RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE
ET POPULAIRE UNIVERSITÉ MOHAMED ECHERIF
MESSAADIA-SOUK-AHRAS FACULTÉ DE SCIENCES DE LA NATURE ET DE LA
VIE DÉPARTEMENT DE BIOLOGIE
MEMOIRE DE FIN D'ÉTUDE POUR L'OBTENTION DU
DIPLÔME DE
MASTER BIODIVERSITE ET ENVIRENEMENT
Vers un développement urbain
durable Phénomène de prolifération des déchets
solides et stratégies de préservation de
l'écosystème - Exemple de l'agglomération de Souk-Ahras
-
Présenté par :
Melle ABABSIA Meriem Melle OUAALI Narimen
Devant Le Jury: SEDIK. S (M.C.B)
Présidente: MERGHED. A (M.A.A)
Encadreur: BOUKROUMA. N (M.A.A)
PROMOTION 2013
Remerciements
C'est avec l'aide de DIEU tout puissant que ce
modeste mémoire a pu être réalisé, DIEU qui nous
a donné fois, raison et lucidité. On tient à remercier
notre encadreur, Madame BOUKROUMA Nadrha , pour nous avoir donné
l'opportunité de travailler sur ce projet, pour son grand soutien
scientifique et moral, pour les conseils, les suggestions et les
encouragements qu'elle nous a apportés pendant l'élaboration
de ce mémoire. On tient à adresser nos vifs remerciements aux
membres du jury pour s'intéresser au sujet et avoir accepté de
lire ce mémoire. Au terme de ce travail, nous tenons à
exprimer notre profonde gratitude et à remercier : On tiens
à remercier profondément nos parents et nos frères,
et soeurs qui nous ont toujours encouragé et poussé à
réussir, pour tout
ce qu'ils nous ont donné, leur aide
éternel, leur conseil et leur amour.
Dédicace
A la mémoire de la plus chère
personne à mon coeur qui j'aurai aimé qu'elle partage cette joie
avec moi, personne n'aurai été heureux pour TITI comme toi cher
DADOU, tu me
manques
A ma très chère reine,
Amira Affable, honorable, aimable : Tu représentes pour moi le
symbole de la bonté par excellence, la source de tendresse et
l'exemple du dévouement qui n'a pas cessé de m'encourager.
Aucune dédicace ne saurait être assez éloquente pour
exprimer ce que tu mérites pour tous les sacrifices que tu n'as
cessé de me donner depuis ma naissance, durant mon enfance et
même à l'âge adulte. Tu as fait plus qu'une mère
puisse faire pour que ses enfants suivent le bon chemin dans leur vie et
leurs études. Je te dédie ce travail en témoignage de
mon profond amour. Puisse Dieu, le tout puissant, te préserver et
t'accorder santé, longue vie et bonheur.
A mon grand plier, Hamid Aucune dédicace
ne saurait exprimer l'amour, l'estime, le dévouement et le respect
que j'ai toujours eu pour toi. Rien au monde ne vaut les efforts fournis
jour et nuit pour mon éducation et mon bien être. Ce travail
est le fruit de tes sacrifices que tu as consentis pour mon éducation
et ma formation.
A ma chère grande mère,
Djanette Tu as toujours été présente pour les bons
conseils. Ton affection et ton soutien m'ont été d'un grand
secours au long de ma vie professionnelle et personnelle. Veuillez trouver
dans ce modeste travail ma reconnaissance pour tous tes
efforts
A mes yeux Nazim et " Nibel "
En témoignage de l'attachement, de l'amour et
de l'affection que je porte pour vous. Je vous dédie ce travail avec
tous mes voeux de bonheur, de santé et de
réussite.
Un profond respect et un remerciement particulier
pour mon directeur MR GUIDOUM Mounir pour sa générosité,
patience, facilités et encouragements, votre soutien me
restera
gravé à vie
Un grand dédicas pour mes oncles maternels et
paternels
A tous ceux qui occupe une place dans mon
coeur
Narimen.
Dédicace
Je dédie ce modeste travail à
:
Ce lui qui je l'aime beaucoup,
Pour son soutien et son encouragement mon adorable
père.
A toi Maman, Pour leur amour, leur
persévérance et qui vous être toujours ma meilleur
amie. A mes frères Badri et Abdellrahime je souhaite une bonne
réussite dans ses études. A toute La famille : ABABSIA
et MADI Mes tantes et mes oncles, mes cousins, mes cousines, et mon
grand père et grand mère Qui me sont chers. A le meilleur
homme Kheirou : Pour la joie et, ses encouragements,
son aide. Je n'oublierais jamais ta patience avec moi A mon
binôme de travail : Narimen je vous souhaite une bonne réussite
dans ta vie. A touts mes amis : Iman ,Fatma, Ilhem ,Afrah ,Sousou, Manel,
Iman .Sadaoui, Souad, Safia, Nour,
Meriem
Liste des Abréviations
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VI
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Liste des Abréviations
· RNE : Rapport National sur
l'état et l'avenir de l'Environnement.
· MATE : Ministère de
l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement.
· ONG : Organisation Non
Gouvernemental.
· DGE : Direction
Générale de l'Environnement.
· BAPE : Bureau d'Audience Publique sur
l'Environnement.
· IEE : Institut Européen
d'Ecologie.
· NOx : Oxyde d'azote.
· SO2 : Dioxyde de souffre.
· CO : Monoxyde de carbone.
· Pb : Plomb.
· HC : Hydrocarbures.
· ICLEI : International Council for
local and environnemental initiatives.
· OCED : Organisation pour la
coopération et le développement économique
· CMED : Commission des Nations
Unies.
· UICN : Union Internationale pour la
Conservation de la Nature.
· PNUE : Programme nationale des
Nations Unies pour l'Environnement.
· CFDD : Commission Française du
Développement Durable.
· ONU : Organisation des Nations
Unies.
· ANPE : Agence nationale de protection
de l'environnement.
· ONAS : Office Nationale
d'Assainissement.
· DGCPL : Direction
Générale des Collectivités Publique Locale.
· AMTVD : Agence Municipale de
Traitement et de Valorisation des Déchets.
· DGLL : Direction
Générale des collectivités locale.
· OTD : Ordonnance sur le Traitement
des Déchets.
· MTH : Maladie a Transmission
Hydrique.
· OMS : Organisation Mondiale de la
Santé.
· INSP : Institue Nationale de la
Santé Publique.
· HCEDD : Haut Conseil pour
l'Environnement et le Développement Durable.
· PNB : Production Nationale Brute.
Liste des tableaux
Tableau n°01:Les principales sources de
pollutions 08
Tableau n°02:Répartition de la
population en Algérie 27
Tableau n°03:Production des
déchets solides à Alger et à Oran 29
Tableau n°04:Déchets recyclables
en Algérie 33
Tableau n°05:Les normes pour les
polluants classiques 35
Tableau n°06:Nombre de cas liés
à la morbidité respiratoire et mortalité 37
Tableau n°07:Taux de polluants
émis par le trafic automobile dans la ville de Souk Ahras 54
Liste des figures & cartes
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V
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Liste des figures
Figure n°01:Les différents types
des déchets
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12
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Figure n°02:Les Cinq dimensions du
développement durable
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16
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Figure n°03:Les valeurs fondamentales du
développement durable
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23
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Figure n°04:Composition moyenne d'une
poubelle ménagère en Algérie
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29
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Figure n°05:Composition moyenne des
déchets hospitaliers en Algérie
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30
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Figure n°06:Production des déchets
par grands secteurs d'activités Industrielles
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31
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Figure n°07:Quantité des
déchets recyclables
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32
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Figure n°08:Contribution des
différents secteurs aux émissions de SO2 en Algérie
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35
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Figure n°09:Contribution des
différents secteurs aux émissions de NOx en Algérie
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.35
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Figure n°10:Impacts sur la santé
et la qualité de vie de la population
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37
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Figure n°11:Géographie de la
wilaya de Souk ahras
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38
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Figure n°12:Variation des
précipitation 2010-2011
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40
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Figure n°13:Température mensuels
(2010-2011) de la station de Souk Ahras
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40
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Figure n°14:Diagramme Ombrothermique
(Station de Souk ahras (2010-2011)
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41
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Figure n°15:L'humidité relative
moyenne mensuelle de l'air à la station de Souk ahras
|
41
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Figure n°16:Moyenne mensuelle des
vitesses des vents (2010-2011)
|
...42
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Figure n°17:Composition moyenne d'une
poubelle ménagère (Ville de Souk Ahras)
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49
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Figure n°18:Composition moyenne des
déchets hospitaliers a Souk Ahras
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52
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Figure n°19:La quantité des
déchets solides industriels de la zone de Souk ahras(2011)
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52
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.
Introduction
générale
Introduction
1
1. Introduction :
Depuis de nombreuses années, l'Algérie
connaît un développement économique et démographique
sans précédent. Le gouvernement doit s'adapter aux modes de
consommation et de production modernes. Le taux élevé
d'accroissement de la population a engendré une urbanisation
accélérée, le plus souvent de manière anarchique
qui a vu la prolifération de l'habitat illicite, la
détérioration de l'hygiène publique et la saturation
totale des infrastructures d'élimination des déchets.
[18]
Les services actuels de gestion des déchets sont
submergés par la quantité colossale et toujours progressive et
les différents types de déchets toujours plus difficiles à
éliminer (ménagers, hospitaliers, industriels, etc.). Les
décharges officielles mal gérées et mal entretenues
n'arrivent plus à absorber cette quantité, et de plus en plus,
des décharges sauvages et anarchiques apparaissent. Ceci contribue
à la pollution des sols, des nappes phréatiques, de l'air
avoisinant, et finalement à la destruction de notre environnement et
marque également de nombreux sites et paysages (dépôts
à proximité de points d'eau, d'une manière
aléatoire aux alentours des zones d'habitats, aux bords des routes et
places publiques, dans les forêts ...).
Ces nuisances sont surtout la cause d'un type d'exploitation
non contrôlée et d'une utilisation d'équipements et de
techniques anciens. Il n'y a aucune évaluation, prévision ou
gestion des déchets notamment solides, si ce n'est peut-être une
prise en charge partielle dans certaine grande ville.
Ainsi, la situation des déchets en Algérie est
inquiétante pour la santé et la protection de l'environnement. Le
Rapport National sur l'état et l'avenir de l'Environnement remis par le
Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement
souligne qu'en « l'absence si préjudiciable de
stratégies et de politiques pertinentes et durables en matière de
gestion, d'utilisation et de préservation de ces ressources et de ces
patrimoines naturels, l'Algérie vit aujourd'hui une crise
sévère de son environnement ....
».[20]
Souk-Ahras renferme à elle seule, de multiples
problèmes liés à une croissance urbaine anarchique, ainsi
que d'autres facteurs ayant exacerbé le développement de cette
situation préoccupante telle qu'une croissance démographique
incontrôlable, la contamination croissante du paysage urbain et du milieu
naturel par les déchets urbains, industriels, et autres ... , les
problèmes environnementaux se sont entassés, et les agents
polluants contribuent constamment à la détérioration de la
ville.
Introduction
2
Des problèmes d'insalubrité remarqués
dans le centre de la ville dus essentiellement à la forte concentration
d'un commerce mal reparti (commerce informel), mal géré, auquel
se greffe le phénomène de prolifération des
déchets. Ces derniers constituent un problème majeur qui menace
sérieusement l'écosystème de la ville de Souk-Ahras compte
tenu de leur diversité ; leurs effets dangereux sur les constituant de
l'environnement (L'eau, l'air, et le sol), et inévitablement sur la
santé publique. [Réalise par les chercheurs]
Ceci nous a conduit à orienter notre réflexion
vers cet aspect et à soulever le questionnement suivant :
? La prolifération de toutes sortes de
déchets urbains est-elle une menace effective pour l'équilibre de
l'écosystème de la ville de Souk-Ahras ?
? S'agit- il d'un danger réel voire potentiel
pour le développement de la ville?
L'objectif de notre étude est de voir l'état de
pollution dans la ville de Souk-Ahras qui se résume en 5 Chapitre et une
conclusion.
Partie I :
Recherche
bibliographique
r--
Chapitre I ;
Déséquilibre et dysfonctionnement
de l'écosystème
Viles dichets, les Type de pollution
Partie I: Recherche
bibliographique
Chapitre I : Déséquilibre et
dysfonctionnement de l'écosystème urbain (les déchets
urbains)
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I. 1. Terminologie et concepts :
? Environnement :
Les sciences environnementales étudient les
éléments du milieu à partir d'une vision
anthropocentrique.
L'Approche environnementale : qui est une approche
d'ingénierie et de gestion plus sectorielle, à connotation
technique, administrative et législative.[28]
· Les géologues appréhendent l'environnement
par l'étude des sols.
· Les écologues le font par la dynamique des
êtres vivants.
· Les géographes par l'occupation du territoire, la
gestion du territoire.
· Les ingénieurs et techniciens en fonction de
leurs domaines d'expertise : eau, air, sol, énergie...
· Les économistes par la gestion des ressources
naturelles.
· Les juristes sous l'angle des contraintes
réglementaires.
· Les philosophes par la morale et l'éthique
...
L'environnement au sens d'environnement naturel qui entoure
l'homme est plus récent et s'est développé dans la seconde
moitié du XXe siècle.
La notion d'environnement englobe aujourd'hui l'étude
des milieux naturels, les impacts de l'homme sur l'environnement et les actions
engagées pour les réduire.[11]
? Ecologie :
« Science de l'habitat (oikos) », elle
étudie les interactions complexes des organismes vivants entre elles et
entre organismes et leur milieu.
Approche systémique, elle s'intéresse plus aux
interactions entre les éléments des systèmes
écologiques qu'aux éléments eux-mêmes, plus aux
variations dynamiques et leurs modes de régulation qu'aux données
statiques .Contrairement aux sciences mécanistes, elle étudie des
processus irréversibles. Les territoires écologiques sont
déterminés par les interfaces entre biotopes
étudiés et non par des limites administratives.
? Evolution de la définition de
l'écologie
De l'étude des milieux naturels vers l'étude
des systèmes artificiels. (Haeckel 1866 ) : "Nous entendons par
l'écologie l'ensemble des sciences s'intéressant aux relations
entre organismes et leur milieu environnant, y compris, dans un sens plus
large, avec leurs conditions d'existence".
Partie I: Recherche
bibliographique
Chapitre I : Déséquilibre et
dysfonctionnement de l'écosystème urbain (les déchets
urbains)
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? Définition moderne (ERIKSEN 1983)
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Un système écologique est un réseau
structuré d'effets interactifs des organismes et des
éléments anorganiques naturels ou techniques qui échangent
entre eux : De l'énergie, de la matière et de l'information" .
Entre : des organismes et des éléments anorganiques naturels ou
techniques qui échanges entre eux de l'énergie, de la
matière et de l'information. [28]
? Enjeu Environnemental :
Préoccupation majeure qui peut faire pencher la
balance en faveur ou en défaveur du projet (enjeux les plus courants :
santé et sécurité publique ; développement
économique ; qualité de vie ; exploitation ou protection de
ressources et de territoires exceptionnels, protégés,
exploités ou exploitables ; modes de vie traditionnels ;
déplacements de population). [22]
? Ecosystème :
Un écosystème est un ensemble dynamique
d'organismes vivants (plantes, animaux et micro-organismes) qui interagissent
entre eux et avec le milieu (sol, climat, eau, lumière) dans lequel ils
vivent.
Les dimensions des écosystèmes peuvent varier
considérablement; ils peuvent être très petits, comme une
mare ou un arbre mort, ou être gigantesques, comme la Terre. Un
écosystème peut aussi se définir en fonction
principalement de la végétation, d'une espèce animale ou
du relief, par exemple.[24]
? Ecologie Urbaine :
En urbanisme, la notion de l'écologie urbaine est
couramment assimilée à une déclaration d'intentions«
écologiques ».
La « ville écologique » est habituellement
comprise comme postulat d'une « ville nature », antithèse
militante de la ville comme artefact technologique.
Il ne faut pas confondre objectifs écologiques
(diminuer la pollution et l'effet de serre, préserver la
biodiversité ...) et l'analyse de « l'écosystème
ville » qui le précède. ! Du point de vue scientifique, tout
territoire analysé en tant qu'écosystème est «
écologique », même la ville la plus polluée du monde.
L'analyse écologique ne fait plus de différence fondamentale
entre systèmes « naturels » et systèmes techniques
artificiels. [28]
I. 2. Déséquilibre et dysfonctionnement
des écosystèmes :
Des siècles durant, l'homme a vécu en harmonie
avec son milieu. Mais depuis quelques décennies, cet équilibre a
profondément changé avec les premières évolutions
agricoles, qui
Partie I: Recherche
bibliographique
Chapitre I : Déséquilibre et
dysfonctionnement de l'écosystème urbain (les déchets
urbains)
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ont favorisé l'érosion du sol et la
régression de la végétation naturelle. Outre, ses besoins
en terre cultivable, en matières premières et en source
d'énergie et sa maîtrise parfaite des moyens techniques, lui
permettent de modifier et souvent de détruire son milieu.
Actuellement, il y a prés de six milliards d'hommes
qui se concentrent dans des villes dont la plupart des régions sont
surpeuplées et victimes d'un ensemble complexe de pollutions et de
nuisances. En effet, de nombreux facteurs qui ont participé à
l'amplification de cette crise des villes d'aujourd'hui, à
l'enlaidissement et la détérioration de l'environnement urbain
:
? L'expansion démographique et l'urbanisation
intempestive : fortement marquées dans les pays en voie de
développement, par une utilisation anarchique des terres, des sites, et
leurs destruction.
