EPIGRAPHE
« C'est la fin qui justifie les
moyens »
TSHILUMBA MUKENDI
Michael
A vous mes regrettés grands parents
maternels : Stéphane KENGA et NZEBA WA ILUNGA, sans oublier mes
grands parents paternels : Athanase KABOMBO et Péripétie
KASENGELA MWA MUKENDI
Que ce travail soit pour vous un souvenir dans vos
sépulcres et que vos âmes reposent en paix et que le Seigneur
Jésus Christ ainsi que son esprit Saint vous assistent.
A vous mes regrettés oncles, tantes, frères
et neveux : KALOMBO, Christine MBUYI NKATA, Thiery KALOMBO MWANZUZI, Rock
MUKEBA, Davina DIANGU ainsi que notre feu belle soeur Lyly MBELU MWA MPOYI.
Que cette oeuvre soit un bouquet des fleures que je
garderai en mémoire pour vous.
IN MEMORIAM
DEDICACE
A mon père Séraphin MUKENDI-A-MUTSHIMBE et
à ma mère Marie-Louise TSHIBENGA
A vous mes frères : maître Patrick KABOMBO,
Maître Stéphane KENGA, Docteur Richard MUTSHIMBE, Docteur MAM'S
MAMBA, Ingénieur BIBICHE MITANDA, Dr NATHALIE KASENGELA
A vous mes neveux : BLAISE KABOMBO, VALENCIA MITANDA,
BENEDICTE MUKENDI, DIMITRIE BAHITA, Merveille MANDUNGU, ELIELLE KALOMBO,
GONZALES MUKENDI, STEPHANE KENGA, SHADAK KABOMBO, ANNELLE KASENGELA, ISHAM
MUKEBA, WINSSESLAS MUTOMBO.
A toi ma très chère ravissante, future
mère de mes enfants Lucie OSAKO, pour tout ton soutien et tes
conseils sages et affectueux, sans oublier nos oncles et tantes : JEAN
TSHILUMBA, ILUNGA, MUKADI, tantine VIRGINE PANDILA et Papa KANANA.
A vous tous je dédie ce travail, fruit de notre effort.
Michael TSHILUMBA MUKENDI
AVANT PROPOS
Au terme de ce travail, fruit d'un effort soutenu qui
sanctionne la fin de notre deuxième cycle d'études en Sciences de
l'Information et de la Communication à l'Université de
Lubumbashi, nous tenons à exprimer nos sentiments de gratitude envers
les personnes et les familles qui de loin ou de près, ont
contribué à notre formation.
Nous exprimons notre profonde gratitude
particulièrement à directeur de mémoire, le professeur
Emmanuel BANYWESIZE qui, malgré ses multiples occupations a
accepté de diriger ce travail.
Nous devons remercier également tout le corps
professoral de la Faculté des Lettres et Sciences humaines, plus
particulièrement ceux du département des Sciences de
l'Information et de la communication entre autre : le Professeur Jacky
MPUNGU MULENDA, Professeur Christian NKUNDA MUKOTI SALOMON, le Professeur
MUKABA LONGESHA, le Professeur Ordinaire BIRURU RUCINAGIZA Jean- Paul, le
Professeur Ordinaire MUYAYA WETU, le Professeur KANYINDA, le Professeur NAWEJ
KATAJ, le Chef de travaux Corneille NGOY, l'assistant Serge KAYEMBE, le Chef
des Travaux Maurice KITOKO, l'assistant Alain MUKADI.
Notre témoignage d'affection s'adresse
également à tantine Symphorose NGUNDIA, Tantine Annie MITANDA,
Tantine Agnès KAPINGA, Arlette MBUYI, Papa SABU, Papa PAULIN, Papa
HENRI,
A mes soeurs et belles soeurs : Gracia MUTOMBO
KATSHAMA, Jolie KAHOZI, BELFILLE KAPIA NTUMBA, Francis KALOMBO, Paulin KALALA,
SIMON WA KANZA, Carole, MIKA, KEVIN, PRINCE, VANESSA, ELODIE KANANA, MANS
MAKANDA, GUYLAIN Z., LINNE KONGOLO, GRACE MUDUMBI.
