2.3. Sur le marché intérieur
Les FMN cherchent toujours à obtenir le monopole dans
le secteur ou ils évoluent. En raison des liens des FMN avec le
marchés internationaux tant pour les approvisionnements que pour les
débouchés, les technologies et compétences de gestion
auxquelles elles ont accès.
En faisant, ces démarches, ils maximisent leurs
bénéfices puisqu'ils n'ont pas de concurrents dont ils peuvent
fixer le prix qu'ils veulent, influencer à leurs avantage la politique
économique de l'Etat par la corruption, lobby, une réduction
exagérée des redevances fiscales, minimiser au maximum les
salaires et empêcher leur évolution toujours dans le but de
maximiser leurs bénéfices.
La forte proportion d'IDE dans le pays par rapport aux
investissements nationaux peut être un signe de faiblesse, et non de
force pour le pays d'accueil. Les FMN obtiennent des informations cruciales sur
la productivité des entreprises qu'ils contrôlent. Ainsi, ils
auront tendance à ne garder dans leurs portefeuilles que les entreprises
très productives et à vendre les moins productives aux
épargnants nationaux.
Les IDE fragilisent les économies naissantes. En effet,
la prise de contrôle des entreprises nationales représente sur un
certain plan un amoindrissement de la souveraineté de l'Etat
récepteur.
2.4. Sur la politique
économique
Les EMN sont souvent accusés de rendre difficile
l'application de la politique économique donné
dans le pays d'accueil.
Les FMN pourraient facilement ne pas respecter les mesures
d'une politique monétaire restrictive.
Les FMN peuvent réaliser les moyens de corrompre
certains responsables du pays hôtes afin que les mesures pouvant
réduire les avantages dont elle bénéficiait ne soient pas
appliqués.
Elles sont accusées de financer les couts d'état
lors qu'un gouvernement devient hostile à leurs intérêts.
Ce comportement n'est pas limité aux pays en développement dans
la mesure où les multinationales financent les partis politiques dans
les pays développés.
2.5. Sur les richesses naturelles :
bénédiction ou malédiction (Syndrome
hollandais)
Les IDE continuent de se concentrer dans les secteurs
primaires, notamment dans les industries extractives dans le pays en
développement. Sur le continent les mieux dotées en
pétrole sont les plus importants destinataires des IDE. Si des pays
comme l'Australie, le Canada, les Emirats arabes unis, ont su profiter de leurs
richesses minières pour développer leurs pays, mais les pays
africains riches en ressources naturelles sont caractérisés dans
la majorité des cas par des pauvres performances économiques
marquées par des guerres civiles et le niveau élevé de la
corruption et de la mauvaise gouvernance. C'est le cas de la Sierra
Léone, de la RDC et du Nigeria.
Même si les industries extractives favorisent des taux
de croissance économique élevé, il n'est pas garant que la
majorité de la population en profite. Peu de cas de respect de droit de
l'homme, le EMN arrive à acquérir leurs terrains d'exploitation
à des prix largement inferieurs au prix du marché et les
populations qui occupent les terrains sont les plus souvent
déplacés sans dédommagement adéquat.
Les EMN sont accusé des ressources naturelles non
renouvelables sans le respect de l'environnement.
Les EMN sont des créateurs de chômage par leurs
délocalisations.
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