? L'expansion énergétique : Primordial dans les
pays développés ; la production industrielle et l'utilisation
forcenée des sources de l'énergie pour l'amélioration de
la qualité de vie viennent incontestablement au tout premier rang des
causes de pollution et correspondent, par ailleurs, d'innombrables sources de
dispersion des agents polluants entraînant une contamination sans cesse
accrue du milieu urbain environnant (fumée, déchets de production
et ordures, consommation et destruction des espaces...) « ...
l'énergie est devenue une drogue pour nos sociétés de XXI
ème siècle. Elle asservit en créant l'accoutumance, mais
ne guérit pas de ce chancre urbain de nos sociétés
économiques, rongées par des exigences qui délabrent
progressivement, leur rouage et vitalité ».
Le changement du mode de consommation et les mutations
technologiques : d'une technologie limitée et conservatrice (la
production agricole) à une technologie concentrée et
particulièrement dévastatrice et productrice de déchets et
de substances toxiques conduisant à un déséquilibre urbain
croissant de nos sociétés matérialistes et
expansionnistes. A ces causes fondamentales de pollutions urbaines correspond
de nombreuses autres sources de dispersion des agents polluants, contaminant
l'environnement urbain d'une façon non négligeable et par
lesquels les villes vivent un véritable déséquilibre
écologique.[12]
I. 3. Sources de pollution urbaines :
La pollution est une modification défavorable du
milieu naturel qui apparaît en totalité ou en partie comme le
sous-produit de l'action humaine, a travers d'effets directs ou indirects
altérant les modalités de répartition des flux
d'énergie, des niveaux de radiation, de la constitution physico-chimique
du milieu naturel et de l'abondance des espèces vivantes. Ces
modifications peuvent affecter l'homme directement ou à travers des
ressources en produits
Partie I: Recherche
bibliographique
Chapitre I : Déséquilibre et
dysfonctionnement de l'écosystème urbain (les déchets
urbains)
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agricoles, en eau, et autres produits biologiques. Elles
peuvent aussi l'affecter en altérant les objets physiques qu'il
détient, les possibilités récréatives du milieu ou
encore en enlaidissant la nature.
Elle est considérée pareillement comme
«Toute intervention de l'homme dans les équilibres
naturels par la mise en circulation de substances toxiques, nuisibles, ou
encombrantes, qui troublent ou empêchent l'évolution naturelle du
milieu.»
Et comme étant « L'introduction
directe ou indirecte, par l'activité humaine, de substances, de
vibrations, de chaleur ou de bruit dans l'air, l'eau ou le sol, susceptibles de
porter atteinte à la santé humaine ou à la qualité
de l'environnement, d'entraîner des détériorations aux
biens matériels, une détérioration ou une entrave à
l'agrément de l'environnement ou à d'autres utilisations
légitimes de ce dernier.»
Pendant des millénaires, les causes de pollution
existèrent avec des effets néfastes limités. Ces derniers
se rapportaient à la contamination localisée des eaux
superficielles et des nappes phréatiques par des substances
biodégradables introduites dans les réseaux hydrologiques par les
déchets domestiques (problème toujours préoccupant dans
les pays en voie de développement).
Au cours du siècle dernier, l'évolution
industrielle a exalté les besoins énergétiques, faisant
appel en premier lieu au charbon puis au pétrole, de sorte que les
combustibles fossiles furent la source d'innombrables pollutions de l'air, de
l'eau et des sols. Ensuite, et avec le développement de la technologie
contemporaine on a vu se rajouter aux anciennes causes de contamination de
l'environnement, des causes nouvelles liées, notamment, à la
croissance de la chimie organique de synthèse et à celle de
l'énergie nucléaire.
D'autres facteurs divers, d'ordre socio-économique ont
augmenté les problèmes de pollution. En premier lieu,
l'urbanisation accélérée des pays industrialisés a
provoqué une concentration incessante des industries et une
prolifération effrénée de l'habitat, amplifiant ainsi les
sources de détérioration de l'environnement, et les causes de
nuisance, affectant l'équilibre naturel et l'harmonie des paysages
urbains.
De plus, la technologie moderne, en permettant une expansion
considérable de la production industrielle, a engendré des
quantités démesurées de déchets, tout en produisant
une multitude de substances minérales ou organiques non
biodégradables, parfois très toxiques (matières
plastiques, résidus de fabrication tels les dioxines, métaux
inoxydables, radionucléides).Les sources de pollution urbaine
proviennent surtout des usines et les
Partie I: Recherche
bibliographique
Chapitre I : Déséquilibre et
dysfonctionnement de l'écosystème urbain (les déchets
urbains)
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complexes industriels, le chauffage domestique,
l'incinération des déchets solides, et le transport
urbains.[7]
I. 3.1 La pollution de l'air :
Le chauffage, l'évaporation des solvants et des
hydrocarbures, les fumées des usines et les gaz produits par les
véhicules sont à l'origine de la pollution de l'air. S'y rajoute
à l'intérieur des habitations ou des bureaux les fumées de
tabac, les émanations des chauffages individuels, des cuisines, le
radon...
La pollution de l'air constitue à la fois une atteinte
à notre qualité de vie et à notre santé. Elle est
aussi néfaste pour l'environnement et le climat (pluies acides,
pollution photochimique, trou de la couche d'ozone, effet de serre...).
L'échelle géographique pertinente pour analyser
les phénomènes de pollution de l'air va du très local (par
exemple odeurs, effets des particules, du benzène, ... sur la
santé) à l'échelle mondiale (par exemple effet de serre
dû aux émissions de dioxyde de carbone), en passant par des
phénomènes régionaux ou continentaux.
La pollution existe surtout dans les grandes
agglomérations ou les sites industriels, mais elle est variable dans le
temps et dans l'espace.
Le dioxyde de soufre (SO 2 ) est principalement d'origine
industrielle et domestique (chauffage). Les polluants acides provoquent une
altération du patrimoine naturel et bâti des villes. _
voir tableau n°01.[21]
Partie I: Recherche
bibliographique
Chapitre I : Déséquilibre et
dysfonctionnement de l'écosystème urbain (les déchets
urbains)
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Tableau n°01 : les principales sources de
pollutions
Principaux polluants primaires
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Principales sources humaines
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Dioxyde de soufre (SO2)
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Installations de combustion (soufre présent dans le
combustible)
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Oxydes d'azote (à l'émission surtout
NO et un peu NO2)
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Véhicules, Toutes combustions
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Particules en suspension
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Toutes combustions Carrières Véhicules
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Composés organiques volatiles (COV)
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Chimie, Pétrochimie, Usage de solvants, Stations,
Service, Automobile
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Monoxyde de carbone (CO)
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Combustions incomplète, Véhicule
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Acide chlorhydrique (HCI)
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Incinérations de déchets
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Métaux (Pb, Mn, Cd, Hg, Ni, etc...)
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Sidérurgie, Combustions, Incinérations de
déchets, Activités ferroviaires
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Composés aromatiques (HAM, HAP)
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Imprimeries, Incinérations,
Combustions, Véhicules, Transports aériens.
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[Source : Les indices de pollution urbaine avec l'
ADME]
Partie I: Recherche
bibliographique
Chapitre I : Déséquilibre et
dysfonctionnement de l'écosystème urbain (les déchets
urbains)
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I. 3.2 La Pollution des sols :
Un sol pollué est un site
présentant un risque ou des nuisances pérennes pour la
santé de l'homme, les ressources biologiques, et les
écosystèmes présents sur ce site.
Les dépôts de substances
polluantes, les pratiques sommaires d'élimination des
déchets, les infiltrations, l'utilisation de
pesticides, d'engrais chimiques pour la culture du sol, l'épandage de
produits chimiques, les retombées dues à des rejets
atmosphériques sont à l'origine de ces pollutions.
L'impact des sols pollués concerne principalement les
eaux souterraines et nappes phréatiques. La contamination des eaux
souterraines est très difficile, voire impossible à nettoyer.
L'eau ne peut plus être traitée et devenir inutilisable.
Le coût de l'assainissement des réserves d'eaux
souterraines est extrêmement élevé. Les effets de la
contamination souterraine migrent jusqu'aux cours d'eau ou lacs voisins.
Les milieux urbains peuvent connaître des
problèmes importants, mais localisés, de pollution du sol. Ces
problèmes trouvent généralement leur origine dans
d'anciennes activités industrielles ou d'anciennes décharges,
mais aussi dans des installations en cours d'exploitation ou d'utilisation (ex
: fuites à des réservoirs
d'hydrocarbures).[10]
I. 3.3. Les déchets solides :
Tout d'abord, apparu au XVIIème siècle, le mot
« déchet » vient étymologiquement du verbe «
déchoir » et exprime une notion générale de
dépréciation. L'usage courant qualifie le déchet comme un
produit rejeté parce que sans possibilité reconnue d'utilisation
; déversé à la poubelle et confié à la benne
à ordures, il est destiné à la disparition par
ensevelissement dans une décharge ou par destruction crématoire
dans une usine d'incinération à la façon d'un «
cadavre économique ».[15]
? Définition du terme « déchet
»
La notion de déchets peut être définie de
différentes manières selon le domaine et l'intérêt
d'étude et parfois l'origine et l'état du déchet. Parmi
les nombreuses définitions existantes, nous pouvons mentionner celles
qui nous paraissent les plus intéressantes :
Le déchet est un résidu abandonné par
son propriétaire, car inutilisable, sale ou encombrant. « Est
considéré comme déchet, tout résidu d'un processus
de production, de transformation ou d'utilisation, toute substance,
matériau, produit ou plus généralement, tout bien meuble
abandonné ou que son détenteur destine à l'abandon »
.
Partie I: Recherche
bibliographique
Chapitre I : Déséquilibre et
dysfonctionnement de l'écosystème urbain (les déchets
urbains)
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Les déchets sont des résidus de l'emploi de
matières solides qui peuvent être putrescibles ou non
putrescibles.
Les déchets sont des matières normalement
solides ou semi-solides résultant des activités humaines et
animales qui sont indésirables ou dangereuses.
La Loi N°01-19 du 12/12/2001 relative à la
gestion, au contrôle et à l'élimination des déchets
arrête (officiellement) les définitions des différents
types de déchets comme suit :
« Déchets : tout résidu d'un processus de
production, de transformation ou d'utilisation et plus
généralement toute substance, ou produit et tout bien meuble dont
le propriétaire ou le détenteur se défait, projette de se
défaire, ou dont il a l'obligation de se défaire ou de
l'éliminer. » [1]
? Catégories de déchets :
Les déchets sont regroupés en trois grandes
catégories :
a .Les déchets ménagers et assimilés.
b .Les déchets industriels.
c .Les déchets agricoles.
a .Les déchets ménagers et
assimilés:
Les communes ou les établissements publics de
coopération intercommunale assurent, éventuellement en liaison
avec les départements et les régions, l'élimination des
déchets des ménages. Ces collectivités assurent
également l'élimination des autres déchets définis
par décret, qu'elles peuvent, eu égard à leurs
caractéristiques et aux quantités produites, collecter et traiter
sans sujétions techniques particulières".
Il faut distinguer :
· Les déchets ménagers
(déchets produits par les ménages) :
Se composent des :
- Ordures ménagères collectées dans le
cadre des tournées de ramassage organisées par les
municipalités.
- Déchets volumineux ou "encombrants" soit
collectés en porte à porte, soit réceptionnés dans
une installation mise à la disposition des ménages.
- Déblais et gravats produits par les ménages
réceptionnés dans des déchetteries ou des
dépôts réservés aux seuls déchets inertes.
Partie I: Recherche
bibliographique
Chapitre I : Déséquilibre et
dysfonctionnement de l'écosystème urbain (les déchets
urbains)
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- Déchets ménagers spéciaux (DMS), ne
pouvant en raison de leur danger être éliminés sans risques
avec les déchets ménagers. Ils sont réceptionnés
dans des déchetteries équipées à cet effet.
- Déchets végétaux issus de l'habitat
pavillonnaire.
- Déchets de l'automobile (huiles, épaves,
batteries, pneus, ...).
· Les déchets des espaces publics
:
(Rues, marchés, égouts, espaces verts) ou des
établissements publics (administrations, écoles, hôpitaux,
casernes).
Ils se composent des :
· Les déchets artisanaux et commerciaux.
· Les "déchets assimilables aux ordures
ménagères" synonymes de déchets industriels banals (DIB),
ne sont pas des déchets des ménages mais peuvent être
éliminés dans les mêmes installations que les ordures
ménagères.[21]
b .Les déchets industriels :
Ils sont classés, selon leurs caractères plus ou
moins polluants en trois grandes catégories
? Les déchets industriels spéciaux (D.I.S.)
contiennent des éléments polluants en concentration plus ou moins
forte. Ils présentent certains risques pour la santé de l'homme
et l'environnement. Ils sont signalés en raison de leurs
propriétés dangereuses.
? Les déchets industriels banals (D.I.B.),
appelés quelquefois déchets industriels assimilés aux
déchets ménagers, sont constitués de déchets non
dangereux et non inertes. Ils contiennent effectivement les mêmes
composants que les déchets ménagers mais en proportions
différentes. Le traitement et l'élimination de ces déchets
sont couverts par le même plan départemental ou
interdépartemental que celui des déchets ménagers.
? Les déchets industriels inertes sont des
déchets non susceptibles d'évolution physique, chimique ou
biologique importante. Ils sont essentiellement constitués de
déblais et gravats et ne doivent pas être mélangés
avec d'autres déchets. Les dépôts de déchets inertes
sont souvent à l'origine de décharges
sauvages.[14]
c .Les déchets agricoles :
Les déchets agricoles sont les déchets produits
par les exploitations agricoles, l'exploitation forestière et la
pêche. Il est judicieux de signaler que la prolifération de toutes
sortes des déchets notamment au milieu urbain constitue un aspect majeur
de questionnement.
Partie I: Recherche
bibliographique
Chapitre I : Déséquilibre et
dysfonctionnement de l'écosystème urbain (les déchets
urbains)
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Ceci revient au dangers et dommages qu'elle peut apporter au
bon fonctionnement des écosystèmes de nos villes. Pour cela, une
gestion écologique des déchets doit aller au delà de la
simple élimination ou récupération des déchets
produits, bien au contraire doit chercher à s'attaquer à la cause
primaire du problème comme par exemple d'essayer de changer les modes de
production et de consommation qui ne sont pas viables. Tous cela, nous conduit
a essayer de trouver une stratégie bonifiée pour une gestion
rationnelle des déchets, et qui représente la
particularité de concilier développement et protection de
l'environnement.[24]
- Déchets ménagers
- Déchets d'espace verts
- Déchets d'assainissement
- Déchets de nettoiement
- Déchets d'origine artisanale ou
commerciale
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- Déchets industriels banale
assimilables aux ordures
ménagères
- Déchets industriels spécial ( a
caractère dangereux)
- Déchets inertes (stables : sans
évolution chimique et physique
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Déchets industriels Déchets
toxiques
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Déchets des hôpitaux et des
activités de soins
Déchets toxiques
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- Déchets contaminés
- Déchets no contaminés
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Déchets agricoles Déchets
toxiques
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- Déchets agricoles organiques
phytosanitaires
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Déchets urbains ou municipaux
déchets toxiques
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Figure n° 01: Les différents types des
déchets (Réalisé par les chercheures).
Partie I: Recherche bibliographique
Chapitre I : Déséquilibre et
dysfonctionnement de l'écosystème urbain (les déchets
urbains)
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Chapitre II : --
Vers une stratégie
de développement
urbain durable }
Partie I: Recherche
bibliographique
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Chapitre II : Vers une stratégie de
développement urbain durable
I. 1. Qu'est ce qu'un développement durable
?
Nous nous sommes enrichis de l'utilisation prodigue de nos
ressources naturelles et nous avons juste raisons d'être fiers de notre
progrès. Mais le temps est venu d'envisager sérieusement ce qui
va arriver quand nos forêts ne seront plus, quand le charbon, le fer et
le pétrole seront épuisés, quand le sol aura encore
été appauvri et lessivé vers les fleuves, polluant leurs
eaux et dénudant les champs.[27]
La préoccupation de s'axer sur un développement
durable a débuté au XIX ème siècle.
Pourtant, il faut attendre la fin des années 60', avec la
création du Club de Rome 3 ou par la publication de
divers travaux scientifiques sur le sujet, pour voir émerger une
réelle réflexion. A partir de cette période, des
conférences vont avoir lieu afin de poser les bases du
développement durable :
1972 : la Conférence de Stockholm (Suède)
propose un développement « respectant simultanément les
trois critères de la finalité sociale, de la prudence
écologique et de l'efficacité économique mesuré
à l'aune sociale et non plus simplement à celle de la
rentabilité microéconomique » ; 1987 : le rapport Brundtland
Notre Avenir à tous élabore l'idée du développement
durable ; « Le développement durable est le développement
qui satisfait les besoins de la génération actuelle sans priver
les générations futures de la possibilité de satisfaire
leurs propres besoins. »
Le rapport de Gro Harlem Brundtland est réellement un
pan décisif de l'origine de l'idée du développement
durable. Cette publication a démontré la contradiction
fondamentale du développement selon le modèle de la
récolte industrielle. Certes avant cela on parlait déjà de
développement économique qui épuisait les ressources mais,
grâce au rapport Brundtland, c'est la réelle dimension du
problème auquel est confronté l'humanité qui est mise en
avant : toute est une question de guerre ou de paix conditionnée alors
par les inégalités sociales et les désastres
écologiques. Il faut donc réduire les uns et les autres de
manière durable afin de trouver le juste équilibre.
