Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
Dédicace
Je dédie ce travail A mon père Patrice Pour
m'avoir toujours poussé, paix à son âme A ma
mère Pour qui je ne trouve aucune dédicace lui convenant pour
tout ce que je lui dois,
que Dieu lui prête longue vie A mes frères
Philipe, Mignon, Christ Pour m'avoir rendu la vie agréable, que Dieu
les garde A mes soeurs André, Caprice, Christna, Amour,
Ordalie Pour m'avoir rendu aussi la vie agréable, que Dieu les
garde A tous mes amis L'une des sources de ma bonne humeur A tous mes
enseignants A tous ce que j'aime et qui m'aiment Et à toute ma
famille Qui a été toujours là pour moi et en moi
Harold
1
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
Avant-propos
Ce travail présenté a été
réalisé dans le cadre de l'obtention du diplôme de la
licence en réseau et télécommunication au sein de
l'institut supérieur d'informatique dit ISI. Ce projet
réalisé au sein de mon établissement s'est basé sur
l'étude de la qualité de service au sein des réseaux
mobiles GSM
C'est un grand plaisir que je réserve cette page en
guise de gratitude et ma sincère reconnaissance pour ceux qui m'ont
aidé de loin ou de près dans l'élaboration de ce
projet.
2
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
Remerciements
Je ne pourrais commencer ce rapport sans présenter mes
remerciements les plus sincères à M. Issa Konaté AW,
professeur à l'institut supérieur d'informatique ISI, qui n'a
cessé de me guider et de me faire bénéficier de son grand
savoir. Je tiens à exprimer mes vifs remerciements à la direction
de l'école ISI pour l'intérêt qu'elle a porté
à la formation de ses étudiants
Mes sincères remerciements à tous mes enseignants
pour la qualité de l'enseignement qui ont bien voulu me partager leurs
connaissances.
Finalement, merci à toute personne qui m'a aidé
pour la réalisation de ce travail.
3
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
Table des matières
Dédicace 1
Avant-propos 2
Remerciements 3
Liste des figures 7
Liste des tableaux 8
Liste des acronymes 9
Introduction générale 12
Chapitre I : Principe et concept de base des Réseaux
mobiles 13
1. Présentation du GSM 13
1.1. Historique 13
1.2. Évolution technologique 13
2. Principe et concept de base 14
2.1. Le concept cellulaire 14
2.2. Objectifs du concept cellulaire 16
2.3. Les types de cellules 16
2.4. Le motif 17
2.5. Concept de mobilité 18
2.6. Le Handover 18
2.7. Le Roaming 19
2.8. Mécanisme de propagation des ondes radio mobiles
21
2.9. Les propriétés du canal radio 22
2.10. Les dégradations subies par l'onde radio 22
2.11. Les principales caractéristiques du GSM 23
Chapitre II : Architecture et composants du GSM 25
1. Présentation 25
1.1. Architecture en bloc du GSM 25
1.2. Architecture détaillée du GSM 25
2. Le sous-système radio(BSS) 26
1.1. La Mobile Station(MS) 26
1.2. La station de base BTS (Base Transceiver Station) 29
1.3. Le contrôleur de base : BSC (Base Station Controller)
32
1.4. Le TRAU (Transcoder Rate Adaptation Unit) 34
3. Le sous-système réseau (BSS) 35
4
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
3.1. Le MSC (Mobile Service Switching Center) 35
3.2. Le VLR (Visitor Location Register) 35
3.3. Le HLR (Le Home Location Register) 36
3.4. L'AuC (Authentification Center) 36
3.5. L'EIR (Equipment Identity Register) 37
4. Le sous-système opérationnel(OSS) 37
5. Les interfaces et canaux utilisés 38
5.1. Les différentes interfaces 38
5.2. L'interface radio 39
5.3. Les canaux logiques 41
Chapitre III : La Qualité de Service : Principe et
Caractéristiques 44
1. Introduction 44
2. Les principes de la QoS dans les réseaux mobiles 44
2.1. Définition 44
2.2. Les paramètres de performance 45
2.3. Les difficultés encourues lors des procédures
46
2.4. Les critères de performance 48
3. Les mesures de performance 49
3.1. Structure des mesures de performance 49
3.2. Les compteurs OMC 50
3.3. Présentation d'outils 51
3.4. Les mesures Drive Test 52
3.5. Les analyseurs de protocoles et optimisation 54
Chapitre IV : Les paramètres de qualité de service
57
1. Les paramètres de mesure 57
1.1. Les mesures d'accessibilité au réseau 57
1.2. Les mesures de niveau de champ (RxLev) 58
1.3. Mesure de qualité de communication (RxQual) 59
2. L'outil TEMS investigation 60
3. Etude des paramètres Drive Test avec le TEMS 61
3.1. Niveau de couverture 61
3.2. Qualité de communication et messages
échangés 62
3.3. Replay d'une trace 63
Conclusion générale 65
5
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
Bibliographie/ Webographie 66
6
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
Liste des figures
Figure 1: motif élémentaire (à gauche) et
un ensemble de motifs dans un réseau (à droite). 14
Figure 2: schéma d'un motif 17
Figure 3: schéma des différents obstacles lors
d'une propagation d'onde 22
Figure 4: Architecture en bloc du GSM 25
Figure 5: architecture détaillée du GSM 26
Figure 6: le MS 27
Figure 7: Structure d'une MS 28
Figure 8: différents états d'un MS 29
Figure 9: aperçu d'une BTS 30
Figure 10: différentes BTS 30
Figure 11: antenne radio 31
Figure 12: antenne radio 33
Figure 13: configuration chainée 33
Figure 14: composants BSS-NSS 34
Figure 15: schéma d'un TRAU 34
Figure 16: interface radio 40
Figure 17: classe des KPI 46
Figure 18: structure de la gestion du compteur OMC 51
Figure 19: mesure Drive Test 52
Figure 20: Différents équipements 53
Figure 21: Analyseur de protocole 54
Figure 22: illustration d'optimisation d'analyse 56
Figure 23: Compteur SDCCH 58
Figure 24: Schéma d'un RxLev 61
Figure 25: Schéma d'un RxQual 62
Figure 26: Représentation des messages 63
Figure 27: Replay d'une trace 63
7
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
Liste des tableaux
Tableau 1: différents interfaces 39
Tableau 2: couverture réseau en fonction du RxLev 59
Tableau 3: correspondance entre la qualité de
communication et le BER 60
8
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
Liste des acronymes
A
AuC: Authentification Center
AEL: Affaiblissement Espace libre AGCH: Access Grant CHannel
B
BCCH Broadcast Control CHannel BCH Broadcast Control Channel BER:
Bit Error Rate
BSC Base Station Controller BSS Base Station Sub-System BTS Base
Transceiver Station
C
CDMA: Code Division Multiple Access
CEPT: Conférence Européenne des administrations des
Postes et Télécommunication
CBCH: Cell Broadcast CHannel
CCCH: Common Control Channel
CCS7: Centum Call Second
D
dB: decibel
DCCH Dedicated Control CHannel DCH Dedicated Channel
DCS: Digital Communication System DL: Downlink
E
EIR: Equipment Identity Register
F
FACCH: Fast Associated Control Channel
FCCH Frequency Correction CHannel
FDMA: Frequency Division Multiple Access
FH: Faisceaux Hertziens Fu: Frequency uplink Fd: Frequency
downlink FER: Frame Error Rate
G
GPRS General Packet Radio Service
GSM Global System for Mobile Communications
GMSC: Gateway Mobile Switching Center
GPS: Global Positioning System
H
HCS: Hierarchy Cell Structure
HLR: Home Local Register
9
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
HO: HandOver
I
IMEI: International Mobile Equipment Identity IMSI: International
Mobile Subscriber Identity ISDN: Integrated Service Digital Network ITU:
International Telecommunication Union IT: Intervalles de Temps
K
KPI: Key Performance Indicator Ki: Key indicator
Kc: Key chiffrement
L
LS : Liaisons Spécialisées
LAPD: Link Access Protocol D LTE: Long Term Evolution
M
MS: Mobile Station
MSC: Mobile-services Switching Centre
MSISDN: Mobile Station Integrated Service Digital Network
MSRN: Mobile Station Roaming Number
N
NSS: Network Sub-System
NMC: Network Management Center
O
OSS Operation Sub-System
OMC: Operation Management Center OSI: Open System Interconnect
P
PCH: Physical CHannel
PCM: Pulse Code Modulation
PSTN: Public Switch Telephone Network
PL: Pathloss
Q
QoS Quality Of Service
R
RACH: Random Access CHannel
RNO Radio Network Optimization
RNIS: Réseau Numérique à Intégration
de Service
RTC : Réseau Téléphonique Commuté
RxLev :
RxQual :
10
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
S
SCH: Synchronization Channel
SDCCH: Standalone Dedicated Control Channel SACCH: Slow
Associated Control CHannel
SIM Subscriber Identity Module
SQI: Speech Quality Indicator SRES:
SM: Short Message
T
TCH: Traffic CHannel
TDMA: Time Division Multiple Access
TS : Time Slot
TRAU : Transcoder Rate Adaptation Unit
TMN : Télécommunication Management Network
TMSI : Temporary Mobile Subscriber Identity
TRE:
U
UMTS : Universal Mobile Telecommunication System
V
VLR : Visitor Local Register
11
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
Introduction générale
Le réseau humain se limitait autrefois à des
conversations en face à face, aujourd'hui les découvertes en
matière de technologies étendent sans cesse sur des longues
distances nos communications. A ces technologies nous avons le réseau
fixe RTC (Réseau Téléphonique Commuté), le
réseau mobile GSM (Global System for Mobile) qui constitue d'ailleurs
notre base d'étude et bien d'autres.
En effet le GSM est l'une technologie les plus marquants de
ces dernières décennies. Avec plus d'un milliard d'abonnés
elle constitue la norme la plus répandue de toutes les technologies
existantes. L'explosion du secteur des services est certainement un fait majeur
des années 90 dans le domaine des télécommunications.
L'amélioration des services rendus au niveau des
réseaux mobiles GSM est grandement manifestée dans
différents secteurs : privés et publics. Les opérateurs
des réseaux GSM utilisent différentes techniques pour la
supervision de la qualité de service. Pour cela sont utilisés les
compteurs OMC pour les indications et des fichiers de traces capturés au
niveau de l'interface radio (Drive test).Cependant, cette supervision n'est pas
une tâche facile à réaliser vue l'architecture du
réseau et la configuration de ses différents
éléments.
D'abord, dans la première partie nous aurons à
parler de la généralité du réseau mobile GSM, dans
la deuxième il sera question de l'architecture du GSM, la
troisième partie sera la qualité de service en tant que tel dans
les réseaux mobiles et enfin dans la dernière nous parlerons des
paramètres de qualité de service dans lequel nous aurons droit
à une étude de cas.
12
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
Chapitre I : Principe et concept de base des
Réseaux mobiles
1. Présentation du GSM
1.1. Historique
L'histoire de la téléphonie mobile
(numérique) débute réellement en 1982. En effet, à
cette date, le Groupe Spécial Mobile, appelé GSM2, est
créé par la Conférence Européenne des
administrations des Postes et télécommunications (CEPT) afin
d'élaborer les normes de communications mobiles pour l'Europe dans la
bande de fréquences de 890 à 915 [MHz] pour l'émission
à partir des stations mobiles3 et 935 à 960 [MHZ] pour
l'émission à partir de stations fixes. Il y eut bien des
systèmes de mobilophonie analogique (MOB1 et MOB2, arrêté
en 1999), mais le succès de ce réseau ne fut pas au
Rendez-vous.
Les années 80 voient le développement du
numérique tant au niveau de la transmission qu'au niveau du traitement
des signaux, avec pour dérivés des techniques de transmission
fiables, grâce à un encodage particulier des signaux
préalablement à l'envoi dans un canal, et l'obtention de
débits de transmission raisonnables pour les signaux (par exemple 9,6
kilobits par seconde, noté kbps, pour un signal de parole).
