriers
|
32
|
69,6%
|
18
|
39,1%
|
10
|
21,7%
|
8
|
17,4%
|
18
|
39,1%
|
38
|
82,6%
|
Retraités
|
8
|
66,7%
|
4
|
33,3%
|
2
|
16,7%
|
0
|
00%
|
4
|
33,3%
|
12
|
10%
|
TOTAL 76
|
66,7% 34
|
29,8% 20
|
17,5% 10
|
8,8% 34
|
29,8% 94
|
82,5%
|
Le tableau ci-dessus récapitule les résultats de la
deuxième question du questionnaire des consommateurs relative à
la contribution des différents supports publicitaires à la
publicité des produits de l'entreprise. Les importantes remarques
à soulever sont les suivantes :
1) Les supports les plus efficaces sont les points de ventes
suivis de la télévision ;
2) Le sponsoring est le dernier support ayant contribué
à la publicité des produits ;
3) Une deuxième fois les produits sont connus dans les
zones rurales qu'urbaines ;
4) Les produits sont connus dans les zones rurales à
travers les points de vente ;
5) Les retraités connaissent les produits à
travers les médias plus que les points de vente.
Les points de vente sont le support le plus efficace car le
consommateur observe les produits quand il se rend sur les lieux d'achat. Le
sponsoring est une forme de communication qui a été
déjà pratiqué par l'entreprise mais qui n'a pas pris de
l'ampleur, c'est ce qui explique le chiffre de 8,8 %.
Les produits sont connus dans les villages plus que dans les
villes, ce résultat à été expliqué dans la
première question. Dans les zones rurales, ce sont les points de vente
qui est le support le plus efficace vu le manque du suivi des médias
dans ces régions.
En fin la dernière remarque montre que la
catégorie des retraités suit les médias plus que les
points de vente, ce résultat peut se justifier par le même
argument de la première question et l'on peut ajouter que les personnes
qui sont à la retraire évitent de se trop déplacer, ainsi
ils consultent beaucoup plus les médias et fréquentent moins les
lieux de vente.
Partie II- Chapitre cinq Etude du marché de
« COGB La Belle »
100
Dans ce tableau, nous n'avons pas incorporé le
résultat du mécénat qui était introduit dans la
question car aucun des consommateurs questionnés ne l'a soulevé
comme un support à travers lequel il a connu un des produits de
l'entreprise.
3.2.3 Le circuit de distribution de l'entreprise
Tableau N° 10. Diagnostic du circuit de
distribution.
D'où achetiez vous les produits de l'entreprise
«GO.G.B -La Belle » ?
Critères
|
Usine Dépositaire Grossiste Livraison à
domicile
|
Ville
|
12
|
29,27%
|
17
|
41,46%
|
21
|
51,22%
|
2
|
7,32%
|
Commune
|
0
|
00%
|
4
|
25%
|
3
|
18,75%
|
0
|
00%
|
Village
|
0
|
00%
|
3
|
27,27%
|
6
|
54,55%
|
0
|
00%
|
TOTAL 12
|
17,39% 24
|
34,78% 30
|
43,48% 2
|
4,35%
|
Grossiste
|
9
|
33,33%
|
15
|
55,56%
|
0
|
00%
|
0
|
00%
|
Superette
|
0
|
00%
|
4
|
26,67%
|
10
|
66,67%
|
0
|
00%
|
Grande surface
|
3
|
50%
|
1
|
16,67%
|
0
|
00%
|
2
|
33,33%
|
Epicerie
|
0
|
00%
|
4
|
21,05%
|
18
|
94,74%
|
0
|
00%
|
TOTAL 12
|
17,39% 24
|
34,78% 30
|
43,48% 2
|
4,35%
|
Le tableau ci-dessus résume les résultats de la
question posée dans le but de découvrir la façon avec
laquelle les produits de l'entreprise parviennent aux dépositaires, aux
grossistes et aux détaillants. Les points essentiel que l'on peut
repérer dans ce tableau sont que :
1) Les grossistes sont l'intermédiaire le plus important
;
2) La livraison à domicile se fait que pour les grandes
surfaces et que dans les villes ;
3) Les clients de l'entreprise sont les grandes surfaces et les
dépositaires ;
4) Le circuit de distribution n'est pas organisé.
Les grossistes sont l'intermédiaire le plus important
car le marketing de distribution des produits de l'entreprise repose sur quatre
niveaux qui sont cités dans le premier chapitre de cette partie. Nous ne
parlons pas ici de l'importance des volumes des ventes d'un
intermédiaire mais le nombre de personnes qui s'y approvisionnent.
Les commerçant ayant déclaré que les
produits de l'entreprise leur sont livrés à domicile sont tous
des centres commerciaux, ceux-ci s'approvisionnent que ce soit directement de
l'usine ou bien du dépositaire qui leur livre la marchandise
jusqu'à leurs lieux de commerce.
Partie II- Chapitre cinq Etude du marché de
« COGB La Belle »
101
Nous avons remarqué aussi que le circuit de
distribution de l'entreprise n'est pas organisé car normalement le
dépositaire travaille seulement avec les grossistes, les grossistes sont
chargé ensuite de distribuer le produit pour tous les détaillants
quelques soient leurs tailles. Alors que nous avons remarqué, que
même les épiceries s'approvisionnent chez le
dépositaire.
Cette pratique est une grande faille car la force de vente
surtout les grossistes, ne sera pas intéressée par la
commercialisation des produits de l'entreprise. La solution optimale pour
l'entreprise est le développement d'une force de vente interne qui va
distribuer ses produits directement aux lieux de ventes du détaille et
la suppression de tous les distributeurs intermédiaires
3.2.4 La vente des produits de l'entreprise
Tableau N° 11. Analyse des fréquences
de vente des produits de l'entreprise
Quels sont les produits de «GO.G.B -La Belle »
que vous vendez ?
Critères Goûte d'or Huile Bonal La Caille
Palme d'or Soumaa La Belle
|
Ville
|
39
|
95,1%
|
30
|
73,2%
|
39
|
95,1%
|
30
|
73,2%
|
36
|
87,8%
|
35
|
85,4%
|
Commune
|
13
|
81,3%
|
2
|
12,5%
|
8
|
50%
|
5
|
31,3%
|
10
|
62,5%
|
8
|
50%
|
Village
|
9
|
81,8%
|
0
|
00%
|
6
|
54,5%
|
3
|
27,3%
|
6
|
54,5%
|
7
|
63,6%
|
TOTAL 61
|
88,4% 32
|
46,4% 53
|
76,8% 38
|
55,1% 52
|
75,4% 50
|
72,5%
|
Grossiste
|
24
|
88,9%
|
13
|
48,1%
|
19
|
70,4%
|
12
|
44,4%
|
18
|
66,7%
|
23
|
85,2%
|
Superette
|
14
|
93,3%
|
7
|
46,7%
|
15
|
100%
|
11
|
73,3%
|
13
|
86,7%
|
12
|
80%
|
Grande surface
|
6
|
100%
|
6
|
100
|
6
|
100%
|
6
|
100%
|
6
|
100%
|
6
|
100%
|
Epicerie
|
17
|
89,5%
|
6
|
31,6%
|
13
|
68,4%
|
9
|
47,4%
|
15
|
78,9%
|
9
|
47,4%
|
TOTAL 61
|
88,4% 32
|
46,4% 53
|
76,8% 38
|
55,1% 52
|
75,4% 50
|
72,5%
|
Nous pouvons lire à travers ce tableau les remarques
suivantes :
1) Le produit qui est le plus disponible est la goûte d'or
;
2) Les produit qui manque le plus est l'huile Bonal, et pas du
tout dans les villages ;
3) Les produits sont beaucoup plus disponibles dans les villes
que dans les zones rurales ;
4) Les centres commerciaux commercialisent tous les produits de
l'entreprise.
La goûte d'or est disponible dans presque la
totalité des points de vente que nous avons consulté, ce
résultat s'explique d'une part, par le fait que ce produit de
première
Partie II- Chapitre cinq Etude du marché de «
COGB La Belle »
102
nécessité est trop demandé par le
consommateur et d'autre parts, par sa large disponibilité chez les
grossistes.
L'huile Bonal est le produit qui manque le plus dans
les points de vente et n'existe même pas dans les villages car c'est un
nouveau produit qui n'est pas encore connu par le consommateur, compte tenu des
résultats de la première question, ainsi que sa faibles
disponibilité chez les grossistes, plus de la moitié qui ne le ne
commercialise pas.
Les produits de l'entreprise sont beaucoup plus disponibles
dans les zones urbaines que dans les zones rurales car les grossistes et le
dépositaire de l'entreprise se trouvent tous dans les villes, ainsi les
produits ne sont pas accessibles pour les commerçants des zones rurale
sauf s'ils se déplacent eux-mêmes pour les chercher.
Enfin, les centres commerciaux commercialisent tous les
produits de l'entreprise car ce sont des grandes surfaces qui se
caractérisent par la disponibilité de la quasi-totalité
des produits domestiques et importés.
Les résultats de cette étude de
marché vont nous épauler dans l'analyse stratégique de
l'activité de l'entreprise qui sera présentée dans le
prochain chapitre. Les tableaux ci-dessus comme ils sont
présentés, peuvent être exploités d'une
manière plus profonde. Le calcul des rapports entre les résultats
d'une catégorie de critères et une autre offre des
résultats signifiants et très intéressants. Cependant nous
nous sommes contentés de les commenter superficiellement car d'un
coté, ils ne se rattachent pas intimement à notre thème de
mémoire qui concerne beaucoup plus la stratégie marketing et d'un
autre coté, le manque du temps et des moyens matériels ont
interrompu en quelques sortes la présentation d'un résultat
meilleur que ça.
|
Introduction
|
Analyse stratégique de l'activité de « COGB- La Belle
»
|
Comme nous l'avons cité dans le dernier chapitre du cas
théorique, la stratégie marketing a pour objectif principal, la
gestion du portefeuille d'activités de l'entreprise. Cette
dernière consiste à focaliser les ressources de l'entreprise sur
les activités qui nécessitent d'être financées et de
collecter les liquidités à travers les activités qui
peuvent générer des liquidités pour l'entreprise.
La première section de ce chapitre comporte une
présentation et une analyse globale de l'activité de
l'entreprise. Pour effectuer cette analyse matricielle du portefeuille
d'activités, nous avons choisi le modèle célèbre de
BCG. Concernant l'analyse des forces et des faiblesses de l'entreprise, nous
avons choisi le modèle de SWOT. A la fin de la section, on
présentera quelques avantages concurrentiels de l'entreprise.
Dans la deuxième section, nous présenterons
quelques suggestions sur les choix
stratégiques. Ceux-ci sont le choix du positionnement
qui rentre dans la politique marketing globale et celui du marketing mix
correspondant à chacune des activités de l'entreprise.
103
|
|
Partie II- Chapitre six Analyse environnementale
104
Section une : analyse environnementale
Dans l'analyse stratégique de l'activité de
l'entreprise, nous allons présenter en premier lieu, le marketing mix
avec lequel l'entreprise s'adresse à son marché, ensuite
l'analyse matricielle du portefeuille d'activités et enfin l'analyse
SWOT de quelques services de l'entreprise qui sont intimement liés
à l'activité marketing
1. Le marketing mix de « COGB La Belle »
Actuellement le complexe de « CO.G.B La Belle
» s'est positionné sur le marché avec
divers produits. On distingue des produits destinés
à l'usage industriel et d'autres à la grande consommation. Cette
dernière est représentée par quatre produits leaders qui
génèrent des chiffres d'affaires importants et des parts de
marché attrayantes.
1.1 La politique produit
La politique produit est l'un des éléments
moteurs du marketing mix de l'entreprise. Dans le cadre de la grande
consommation, on distingue en tout quatre gammes de produits
1.1.1 Les huiles alimentaires :
Bien que les équipements de production permettent le
raffinage des huiles végétales et animales, tous les produits de
l'entreprise sont à 100 % de nature végétale. Deux
différents produits sont produits et commercialisés par le
complexe, et quatre conditionnements en tout.