1992 : Le Sommet de la Terre à Rio de Janeiro
(Brésil) a été le préambule de ce qui deviendra
l'Agenda 21 (ou Action 21).
« L'humanité se trouve à un moment crucial
de son histoire. Nous assistons actuellement à la perpétuation
des disparités entre les nations et à l'intérieur des
nations, à une aggravation de la pauvreté, de la faim, de
l'état de santé et de l'analphabétisme, et à la
détérioration continue des écosystèmes dont nous
sommes tributaires pour notre bienêtre. Mais si nous intégrons les
questions d'environnement et de développement et si nous
Partie I: Recherche
bibliographique
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Chapitre II : Vers une stratégie de
développement urbain durable
accordons une plus grande attention à ces questions,
nous pourrons satisfaire les besoins fondamentaux, améliorer le niveau
de vie pour tous, mieux protéger et mieux gérer les
écosystèmes et assurer un avenir plus sûr et plus
prospère. Aucun pays ne saurait réaliser tout cela à lui
seul, mais la tâche est possible si nous oeuvrons tous ensemble dans le
cadre d'un partenariat mondial pour le développement durable.
»Chapitre 1, Préambule de l'Agenda 21 Dans la déclaration
finale du Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, 27 principes ont
été énoncés. Par exemple, la déclaration
réaffirme le droit des Etats à exploiter leurs ressources
naturelles et à se développer (principe 2 et 3) pour
éliminer la pauvreté(principe 5).
1997 : Le Protocole de Kyoto (Japon) est un traité
international visant à la réduction des gaz à effet de
serre, dans le cadre de la convention-cadre des Nations Unies sur les
changements climatiques dont les pays participants se rencontrent annuellement
depuis 1995. Signé le 11 décembre 1997 à Kyôto, il
est entré en vigueur le 16 février 2005 et a été
ratifié à ce jour par 183 pays, à l'exception des
États-Unis. Cependant certains états américains comme la
Californie ont adopté des mesures pour réduire leurs
émissions deCO2. Depuis sa création, le traité est remis
en cause par divers lobbies ou scientifiques qui considèrent que le
réchauffement climatique peut être d'origine naturelle (soleil) -
par exemple - et non dû à l'activité humaine. De ce fait,
pour ces détracteurs, le protocole de Kyoto engendrerait à la
place des dépenses inutiles.
2002 : Le Sommet mondial sur le Développement durable
de Johannesburg (Afrique du Sud) a surtout innové en incluant dans sa
déclaration finale les secteurs privés. Ainsi, non seulement les
Etats sont représentés et engagés mais aussi les grands
groupes mondiaux encouragés par le programme Global Compact qui diffuse
au niveau mondial l'idée de responsabilité sociale et
environnementale des entreprises (la RSE). Inclure le secteurs privé
dans les conférences sur le développement durable ; c'est
admettre que les Etats ne peuvent à eux seuls mener une politique de
développement durable pour réduire les écarts de richesses
ou assurer la croissance économique. Tous les acteurs d'une
société sont alors impliqués.[4]
II. 2. Les conditions nécessaires au
développement durable :
Les sociétés de nos jours, ont longtemps
considéré que le savoir-faire humain ainsi que la technologie
moderne en particulier, pourraient dissimuler le manque de ressources et de
matières premières, et pallier la production de déchets et
la pollution de l'environnement d'une manière générale.
Mais au cours de ces dernières années (1960-1970), la
communauté
Partie I: Recherche
bibliographique
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Chapitre II : Vers une stratégie de
développement urbain durable
internationale a bien réalisé que tous ces
systèmes de production utilisés à l'heure actuelle
charrient à des conséquences indésirables notamment sur
les plans : social et écologique. La plupart des chercheurs sont
persuadés et maintiennent que l'écosystème dispose d'une
capacité très limitée d'absorber et de supporter toutes
ces quantités démesurées des déchets et de
régénérer également les ressources
renouvelables.
Par ailleurs, le résultat d'une production et d'une
consommation sans cesse accrue comportent évidemment une
détérioration importante et des fois visibles à l'oeil nu,
des constituants inévitables de l'environnement et de
l'écosystème. C'est pourquoi, il apparaît clairement
douteux que les technologies exploitées présentement puissent,
à elles seules, diminuer complètement les effets
écologiques néfastes générés d'une
consommation exaltée de biens et de ressources. A cet égard,
l'aboutissement à un développement durable prévoit et
envisage que certaines conditions soient révérées, parmi
lesquelles, nous retiendrons les principales. Celles ci sont :
? Le rythme d'utilisation des ressources naturelles
renouvelables n'excède pas celui de leur
régénération ;
? Le rythme d'épuisement des ressources non
renouvelables ne dépasse pas le rythme de développement de
substituts renouvelables ;
? La quantité de pollution et de déchets ne
dépasse pas celle que peut absorber l'environnement.
Cependant, l'expérience de nos sociétés
modernes, nous divulgue qu'elles éprouvent encore des difficultés
étendues à révérer l'une ou l'autre de ces
conditions, et leur respect concomitant est incontestablement plus
problématique. Il apparaît ainsi l'évidence pour nos
sociétés d'aujourd'hui de bien tenir compte du milieu physique et
ce en tant que consommatrices de matières premières et
productrices des déchets et de faire face à la
nécessité de préserver l'écosystème et la
qualité de l'environnement.
Ceci, même si la dégradation actuelle de
l'environnement ne menace pas directement l'existence de l'être vivant,
elle peut par contre porter atteinte à moyen et à long terme
à la qualité de vie des individus ainsi qu'a celles des
générations futures.[4]
II. 3. Les objectifs du développement durable
:
Le développement durable est aujourd'hui le moteur
d'un grand nombre de décisions aussi bien dans notre pays qu'à
l'étranger. Il concerne tous les acteurs de la société,
encouragés à dialoguer et à travailler autour de projets
arrangeant l'économique, le social et
Partie I: Recherche
bibliographique
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Chapitre II : Vers une stratégie de
développement urbain durable
l'environnemental, le court et le long terme, le local et le
global (Penser globalement et Agir localement) -Voir Figure
n002
Le développement durable s'articule autour de trois
objectifs fondamentaux :
? L'intégrité écologique (Protection de
l'environnement et l'amélioration du cadre de vie ) ?
L'équité entre les nations, les individus et les
générations ;
? L'efficacité économique susceptible de
modifier les modes de production et de consommation.[16]
Figure n002: Les cinq dimensions (ou
indicateurs de viabilité) du développement durable selon Sachs
(initiateur du concept d'écodéveloppement avec
Strong)
[Source: Rapport de recherche Regroupement
national des Conseils Régionaux de l'environnement du Québec
(RNCREQ)
Mai 1998 Deuxième édition]
Partie I: Recherche
bibliographique
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Chapitre II : Vers une stratégie de
développement urbain durable
II. 4. Les principes généraux du
développement durable :
Lors de la conférence des Nations Unies sur
l'environnement et le développement à Rio de Janeiro (en Juin
1992), les représentants des 170 pays participants (y compris
l'Algérie) au Sommet de la Terre, ont préconisés 27
principes qui ont pour but d'orienter les politiques, les actions, les lois et
les règlement afin d'aboutir aux trois objectifs fondamentaux du
développement durable ; (Maintenir l'intégrité de
l'environnement, l'amélioration de l'équité sociale et de
l'efficacité économique) . Ces principes ont été
également définis de diverses façons que se soit par des
organisations nationales ou internationales, Parmi ces principes nous notons
particulièrement :
· La satisfaction des besoins essentiels des
communautés humaines et l'amélioration du niveau de vie
général (Les êtres humains ont droit à une vie saine
et productive, c'est pourquoi il est nécessaire de créer les
conditions permettant de satisfaire les besoins essentiels des
communautés humaines et d'améliorer leur niveau de vie
général, il s'agit donc d'entreprendre des actions afin de
limiter, d'un côté, les pressions démographiques sur
l'environnement et le développement) ;
· L'intégration des aspects environnementaux,
économiques et sociaux dans la prise de décision et la
comptabilité nationale ;
· L'application universelle du principe pollueur /
utilisateur payeur ;
· Le développement de mesures législatives
efficaces en matière d'environnement et concernant la responsabilisation
des pollueurs et l'indemnisation des victimes ;
· L'accessibilité pour tous à l'information
et à la prise de décision (la meilleur façon de traiter
les problèmes soulevés de l'environnement est de faire participer
tous les citoyens concernés et avoir la possibilité de participer
aux processus de prise de décision, pour cela les autorités
doivent donc faciliter et encourager la sensibilisation et la participation du
public en mettant les informations à sa disposition) ;
· La protection de l'environnement par la
prévention (ce principe vise à réduire ou à
éliminer les rejets de substances éventuellement nocives et
à encourager des produits et des procédés moins polluants)
;
· La modification des comportements, des modes de
production et des habitudes de consommation vers des approches plus
respectueuses de l'environnement (ce principe tend à encourager des
modes de consommation et de production d'une manière à
réduire l'atteinte à l'environnement et de répondre aux
besoins de chaque génération. Il favorise également des
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Chapitre II : Vers une stratégie de
développement urbain durable
technologies plus respectueuses de l'environnement, ainsi que
le meilleur usage des ressources et leur valorisation : réemploi,
recyclage,... etc.) ;
? Le partenariat mondial (tous les gouvernements doivent
coopérer afin de maintenir l'équilibre et
l'intégrité des écosystèmes. Ils doivent pour cela
respecter les instruments du droit international relatifs à la
protection de l'environnement).[6]
II. 5. La ville Durable :
La ville durable est un projet politique, un objectif global
qui doit guider les politiques d'aménagement et de développement
urbains mais aussi l'ensemble des politiques d'une collectivité :
éducation, formation, solidarité, emploi,... Certains aspects de
la ville durable ne relèvent pas toujours du domaine de la
collectivité locale : si celle-ci peut venir en aide à des
personnes défavorisées, aider les enfants en difficulté ou
encore empêcher l'appropriation de certains biens collectifs par
quelques-uns, elle ne peut intervenir que marginalement sur la
répartition des revenus ou des richesses.
La ville durable doit s'appuyer sur des grands principes qui
sont énoncés depuis plus de vingt ans. Elle doit être
solidaire dans l'espace (ne pas reporter sur les autres populations et
écosystèmes ses coûts de développement) et dans le
temps (ne pas reporter sur les générations futures ses propres
coûts de développement). Cette solidarité implique :
- des stratégies d'économie de ressources
naturelles (énergie, eau, espace, matériaux) et de gestion de ses
flux ;
- Améliorer la qualité de l'environnement local
(qualité sanitaire, réduction des nuisances et des risques).
- Améliorer l'équité sociale en
renforçant l'accessibilité pour tous à l'emploi, aux
logements, à l'éducation, à la santé, aux services
et équipements collectifs, et en luttant contre les
inégalités sociales et écologiques
- Améliorer l'équité et la
cohésion entre les territoires (à l'échelle infra
communale, celle des quartiers, mais aussi à l'échelle
intercommunale et dans le cadre de la coopération
décentralisée).
- Améliorer l'efficacité et
l'attractivité du tissu économique.[5]
II. 6. Agenda 21 :
L'Agenda 21 est un programme d'actions, exposant les grands
problèmes de l'environnement et de développement, à l'aube
de ce XXIe siècle. Ce programme est l'un des pièces initiatrices
découlées de la conférence des Nations unies sur
l'environnement et le développement « Sommet de la Terre »
(Rio,juin 1992). Ce programme qui constitue un
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Chapitre II : Vers une stratégie de
développement urbain durable
véritable plan d'action mondial, suppose la mise en
application des principes du développement durable, de participation,
pollueur payeur, de précaution, de prévention, de
responsabilité ....
L'Agenda 21 :« Programme d'actions destinées
à traduire dans les faits les principes et visées du
développement durable, défini à Rio lors du 2ème
sommet de la Terre organisé sous l'égide des Nations - Unies. Les
villes et autres collectivités territoriales notamment sont
invitées par ce moyen à s'approprier et à pratiquer des
politiques qui tendent à satisfaire les besoins des
générations actuelles sans hypothéquer, pour le moins, la
capacité des générations futures à satisfaire les
leurs ».[29]
? L'Objectifs de l'Agenda21 :
L'Agenda21 définit les stratégie a mettre en
oeuvre, pour assurer le développement socio-économique,
grâce a une gestion rationnelle de l'environnement. L'un des principaux
objectifs de cet Agenda est d'améliorer la qualité de
l'environnement.
IL ne peut y avoir de développement, si les avantages
que confère l'augmentation des revenus, sont annihiles par le cout
qu'impose la pollution en matière de sante et de qualité de la
vie la dégradation de l'environnement peut compromettre le
développement future ,car la dégradation des soles
,l'épuisement des nappes aquifères et la destruction des
écosystème.[26]
II. 6.1. Agenda 21 Local :
« L'Agenda 21 local est un processus multisectoriel et
participatif destiné à atteindre les buts de l'Agenda 21 au
niveau local et au moyen de la préparation et de la mise en oeuvre d'un
plan stratégique d'action sur le long terme, plan qui traite des enjeux
locaux et prioritaires de développement durable. »
Les composantes clefs peuvent donc se décliner ainsi :
processus multisectoriel, c'est-à-dire incluant les dimensions
environnementale, sociale, économique et de gouvernance ; projet de
territoire participatif incluant les citoyens, les élus et les acteurs
territoriaux ; initié par une collectivité territoriale ou par un
organisme du milieu, tel qu'un comité d'environnement ou une agence de
développement local, etc. ; destiné à traiter localement
des enjeux et des principes du DD, incluant les enjeux territoriaux du ou des
territoires d'actions pertinents (arrondissement, quartier, ville, regroupement
de villages, bassin versant, MRC, région) ;aux moyens de la mobilisation
et du renforcement des capacités des individus, des groupes sociaux et
des organisations (privées, publiques), à l'aide d'outils
appropriés (dont l'état des lieux, le diagnostic territorial, la
vision stratégique), d'un plan d'action à long terme (objectifs
et actions) et de son suivi.
Partie I: Recherche bibliographique
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Chapitre II : Vers une stratégie de
développement urbain durable
Nous ajoutons que c'est un outil opérationnel (plan
d'action/priorités/orientations) pour guider les décisions
(court/moyen/ long terme), et faire une gestion plus efficiente à
l'échelle d'un ou des territoire (s) d'action (s) pertinent (s).
Enfin, nous qualifions l'A21L d'une innovation sociale,
appliquée à l'aménagement durable et conséquemment
à la gestion du territoire, puisqu'il s'agit :
d'une transformation sociale dans la façon de penser
et de faire le développement tant sur le plan des énoncés
et de la gestion des politiques/actions publiques et privées ;
D'une nouvelle gouvernance territoriale,
caractérisée d'une part, par une complémentarité
entre la démocratie élective et participative, et, d'autre part,
par la responsabilisation de tous les acteurs territoriaux ;
D'une meilleure transparence dans le mode décisionnel
concernant le territoire et sa gestion; d'une vision commune et mobilisatrice
du territoire ; d'une démarche en continu du territoire apprenant ;
associant des concepts clefs tels que: la gouvernance territoriale ; la
participation citoyenne, la forte mobilisation des acteurs territoriaux et leur
responsabilisation ; la territorialisation des enjeux du DD ; la vision et le
plan d'action stratégique ce qui induit la notion de prospective et de
temporalité.[13,17]
III. 6.2. Les initiatives d'agendas 21 locaux :
Chaque chef de projet en communion avec les
réalités locales et en relation avec sa communauté est
obligé désormais à enrichir le concept, les orientations
sont toutes centrées autour de la philosophie choisie et du concept
vécu. Toutefois la première finalité de tout agenda local
21 consulté demeure est de parvenir à une forme de
développement durable quelque soit la définition que l'on
adopte.
Par cette approche consensuelle, on peut démarrer de
l'idée force qui est de répondre au concept de
développement durable, l'agenda 21 local traduira au mieux
l'intégration des trois paliers suscités à savoir :
l'environnement, social, et économie. Pour plus de précision, il
s'agira pour la plupart du temps de développer les actions en faveur de
l'environnement et d'intégrer cet aspect aux autres politiques (sociales
et économiques) pour les renforcer. - Voir Figure n°03
.
A. Protection de l'environnement
(l'intégrité écologique) :
Selon les divers expériences européennes, il
faut considérer l'environnement comme un facteur critique ou limitant,
il constitue le support nécessaire et indispensable des diverses
activités sociales et économiques. La protection de
l'environnement est l'action principale à
Partie I: Recherche bibliographique
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Chapitre II : Vers une stratégie de
développement urbain durable
mener pour sauvegarder la vie sur terre et donc la
priorité pour permettre le développement durable que l'on
ambitionne. Cette première partie constituante d'un agenda 21 local
réétudie en partie les grandes orientations proposées par
les chartes pour l'environnement du ministère de l'aménagement du
territoire et de l'environnement. Pour établir une
homogénéité entre les différents secteurs
traditionnels de l'environnement, une attention toute particulière y est
portée. Particulièrement :
- Les paysages, les espaces verts et naturels,
la biodiversité d'une manière générale ;
- La préservation et le traitement des
pollutions et des nuisances.
Il est bien sur reconnu qu'il est possible de lier ces
considérations environnementales aux préoccupations ayant trait
à l'hygiène et la santé humaine.
B. Equité sociale et environnement :
L'idée de développement durable admet que la
longévité d'une société dépend d'un certain
équilibre social, de toutes manières les collectivités
locales oeuvrent pour la majorité d'entre elles dans le domaine du
social, donc toutes ces politiques sociales seraient intégrées et
peut être développées au contenu du programme de l'agenda
21 local.