Ainsi, en 1987, le groupe GSM fixe les choix technologiques
relatifs à l'usage des télécommunications mobiles :
transmission numérique, multiplexage temporel des canaux radio,
chiffrement des informations ainsi qu'un nouveau codage de la parole. Il faut
attendre 1991 pour que la première communication expérimentale
par GSM ait lieu. Au passage, le sigle GSM change de signification et devient
Global System for Mobile communications et les spécifications sont
adaptées pour des systèmes fonctionnant dans la bande des 1800
[MHz].
Aujourd'hui, le nombre de numéros attribués pour
des communications GSM dépasse largement le nombre de numéros
dédiés à des lignes fixes et cette tendance se
poursuit.
1.2. Évolution technologique
Tel quel, le réseau GSM est adéquat pour les
communications téléphoniques de parole. En effet, il s'agit
principalement d'un réseau commuté, à l'instar des lignes
fixes et constitués de circuits, c'est-à-dire de ressources
allouées pour la totalité de la durée de la conversation.
Rien ne fut mis en place pour les services de transmission de
données.
13
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
2. Principe et concept de base
2.1. Le concept cellulaire
Les réseaux de première génération
possédaient des cellules de grande taille (50 [km] de rayon) au centre
desquelles se situait une station de base (antenne d'émission). Au tout
début, ce système allouait une bande de fréquences de
manière statique à chaque utilisateur qui se trouvait dans la
cellule qu'il en ait besoin ou non. Ce système ne permettait donc de
fournir un service qu'à un nombre d'utilisateurs égal au nombre
de bandes de fréquences disponibles. La première
amélioration consista à allouer un canal à un utilisateur
uniquement à partir du moment où celui-ci en avait besoin
permettant ainsi d'augmenter .statistiquement le nombre d'abonnés,
étant entendu que tout le monde ne téléphone pas en
même temps.
Mais ce système nécessitait toujours des
stations mobiles de puissance d'émission importante (8 [W]) et donc des
appareils mobiles de taille et de poids conséquents. De plus, afin
d'éviter les interférences, deux cellules adjacentes ne peuvent
pas utiliser les mêmes fréquences. Cette organisation du
réseau utilise donc le spectre fréquentiel d'une manière
sous-optimale. C'est pour résoudre ces différents
problèmes qu'est apparu le concept de cellule. Le principe de ce
système est de diviser le territoire en de petites zones,
appelées cellules, et de partager les fréquences
radio entre celles-ci. Ainsi, chaque cellule est constituée d'une
station de base (reliée au Réseau Téléphonique
Commuté, RTC) à laquelle on associe un certain nombre de canaux
de fréquences à bande étroite, sommairement nommés
fréquences. Comme précédemment, ces fréquences ne
peuvent pas être utilisées dans les cellules adjacentes afin
d'éviter les interférences. Ainsi, on définit des motifs,
aussi appelés clusters, constitués de plusieurs cellules, dans
lesquels chaque fréquence est utilisée une seule fois. La figure
ci-dessous montre un tel motif, en guise d'exemple.
6
7
5
2
1 4 7
3
6
2
7
1
4
5
3
2
1
4
3
7
6
2
1
4
3
6 5
5
Figure 1: motif élémentaire (à gauche) et un
ensemble de motifs dans un réseau (à droite).
14
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
Graphiquement, on représente une cellule par un
hexagone car cette forme approche celle d'un cercle. Cependant, en fonction de
la nature du terrain et des constructions, les cellules n'ont pas une forme
circulaire. De plus, afin de permettre à un utilisateur passant d'une
cellule à une autre de garder sa communication, il est nécessaire
que les zones de couverture se recouvrent de 10 à 15%, ce qui renforce
la contrainte de ne pas avoir une même bande de fréquences dans
deux cellules voisines.
Pour éviter les interférences à plus
grande distance entre cellules utilisant les mêmes fréquences, il
est également possible d'asservir la puissance d'émission de la
station de base en fonction de la distance qui la sépare de
l'utilisateur. Le même processus du contrôle de la puissance
d'émission est également appliqué en sens inverse. En
effet, pour diminuer la consommation d'énergie des mobiles et ainsi
augmenter leur autonomie, leur puissance d'émission est calculée
en fonction de leur distance à la station de base. Grâce à
des mesures permanentes entre un téléphone mobile et une station
de base, les puissances d'émission sont régulées en
permanence pour garantir une qualité adéquate pour une puissance
minimale.
En résumé, une cellule se caractérise
:
> par sa puissance d'émission nominale : ce qui se
traduit par une zone de couverture à l'intérieur de laquelle le
niveau du champ électrique est supérieur à un seuil
déterminé ;
> par la fréquence de porteuse utilisée pour
l'émission radioélectrique et
> par le réseau auquel elle est
interconnectée.
Il faut noter que la taille des cellules n'est pas la
même sur tout le territoire. En effet, celle-ci dépend :
> du nombre d'utilisateurs potentiels dans la zone,
> de la configuration du terrain (relief géographique,
présence d'immeubles, . . .),
> de la nature des constructions (maisons, buildings,
immeubles en béton, . . .) et
> de la localisation (rurale, suburbaine ou urbaine) et
donc de la densité des constructions.
Ainsi, dans une zone rurale où le nombre
d'abonnés est faible et le terrain relativement plat, les cellules
seront plus grandes qu'en ville où le nombre d'utilisateurs est
très important sur une petite zone et où l'atténuation due
aux bâtiments est forte. Un opérateur devra donc tenir
15
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
compte des contraintes du relief topographique et des
contraintes urbanistiques pour dimensionner les cellules de son réseau.
On distingue pour cela quatre services principaux :
> Le service Outdoor : qui indique les conditions
nécessaires pour le bon déroulement d'une communication en
extérieur.
> Le service Incar : qui tient compte des utilisateurs se
trouvant dans une voiture. On ajoute typiquement une marge
supplémentaire de 6 décibel Watt, notée 6 [dBw], dans le
bilan de puissance pour en tenir compte.
> Le service Indoor : qui permet le bon déroulement
des communications à l'intérieur des bâtiments. Cette
catégorie de service se subdivise à son tour en deux :
> le Soft Indoor : lorsque l'utilisateur se trouve juste
derrière la façade d'un bâtiment et
> (b) le Deep Indoor : lorsqu'il se trouve plus à
l'intérieur.
Typiquement, on considère que, lors de
l'établissement du bilan de puissance, c'est-à-dire de l'analyse
du rapport de la puissance émise à la puissance reçue au
droit du récepteur, il faut tenir compte de 10 [dB] d'atténuation
supplémentaire pour le Soft Indoor et de 20 [dB] pour Deep Indoor
à 900 [MHz]. Quand on sait que 10 [dB] représente un facteur de
10 en puissance, on comprend qu'il est crucial pour un opérateur de
dimensionner au mieux son réseau, quitte à effectuer des mesures
sur le terrain.
2.2. Objectifs du concept cellulaire
Le concept cellulaire se base sur deux (2) principes fondamentaux
:
> Changement dynamique de fréquence de poste
d'abonné pendant une communication
en fonction du déplacement du mobile dans le
réseau
> La réutilisation de fréquences (sans
créer d'interférence) dans les cellules suffisamment
éloignées l'une de l'autre pour :
V' fournir potentiellement une capacité illimitée
avec des bande de fréquences peu
importantes
V' augmenter le nombre de communications simultanées dans
le réseau
V' élargir la zone de couverture.
La réutilisation des fréquences et des canaux sur
les mêmes fréquences porteuses pour couvrir
des zones différentes.
2.3. Les types de cellules
On distingue quatre (4) types de cellules suivants les rayons de
couvertures :
16
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
> La macro cellule : de rayon de quelques dizaines de
kilomètres couvre une zone rurale ou suburbaine. Les antennes de ces
cellules sont placées sur des sites élevés tels qu'une
colline, des pylônes (60 ; 80 ; 100m...).
> La petite cellule : de quelques kilomètres de
rayon, est réservée pour la couverture d'un environnement urbain.
Les antennes sont localisées sur les toits d'immeubles ou mats (3 ; 6 ;
9 ; 12m).
> La microcellule : de rayon inferieur à un
kilomètre, est réservé pour un environnement urbain dense.
Les antennes de station de base sont situées au-dessus du toit ou sur
des mats.
> La pico cellule : de rayon de quelques dizaines de
mètres est adaptée pour la propagation à
l'intérieur des bâtiments dans lesquelles les antennes sont
placées
2.4. Le motif
On appelle motif le plus petit groupe de cellule utilisant
l'ensemble de la bande de fréquence su système. Il est
appelé aussi cluster. Ce motif est
répété sur tout l'espace à couvrir. L'emplacement
optimal de station de base doit permettre un recouvrement régulier. Le
choix est porté sur l'hexagone régulier qui est une figure
géométrique permettant un pavage facile le plus proche de la
forme circulaire, par contre une représentation circulaire et
peu pratique et peut apparaitre des zones de recouvrements ou des
trous de couverture.
Un motif hexagonal permet d'avoir un nombre plus faible de
cellule et donc à moins de sites. Il peut être configuré de
la façon suivante :
> Motif X/Y(X : BTS ou site ; Y : cellule dans le motif)
> Motif a Y cellules
Couverture
théorique
|
Couverture
idéale
|
Figure 2: schéma d'un motif
17
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
2.5. Concept de mobilité
La mobilité des abonnés dans un réseau
cellulaire a deux conséquences :
? Pour établir une communication, il faut savoir dans
quelle cellule l'abonné se trouve. C'est la fonction de gestion de
localisation.
? Il doit y avoir continuité de la communication
lorsque l'abonné passe d'une cellule à une autre (transfert
intercellulaire, communément appelé handover).
Si la mobilité d'un abonné s'étend
à plusieurs pays, des accords de roaming doivent alors être
passés entre les différents opérateurs pour que les
communications d'un abonné étranger soient traitées et
aboutissent.
2.6. Le Handover
Le handover est un mécanisme
fondamental dans la communication cellulaire (GSM ou UMTS par exemple).
Globalement, c'est l'ensemble des opérations mises en oeuvre permettant
qu'une station mobile puisse changer de cellule sans interruption de service.
Ce mécanisme permet l'itinérance entre cellules ou
opérateurs.
2.6.1. Nécessité d'un handover
Il existe trois cas où un handover est nécessaire
:
? Rescue Handover : la station mobile quitte
la zone couverte par une cellule pour une autre. C'est la qualité de
transmission qui détermine la nécessité du handover,
qualité indiquée par le taux d'erreur, l'intensité du
signal reçu, le niveau d'interférences et le délai de
propagation.
? Confinment handover : la station mobile
subirait moins d'interférences si elle changeait de cellule (les
interférences sont dues en partie aux autres stations mobiles dans la
cellule). La station mobile écoute en permanence d'autres cellules pour
mesurer la qualité d'une connexion à ces dernières. De
plus, chaque station mobile est synchronisée avec plusieurs BTS
pour être prêt en cas de handover.
? Traffic Handover : le nombre de stations
mobiles est trop important pour la cellule, et des cellules voisines peuvent
accueillir de nouvelles stations mobiles. Cette décision
nécessite de connaître la charge des autres BTS.
18
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM Le handover tient compte de la direction du mouvement.
En GSM, dans tous les cas, le handover est du ressort
du MSC (Mobile services Switching Center ou Mobile Switching Center).
2.6.2. Types d' handover
La station Mobile MS ayant déjà un canal dans
une cellule donnée (gérée par un BSC et MSC
donnés), il reçoit un nouveau canal. Il existe quatre types de
handover :
? Handover Intra-BSC : le nouveau canal est
attribué à la MS dans la même cellule ou une autre cellule
gérée par le même BSC.
? Handover Intra-MSC : le nouveau canal est
attribué à la MS mais dans une cellule gérée par un
autre BSC, lui-même étant géré par le même
MSC.
? Handover Inter-MSC : le nouveau canal est
attribué dans une cellule qui est gérée par un autre
MSC.
? Handover Inter-Système : un nouveau
canal est attribué dans un autre réseau mobile que celui qui est
en charge de la MS (exemple entre un réseau GSM et un réseau
UMTS).