Pour la fabrication de ces produits, deux principales
matières premières sont utilisées, à savoir l'huile
de soja et l'huile de tournesol. Les composantes chimiques de ces huiles sont :
Acide palmitique C16-0, Acide palmitoléique C 16-1, Acide
stéarique C 18-0, Acide oléique C18-1, Acide linoléique C
18-2, Acide linoléique C 18-3. Pour l'huile de soja, sa composante
dominante est l'acide linoléique avec une proportion de 49 à 54 %
et pour l'huile de tournesol elle est composée essentiellement de
l'acide oléique avec un taux variant de 54 à 60 %. On constate
directement que l'huile de tournesol est la meilleure par rapport à
celle de soja puisque elle contient essentiellement des acides mono Liaison.
C'est d'ailleurs le caractère qui rend les huiles moins fluides et d'une
qualité supérieure.
Partie II- Chapitre six Analyse
environnementale
105
1.1.2 Savon de ménage :
C'est un produit 100% de nature végétale ne
comportant aucune composition artificielle et n'est rien d'autre que le savon
de Marseille connu à travers les spots publicitaires nationaux et
français. Un seul produit est commercialisé qui est le savon de
ménage La caille.
Ce produit est composé de : Acides gras
saponifiés, Parfum, Une proportion de 23 % d'eau, 0,5 à 1 % de
glycérol, Traces de soude NaOH, sel. Les trois dernières
composantes ne font pas partie réellement du produit mais ce sont des
résidus qui ne peuvent pas être éliminés lors des
réactions de la production. Ce produit perd de son poids si on le stock
pour une longue période ce qui lui est un inconvénient.
1.1.3 Le produit végétal
aromatisé
C'est un produit destiné à la constitution des
pattes pâtissières et alimentaires qui est utilisé par les
ménages et les industriels (boulangeries, biscuiteries,
pâtisseries...). Un seul produit est offert dont il existe deux
conditionnements de 1,8 et de 3 Kgs. Le PVA est composé de :
Mélange de matières grasses (concrètes,
hydrogénées et fluides), Colorant alimentaire, Arôme de
smen, Antioxydant.
1.1.4 La margarine
Ce produit est fabriqué essentiellement à base
d'huiles végétales hydrogénées. Pour
répondre aux attentes des différents consommateurs de ce produit,
le complexe a lancé deux produits, à savoir : la margarine palme
d'or et la margarine La Belle.
La margarine est un produit très complexe dans sa
composition. Des changements minimes dans sa composition peuvent
s'avérer très importants. Elle est composé de :
Mélange de matières grasses, Emulsifiant E 471,
Lécithine, Arôme alimentaire, Colorant alimentaire, Eau
osmosée, Sel, Acide citrique, Sorbate de potassium. La margarine de
table et la margarine de feuilletage diffèrent du fait que cette
dernière est composée d'un mélange de matières
grasses à un point de fusion de 45 °C. Par rapport à la
margarine de table elle comporte un point de fusion de 35 °c et une
proportion plus forte en arôme de beurre.
1.1.5 Les produits industriels
Les produits fabriqués par GO.G.B La Belle
destinés à l'usage industriel sont cinq avec une
seule gamme chacun qui est celle du vrac. On distingue alors les
huiles alimentaires, la
Partie II- Chapitre six Analyse
environnementale
106
glycérine codex, les acides gras, les huiles acides et
enfin le savon industriel. La glycérine pharmaceutique et industrielle
codex est un produit utilisé par les pharmacies pour la fabrication des
pommades dermiques comme par les forces armées pour la fabrication de la
TNT. C'est un produit hautement sécurisé par l'état et par
l'organisation des nations unies.
1.2. La politique des prix :
Avant que la société ne soit partiellement
privatisée, les prix des différents produits sont fixés au
préalable par l'Etat. En d'autres termes, une fois que les prix ont
été communiqués au service des ventes, nul ne peut en
accorder une remise à son client.
1.2.1 La fixation des prix
Les prix sont fixés de la manière suivante :
(Coûts fixes + coûts variables) /nombre
d'unités produites + marge bénéficiaire (pourcentage selon
les produits) = prix unitaire du produit fini.
En cas d'une hausse des coûts variables de l'entreprise
comme les matières premières, la main d'oeuvre, les fournitures
...etc, l'entreprise n'oeuvre pas droit à augmenter ses prix
jusqu'à ce que ce soit autorisé par l'Etat à travers un
décret entre temps que celui-ci subventionne les pertes à
l'entreprise.
Actuellement l'Etat s'est fait abstenir de la politique des
prix de l'entreprise en laissant le soin au marché de les
déterminer. Par ailleurs, on constate que les prix des produits de la
grande consommation de la société sont toujours au dessous de
ceux de la concurrence. En ce qui concerne les prix des produits industriels,
la société garde son caractère monopolistique et fixe
toujours les prix en dehors de toute concurrence.
1.2.2 Les remises
La politique des prix adoptée par l'entreprise se base
essentiellement sur les différentes remises aux clients potentiels
(ristournes, rabais, les remises financières...) et les
réductions sur
les prix consommateurs dans les occasions, les fêtes, en
cas de cumul de stocks etc. dans le cas de ces dernières,
l'entreprise recense les stocks de ses clients afin de leur rembourser plus
tard, après la fin de la période de la réduction.
Partie II- Chapitre six Analyse
environnementale
107
1.3 La politique de distribution
Concernant la politique de distribution de l'entreprise, les
produits à usage industriel sont directement livrés aux
destinataires soit par le moyens de leurs propres service d'approvisionnement
soit c'est l'entreprise qui s'en charge de l'acheminement du produit, tout
dépend des modalités de distribution régies dans le
contrat de ce client
1.3.1 Le champs de couverture
Le champ de couverture géographique de l'entreprise
recouvre pratiquement la quasi-totalité du territoire national à
l'exception de deux wilayas du sud algérien. L'entreprise a
adopté un marketing de quatre niveaux. Elle vend à un
dépositaire qui dispose d'un contrat, celui-ci vend à un
grossiste qui vendra ensuite au détaillant.
1.3.2 La sélection des clients
La sélection des clients au niveau de la
société « CO.G.B -La Belle » se fait de la
manière suivante : une fois que le client est
déterminé à assumer la responsabilité de vendre les
produits de l'entreprise il se présente au chef du département
des ventes et marketing sis au niveau de l'UP 7 qui lui accordera un entretien
durant lequel se débattront les intérêts de chaque partie.
Dans le cas ou ce futur client arrive à convaincre le responsable, il
lui sera demandé la constitution d'un dossier qui diffère selon
la qualité du contrat à réaliser.
Il existe des pièces obligatoires à fournir et
d'autres au dépend des modalités de paiement, si c'est un achat
à crédit il sera impératif de prouver sa
solvabilité. Le dossier sera transmis dès lors au
président directeur général du groupe qui aura à
octroyer l'accord final. En fin, le chef du département ventes et
Marketing établira un contrat contenant tous les détails relatifs
à ce client qui sera signé par les deux parties et ensuite le
client disposera d'une fiche client.
1.3.3 Taches de la force de vente
Les taches assignées au client de l'entreprise sont
diverses. Celles-ci peuvent être : vendre et aider à revendre, la
prospection des clients, l'information et la communication, indemniser ses
clients, transmettre les informations concernant les éventuelles
nouvelles débouchées et les attentes du consommateur final. Un
client de l'entreprise doit vendre non seulement les produits du complexe mais
l'ensemble des produits du groupe. On trouve un
Partie II- Chapitre six Analyse
environnementale
108
client par wilaya et parfois plus si le segment est important.
Les grossistes qui s'approvisionnent chez le dépositaire de l'entreprise
sont les commerçants de la région et ne sont guère soumis
à des conditions quelconques.
1.4 La politique de communication
De même que la politique de distribution, la politique
de communication n'a pas vraiment une place importante dans de l'entreprise.
Cependant on peut soulever les points suivants :
1.4.1 Les foires :
La société se présente dans
différentes foires nationales et internationales. Les objectifs de sa
participation sont : faire la publicité pour ses produits, attirer le
plus de clientèle et la Vente sur place. Parmi elles on compte :
1) La foire internationale d'Alger organisée par la SAFEX
chaque mois de juin ;
2) La foire internationale ASSIHAR organisée par la SAFEX
chaque mars à Tamanrasset ;
3) La foire internationale d'Adrar organisée par la SAFEX
chaque décembre ;
4) La foire de Cirta organisée à Constantine par
SOGEXPO en été et en hiver ;
5) La foire du goût à Oran chaque année ;
6) La foire de Bejaia « salon de l'agroalimentaire
»organisée deux fois chaque année ;
7) La foire de Ouargla ;
8) La foire de Libye ;
9) La foire Zazargo « Agroalimentaire »
organisée chaque année aux pins maritimes.
1.4.2 Les relations publiques
Ce volet est pris en charge à travers les points suivants
:
1) Le mécénat : dons aux associations et au
croissant rouge ;
2) Les événements : organisation des tournois
d'activités sportives ;
3) Le sponsoring : la société sponsorise
différents clubs de football : MO Bejaia, ES Sétif.
1.4.3 La publicité médias
L'entreprise s'est lancée dans des campagnes
publicitaires à travers les médias nationaux. Elles sont
résumées dans les points suivants :
1) La télévision : on diffuse quelques spots
pendant la période de carême ;
2) La radio : la présentation de quelques flashs à
travers la radio Soummam de Bejaia ;
3) La presse écrite : publication des annonces de
promotions et des produits.
Partie II- Chapitre six Analyse
environnementale
109
1.4.4 La publicité hors médias
C'est une forme de publicité des moins coûteuses
car elle ne coûte que la conception et l'impression des prospectus.
1) Les catalogues : petits livrets édités par
l'entreprise qui comportent toutes les informations qui la concernent et
concernent ses produits.
2) Les dépliants : imprimés pliés en
deux ou en trois
3) Les brochures
Nous avons jusqu'ici présenté le marketing mix
actuel de l'entreprise. L'analyse matricielle qui va suivre, nous renseignera
sur les avantages et les inconvénients des actuels choix
stratégiques pour nous permettre de suggérer les
stratégies et les choix du mix possibles à l'entreprise
2. Analyse matricielle
L'analyse matricielle des d'activités de l'entreprise
est devisée en deux parties, la première étudie le
portefeuille d'activités dont l'objectif est d'avoir une idée sur
le marketing mix à adopter. La deuxième analyse est faite avec le
modèle SWOT43 qui consiste à détecter les
forces et les faiblesses dont l'objectif est l'élaboration de la
stratégie marketing.
2.1 Le PFA de COGB La Belle
Les produits de la grande consommation peuvent être
classés en quatre domaines d'activité stratégiques,
ceux-ci sont les suivants : les huiles alimentaires, la margarine, le produit
végétal aromatisé, et le savon de ménage.
2.1.1 Analyse matricielle du PFA
Pour effectuer cette analyse, nous avons choisi le
modèle de BCG car il prend en considération les deux
paramètres utilisés pour évaluer un DAS, (ces
paramètres sont présentés dans la figure N° 09 page
37). La figure 23 nous montre la classification des produits de l'entreprise
selon l'analyse de BCG. D'un point de vue global, on peut
considérer que le portefeuille d'activités est
équilibré. Cependant, pour bien assimiler la figure et essayer de
détecter les avantages et inconvénients que comporte ce
portefeuille d'activités nous allons essayer de procéder domaine
par domaine d'activité stratégique.
43 Strengths Weaknesses Oppotunities Threats, qui équivaut
à : forces et faiblesses, opportunités et menaces.
110
Partie II- Chapitre six Analyse
environnementale

Stars
Vaches à lait
Goûte d'or PEHD 5L
La Belle Feuilletage 500 Grs
PVA Soumaa 3 Kgs
Goûte d'or PET 5L
PVA Soumaa 1,8 kgs
Palme d'or Feuilletage 5 kgs
La caille 400 Grs
Huile Bonal 1L
Goûte d'or PEHD 2L
Palme d'or De table 500 Grs
La caille 300 Grs
La caille 350 Grs
Palme d'or de table 5 kgs
Poids mort
Dilemmes
Figure N° 24 : Analyse BCG du portefeuille
d'activités de COGB La Belle44
2.1.2 Les huiles alimentaires
Dans ce domaine des huiles alimentaires, on distingue deux
produits et quatre conditionnements en tout, excepté le produit huile
Bonal qui est commercialisé par l'entreprise mais produit par
prolypos qui est une autre filiale du groupe La
Belle.
