La division internationale du travail: un frein pour le développement de la RDC.( Télécharger le fichier original )par Aurélien NGOMA MAYANGI Université de Kinshasa RDC - Licence en relations internationales 2009 |
§3. BRANCHE DES SERVICESLa branche des services concerne le secteur économique constitué par les sociétés des services. Et les services désignent les activités destinées à la satisfaction des besoins humains ne se présentant pas sous l'aspect d'un bien matériel. Il s'agit des activités ayant trait au transport, à la recherche scientifique, à la consultation médicale ou juridique, au commerce, à la banque, etc. Cependant, dans cette partie, nous allons nous concentrer essentiellement au transport, aux activités bancaires et au commerce en RDC. Ainsi, nous abordons en premier lieu le transport et rappelons qu'un peu plus haut, nous avons donné les chiffres sur les routes d'intérêt général et les aéroports et aérodromes goudronnés. S'il faut ajouter à cela les routes d'intérêt local, les ponts et axes urbains, le Congo compte 152320 km de routes. Pris en compte les aéroports et aérodromes goudronnés et ceux non goudronnés, il en compte 270 et 16238 km de voies navigables. En effet, « la situation du système des transports en République Démocratique du Congo est désastreuse. La réalité de la situation se traduit par une insuffisance totale de l'offre des services des transports, accentuée par le mauvais état des infrastructures de transports et par une non-satisfaction chronique de la demande. Le réseau de transports n'offre plus aux secteurs économiques les infrastructures et les services qui favorisent les échanges de toutes natures et qui améliorent la mobilité des personnes et des biens. Cette carence constitue un obstacle majeur au développement économique, entrave les échanges commerciaux, et restreint l'accès des populations aux services sociaux de base »47(*). Le deuxième volet concerne essentiellement les activités bancaires à caractère commercial. En effet, « malgré l'étendue de son territoire, la République Démocratique du Congo est sous bancarisée avec une dizaine de banques commerciales dont l'essentiel des activités est concentré, pour la plupart, à Kinshasa. A côté de ces banques, il existe une caisse d'épargne (la Caisse d'Epargne du Congo, CADECO), quelques coopératives d'épargne et de crédit et deux institutions financières non bancaires (la Société Financière de Développement, SOFIDE et le Fonds de Développement de l'Industrie, FPI) »48(*). Par ailleurs, son économie est très largement dollarisée. Les acteurs économiques effectuent quasiment l'ensemble de leurs transactions en espèces. Car la crédibilité des banques a été fortement ébranlée avec les faillites et le manque de liquidités. Et les opérations du secteur bancaire sont limitées au financement du commerce et aux opérations de change. Malgré la faible bancarisation de l'économie et le mauvais fonctionnement du système bancaire, des signes encourageants se manifestent avec l'arrivée des capitaux étrangers. Ainsi, la Banque Centrale du Congo (BCC) pense à la création d'un système financier national. Et la création de ce marché des capitaux est cependant confrontée à la faiblesse du volume de transaction mais également le faible niveau du PIB, d'activité industrielle et commerciale. Ceci nous conduit directement au commerce. « Comme dans tous les pays du monde, le secteur commercial évolue en fonction de la croissance du pays. La particularité de ce secteur aujourd'hui en RDC est qu'il fonctionne surtout avec les produits importés. Cette situation s'explique par la quasi inexistence du secteur industriel en RDC »49(*). * 47 http://fr.wikipedia.org/ wiki/ Economie de la RDC (tiré le 20 juillet 2009) * 48 http://congorama.com/ Business/ le guide on-line de la RDC * 49 Idem |
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