Le développement durable tend aussi à
définir la notion de développement afin d'intégrer des
valeurs environnementales telles que le cadre de vie ou la qualité de
l'environnement qui peuvent collaborer à un mieux être social,
pour cela il est utile de rappeler le principe fondamental de la
déclaration de RIO :« Les êtres humains sont au centre
des préoccupations relatives au développement durable. Ils ont
droit à une vie saine et productive en harmonie avec la nature
», et ce qui justifie la nécessaire intégration de la
notion d'environnement dans la politique sociale.
En outre l'implication des individus, la concentration de la
population en le renforcement de la démocratie sont autant de facteurs
sociaux fondamentaux pour le succès d'une politique de
développement durable.
C. Efficacité économique et environnement
:
Le but est d'intégrer l'environnement dans le processus
de développement économique, ces deux notions vont de pair et
doivent rester en harmonie. De développer, d'une part, les
activités économiques sans porter préjudice à
l'équilibre de l'environnement et sans créer des problèmes
cruciaux à l'équilibre social, c'est à dire, pour
éviter toute intégrité ou disfonctionnement dans le tissu
social. D'autre part les actions menées au niveau social ne doivent pas
pénaliser d'une manière anarchique les activités
économiques. Il est donc
Partie I: Recherche bibliographique
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Chapitre II : Vers une stratégie de
développement urbain durable
souhaitable de mener une politique de développement
économique qui tend à intégrer les aspects sociaux et
écologiques.
Les collectivités locales doivent veiller à ce
que la plupart de leurs actions en matière économique restent
renforcées dans le cadre de l'agenda 21, avec souci d'intégration
de la dimension sociale et surtout environnementale.
Les chefs de projets doivent avoir en tête des actions
dans les trois directions évoquées en tenant compte de leurs
réalités sociales et ayant conscience de la problématique
du développement durable dont l'approche reste globale et
consensuelle.
D. La gouvernance :
La notion de gouvernance a émergé de la
nécessité de procéder à une requalification
importante de la fonction politique des villes. Elle s'est imposée, tant
dans le vocabulaire politico-administratif que le discours scientifique, dans
un contexte de profond renouvellement des dynamiques sociales, des cadres
territoriaux et des modes de gestion des agglomérations urbaines. Il
s'agit donc d'établir un nouveau mode de concertation entre la
collectivité et la population. La gouvernance reste le pilier d'une
démarche d'agenda 21 local, c'est à dire l'organisation d'un
nouveau mode de concertation entre la collectivité (sciences et
élus) et ces membres ( citoyens, associations, groupes divers ....).
En résumé il faut qu'il y ait implication et
participation de la population au processus traditionnel de la prise de
décision sans pour autant remettre en cause le rôle fondamental
des élus, c'est ce qui marque la différence entre l'agenda 21
local et d'autres formes de planification écologique.
On y recèle de nombreuses possibilités d'action
concrètes autour des trois axes théoriques cités dont la
gouvernance en est le pilier et ce qui forme l'ossature de toute politique de
développement.[17]
Partie I: Recherche bibliographique
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Chapitre II : Vers une stratégie de
développement urbain durable
Figure n°03 : Les valeurs fondamentales du
développement durable
[Source: Rapport de recherche Regroupement
national des Conseils Régionaux de l'environnement du Québec
(RNCREQ)
Mai 1998 Deuxième édition]
Chapitre III
Nature et étendue des
problèmes
environnementaux
en Algérie.
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Partie I: Recherche bibliographique
Chapitre III :: Nature et étendue des
problèmes environnementaux en Algérie
III. 1. La situation environnementale en Algérie
:
La situation de l'environnement dans notre pays est alarmante.
En effet, la dégradation des ressources naturelles se traduit par la
régression du couvert végétal et la progression des
paysages désertiques.
La situation environnementale de l'Algérie se
caractérise donc par :
· une forêt fragile en voie de disparition,
· une désertification rampante,
· des ressources en eaux (souterraines ou de surface) en
voie d'épuisement rapide car fortement surexploitées
particulièrement ces dernières années suite à une
longue sécheresse,
· un espace côtier et un milieu marin
dégradés,
· une pollution industrielle préoccupante,
· des déchets dangereux et toxiques
stockés à l'air libre, auxquels s'ajoutent les incendies et
l'érosion hydrique.
Ceci entraîne :
· Une réduction de la base naturelle de
production, du facteur de production support de l'activité
économique qui se trouve être rare en Algérie,
· La réduction sans cesse continue de la
superficie agricole utile (SAU) par habitant.
· Des baisses de production et de productivité de
la terre engendrant ainsi des problèmes de nutrition de la population
qui, avec la récession des années 90 se sont
considérablement accentués. Implantées dans le cadre de
l'action sur l'environnement, les industries, quant à elles, utilisent
le plus souvent le processus de production le moins coûteux, à
savoir le non- recyclage des eaux et le rejet des effluents liquides et gazeux
directement dans le milieu. Il s'ensuit une pollution chimique des eaux et de
l'atmosphère en plus du fait qu'elles sont de grosses consommatrices
d'eau, facteur le plus rare et le plus gaspillé suite à une
gestion technique et économique désastreuses.
Par ailleurs, la pression démographique et les
problèmes urbains aigus contribuent à une situation sanitaire
catastrophique, aggravés par les rejets toxiques liquides, solides et
gazeux de certains complexes industriels tels que : Asmidal et Sider à
Annaba, complexe pharmaceutique de Médéa, la zone industrielle
d'ARZEW, ENOF Ghazaouet, qui ne sont que des exemples d'écoles parmi
tant d'autres.
A ce jour, l'Algérie n'a pas encore réussi
à concilier développement et préservation du milieu. Les
problèmes d'environnement auxquels est confronté notre pays sont
liés à son niveau de développement économique et
social.
Partie I: Recherche bibliographique
Chapitre III :: Nature et étendue des
problèmes environnementaux en Algérie
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26
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L'industrialisation rapide qui a caractérisé les
deux premières décennies de l'indépendance est à
l'origine de graves déséquilibres écologiques
compromettant ainsi la qualité de la vie. En outre, l'absence de
croissance économique réelle et durable est la cause de la
dégradation accélérée des
écosystèmes, fragilisés par une exploitation et une
gestion irrationnelle. Ainsi, le lien de cause à effet paraît
évident. Depuis 1983, date de la publication de la loi relative à
la protection de l'environnement, le pays a cependant enregistré
plusieurs déceptions. Les exemples suivants illustrent nos propos :
? Le premier exemple concerne l'agriculture saharienne. La
cause principale d'abandon des projets entrant dans cette catégorie
était une étude insuffisante de la nature des sols, dont la
richesse en «nutriments» est insuffisante pour assurer une
récolte sur plusieurs années de suite.
? Le deuxième exemple concerne le barrage vert
entamé en 1971 puis abandonné. L'objectif était de boiser
l'ensemble de l'Atlas Saharien sur une superficie globale de 3 millions
d'hectares. L'ambition était non seulement d'arrêter la
progression du désert vers le Nord, mais aussi d'influer sur la
climatologie.[8]
III. 1.1. L'urbanisation incontrôlée :
A partir des années 60, l'Algérie a connu une
forte urbanisation, qui est due principalement à une politique de
développement qui a favorisé l'installation des complexes
industriels en périphérie et à l'intérieur des
grands centres urbains, ainsi qu' à l'absence totale d'une politique de
développement rural.
Ce phénomène d'urbanisation s'explique de ce
fait surtout par l'exode rural qui est due aux différences en
matière de conditions de vie entre la ville (raccordement au
réseau du gaz et de l'électricité, l'amélioration
du secteur de l'éducation, de la santé... ) et la compagne,
l'émigration intellectuelle en vers des pôles industriels et
administratifs du Nord. Cette croissance urbaine rapide représente un
taux d'environ 4.5% par an, produisant une répartition anarchique et
désordonné de la population sur le territoire, notamment
marquée entre le Nord et le Sud (Voir tableau n 02)
où les grandes zones urbaines formées par ; Alger, Oran,
Constantine et Annaba regroupent à elles seules
prés de 30% de la population.[8]
Partie I: Recherche bibliographique
Chapitre III :: Nature et étendue des
problèmes environnementaux en Algérie
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27
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Tableau no02: Répartition de la
population en Algérie (%)
|
Nord du pays
|
Les hauts plateaux
|
Sud du pays (Sahara)
|
Population (%)
|
65%
|
25%
|
10%
|
Occupation du territoire (%)
|
4%
|
9%
|
87%
|
[Source : Direction Générale de
l'environnement. 2010]
Actuellement , les villes algériennes ne cessent pas de
s'accroître malgré une baisse sensible du taux d'accroissement de
la population à 3.8% pour la période de 1990-1997 contrairement
au taux d'urbanisation qui a passé de 16.6% en 1966, à 49% en
1987 puis à 52 % en 1997. Cette augmentation a provoquer l'extension des
villes en particulier les grands pôles, d'une manière
désordonnée et aléatoire sans respect des espaces naturels
et de l'environnement, ce qui a entraîné une perte remarquable des
terres agricoles de l'ordre de :
? 8 790 Ha pour la Mitidja ;
? 2 850 Ha pour les collines du Sahel ;
? 1 010 Ha pour les plateaux côtiers du Centre ;
? 3 130 Ha pour l'agglomération d'Annaba ;
? 5 470 Ha pour l'agglomération d'Oran.
[8]
A titre d'exemple, la ville d'Alger occupait 7 500 ha en 1970, et
elle s'est amplifiée
depuis en consommant prés de 170 000 ha sur le bien des
terres agricoles et des espaces verts au bénéfice des
constructions, et des nouvelles zones d'habitat
urbains.[18]
Les villes algériennes ont connu, par ailleurs,
plusieurs transformations face a cette urbanisation prédatrice et mal
maîtrisée qui a occasionné la saturation ascendante de
l'espace dans les villes dont la densification des vieux quartiers, la
naissance et la prolifération spontanée d'îlots d'habitat
précaire au sein du tissu urbain le plus souvent à la
périphérie, sans tenir compte du statut juridique des terre ni de
leur vocation, cette nouvelle forme d'habitat a occasionné des atteintes
irréparable à l'esthétique des villes, et à
l'urbanisme. Il est, également, à noter que cette apparition
trouve ses causes dans l'insuffisance de production de logement (Taux
élevé d'occupation par logement), l'explosion
démographique et l'exode rural mais, pareillement, dans le non respect
des normes de construction et d'urbanisme, ni des règles
élémentaires de l'environnement.
Partie I: Recherche bibliographique
Chapitre III :: Nature et étendue des
problèmes environnementaux en Algérie
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28
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|
Les centres urbains ont connu, en conséquence, une
expansion rapide entraînant un déséquilibre provoquant une
dégradation du cadre de vie, une détérioration graduelle
de l'hygiène publique (une pollution de l'air, des sols, et des eaux
potables), la disparition des espaces à l'intérieur des villes et
à leur périphérie, et une production importante de toutes
formes de déchets urbains qui a fortement détérioré
l'image des villes du pays.
III. 1.2. Les problèmes engendrés par les
déchets solides :
L'industrialisation et la société de
consommation ont entraîné une diversification et une
multiplication des déchets que l'on distingue en déchets solides
et liquides (les eaux usées). Les déchets solides se
déclinent en déchets domestiques, hospitaliers, industriels,
matériaux de construction... qui offrent chacun un potentiel
différent de nuisances et pollutions.
Le phénomène de l'urbanisation a engendré
des problèmes multiples et complexes liés notamment à une
production importante des déchets urbains et industriels en particulier
solides, qui représentent des sources importantes de pollution et de
nuisances pour l'environnement et l'équilibre des villes, en raison de
leur caractère encombrant, toxique et inesthétique, ainsi qu'aux
difficultés de leur gestion. Cette prolifération grandissante des
déchets solides dans notre pays trouve, fortement, ces origines dans
l'absence de leur traitement selon des formes et des procédures de
gestion modernes.
Nous signalons à ce sujet, qu'a l'échelle
nationale la quantité des déchets urbains produite
s'élève à 5.2 millions de tonnes par an, soit 10.5
millions de m 3 déposés en décharge chaque année
[20].
Cette quantité considérable est pratiquement ni
contrôlée ni dotée d'équipement appropriés
(manque d'usine de compostage, incinérateurs et des stations
d'épuration... ).
En outre, le taux moyen de la production journalière
des déchets dans les centres urbains en Algérie est de 0.60
Kg/hab./jour, et il est légèrement supérieur
(0.64Kg/hab./jour) dans les zones très urbanisées, car les
déchets industriels peu toxiques mis en décharge sont pris en
compte (Dans la plupart des cas les déchets industriels et hospitaliers
ne sont pas séparés à ceux ménagers problème
toujours préoccupant dans notre pays). Pour le cas d'Alger à
titre d'exemple, la quantité de déchets urbains est de 0.75
kg/hab./jour.[20]
Partie I: Recherche bibliographique
Chapitre III :: Nature et étendue des
problèmes environnementaux en Algérie
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29
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|
Tableau n°03 : Production des déchets solide
a Alger
TYPE DE DECHETS
|
ALGER en 1995 2.300.000 Habitants (quantité en
tonnes)
|
ORAN en 1993 900.000 Habitants quantité en
tonnes)
|
Par jour
|
Par année
|
Par jour
|
Par année
|
Déchets ménagers
|
2500
|
1.000.000
|
1.000
|
400.000
|
Déchets hospitaliers
|
11
|
4.000
|
100
|
1.500
|
Déchets industriels
|
80
|
300.000
|
4
|
360.000
|
[ Source : - Kittel berger, 1995- METAP, 1993
]
III. 1.2.1. Les déchets ménagers:
La gestion des déchets ménagers de leur
côté trouve aussi beaucoup de lacune dans la mesure où la
collecte et l'élimination de ces résidus s'effectue dans des
conditions qui ne tiennent pas compte des normes appropriées. Dans les
grandes concentrations urbaines du pays, la situation s'avère de plus en
plus inquiétante du fait de la forte pression démographique qui
génère une production colossale des déchets
ménagers difficilement maîtrisable par les services
concernés qui se heurtent, d'autre part, au problèmes et au
difficultés d'emplacement des décharges dans des sites
répondant aux critère d'hygiène et de préservation
de l'écosystème. En ce sens, il est a relevé, qu'il a
été recensé prés de 2100 décharges sauvage
à l'échelle nationale responsable de la perte de 170 000 hectares
de terres fertiles, de la pollution de 16 barrages [9],
où de nombreux sites sont ainsi contaminés.
Partie I: Recherche bibliographique
Chapitre III :: Nature et étendue des
problèmes environnementaux en Algérie
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Figure n°04 : Composition moyenne d'une poubelle
ménagère en Algérie (%) [Source : Ministère de
l'aménagement du territoire et de l'environnement (MATE) 2010.]
En matière de collecte, les services communaux s'en couvrent
à l'heure actuelle que 65% des déchets, les 35% restent toujours
incontrôlés et forment une source permanente de pollution portant
atteinte à l'esthétique des villes et au paysage urbain ainsi
qu'à la santé publique. Les statistiques officielles
émanant du ministère de l'environnement et de
l'aménagement du territoire nous révèlent que 2000 enfants
meurent chaque année de maladies à transmission hydrique (MTH).
Ceci revient au manque de moyens financiers (insuffisance des crédits
accordés), de formation des gestionnaires, et des instructions
précises et voire le manque d'information et de sensibilisation des
citoyens étant la source primaire de ce type de déchet.
En effet, la collecte se fait par des moyens peu
adaptés et limités (véhicule en mauvais état, et
dans des conditions de programmation peu rigoureuses), dont on compte une
moyenne d'un agent pour 1000 habitants et un engin pour 13.000 habitants.
[23]
Le mode de traitement, généralement, le plus
utilisé est la mise en décharge (soit en site public ou en site
sauvage) sans aucun tri à la source, occasionnant ainsi la pollution des
sols, des eaux de surfaces et souterraines.
III. 1.2.2. Les déchets hospitaliers :
Les déchets hospitaliers représentent une source
de contamination et de pollution importante, du fait des graves risques qui
peuvent apporter tant au citoyens qu'a la ville.
Partie I: Recherche bibliographique
Chapitre III :: Nature et étendue des
problèmes environnementaux en Algérie
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Les déchets hospitaliers produits en Algérie
sont globalement d'une quantité de 121290t/an, dont 87779 t/an de
déchets corruptibles et 33 511 t/an de déchets infectieux. Il se
répartissent comme suit :
? Déchets ordinaires 70%
? Déchets infectieux 24%
? Déchets toxiques .. 4.8%
? Déchets spéciaux . 1.2% [18] _ Voir
Figure n°05
Ces déchets possèdent, de leur part, leur propre
structure d'élimination. Les structures hospitalières dans notre
pays, d'après le ministère de l'environnement et de
l`aménagement du territoire, possèdent 236 incinérateurs
qui sont d'une technologie désuet dont 64 sont en panne, et ceux qui
fonctionnent servent à l'incinération des déchets
infectieux présentant une source de pollution atmosphérique non
négligeable.
Les déchets hospitaliers sont toujours porteurs de
nuisances et de risques, et leur gestion reste encore insuffisante du fait du
manque flagrant dans leurs prise en charge autant qu'au niveau du tri de
l'emballage, du transport et du stockage généralement en
décharge publique, que de l'incinération, ceci est du a
l'inefficacité du matériel utilisé qui est dans la plupart
du temps inopérant et vétustes, à l'insuffisance des
crédits alloués à l'hygiène hospitalière et
même aux comités d'hygiène des hôpitaux qui sont
très souvent inefficaces.