1) La goûte d'or 5 litres PEHD: classé au milieu
des vaches à lait car son marché est en faible croissance et
c'est un produit qui génère des parts de marché
importantes ;
2) La goûte d'or 5 litres PET: c'est un produit
nouvellement lancé, son marché est en pleine croissance et c'est
un produit qui nécessite des investissements importants ;
3) La goûte d'or 2 litres PEHD : ce produit est
lancé depuis la création de l'UP 8 en 1982. son marché est
en décroissance, il se rapproche peu à peu de la zone des poids
morts ;
44 La classification des produits dans cette matrice a
été faite en se basant sur les résultats des deux
questionnaires
4)
Partie II- Chapitre six Analyse
environnementale
111
L'huile Bonal 1 litre PET : incorporé entre les
dilemmes et les stars car c'est un produit lancé en 2006, son
marché est en croissance et l'entreprise doit le développer.
2.1.3 La margarine
La plus part de ces produits se trouvent dans la zone des
dilemmes ou des poids morts excepté la margarine Le Belle. Le paradoxe
est que le marché de la margarine est en forte croissance.
1) La margarine La Belle feuilletage 500 grs : ce produit se
situe dans la zone des stars malgré son nouveau lancement, il
génère des parts de marché importantes ;
2) La margarine palme d'or feuilletage 5kgs : se situant
entre les dilemmes et les stars, ce produit se caractérise par la forte
croissance la marché et des faibles parts de marché ;
3) La margarine de table 5 kgs: ce produit se
caractérise par des très faibles parts de marché et une
minime croissance de marché, ainsi il se situe dans la zone du dilemme
;
4) La margarine de table 500 grs : il se place dans la zone
des poids morts malgré la forte croissance de son marché et les
parts de marché qui sont presque négligeables.
2.1.5 Le produit végétal aromatisé
(PVA)
Nous venons de constater à travers les études de
marché précédentes que le PVA est parmi les produits les
plus connus et les plus demandés des différentes gammes de
l'entreprise. A travers cette analyse matricielle, on a pu confirmer ce
résultat du fait que les deux conditionnements du PVA se situent dans la
zone d'entre les stars et les vaches à lait. Les parts de marché
relatives qu'il procure à l'entreprise sont les plus
intéressantes du marché et la croissance du marché de ce
produit est presque nulle.
2.1.6 Le savon de ménage
Ce produit se situe en général sur les zones des
dilemmes ou bien des poids morts. Le savon de ménage La caille
est un produit qui n'a même pas clôturé une
année depuis son lancement. Les différents conditionnements
commercialisés sont commentés ci-dessous.
1) Le savon de ménage la caille 400 grs : ce produit a
presque quitté la zone des vaches à lait car les parts de
marché qu'il procure à l'entreprise ne sont plus
intéressantes.
2) Le savon de ménage la caille 350 grs : c'est un
produit qui n'arrive pas à réussir son lancement, il se situe
toujours dans la zone des dilemmes.
3) Le savon de ménage la caille 300 grs : ce produit
se trouve dans une situation plus aisée, les parts de marché sont
faibles mais un potentiel de développement trop important.
Partie II- Chapitre six Analyse
environnementale
112
Concernant les produits à usage industriel, nous
n'avons pas pu classer les produits en domaines d'activités
stratégiques, faute du manque d'informations sur leurs parts de
marché.
2.2 Analyse environnementale
Pour effectuer cette analyse, on s'est penché vers le
modèle de SWOT qui est le meilleur outil qui soit pour effectuer ce
genre d'analyses. Ce modèle consiste dans la classification selon
différentes qualifications les services ou départements d'une
entreprise dans le but de détecter ses forces et ses faiblesses. Pour
q'une stratégie soit efficace, il convient de focaliser les forces sur
une seul aile dans un lieu et un période donnés, tout en essayant
d'éviter l'utilisation des cotés faibles de l'entreprise. Il
à noter que ce modèle est valable pour l'analyse de toute
entité, que ce soit une entreprise, un groupe d'entreprises, un Etat,
etc. Nous allons nous limiter dans cette analyse à l'étude des
trois fonctions qui se relient intimement à l'activité marketing
au sein de l'entreprise, celles-ci sont le département marketing, le
département des ressources humaines et celui de production, dans le but
d'évaluer les actuels choix stratégiques
2.2.1 Analyse du service marketing
Tableau N° 12. Classification SWOT du
service marketing45
Critères du marketing
|
Force majeure
|
Force mineure
|
neutre
|
Faiblesse mineure
|
Faiblesse majeure
|
Notoriété et réputation
|
0
|
|
|
|
|
Parts de marché
|
0
|
|
|
|
|
Qualité du produit
|
0
|
|
|
|
|
Qualité des services
|
|
0
|
|
|
|
Attractivité des prix
|
|
0
|
|
|
|
Efficacité de la distribution
|
|
|
|
0
|
|
Efficacité de la force de vente
|
|
0
|
|
|
|
Efficacité de la promotion
|
|
|
|
0
|
|
Efficacité de la communication
|
|
0
|
|
|
|
Capacités d'innovation
|
0
|
|
|
|
|
Couverture géographique
|
0
|
|
|
|
|
45 Source : P.Kotler et B.Dbois, marketing management, Ed Pearson
Education, 12ème édition, page 63
Partie II- Chapitre six Analyse environnementale
113
Cette analyse a révélé cinq forces
majeures dont dispose l'entreprise ainsi que deux faiblesses mineurs. Nous
n'avons pas constaté deux faiblesses majeures par rapport à ces
concurrents. Les autres critères du marketing sont
considérés comme des forces mineures. Concernant les deux
faiblesses qui sont les deux politiques du mix, l'entreprise ne dispose pas
d'une force de vente interne et ne pratique pas une politique de promotion dans
le cadre de la politique produit ou bien dans la politique de communication
2.2.2 Analyse du service GRH
Tableau N° 13. Classification SWOT du
service GRH46
Critères de la GRH
|
Force majeure
|
Force mineure
|
neutre
|
Faiblesse mineure
|
Faiblesse majeure
|
Communication interne
|
|
|
?
|
|
|
Capacités de gestion
|
|
|
|
?
|
|
Le service de la GRH ne présente qu'une seule force
neutre qui est la communication interne entre ces différents services et
une faiblesse mineure dans les capacités de gestion.
2.2.3 Analyse du service de production
Tableau N° 14. Classification SWOT du
service production47
Critères de la production
|
Force majeure
|
Force mineure
|
neutre
|
Faiblesse mineure
|
Faiblesse majeure
|
Outils de production
|
?
|
|
|
|
|
Economies d'échelle
|
|
?
|
|
|
|
Capacités de production
|
?
|
|
|
|
|
Qualification du personnel
|
|
?
|
|
|
|
Respect des délais
|
?
|
|
|
|
|
Savoir faire technique
|
?
|
|
|
|
|
Les équipements de production de l'entreprise sont une
force majeure car elle dispose des meilleures capacités de production
à l'échelle nationale. L'entreprise ne réalise pas de
47 Source : réalisation personnelle
Partie II- Chapitre six Analyse
environnementale
114
grandes économies d'échelle car elle ne produit
pas autant que le lui permettent ses capacités. Le personnel de
l'entreprise est le plus expérimenté dans le domaine des corps
gras, vu la très longue expérience de l'entreprise. Une fois que
l'entreprise à reçu une commande de marchandise, elle ne tarde
pas dans la livraison, c'est ainsi que le respect des délais est une
force majeure. Concernant le savoir faire technique de l'entreprise, ils ont
toutes les qualifications requises dans le domaine suite au programme de
formation et du suivi des travailleurs et du personnel de l'entreprise.
2.3 Le marché de « COGB -La Belle
»
Nous allons présenter dans ce points, la structure du
marché de l'entreprise, les caractéristiques de ce marché,
les concurrents de « COGB -La Belle » ainsi
que les positions
concurrentielles qu'occupe cette entreprise par rapport à
ses concurrents.
2.3.1 La structure du marché
L'entreprise s'attaque à l'un des marchés les
plus rudes en concurrence qui est celui de l'agroalimentaire. Les deux cibles
principales sont le grand public et les industriels. Ces dernières
impliquent le suivi de deux politiques marketing différentes, à
savoir : un marketing de grande consommation et un marketing industriel. Bien
que ces politiques marketing de grande consommation et industriel ne soient pas
pratiquées officiellement, elles existent officieusement. Dans le cadre
du marketing de la grande consommation, l'entreprise est confrontée
à un environnement qu'elle maîtrise en matière du rapport
qualité/prix et qui lui échappe dans d'autres parties, celles de
la communication et de la distribution.
2.3.2 Caractéristiques du marché
Ce marché est caractérisé par : des parts
de marché importantes, des produits de première
nécessité, des consommateurs critiques, une forte concurrence,
une structure oligopolistique et une absence des barrières à
l'entrée. L'environnement dans ce marché est en pleine mutation
et n'offre aucune certitude à l'entreprise sur tout en ce qui concerne
l'arrivée de nouveaux concurrents.
Le marketing industriel quant à lui est presque oisif
et les politiques de l'entreprise vis-à-vis de ses clients et de son
environnement en générale se basent sur des méthodes
anciennes. C'est un marché qui se caractérise par : un nombre de
clients restreints et de grande taille, des prix bien étudiés,
caractère monopolistique et des barrières à
l'entrée fixées par l'Etat.
Partie II- Chapitre six Analyse
environnementale
115
2.3.3 Les concurrents de CO.G.B La Belle :
Les concurrents de l'entreprise ne rentrent pas en concurrence
avec elle sur la totalité de ses produits, ce sont toutes des
entreprises de grande taille. On distingue :
1) CEVITAL implanté à Bejaia ;
2) CONINEF implanté à Alger ;
3) PROLYPOS implanté Ain Mlila ;
4) SAVOLA multinationale implantée a Oran qui
débutera à partir de cette année ;
5) IMPORTATION.
2.3.4 Positions concurrentielles :
Les positions concurrentielles sont réconfortantes et
font l'une des forces majeures de l'entreprise. Ses différentes
positions sont plus ou moins leaders.
1) Les huiles de table : elle occupe de Co-leader après
CEVITAL qui a plus de 40 % des parts de marché ;
2) Le produit végétal aromatisé : elle
occupe la première place au-dessus de CEVITAL qui la suit directement en
deuxième place ;
3) La margarine : l'entreprise occupe la première place
par rapport à ces concurrents dont CEVITAL est son second successeur
;
4) Le savon de ménage : sur ce secteur, il n'existe pas
un concurrent potentiel pour le moment ce qui fait que les produits qui la
concurrent sont importés ;
2.4 Les avantages concurrentiels
Les éléments suivants sont des capacités
qui sont à la disposition de l'entreprise et que ses concurrents ne
n'ont pas pour le moment ou bien qu'ils ne peuvent pas en avoir, c'est ainsi
qu'on les appelle des avantages concurrentiels.
2.4.1 Les capacités de production
Les équipements de production que l'entreprise renferme
sont largement supérieurs par rapport à celles de ses concurrents
hormis celle des huiles qui est de 530 tonnes par jour et son premier
concurrent dispose d'une capacité de raffinage qui s'élève
à 600 tonnes par jour. La chaîne de saponification qui est d'une
capacité de production quotidienne de 200 tonnes ne se trouve que dans
cette entreprise sur tout le territoire de l'est du pays. La chaîne de
fabrication des huiles hydrogénées qui est d'une technologie de
pointe et l'entreprise est le seul fournisseur de cette matière
première qui sert à la fabrication du PVA et de la margarine.
L'entreprise est le
Partie II- Chapitre six Analyse
environnementale
116
Partie II- Chapitre six Analyse
environnementale
seul producteur de la glycérine codex qui est
un produit largement demandé par les laboratoires pharmaceutiques pour
la fabrication des pommades dermiques ainsi que l'armée nationale pour
la fabrication des explosifs.