2.7. Le Roaming
Le roaming désigne plus généralement la
capacité des clients à accéder à leurs services de
téléphonie mobile (voix ou données) depuis
différents réseaux au fur et à mesure d'un
déplacement. Cette fonctionnalité est particulièrement
utile en déplacement dans un pays étranger. Cette faculté
est possible du fait que le réseau mobile GSM conserve à chaque
instant une information sur la zone de localisation de l'abonné
mobile.
Par abus de langage, le terme roaming désigne
aujourd'hui le roaming international. Pour un réseau de type
Wi-Fi, ce terme est utilisé pour évoquer le fait d'un changement
de cellule ou de réseau (niveaux 2 ou 3) tout en restant en
communication (voix ou données). Dans ce cas il s'agit en fait d'un
handover plutôt que d'un roaming.
2.7.1. Roaming régional
L'abonné a le droit de roamer uniquement sur
une région donnée. Dans les premiers temps du réseau GSM,
certains opérateurs mobiles avaient prévu de proposer des offres
restreintes à
19
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
une région. Avec le succès du GSM et la baisse des
coûts du mobile, ce type d'offre a disparu, sauf dans les
départements d'outre-mer.
Quoique dans les pays de grande extension géographique et
constitués de plusieurs États (USA, Russie, Inde, Chine, etc.),
ce genre de roaming peut exister mais est à la limite de la
notion entre roaming régional et roaming national.
2.7.2. Roaming national
En français, le « roaming national »
peut se traduire par « itinérance nationale ». L'abonné
peut roamer ou se localiser d'un opérateur mobile à un
autre dans un même pays.
Une autre exception profite aux opérateurs 3G ayant une
licence UMTS (opérateurs 3G) n'ayant pas de licence d'opérateur
GSM. Dans ce cas, pour des raisons de compétition loyale imposée
par le régulateur national, un accord de roaming national
limité géographiquement et dans le temps est trouvé entre
l'opérateur 3G et un des opérateurs GSM du pays.
2.7.3. Roaming international
L'abonné peut aller roamer sur un
opérateur d'un pays étranger. Bien qu'inexact, il est devenu
d'usage courant de réduire le terme « roaming »
au roaming international.
Pour permettre aux abonnés d'un opérateur mobile
de passer en toute transparence d'un réseau de communication sans fil
à un autre, les deux opérateurs mobiles passent un accord
à plusieurs niveaux :
? contractuel ? commercial ? financier ? technique ? etc.
Tous les opérateurs téléphoniques mobiles
passent des accords de ce type d'un pays à l'autre pour permettre
à leurs clients d'être en continuité de service où
qu'ils se trouvent. L'accord est toujours bilatéral pour permettre aux
abonnés de chaque opérateur d'aller roamer sur le réseau
de l'autre opérateur.
20
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
L'accord bilatéral est alors séparable en deux
parties, roaming in et roaming out, qui n'ont pas nécessairement le
même montant.
? Roaming in ou inbound roaming
: consiste pour un opérateur donné à
facturer les autres opérateurs pour lesquels les abonnés auraient
utilisé son réseau (exemple pour l'opérateur
français : un abonné allemand visitant la France et utilisant son
téléphone mobile).
? Roaming out ou outbound roaming
: consiste pour un opérateur donné à
recevoir des justificatifs de communication et à facturer ses
abonnés en conséquence.
2.8. Mécanisme de propagation des ondes radio
mobiles
L'onde électromagnétique se propageant rencontre
un ou plusieurs obstacles qui vont la réfracter, la
réfléchir, la diffracter, la diffuser. Il découle une
multitude d'onde retardée, atténuée et
déphasée au niveau du récepteur. Les obstacles
rencontrés par le signal lors de son trajet de l'antenne
d'émission à l'antenne réceptrice agissent
différemment sur le signal. En effet la taille des obstacles
vis-à-vis de la longueur d'onde du signal, sa nature et sa forme
engendre différents phénomènes. Les trois principaux qui
perturbent le signal sont : la réflexion, la diffraction, la
diffusion.
? La réflexion/réfraction : les
phénomènes de réflexion et de réfraction
interviennent lorsque l'obstacle rencontré par l'onde a une taille
très supérieure et d'une très petite
irrégularité devant la longueur d'onde du signal
? La diffraction : ces phénomènes apparaissent
lorsque le chemin de propagation est obstrué par un obstacle
imperméable aux ondes électromagnétiques
? La diffusion : ce phénomène apparait s'il
existe sur un trajet de l'onde un paquet très dense d'objets de
dimension de même ordre de grandeur supérieure à la
longueur d'onde
21
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
Antenne
BTS
Diffraction
Pylone
Refraction
Diffusion
Reflexion
Immeuble
Arbre
Figure 3: schéma des différents obstacles lors
d'une propagation d'onde
2.9. Les propriétés du canal radio
Entre l'antenne d'émission et l'antenne de
réception le signal des pertes de grande, moyenne et petite
échelle
? Les pertes à grande échelle :
elles définissent les fluctuations de la puissance moyenne
mesurée sur un déplacement ou sur un intervalle de temps
suffisamment grand. Ce sont des atténuations dues à la puissance
parcourue par l'onde : on les appelle Affaiblissement de parcours (AEL
`Affaiblissement en Espace Libre') ou Pathloss
? Les pertes à moyenne échelle
: ce sont des variations du canal radio mobile ou atténuation
de la puissance du signal due aux obstacles rencontrés : on les appelle
`effets de masque' (Shadowing effect)
? Les pertes à petite échelle :
ces pertes sont les fluctuations observées sur un intervalle de temps et
ou un déplacement suffisamment petit pour négliger les
évanouissements à grande échelle. Ce sont des
atténuations sont liées au trajet multiple : on les appelle
Evanouissements (Fading rapide)
2.10. Les dégradations subies par l'onde radio
L'onde radioélectrique au fur et à mesure qu'elle
se propage dans son environnement. Les principales caractéristiques sont
:
? Pathloss(PL)
22
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
> Shadowing effect
> Fading rapide
> Brouillage dû aux bruits ambiants
> Brouillage dû aux interférences (co-canal et
canal adjacent)
Les caractéristiques de la propagation dépendent
:
> Morphologie du terrain
> La hauteur, la nature, la densité des bâtiments
> La densité de la végétation
> Et les conditions météorologiques
La plus forte atténuation subie par la puissance est
due aux obstacles soient naturelles (sol, arbres), soient artificiels.
Il existe deux conditions de propagation entre émetteur et
récepteur :
> la propagation avec la visibilité directe
(line-of-sight : los) : il n'y a aucun obstacle entre émetteur et
récepteur
> la propagation sans vision directe (non line-of-sight :
NLos) : il s'agit de la propagation d'un ou plusieurs obstacles entre
émetteur-récepteur
2.11. Les principales caractéristiques du GSM
La norme GSM prévoit que la téléphonie
mobile par GSM occupe deux bandes de fréquences aux alentours des 900MHz
:
> la bande de fréquence 890-915 [MHz] pour les
communications montantes (du mobile vers la station de base) ;
> la bande de fréquence 935-960 [MHz] pour les
communications descendantes (de la station de base vers le mobile). Comme
chaque canal fréquentiel utilisé pour une communication a une
largeur de bande de 200 [kHz], cela laisse la place pour 124 canaux
fréquentiels à répartir entre les différents
opérateurs. Mais, le nombre d'utilisateurs augmentant, il s'est
avéré nécessaire d'attribuer une bande
supplémentaire aux alentours des 1800 [MHz]. On a donc porté la
technologie GSM 900 [MHz] vers une bande ouverte à plus haute
fréquence. C'est le système DCS-1800 (Digital Communication
System) dont
23
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
les caractéristiques sont quasi identiques au GSM en
termes de protocoles et de service. Les communications montantes se faisant
alors entre 1710 et 1785 [MHz] et les communications descendantes entre 1805 et
1880 [MHz].
Connaissant les différents canaux disponibles, il est
alors possible d'effectuer un multiplexage fréquentiel, appelé
Frequency Division Multiple Access (FDMA), en attribuant un certain nombre de
fréquences porteuses par station de base. Un opérateur ne
dédie pas pour autant une bande de fréquences par utilisateur,
car cela conduirait à un gaspillage de ressources radio étant
donné qu'un utilisateur émet par intermittence. De plus, avec un
tel système, si une source parasite émet un bruit à une
fréquence bien déterminée, le signal qui se trouve dans la
bande de fréquence contenant le parasite sera perturbé.
Pour résoudre ces problèmes, on combine le
multiplexage en fréquence à un multiplexage temporel
(appelé Time Division Multiple Access ou TDMA) consistant à
diviser chaque canal de communication en trames de 8 intervalles de temps (dans
le cas du GSM). Pour être complet, signalons qu'il existe encore une
autre technique de multiplexage appelé Code Division Multiple Access
(CDMA), utilisée dans la norme américaine IS-95 ou promue pour
l'UMTS.
Ainsi, avec le TDMA, il est par exemple possible de faire
parler huit utilisateurs l'un après l'autre dans le même canal.
On multiplie donc le nombre de canaux disponibles par
unité de temps par huit.
Ce chapitre est une partie dite introductive pour le reste du
projet en montrant les concepts de base d'un réseau mobile GSM donc
comment est présenté un réseau GSM dans une zone, comment
assure-t-il la couverture d'un réseau et quelles sont les
différentes techniques qui rentrent en oeuvre pour son
fonctionnement.
24
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
Chapitre II : Architecture et composants du GSM
1. Présentation
1.1. Architecture en bloc du GSM
Le réseau GSM peut être divisé en trois
sous-systèmes ou blocs:
? Le sous-système radio contenant la station mobile, la
station de base et son contrôleur. ? Le sous-système réseau
ou d'acheminement.
? Le sous-système opérationnel ou d'exploitation et
de maintenance.
Les éléments de l'architecture en bloc d'un
réseau GSM sont repris sur le schéma de la figure
OSS
Um A
MS
NSS
BSS
Terminal mobile Accès Radio coeur du
réseau
Réseau d'accès
Figure 4: Architecture en bloc du GSM
1.2. Architecture détaillée du GSM
L'architecture du GSM peut être détaillée en
mettant en évidence les différents éléments qui
composent les blocs. Les différents composants du GSM sont
interconnectés entre eux par des interfaces normalisées pour
pouvoir assurer la fonctionnalité suivante :
? La transmission des informations usagers et de signalisation
25
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
? La gestion des communications pour l'allocation des canaux ? La
gestion de la mobilité pour garantir la localisation et la
sécurité ? La gestion des communications pour le contrôle
des appels et des SMS ? L'exploitation, l'administration et la maintenance du
réseau.
L'architecture détaillée est
représentée sur la figure ci-dessous
Figure 5: architecture détaillée du GSM
2. Le sous-système radio(BSS)
Le sous-système radio gère la transmission radio.
Il est constitué de plusieurs entités dont le mobile, la station
de base (BTS, Base Transceiver Station) et un contrôleur de station de
base (BSC, Base Station Controller).
1.1. La Mobile Station(MS)
La station mobile permet à tout utilisateur du
réseau d'accéder aux ressources radio afin de recevoir et
d'émettre des informations.
Dans les anciens réseaux de radio mobile, le numéro
par lequel un abonné pouvait être appelé était
numérisé par dans l'équipement terminal et physiquement
lié à l'équipement. Actuellement dans le GSM l'abonnement
(carte SIM) est séparé du terminal. La station mobile est
composée de trois entités :
26
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
Figure 6: le MS
1.1.1. L'équipement
C'est l'appareil téléphonique (portatif)
caractérisé par son IMEI (International Mobile
Equipment Identity) `'*#06#».
V' Cet appareil peut être embarqué (classe 1 avec
une puissance de 20watt).
