Figure 8 : Proportion de
cultures détruites Figure 9: Période de visite
des éléphants
et la distance moyenne
entre la plantation et proportion de cultures détruites
et la limite du parc
Deux (2) chefs d'exploitations sur 12 soit 16,7% se sont plaints
verbalement aux agents des eaux et fôrets. Par ailleurs, aucune blessure
ou mort d'homme n'a été constatée.
1.2. Caractérisation des activités
humaines : identification et quantification des cultures
Les cultures vivrières pratiquées dans la zone
d'étude sont : taro, manioc, banane, igname, maïs, gombo,
piment, épinard, papaye. Ils servent à la subsistance alimentaire
et l'excédant est parfois commercialisé. Le café, le cacao
et le palmier à huile représentant les cultures de rentes sont
essentiellement commercialisées. Des portions de forêt sont
défrichées par la méthode d'abattage et brûlis (Fig.
10) pour la réalisation des cultures. Les indicateurs d'activités
humaines sont représentés par l'effectif des paysans victimes et
leurs campements autour du parc. Le nombre de paysans victimes ainsi que le
nombre de campements varie d'un plaçeau à un autre. Le nombre de
victime sur le plaçeau 1 est élevé à celui du
plaçeau 2 (Fig. 11). Au total 72% des cultures sont matures (Fig. 12 et
13). Sur le plaçeau 1 il y a plus de cultures
hétérogènes à maturité, tandis que sur le
plaçeau 2 les cultures homogènes à maturité sont
élevées. Il y a une différence significative entre le
pourcentage de surface en culture de rente et celui en culture vivrière
(Z = 0,1). Les cultures de rente représentent l'essentiel des cultures
(70,1%) contrairement aux cultures vivrières qui ne représentent
que 9,8% (Fig.14).
Echelle : 1 / 150
Figure 10 : Parcelle nouvellement
défrichée pour sa mise en culture
Figure 11 : Indices d'activités Figure
12 : Variation des stades
humaines sur les 2 plaçeaux d'étude
phénologiques des cultures homogènes en
fonction des plaçeaux
Figure 13 : Variation
des stades phénologiques Figure 14 : Surface occupée par
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