2.4.2 La descendance Etatique
Comme le montre la figure 16, l'entreprise ne s'est
faite partiellement privatisée qu'en le 6 février de
l'année 2006. Cette longue filiation à l'Etat qui
s'élève à plus d'un siècle peut servir l'entreprise
du fait que celui-ci favorise toujours le consommateur, cherche
l'intérêt général et son activité n'est pas
purement lucrative. Quelques soient les attitudes des futurs
propriétaires de l'entreprise, elle ne peuvent pas changer du jour au
lendemain la culture que l'entreprise a battit pendant plus d'un siècle.
Ainsi le consommateur garde toujours une image positive de l'entreprise et peut
lui faciliter un positionnement de franchise.
2.4.3 La normalisation
Par rapport à plusieurs de ses concurrents, l'entreprise
« COGB -La Belle » est
certifiée par l'organisme international de
standardisation (ISO). C'est la version 9000/2000 qui a
été procurée à l'entreprise, elle est conçue
pour la fabrication, la commercialisation et la vente des corps gras. Le
certificat porte le numéro FR0S /1132QU3 datant du 4 avril 2003
et expirant le 4 avril 2008. Ce certificat ne vaut pas uniquement une note qui
peut figurer dans les maquettes des produits de l'entreprise tel une carte
perceptuelle qui attire les consommateurs, mais aussi un avantage concurrentiel
trop important du fait que le principal concurrent de l'entreprise ne peut pas
avoir ce certificat. Le certificat en question ne peut pas être
accordé sauf si l'entreprise en question est dotée de toutes les
commodités ainsi que si elle respecte les normes d'hygiène.
Contrairement à son concurrent potentiel qui est CEVITAL, il ne peut pas
se certifier car il ne dispose pas d'une station d'épuration des
déchets industriels, un équipement trop coûteux et
nécessitant un grande surface. La conclusion est que l'entreprise «
COGB -La Belle » peut se servir de son caractère
écologique comme un
avantage concurrentiel.
Section deux : suggestions sur les choix
stratégiques
Cette dernière section regroupe les différentes
conclusions que nous avons pu tirer à travers notre stage pratique au
sein de l'entreprise « COGB- La Belle ». Les
premières suggestions concernent les différents positionnements
que l'entreprise peut choisir dans le
117
cadre de sa politique marketing globale. Les secondes
suggestions concernent le choix du mix pour les produits commercialisés
actuellement ainsi que les prescriptions stratégiques relatives pour
chaque type d'activités.
1. Suggestions sur les choix stratégiques
A travers le diagnostic effectué dans la
première section et suite aux différents avantages concurrentiels
qui sont à la disposition de l'entreprise, on a pu déceler ces
quelques stratégies qui sont jugées adéquates et que
l'entreprise « COGB -La Belle » peut adopter afin
de pouvoir s'imposer. La stratégie actuelle de
l'entreprise repose sur l'offre d'un rapport qualité prix. À
travers les études de marché, nous avons pu constater que les
commerçants comme les consommateurs, tout les deux ont jugé que
le rapport qualité prix de l'entreprise est satisfaisant. Les trois
stratégies possibles sont les suivantes.
1.1 La domination par les coûts
C'est une stratégie qui repose sur la
réalisation des économies d'échelle sur les coûts de
production afin de baisser les prix par rapport aux concurrents. Cette
stratégie peut être adoptée par l'entreprise vu ses grands
moyens de production ainsi que sa longue expérience dans le domaine des
corps gras. L'objet principal de cette stratégie est de pratiquer des
prix inférieurs par rapport à la concurrence. Les
résultats qui peuvent apportées par cette stratégie sont
:
1) Dissuader les produits émanant de la concurrence moins
potentielle ;
2) Dominer les concurrents qui sont de grande taille ;
3) Augmenter les volumes des ventes et les parts de
marché relatives de tous les produits;
4) Se différencier et avoir une bonne image de marque,
celle des bas prix.
Cette stratégie peut être plus efficace si
l'entreprise développe une force de vente interne qui va s'occuper de la
distribution de ses produits.
1.2 La différentiation
Cette stratégie va permettre à l'entreprise de
se distinguer des autres concurrents. Les sources de différenciation que
peut exploiter l'entreprise sont son caractère écologique et sa
descendance Etatique. Ainsi l'entreprise peut avoir une identité
particulière qui va pousser les consommateurs à y mettre une
confiance dans ses produits. Cette stratégie peut conduire à :
1) La fidélisation de sa clientèle ;
2) La mise en évidence des inconvénients des
produits de ses concurrents ;
Partie II- Chapitre six Analyse
environnementale
118
3) La Procuration à l'entreprise d'une bonne image de
marque.
Certes cette stratégie ne va pas évidement
augmenter les parts de marché de l'entreprise mais elle va lui permettre
quand même la sauvegarde de son marché actuel
1.3 La diversification
Comme le montre la figure 12, une entreprise peut
cibler le marché avec différentes façons. La
stratégie de diversification consiste à adresser à chacun
des segments du marché son produit approprié. Nous avons choisis
de suggérer cette stratégie car le marché de l'entreprise
est constitué d'un nombre important de segments distincts. L'huile
alimentaire est un produit qui est utilisé pour plusieurs utilisations,
les fritures, l'assaisonnement et la cuisson. L'entreprise peut concevoir trois
produits qui s'adaptent à chacune des finalités de ce produit. La
margarine est un produit utilisé en grande partie pour les tartines, le
feuilletage et la constitution des pâtes pâtissières. Ces
trois segments sont trop importants et l'entreprise a des grands
intérêts à concevoir pour chacun de ses segments le produit
adéquat. Le produit végétal aromatisé n'a pas de
grandes possibilités de le différencier car il est utilisé
pour une seule et unique utilisation. Le savon est le produit qui peut en
disposer du plus grand nombre de lignes de gamme. Le savon de ménage
fabriqué par l'entreprise est destiné à la lessive et
à l'hygiène du corps. Ces deux utilisations peuvent
déboucher sur au moins quatre produits différents sans compter le
savon de toilette. Cette stratégie peut permettre à l'entreprise
de bénéficier des avantages suivants :
1) Augmentation considérable de ses parts de
marché
2) Enrichissement de son portefeuille d'activités
3) Pénétration du marché des consommateurs
potentiels
La stratégie de diversification est la meilleur qui
soit pour permette à l'entreprise de s'imposer sur le marché,
sauf qu'elle nécessite des efforts considérables de la part de
tous les organes de l'entreprise sur tout le service de recherche et
développement qui conçoit les produits et le service du marketing
qui doit positionner tous ses produits.
2. Suggestions sur le mix marketing
Les suggestions suivantes sont établies en se basant
essentiellement sur l'illustration de la figure 23 et les
résultats des études de marché pour chaque produit. Le
choix du marketing mix
Partie II- Chapitre six Analyse
environnementale
119
pour un produit varie selon la période qu'il traverse
dans son cycle de vie, ses perspectives ainsi que ses chance de
réussite. Dans la matrice de BCG, les produits qui sont dans le
même quadrant ont presque les caractéristiques
précédentes identiques, ainsi nous avons regroupé les
suggestions du choix du marketing mix pour les produits de l'entreprise selon
les quatre quadrants de la matrice.
2.1 Le mix des produits stars
Tableau N°15. Suggestions sur le marketing
mix des produits stars.
|
Politique produit
|
Politique prix
|
Politique distribution
|
Politique communication
|
|
|
|
|
Goûte d'or 5L PET
|
Améliorer la qualité du produit
|
Baisser les marges au maximum
|
Importante distribution du produit
|
Multiplier les investissements
|
La Belle feuilletage 500 grs
|
Améliorer l'emballage
|
Pratiquer des prix parallèles
|
Importante distribution du produit
|
Ne pas investir trop
|
Palme d'or feuilletage 5 kgs
|
Revoir la qualité du produit et son emballage
|
Baisser légèrement le prix
|
Distribution intensive
|
Débourser des efforts
|
Huile Bonal
|
Limiter le nombre des conditionnements
|
Baisser
légèrement son prix
|
Importante distribution du produit
|
Multiplier les efforts de publicité
|
Le tableau ci-dessous comporte les choix du marketing mix pour
quatre produits de l'entreprise figurant dans le quadrant des stars ou
étoiles de la matrice de BCG. Le premier produit est la goûte
d'or 5 litres PET. Ce produit est lancé depuis presque deux ans, il
est dans la zone des étoiles. L'entreprise doit donc perfectionner la
qualité du produit, baisser légèrement son prix pour
atteindre le volume de ventes maximum, le distribuer sur tout le territoire
national et investir largement dans sa publicité car prochainement, il
sera le produit essentiel de l'entreprise dans le domaines des huiles.
La margarine La Belle de feuilletage est un produit largement
demandé, son cycle de vie est encore dans la phase de croissance,
l'entreprise doit donc améliorer son emballage, pratiquer des prix
parallèles avec la concurrence car le produit a déjà une
belle image de
Partie II- Chapitre six Analyse
environnementale
120
marque. Le produit doit être largement distribué
surtout pour les pâtissiers et les boulangers qui sont le client
numéro un du produit.
La margarine palme d'or de feuilletage
conditionné en pains de cinq kilogrammes est à sa phase de
croissance. Ce produit n'arrive pas à se positionner sur le
marché à cause des produits de la concurrence. Son mix doit
être le même que celui de la margarine La Belle sauf que
son prix doit être légèrement baissé.
En fin, pour l'huile Bonal il doit être :
limité le nombre de conditionnement en son nom, baissé
légèrement son prix, distribué intensivement et promu par
la publicité.
2.2 Le mix des vaches à lait
Tableau N° 16. Suggestions sur le marketing
mix des produits vaches à lait.
|
Politique produit
|
Politique prix
|
Politique distribution
|
Politique communication
|
|
|
|
Goûte d'or 5 L PEHD
|
Maintenir le produit tel qu'il est pour l'instant
|
Pousser les prix au maximum possible
|
Maintenir la distribution actuelle
|
Ne pas investir dans la publicité
|
Soumaa 3kgs
|
Maintenir le produit tel qu'il
est
|
Pratiquer des prix parallèles ou
légèrement baissés
|
Augmenter la distribution du produit
|
Faire une communication d'image
|
Soumaa 1,8 kgs
|
Améliorer la qualité du produit
|
Maintenir son prix actuel
|
Distribution intensive
|
Augmenter les efforts sur la publicité
du produit
|
Le quadrant des vaches à lait comporte en principe
trois produits, à savoir : la goûte d'or 5 litres PEHD,
le PVA Soumaa avec ses deux conditionnements de 1.8 et de 3
kilogrammes.
La goûte d'or est un produit qui se retrouve dans la
phase de maturité. On parle ici de son matériau de
conditionnement non pas du produit qui est consommé. Le produit est
connu sur le marché, le consommateur le prend dans les linéaires
sans hésiter et il n'existe pas pour le moment un produit meilleur que
lui. L'entreprise a intérêt à maintenir le produit tel
qu'il est, pratiquer des prix un peu élevés car pour ce produit,
l'élasticité au prix n'est pas vraiment forte.
Partie II- Chapitre six Analyse
environnementale
121
Le distribuer régressivement pour permettre à
l'autre produit du conditionnement PET de se positionner et ne pas investir
dans sa publicité sauf si l'entreprise désire le maintenir encore
pour longtemps.
Le produit végétal aromatisé qui est
conditionné en 3 kilogrammes touche aussi à sa maturité.
Ce produit n'est pas conçu majoritairement pour les ménages, par
contre il est destiné aux pâtissiers, aux boulangers et aux
biscuiteries. Cette catégorie de clientèle est professionnelle,
elle compte beaucoup sur le prix, ils connaissent le produit et ont besoin de
leur livrer les produits à domicile.
L'autre conditionnement du PVA est destiné à la
consommation finale des ménages, les clients sont satisfaits du prix et
de la qualité, il reste de promouvoir le produit avec une
légère publicité si l'entreprise veut le sauvegarder et ne
pas lancer un autre produit successeur.