V' Il peut être portable (classe2 ; de 8watt)
V' Il peut être portatif (classe4 ; 2watt) c'est ce qu'on
utilise souvent
La classe3 (5watt)
1.1.2. La carte SIM
La carte SIM (Subscriber Identification Module) représente
la carte contenant toutes les informations relatives aux données
d'abonnement de l'opérateur (notre numéro : MSISDN et le IMSI qui
est le numéro international)
On distingue deux types deux types de carte SIM :
_ SIM-plug-in : de format carte de crédit pour les
terminaux portables embarquées et certains portatifs
_ micro-SIM : obtenu en découpant le micro-processeur
d'une carte SIM-plug-in. Elle est utilisée exclusivement pour les
terminaux portatifs
Liste partielle des informations contenues dans une carte SIM
27
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
Antenne (interne ou externe)
``'Couche physique»
'Couche liaison»
Couche
Module de traitement du signal et de logique
Module d'alimentation
Module interface usager
Module Radio
Figure 7: Structure d'une MS
Le terminal mobile est composé principalement de quatre
modules :
y' Le module radio : assure l'émission
et la réception des signaux, la modulation et la démodulation et
synthèse des fréquences.
y' Le module de traitement du signal et de logique
: contrôle le module radio et assure les fonctions de traitement
du signal, codage-décodage des informations, chiffrement,
mécanisme de protection et de correction des erreurs.
y' Le module d'alimentation : il est
composé d'interfaces nécessaires avec différents types de
batteries.
y' Le module d'interface usager : il s'agit
du clavier, l'écran, le signal d'alerte. Il est contrôlé
par un logiciel d'interface home machine
y' L'antenne (interne, externe) : permet
l'interfaçage physique avec le réseau.
28
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
1.1.3. Les différents états d'un MS
La station mobile peut se mettre sous trois (3) états
différents et jamais simultanément. Il s'agit de l'état
éteint, l'état veille ou oisif et l'état actif
Eteint
Extinction du terminal ou panne de batterie
Mise en route d
MS Extinction du terminal
ou panne de batterie
IDle ou oisif
Actif
Demande Fin de connexion
de connexion
pour appeler ou être appelé
Figure 8: différents états d'un MS
1.2. La station de base BTS (Base Transceiver Station)
Une BTS est un élément d'un site radio ou d'une
station de base. C'est un bâtit dans lequel sont logés des modules
électroniques appelés transceiver (TRX)
29
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM Figure 9: aperçu d'une BTS
Un TRX est un émetteur récepteur qui assure
l'émission et la réception d'une trame de canaux full duplex :
trame TDMA
Il existe deux (2) types de BTS :
> la BTS Standard : est installé dans les locaux
techniques en Indoor et Outdoor. Elles sont caractérisées par une
puissance de 20 à 30 watt
> la micro BTS : de puissance 0,25 à 5 watt, est un
équipement intégré installé dans les zones urbaines
denses ou dans les stations métro, supermarché, aéroport,
etc.
Connecteur
Jumpers
Standard en Indoor
Outdoor
Pylone/mat
Connecteur
BTS
Jumpers
Toit
BTS
TRX
BTS
Micro BTS
Bâtiment BTS
BTS Standard
Figure 10: différentes BTS
Une BTS est chargée de la transmission radio :
modulation, démodulation, codage, correction d'erreurs. Elle gère
toute la couche physique, c'est-à-dire le multiplexage TDMA, le
chiffrement, etc. La BTS assure également la gestion de la couche
liaison de donnée pour l'échange de signalisation entre les
mobiles et l'infrastructure, tout en réalisant l'ensemble des mesures
radio, l'augmentation du taux de réutilisation de fréquence
On distingue deux types de configuration site suivant le type
d'antenne utilisée
> Ox=Site Omni direction (une seule cellule ou un secteur)
avec x-TRX
> Sxyz=Site sectoriel avec 3 secteurs ou cellules dont :
V' le premier secteur compte x-TRX
V' le second compte y-TRX
V' le troisième secteur compte z-TRX
30
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
Un secteur est identifié par l'azimut et le tilt de
l'antenne.
L'azimut est l'angle de l'axe du lobe principal de l'antenne par
rapport au nord. Donc c'est l'orientation de l'antenne par rapport au nord
obtenue par une boussole, sa valeur est comprise entre 0 et 36°
nécessaire pour vérifier qu'une communication se déroule
normalement.
Le tilt est l'angle entre l'axe de l'antenne et la verticale.
C'est aussi l'angle d'inclinaison de l'antenne vers le bas et vers le haut, sa
valeur est comprise entre 0 et 10°
Figure 11: antenne radio
1.2.1. Les composants d'un site radio
Chaque site radio comporte :
? Un pylône au moins sur lequel sont fixées les
antennes
? Des équipements radio (TRX, TRE) sont abrités
généralement au pied du pylône. Ils assurent la
communication radio
? Les antennes assurent l'interfaçage physique entre le
réseau et les utilisateurs
? La liaison entre les antennes et les TRX sont
assurées par des câbles coaxiaux appelés feeders
? Une BTS pour assurer les fonctions d'émission et de
réception radio. Les mesures radio sont transmises au BSC via
l'interface A-bis
1.2.2. Les types d'antennes et configuration de
site
Dans le réseau mobile GSM, deux types d'antennes sont
déployés :
31
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
? Les antennes omni directionnelles : rayonnent dans toutes
les directions de la même façon ; alors un site radio dans ces
conditions-là est égal à une cellule
? Les antennes sectorielles : sont orientées dans une
direction donnée pour une bonne couverture de cette zone ; un site radio
dans ce cas est égal à plusieurs cellules.
L'utilisation des antennes est plus avantageuse car elle permet
:
? Une amélioration de la portée sans faire
recours à l'augmentation de la puissance d'émission
? Augmentation de la capacité du réseau
1.3. Le contrôleur de base : BSC (Base Station
Controller)
Le contrôleur de station de base gère une ou
plusieurs stations de base et communique avec elles par le biais de l'interface
A-bis. Ce contrôleur remplit différentes fonctions tant au niveau
de la communication qu'au niveau de l'exploitation.
Pour les fonctions des communications des signaux en
provenance des stations de base, le BSC agit comme un concentrateur puisqu'il
transfère les communications provenant des différentes stations
de base vers une sortie unique.
Dans l'autre sens, le contrôleur commute les
données en les dirigeant vers la bonne station de base. Dans le
même temps, le BSC remplit le rôle de relais pour les
différents signaux d'alarme destinés au centre d'exploitation et
de maintenance. Il alimente aussi la base de données des stations de
base. Enfin, une dernière fonctionnalité importante est la
gestion des ressources radio pour la zone couverte par les différentes
stations de base qui y sont connectées. En effet, le contrôleur
gère les transferts intercellulaires des utilisateurs dans sa zone de
couverture, c'est-à-dire quand une station mobile passe d'une cellule
dans une autre. Il doit alors communiquer avec la station de base qui va
prendre en charge l'abonné et lui communiquer les informations
nécessaires tout en avertissant la base de données locale VLR
(Visitor Location Register) de la nouvelle localisation de l'abonné.
C'est donc un maillon très important de la chaîne
de communication et il est, de plus, le seul équipement de ce sous
système à être directement gérable (via l'interface
X25 qui le relie au sous-système d'exploitation et de maintenance).
Il existe différentes configurations BTS-BSC. Ils sont
généralement liés en configuration chainée ou en
étoile
32
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
BTS 1
BTS 5
LS
LS
BSC
BTS
LS
LS
LS
BTS 4
BTS 3
BTS 2
Figure 12: antenne radio
BTS
FH FH
BSC
BTS
BTS
BTS
BTS
Figure 13: configuration chainée
33
34
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
1.4. Le TRAU (Transcoder Rate Adaptation Unit)
C'est un transcodeur utilisé dans le réseau GSM
pour convertir un signal 13 kbps en un signal de 64 kbps et vis-versa. Le TRAU
assure la liaison entre le BSC et le MSC par deux (2) interfaces :
? L'interface A-ter en provenance du BSC ? L'interface A en
provenance du MSC
BSS
TRAU
MSC
Um
A-bis
BSC
A-ter
Figure 14: composants BSS-NSS
Le TRAU est l'élément important du BSS car c'est
l'équipement qui réalise :
BTS
? La conversion entre les signaux 16 kbps
échangés avec le BSC et ceux à 64 kbps reçus du
MSC
? Le codage-décodage de la parole et l'adaptation du
débit
? La réduction et du nombre des voies terrestres
nécessaires entre le BSC et le TRAU en effectuant le
multiplexage-démultiplexage des voies 16 kbps sur des intervalles de
temps 64 kbps
TRAU
16
16 16 16 16
64
64
Figure 15: schéma d'un TRAU
Tous les signaux qui sont au niveau du NSS sont
numériques
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
3. Le sous-système réseau (BSS)
Le sous-système réseau, appelé Network
Switching Center (NSS), joue un rôle essentiel dans un réseau
mobile. Alors que le sous-réseau radio gère l'accès radio,
les éléments du NSS prennent en charge toutes les fonctions de
contrôle et d'analyse d'informations contenues dans des bases de
données nécessaires à l'établissement de connexions
utilisant une ou plusieurs des fonctions suivantes : chiffrement,
authentification ou roaming.
Le NSS est constitué de :
? Mobile Switching Center (MSC)
? Home Location Register (HLR) / Authentication Center (AuC)
? Visitor Location Register (VLR)
? Equipment Identity Register (EIR)
3.1. Le MSC (Mobile Service Switching Center)
Le centre de commutation mobile est relié au
sous-système radio via l'interface A. Son rôle principal est
d'assurer la commutation entre les abonnés du réseau mobile et
ceux du réseau commuté public (RTC) ou de son équivalent
numérique, le réseau RNIS (ISDN en anglais). D'un point de vue
fonctionnel, il est semblable à un commutateur de réseau ISDN,
mis à part quelques modifications nécessaires pour un
réseau mobile. De plus, il participe à la fourniture des
différents services aux abonnés tels que la
téléphonie, les services supplémentaires et les services
de messagerie. Il permet encore de mettre à jour les différentes
bases de données (HLR et VLR) qui donnent toutes les informations
concernant les abonnés et leur localisation dans le réseau. Les
commutateurs MSC d'un opérateur sont reliés entre eux pour la
commutation interne des informations. Des MSC servant de passerelle
(Gateway Mobile Switching Center, GMSC) sont placées en
périphérie du réseau d'un opérateur de
manière à assurer une interopérabilité entre
réseaux d'opérateurs.
3.2. Le VLR (Visitor Location Register)
Le VLR est une base de données de localisation locale.
Il mémorise les informations concernant les abonnés
présents dans une zone le plus souvent gérés par un MSC.
Il est souvent associé à un MSC. Le VLR contient des
données identiques au HLR avec le TMSI en plus. Les informations du VLR
suivent le mobile lors de ses déplacements : elles sont dynamiques
suivant la zone de localisation ou se trouve l'abonné.
35
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
3.3. Le HLR (Le Home Location Register)
C'est une base de données contenant toutes les
informations confidentielles relatives aux abonnés de localisation
nominale car elle gère les abonnés d'un réseau GSM. Il
mémorise le profil de chaque abonné :
> Identité internationale de l'abonné
utilisé dans le réseau (IMSI)
> Le numéro d'annuaire de l'abonné (MSISDN)
> Les informations de chiffrement (Ki, Kc)
> Le profil d'abonnement (service supplémentaire
autorisé, autorisation d'appel
international, etc.)
Ces données sont rentrées (saisies) par
l'opérateur à partir de leur système d'administration.
Elle varie peu dans le temps
Le HLR mémorise pour chaque abonné le
numéro du VLR ou il est enregistré. Cette localisation est
effectuée à partir des informations émises par le terminal
à travers le réseau. L'implantation du HLR peut être
centralisée ou décentralisée. Le HLR peut gérer
plusieurs centaines de milliers d'abonnés et il constitue une machine
spécifique. Le HLR peut être intégré dans le MSC et
les données d'un abonné sont alors physiquement stockées
sur le MSC. Dans ce cas les échanges de signalisation sont
minimisés
3.4. L'AuC (Authentification Center)
C'est une base de données dédiée aux
opérateurs d'authentification des différents utilisateurs du
réseau. Il mémorise pour chaque abonné une clé
secrète utilisée pour authentifier les demandes de service et
pour chiffrer les communications. L'AuC est en général
associée à chaque HLR. Lorsqu'un abonné passe une
communication, l'opérateur doit pouvoir s'assurer qu'il ne s'agit pas
d'un usurpateur : l'AuC remplit cette fonction de protection de
communauté (cryptage).Pour ce faire, les normes GSM prévoient
deux mécanismes :
> Le chiffrement des transmissions radio. Remarquons qu'il
s'agit d'un chiffrement faible, qui ne résiste pas longtemps à la
crypto-analyse
> L'authentification des utilisateurs du réseau au
moyen d'une clé Ki, qui est à la fois présente dans la
station mobile et dans le centre d'authentification.