A mes collègues de L2 SIC/CO : OLIVIER KALONJI,
ISABELLE MASENGO, RACHELLE NDENGA, PATRICK BOMEKI, CHRISTELLE IRUNG, LOLYTA
MBUYI, LYLY MUSENG, LUCIE KALIMIRA, CARINE KASEKA, MIRIAM KABELU, ODON MUYA,
FELIX MWEMA ...
Nous ne pouvons oublier de remercier nos pasteurs :
MOISE KAMWANGA, AUGUY KAPOYA, DANIEL BINENE et tous les autres membres et
frères spirituels de la paroisse le Camp de Jésus Christ.
TSHILUMBA MUKENDI Michael
0. INTRODUCTION
O.1. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
Nous nous sommes demandé si à part les
entreprises minières et bien d'autres qui font de la communication et la
publicité institutionnelle pour se faire connaître dans leur
environnement et avoir une bonne image envers leurs publics internes et
externes, il n'est pas ainsi nécessaire à une autre institution
telle qu'une institution étatique de le faire aussi ?
C'est pourquoi notre choix est tombé sur
l'Assemblée provinciale du Katanga, installé au bâtiment du
30 juin dans la ville de Lubumbashi. C'est dans l'intérêt de
l'Assemblée provinciale du Katanga de faire ou de développer une
communication institutionnelle, vu la mauvaise image que reflète bien
des services étatiques en République démocratique du Congo
en général et à Lubumbashi en particulier.
L'intérêt de notre sujet est que d'abord en
pratiquant cette communication, l'Assemblée provinciale du Katanga aura
une notoriété et améliorera son image dans la
façon dont les lushois aperçoivent cette institution. En ce qui
concerne la population de Lubumbashi, elle connaîtra clairement le
rôle de cette institution, si elle travaille dans l'intérêt
de tout le monde.
0.2. PROBLEMATIQUE
L'Assemblée provinciale du Katanga étant une
institution étatique, a une image peu reluisante dans le chef de la
population de cette province. Son objectif est de prôner la bonne
gouvernance dans toutes les institutions, dans tous les domaines et veiller
sur le mode de gestion des entreprises publiques que privées parce que
la vie de la population en dépend et surtout pour qu'il ait de
l'équilibre au sein de la société dans la vie active. Mais
il y a un problème, il y n'a pas une bonne gouvernance dans
différentes institutions étatiques en province
On assiste à des licenciements illégaux,
l'injustice dans le processus d'engagement (d'embauche) des ventes
illégaux des espaces (lieux) publics sur des espaces interdits, des
détournements des fonds publics des décomptes finals ml
calculés, des dictatures dans la gestion de la société
voire la cotisation de congolais par les congolais et le tribalisme dans les
chefs de dirigeants lushois et sur tout l'affaire du siècle
« MBUDI » et le problème des étudiants
finalistes dont on demande d'avoir cinq ans d'expérience avant
d'être engagé. Devant cette situation, nous nous posons les
questions suivantes :
- Quel est d'abord l'objectif de l'Assemblée
provinciale au Katanga et plus précisément à
Lubumbashi ?
- Y-a-t-il une politique de communication institutionnelle
dans cette institution politique ? si non pourquoi ?
- Est-il nécessaire de pratique la communication
institutionnelle dans cette institution politique ?
- Est-il connu par la majorité des habitants de la
ville de Lubumbashi ?
0.3. HYPOTHESE
D'une manière ramassée, aux questions
soulevées dans la problématique, nous pouvons répondre que
le travail de l'Assemblée provinciale du Katanga à Lubumbashi est
de prôner la bonne gouvernance dans toutes les institutions, dans tous
les domaines et veiller sur le mode de gestion des entreprises publiques que
privées parce que la vie de la population en dépend et surtout
pour qu'il ait de l'équilibre au sein de la société dans
la vie active.