2.3 Le mix des poids morts
Tableau N°17. Suggestions sur le marketing
mix des produits poids morts.
|
Politique produit
|
Politique prix
|
Politique distribution
|
Politique communication
|
|
|
|
Palme d'or de table 500 grs
|
Reformuler la
qualité du produit et son
emballage
|
Baisser les prix légèrement
|
Distribution intensive
|
Investir fortement dans la publicité
|
Goûte d'or 2L PEHD
|
Maintenir le produit tel qu'il
est
|
Pousser le prix au maximum
|
Réduire l'intensivité de la distribution
|
Réduire les efforts de publicité
|
La caille 400 grs
|
Maintenir le produit tel qu'il
est
|
Pousser le prix au maximum
|
Maintenir l'actuelle distribution
|
Cibler la publicité du produit
|
Les stratégies adéquates pour les
activités se situant dans les poids morts sont général
l'abandon du produit. Le seul produit à qui on a suggéré
de le relancer est la margarine de table. Ce produit a des grandes chances de
réussir vu la forte croissance de son marché. Les
problèmes majeurs de ce produit sont : son emballage et le manque de la
publicité.
Partie II- Chapitre six Analyse
environnementale
122
2.4 Le mix des dilemmes
Pour les produits se situant dans la zone des dilemmes, on
distingue la margarine de table conditionnée en pains de cinq
kilogrammes ainsi que le savon de ménage la caille.
Tableau N° 18. Suggestions sur le marketing
mix des produits stars.
|
Politique produit
|
Politique prix
|
Politique distribution
|
Politique communication
|
|
|
|
Palme d'or de table 5 kgs
|
Revoir la qualité du produit
|
Pratiquer des prix de pénétration
|
Distribution intensive
|
Investissements moyens
|
La caille 350 grs
|
Commercialiser la version de base
|
Pratiquer des prix parallèles Avec
les concurrents
|
Distribution intensive
|
Investissements trop importants
|
La caille 300 grs
|
Commercialiser la version de base
|
Pratiquer des prix parallèles Avec
les concurrents
|
Distribution intensive
|
Investissements trop importants
|
Pour la margarine, nous avons mentionné ci-dessus que
c'est un produit en difficulté concurrentielle, donc l'entreprise a le
libre choix entre l'abandon et le maintien. Concernant le savon de
ménage, il n'est pas question que l'entreprise abandonne ce produit car
il représente un segment de marché très vaste, avec un
coup de pouce dans cette phase de lancement, il se transformera rapidement en
une activité étoile.
Il existe un autre coté de l'analyse
stratégique du portefeuille d'activités qui concerne le lancement
et l'abandon des produits que nous avons voulu étudier. Malheureusement,
nous avons été contraint par le manque d'information sur les
produits déjà abandonnés et les éventualités
de lancement de nouveau produits.
Nous n'avons pas aussi, évoqué le marketing
industriel de l'entreprise car d'un coté, elle dispose d'un certain
monopole sur les produits industriels et d'un autre, nous n'avons pas pu
trouver des informations sur les parts de marché de ces produits ainsi
que la croissance de leurs marchés.
123

Conclusion générale
Dans le but de répondre clairement aux deux questions
de la problématique, nous allons présenter les conclusions en
deux parties. Les constats faits à travers la partie théorique
sont les suivants :
L'évolution du marketing est le résultat des
actions d'adaptation des stratégies des entreprises à leurs
environnements économique et social. Le one to one, par
exemple, est une pratique développée dans le secteur bancaire
ainsi que le B to B, là où, la concurrence est
très forte et les clients sont de grande taille.
D'un côté, les besoins et les attentes du
consommateur évoluent plus vite que ses ressources et d'un autre
côté, le rétrécissement des cycles de vie des
produits et ceux des outils de production impliquent de grands besoins en
financement pour les entreprises. Par conséquent les objectifs
recherchés par les stratégies marketing s'orientent vers
l'obtention d'un produit meilleur à un coût mineur.
Le cas pratique nous a amené à nous faire une
idée sur les enjeux de la réalisation de la stratégie
marketing et les choix du positionnement. En premier lieu, et concernant le
choix du positionnement, nous avons constaté que le positionnement de
l'entreprise « COGB La Belle » ne correspond à aucune
identité particulière. Les dirigeants présagent que
l'entreprise est connue pour son rapport qualité prix
attrayant. Par ailleurs, les
consommateurs, tous comme les commerçant
révèlent qu'il n'y pas une vraie différentiation sur cet
aspect de prix et de qualité.
124
Conclusion générale
Pour le choix du positionnement, nous avons
suggéré d'exploiter les avantages concurrentiels dont dispose
l'entreprise qui sont : son caractère écologique, sa descendance
Etatique et ses capacités de production. Le positionnement choisi, doit
être promu incessamment par des campagnes publicitaires corporate.
La stratégie marketing de l'entreprise « COGB
La Belle », comme nous l'avons
cité ci-dessus repose l'offre d'un rapport de
qualité/prix satisfaisant. Le constat fait que les objectifs
stratégiques sont loin d'être atteints, compte tenu de l'analyse
SWOT et des positions concurrentielles de l'entreprise. Pour cela, nous avons
suggéré à l'entreprise de réorienter ses choix
stratégiques vers la domination par les coûts, la diversification,
ou à la différentiation.
La stratégie marketing d'une entreprise, dépend
en grande partie de la volonté et des compétences de ses
dirigeants. Primo, et ce qui concerne la volonté, les dirigeants peuvent
se contenter de l'actuelle position de l'entreprise, comme, ils peuvent
partager l'idée de développer le portefeuille
d'activités.
Secundo, les compétences des dirigeants est aussi un
facteur déterminant dans la réussite de la stratégie
marketing de l'entreprise, car non seulement, celle-ci repose sur l'intuition
et la force de l'imagination, les dirigeants doivent avoir un esprit
démocratique, en acceptant les critiques des autres parties du
système de pilotage de l'entreprise.
Par ailleurs, une stratégie marketing est
influencée également par l'environnement, les capacités
productives et les ressources financières de l'entreprise.

Ouvrages
*Jean-René. Edighoffer, Précis de gestion
d'entreprise, Ed Cécile Geiger, France 2001
* J.P. Helfer- Jaques Orsoni, management, stratégie et
organisation, Ed Vuibert, 7 édition, Paris 2001
* J.P. Helfer- Jaques Orsoni, marketing, Ed Vuibert, 7
édition, Paris 2001
*Lendrevie Lévy Lindon, Mercator : théorie et
pratique du marketing, Ed Dalloz, 7ème édition, paris
2003
*Lendrevie Lévy Lindon, Mercator : théorie et
pratique du marketing, Ed Dalloz, 5ème édition, paris
1997
* Marie Camille Debourg, pratique du marketing,
deuxième édition, Ed Berti, Alger 2004 * P Amerein, marketing
stratégique et pratiques, Ed Nathan, 2001
* Kotler et Dobois, marketing management, Ed pearson
éducation, 12ème édition, paris 2006
Sites web
*
marketing-etudiant.fr
*
commerce-extérieur.gouv.fr
*
afaq.fr
*
infosmd.com
1/4
Annexes

Introduction générale Première
partie
Chapitre 01
Section une
....
03 .
....
|
01
04
.....
05
|
3.3.1 Lancement
3.3.2 Croissance
3.2.3 Maturité 3.2.4 Déclin Section
deux
16
16
17
17
18
|
.
|
1. Le marché
|
05
|
1 Origine
. 19
|
|
1.1 Besoin
06
|
|
1.1 Définitions
|
19
|
1.1.1 Classification de Maslow
|
. .
06
|
1.1.1 Définition officielle
.
|
19
|
1.1.2 Classification de Schultze ..
|
. 07
|
1.1.2 Définitions de Vernette E
|
20
|
1.2 Environnement
|
07
|
1.1.3 Définition de Joubert et Dubois
|
20
|
1.2.1 Les fournisseurs
07
|
|
|
|
1.2.2 Les clients
|
08
|
2 Evolution
|
20
|
1.2.3 Les clients
08
|
|
2.1 Au sein de l'économie
20
|
|
1.2.4 La concurrence .
|
08
|
2.1.1 Culture de production
21
|
|
1.2.5 Les produits de substitution
|
08
|
2.1.2 Culture de vente
21
|
.
|
1.3 Le marche d'une entreprise ...
|
..
09
|
2.1.3 Culture marketing
21
|
.
|
1.3.1 Le marché géographique
|
09 .
|
2.2 Au sein de l'entreprise
22
|
|
1.3.3 Le marché global
|
09
|
2.2.1 Marketing unilatéral
22
|
|
1.3.4 Le marché potentiel
10
|
|
2.2.2 Marketing bilatéral
22
|
...
|
1.3.5 Indices d'activité
10
|
|
2.2.3 Marketing réactif
22
|
|
2. Le consommateur
11
|
|
|
|
2.1 Comportement d'achat
|
11
|
3. Domaines d'activité
|
....
24
|
2.1.1 Catégories d'achats
|
11
|
3.1 L'industrie (B to B)
|
24
|
2.1.2 Processus d'achat
|
11
|
3.1.1 Spécificités du marché industriel
|
24
|
2.2 Facteurs explicatifs
|
.1 2
|
3.1.2 Les produits (B to B)
|
25
|
2.2.1 Facteurs personnels
|
12
|
3.1.3 La fixation des prix (B to B)
|
..
25
|
2.2.2 Facteurs environnementaux ...
|
12
|
3.1.4 La distribution (B to B)
|
.
25
|
2.2.3 Motivations
|
1 3
|
3.1.5 La communication (B to B)
|
25
|
2.2.4Freins
. 13
|
|
3.2 Les services .
|
26
|
|
|
3.2.1 Catégories des services
26
|
|
3. Le produit
13
|
|
3.2.2 Caractéristiques des services
26
|
.
|
3.1 Qualité
13
|
|
3.2.3 Spécificités du MS .
|
..
26
|
3.1.1 Le bon produit
|
14 .
|
3.2.4 La tarification des services
27
|
|
3.1.2 Les normes
14
|
|
3.2.5 La communication des services
27
|
|
3.1.3 L'image de marque
|
14
|
|
|
3.2 Le prix
15
|
|
Chapitre 02
|
.
2 9
|
3.3 Cycle de vie
1 5
|
|
Section une .................
|
30
|
|
|
1. Les études de marché
|
30
|
1.1 Système d'information
|
.3 0
|
|
|
1.1.1 Définition
|
30
|
1.1.2 Mise en place
|
31
|
1.1.3 Sources d'informations
|
31
|
1.2 Typologie d'études
|
31
|
1.2.1 Etudes documentaires
|
32
|
1.2.2 Etudes qualitatives
|
32
|
1.2.3 Etudes quantitatives
|
32
|
1.2.4 Etudes par sondage
|
33
|
1.2.5 Panels
|
33 .
|
2 Segmentation du marché
|
.3 4
|
2.1 Comment segmenter
|
34
|
2.1.1 Principaux critères
|
34
|
2.1.2 Choix des critères
|
.3 5
|
2.2 Méthodes de découpage............... 2.2.1
Segmentation proprement dite......
2.2.2 Typologie . 2.3 Domaine d'activité
stratégique....
2.3.1 Caractéristiques d'un DAS
2.3.2 Evaluation d'un DAS
2.3.3 Analyse d'un DAS ....
37
3 Le Ciblage
3.1 Notion de ciblage
3.1.1 Définition
3.1.2 Choix du mode de distribution......3
3.2 Stratégies de ciblages
3.2.1 Marketing indifférencié ...
40 3.2.2 Marketing concentré . 40
3.2.3 Marketing adapté (one to one).......
40
3.2.4 Marketing différencié
..4
Section deux ...
41
1. Le positionnement ... 41
1.1 C'est quoi le positionnement ... 42
1.1.1 Définition 42
1.1.2 Les raisons du positionnement........
42
1.1.3 La nature du positionnement ..
42
1.1.4 Limites du positionnement ..
43
1.2 La pratique du positionnement .. 43
1.2.1 Les axes du positionnement ...
43
1.2.2 Les exigences du positionnement... 44
35 .
35 .
36
36
36
36
38
39 .