De ce fait, il semble nettement urgent de mettre en oeuvre un
programme de réhabilitation des installations d'incinération et
également le développement des procédures de gestion et
d'élimination des déchets hospitaliers tout en respectant les
règle d'hygiène et de l'environnement.
Figure n°05: composition moyenne des déchets
hospitaliers en Algérie (%) [source : Ministère de
l'aménagement du territoire et de
l'environnement (MATE) 2010]
Partie I: Recherche bibliographique
Chapitre III :: Nature et étendue des
problèmes environnementaux en Algérie
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|
|
III. 1.2.3. Les déchets solides industriels
:
L'Algérie a connu depuis l'indépendance, un
développement industriel intense et accéléré, en
raison de la politique adoptée par l'état qui avait qu'a pour
objectif capital de faire ressortir le pays de sa crise après la
colonisation, une politique qui n'a pas vraiment pris en compte les
règles de l'environnement et de l'urbanisme. Ceci se remarque à
travers l'implantation des unités industrielles polluantes au sein du
tissus urbains et leur forte concentration, notamment, sur la bande
côtière mais également dans les grandes villes de
l'intérieur, ces installations n'ont pas cesser depuis, de contribuer
à la pollution et à la détérioration des villes par
leur rejet progressif de substances toxiques et leur production
considérable des déchets évacués dans la nature
sans aucune gestion rigoureuse.
Figure n°06: production des déchets par grand
secteurs d'activités industrielles
[Source : Ministère de l'aménagement du
territoire et de
l'environnement (MATE) 2010]
La gestion des déchets solides industriels dans notre
pays ne laisse pas beaucoup à désirer, car ils sont très
souvent stockés à l'usine, et évacués avec les
déchets ménagers vers des décharges publiques
surveillées, Néanmoins, de nombreuses décharges sauvages
sont implantées à proximité des zones d'habitat, des
forêts et des Oueds constituant des sources de pollution permanente de
l'environnement ; Selon l'inventaire partiel élaboré par la
Direction Générale de l'Environnement (DGE) en 1996 à
propos de décharges contrôlées, sur les 281
décharges recensées, environ 2500 Ha sont estimés comme
l'aire totale dévolue aux déchets, ce qui représente
prés de 70 % des besoins totaux estimés, de ce fait plusieurs
Wilayas semble souffrir du manque de surfaces affectées aux
déchets et la non maîtrise de leur gestion
Partie I: Recherche bibliographique
Chapitre III :: Nature et étendue des
problèmes environnementaux en Algérie
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33
|
|
( l'augmentation de la quantité des déchets et
l'apparition des dépotoirs sauvages avec la concentration des zones
d'habitation et la prolifération de l'habitat précaire ).
Le recyclage des déchets industriels de sa part, se
fait d'une manière partielle et artisanale, il concerne certaines
matières comme ; le verre, le papier carton, le plastique et le
métal - Voir Figure n°07. Dans le cas d'Alger,
120.000 tonnes sur 300.000 tonnes de déchets industriels produits font
l'objet de recyclage, la quantité qui reste (180.000 tonnes) est
évacuée vers les décharges publiques. A Oran la
quantité des déchets industriels recyclée est
estimée à environ 60.000 tonnes par an (cette quantité
englobe aussi les déchets provenant des wilayates limitrophes d'Oran
).[8]
Tableau n°04: déchets recyclables en
Algérie (T/AN)
|
|
Déchets recyclables
|
Quantité (t/an)
|
Métaux
|
100
|
000
|
Papier
|
385
|
000
|
Verre
|
50
|
000
|
Plastiques
|
130
|
000
|
[Source : MATE- PNAE , 2010]
Figure n° 07 :Quantité des déchets
recyclables en (T/an)
[Source : MATE- PNAE , 2010]
Face à cette production importante des déchets
solides, urbains et industriels, une prise en charge adéquate nous
semble de plus en plus urgente dans la mesure où la population ne
Partie I: Recherche bibliographique
Chapitre III :: Nature et étendue des
problèmes environnementaux en Algérie
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34
|
|
cesse pas de s'accroître parallèlement avec cette
production, et les services chargés de la gestion des déchets
(collectivités locales ou autorités publiques) restent incapables
de gérer ces quantités démesurées par manque de
moyens matériels et financiers, mais aussi au non respect des normes et
des règles de protection de l'environnement qui sont bien
décrétées, mais dans la plupart du temps
inappliquées. On assiste de ce fait a une agression quotidienne des
citoyens par les ordures et les décharges sauvages défigurant les
sites et les paysages urbains et provoquant l'enlaidissement des espaces
naturel et du cadre de vie.
III. 1.3. La pollution atmosphérique :
En Algérie, la pollution atmosphérique
rencontrée dans les grandes agglomérations urbaines est
liée, essentiellement, au trafic automobile et à un degré
moindre aux émissions d'origine domestique (ex : L'incinération
des déchets ménagers à l'air libre), industrielle
(provenant des unités industrielles éparpillées au sein
des villes), ou celle provenant du secteur de l'agriculture .
Dans la région d'Alger, les résultats des
mesures effectuées en matière de qualité de l'air
indiquent qu'elle dépasse les normes recommandées par l'OMS (
Organisation Mondiale de la Santé )_ Voir tableau n°05,
dont la concentration du plomb dans la région était de
l'ordre de 1ug/m3 en 1985 déjà deux fois
supérieure à la valeur indicative de l'OMS, une valeur qui a
encore augmenté avec la croissance rapide du parc automobile (Une
constante progression de l'ordre de 5% par an depuis 1985), d'autant plus, la
vétusté de ce dernier ( 70 % du parc a plus de 15 ans d'âge
) provoque ainsi la concentration d'autres polluants ; l'Oxyde d'azote (NOx),
le monoxyde de carbone (CO) incitant une pollution croissante de l'air dans la
plupart des villes algériennes [19].
Partie I: Recherche bibliographique
Chapitre III :: Nature et étendue des
problèmes environnementaux en Algérie
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Tableau n° 05 : Les normes pour les polluants
classiques
Composés
|
Concentrations dans l'air ambiant (ug/m3)
|
Dose admissible pour l'homme
|
norme
|
Temps d'exposition
|
|
|
|
|
15 minutes
|
Monoxyde de
|
|
Niveau critique
|
100 000
|
30 minutes
|
carbone
|
500-7000
|
De CoHb
|
60 000
|
1 heure
|
|
|
<2.5%
|
30 000
|
|
|
|
Niveau critique
|
|
|
Plomb
|
0.01-2
|
du
plomb dans le
|
10000
|
8 heures
|
|
|
sang <25ug/L
|
0.5
|
1 année
|
|
|
Trouble de
|
|
|
Dioxyde d'Azot
|
10-150
|
respirations pour les asthmatiques
|
200
|
1 heure
|
|
|
Troubles
|
|
8 heures
|
Ozone
|
1-100
|
respiratoires
|
120
|
|
|
|
Troubles
|
|
|
Dioxyde de
|
|
respiratoires
|
500
|
1 mn
|
Soufre
|
5-400
|
pour
|
|
24 heures
|
|
|
asthmatiques et
les
|
125
|
1 année
|
|
|
gens sensibles
|
50
|
|
[Source : Organisation Mondiale de la Santé OMS,
1999]
La pollution atmosphérique d'origine industrielle est
principalement constituée d'émissions de poussières, de
dioxydes de souffre(SO2), et d'oxydes d'azote(NOx).
Dans certaines villes algériennes telles que Annaba ,
Arzew , Skikda , Ghazaouet,.., l'air est pollué par les industries
existantes (équipements de traitement des gaz ) pleines de particules
qui se libère dans l'atmosphère ayant des effets néfastes
pour l'équilibre de l'environnement urbain, nous citons à titre
d'exemple, l'Unité d'acide sulfurique d'ASMIDAL (principale responsable
d'émissions de SO2), le complexe d'électrolyse de Zinc
Partie I: Recherche bibliographique
Chapitre III :: Nature et étendue des
problèmes environnementaux en Algérie
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de Ghazaouet, la Cimenterie de Constantine, ..., et autres qui
sont à l'origine de maladies respiratoires chroniques et des
dégâts faits sur le patrimoine naturel ( destruction des espaces
verts) et agricole.
Figure n°08: contribution des
déférents secteur aux émission de SO2 en
Algérie
Figure n° 09 : contribution des
déférents secteur aux émission de NOx en
Algérie
[Source : DGE , 2010]
D'un autre côté, la combustion des déchets
ménagers est, notamment, un des éléments
caractérisant la pollution de l'air d'origine urbaine, du fait de non
contrôle de ce type d'élimination des déchets
(l'incinération à l'air libre non contrôlée),
à ce titre, on note que le niveau de pollution est largement
supérieur à la valeur limite autour des décharges
publiques qui possèdent ce genre de procédé .
Partie I: Recherche bibliographique
Chapitre III :: Nature et étendue des
problèmes environnementaux en Algérie
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37
|
|
Cette émission illimitée des gaz polluants, a
entraîné l'augmentation de certaines pathologies respiratoires
liés à l'environnement, où les spécialistes
considèrent que 25% des cas rencontrés_ Voir tableau
n°06, sont dus à la pollution atmosphérique .
Tableau n°06: Nombre de cas lies a la
morbidité respiratoire et mortalité
Maladies
|
Morbidité
( nombre de cas )
|
Mortalité
(Taux pour 100 000 hab)
|
Bronchite chronique
|
353 600
|
16.69
|
Cancers du poumon
|
1 522
|
2.74
|
Asthme
|
544 000
|
1.97
|
[Source : MATE- PNAE , 2010]
Plusieurs facteurs, qui ont participé à
l'accroissement de la pollution de l'air en Algérie ; ? L'absence d'une
politique de contrôle et d'une législation adéquate (normes
d'émissions) de ce type de pollution ;
? Aucune politique de sensibilisation à ce type de
pollution n'a été mise en oeuvre ;
? Le non contrôle des unités de production en
particulier industrielles qui ont rarement pris en considération la
donné environnementale (gaz polluants poussières) affectant le
milieu urbain et mettant en danger la santé publique.
III. 2. Impacts induits par la prolifération des
déchets urbains :
La situation actuelle de l'environnement urbain en
Algérie, nous reflète clairement l'étendue et la
gravité des problèmes environnementaux, qui sont dus
essentiellement à la prolifération des déchets urbains et
industriels, liquides et solides, ayant des impacts négatifs sur la
santé et à la qualité de vie de la population, sur la
productivité et la durabilité du capital naturel, et sur
l'efficacité économique, par ailleurs, portant atteinte sur le
patrimoine historique et culturel, en détriment du paysage urbain et
inévitablement de l'image de la ville.
Il est aussi évident qu'un environnement
dégradé détériore subséquemment la
santé de l'homme et également la qualité de sa vie. En
revanche, les moyens de prévention contre ces dangers provenant des
dommages portés sur l'environnement existent perpétuellement.
Partie I: Recherche bibliographique
Chapitre III :: Nature et étendue des
problèmes environnementaux en Algérie
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38
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|
C'est à cet égard que les pouvoirs publics ont
orienté la stratégie nationale en la matière dans le sens
de deux aspects de la prévention : l'une est individuelle, c'est
à dire d'essayer d'amener le citoyen à suivre et se conformer
à la réglementation, la seconde, collective dont englobe l'action
publique.[19]
Figure n°10: Impacts sur la santé et la
qualité de vie de la population
[Source : Ministère de l'aménagement du
territoire et de l'environnement (MATE)_ RNE, 2010]
Partie II:
Etude Pratique
39
Partie II: Etude pratique
Chapitre IV : Description de la zone d'étude
IV. 1. Présentation de la zone d'étude :
IV. 1.1. Présentation géographique :
La wilaya de Souk-Ahras est située à
l'extrémité Est de la zone tellienne. Géographiquement,
elle est située à 77 Km de Guelma et à 100 Km d'Annaba. Au
nord elle est bordée par la wilaya d'Annaba, à l'Est par la
Tunisie, à l'Ouest par la wilaya de Guelma et au sud par la wilaya de
Tébessa. [2]
Figure n° 11: Géographie de la wilaya de
Souk Ahras
[Source : Google Maps ]
IV. 1.2. Données socio Economiques :
La région d'étude se caractérise par des
activités agricoles et industrielles importantes. La population qui se
concentre sur la zone d'étude atteint plus 120000 habitants, elle est
localisée essentiellement au niveau de la commune de Souk-Ahras.
L'agriculture est pratiquée sur l'ensemble de la
plaine. Elle présente une très grande variété de
cultures, entre autre céréalière, maraîchère
et arboricole. L'irrigation est mixte, tantôt traditionnelle (Gravitaire)
et tantôt moderne « aspersion ». Le tissu industriel qui forme
la région hydrographique est concentré autour des grandes
agglomérations.
Le même tissu industriel se répartit de la
manière suivante :
L'ENAP « Entreprise Nationale de peinture » ex SNIC
: avec une production de 10000 T/an de peinture et divers ;
La CELPAP « entreprise Nationale de la cellulose du papier
» ;
Partie II: Etude pratique
Chapitre IV : Description de la zone
d'étude
L'ELATEX : production du tissu polyester et coton, production
de fils gros, lavages et peignage de laine : 9 millions m/an ;
La Briqueterie de Zaarouria : production de brisques à
raison de 4500T : an.[2]
IV. 1.3. Données climatiques :
40
La wilaya de Souk-Ahras se caractérise par un climat
méditerranéen, subhumide au nord et semi-aride à
l'extrême Sud.
Les températures varient selon les saisons
(jusqu'à 10C° en Janvier et 45C° en Août).
Les températures moyennes sont de 07.9C° en
Janvier et 27.6C° en Juillet. Le climat de la wilaya de Souk-Ahras est un
climat chaud et sec en été et froid en hiver. La partie
extrême sud de la wilaya à un climat presque saharien.
Elle possède un climat subhumide au nord et sec au sud
et ses températures varient selon les saisons.
La pluie est un facteur climatique très important,
conditionnant saisonnier, et influençant directement sur le
régime des cours d'eau, ainsi que celui des nappes
aquifères.[3]
IV. 1.3.1. Les précipitations mensuelles et
régime saisonnier :
La répartition mensuelle des précipitations dans
l'année et ses variations conditionnent, en relation avec les facteurs
thermique : l'écoulement saisonnier et le régime des cours
d'eau.
La précipitation maximal est de 158.3 mm (Janvier 2011)
par contre la précipitation minimale est nulle (Juin 2010).
Durant l'année 2010-2011 on a enregistré une
précipitation très importante de l'ordre de 832mm.
Partie II: Etude pratique
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41
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Chapitre IV : Description de la zone d'étude
Figure n° 12 : Variation d'al précipitation
2010-2011
[Source :Station météorologique Souk
ahras]
IV. 1.3.2. Les températures et les
régimes thermiques :
Les températures ont des interactions avec les autres
facteurs météorologiques (précipitation, humidité,
vent). [3]
Température
Figure n°13 : Température mensuels
(2010-2011) de la station de Souk-Ahras.
IV. 1.3.3. Le rythme climatique :
Le rythme climatique est résumé graphiquement par
la combinaison des deux facteurs : La température, la
précipitation et ceci établissant des diagrammes
pluviométriques.
Partie II: Etude pratique
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42
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Chapitre IV : Description de la zone d'étude
Figure n° 14 : Diagramme Ombrothermique (Station de
Souk Ahras /2010-2011)
IV. 1.3.4. L'humidité :
L'humidité est un facteur qui conditionne
l'évaporation, la sécheresse, le développement des
cultures et l'écoulement de l'eau.
Humidité
Figure n° 15 :L'humidité relative moyenne
mensuelle de l'air à la station de Souk Ahras
(2010-2011).
[Source :Station météorologique. souk
ahras]
IV. 1.3.5. Le vent :
C'est l'un des éléments les plus
déterminants des régimes pluvieux, de l'évaporation et par
conséquences du climat. En période hivernale apparaissent surtout
les vents du sud et sud-est qui soufflent sur région d'une
manière générale. [3]
Partie II: Etude pratique
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Chapitre IV : Description de la zone d'étude
Figure n°16 : Moyenne mensuelle des vitesses des
vents (m/s) (2010-2011)
[Source :Station météorologique. Souk
ahras]
IV. 2. Présentation de CET Souk-Ahras
- Localisation : Commune de Souk AHRAS
- Date de mise en service : 10 Juillet 2010
- Nombre de casier : 01
- Volume du casier : 316 030 M3
- Nombre de commune prise en charge : Commune de
Souk-Ahras
- Estimation de la quantité de déchets qui
sera enfouie
- Annuellement dans le cet (en tonnes) : 34 675
tonnes
- Quantité de déchet réellement
enfouie :
> Année 2011 :25 150 tonnes.
> Année 2012 :25 250 tonnes.
- Effectifs personnels dédié au cet
: 37
Le CET dispose d'un Pont Bascule et d'un hangar de tris, pour les
équipements
d'exploitation, un Compacteur et Un Retro Chargeur.
- Contraintes et observations éventuelles
:
? Contraintes :
> Le Centre D'Enfouissement Technique de la Commune de Souk
Ahras, depuis sa mise
en service le 1er Juillet 2010,
connait toujours un manque considérable dans les équipements
nécessaires à sa bonne exploitation.
> Difficulté de recouvrement des créances
auprès des abc (s).
