3.2. LES IDE DANS LE PAYS
EN DEVELOPPEMENT ET AUX PAYS EN TRANSITION
Les flux d'IDE dans ces pays ont reculés de 27% en
2009, à 548 milliards de dollars. En dépit de ce repli, ces pays
semblaient mieux résister à la crise que les pays
développés ont gravement subie, puisque la contraction la
contraction était moindre que celle observée pour les pays
développés (-44%). Ces pays ont absorbés en 2009 la
moitié des flux mondiaux d'IDE.
Graphique 2 : IDE dans les pays en développement
(en milliards de dollars)
Source: CNUCED, Rapport sur l'investissement
dans le monde 2010
Plus de deux tiers des opérations de
fusions-acquisition internationales se font encore entre pays
développés, mais la part des PED et des pays en transition en
tant que pays d'accueil pour ces opérations est passée de 26% en
2007 à 31% en 2009.
Le repli des flux d'IDE en Afrique et PMA est essentiellement
dû à cause de la concentration de la concentration de la demande
mondiale et de la baisse des prix des produits de base. Le secteur des
télécommunications est devenu le premier
bénéficiaire des apports d'IDE. Les nations africaines
caractérisées par l'instabilité politique,
économique. L'Afrique ne représente encore qu'une fraction des
IDE (4% dans le cas des entrées de la chine par exemple).
En 2009, les IDE représentent entre 25 et 40% de la
formation brute du capital fixe dans ces groupes de pays. Si en valeur l'IDE
est concentré sur les ressources naturelles dans ces groupes de pays, il
est diversifié dans le secteur manufacturier et dans le secteur des
services également à en juger par le nombre de projets dans ces
secteurs. Les investissements étrangers dans le PMA ne
représentent que 3% des apports mondiaux d'IDE en 2010.
3.3. PERSPECTIVES DE
L'AMELIORATION DES IDE DANS LE MONDE
Selon les estimations de la CNUCED, les flux
mondiaux d'IDE a commencé à se redresser en 2010, à plus
de 1 200 milliards de dollars pour atteindre un niveau d'avant la crise
entre 1 600 et 2 000 milliards de dollars.
L'amélioration graduelle des conditions
macroéconomiques, des profits des entreprises et des capitalisations
boursières observées au début de 2010 devrait se
poursuivre et renforcer la confiance des entreprises. Avec une meilleure
performance des marchés boursiers, cela aidera à financer les
IDE.
Les investisseurs mondiaux s'intéressent de plus en
plus aux pays en développement. Le brésil, la
fédération de Russie, l'inde et la chine (le pays de la BRIC), en
particulier sont des pays prometteurs pour l'IDE. Le redressement financier et
économique mondiale reste fragile, menacé par des nouveaux
risques, par les contraintes qui pèsent sur les investissements publics,
par l'incertitude entourant les reformes de la déréglementation
financières, par l'accès limité au crédit, par la
volatilité des marchés boursiers et des marchés de change
et aussi par d'autres facteurs.
La libéralisation et la facilité de
l'investissement étranger stimule les investissements étrangers.
Plusieurs efforts ont été entrepris en vue d'établir des
principes internationaux pour des investissements responsables dans
l'agriculture, y compris l'initiative commune pour promouvoir des
investissements responsables menée conjointement à l'initiative
de la CNUCED, de l'organisation des nations unies pour l'alimentation et
l'agriculture, du fonds international de développement agricole et du
groupe de la banque mondiale.
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