39 .
9
1
2/4
Annexes
|
|
|
|
2. Moyens d'action
|
44
|
2.1 Politique de produit .
|
45
|
2.1.1 Concept marketing du produit .
|
45
|
2.1.2 Caractéristiques du produit.............
|
45
|
2.1.3 Le packaging
|
45
|
2.1.4 La politique de gamme
|
46
|
2.2 Politique de prix
|
46
|
2.2.1 Objectifs recherchés .
|
46
|
2.2.2 Objectifs de la gamme .
|
47
|
2.2.3 La modulation du prix .
|
47
|
2.3 Politique de distribution
|
47
|
2.3.1 Le marketing des distributeurs .
|
47
|
2.3.2 Choix du niveau de distribution
|
47
|
2.3.3 La force de vente .
|
48
|
2.3.4 Les promotions des ventes
|
49
|
2.4 Politique de communication
|
49
|
2.4.1 La nature de la communication
|
49
|
2.4.2 Les moyens de communication
|
50
|
2.4.3 Choix des canaux
|
50
|
3. Stratégies de positionnement
|
51
|
3.1 Stratégie d'imitation
|
51
|
3.2 Stratégie de différentiation
|
51
|
3.3 Stratégie d'innovation
|
51
|
3.4 Stratégie d'écrémage
|
51
|
3.5 Stratégie de pénétration
|
52
|
Chapitre 03
|
53
|
Section une
|
54
|
1. La stratégie marketing
|
54
|
1.1 C'est quoi une stratégie marketing
|
54
|
1.1.1 Définitions
|
54
|
1.1.2 Les différents niveaux d'une SM
|
55
|
1.1.3 Processus d'élaboration d'une SM
55
|
|
1.2 Le prote feuille d'activités
|
55
|
1.2.1 Les couples produit/marché
|
56
|
1.2.2 La gestion d'un PFA ..
|
56
|
1.2.3 L'analyse matricielle du PFA
|
56
|
2. Démarche de réalisation d'une SM
|
57
|
2.1 L'analyse diagnostic
|
. 57
|
2.1.1 Analyse environnementale
|
57
|
2.1.2 Analyse de la concurrence
|
58
|
2.1.3 Analyse interne
|
58
|
Annexes
2.1.4 Le diagnostic
2.2 Fixation des objectifs . 2.2.1 Principaux objectifs d'une
SM 2.2.2 La position concurrentielle
2.3 Choix des options stratégiques 2.3.1 Choix des
cibles
2.3.2 Choix des sources de volume 2.3.3 Choix du
positionnement
2.3.4 Définition de politique de marque...
2.4 Le choix des priorités
....
.. 59
60
..
......
61
|
....
58
58
59
60 60 60 . 61
|
|
2.4.1 Le choix des marchés prioritaires......
61
2.4.2 Le choix des produits prioritaires......
62
2.4.3 Le choix des cibles prioritaires 62
2.4.4 Le choix des éléments moteurs
62
2.5 Formulation et évaluation du MM......
63
2.5.1 Méthodes d'optimisation d'un MM......
63
2.5.2 L'évaluation qualitative MM ...
64
2.5.3 L'évaluation quantitative du MM.......
64
Section deux ......
65
1. Planification des activités marketing....
65
1.1 Catégories des plans marketing ....
65
1.1.1 Classification par objet ......
65
1.1.2 Classification par horizon ....
66
1.2 Les procédures de la planification.......
66
1.2.1 Qui doit planifier ? ....
67
1.2.2 Quand doit on planifier ? ...
67
1.2.3 Comment doit on planifier ? ...
67
2. Le contrôle des activités marketing....
68
2.1 Le contrôle des ventes ......
68
2.1.1 Décomposition analytique des vente
68
2.1.2 Comparaison des ventes aux norme....
68
2.1.3 La comparaison aux parts de march...
69
2.2 Le contrôle de la rentabilité des AM...
69
2.2.1 Le contrôle des coûts ...
69
2.2.2 La rentabilité relative ...
69
2.3 L'audit marketing ......
70
2.3.1 Les rubrique d'un audit marketing......
70
2.3.2 La réalisation d'un audit marketing......
70
2.4 Les contrôles particuliers de la PM......
71
2.4.1 Le contrôle de l'équipe de
vente.........
71
3/4
2.4.2 Le contrôle de la publicité ...
71
2.4.3 Le contrôle de la politique produit.........
71
2.4.4 Le contrôle des opérations
spéciales......
72
3.1. Espaces stratégiques du marketing
72
3.1 Le marketing relationnel 72
3.1.1 Définition du marketing relationnel. ...
73
3.1.2 La fidélisation des clients 73
3.1.3 Le CRM 74
3.2 Le marketing international ...
74
3.2.1 L'implantation à l'étranger ....
74
3.2.2 Les stratégies du MI .
75
Deuxième partie ...
76
Chapitre 01 ......
77
1. Historique ... 8
7
1.1 Evolution de COGB La Belle ...
79
1.2 Activités de COGB -La Belle .
79
1.2.1 Equipements de production ....
79
1.2.2 Capacités de production ....
80
1.2.3 Activités de COGB La Belle
81
1.2.4 Objectifs de COGB La Belle 81
2. Organisation de l'entreprise ......
81
2.1 Organigramme hiérarchique .
82
2.1.1 DRH ...
83
2.1.2 Département comptabilité ...
83
2.1.3 Service des finances ...
83
2.1.4 Service de comptabilité générale
...
83
2.1.5 Département maintenance . 83
2.1.6 Département de production ....
84
2.1.7 Service gestion des stocks ...
84
2.1.7 Service transport ...
84
2.2 Département commercial ...
84
2.3 Département vente et marketing ....
86
Chapitre 02 ....
87
1. Présentation de l'enquête ......
88
1.1 Questionnaire des consommateurs ... 88
1.1.1 La notoriété des produits
89
1.1.2 La consommation des huiles . 89
|
4/4
Annexes
1.1.3 La consommation du SDM
1.1.4 Consommation du PVA
1.1.5 La consommation de la margarine 1.1.6 L'image de marque de
l'entreprise 1.2 Questionnaire des commerçants
1.2.1 L'activité du commerçant
1.2.2 Le comportement d'achat
1.2.3 les attentes du commerçant
90
. 91
92
|
..
90
.
.
90
91
.
91
.
92
|
1.3 La politique de distribution
1.3.1 Le champs de couverture 1.3.2 La sélection des
clients
1.3.3 Les tâches de la force de vente
1.4 La politique de communication
1.4.1 Les foires
1.4.2 Les relations publiques
1.4.3 La publicité médias
1.4.4 La publicité hors médias
107
..
.
107
108
108
108
.
..
|
.
107
107
..
.
108
109
|
2. Résultats de l'enquête
93
|
|
|
|
2.1 Questionnaire des consommateurs
|
93 .
|
2. Analyse matricielle
|
..
109
|
2.1.1 La notoriété des produits
|
93
|
2.1 Le PFA de COGB La Belle
..
|
109
|
2.1.2 Efficience des médias
94
|
|
2.1.1 Analyse matricielle du PFA
..
|
109
|
2.2 Questionnaire des commerçants
|
94 .
|
2.1.2 Les huiles alimentaires
110
|
|
2.2.1 L'activité du commerçant
|
95
|
2.1.3 La margarine
|
111
|
2.2.2 La vente des produits
95
|
|
2.1.5 Le produit végétal aromatisé
111
|
|
2.3 Résultats des questions ouvertes
|
95
|
2.1.6 Le savon de ménage
111
|
|
2.3.1 Points de vue positifs
95
|
|
2.2 Analyse environnementale
112
|
|
2.3.2 Points de vue négatifs
96
|
|
2.2.1 Analyse du service marketing
112
|
.
|
2.3.3 Suggestions des questionnés
.
|
96
|
2.2.2 Analyse du service GRIT
|
113
|
|
|
2.2.3 Analyse du service de production
|
113
|
3. Analyse des résultats
|
96
|
2.3 le marché de « COGB -La Belle »
|
1 14
|
3.1 Présentation de l'analyse
56
|
|
2.3.1 La structure du marché
11 4
|
|
3.1.1 Méthode d'analyse
97 .
|
|
2.3.2 Caractéristiques du marché
1 14
|
|
3.1.2 Paramètres de l'analyse
|
97
|
2.3.3 Les concurrents de CO.G.B La Belle
|
115
|
3.2 Tableaux des statistiques
97
|
|
2.3.4 Positions concurrentielles
11 5
|
|
3.2.1 La popularité des produits
97
|
|
2.4.3 La normalisation
|
1 15
|
3.2.2 L'apport des médias
99
|
|
2.4.1 Les capacités de production
11 5
|
.
|
3.2.3 Le circuit de distribution
. 100
|
|
2.4.2 La descendance Etatique
11 6
|
.
|
3.2.4 La commercialisation des produits
|
101
|
2.4.3 Les avantages concurrentiels
|
.
1 16
|
Chapitre 03
|
103
|
Section deux
116
|
|
Section une
104
|
|
1. Suggestions sur les choix stratégiques
|
117
|
1. Le MM de « COGB La Belle »
|
104
|
1.1 La domination par les coûts
117
|
|
1.1 La politique produit
104
|
|
1.2 La différentiation..........................
117
|
|
1.1.1 Les huiles alimentaires
104
|
.
|
1..3 La diversification........................