Partie II: Etude pratique
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44
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Chapitre IV : Description de la zone d'étude
? Observations :
? Cote Environnemental :
Pour résoudre le problème des différents
déchets de la Wilaya de Souk-Ahras, il Faut penser
à la réalisation :
? Un CET pour les déchets inertes
? Un CET pour les déchets spéciaux
? Dote la Wilaya par un incinérateur
[2]
IV. 3. Présentation de l'hôpital :
Hôpital Ibn Rochd souk ahras.
? Catégorie : établissement public
hospitaliers non universitaire ( EPH)
? Activité : laboratoire d'analyse,
Banque du sang, Médecine générale, Pédiatrie,
Pneumologie, Rééducation.
EPH ibn Rochd est une annexe de l'hôpital
régional généralement conçu pour les
hospitalisation a longue durée mais aussi pour quelques consultations
comme la pédiatrie et la cardiologie. Sa capacité dépasse
les 100 lits. [Réalisé par les chercheurs]
IV. 4. Présentation de l'ENAP:
IV .4.1.Dénomination sociale et statut :
Unité de production des peintures de Souk-Ahras ENAP.
IV .4.2. Historique :
L'unité peintures de Souk-Ahras SNIC
(Société National des Industries Chimiques) dans le cadre du plan
quadriennal. Les travaux de cette unité ont débuté en 1979
et sa mise en exploitation a eu lieu en 1985 transférée a
l'entreprise Nationale des Peintures (ENAP) en 1982. L'ENAP est devenu autonome
le 1er Avril 1990.
IV .4.3. Raison Sociale :
La recherche, le développement et la production des
peintures, vernis, émulsions, résines, colles siccatifs et
dérivés.
IV .4.4.Localisation :
L'unité a été implantée dans une
zone agricole, à 3 km de la ville de SOUK AHRAS, à 90 km de
l'aéroport d'Annaba êta 100 km du port.
L'unité se trouve actuellement dans le tissu urbain
entourée de construction à usage d'habitation commercial et
même scolaire.
Partie II: Etude pratique
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45
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Chapitre IV : Description de la zone d'étude
IV .4.5.Superficie totale de l'unité :
120.000 m2 dont 26.641 m2 de superficie
couverte.
IV .4.6.Certification ISO 9001/2000 :
L'unité a été certifiée en juillet
2003 par le bureau AFAQ- ASCERT/INTL.
IV .4.7.Activité de l'unité :
Fabrication des peintures et colles semi finis .
Les peintures : Bâtiment, industrie, carrosserie, vernis,
diluants et colles. Les semi finis : émulsions, résines alkydes,
aminoplastes et siccatifs.
IV .4.8. Capacité de production : Peintures en une
équipe 20.000T/An.
Émulsions + colles (en 2 équipes) 5.000T/An.
Résines Alkydes (en 3 équipes) 7.500T/An.
IV .4.9.Généralités et
définitions des peintures :
Les Peintures sont des préparations liquides qui se
convertissent en des pellicules solides et opaques en couche fine, la pellicule
ainsi déposée épouse la forme de l'objet, y adhère
fortement et contribue à le protéger et à le
décorer.
IV .4.10.Processus de fabrication des peintures :
Après préparations des matières
premières conformément aux formules, le processus comprend les
phases suivantes :
Empattage- Broyage- Dilution- Filtration- Conditionnement.
IV .4.11.Nature des matières utilisées :
Liants- Pigments- Charges- Solvants- Additifs.
[2]
IV. 5. Les problèmes environnementaux à
Souk-Ahras :
L'urbanisation anarchique la croissance démographique
ainsi que le changement du mode
de vie est la cause principale de :
? La prolifération incontrôlée des
déchets urbains solides notamment les déchets
ménager qui son comme source de pollution..
? Situation alarment des terre agricole.
? Difficulté de la maitrise de la gestion de la ville.
? Evolution du nombre des véhicule ce qui augmente le
trafic automobile. [Réalisé par
les chercheurs]
"ikapitre V:
Résultats et Discussions
Photo n°01 : l'absence des niches
a ordures dans la cite des suporexes a poussée les habitants de
crée leur propre décharge (sauvage ) ce qui
défigure l'image de cartier
Partie II : Etude pratique
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46
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Chapitre V : Résultats et Discussion
V.1. Généralité :
A travers l'exemple de SOUK AHRAS , les résultats
obtenus de notre travail sur le terrain mettant en évidences l'ensemble
des problèmes d'environnement ; (la prolifération des
décharges sauvages, la production excessive des déchets solides
urbains et industriels, la pollution de l'air, la dégradation du cadre
bâti et des espaces verts ....) , que subit l'écosystème ,
ayant par conséquences des impacts négatifs présentant une
menace effective voire un danger potentiel pour le développement de la
ville. [Réalisé par les chercheurs]
V.2. Déchets Ménages :
Comme toutes les autres villes du pays Souk-Ahras est malade
aussi de la production sans cesse des déchets ménager qui sont
une source permanant de dégradation de l'écosystème et
défiguration de l'image de la ville.
On a deux types de déchets ménagers :
Ordures ménagers : tous types des déchets issues
d'activité domestique.
Les déchets assimiles : tous type d'ordure du commerce
..... activité humaine.
La quantité des déchets génère
varie d'un quartier a une autre (pouvoir d'achat - niveau de vie). Et d'une
saison à une autre (consommation) malgré tous la
prolifération est progressive et alarmante.
[Réalisé par les chercheurs]
Photo n°01: décharge sauvage cite des
suporexes (Conception chercheurs ) 24-02-2013
Photo n°03: Outre
l'insuffisance des niches poubelle surtout au niveau du centre ville, leur
état actuel contribue de jour en jour à la dégradation de
la qualité environnementale dans la ville, et reflète par
ailleurs le non respect des citoyens et leur inconscience de la
gravité des conséquences
Partie II : Etude pratique
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47
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Chapitre V : Résultats et Discussion
Photo n°02 : Décharge incontrôlé
(Conception chercheurs) 30-04-2013
Photo n002: Laalawiya connu par sa
forte densité de population connaît une situation
particulière en matière d'hygiène et de salubrité
urbaine . des décharges sauvages croissent d'une manière
effrayante sont devenus de véritables décharges
publiques.
V. 2.1. Mode d'élimination et de gestion des
déchets ménagers dans la commune :
La collecte des déchets ménager de la commune se
fait d'une manière très traditionnelle est simple dans la plus
part des quartiers par la méthode de pré collecte : les citoyenne
déposent leur sachent poubelle dans des niches ou des croissances a
ordure qui généralement insuffisant (01 niche/45 Habitants).
[Réalisé par les chercheurs]
Photo n°03: Exemple d'une niche poubelle Djendouba
(Conception chercheurs) 09-02-2013
Partie II : Etude pratique
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48
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Chapitre V : Résultats et Discussion
Photo n°04:Collecte des déchets
ménagers moyen roulant (Conception chercheurs)
08-04-2013
Photo n°04: L'extension
anarchique du tissu urbain en périphérie de la ville
(habitat précaire) et dans des sites non accessibles par les moyens
roulants existants (qui sont en nombre insuffisant et en état de
vétusté avancée) favorise souvent la prolifération
des dépotoirs sauvages au sein des cités menaçant
l'équilibre écologique de la ville.
Normalement toutes des ordure récoltes les services de
L'APC les devers dans le CET de
la commune dans le quelle s'effectue le tri' compostage
Malheureusement il existe des décharges sauvage qui ont
été crée dans pas mal de cite par les habitants avec que
les services de l'APC n'ont pas d'accès a ces endroits (exemple de la
décharge du 1700 entre les bâtiments).
[Réalisé par les chercheurs]
Photo n005: des décharges sauvage entre
les bâtiments cite 1700 (Conception chercheurs)
29-04-2013
Partie II : Etude pratique
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49
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Chapitre V : Résultats et Discussion
Aussi celle du fin fond de la cite IBN Rochd qui constitue un
grand danger pour les habitant des ses entourage pas c'est le bassin versant
des déchets Hospitaliers de l'hôpital Ibn Roched .
L'insuffisance du matériel formation dans le domaine de
gestion de l'enivrement le marque du budgets et de la vulgarisation sont des
facteurs multiple de la situation alarmante de la ville.
[Réalisé par les chercheurs]
Figure n0 17:Composition
moyenne d'une poubelle ménagère en % ( Ville de Souk Ahras )
[Source : Direction de l'Environnement de la Wilaya de Souk Ahras
2012]
Selon la figure c'est les déchets organiques qui
prennent la 1ere place , suivi de matière plastique, du carton , des
métaux , verre et enfin de chiffon , on voit qu'une simple poubelle
recueille de multiple déchets d'origine très différents .
[Réalisé par les chercheurs]
V. 2.1. Impact de déchets ménager :
Jour âpres jours la production des déchets urbains
notamment ménager augments d'une
manière peureuse (0,8 Kg/J/Habitant) cette situation
aggravée est du à la concentration inégale
de la population accompagnée d'une urbanisation rapides
est anarchique surtout dans les centre
ville, ce qui a eu les méfaits suivants :
Défiguration de l'esthétique de la ville.
Dégradation de la qualité de l'eau et de l'aire,
sols.
Destruction de l'hygiène de vie.
Prolifération de différente maladie respiratoire
et allergique.
Partie II : Etude pratique
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50
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Chapitre V : Résultats et Discussion
Le présent état du secteur environnementale dans la
ville de Souk Ahras fait remarque
plusieurs défaillance au niveau des services changer de
cette gestion et cela est essentiellement
due aux causes suivantes :
- Une gestion traditionnelle des déchets.
- Elimination non rigoureuse des déférents types de
déchets.
- Manque d'information et de coordinations entre les communes.
- Manque de procèdes en matière de contrôle
de l'élimination (manque du tri, recyclage,
valorisation).
- Mise en décharge et l'incinération a l'air
libre.
- La nom application et le nom respect des lois et des normes
spécifiques a la gestion des
déchets.
- Insuffisance de Budgets spécifique a la gestion des
déchets communaux.
- La citoyenneté inconsciente : manque de sensibilisation
et participation a la protection
de l'environnement. [Réalisé par les
chercheurs]
V. 3. Déchets Hospitaliers :
Le secteur sanitaire doit impérativement suivre les
réglementation a fin de éviter tous risque d'infection
malgré que les autorités concernes avait ratifie tous les
conventions nationales et internationales portait sur le traitement des
déchets Hospitaliers et sur la protection de l'environnement au
même temps malheureusement jusqu'à présent (aucun
hôpital ne l'applique) tous comme les autres ville du pays Souk-Ahras est
aussi en menace par danger.
L'évolution croissante de ce type de déchets
étrangle l'environnement a cause de sa mauvaise gestion.
a .La collecte des déchets hospitaliers :
- Tri traditionnelle non conforme aux lois.
- Gestion médiocre ou sein des infrastructure
sanitaire.
- Incinération a l'intérieur de l'hôpital et
prés des service d'admission de malades.
- Absence des moyennes et personnel qualifie.
- L'existence d'une décharge sauvage miniaturise au sien
de l'hôpital.
- Evacuation des eaux usée et des déchets
d'hémodialyse dans le sol.
Partie II : Etude pratique
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51
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Chapitre V : Résultats et Discussion
b .Conditionnement et stockage des déchets
hospitaliers:
- Absence des lieux de stockage dans les Hospitalière et
les unités a activités de soins. - Le nom respect des
réglementations.
- Insuffisance du budgets cause a l'hygiène
Hospitaliers.
c .Evacuation et élimination des déchets
hospitaliers
- L'élimination s'effectue dans des décharges
sauvage ce qui présente un très grand danger.
- Leur transport se fait par des camions très semple et
nom adaptes aux règles . [Réalisé par les
chercheurs]
Photo n007: Déchets de soins
médicaux (Conception chercheurs) 08-01-2013
Partie II : Etude pratique
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Chapitre V : Résultats et Discussion
Figure n0 18 : Composition moyenne des
déchets hospitaliers a Souk Ahras en %
[Source : Réalisé par les
chercheurs]
Selon le figure c'est les déchets ordinaires qui
prennent la 1ere place vue leur utilisations en permanence suivi des
déchets infectieux 9% et même chose pour les déchets de
soin.
V. 4. Les Déchets industriels :
Au niveau de la zone industrielle de Souk-Ahras, il a
été constaté une dégradation environnementale par
l'absence totale de gestion de cette zone à cause de plusieurs
problèmes de : déchets solides ,déchets spéciaux ,
déchets spéciaux et dangereux , rejets liquide chargés en
matière organique biodégradable DBO5,DCO,MES, sels dissous ,
métaux lourds , huiles et graisses ,acidité et alcalinité,
NOX,NO2,NO,CO , avec une absence des réseaux d'assainissement , aucune
installation anti-pollution au niveau des unités polluantes.
[2]
Figure n0 19 : La quantité des
déchets solides industriels de la zone de Souk Ahras (2012) [Source :les
service d'environnement de la zone industrielle de Souk Ahras ]
Partie II : Etude pratique
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53
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Chapitre V : Résultats et Discussion
V. 4.1. La gestion des déchets solides industriels
dans la zone industrielle de Souk-
ahras :
Afin d'établir l'état des lieux de la gestion
des déchets industriels dans la zone industrielle de Souk-Ahras, on a
utilise une enquête auprès les entreprises. La rencontre de
responsable du secteur déchets, le recoupement des informations
chiffrées obtenus auprès des services de l'administration ont
permis de compléter ces données.
V. 4.2. L'impact de la gestion actuelle des déchets
solides industriels :
On peut constater plusieurs types de pollutions peuvent
engendrées par la mauvaise gestion des solides industriels la zone
industrielle de Souk-Ahras.
On peut constater plusieurs types de pollutions peuvent
engendrées par la mauvaise gestion des déchets dont la
manifestation, se caractérise par la prolifération d'agents
pathogènes, favorisée par la présence de résidus
organiques en décomposition, ou de déchets de mél
industriels avec les déchets hospitaliers au niveau de la
décharge sauvage.
Les pollutions chimiques : générées par
la présence de déchets industriels spéciaux toxiques qui
présentent un danger d'autant plus grand que leurs effets peuvent se
manifester après un long temps dont la manifestation, se
caractérise par la prolifération d'agents pathogènes,
favorisée par la présence de résidus organiques en
décomposition, ou de déchets de mélange des déchets
générées par la présence de déchets
industriels spéciaux toxiques qui se manifester après un long
temps .[2]
V. 5. Pollution Atmosphérique :
Les résultats de notre recherche prouvent que la source
majeur de pollution atmosphérique est le transport et la pollution
résidentiel à la fois , la source résidentiel (33%)
c'est-à-dire des maison dont on trouve le tabac, la fumé du
chauffage, et du chauffe bain, etc...[Réalisé par les
chercheurs]
V. 5.1. La pollution atmosphérique d'origine
industriel :
Les dépôts internes aux niveaux des entreprises
peuvent engendrées des explosions parfois dangereuses par le stock en
mélange des déchets solides industriels et les huiles et entre
eux par exemple le stock de paraffine dans les fûts contaminés par
les huiles (ammoniac et hélium) et avec les autres déchets
à gré des intempéries. Ces dépôts favorisent
la propagation chez les travailleurs des dermites et allergies responsables
d'eczéma et l'irritation à la laine de verre et à la laine
de roche éparpillé dans les complexes . La dernière
inquiétude porte sur l'impact visuel du site, impact limité par
la présence d'une haie ceinturant tous les complexes.
[Source : Ministère de l'aménagement du
territoire de l'environnement ,2012]
Partie II : Etude pratique
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Chapitre V : Résultats et Discussion
L'élimination des déchets industriels dans la
décharge sauvage augmente les risques d'incendies, en effet, les
déchets au contact de l'air (pas de recouvrement de terre et pas de
compacte) fermentent et libèrent des gaz, notamment le méthane
dont le mélange (air - méthane) provoque des explosions parfois
graves et attirent les animaux (chiens, rats,....etc.) ce qui favorise la
propagation de maladies graves telles que la rage, le choléra et des
affections dues aux substances toxiques pouvant se trouver dans les
décharges. Les déchets biodégradables engendrant de part
leur décomposition toute une série de gaz dont certains sont
nauséabondes et sont source pour les riverains de réelles
incommodités.
La pollution atmosphérique engendrée par
l'incinération des déchets solides industriels et la torche
entraînées par les vents du Nord-Ouest, ces fumées
s'entendent sur une vaste superficie de terre et de la mer sont localement
responsables partiellement du surchauffe ment de l'air, en particulier durant
la saison chaude . Parmi les facteurs déterminants:
Nature des déchets incinérés (nature des
fumées émiées);
La direction des vents.
V. 5.2. La pollution atmosphérique due au Trafic
Automobile :
Ces derniers temps Souk-Ahras a connu un développement
pertinent dans plusieurs domaines (urbanisme, industries....) y compris les
parcs automobiles bien sur .
Le nombre actuel des voitures dans l'agglomération
augmente d'une manière choquante ce qui présente un facteur de
nuisance permanant pour l'atmosphère en raison des volumes gazeux
qu'elles rejettent et qui affecte d'une maniéré effective la
qualité de l'air.
Les facteurs qui favorisent l'accentuation du degré de
pollution de l'air par le trafic automobiles sont multiples et comme suite :
Facilité d'achat (crédits bancaire, concurrence
des marques..).
Inexistence des aires de stationnement (parkings).
[Réalisé par les chercheurs]
Tableau n°07 : Taux de polluants
émis par le trafic automobile dans la ville de Souk-Ahras
Polluants NOx CO COV Mp Pb SO2
Taux 4820 36000 9300 350 40 170
Partie II : Etude pratique
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55
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Chapitre V : Résultats et Discussion
V. 6. Un Plan directeur de la gestion des
déchets urbains solides à Souk-Ahras :
Il s'agit d'une étude globale de la situation actuelle
pour gérer ces quantités de déchets dans des conditions
meilleures, il comprend notamment :
- Analyse et estimation de la situation actuelle.