Enfin cette institution doit faire de sorte que les
entreprises puissent faire leurs devoirs ou ce dont la population attend
d'elle, faire de sorte que les nouveaux ou anciens diplômés
puissent avoir du boulot, de faire de sorte que le mode de gestion des
entreprises suivent les normes ou qu'il suive la cour normale, que le citoyen
congolais se sente en sécurité avant d'acheter ou de vendre une
parcelle qui lui appartient, contrôler les modes d'engagement et les
closes de contrat d'embauche, de veiller aussi sur le patrimoine de l'Etat et
l'amélioration des conditions de vie de ses habitants et soumettre des
profits des sorties des crises ou de remèdes aux problèmes
cités ci-haut à l'Etat congolais soit à d'autres
entreprises ou organisations internationales de faire de sorte que les lushois
sentent réellement son importance.
La majorité des habitants de Lubumbashi ne
connaissent pas le rôle ou l'importance d'une assemblée
provinciale. Il n'y a pas de politique de la communication institutionnelle
dans cette institution politique. Peut être parce que cette institution
ne la trouve pas nécessaire ou parce qu'il ne veut pas y mettre des
majeurs.
C'est nécessaire de pratiquer la communication
institutionnelle ne fut-ce que pour se faire connaître de la population,
dire aux gens le bien fondé de cette institution politique et de faire
quelques actions palpables pour améliorer l'image de l'assemblée
provinciale du Katanga.
0.4. METHODES ET
TECHNIQUES DU TRAVAIL
Nous allons utiliser la méthode systémique pour
arriver à la conclusion de notre travail. Cette méthode consiste
à analyser chaque élément du système pour arriver
à un résultat global. Ainsi en analysant chaque
élément constituant l'Assemblée Provinciale du Katanga,
nous pensons que nous arriverons au résultat global.
Nous utiliserons aussi l'herméneutique, en consultant
différents ouvrages qui ont parlé sur l'assemblée
provinciale du Katanga, sur son organisation et son fonctionnement à
Lubumbashi, sur l'audite pour arriver à notre objectif.
Comme technique, nous utiliserons l'interview, nous
élaborerons un questionnaire qui sera soumise aux habitants de
Lubumbashi dans notre enquête pour savoir comment ces derniers
perçoivent l'assemblée provinciale du Katanga, pour savoir
comment ils aimeraient que ce service fonctionne ou comment il veut que cette
institution travaille enfin nous tirerons des idées dans des
mémoires, TFC, revues, Internet et livres y afférents.
0.5. DELIMITATION DU
SUJET
Le sujet est limité dans le temps et dans l'espace. Nos
investigations porteront sur la vile de Lubumbashi. Ces derniers temps, dans
cette ville, il y a beaucoup de chaines de radios et de
télévision. Nous voyons que certaines institutions politiques,
des ministères provinciaux se font connaître et d'autre font
passer des messages ou spots publicitaires pour sensibiliser la population au
sujet des impôts par exemple.
Nous nous intéressons à la période
d'après les élections démocratiques jusqu'à nos
jours, cela n'exclue pas que nous nous lancions dans l'historique de
l'Assemblée provinciale du Katanga à Lubumbashi.
0.6. SUBDIVISION DU
TRAVAIL
Notre travail comprendra trois chapitres outre l'introduction
et la conclusion générale ? Le premier chapitre portera sur
le cadre conceptuel et théorique. Le deuxième chapitre
s'attellera sur la présentation de l'Assemblée provinciale du
Katanga, le troisième chapitre étudiera le cadre prospectif,
rôle t objectif de la communication institutionnelle.