118
|
|
1.1.2 Savon de ménage
105
|
|
2. Suggestions sur le MM
1 18
|
|
1.1.3 Le produit végétal aromatisé
|
105
|
2.1 Le mix des produits stars
1 19
|
|
1.1.4 La margarine
105
|
|
2.2 Le mix des vaches à lait
|
120
|
1.1.5 Les produits industriels
105
|
|
2.3 Le mix des poids morts
121
|
|
1.2. La politique des prix
106
|
|
2.4 Le mix des dilemmes ..
|
122
|
1.2.1 La fixation des prix
106
|
|
|
|
1.2.2 Les remises .
|
106
|
Conclusion générale
. 123
|
|
Bibliographie Annexes
Annexes
Annexes

Liste des abréviations
Annexe N° 02
1/1
Abréviation
|
Signification de l'abréviation
|
AM
|
Activités Marketing
|
CEI
|
Commission Electrotechnique Internationale
|
BCG
|
Boston Consulting Group
|
CRM
|
Customer Relationship Management (gestion de la relation
clients)
|
DAS
|
Domaine d'Activités Stratégique
|
DRH
|
Direction des Ressources Humaines
|
ISO
|
International Standardisation Organisation
|
MB
|
Marketing Bancaire
|
MI
|
Marketing International
|
MM
|
Mix Marketing
|
MS
|
Marketing des Services
|
MB
|
Marketing Bancaire
|
ONS
|
Office Nationale des Statistiques
|
PM
|
Politique Marketing
|
PFA
|
PorteFeuille d'Activités
|
SM
|
Stratégie Marketing
|
SWOT
|
Strengths Weaknesses Oppotunites Threats
|
COGB
|
Complexe des Corps Gras de Bejaia
|
ENCG
|
Entreprise Nationale des Corps Gras
|
PEHD
|
Poly Ethylène Haute Densité
|
PET
|
Poly Ethylène Transparent
|
SDM
|
Savon De Ménage
|
SDT
|
Savon De Toilette
|
SOGEDIA
|
Société de Gestion et de Développement de
l'Industrie Alimentaire
|
SIAN
|
Société Industrielle de l'Afrique du Nord
|
|
Annexes

Annexe N° 04
Liste des tableaux
1/1
n°
|
Intitulé du tableau
|
Page
|
01
|
Classifications du marché selon trois critères
|
01
|
02
|
Classification des plans marketing par leurs horizons
|
66
|
03
|
Présentation des caractéristiques de la
population questionnée
|
86
|
04
|
Segmentation des résultats de la première
question des consommateurs
|
99
|
05
|
Segmentation des résultats de la deuxième
question des consommateurs
|
100
|
06
|
Segmentation des résultats de la première
question des commerçants
|
101
|
07
|
Segmentation des résultats de la deuxième
question des commerçants
|
102
|
08
|
Analyse SWOT du service marketing de « COGB La Belle
»
|
112
|
09
|
Analyse SWOT du service GRH de « COGB La Belle
»
|
113
|
10
|
Analyse SWOT du service de production « COGB La Belle
»
|
113
|
11
|
Suggestions sur le choix du mix des activités
étoiles
|
119
|
12
|
Suggestions sur le choix du mix des activités vaches
à lait
|
120
|
13
|
Suggestions sur le choix du mix des activités poids
morts
|
121
|
14
|
Suggestions sur le choix du mix des activités
dilemmes
|
122
|

Annexe N° 05
Questionnaire des consommateurs
Veuillez Madame, Monsieur nous communiquer les coordonnés
suivantes :
? Vous êtes de sexe
FEMININ
MASCULIN
? Votre lieu de résidence
VILLE
VILLAGE
COMMUNE
? Votre catégorie socioprofessionnelle est :
CADRE
RETRAITE
MENAGERE
OUVRIER
(I)
1) Quels sont les produits de CO.G.B la belle que vous
connaissez
La goûte d'or--Huile bonal---La caille---Palme
d'or--Soumaa--Margarine la belle
2) A travers quels supports publicitaires avez-vous connu ces
produits
La Télévision--La presse--La
radio--Mécénat--sponsoring--foires-- Points de vente-
--
(II)
1) Votre huile, vous l'achetez par rapport à
: Couleur--Prix--Emballage--Maquette--Degré de
réutilisation
2) Pour quels genres d'utilisations vous vous procurez de l'huile
:
Fritures--Cuissons---assaisonnements---Consommation
directe--Autre..................-
3) Parmi les gammes suivantes, les quelles achetiez vous : 1
litre--- 2 litres ---3 litres --- 5 litres---
4) Quel emballage préférez vous pour votre huile
: Emballage PET (transparent) --- Emballage PEHD (rouge) ---
1/2
(III)
1) Le savon de ménage LA CAIILE, l'utilisez
vous : A chaque besoin---Parfois---Rarement---Jamais---
2) Si oui, l'achetiez vous par ce qu'il est :
Naturel ---Esthétique---bien parfumé---Autre
|
---
|
|
(VI)
1) Le produit végétal aromatisé
SOUMAA, le consommez vous : A chaque besoin---Parfois---Dans
les occasions---jamais---
2) Si oui, qu'es ce qui vous a vraiment satisfait :
Il est 100%
végétal---Prix---Couleur---Parfum----Autre.......................
(V)
1) La margarine PALME D'OR, vous la trouvez :
Très bonne---normale---a un bon goût---A une
belle couleur---jamais goûté--
2) Si vous la connaissez mais vous ne l'achetez pas, c'est
à cause de :
Son indisponibilité---d'autres produits
meilleurs--- Autre.........................--
(IV) 1) Si vous êtes fidèle
à l'un des produits concurrents, veuillez nous les citer :
Huile margarine savon PVA (smen)
2) Que dites vous de l'entreprise « CO.G.B-La Belle
» et de ses produits :
Merci de nous avoir accordé votre temps et d'avoir
répondu sincèrement à nos questions car votre franchise
est l'une des devises de la réussite de notre travail. NB
*pour répondre aux questions, veuillez barrer les
réponses qui ne vous concernent pas. *vous pouvez ne pas barrer autant
de réponses que vous jugez correctes.
2/2
Annexes

Annexe N° 03
Liste des figures
1/1
no
|
Intitulé de la figure
|
Page
|
01
|
Schéma représentant le processus d'achat du
consommateur
|
12
|
02
|
Graphique représentant le cycle de vie d'un produit
|
16
|
03
|
Graphique représentant le cycle de vie d'un produit
repêché
|
18
|
04
|
Graphique représentant le cycle de vie d'un produit
relancé
|
18
|
05
|
Graphique représentant le cycle de vie de la
pénicilline
|
18
|
06
|
Schéma représentant la structure d'un marketing
unilatéral
|
22
|
07
|
Schéma représentant la structure d'un marketing
bilatéral
|
23
|
08
|
Schéma représentatif d'une structure du marketing
réactif
|
23
|
09
|
Schéma représentant la méthode
d'évaluation d'un DAS
|
37
|
10
|
Matrice du Boston Consulting Groupe
|
37
|
11
|
Matrice de MC. Kinsey
|
38
|
12
|
Figure résumant les principales formes de ciblage
|
39
|
13
|
Schéma expliquant la nature du positionnement
|
43
|
14
|
Schéma récapitulant les principaux niveaux du
marketing
|
48
|
15
|
Classification des plans marketing par leurs objets
|
66
|
16
|
Les différentes stratégies d'un marketing
international
|
75
|
17
|
Schéma récapitulant l'historique de « COGB
La Belle »
|
79
|
18
|
Organigramme hiérarchique de l'entreprise« COGB
La Belle »
|
82
|
19
|
Organigramme du service commercial de « COGB La Belle
»
|
83
|
20
|
Organisation du service des ventes de « COGB La Belle
»
|
85
|
21
|
Organigramme du service marketing de « COGB La Belle
»
|
86
|
22
|
Clé de répartition des résultats du
questionnaire des consommateurs
|
94
|
23
|
Clé de répartition des résultats du
questionnaire des commerçants
|
95
|
24
|
Analyse matricielle BCG du PFA de « COGB La Belle
»
|
110
|

Annexe N° 06
Questionnaire des commerçants
Veuillez monsieur nous communiquer ces quelques informations
concernant votre activité commerciale.
? Votre commerce est situé en :
VILLE
VILLAGE
COMMUNE
? Vous possédez un commerce de :
GROS
EPICERIE
GRANDE SURFACE
SUPERETTE
(I)
1) Comment parviennent-ils à vous les produits de
l'entrepris, de :
---L'usine---Dépositaire---Grossiste---Livraison
à domicile---
2) quels sont les produits que vous vendez :
-La goûte d'or-Bonal-La caille-Palme d'or-Soumaa-
margarine La belle-
3) les produits les plus vendus sont :
Les huiles--La margarine--Le PVA--Le savon---
4) les produits que vous ne vendez pas, c'est à cause de
: --Indisponibilité---demande---rentabilité---prix---périssabilité--stockage--
5) par rapport à la concurrence, les produits de
l'entreprise sont de : ---Bonne qualité---Bon prix---moyens-
-indésirables---
6) Par rapport à la concurrence les prix des produits de
l'entreprise sont : -Dominants--Peux
attractifs--Parallèles--Légèrement
supérieurs--exagérés-
1/2
(II)
1) vos clients des produits de l'entreprise sont en
général des :
---Des personnes âgées---des femmes---des
enfants---des jeunes---
2) En face des rayons, le client est
: --Exigeant--Indifférent---Critique---Achète
seulement---
3) les volumes des ventes sont en évolution
: --progressive---Constante--régressive--
4) Vis-à-vis des huiles, le consommateur est-il
attiré le plus par : ---Le prix--L'emballage--- La couleur---La
maquette--La qualité---
5) La margarine la plus demandée par vos clients est
: ---La margarine de
table---pâtissière--feuilletage---
(II)
1) Si certains de vos clients sont fidèles à une
marque, veuillez les citer
Huiles Margarine Savon de ménage Le PVA
2) Quelle sont vos attentes de l'entreprise, qu'elle vous
: Livre à domicile---Accorde des
remises---Autre...........................
3) Quelles sont vos remarques sur l'entreprise «
CO.G.B-La Belle »
Merci de nous avoir accordé votre temps et d'avoir
répondu sincèrement à nos questions car votre franchise
est l'une des devises de la réussite de notre travail.
NB
*pour répondre, veuillez barrer les réponses qui
ne vous concernent pas. *vous pouvez ne pas barrer autant de réponses
que vous jugez correctes.
2/2
Annexes

..
Introduction........................
Première partie
Chapitre 01
Section une
01
..
....
|
03
04
.....
05
|
3.3.1 Lancement 3.3.2 Croissance 3.2.3 Maturité
3.2.4 Déclin
16
15
16
16
|
|
1. Le marché
|
05
|
Section deux
18
|
|
1.1 Besoin
05
|
|
1 Origine
. 18
|
|
1.1.1 Classification de Maslow .
|
.
06
|
1.1 Définitions
|
18
|
1.1.2 Classification de Schultze ..
|
. 06
|
1.1.1 Définition officielle
.
|
18
|
1.2 Environnement
|
07
|
1.1.2 Définitions de Vernette E
|
19
|
1.2.1 Les nouveaux concurrents
07
|
|
1.1.3 Définition de Joubert et Dubois
|
19
|
1.2.2 Les fournisseurs
08
|
|
|
|
1.2.3 Les clients
08
|
|
2 Evolution
|
19
|
1.2.4 Les produits de substitution ..
|
. 08
|
2.1 Au sein de l'économie
19
|
|
1.2.5 La pression concurrentielle ..
|
08
|
2.1.1 Culture de production
20 .
|
|
1.3 Le marche d'une entreprise ...
|
..
09
|
2.1.2 Culture de vente
20
|
.
|
1.3.1 Le marché géographique
|
09 .
|
2.1.3 Culture marketing
..
|
20
|
1.3.2 Le marché du produit ...
|
10
|
2.2 Au sein de l'entreprise
21
|
|
1.3.3 Le marché global
|
10
|
2.2.1 Marketing unilatéral
21
|
|
1.3.4 Le marché potentiel
10
|
|
2.2.2 Marketing bilatéral
21
|
|
1.3.5 Indices d'activité
|
10
|
2.2.3 Marketing réactif
22
|
|
2. Le consommateur
11
|
|
|
|
2.1 Comportement d'achat
|
11
|
3. Domaines d'activité
|
..
22
|
2.1.1 Catégories d'achats
|
11
|
3.1 L'industrie (B to B)
|
23
|
2.1.2 Processus d'achat
|
12
|
3.1.1 Spécificités du marché industriel
|
23
|
2.2 Facteurs explicatifs
|
1. 2
|
3.1.2 Les produits (B to B)
|
23
|
2.2.1 Facteurs personnels
|
12
|
3.1.3 La fixation des prix (B to B)
|
..
24
|
2.2.2 Facteurs environnementaux ...
|
13
|
3.1.4 La distribution (B to B)
|
.
24
|
2.2.3 Motivations
|
1 3
|
3.1.5 La communication (B to B)
|
24
|
2.2.4Freins .
|
13
|
3.2 Les services .
|
24
|
|
|
3.2.1 Catégories des services
2 4
|
|
3. Le produit
13
|
|
3.2.2 Caractéristiques des services
25
|
.
|
3.1 Qualité
14
|
|
3.2.3 Spécificités du MS .
|
..
25
|
3.1.1 Le bon produit
|
14 .
|
3.2.4 La tarification des services
26
|
|
3.1.2 Les normes
14
|
|
3.2.5 La communication des services
26
|
|
3.1.3 L'image de marque
|
14
|
3.3 Les banques
|
26
|
3.2 Le prix
15
|
|
3.3.1 Définition du marketing bancaire..
|
26
|
3.3 Cycle de vie
1 5
|
|
3.3.2 Rôle du marketing dans la banque
|
27
|
|
|
|
27
|
Annexes
3.3.3 Spécificités du MB
Chapitre 02
Section une
1. Les études de marché
1.1 Système d'information
1.1.1 Définition 1.1.2 Mise en place
1.1.3 Sources d'informations
1.2 Typologie d'études 1.2.1 Etudes documentaires
1.2.2 Etudes qualitatives
1.2.3 Etudes quantitatives
1.2.4 Etudes par sondage
1.2.5 Panels
2 Segmentation du marché
2.1 Comment segmenter
2.1.1 Principaux critères 2.1.2 Choix des
critères
2.2 Méthodes de découpage ... .. 2.2.1
Segmentation proprement dite
2.2.2 Typologie
2.3 Domaine d'activité stratégique 2.3.1
Caractéristiques d'un DAS 2.3.2 Evaluation d'un DAS
2.3.3 Analyse d'un DAS
3 Ciblage
3.1 Notion de ciblage .....
3.1.1 Définition 3.1.2 Choix du mode de
distribution
3.2 Stratégies de ciblages 3.2.1 Marketing
indifférencié
3.2.2 Marketing concentré .... 3.2.3 Marketing
adapté (one to one) 3.2.4 Marketing différencié
Section deux
1. Le positionnement
1.1 C'est quoi le positionnement
1.1.1 Définition
27
...