- Mettre en place une stratégie meilleure.
- Déterminer les infrastructures à
réaliser.
- Déterminer un programme de gestion pour les services
d'hygiène et le centre d'enfouissement technique.
- La réalisation de centres d'enfouissement technique
dans le chef lieux de la wilaya et leur dotation en moyens adéquats afin
de moderniser et d'améliorer la collecte des déchets urbains
solides. [Réalisé par les chercheurs]
Photo n008 : Centre d'enfouissement technique
de la commune de Souk-Ahras
(Conception chercheurs) 09-04-2013
Face à cette complexité des tâches
découlant de ces exigences, les collectivités locales
perçoivent que l'efficacité technique seule ne suffit pas. Pour
cela, il est nécessaire de joindre les meilleures conditions et ce au
niveau de tout les plans : administratif, organisationnel et
Partie II : Etude pratique
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Chapitre V : Résultats et Discussion
réglementaire. D'autant plus, la participation des
citoyens et du secteur privé, constituent des obligations
antécédentes à la concrétisation des mesures prises
pour protéger l'environnement de la ville et d'assurer une
qualité de vie meilleure à sa population.
Le plan de gestion des déchets urbains notamment
solides doit , de la sorte, prendre en considération aussi bien de
l'organisation et la structure de la gestion communale des déchets,
tyrannisées aux obligations du droit public et aux intérêts
économiques du secteur privé, que des exigences techniques
prescrites par la logistique et les installations de traitement et de
décharge.
Le plan de gestion des déchets est sensé de
présenter des solutions capables de fonctionner à long terme. De
ce fait, le plan doit répondre à un certain nombre de
critères :
? La conception doit s'inspirer d'hypothèses
réalistes et donner un plan applicable.
? La performance technique des intervenants doit donc
correspondre à un niveau qui pourra être garanti de façon
durable. Les techniques proposées doivent être, pour leur part,
évolutive et conçues de manière à permettre une
adaptation aisée au progrès escompté.
[Réalisé par les chercheurs]
Conclusion
générale
Conclusion
57
Conclusion:
La problématique de l'environnement est aujourd'hui le
souci majeur de toute politique internationale du fait de l'inquiétude
grandissante pour ce qui est des impacts importants sur les
écosystèmes urbains provoquée par les contraintes de
l'environnement.
L'extension insensée des villes et l'urbanisation
accélérée et incontrôlées contribuent
activement à l'émergence des pollutions et nuisances. Les
atteintes à l'environnement font qu'il y a une plus grande attention sur
les dangers que peuvent causer la poussée démographique
effrénée, l'épuisement des ressources et les pollutions
urbaines.
Considérant ces menaces croissantes, les urbanistes et
les planificateurs se sont engagés dans la voie du développement
durable pour résoudre ces problèmes épineux qui se posent
à l'environnement et qui constituent une menace effective pour le
développement des villes.
De ce fait, il faut souligner que la dimension
environnementale devrait être à part entière à
l'intérieur de la politique d'aménagement de la ville. Notre pays
n'est pas en marge de tous ces dangers car l'Algérie connaît avec
acuité la dégradation de son environnement urbain, du cadre de
vie et le délaissement de son patrimoine archéologique et
historique de même que la prolifération des déchets urbains
et industriels ainsi que la dégradation des ressources hydriques en
quantité en qualité.
Par cela l'Algérie a choisi judicieusement d'investir
dans le développement durable et la conservation des ressources. Elle a
choisi d'élaborer une stratégie nationale pour l'environnement
(SNE) ainsi qu'un plan national d'action pour l'environnement (PNAE).
Notre pays, dévoile de la sorte une volonté de
concrétiser les recommandations issues de la conférence de Rio
par le biais de l'Agenda national ainsi que les Agendas 21 locaux afin de
promouvoir ces villes et assurer leur durabilité.
Souk-Ahras, une ville connue par son beau paysage,
l'originalité de son environnement physique elle devrait être une
ville exemplaire en matière de cadre de vie.
Bien au contraire, la dégradation de son environnement
est plus que préoccupante car elle a subi fortement des offres de la
pollution et des nuisances.
Enfin cette recherche à permit de mettre en exigence
une multitude d'axes à savoir :
1- Le rôle de l'éducation écologique des
citoyens
2- Le recyclage
3- Bruits et nuisance en milieu urbain
4- La pollution due au transport urbain.
5- Espaces verts et qualité de vie/bien être.
Conclusion
58
A la fin de cette recherche, et en se basant sur toutes les
connaissances acquises à travers aussi bien la documentation que le
travail de terrain, nous avons pu élaborer les recommandations suivantes
:
? Recommandations spécifiques au pays et aux
conditions locales :
Elles ont pour objet l'adaptation de certaines démarches
à entreprendre pour le cas de L'Algérie et plus
particulièrement la ville de Souk-Ahras
? Obligation d'orienter les travaux pour une politique
environnementale
Urbaine :
De prime abord, on constate la prolifération d'habitats
d'une manière désordonnée autour des principales villes du
pays et notamment Souk-Ahras. Ce qui implique, subséquemment, la
dégradation de l'environnement et du cadre de vie des populations, et en
considérant l'absence des infrastructures urbaines.
La situation devient préoccupante malgré les
efforts d'investissements consentis par l'état pour endiguer ce
phénomène.
L'insalubrité s'installe pour ce qui est de
l'hygiène et la santé dans les villes et la dégradation du
milieu est de plus en plus apparente, d'abord parce que les moyens
utilisés par les autorités sont exploités d'une
manière irrationnelle, vu l'inexistence d'une politique urbaine globale
et homogène, ensuite, parce que l'évolution du pays est telle
qu'il n'y a pas de suivi permanent en matière de gestion des
problèmes écologiques qui en découlent.
Pour cela, il faudrait donc définir d'une
manière précise cette politique de l'environnement d'une
manière cohérente et globale par :
- La promotion de la gestion des déchets solides
urbains.
- L'amélioration de la qualité de l'air en
appliquant une politique de limitation de rejets atmosphériques.
Résume
59
Résume :
Actuellement l'environnement et le développement
durable sont parmi les sujets les plus importants abordés par toutes les
politiques nationales
Depuis Stockholm jusqu'à Rio et Johannesburg, des
rencontres ont eu lieu pour étudier la problématique de la
dégradation de l'environnement et on s'occupe de plus en plus du devenir
des villes pour garantir leur durabilité. Et c'est ce qu'on remarque
à travers les agendas locaux. Notre pays signataire de la
conférence de Rio ne ménage aucun effort promouvoir ses villes ;
des agenda 21 locaux en été décidés depuis 2001.
Souk-Ahras qui est l'objet de notre étude est une ville
qui subit d'une manière alarmante les affres de la pollution par les
déchets en toutes formes qui dégrade son environnement et le
cadre de vie de ses habitants. Aussi il plus qu'urgent de chercher des
solutions à cette situation plus que préoccupante.
Comment peut-on assurer la durabilité de la ville ?
Comment peut-on en faire une agglomération écologique ?
Il faudrait donc faire une lecture écologique de la
ville pour rechercher finalement les moyens pour instaurer une bonne
gouvernance, une éducation pour l'environnement des citoyens et redonner
à la ville sa durabilité qui en est l'objectif principal.
Les mots clés : Le
développement durable, Agenda 21 locaux, La dégradation de
l'environnement, Déchet, Agglomération écologique.
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60
Abstract:
Actually, environment and sustainable development are
important subjects studied during the different summits and meetings at the
international level and they constitute the essential of policies.
Since Stockholm until the conference of Rio and Johannesburg,
meetings are held in order to discuss about resolutions of problems developed
by the degradation of the environment in the world particularly starting since
1992 (Conference of Rio). On the issue of the evolution of town and how to
assure their durability, and this become a subject of preoccupation and worry.
Finally this issue is on the Agenda 21, on a national as well on a local scale.
Our country as signatory of the Rio convention, applies all this programs to
promote its towns. Local agendas are since 2001, through the working out of
communal charters of environment and sustainable development.
Souk-Ahras which is the city of concern of this study is a
town experiencing many difficulties about pollution by trash and degradation of
environment life. These problems have reached worrying degrees as we are
obliged to take strong measures to remedy to this situation.
How to assure the durability of town? What is asked to make of
Souk-Ahras an ecological town?
These are the questions to study carefully in order to find an
ecological reading of
Souk-Ahras to provide good governance, an appropriate
education of the population to reach the durability looked for.
Key Words: Sustainable development, The
Agenda 21 , The degradation of the environment, Trash, Ecological town.
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Références et
Bibliographique
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62
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Références et Bibliographique
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discours à la haye en 1909.
28.Ville systeme ecolo hybride eg dd
.(2013).p 20.
Glossaire
65
Glossaire
66
Glossaire
? Agenda 21 :
L'agenda 21 est une démarche qui s'inscrit dans un
schéma planétaire et dont le but est de tisser des liens clairs
et lisibles par tous entre les orientations du Sommet de Rio
(préservation de la biodiversité, protection des forêts,
océans et des espaces végétaux en général,
diminution de la pollution de l'air pour la diminution de l'effet de serre...)
et les actions mises en place dans les villes.
L'homme est remis au centre du processus. Ainsi, l'objectif
n'est plus seulement la protection de l'environnement, mais la capacité
de la société à assurer une vie de qualité à
chaque habitant de la planète, à partir des ressources
renouvelables ou non.
L'Agenda 21 est aussi et avant tout un moyen d'entamer une
dynamique, de développer l'implication citoyenne, d'informer, de
sensibiliser toute la population, d'organiser des débats et des
échanges sur des thèmes précis qui feront demain l'avenir
des enfants du XXIe siècle.
? Développement durable :
Le concept de développement durable a été
formalisé en 1987 à l'occasion des travaux de la Commission
Mondiale sur l'Environnement et le Développement dans le rapport
Brundtland (ONU) et consacré par le Sommet de Rio en 1992. Il se
définit comme " un développement qui répond aux besoins du
présent sans compromettre la capacité des
générations futures à répondre aux leurs ".
Appliqué à l'économie, le
développement durable intègre trois dimensions : la dimension
économique (efficacité, rentabilité), la dimension sociale
(responsabilité sociale) et la dimension environnementale
(responsabilité environnementale). Appliquée au monde des
entreprises, la notion de développement durable a conduit ces
dernières à être plus attentives aux préoccupations
de l'ensemble des parties prenantes ("stakeholders") : personnel, clients et
fournisseurs, investisseurs et ONG, qui véhiculent les attentes de la
société civile et de l'environnement de l'entreprise. Il s'agit
alors pour les entreprises de s'engager dans des démarches de
responsabilité
sociale et environnementale, ayant une influence sur les
pratiques et les processus mis en oeuvre sur des domaines tels que, les
ressources humaines, les pratiques commerciales, l'impact local, etc.
Le développement durable se résume pour certains
à un concept écologique. Cela signifie que les processus
d'évolution de nos sociétés doivent s'inscrire dans la
durée sans altérer les capacités des
écosystèmes qui subviennent à leurs besoins, pour laisser
aux générations futures un capital intact. Le
développement durable implique donc d'exploiter les ressources
biologiques à un rythme qui n'entraîne pas leur appauvrissement,
voire leur épuisement mais rend possible le maintien indéfini de
la productivité biologique de la biosphère. Cette forme de
développement économique respecte l'environnement par une
exploitation rationnelle et modérée de la nature et de ses
nombreuses ressources.
Le développement " durable " (ou soutenable ou viable
ou écologique) n'est pas toujours aisé à définir.
Il n'est, par contre, certainement pas celui des pays développés
" qui ne concerne que 20 % des habitants de la planète, car celui-ci est
gaspilleur d'énergie fossiles de minerais et de matières
premières, producteur d'énormes quantités de
déchets qui empoisonnent le sol, l'air, l'eau et donc, l'homme, et qu'il
est inextensible à la planète en voie de croissance
démographique et d'urbanisation accélérée. La
nécessité d'une réorientation des modes de vie
industrialisés vers des modes de vie "durables" été
proclamée par 192 chefs d'Etat à Rio en 1992 et lors des sommets
mondiaux suivants.
? Écologie :
Science qui s'intéresse aux relations entre les
êtres vivants et leur environnement, ainsi qu'aux relations qui unissent
les différents organismes peuplant un même milieu.
? Biodiversité :
Diversité des êtres vivants qui peuplent la
planète. Lors de la Conférence de Rio en 1992, la Convention sur
la Diversité biologique fut signée. Elle vise à
protéger la faune et la flore sauvages ainsi que leurs habitats
naturels, mais aussi le monde vivant, à l'exclusion de l'humain.
? Écosystème :
Unité écologique de base formée par le
milieu (biotope) et les organismes végétaux, animaux et
bactériens (biocénose).
? Écotaxe :
Impôt sur l'environnement, appelé
également taxe verte. Ce type d'impôt est d'application sur les
produits de consommation fortement néfastes à l'environnement.
Leur objectif est indirectement de sensibiliser le consommateur à
choisir des produits moins polluants.
? Participation et démocratisation
:
Glossaire
67
Il est indéniable que l'implication des citoyens reste
la loi force pour l'aménagement écologique. Seule une
participation des habitants responsabilisés permet une prise de
conscience des interactions entre nos propres comportements et les
phénomènes environnants.
? Nature et sens :
Résoudre sur un plan purement technique les
problèmes de l'augmentation des rejets nocifs, de l'amoncellement des
déchets et l'épuisement des ressources ne suffit pas car il faut
prendre conscience de l'interconnexion qui existe entre la technique et
l'environnement et la société. Donc il faut être apte
à percevoir les relations qui existe entre la genèse de la
technique, son utilisation et le milieu naturel. Donc il est impératif
de souligner le rôle responsable de la nature qui est celui de l'homme ;
ce qui signifie que c'est la condition sine qua non pour un véritable
changement d'attitude et de comportement vis-à-vis de l'environnement
urbain particulièrement et par delà d'un autre mode de vie.
? Une dimension internationale :
Il faut avoir une pensée globale dans l'action locale,
la circulation urbaine, prédilection pour les bois tropicaux des pays
industrialisés, la déforestation dans les pays en voie de
développement constituent une menace qui conduit à une crise
climatique mondiale.
De même que la dilapidation de l'énergie qui
contribue à l'émission de gaz carbonique dans
l'atmosphère. L'aménagement urbain écologique exige donc
une vision internationale des choses aux niveaux même de l'action locale.
Grâce à la confrontation d'expériences au niveau mondial,
on peut alors dire qu'il faut penser globalement et agir localement pour un
développement durable et efficace. ...
? Déchets :
Tout résidu d'un processus de production, de
transformation ou d'utilisation, toute substance, matériau, produit ou,
plus généralement, tout meuble dont le détenteur se
défait ou a l'intention de se défaire, ou dont il a l'obligation
de se défaire ou d'éliminer en vertu des dispositions de la loi
correspondante.
? Déchets urbains :
Toutes ordures ménagères, déchets du
commerce et de l'industrie assimilables aux déchets ménagers,
déchets encombrants, déchets verts de jardins et parcs,
déchets de marchés, déchets de nettoyage des rues,
déchets spéciaux, en petite quantité, déchets
d'activités de soins et de la recherche associée, déchets
de construction, boues de traitement d'eau.
· Glossaire
68
Déchets ménagers et assimilés
:
Tout déchets issus de ménages ainsi que les
déchets provenant des activités industriels, commerciales,
artisanales ou autres, qui eu égard à leurs
caractéristiques et aux quantités produites, peuvent être
collectés et traités sans sujétions techniques
particulières.
· Déchets spéciaux :
Tous déchets issus des activités industrielles,
agricoles, de soins de services et toutes autres activités, qui par
leurs constituants des matières nocives ou par leurs
caractéristiques dangereuses sont susceptibles de nuire à la
santé et/ou à l'environnement.
· Déchets inertes :
Tous déchets provenant notamment de l'exploitation des
carrières, des mines, des travaux
de démolition ou de construction, qui ne contiennent
pas des substances ou éléments générateurs de
réactions nocives biologiques, chimiques ou physiques entre eux ou avec
l'eau et qui ne sont pas contaminés par des substances dangereuses ou
autre élément susceptible de nuire à la santé ou
à l'environnement.
· Déchets ultime :
Tous les déchets résidus de tri qui ne sont pas
valorisables de manière écologiquement ou économiquement
rationnelle.
· Déchets d'activités de soins
:
Tous déchets issus des activités de diagnostic,
de suivi et de traitement préventif ou curatifs, dans les domaines de la
médecine humaine et vétérinaire.
· Gestion :
Toutes les opérations relatives à la collecte,
le transport, le traitement, la valorisation et l'élimination des
déchets, y compris la surveillance des sites de décharge
après leur fermeture.
· Collecte :
Le ramassage, le tri et le regroupement de déchets par
un système d'enlèvement ou un système d'apport en vue de
leur transport.
· Tri :
Toutes les opérations de séparation des
déchets selon leurs matières en vue de leur traitement,
valorisation ou élimination.
· Traitement :
Tout processus physique, chimique, biologique ou thermique
qui modifie les caractéristiques des déchets de manière a
en favoriser la valorisation ou en faciliter l'élimination.
· Glossaire
69
Recyclage :
Terme général définissant la
réutilisation ou la valorisation des produits usés ou des
déchets.
