3.5. REPARTITION
SECTORIELLE DES FLUX D'INVESTISSEMENT EN RDC
L'analyse sectorielle révèle que la branche de
services marchands a drainé 52,8% des projets suivi de celle des
industries de fabrication avec 33,3%. Les autres branches d'activité
économique, à savoir l'agriculture, les bâtiments et
travaux publics ainsi que la production et la distribution d'eau, de
l'électricité et de gaz ont représenté
respectivement 8,9%; 3,3% et 1.6% dans le totale en 2009.
Graphique 3 : répartition des investissements en
RDC
Source : Rapport annuel de la Banque centrale du Congo,
2009
L'analyse sectorielle révèle que la
prépondérance des infrastructures économiques absorbant
51,3% des dépenses en capital du cadre budgétaire en 2009. En
effet, les dépenses y afférentes se sont accrues de 1, 039%,
passant d'une année à l'autre de 14 186,4 millions de CDF
à 246 406,2 millions. Ces dépenses ont été
affectées essentiellement aux besoins de la reconstruction et la
réhabilitation des routes, ponts et chaussés.
3.6. INVESTISSEMENTS
DIRECTS ETRANGERS EN RDC
La RDC n'a jamais véritablement constitué une
destination de choix des investissements directs étrangers en
dépit des ressources naturelles. Selon une
étude menée en 2006 par le programme des nations unies pour le
développement (PNUD), il a été révélé
le désintérêt grandissant du Congo pour les investisseurs.
L'instabilité politique et économique mais aussi des conditions
sécuritaires inadéquates furent à la base de cette
situation.
La guerre ne cesse de sévir le pays. Et comme TSHUINZA
MBIYE et KABUYA KALALA disent que « là où il ya la
guerre, il n'ya que très peu de perspectives d'investissements nouveaux,
et par ricochet, le développement économique et social car les
ressources publiques tendent à être allouées à
l'acquisition de plus de canons que des beurres ». De
même, les capitaux privés ne se bousculent pas à la portion
d'un pays en conflits armés persistant et donc susceptible de
présenter des risques élevés pour des investisseurs
éventuels.
3.6.1. ORIGINE DES IDE EN
RDC
Il existe une forte corrélation en Afrique entre les
pays d'Afrique d'origine des IDE et le pays d'accueil. Ainsi les premiers
investissements vers la RDC furent fortement influencés par des liens
coloniaux et la langue parlée, on peut rencontrer facilement les
investisseurs belges, français et Américains. Cela étant
les IDE engagés avant l'indépendance de 1960 par les colons
belges se sont poursuivis jusque vers 1974, année au cours de laquelle
s'est fait la Zaïrianisation.
En dehors des pays cités ci-dessus, la chine occupe
une place de choix parmi les investisseurs en RDC, elle compte aussi
l'Allemagne, la hollande, la suède, le Portugal, le Luxembourg,
l'Angleterre, la Bulgarie, l'Afrique du sud, le japon...
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