30
...
31
..
31
..
33
....
..
34 .
36
.
37
..
39
..
40
|
29
29
30
.
30
30
31
.
3 1
32
32
...
33
.
34
34
.
35
.
35
. 35
. 36
36
.
38
38
.
38
38
39
39
.
39
39
.
40
40
40
|
1.1.2 Les raisons du positionnement
1.1.3 La nature du positionnement 1.1.4 Limites du
positionnement
1.2 La pratique du positionnement
1.2.1 Les axes du positionnement .
1.2.2 Les exigences du positionnement
2. Moyens d'action
2.1 Politique de produit
2.1.1 Concept marketing du produit 2.1.2 Caractéristiques
du produit
2.1.3 Le packaging 2.1.4 La politique de gamme
2.2 Politique de prix
2.2.1 Objectifs recherchés 2.2.2 Objectifs de la gamme
2.2.3 La modulation du prix
2.3 Politique de distribution
2.3.1 Le marketing des distributeurs 2.3.2 Choix du niveau de
distribution 2.3.3 La force de vente
2.3.4 Les promotions des ventes
2.4 Politique de communication 2.4.1 La nature de la
communication 2.4.2 Les moyens de communication 2.4.3 Choix des canaux
3. Stratégies de positionnement
3.1 Stratégie d'imitation
3.2 Stratégie de différentiation
3.3 Stratégie d'innovation
3.4 Stratégie d'écrémage
3.5 Stratégie de pénétration
Chapitre 03
Section une
1. La stratégie marketing
1.1 C'est quoi une stratégie marketing
1.1.1 Définitions
1.1.2 Les différents niveaux d'une SM
40
41
41
41
43
43
43
43
44
44
44
45
45
45
45
46
46
47
47
47
48
48
48
49
49
49
50
50
52
52
52
|
42
42
49
52
53
|
Annexes
1.1.3 Processus d'élaboration d'une SM
1.2 Le prote feuille d'activités .
1.2.1 Les couples produit/marché
1.2.2 La gestion d'un PFA ..
1.2.3 L'analyse matricielle du PFA
|
53
53
54
54
54
|
2. Démarche de réalisation d'une SM
55
2.1 L'analyse diagnostic . 55
2.1.1 Analyse environnementale 55
2.1.2 Analyse de la concurrence ... 56
2.1.3 Analyse interne 56
2.1.4 Le diagnostic 56
2.2 Fixation des objectifs . 56
2.2.1 Principaux objectifs d'une SM 57
2.2.2 La position concurrentielle 57
2.3 Choix des options stratégiques
58
2.3.1 Choix des cibles . 58
2.3.2 Choix des sources de volume 58
2.3.3 Choix du positionnement ....
59
2.3.4 Définition d'une PM 59
2.4 Le choix des priorités ...
59
2.4.1 Le choix des marchés prioritaires
59
2.4.2 Le choix des produits prioritaires
60
2.4.3 Le choix des cibles prioritaires .....
60
2.5 Formulation et évaluation du MM........
61
2.5.1 Méthodes d'optimisation d'un MM.....
61
2.5.2 L'évaluation qualitative MM ...
62
2.5.3 L'évaluation quantitative du MM ..
62
3. Les espaces stratégiques du marketing...
62
3.1 Le marketing relationnel . 62
3.1.1 Définition du marketing relationnel ....
63
3.1.2 La fidélisation des clients .
63
3.1.3 Le CRM . 64
3.2 Le marketing international ... 64
3.2.1 L'implantation à l'étranger ....
64
3.2.2 Les stratégies du MI 65
Section deux ...
66
.
70
2. Le contrôle des activités marketing....
0
2.1 Le contrôle des ventes .......
7
70
70
70
70
70
71
71
71
72
72
72
72
73
74
2.1.1 Décomposition analytique des ventes 2.1.2
Comparaison des ventes aux normes....
2.1.3 La comparaison aux parts de marché
2.2 Le contrôle de la rentabilité des AM
2.2.1 Le contrôle des coûts
2.2.2 La rentabilité relative
2.3 L'audit marketing
2.3.1 Les rubrique d'un audit marketing
2.3.2 La réalisation d'un audit marketing
2.4 Les contrôles particuliers de la PM
2.4.1 Le contrôle de l'équipe de vente
2.4.2 Le contrôle de la publicité
2.4.3 Le contrôle de la politique produit
2.4.4 Le contrôle des opérations
spéciales...
Deuxième partie ...
Chapitre 01
75
1. historique
1.1 Evolution de COGB La Belle
1.2 Activités de COGB -La Belle
1.2.1 Equipements de production
1.2.2 Capacités de production 1.2.3 Activités
de COGB La Belle 1.2.4 Objectifs de COGB La Belle
2. Organisation de l'entreprise
2.1 Organigramme hiérarchique
2.1.1 DRH
2.1.2 Département comptabilité
2.1.3 Service des finances
2.1.4 Service de comptabilité générale
2.1.5 Département maintenance
2.1.6 Département de production
2.1.7 Service gestion des stocks
2.1.7 Service transport
2.2 Département commercial
2.3.1 Département des ventes
Chapitre 02
2.3 Département vente et marketing
1. Présentation de l'enquête
Annexes
1.1 Questionnaire des consommateurs ... 53
1.1.1 La notoriété des produits
53
1.1.2 La consommation des huiles . 54
1.1.3 La consommation du SDM 54
1.1.4 Consommation du PVA . 54
1.1.5 La consommation de la margarine.......
55
1.1.6 L'image de marque de l'entreprise........
55
1.2 Questionnaire des commerçants 55
1.2.1 L'activité du commerçant .
56
1.2.2 Le comportement d'achat . 56
1.2.3 les attentes du commerçant ....
56
56
2. Résultats de l'enquête 57
2.1 Questionnaire des consommateurs 57
2.1.1 La notoriété des produits
58
2.1.2 La consommation des huiles ...
58
2.1.3 La consommation du SDM ... 58
2.1.4 Consommation du PVA . 59
2.1.5 La consommation de la margarine.......
59
2.1.6 L'image de marque 59
2.2.1 L'activité du commerçant
59
2.2 Questionnaire des commerçants 60
2.2.2 Le comportement d'achat 60
2.2.3 les attentes du commerçant 61
2.3 Résultats des questions ouvertes
61
2.3.1 Points de vue positifs 62
2.3.2 Points de vue négatifs 62
2.3.3 Suggestions des questionnés
|
70
70
70
70
71
71
71
72
72
72
72
73
74
|
3. Analyse des résultats ...
62
3.1 Présentation de l'analyse 62
3.1.1 Méthode d'analyse . 63
3.1.2 Paramètres de l'analyse 63
3.2 Tableaux des statistiques 64
3.2.1 Question une 64
3.2.2 Question deux . 64
3.2.3 Question trois 65
3.2.4 Question quatre 66
70
70
70
Annexes
Annexes

Résultats de l'enquête
Annexe N° 07
1 /4
1. questionnaire des consommateurs
1.1 Le comportement d'achat du consommateur
vis-à-vis des huiles
Votre huile, vous l'achetez par rapport à quoi ?
|
Couleur
|
Prix
|
Emballage
|
Maquette
|
Réutilisation
|
37%
|
75%
|
25%
|
20%
|
37%
|
Pour quels genres d'utilisations vous vous procurez de l'huile
?
|
Fritures
|
Cuissons
|
Assaisonnements
|
consommation directe
|
Autre
|
87%
|
77 %
|
47%
|
21%
|
37%
|
Parmi les conditionnements suivants, les quels
préférez vous ?
|
1 Litre
|
2 Litres
|
3 Litres
|
5 Litres
|
10%
|
15%
|
2%
|
97%
|
Quel emballage préférez vous pour votre huile
?
|
PET (Transparent)
|
PEHD (Rouge ou Jaune)
|
63%
|
36%
|
1.2 La consommation du savon de ménage LA
CAILLE
Le savon de ménage LA CAILLE, l'utilisez vous
?
|
A chaque besoin
|
Parfois
|
Rarement
|
Jamais
|
23%
|
30%
|
11%
|
36%
|
2 /4
Annexes
Si oui, l'achetez vous par ce qu'il est :
|
Naturel
|
Esthétique
|
Bien parfumé
|
Autre
|
60%
|
20%
|
40%
|
8%
|
1.3 Consommation du produit végétal
aromatisé SOUMAA
Le produit végétal aromatisé SOUMAA, le
consommez vous ?
|
A chaque besoin
|
Parfois
|
Dans les occasions
|
Jamais
|
20%
|
21%
|
49%
|
9%
|
Si oui, que ce qui vous a vraiment satisfait ?
|
100 % végétal
|
Son prix
|
Sa couleur
|
Son parfum
|
Autre
|
47%
|
56%
|
25%
|
23%
|
15%
|
1.4 La consommation de la margarine PALME
D'OR
La margarine PALME D'OR, vous la trouvez comment ?
|
Très bonne
|
Normale
|
A un bon goût
|
A une belle couleur
|
Jamais goûté
|
16%
|
39%
|
36%
|
7%
|
60%
|
Si vous la connaissez mais vous ne l'achetez pas, c'est
à cause de ?
|
Son indisponibilité
|
D'autres produits meilleurs
|
Autre
|
22%
|
70%
|
Non consommation du produit
|
3 /4
Annexes
1.5 les produits concurrents
Si vous êtes fidèle à l'un des produits
concurrents, veuillez nous les citer.
|
Huiles
|
Margarine
|
Savon
|
PVA (Smen)
|
Fridor Elio Florial
|
Matina Bellate Star Rania
|
Aigle - Test Express - Omo Le chat - Isis Dove - fax-
Dorex
|
Medina
|
2. Questionnaire des commerçants
2.1 La vente et la notoriété des produits
de l'entreprise
Les produits les plus vendus sont :
|
Huiles
|
Margarine
|
Savon
|
PVA (Smen)
|
80%
|
69%
|
70%
|
34%
|
Les produits que vous e vendez pas, c'est à cause de
?
|
Indisponibles
|
Demande
|
Rentabilité
|
Prix
|
Périssabilité
|
Stockage
|
3%
|
60%
|
21%
|
37%
|
2%
|
9%
|
Par rapport à la concurrence, les produits de
l'entreprise sont de ?
|
Bonne qualité
|
Bon prix
|
Moyens
|
Indésirables
|
40%
|
48%
|
10%
|
2%
|
Par rapport à la concurrences, les prix des produits de
l'entreprise sont :?
|
Dominants
|
Peux attractifs
|
Parallèles
|
Peux supérieurs
|
Exagérés
|
2%
|
28%
|
68%
|
2%
|
0%
|
4 /4
Annexes
Les volumes des ventes des produits de l'entreprise sont en
évolution ?
|
Croissante
|
Constante
|
Décroissante
|
17%
|
60%
|
23%
|
2.2.2 Le comportement d'achat du consommateur
En face des rayons, le client est-il ?
|
Exigeant
|
Indifférent
|
Critique
|
Achète seulement
|
16%
|
6%
|
23%
|
70%
|
|
Vos clients des produits de l'entreprise sont en
général des
|
Personnes âgées
|
Femmes
|
Enfants
|
Jeunes
|
87%
|
51%
|
49%
|
60%
|
|
Vis-à-vis des huiles, le consommateur est-t-il
attiré le plus par ?
|
Le prix
|
L'emballage
|
La couleur
|
La maquette
|
La qualité
|
80%
|
18%
|
5%
|
18%
|
77%
|
La margarine la plus demandée par vos clients est celle
de ?
|
Table
|
Pâtissière
|
Feuilletage
|
99%
|
2%
|
7%
|
2.2.3 les attentes du commerçant :
Quelles sont vos attentes de l'entreprise ? qu'elle vous :
|
Livre à domicile
|
Accord de remises
|
Autre
|
81%
|
96%
|
-Accord de l'achat à crédit -Paiement bancaire
|
|