Chapitre II : Vers une stratégie de
développement urbain durable
accordons une plus grande attention à ces questions,
nous pourrons satisfaire les besoins fondamentaux, améliorer le niveau
de vie pour tous, mieux protéger et mieux gérer les
écosystèmes et assurer un avenir plus sûr et plus
prospère. Aucun pays ne saurait réaliser tout cela à lui
seul, mais la tâche est possible si nous oeuvrons tous ensemble dans le
cadre d'un partenariat mondial pour le développement durable.
»Chapitre 1, Préambule de l'Agenda 21 Dans la déclaration
finale du Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, 27 principes ont
été énoncés. Par exemple, la déclaration
réaffirme le droit des Etats à exploiter leurs ressources
naturelles et à se développer (principe 2 et 3) pour
éliminer la pauvreté(principe 5).
1997 : Le Protocole de Kyoto (Japon) est un traité
international visant à la réduction des gaz à effet de
serre, dans le cadre de la convention-cadre des Nations Unies sur les
changements climatiques dont les pays participants se rencontrent annuellement
depuis 1995. Signé le 11 décembre 1997 à Kyôto, il
est entré en vigueur le 16 février 2005 et a été
ratifié à ce jour par 183 pays, à l'exception des
États-Unis. Cependant certains états américains comme la
Californie ont adopté des mesures pour réduire leurs
émissions deCO2. Depuis sa création, le traité est remis
en cause par divers lobbies ou scientifiques qui considèrent que le
réchauffement climatique peut être d'origine naturelle (soleil) -
par exemple - et non dû à l'activité humaine. De ce fait,
pour ces détracteurs, le protocole de Kyoto engendrerait à la
place des dépenses inutiles.
2002 : Le Sommet mondial sur le Développement durable
de Johannesburg (Afrique du Sud) a surtout innové en incluant dans sa
déclaration finale les secteurs privés. Ainsi, non seulement les
Etats sont représentés et engagés mais aussi les grands
groupes mondiaux encouragés par le programme Global Compact qui diffuse
au niveau mondial l'idée de responsabilité sociale et
environnementale des entreprises (la RSE). Inclure le secteurs privé
dans les conférences sur le développement durable ; c'est
admettre que les Etats ne peuvent à eux seuls mener une politique de
développement durable pour réduire les écarts de richesses
ou assurer la croissance économique. Tous les acteurs d'une
société sont alors impliqués.[4]
II. 2. Les conditions nécessaires au
développement durable :
Les sociétés de nos jours, ont longtemps
considéré que le savoir-faire humain ainsi que la technologie
moderne en particulier, pourraient dissimuler le manque de ressources et de
matières premières, et pallier la production de déchets et
la pollution de l'environnement d'une manière générale.
Mais au cours de ces dernières années (1960-1970), la
communauté
Partie I: Recherche
bibliographique
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