L'authentification s'effectue par résolution d'un
défi sur base d'un nombre aléatoire RAND
généré aléatoirement et envoyé au mobile.
À partir de ce nombre, un algorithme identique
36
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
(algorithme A3) qui se trouve à la fois dans la carte
SIM et dans l'AuC produit un résultat sur base de la clé Ki et du
RAND.
Dès lors, lorsqu'un VLR obtient l'identifiant d'un
abonné, il demande, au HLR du réseau de l'abonné, le
nombre RAND servant au défi et le résultat du calcul signé
SRES afin de le comparer à celui qui sera produit et envoyé par
le mobile. Si les résultats concordent, l'utilisateur est reconnu et
accepté par le réseau.
Grâce à ce mécanisme d'authentification,
un VLR peut accueillir un mobile appartenant à un autre réseau
(moyennant un accord préalable entre opérateurs de réseau
!) sans qu'il ne soit nécessaire de divulguer la clé de
chiffrement du mobile.
3.5. L'EIR (Equipment Identity Register)
L'EIR est une base de données annexe contenant les
identités des terminaux (IMEI). Elle peut être consultée
lors de demande de service d'un abonné pour vérifier que le
terminal utilisé est autorisé à fonctionner sur le
réseau. L'identité d'un terminal contient un numéro
d'homologation commun à tous les terminaux d'une même
série. Un numéro identifiant l'usine d'assemblage et un
numéro spécifique au terminal et un numéro
spécifique au terminal
L'accès au réseau peut être refusé
parce que le terminal n'est pas homologué, parce qu'il perturbe le
réseau ou bien parce qu'il a fait l'objet d'une déclaration de
vol. On distingue alors 3 listes dans EIR :
? Une liste blanche contenant l'ensemble des numéros
homologués ? Une liste noire contenant les terminaux volés et
interdits d'accès ? Une liste grise contenant des terminaux.
4. Le sous-système opérationnel(OSS)
L'administration du réseau comprend toutes les
activités qui permettent de mémoriser et de contrôler les
performances et l'utilisation de ressources de façon à offrir un
certain niveau de qualité de service aux usagers.
Les différentes fonctions d'administration comprennent
:
? L'administration commerciale (déclaration des
abonnés, des terminaux, facturation, statistiques);
? La gestion de la sécurité (détection
d'intrusion, niveau d'habilitation),
37
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
> l'exploitation et la gestion des performances
(observations du trafic et de la qualité, changement de configuration
pour adapter la charge du réseau, surveillance de mobile de
maintenance.
> Le contrôle de la configuration du système
(mise à niveau et logiciel, introduction de nouveaux équipements
et de nouvelles fonctionnalités) la maintenance (détection des
défauts, tests d'équipements)
Le système d'administration a pour but de rationaliser
l'organisation des opérations de maintenance et de définir les
conditions techniques d'une supervision efficace et économique de la
qualité de service. Il est conçu selon le concept TMN
(Télécommunications Management Network). Il existe deux niveaux
d'administration:
> Les OMC (Operation and Maintenance Center -R ou S pour Radio
ou Switch) > Le NMC (Network Management center)
Le NMC permet l'administration générale de
l'ensemble du réseau et un contrôle centralisé, alors que
les OMC permettent de superviser localement les équipements.
5. Les interfaces et canaux utilisés
La bande radio représente la ressource rare et le
premier choix architectural fût le découpage du spectre
alloué dans un plan temps / fréquence pour obtenir des canaux
physiques pouvant supporter une communication
téléphonique.
5.1. Les différentes interfaces
> L'interface Um : C'est l'interface entre les deux
sous-systèmes MS (Mobile Station) et le BSS (Base Station Sub-system. On
la nomme couramment « interface radio » ou « interface air
»
> L'interface A : C'est l'interface entre les deux
sous-systèmes BSS (Base Station Sub System) et le NSS (Network Sub
System).
> L'interface X.25 : Cette interface relie le BSC au centre
d'exploitation et de
maintenance (OMC). Elle possède la structure en 7
couches du modèle OSI.
> L'interface A-bis : La couche physique est définie
par une liaison PCM à 2 Mbps (recommandation de la série G de
l'ITU) et la couche liaison de données est composée du protocole
Link Access Protocol D-channel (LAPD). Comme le canal de liaison PCM a
un débit unitaire de 64 kbps et que le débit par canal radio GSM
est de 13
38
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
kbps, il faut donc adapter le débit. Cette fonction est
appelée transcodage et elle est réalisé le TRAU. Deux
solutions sont techniquement possibles et rencontrées dans les
réseaux GSM permettant de multiplexer quatre canaux à 13 kbps
pour produire un canal à 64 kbps et de faire passer le débit de
chaque canal à 64 kbps. Tout est affaire de compromis et de choix.
L'avantage de la première solution est de diminuer le débit entre
la station de base et le BSC où le trafic est fortement
concentré. La seconde solution offre par contre l'avantage de banaliser
les équipements du système en ramenant tous les
équipements à 64 kbps. Souvent, la deuxième solution est
utilisée au niveau des commutateurs et la première au niveau du
BSC afin de garder l'avantage du faible débit de parole.
Par ailleurs, il en existe bien d'autres d'interfaces que
seront illustrés dans le tableau ci-dessous :
Nom
|
Localisation
|
Utilisation
|
Um
|
MS-BTS
|
Interface radio
|
A-bis
|
BTS-BSC
|
divers
|
A
|
BSC-MSC
|
divers
|
C
|
GMSC-HLR
|
Interrogation HLR appel entrant
|
SM-GMSC-HLR
|
Interrogation HLR SM sortant
|
D
|
VLR-HLR
|
Gestion information abonnés
|
HLR-VLR
|
Services supplémentaires
|
E
|
MSC-SM-GMSC
|
Transport SM
|
MSC-MSC
|
Exécution de Handover
|
G
|
VLR-VLR
|
Gestion information abonnés
|
F
|
MSC-EIR
|
Vérification terminal
|
B
|
MSC-VLR
|
Divers
|
H
|
HLR-AuC
|
Authentification
|
Tableau 1: différents interfaces
5.2. L'interface radio
L'interface radio représente le maillon faible de la
chaine de transmission qui permet de relier un utilisateur mobile au
réseau. C'est sur cette interface que le système doit faire face
aux
39
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
différents problèmes que pose le medium radio.
Il représente la ressource rare et le premier choix architectural
fût le découpage du spectre alloué dans un plan temps /
fréquence pour obtenir des canaux physiques pouvant supporter une
communication téléphonique.
5.2.1. Multiplexage fréquentiel
Le GSM opère dans la bande des 900 MHz, où 2
fois 25 MHz de bande ont été alloués. Les deux parties
correspondent au sens montant et au sens descendant de la liaison (uplink et
downlink). La largeur des canaux étant de 200 kHz, on obtient 124 canaux
duplex. Le GSM utilise les canaux 63 à 124. Les bandes des deux liaisons
ont en outre été séparées par 20 MHz, ce qui porte
à 45 MHz l'écart duplex. Sur une bande, on émet des
signaux modulés autour d'une fréquence porteuse qui siège
au centre de la bande.
Aussi, si on indique par Fu les fréquences porteuses
montantes et par Fd les fréquences porteuses descendantes, les valeurs
de fréquence porteuse valent :
Fu(n) = 890, 2+ 0, 2 X (n - 1) [MHz]
Fd(n) = 935, 2+ 0, 2 X (n - 1) [MHz]
5.2.2. Multiplexage temporel
Pour le GSM, chaque porteuse est divisée en intervalles de
temps (IT) appelés slots. La durée d'un slot a été
fixée à Time-Slot = (75/130) ms = 0.5769 ms. Un slot accueille un
élément de signal radioélectrique appelé burst.
A chaque time slot, on associe un nombre connu par la station de
base (BS) et le mobile (MS). Le numérotage des slots est cyclique de
durée 3,5 heures. L'accès TDMA (Time Division Multiple Access)
permet de partager entre différents utilisateurs une bande de
fréquence donnée et, sur une même porteuse, les slots sont
regroupés par paquet de 8 : T-TDMA = 8.Tslot = 4,6152 ms. Chaque
utilisateur utilise alors un slot de la trame TDMA.
1 2 1 2 4 1 2 1 2 4
Liaison montante Liaison
descendante
Durée de TS =
577us
TS: Time-Slot
Temps
4.615 ms
Figure 16: interface radio
40
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
5.3. Les canaux logiques
L'interface radio représente la partie délicate
de la chaîne de transmission et le système doit faire face aux
différents problèmes du lien mobile-réseau au niveau de la
propagation (atténuation, évanouissements,
interférences...), mais aussi au niveau de la gestion du réseau :
il est nécessaire d'avoir des fonctions de contrôle pour que le
mobile se rattache à la station de base la plus favorable, pour
établir et surveiller le déroulement d'une communication ou
encore assurer le handover. L'utilisation de canaux logiques va permettre une
utilisation efficace des ressources radio et une qualité de service
satisfaisante. Parmi ces canaux on distingue les canaux dédiés
(TCH et SDCCH), c'est à dire alloué à un mobile. Les
autres
canaux sont des canaux partagés entre
mobiles. Canaux dédiés : « Dedicated Channel ».
5.3.1. Les canaux de diffusion (BCH)
? Le FCCH : Le canal FCCH (Frequency Correction CHannel)
permet aux mobiles de se caler sur la fréquence nominale de la station
de base. C'est un signal sinusoïdal parfait de fréquence f0
permettant un calage fin de l'oscillateur du mobile et il est émis
environ 20 fois par seconde
? Le SCH : Le canal SCH (Synchronisation CHannel) fournit au
mobile tous les éléments nécessaires à une
complète synchronisation avec la station de base et il permet de
caractériser la voie balise par un marquage spécial. On peut
alors distinguer
:
deux types de synchronisation
synchronisation fine : détermination du TA (Timing
Advance). La BTS effectue une estimation du temps de propagation aller-retour
à partir du burst RACH émis par le mobile, et le paramètre
TA ainsi calculé sera transmis de manière logique via le canal
AGCH.
? Le BCCH : Le canal BCCH (Broadcast Control CHannel) permet
de diffuser des données caractéristiques de la cellule. Il
comprend la diffusion régulière d'informations systèmes de
plusieurs types, et cette diffusion est plus ou moins rapide suivant la
nécessité du mobile. Ces informations déterminent les
règles d'accès à la cellule : paramètres de
sélection de la cellule, numéro de zone de localisation, les
paramètres RACH donnant les règles d'accès
aléatoire, indication au mobile des slots à écouter pour
détecter les appels diffusés, description de l'organisation du
canal CBCH, connaissance des fréquences des voies balises des cellules
voisines. Canaux de contrôle communs : « Common Control Channel
».
41
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
5.3.2. Les canaux de contrôle commun(CCCH)
> Le canal RACH : Le canal RACH (Random Access CHannel) est
un canal de contrôle partagé par un ensemble de mobiles qui leur
permet de se signaler au réseau pour effectuer une opération
telle que la localisation, l'envoi de messages courts, l'appel normal, ...
> Le PCH : Le canal PCH (Paging CHannel) supporte
l'ensemble des appels en diffusion (Paging). Lorsque l'infrastructure
désire communiquer avec un mobile, pour un appel ou une authentification
par exemple, elle diffuse l'identité du mobile sur un ensemble de
cellules et les messages sont transmis sur le canal PCH. La réponse du
mobile s'effectue alors de manière aléatoire sur la cellule dans
laquelle il se trouve sur le canal RACH.
> L'AGCH : Le canal AGCH (Access Grant CHannel) permet
d'allouer un canal de signalisation lorsque l'infrastructure reçoit une
requête du mobile. On peut alors identifier, authentifier et
déterminer la demande du mobile. Le message d'allocation contient le
numéro de porteuse et de slot, ainsi qu'une description du saut de
Fréquence FH.
