3.2. Dépenses budgétaires
3.2.1. Dépenses de fonctionnement
Elles se répartissent entre les dépenses de
personnel, les dépenses de prestations sociales, les subventions et
autres transferts et les autres dépenses de fonctionnement. Ces
dépenses se sont accrues au cours des dix dernières
années. Le graphique 3 montre que leur part dans les dépenses
publiques connaît une tendance à la hausse depuis 2000. Elle est
passée de 62,2% en 2000 à 71,9% en 2010, alors qu'elle
était en dessous de 60% avant la période de crise.
Graphique 3 : Evolution du ratio
des dépenses de fonctionnement/budget global (en %)
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70,3% 71,9%
68,1%
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54,0% 56,3% 54,8% 56,7%
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41,0%
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51,3% 52,9%
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37,6%
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73,0%
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60,9%
66,5% 72,2% 71,1% 71,2%
61,5% 62,2%
57,0% 66,8%
56,5% 55,8% 54,0% 62,3%
54,8%
59,3% 59,6% 52,1%
1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991
1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
2008 2009 2010
80% 70% 60% 50%
40% 30% 20% 10% 0%
Source : L'auteur, à partir des données
de la DPCE
40,3%
43,3%
La structure d'évolution des composantes des
dépenses courantes indiquées dans le tableau 1 montre une
modification de la composition de ces dépenses de fonctionnement. Les
parts des dépenses de prestations sociales et des subventions et autres
transferts se sont accrues au détriment des parts des dépenses de
personnel et des autres dépenses de fonctionnement. Cette situation
s'explique par la création des Conseils Généraux en 2001
qui se sont ajoutés au rang des bénéficiaires des
subventions et autres transferts.
Tableau 1 : Allocation structurelle
des dépenses courantes (en %) de 1995 à 2010
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Période 1995-1999
|
Période 2000-2010
|
Dépense de personnel
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50,1
|
48,5
|
Prestations sociales
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10,2
|
12,1
|
Subventions et autres transferts
|
6,7
|
9,8
|
Autres dépenses de fonctionnement
|
33
|
29,5
|
Total
|
100
|
100
|
Source : L'auteur, à partir des données
de la DGBF
Impact de l'instabilité sociopolitique sur les
investissements publics et privés en Côte d'Ivoire
3.2.2. Dépenses liées à la dette
publique
Le ratio intérêts liés à la dette
publique/recettes fiscales a considérablement chuté depuis 2000.
Il est passé de 27% en 2000 à 9% en 2010 (Graphique 4). Cette
situation démontre que, malgré la hausse du niveau des recettes
fiscales et du poids de la dette publique, de moins en moins, de ressources
budgétaires ont été accordées aux
intérêts de la dette publique.
Graphique 4 : Evolution du ratio
des dépenses liées aux intérêts de la dette
publique/recettes fiscales (en %)
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991
1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
2008 2009 2010
12%
18%
31%
28%
25% 24%
29%
35%
49%
60%
56%
53%
41%
38%
31%
27%
25%
26%
27%
22% 21%
18%
15%
14%
10%
11% 11%
9%
%
Source : L'auteur, à partir des données
de la DPCE
29%
46%
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