· Réutilisation :
La réutilisation ou le réemploi est la forme la
plus directe du recyclage. Un produit ou des parties d'un produit seront
réutilisés à nouveau en l'état ou en parties, et ce
sans qu'elle soit retravaillé ou modifié d'une façon
substantielle. Un exemple étant les bouteilles de boissons en verre, qui
après un lavage seront réutilisées.
· Valorisation :
Toutes les opérations de recyclage, de compostage, et
de régénération des déchets ou toutes les
opérations débouchant sur une récupération de
matière ou d'énergie.
· Compostage :
Processus biologique dans lequel les déchets
organiques sont transformés par les microorganismes du sol en un produit
stable et hygiénique appelé compost.
· Elimination :
Toutes les opérations de mise en décharge ou
d'incinération ainsi que toutes les opérations ne
débouchant pas sur une possibilité de valorisation
matérielle ou énergétique du déchet.
· Mise en décharge :
Toutes opérations d'entreposage permanent des
déchets dans une décharge contrôlée selon les «
règles d'art » et qui peut comporter un traitement préalable
in situ.
MATE : « Manuel d'information sur la gestion des
Déchets solides urbains », Alger juillet 2010
Annexes
70
Annexes
Loi n° 01-19 du 12 décembre 2001 relative
a la gestion, au contrôle et a l'élimination des
déchets. Titre i : dispositions générales Chapitre i
: objet et champ d'application
Article .1.
La présente loi a pour objet de fixer les
modalités de la gestion, de contrôle et de traitement des
déchets.
Article .2.
La gestion, le contrôle et l'élimination des
déchets reposent sur les principes suivants:
· La prévention et la réduction de la
production et de la nocivité des déchets à la source;
· L'organisation du tri, de la collecte, du transport et du
traitement des déchets;
· La valorisation des déchets par leur
réemploi, leur recyclage et toute autre action
visant à obtenir, à partir de ces déchets,
des matériaux réutilisables ou de l'énergie;
· Le traitement écologiquement rationnel des
déchets;
· L'information et la sensibilisation des citoyens sur
les risques présentés par les déchets et leur impact sur
la santé et l'environnement, ainsi que les mesures prises pour
prévenir, réduire ou compenser ces risques.
Article .3.
Au sens de la présente loi on entend par :
· Déchets : tout résidu d'un processus de
production, de transformation ou d'utilisation, toute substance,
matériau, produit ou, plus généralement, tout objet, bien
meuble dont le détenteur se défait, projette de se
défaire, ou dont il a l'obligation de se défaire ou de
l'éliminer.
· Déchets ménagers et assimilés :
tous déchets issus des ménages ainsi que les déchets
similaires provenant des activités industrielles, commerciales,
artisanales, et autres qui, par leur nature et leur composition sont
assimilables aux déchets ménagers.
· Déchets encombrants : tous déchets issus
des ménages qui en raison de leur caractère volumineux ne peuvent
être collectés dans les mêmes conditions que les
déchets ménagers et assimilés.
·
Annexes
71
Annexes
72
Déchets spéciaux : tous déchets issus des
activités industrielles, agricoles, de soins, de services et toutes
autres activités qui en raison de leur nature et de la composition des
matières qu'ils contiennent ne peuvent être collectés,
transportés et traités dans les mêmes conditions que les
déchets ménagers et assimilés et les déchets
inertes.
· Déchets spéciaux dangereux : tous
déchets spéciaux qui par leurs constituants ou par les
caractéristiques des matières nocives qu'ils contiennent sont
susceptibles de nuire à la santé publique et/ou à
l'environnement.
· Déchets d'activité de soins : tous
déchets issus des activités de diagnostic, de suivi et de
traitement préventif ou curatif, dans les domaines de la médecine
humaine et vétérinaire.
· Déchets inertes : tous déchets provenant
notamment de l'exploitation des carrières, des mines, des travaux de
démolition, de construction ou de rénovation, qui ne subissent
aucune modification physique, chimique ou biologique lors de leur mise en
décharge, et qui ne sont pas contaminés par des substances
dangereuses ou autres éléments générateurs de
nuisances, susceptibles de nuire à la santé et /ou à
l'environnement.
· Générateur de déchets: toute
personne physique ou morale dont l'activité génère des
déchets.
· Détenteur des déchets : toute personne
physique ou morale qui détient des déchets
· Gestion des déchets : toute opération
relative à la collecte, au tri, au transport, au stockage, à la
valorisation et à l'élimination des déchets, y compris le
contrôle de ces opérations.
· Collecte des déchets : le ramassage et/ou le
regroupement des déchets en vue de leur transfert vers un lieu de
traitement.
· Tri des déchets : toutes les opérations
de séparation des déchets selon leur nature en vue de leur
traitement.
· Traitement écologiquement rationnel des
déchets : toute mesure pratique permettant d'assurer que les
déchets sont valorisés, stockés et éliminés
d'une manière garantissant la protection de la santé publique et
/ou de l'environnement contre les effets nuisibles que peuvent avoir ces
déchets.
· Valorisation des déchets : toutes les
opérations de réutilisation, de recyclage ou de compostage des
déchets.
· Elimination des déchets : toutes les
opérations de traitement thermique, physico chimique et biologique, de
mise en décharge, d'enfouissement, d'immersion et de stockage
des déchets, ainsi que toutes autres opérations
ne débouchant pas sur une possibilité de valorisation ou autre
utilisation du déchet.
· Immersion des déchets : tout rejet de
déchets dans le milieu aquatique.
· Enfouissement des déchets : tout stockage des
déchets en sous-sol.
· Installation de traitement des déchets : toute
installation de valorisation, de stockage, de transport et d'élimination
des déchets.
· Mouvement des déchets : toute opération
de transport, de transit, d'importation et d'exportation des déchets.
Article .4.
Les dispositions de la présente loi s'appliquent
à tous les déchets au sens de l'article3 ci-dessus à
l'exception des déchets radioactifs, des effluents gazeux, , des
explosifs déclassés, des épaves d'aéronefs et des
épaves maritimes.
Article .5.
Les déchets au sens de la présente loi sont
classifiés comme suit:
· les déchets spéciaux y compris les
déchets spéciaux dangereux;
· les déchets ménagers et
assimilés;
· les déchets inertes.
La nomenclature des déchets y compris les déchets
spéciaux dangereux est fixée par voie
réglementaire.
CHAPITRE II : OBLIGATIONS GENERALES
Article .6.
Tout générateur et/ou détenteur de
déchets doit prendre les mesures nécessaires pour
éviter autant que faire se peut la production des
déchets, notamment par :
· l'adoption et l'utilisation des techniques de
production plus propres, moins génératrices de déchets;
· l'abstention de mettre sur le marché de
produits générant des déchets non
biodégradables;
· l'abstention d'utilisation de matières
susceptibles de créer des risques pour les personnes, notamment pour la
fabrication des emballages.
Annexes
73
Article .7.
Tout générateur et/ou détenteur de
déchets est tenu d'assurer ou de faire assurer la valorisation des
déchets engendrés par les matières qu'il importe ou
écoule et les produits qu'il fabrique.
Article .8.
Lorsque le générateur et/ou le détenteur
de déchets est dans l'impossibilité d'éviter de
générer et/ou de valoriser ses déchets, il est tenu
d'assurer ou de faire assurer, à ses frais, l'élimination de ses
déchets de façon écologiquement rationnelle,
conformément aux dispositions de la présente loi et de ses textes
d'application.
Article .9.
La réutilisation d'emballages de produits chimiques
pour contenir directement des produits alimentaires est interdite. Cette
interdiction doit être obligatoirement indiquée sur les emballages
de produits chimiques, par des signaux apparents avertissant des risques qui
menacent la santé des personnes, du fait de la réutilisation de
ces emballages pour le stockage de produits alimentaires.
Article .10.
L'utilisation de produits recyclés susceptibles de
créer des risques pour les personnes dans la fabrication d'emballages
destinés à contenir directement des produits alimentaires ou des
objets destinés à être manipulés par les enfants est
interdite.
Les modalités d'application des dispositions du
présent article sont fixées par voie réglementaire.
Article .11.
La valorisation et/ou l'élimination des déchets
doivent s'effectuer dans des conditions conformes aux normes de
l'environnement, et ce notamment sans :
? mettre en danger la santé des personnes, des animaux
et sans constituer des risques pour les ressources en eau, le sol ou l'air, ni
pour la faune et la flore,
? provoquer des incommodités par le bruit ou les
odeurs,
? porter atteinte aux paysages et aux sites présentant un
intérêt particulier.
Annexes
74
TITRE III : DECHETS MENAGERS ET ASSIMILES
CHAPITRE I ORGANE DE GESTION
Article .29.
Il est institué un schéma communal de gestion des
déchets ménagers et assimilés.
Article .30.
Le schéma communal de gestion des déchets porte
notamment sur :
? L'inventaire des quantités des déchets
ménagers et assimilés et des déchets inertes
produites sur le territoire de la commune ainsi que leur
composition et leur caractéristique,
? L'inventaire et l'emplacement des sites et installations de
traitement existants sur le
territoire de la commune,
? Les besoins en capacité de traitement des
déchets, notamment les installations
répondant aux besoins communs de deux communes ou
groupement de communes, en tenant
compte des capacités installées,
? Les priorités à retenir pour la
réalisation de nouvelles installations,
? le choix des options concernant les systèmes de
collecte, de transport et de des
déchets, en tenant compte des moyens économiques et
financiers nécessaires à leur mise en
oeuvre.
Article .31.
Le schéma communal de gestion des déchets
ménagers et assimilés est élaboré sous
l'autorité du président de l'assemblée
populaire communale. Ce schéma qui doit couvrir
l'ensemble du territoire de la commune, doit être en accord
avec le plan d'aménagement de
wilaya (PAW) et approuvé par le wali territorialement
compétent.
Les modalités et procédures d'élaboration,
de publication et de révision de ce schéma sont
définies par voie réglementaire.
Article .32.
La gestion des déchets ménagers et
assimilés relève de la responsabilité de la commune
conformément à la législation
régissant les collectivités locales.
La commune organise sur son territoire, un service public en vue
de satisfaire les
besoins collectifs des habitants en matière de collecte,
de transport et, le cas échéant, de
traitement des déchets ménagers et
assimilés.
Le groupement de deux ou plusieurs communes peut décider
de s'associer pour une
partie ou la totalité de la gestion des déchets
ménagers et assimilés. Les modalités
d'application du présent article sont fixées par
voie réglementaire.
Annexes
75
Article .33.
La commune peut concéder, selon un cahier des charges
type, tout ou partie de la gestion des déchets ménagers et
assimilés ainsi que les déchets encombrants et les déchets
spéciaux générés en petite quantité par les
ménages, à des personnes physiques ou morales de droit public ou
de droit privé conformément à la législation en
vigueur régissant les collectivités locales.
CHAPITRE II : DISPOSITIONS GENERALES
Article .34.
Les services publics désignés à l'article 32
de la présente loi comprennent:
? La mise en place d'un système de tri des
déchets ménagers et assimilés en vue de leur
valorisation;
? L'organisation de la collecte séparée, le
transport et le traitement approprié des déchets spéciaux
générés en petite quantité par les ménages,
des déchets encombrants, des cadavres d'animaux et des produits du
nettoiement des voies publiques , des halles et des marchés;
? La mise en place d'un dispositif permanent d'information et
de sensibilisation des habitants sur les effets nocifs des déchets sur
la santé publique et l'environnement et sur les mesures destinées
à prévenir lesdits effets;
? La mise en oeuvre de mesures incitatives visant le
développement et la promotion de systèmes de tri des
déchets ménagers et assimilés.
Article .35.
Tout détenteur de déchets ménagers et
assimilés est tenu d'utiliser le système de tri, de collecte et
de transport, mis à sa disposition par les organes
désignés à l'article 32 de la présente loi.
Article .36.
La collecte, le transport et le traitement des déchets
ménagers et assimilés issus des activités industrielles,
commerciales, artisanales, de soins ou autres activités constituent des
prestations rémunérées. Les modalités d'application
du présent article sont fixées par voie réglementaire.
Annexes
76
TITRE IV : DECHETS INERTES
Article .37.
La collecte, le tri, le transport et la mise en
décharge des déchets inertes sont à la charge de leurs
générateurs. Le dépôt, le rejet et l'abandon des
déchets inertes sont interdits sur tout site non désigné
à cet effet et notamment sur la voie publique.
Article .38.
Dans le cadre de son plan d'aménagement et de
développement et conformément au schéma de gestion
approuvé, la commune initie toute action et mesure visant
l'implantation, l'aménagement et la gestion des sites des
décharges désignés pour recevoir les déchets
inertes. Article .39.
Les déchets inertes non valorisables ne peuvent
être déposés que dans des sites aménagés
à cet effet.
Article .40.
Les modalités d'application des dispositions du
présent titre sont fixées par voie réglementaire.
TITRE V : INSTALLATIONS DE TRAITEMENT DES
DECHETS CHAPITRE I : AMÉNAGEMENT ET EXPLOITATION
Article .41.
Les conditions de choix de sites d'implantation,
d'aménagement, de réalisation, de modification de procès
et d'extension des installations de traitement des déchets sont
régies par la réglementation relative aux études d'impact
sur l'environnement et par les dispositions de la présente loi et de ses
textes d'application.
Dans le cas où l'installation de traitement est
à implanter sur un terrain en location ou en jouissance, la demande
tendant à l'obtention de la décision de prise en
considération de l'étude d'impact sur l'environnement comporte
obligatoirement une pièce attestant que le propriétaire du
terrain connaît la nature des activités projetées.
Article .42.
Toute installation de traitement des déchets est
soumise, préalablement à sa mise en service,à :
? une autorisation du ministre chargé de l'environnement
pour les déchets spéciaux;
? une autorisation du wali territorialement compétent pour
les déchets ménagers et assimilés;
Annexes
77
? une autorisation du président de l'assemblée
populaire communale territorialement compétent pour les déchets
inertes.
Article .43.
En cas de fin d'exploitation ou de fermeture définitive
d'une installation de traitement des déchets, l'exploitant est tenu de
réhabiliter le site en vue de le remettre dans son, état initial
ou dans l'état fixé par l'autorité compétente.
L'exploitant est tenu d'assurer la surveillance du site pendant une
période fixée par la notification de fin d'exploitation afin
d'éviter toute atteinte à la santé publique et/ou à
l'environnement.
Sans préjudice des poursuites pénales qui
peuvent être exercées et lorsque l'exploitant refuse de
procéder à la remise en état du site, l'autorité
administrative compétente effectue d'office et aux frais de
l'exploitant, les travaux nécessaires à la réhabilitation
du site.
Article .44.
Les prescriptions techniques fixant les règles
générales d'aménagement et d'exploitation des
installations de traitement des déchets et les conditions d'admission
des déchets au niveau de ces installations de traitement sont
fixées par voie réglementaire.
Article .45.
La mise en activité des installations de traitement des
déchets est conditionnée par la souscription d'une assurance
couvrant tous les risques y compris les risques d'accidents de pollution.
CHAPITRE II : SURVEILLANCE ET CONTRÔLE
Article .46.
Outre les organes habilités en la matière par
les lois et règlements en vigueur, la surveillance et le contrôle
des installations de traitement des déchets sont exercés
conformément aux dispositions de la loi 83-03 du 5 février 1983
relative à la protection de l'environnement .
Article .47.
Les exploitants des installations de traitement de
déchets sont tenus de fournir toutes les informations requises aux
autorités de surveillance et de contrôle.
Article .48.
Lorsque l'exploitation d'une installation de traitement des
déchets présente des dangers ou des inconvénients graves
sur la santé publique et/ou l'environnement, l'autorité
Annexes
78
Faits a Alger le 12 décembre 2001 Abdelaziz
BOUTEFLIKA .
administrative compétente ordonne à l'exploitant
de prendre immédiatement les mesures nécessaires pour
remédier à de telles situations.
Si l'intéressé n'obtempère pas, ladite
autorité prend d'office les mesures conservatoires nécessaires
aux frais du responsable et/ou suspend tout ou partie de l'activité
incriminée.
Article .49.
Pour l'exercice de la surveillance susmentionnée,
l'autorité désignée à l'article 46 ci-dessus peut,
en cas de besoin, faire appel à une expertise pour effectuer les
analyses nécessaires à l'évaluation des nuisances et de
leurs impacts sur la santé publique et /ou l'environnement.
TITRE VI : DISPOSITIONS FINANCIERES
Article .50.
Les coûts inhérents au transport et au traitement
des déchets spéciaux et inertes, sont à la charge de leurs
générateurs et/ou de leurs détenteurs.
La gestion des sites des décharges de déchets
inertes constitue selon les modalités de l'article 39 de la
présente loi une ressource pour les communes.
Article .51.
Au sens de la présente loi, la collecte, le transport,
le stockage et l'élimination des déchets ou tous autres services
se rapportant à la gestion des déchets ménagers et
assimilés, donnent lieu à la perception d'impôts, de taxes
et de redevances dont la nomenclature et le montant sont fixés par la
législation en vigueur.
Article .52.
Outre les avantages prévues par la législation
en vigueur, des mesures incitatives sont octroyées par l'Etat, pour
encourager le développement des activités de collecte, de tri, de
transport, de valorisation et d'élimination des déchets selon des
modalités qui sont fixées par la réglementation.
Article .53.
Est chargée de la recherche et de la constata - Sans
préjudice des poursuites pénales qui peuvent être
exercées et lorsque l'exploitant refuse de procéder à la
remise en état du site, l'autorité administrative
compétente effectue d'office et aux frais de l'exploitant, les travaux
nécessaires à la réhabilitation du site.
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