> Le CBCH : Le canal CBCH (Cell Broadcast CHannel) diffuse
aux usagers de la cellule des messages courts comme des informations
routières, météo, ...
5.3.3. Les canaux dédiés (DCH)
> Le SDCCH (Standalone Dedicated Control Channel) : Il
permet au mobile et au réseau de négocier l'allocation d'un TCH,
la mise à jour de localisation, l'authentification de l'usager, la
commande de chiffrement, ...
> Le TCH (Trafic Channel) : C'est un canal utilisé
pour la transmission des données utiles. Il effectue la transmission de
la parole à 13 kbps (TCH/FS), à 5,6 kbps en demi-débit
(TCH/HS) ou des données à 12 kbps.
> Le SACCH : On ne peut pas dédier un canal à
un mobile sans effectuer un contrôle constant pour ajuster des
paramètres afin de conserver une bonne qualité de communication.
Associé aux canaux SCH et SDCCH, le canal de contrôle SACCH (Slow
Associated Control CHannel) permet d'en effectuer la supervision
(contrôle de puissance, contrôle de la qualité du lien
radio, compensation du délai de propagation par le mécanisme
d'avance en temps, gestion des mesures des stations voisines).
42
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
? Le FACCH : Le canal SACCH permet d'écouler
différents types de contrôles ou de signalisation mais son
débit étant trop faible, il ne convient pas aux actions rapides
comme le handover. Si le canal alloué est un TCH, on suspend la
transmission des informations usagers afin d'écouler la signalisation.
On obtient donc un autre canal de signalisation, le FACCH (Fast Associated
Control Channel), on utilise alors une partie de la capacité. Si le
canal alloué est un SDCCH, il peut écouler lui-même la
signalisation comme par exemple un handover.
Dans ce chapitre, il a été question de montrer
aussi bien théoriquement que par des représentations
figurées l'architecture globale et détaillée du
réseau mobile GSM ainsi que les différents éléments
le composant à travers lesquels nous avons eu à parler des
sous-systèmes, des interfaces et des canaux étant
utilisés.
43
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
Chapitre III : La Qualité de Service : Principe
et Caractéristiques
1. Introduction
Le terme QoS a une signification très importante dans
le domaine des télécommunications. L'objectif de ce chapitre est
de rattacher le projet à son cadre théorique à rappeler
l'évaluation de la qualité de service et des performances qui
sont des notions fondamentales de la technologie GSM. En effet
l'évaluation de l'état du système et la détection
des disfonctionnements sont des tâches primordiales pour que
l'opérateur puisse avoir une maîtrise sur le réseau et
mener à bien ses actions et interventions de maintenance. Les
réseaux mobiles d'une manière générale ont une
particularité par rapport aux réseaux fixes surtout lorsqu'il
s'agit d'évaluer ses performances. Le terme de qualité de service
a une signification spécifique dans le monde de communication
réseaux mobiles. Il se rapporte à la rentabilité et
à la fiabilité du réseau et de ses services
2. Les principes de la QoS dans les réseaux
mobiles
2.1. Définition
La Qualité de service est définie dans la
recommandation E-800 de l'UIT par « un effet global produit par la
qualité de fonctionnement d'un service qui détermine le
degré de satisfaction de l'usager d'un service ».
Dans le contexte actuel, la Qualité de service est
devenue un facteur déterminant pour les opérateurs de
télécommunication qui se sont donc aperçus que la
qualité de leurs services et de leurs prestations doit être
constamment contrôlée et suivie d'une part pour connaître
l'état de fonctionnement de leurs infrastructures et d'une autre part
pour pouvoir améliorer leurs compétitivités.
Pour simplifier et pour faciliter la compréhension et
la mise en place d'une approche simple de qualité de service, les
principes suivants sont définis :
? La qualité de service ne concerne que l'ensemble des
propriétés, caractéristiques et paramètres pouvant
être choisis, mesurés et comparés à des valeurs
limites (valeur seuil).
? Evaluation de la qualité de service peut
réduire quelques caractéristiques essentielles de qualité.
Il n'est pas nécessaire de définir et mesurer chaque
propriété des dispositifs de service.
44
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
Il est important de définir un ensemble commun d'outils
pour fournir des résultats comparables, non seulement pour faire face
à la concurrence, mais aussi pour fidéliser la
clientèle.
2.2. Les paramètres de performance
2.2.1. Les indicateurs de qualité de service
Un indicateur est une valeur basée sur un ou plusieurs
compteurs et qui est représentatif des performances du réseau.
Les indicateurs de qualité de service BSS ont pour objectifs de : >
Identifier les défauts dans les éléments du
sous-système radio et d'établir les actions correctives pour
gérer la qualité de service ;
> Détecter et identifier les problèmes radio
d'une cellule et aider les équipes d'optimisation radio à
analyser la situation et à définir les actions correctives
(changement de fréquence, ajustement d'un paramètre. . .) ;
> Suivre des changements du sous-système radio :
> Modèle de trafic
> Charge du trafic
> Rendement du réseau
> Gains obtenus en changeant de version software.
> Prévoir le comportement du réseau selon
l'évolution du trafic.
Les indicateurs radio sont établit à partir des
compteurs de performance fournit par le centre d'opération et
d'entretien du sous-système radio OMC_R. L'OMC_R possède
différents types de compteurs qui sont organisés sur 3 classes
:
> Compteurs cumulatifs : le compteur est
incrémenté à chaque fois où
l'évènement compté aura lieu. Il est
réinitialisé quand une nouvelle période est
commencée. Il
indique juste le nombre d'évènements qui ont eu
lieu dans une période de temps.
> Compteurs statiques : ce sont des données
statiques collectées relativement à l'état d'une ressource
spécifique.
> Evénements d'observations : ce sont des
observations sur un événement système. Par exemple,
l'événement Channel seizure time for an SDCCH est un compteur
d'observation qui indique le temps et la date quand le SDCCH est
mesuré.
45
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
2.2.2. Les indicateurs clés de performance
La QoS dans les réseaux mobiles est
évaluée par des indicateurs de paramètre de performance
(Key Performance Indicator (KPI)).Les indicateurs clés de performance
correspondent aux mesures donnant une information sur les performances du
réseau ou d'un processus. ). Les KPI sont obtenus à l'aide de
formules et par la compilation des différentes données. Les KPI
évaluent essentiellement le maintien de l'appel, le volume de trafic, la
qualité du service sur l'ensemble du réseau. Les KPI permettent,
ainsi, de détecter les cellules en faute, les heures de pointe. Un seuil
limite est déterminé pour chaque KPI, s'il est
dépassé une alarme est envoyée à la supervision
pour indiquer la présence d'un problème sur la fonction que la
KPI mesure
Il s'agit aussi de la classe de QoS évaluée par
ces derniers : il existe plusieurs classes de KPI comme l'indique la figure
suivante :
1
Installation
réseau
Disponibilité du
réseau
2
Bareette sur
l `écran
duréseau
Accessibilité du
réseau
3
|
Accessibilité au service
|
Etre appelé ou
appeller
|
4
5
Continuité au service
Intégrité au
service
Etre sur de
la fiabilité
des informations (authentification et
chiffrement- TMSI)
Eviter les
interruption de
service temporel
Figure 17: classe des KPI
2.3. Les difficultés encourues lors des
procédures
Les différentes procédures (immediate
assignment, normal assignment, handover, Directed retry) ont presque le
même formalisme. Le diagramme de la figure ci-dessous décrit les
problèmes intervenants lors de la réalisation de ces
procédures.
46
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
.Figure 16 : problèmes encourus lors des
procédures
2.3.1. Problèmes de coupure d'appel
Ce sont les problèmes les plus gênants du
côté de l'abonné. Les différentes causes de ce
problème sont les suivantes :
? Coupure pour cause BSS : Ce genre de problème
nécessite l'intervention de l'équipe OMC pour vérifier si
les coupures sont causées par une défaillance matérielle
interne au BSC ou si c'est un problème de transcoder.
? Coupure pour cause Handover : si la tentative de handover
échoue et si le mobile ne réussit pas à reprendre son
ancien canal, l'appel est coupé.
. Coupure pour défaillance radio : l'appel est
coupé suite à un problème de l'interface air. Les causes
peuvent être une mauvaise couverture de la cellule si la plupart des
handover se font sur qualité ou sur niveau ;
? Une ou plusieurs fréquences de la cellule sont
interférées ;
? Un problème avec les aériens de la cellule
(antenne, câbles feeder. . .), surtout si le
handover se fait pour la plupart du temps sur niveau de champ du
lien montant.
2.3.2. Les problèmes d'échec de
handover
Pour l'échec des handover sortant : Au cas où
l'échec est lors de la phase de préparation les causes peuvent
être :
? Les cellules cibles sont congestionnées
47
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
> Connexions défectueuses sur les interfaces A au cas
d'un handover inter-BSC;
Dans le cas où l'échec se situe à la phase
exécution (échec de handover sur les canaux alloués) la
cause est l'échec radio ou BSS sur la cellule cible. Dans ce cas le
mobile retourne à son ancien canal, l'appel n'est pas coupé mais
le handover a échoué.
2.3.3. Les problèmes d'échec
d'établissement d'appel
Si une cellule présente un échec
d'établissement d'appel on doit
véri.er un ensemble de point pour
dégager les causes :
> Si la zone est bien couverte, on doit
véri.er si la cellule est
congestionnée (congestion TCH ou SDCCH) ;
> Si le taux de coupure de canaux SDCCH est
élevé on vérifie les causes du handover ; > S.il n'y a
pas de drop SDCCH, on vérifie le taux d'échec
d'établissement du lien TCH Les causes peuvent être un
échec BSS (panne matérielle) ou un échec radio.
2.4. Les critères de performance
Les critères qui rentrent dans l'estimation de la
qualité de service d'un réseau peuvent être classés
en deux grandes catégories :
2.4.1. Les critères de performance chez
l'opérateur
Il s'agit des aspects techniques en rapport avec des diverses
technologies et composants
du réseau.
Ils font référence au cout consenti par
l'opérateur pour
> Déployer le réseau
> Assurer son évolution
> Maintenir son fonctionnement
L'opérateur cherche alors à minimiser ses couts
tout en garantissant une bonne qualité de
service.
2.4.2. Les critères de performance chez
l'utilisateur
Les critères décrivent la performance du
réseau tel qu'elle est perçue par les utilisateurs
Ces critères sont directement mis en rapport avec les
attentes des abonnés et affectent profondément le degré de
satisfaction de service.
48
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
Ces attentes sont principalement liées à :
> La disponibilité du réseau
(probabilité d'obtention d'un nouvel appel)
> Le maintien de la communication (probabilité de
coupure d'une communication)
> La qualité auditive de la voix (puissance du signal,
brouillage). Ces aspects sont
dépendant des mécanismes de fonctionnement du
réseau (radio) tel que :
V' Couverture du réseau (RxLev)
V' Capacité du réseau (Taux de blocage)
V' Taux de congestion
V' Maintien de la communication (Taux de coupure)
V' Les interférences (qualité de la
communication)
Etc.
Les opérateurs se fixent des objectifs sur la
qualité de prestation de leur service. Ces objectifs
sont importants car ils conditionnent la situation
concurrentielle de l'opérateur.
3. Les mesures de performance
3.1. Structure des mesures de performance
Les mesures de performances peuvent être classées
sur la base des informations qu'elles apportent en cinq grandes classes bien
que nous verrons plus loin d'autres critères de classement. Ainsi, on
relève :
> Mesures relatives à la correction et la
détection des erreurs : Pendant la phase de planification, les sources
d'erreurs, comme par exemple les phénomènes
d'interférences, sont multiples mais aussi pas évident à
prévoir. Les mesures de performances permettent la détection de
ces erreurs
> Mesures relatives à la charge de trafic
écoulé : Les mesures de la charge de trafic établies dans
une cellule ou dans tout le réseau offrent des données
indispensables pour améliorer l'exploitation des canaux et des
ressources radio
> Mesures relatives à la disponibilité des
ressources (Resource Availability Measurement) : Grâce à cette
catégorie de mesures, il est possible de gérer et de
connaître la disponibilité des ressources radio et de
connaître à tout moment si des ressources sont actives ou
inactives. Les indicateurs relatives aux entités suivantes sont d'une
grande utilité dans ce contexte : TCH, SDCCH, BSC, BTS, TRX, SS7Links,
PCM connections.
