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Vers un développement urbain durable. Phénomène de prolifération des déchets solides et stratégies de préservation de l'écosystème. Exemple de l'agglomération de Souk- Ahras en Algérie

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par ABABSIA Meriem OUAALI Narimen
Université Mohamed Echerif Messaadia Souk- Ahras - Master 2 biodiversité et environnement 2013
  

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I. 3. Sources de pollution urbaines :

La pollution est une modification défavorable du milieu naturel qui apparaît en totalité ou en partie comme le sous-produit de l'action humaine, a travers d'effets directs ou indirects altérant les modalités de répartition des flux d'énergie, des niveaux de radiation, de la constitution physico-chimique du milieu naturel et de l'abondance des espèces vivantes. Ces modifications peuvent affecter l'homme directement ou à travers des ressources en produits

Partie I: Recherche bibliographique

Chapitre I : Déséquilibre et dysfonctionnement de l'écosystème urbain (les déchets urbains)

 
 
 
 

agricoles, en eau, et autres produits biologiques. Elles peuvent aussi l'affecter en altérant les objets physiques qu'il détient, les possibilités récréatives du milieu ou encore en enlaidissant la nature.

Elle est considérée pareillement comme «Toute intervention de l'homme dans les équilibres naturels par la mise en circulation de substances toxiques, nuisibles, ou encombrantes, qui troublent ou empêchent l'évolution naturelle du milieu.»

Et comme étant « L'introduction directe ou indirecte, par l'activité humaine, de substances, de vibrations, de chaleur ou de bruit dans l'air, l'eau ou le sol, susceptibles de porter atteinte à la santé humaine ou à la qualité de l'environnement, d'entraîner des détériorations aux biens matériels, une détérioration ou une entrave à l'agrément de l'environnement ou à d'autres utilisations légitimes de ce dernier.»

Pendant des millénaires, les causes de pollution existèrent avec des effets néfastes limités. Ces derniers se rapportaient à la contamination localisée des eaux superficielles et des nappes phréatiques par des substances biodégradables introduites dans les réseaux hydrologiques par les déchets domestiques (problème toujours préoccupant dans les pays en voie de développement).

Au cours du siècle dernier, l'évolution industrielle a exalté les besoins énergétiques, faisant appel en premier lieu au charbon puis au pétrole, de sorte que les combustibles fossiles furent la source d'innombrables pollutions de l'air, de l'eau et des sols. Ensuite, et avec le développement de la technologie contemporaine on a vu se rajouter aux anciennes causes de contamination de l'environnement, des causes nouvelles liées, notamment, à la croissance de la chimie organique de synthèse et à celle de l'énergie nucléaire.

D'autres facteurs divers, d'ordre socio-économique ont augmenté les problèmes de pollution. En premier lieu, l'urbanisation accélérée des pays industrialisés a provoqué une concentration incessante des industries et une prolifération effrénée de l'habitat, amplifiant ainsi les sources de détérioration de l'environnement, et les causes de nuisance, affectant l'équilibre naturel et l'harmonie des paysages urbains.

De plus, la technologie moderne, en permettant une expansion considérable de la production industrielle, a engendré des quantités démesurées de déchets, tout en produisant une multitude de substances minérales ou organiques non biodégradables, parfois très toxiques (matières plastiques, résidus de fabrication tels les dioxines, métaux inoxydables, radionucléides).Les sources de pollution urbaine proviennent surtout des usines et les

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complexes industriels, le chauffage domestique, l'incinération des déchets solides, et le transport urbains.[7]

I. 3.1 La pollution de l'air :

Le chauffage, l'évaporation des solvants et des hydrocarbures, les fumées des usines et les gaz produits par les véhicules sont à l'origine de la pollution de l'air. S'y rajoute à l'intérieur des habitations ou des bureaux les fumées de tabac, les émanations des chauffages individuels, des cuisines, le radon...

La pollution de l'air constitue à la fois une atteinte à notre qualité de vie et à notre santé. Elle est aussi néfaste pour l'environnement et le climat (pluies acides, pollution photochimique, trou de la couche d'ozone, effet de serre...).

L'échelle géographique pertinente pour analyser les phénomènes de pollution de l'air va du très local (par exemple odeurs, effets des particules, du benzène, ... sur la santé) à l'échelle mondiale (par exemple effet de serre dû aux émissions de dioxyde de carbone), en passant par des phénomènes régionaux ou continentaux.

La pollution existe surtout dans les grandes agglomérations ou les sites industriels, mais elle est variable dans le temps et dans l'espace.

Le dioxyde de soufre (SO 2 ) est principalement d'origine industrielle et domestique (chauffage). Les polluants acides provoquent une altération du patrimoine naturel et bâti des villes. _ voir tableau n°01.[21]

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Tableau n°01 : les principales sources de pollutions

Principaux polluants primaires

Principales sources humaines

Dioxyde de soufre (SO2)

Installations de combustion
(soufre présent dans le combustible)

Oxydes d'azote (à l'émission surtout NO
et un peu NO2)

Véhicules, Toutes combustions

Particules en suspension

Toutes combustions Carrières Véhicules

Composés organiques volatiles (COV)

Chimie, Pétrochimie, Usage de solvants,
Stations, Service, Automobile

Monoxyde de carbone (CO)

Combustions incomplète, Véhicule

Acide chlorhydrique (HCI)

Incinérations de déchets

Métaux (Pb, Mn, Cd, Hg, Ni, etc...)

Sidérurgie, Combustions, Incinérations
de déchets, Activités ferroviaires

Composés aromatiques (HAM, HAP)

Imprimeries, Incinérations, Combustions,
Véhicules, Transports aériens.

 

[Source : Les indices de pollution urbaine avec l' ADME]

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