49
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
> Mesures relatives à la qualité de service:
Connaître la qualité de service permet de fournir aux
abonnées de façon instantanée une bonne qualité de
communication. Les mesures de performances permettent donc de trancher sur la
qualité des services fournis par l'opérateur. Les
différentes mesures et combinaisons de mesures mises en oeuvre dans
l'appréciation de la QoS seront traitées plus loin.
> Mesures à usage statistique : Les mesures de
performances peuvent être très utiles pour le service Marketing de
l'opérateur. Ainsi, sur la base des données fournies par les
mesures, l'opérateur peut modéliser le comportement de ses
abonnées ; à titre d'exemple, si les mesures présentent
des périodes à bas trafic téléphonique, il sera
intéressant de lancer des promotions incitant les clients à
communiquer pendant ces mêmes périodes. La même
procédure peut s'appliquer si on raisonne sur les zones de couvertures
au lieu des périodes.
3.2. Les compteurs OMC
Le principe des compteurs OMC se résume dans le
comptage des messages (événements) au niveau des interfaces A et
A-bis. L'OMC-R gère le BSS, il se charge de la gestion des performances,
les mesures se basent sur la collecte des compteurs calculés par les
équipements du réseau et l'OMC-S gère le NSS, s'occupe de
la partie Switching
Les données sont importées depuis les compteurs
OMC et analysés grâce à des outils dits outils de
traitement des compteurs. Ce sont des outils spécifiques aux
constructeurs par exemple RNO d'Alcatel et l'OTS ou le SPOTS de Siemens.
Les mesures OMC ne donnent qu'une vue statique et globale
(temporellement et géographiquement) de l'état du réseau.
Les mesures sur la partie radio (Um) sont ignorées par les outils de
traitement. Les mesures d'OMC sont utilisées dans plusieurs domaines
:
> Optimisation et planification du réseau
> Statistiques
> Investigation en cas de problème sur le
réseau
> Analyse en temps réel
Les données des OMC sont sous forme de données
brutes. Pour qu'elles soient exploitables, elles sont transformées en
KPI (Key Performance Indicators
50
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
Figure 18: Structure de la gestion du compteur OMC
3.3.
Présentation d'outils
3.2.1. Le RNO d'Alcatel
L'outil RNO (Radio Network Optimisation) est un logiciel de
gestion des équipements ALCATEL qui permet le management en temps
réel de tout le réseau. Outre les fonctionnalités
classiques à savoir la gestion des alarmes, le suivi et la configuration
des composants physiques et logiques du réseau, ce logiciel permet :
> Une analyse totalement informatisée des mesures de
performance.
> La visualisation et l'export des données sur la
configuration software et hardware du réseau
> La détection des problèmes liés
à la qualité de service du réseau et la localisation des
questions les plus urgentes.
> Le choix des actions correctives à entreprendre
pour améliorer la QoS. L'optimisation de la recherche des ressources
radio.
Cependant le RNO présente un ensemble de limitation qui se
résume dans les points suivants : > Une limite au niveau du nombre de
licence.
> Il est Opérationnel que pour un seul constructeur
à savoir Alcatel.
> Il présente un retard au niveau de l'import des
données, ce qui oblige parfois les ingénieurs à utiliser
d'autres outils.
51
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
3.2.2. Le SPOTS de Siemens
L'outil SPOTS de SIEMENS permet de :
Traiter les données par famille de compteurs NSS, BSS,
BTS.
> Fournir des rapports de QoS.
> Détecter les problèmes du réseau par la
configuration d'alerteur de QoS à temps réel.
Les principaux problèmes à SPOT se résument
dans les points suivants :
> Une manipulation difficile de l'interface et des outputs.
> Un outil opérationnel que pour un seul constructeur
à savoir SIEMENS.
> Pas de traitement par Heure de Pointe.
> Pas d'édition de zones.
3.4. Les mesures Drive Test
Les mesures Drive Test sont des campagnes de mesure
effectuées par les techniciens et ingénieurs de
l'opérateur. Elles constituent le meilleur moyen de vérifier les
performances du réseau et de les ajuster aux attentes des abonnés
car elles décrivent l'état de la qualité du réseau
telle qu'elle est perçue par les abonnés.
Durant les campagnes de mesure, le technicien teste :
> L'établissement de l'appel (absence
d'échec)
> Le maintien de la communication pendant une certaine
période (absence de coupure) > La qualité de la
communication
Figure 19: mesure Drive Test
Les Drive Test sont sans doute une partie essentielle pour
optimiser de façon continue les performances de réseau mobile
afin de maintenir la satisfaction des abonnés. Pour réaliser
un
52
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
Drive Test, une équipe se déplace dans une
voiture munie d'une chaine de mesure numérique de type Drive Test
composé essentiellement de :
· Terminal Mobile et carte SIM
· GPS (Global Positionning System)
· Laptop et Software
3.2.1. Les éléments de la chaine de
mesure
La chaine de mesure Drive Test est basée
principalement sur des mesures d'accessibilité et d'établissement
de communication (TCH). Ses différents sont les suivants :
· Le Mobile Station (MS) dans la chaine de mesure est
appelé mobile à trace directement rattaché au Laptop par
câble avec qui il communique les mesures effectuées. Ce MS
contient plusieurs fonctionnalités. Ce mobile renseigne sur la
couverture (RxLev) sur le mode Idle ou actif
· Le Global Positionning System (GPS) : le GPS est un
outil indispensable dans la chaine de mesure car il renseigne sur la position
géographique de chaque point de mesure afin de localiser exactement le
défaut sur le réseau. Une précision du GPS est
demandée. Elle est de l'ordre de quelques mètres.
· L'ordinateur portable + Software (Tems investigation)
: ils permettent l'acquisition et le traitement des données
récupérées des mobiles à trace et des
récepteurs GPS. Une fois les mesures obtenues, cet ensemble permet de
constater l'état du réseau en place
GPS MS
Ordinateur
Cable RS 232
Figure 20: Différents équipements
53
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
3.4. Les analyseurs de
protocoles et optimisation
3.5.1. Les analyseurs de protocoles
L'analyseur de protocole est un moteur qui
génère des indicateurs pertinents qui permettent de comprendre
l'état d'un réseau à un instant « t »
situé dans le passé, le présent ou le futur. Il permet
l'obtention simple et rapide de nombreuses statistiques qui facilite ainsi la
vision de tout le réseau. Les analyseurs de protocole peuvent être
reliés aux BTS, aux BSC, ou bien aux MSC pendant une certaine
période de temps.
Les mesures faites avec les analyseurs de protocoles ont pour
avantages :
? Que tous les événements capturés sont
disponibles pour une analyse postérieure et détaillée.
? Que les mesures sont faites dans les deux sens UL et DL,
? Qu'elles favorisent une finesse de l'analyse radio,
? Que les constructeurs sont indépendants,
? Qu'elles sont exhaustives.
L'inconvénient de ces analyseurs est qu'ils sont
difficiles à mettre en oeuvre et c'est coûteux de les avoir en
grand nombre afin de pouvoir observer de manière permanente le
réseau GSM en entier.
Figure 21: Analyseur de protocole
3.5.2. Optimisation
Avec les données en notre possession on va pouvoir
effectuer une analyse, suivie de décisions qui seront prises dans
l'optique d'améliorer le réseau et diminuer les zones de
désertes. Il est également important d'optimiser le réseau
pour maximiser la quantité de requêtes satisfaites. Pour cela,
différentes techniques d'optimisation existent
54
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
? Dimensionnement/Planification de réseau :
Les problèmes de dimensionnement de réseau se
résument à l'installation d'un ensemble de liens de
capacités données, afin de pouvoir écouler un ensemble de
demandes connues. C'est un processus visant le long terme qui rentre en compte
dans le programme d'investissement et du déploiement des
équipements du réseau. Les demandes de trafic prises en compte
doivent correspondre aux prévisions de la charge du réseau.
Concrètement, dans le cas d'une détection de couverture
insuffisante, on pourra envisager d'augmenter la puissance de la cellule, avec
comme risque l'augmentation d'interférences, on préférera
alors la mise en place d'une nouvelle cellule.
? Ingénierie du réseau :
Les problèmes d'ingénierie de réseau
concernent l'attribution efficace des ressources existantes du réseau
aux demandes de trafic. Les demandes de connexions sont connues et le
réseau est en place mais les ressources doivent être
configurées et affectées. Parmi toutes les configurations
possibles, on cherche celle qui maximise l'efficacité de l'utilisation
des ressources. Ce problème est généralement
formulé comme un problème d'optimisation. Plusieurs situations
:
y' Interférences dues à la puissance de la
cellule, il faudra re-paramétrer la cellule pour limiter son nombre de
canaux
y' Interférences dues aux cellules voisines qui la
polluent, il faudra re-paramétrer les cellules voisines pour baisser
leurs puissances.
L'optimisation coeur de réseau va avoir lieu lorsque
les KPI en fautes viennent d'un équipement surchargé,
l'optimisation va passer par une répartition des charges avec un
équipement moins sollicité. En résumé,
l'évaluation des performances du réseau va suivre le
schéma suivant :
55
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
Données bruts récupérées
par les
OMC
KPI
Plaintes Abonnés
Détection des anomalies
Tests Drive
KPI
Localisation du problème
Actions
de maintenance,optimisation
par les intervenants au savoir
faire correspondant
Figure 22: Illustration d'optimisation d'analyse
Dans cette partie, nous avons parlé des
éléments qui permettent d'effectuer la qualité de service
dans les réseaux mobiles GSM, donc ce qui permet de mesurer les
performances du réseau : les compteurs OMC ou le RNO d'Alcatel ;
permettant de faire différents tests pour voir si le réseau est
de bonne qualité ou s'il y a des petites complications afin de pouvoir
apporter quelques solutions : c'est le cas de la chaine de mesure Drive
Test.
56
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
Chapitre IV : Les paramètres de qualité de
service
1. Les paramètres de mesure
La chaine de mesure Drive-Test est basée principalement
sur des mesures d'accessibilité (SDCCH) et d'établissement de la
communication (TCH). Ces deux mesures sont à l'état de veille
sont à l'état de veille du mobile et à l'état
dédié
1.1. Les mesures d'accessibilité au
réseau
Elle consiste à réaliser de vrais appels et
à tester l'obtention du retour de sonnerie sur le mobile. La
communication n'est cependant pas décrochée et donc n'est pas
établie. L'indicateur appelé Call Setup Success Rate exprime le
pourcentage d'appels établis avec succès. Est
considéré comme étant un appel, toute demande
d'établissement d'une communication et qui aboutit soit à un
signal d'appel, soit à une annonce parlée ou à une
tonalité d'occupation. La norme GSM défini que tout appel doit
pouvoir être établi en 10s maximum. De plus, le taux de blocage
à l'heure chargée doit être inférieur à 2%
(< 2%). Au-delà de 10s, même si l'appel est établi, il
est considéré comme échec en termes de performance du
système. Les différentes causes pouvant dégrader le Call
Setup sont les suivantes :
> Mauvaise couverture radio
> Congestion radio
> Disfonctionnement d'équipement
Au niveau du canal SDCCH les opérations existantes sont
les suivants :
> SDCCH_SEIZ_ATTSDCCH seizure attempts qui indique le nombre
de tentatives de
prise de canal SDCCH
> SDCCH_BLOCK: SDCCH blocked : indique la non attribution de
canal SDCCH pour cause de manque de ressources
> SUC_IMM_ASS_SDCCH_cause successful SDCCH immediate
assignment: assignation réussie d'un canal SDCCH (cause = answer to
paging, emergency call, originating call, location update, etc.)
> SDCCH_LOSS: cela indique la coupure sur le canal SDCCH
57
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
Figure 23: Compteur SDCCH
1.2. Les mesures de niveau de champ (RxLev)
Elle consiste à mesurer la voie balise (BCCH), le
numéro de champ RxLev reçu par le mobile qui affiche le nombre de
barrettes indiquant la puissance du signal reçu. Un faible niveau de
champ ou l'absence du champ se traduit par la présence d'une ou deux
barrettes sur l'écran du terminal ou par l'indication d'absence du
signal. L'indicateur de présence du réseau ou RxLev renseigne en
tout point de couverture, la probabilité d'établir une
communication. Ces mesures se font au même rythme que les mesures
d'accessibilité au réseau. Il existe deux unités de mesure
RxLev : le RxLev unit allant de 0 à 63 et le RxLev (dBm). La relation
liant les deux unités de mesure est la suivante :
RxLev (dBm)=-110 + [RxLev unit]
V' Si RxLev unit=0, RxLev (dBm)=-110dBm V'
Si RxLev unit=63, RxLev (dBm)=-47dBm
Le Tableau ci-dessous illustre la couverture en fonction du
RxLev
58
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
RxLev (dBm)
|
Niveau de couverture
|
-110 à -95
|
Pas de couverture
|
-95 à -85
|
Mauvaise couverture
|
-85 à -75
|
Assez bonne couverture
|
-75 à -65
|
Bonne couverture
|
-65 à -46
|
Très bonne couverture
|
Tableau 2: couverture réseau en fonction du RxLev
Le RxLev se mesure toujours lorsque le mobile est en mode veille
ou "idle". Les principales causes susceptibles d'affecter la qualité de
la couverture radio sont :
? nombre insuffisant de BTS,
? mauvais paramétrage physique et logique des BTS (tilts,
azimuts, puissances, etc.), types d'antennes et qualité d'installation
(pertes dans les câbles) ou défaut de maintenance (humidité
des feeders, dégradation des câbles, etc.),
? qualité du terminal de l'usager (sensibilité) ou
détérioration de la partie émission /réception
RF.
1.3. Mesure de qualité de communication (RxQual)
Ces mesures consistent à évaluer la valeur
RxQual enregistré par le mobile. La qualité de communication ou
Voice Quality désigne l'audibilité, la netteté et la
clarté observées dans une communication. C'est un indicateur
très important pour l'abonné. Il est souvent indiqué par
le taux d'erreurs binaires BER (Bits Errors Rate) et le taux de trames
erronées FER (Frames Erasures Rate) chez l'opérateur. Le BER est
le taux de bits erronés reçus sur le total des bits transmis sur
l'interface air. Si ce taux est inférieur à un seuil
déterminé pendant toute la communication, l'usager perçoit
une communication de bonne qualité. Le taux de trames erronées
renvoie à la notion de collisions destructives sur l'interface A-bis.
Une collision destructive se produit lorsque plus de trois burst GSM
consécutifs présentent un niveau d'interférence
supérieur au seuil acceptable. Dans ce cas, la trame de parole GSM
(transmise sur 8 burst consécutifs) sera mal reçue par l'usager
et la qualité du signal de parole sera dégradée. Les
pertes de trames peuvent également se traduire par des microcoupures
pendant l'appel provoquant une mauvaise qualité de communication.
59
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
Le RxQual est mesuré uniquement à l'état
dédié et sur la cellule serveuse, elle est codée sur 3
bits et prend les mesures de 0 jusqu'à 7. Le tableau ci-dessous illustre
l'appréciation de la qualité.
RxQual
|
Bit Error Rate (BER)
|
Qualité de communication
|
0
|
BER < 0.2%
|
Excellente
|
1
|
BER= [0.2% à 0.4%]
|
Bonne
|
2
|
BER= [0.4% à 0.8%]
|
3
|
BER= [0.8% à 1.6%]
|
Assez bonne
|
4
|
BER= [1.6% à 3.2%]
|
5
|
BER= [3.2% à 6.4%]
|
Mauvaise
|
6
|
BER= [6.4% à 12.8%]
|
7
|
BER>12.8%
|
Très mauvaise
|
Tableau 3: correspondance entre la qualité de
communication et le BER Les facteurs de dégradation de la qualité
vocale sont :
? niveau d'interférences externes trop
élevées (interférences dues à des émissions
par des équipements autres que ceux du réseau),
? interférence co-canal ou sur canal adjacent trop
élevée (mauvais plan de fréquences), - mauvaise couverture
radio,
? mauvaise installation des équipements radio,
? problème de transmission (annuleurs d'écho ou
mauvaise synchronisation se traduisant par des pertes d'informations, du
grésillement dans les communications vocales et des "communications
blanches"),
? Paramétrage inadéquat du handover.
2. L'outil TEMS investigation
TEMS Investigation est un excellent outil pour la
vérification, l'optimisation et la maintenance de réseaux sans
fil. Offrant la collecte de données, une analyse en temps réel et
un post-traitement tout en un, TEMS Investigation est une solution
complète pour l'ensemble des tâches d'un opérateur de
réseau sans fil quotidiennes d'optimisation du réseau. Cette
60
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
solution élimine le besoin d'outils multiples,
réduction des coûts et un gain de temps et d'efforts pour le
personnel d'exploitation. Il supporte les principales technologies - GSM /
GPRS, EDGE, WCDMA, HSPA / HSPA +, LTE (y compris TD-LTE), CDMA, EVDO, WiMAX et
TD-SCDMA - et des combinés fournisseurs importants, ce qui en fait une
bonne solution à la fois pour le matériel de nouveaux
réseaux et pour veiller à une intégration transparente
avec les réseaux existants. Utilisation d'enquête TEMS, les
opérateurs peuvent atteindre une qualité de voix
améliorée, une plus grande accessibilité, conservation
améliorée et une meilleure performance de service. Un large
éventail de puissantes et faciles à utiliser,
caractéristiques font des enquêtes TEMS essentiel tout au long du
cycle de vie du réseau. Le TEMS est utilisé pour :
? Régler et optimiser les réseaux
? Effectuer détection des pannes et de dépannage
des réseaux sans fil
? Vérifier le comportement véritable d'un terminal
avec des mesures fondées sur le téléphone
? Vérifier la couverture et la capacité de la
cellule, ainsi que l'accessibilité, et de l'intégrité
4. Etude des paramètres Drive Test avec le TEMS
3.1. Niveau de couverture
La carte suivante indique par simulation le niveau de couverture
d'un réseau et les cellules pouvant être
représentées
Figure 24: Schéma d'un RxLev
61
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
Le niveau Downlink est représenté par une
échelle à quatre couleurs (bleu, vert, orange et rouge). Les
cellules sont représentées selon trois couleurs :
? Rouge : qui représente la cellule serveuse
? Vert : représente les cellules voisines à la
cellule serveuse
? Gris : marque les autres cellules de la zone
En sus de cela, certains évènements sont
positionnés sur la carte. Il faut aussi noter qu'on utilise
généralement scannée en fond.
3.2. Qualité de communication et messages
échangés
? La carte suivante indique par simulation la qualité de
la communication d'un réseau et les cellules pouvant être
représentées
Figure 25: Schéma d'un RxQual
En dehors de la qualité qui dans cette carte est
représentée selon une échelle de trois couleurs, les
cellules sont représentées similairement par rapport à la
carte du niveau de couverture ainsi que certains événements qui
sont indiqués dans cette carte à l'instar du Handover.
62
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM ? Dans la carte ci-dessous sont représentés les
messages échangés
Figure 26: Représentation des messages
En effet, dans cette carte tous les messages ainsi que leur
contenu peuvent être visualisés. Ainsi, on peut en particulier
examiner la séquence d'établissement posant problème.
3.3. Replay d'une trace
Figure 27: Replay d'une trace
Dans cette carte le niveau de couverture RxLev et la
qualité de communication sont représentés par deux
graphes
63
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
? Graphe du haut : Dans lequel les barres en rouge indiquent le
niveau de la cellule serveuse et la courbe multi couleur est
caractérisée par le niveau de la première cellule voisine,
le changement de couleur indique que la première cellule voisine est
changée
? Graphe du bas : Dans lequel la courbe en rouge est synonyme du
RxQual de la cellule serveuse et les barres en vert représentent le SQI
(Speech Quality Indicator), qui est l'appréciation de la qualité
audio. C'est Algorithme qui est propre à la maison Ericsson.
L'on doit noter que ces différentes visualisations dont
la carte, les messages et les courbes sont synchronisées et sont
hautement paramétrables, c'est-à-dire qu'on peut visualiser toute
information GSM de toutes les façons.
Cette partie du chapitre a fait ressortir les
paramètres de qualité de service qui favorisent l'optimisation
des services du réseau mobile GSM. On a eu à parler des
paramètres mesurés par le Drive Test prenant en compte le niveau
de couverture RxLev et la qualité de communication RxQual, tout cela
réalisé par l'outil Tems investigation de la maison Ericsson.
64
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
Conclusion générale
En guise de conclusion nous pouvons dire que l'objectif phare de
ce travail était l'étude de la qualité de service dans le
réseau mobile GSM, dans lequel nous avons eu à des
éléments pouvant rentrer en compte dans cette étude.
En effet cette tâche a nécessité un
approfondissement de nos connaissances et d'une subtilité dans nos
recherches en matière du réseau GSM et des divers
éléments de la qualité de service dans ce réseau
ainsi que certains problèmes que nous pouvons rencontrer.
D'abord, dans la première partie nous avons eu à
parler de la généralité du GSM, des différents
concepts dont il est question dans ce type de réseau et des principes
que nous pouvons avoir ainsi que des perturbations auxquelles les ondes peuvent
se confronter lors de la transmission de l'information dans un milieu.
Ensuite nous avons abordé la deuxième partie
dans laquelle nous avons parlé de l'architecture globale du
réseau GSM et nous sommes rentrés en profondeur de sa structure
dans laquelle nous avons parlé des différents
sous-systèmes, des interfaces par lesquelles ces sous-systèmes
sont liés et des canaux utilisés lors pour la mise en
communication dans le réseau.
Par ailleurs la troisième est marqué par les
principes et les caractéristiques de qualité de service et de
dans lesquelles sont énumérées les mesures de performance,
les critères pour une meilleure performance du réseau, les
éléments qui permettent de mesurer les performances à
savoir les compteurs OMC et les mesures Drive Test. En sus de cela ont
été ajoutés les différents problèmes que
l'on peut rencontrer dans le réseau.
Enfin le tout a été bouclé par une
étude de cas des mesures Drive Test dans lesquelles nous avons
mentionné les niveaux de couverture, les messages échangés
et la qualité de la communication, tout cela par l'outil Tems
investigation qui est l'un des outils appropriés pour la
détection des anomalies dans un réseau favorisant ainsi les
dispositions à prendre pour les opérateurs afin de permettre une
amélioration et une optimisation des services offerts aux usagers.
65
Etude de la qualité de service dans les réseaux
mobiles GSM
Bibliographie/ Webographie
1. HAMMADI Saida : « développement d'un outil de
traitement et d'analyse de trace de l'interface A » :
essec.etudionet.com/communaute/xuser/.../HAMMAMI_Saida.pdf
2. « principe et fonctionnement des réseaux mobiles
», SUPCOM Tunis
3. HAJ TAIEB Mohammed « suivi de la performance du
réseau GSM à partir des messages captés au niveau de
l'interface A, SUPCOM Tunis :
fr.scribd.com/doc/38899173/HAJ-TAIEB-Mohamed
4. « principe de base du fonctionnement du réseau
GSM » :
http://www.ulg.ac.be/telecom/publi/publications/mvd/Demoulin2004Principes
5. AERNOUTS Ludovic « le réseau GSM » :
http://www.vipe.tn/documents/1054/57/le-reseau-gsm-par-aernouts-ludov?mobile=0
6.
www.commencamarche.net
7.
www.korben-info.com
8. Emmanuel TONYE « planification et ingénierie des
réseaux télécom » :
www.enspy-telecom.org
9.
www.fichiers-pdf.com
10. « Réseaux mobiles » cours LPRT école
ISI année 2011-2012
11. « QoS dans les réseaux mobiles » cours LPRT
école ISI année 2011-2012
12.
www.netprof.fr/informatique
66
|