0.7. DIFFICULTES
RENCONTREES
Nous avons été buté à beaucoup de
difficultés durant l'élaboration de notre travail. Nous avons
remarqué un manque criant d'ouvrage du domaine de la communication ayant
très à notre travail, surtout concernant le bureau de
l'assemblée provinciale du Katanga pour avoir des données de
cette institution, il nous a fallu corrompre par ici par là tout le
monde voulait de l'argent, nous avons été buté aussi
à des insolences des travailleurs de ce bureau à notre
égard mais par la grâce de Dieu, nous avons
héroïquement surmonté ces obstacles, de mauvaise foie de la
part de certains agents de cette institution politique. Chose grave, les
travailleurs de ladite institution se plaignaient auprès de nous, pour
des problèmes ayant trait à leur salaire considéré
insuffisant et très maigre et de toutes les qualifications
pessimistes.
Or une si grande institution devait avoir vue manager une
personne qualifiée pour répondre aux questions de travailleur
ou un comité des syndicats qu'à cela ne tienne nous avons pu
émerger et avons su comment s'en sortir en faisant notre devoir qui
était de leur soutirer des informations et renseignement.
PREMIER I : CADRE
CONCEPTUEL ET THEORIQUE
I.1.Cadre Conceptuel
I.1.1. La communication
institutionnelle
« La communication institutionnelle constitue une
parole pour continuer à vendre, malgré l'exaspération
liée à la saturation publicitaire. Cette forme de communication
presse avant tout par le hors-médias ».1(*)
Etant une communication hors-média, son principe
fondamental de fonctionnement est d'engendre une sorte de flou artistique, en
dissimulant sa nature publicitaire.
Les modes, les habitudes de communication et même les
cultures sont clairement façonnées dans un but mercantile. Les
fêtes, ciments de la société, deviennent des
opérations commerciales et les plus récentes ont même
été créées spécialement dans ce but.
Chacun de nous est soumis en moyenne à plus ou moins
mille messages commerciaux par semaine. Cette saturation de l'espace
publicitaire médiatique. Et cette désaffection favorise le
hors-médias ou la communication institutionnelle et ses messages
commerciaux cachés.
Depuis quelques années, les manipulations musicales
discrètement initiées par les plus grandes marques se
multiplient. Nous voyons différentes entreprises sponsoriser des
concerts, des grands matchs de football, tout cela dans le but d'établir
une relation de proximité avec le consommateur, les jeunes les plus
souvent.
On connaît le rôle économique que joue la
publicité dans une entreprise. Par contre, on ne saisit pas souvent ce
que l'expression « communication d'entreprise » voudrait
dire. Elle n'a pas encore une signification très précise pour de
nombreux chefs d'entreprises, ni pour les consommateurs. Pour les uns,
communication d'entreprise signifie communication institutionnelle, pour
d'autres « communication hors-médias ou bien
« communication interne » ou encore
« communication globale ». D'où, il est difficile de
s'y retrouver.
La communication institutionnelle intervient autant en interne
qu'en externe et constitue l'essentiel de la communication d'entreprise. Elle
s'applique sur les valeurs de l'entreprise et non pas sur les
spécificités du produit ou de la marque.
Selon Hervé Collet, « communication interne
constitue un outil délicat à manier. Elle se limite à la
création des liens non directement opérationnels entre les
différents intervenants de l'entreprise à faire circuler
l'information générale sur l'activité des diverses
composantes de l'entreprise et à renforcer le sentiment
d'appartenance ».2(*)
La communication interne, poursuit-il, « est un
domaine complexe et mal cerné. Elle constitue un outil délicat
à manier pour deux raisons : premièrement les
émetteurs des messages ne jouent pas utile de faire beaucoup d'efforts,
leurs interlocuteurs comme disponibles et motivés d'avance
c'est-à-dire comme un public captif. Deuxièmement, il s'agit d'un
secteur d'activité où il est très difficile de faire la
distribution entre ce qui relève de l'action et ce qui relève de
la communication, surtout dans le milieu associatif où la
prédominance du bénévolat ne permet pas toujours de
séparer des niveaux qui sont indissociables »3(*)
1.1.2. Rôle de la
communication institutionnelle
Aujourd'hui dans le monde, les produits sont devenus
similaires à tel point qu'il est difficile de différencier.
Comment différencier un post téléviseur à un autre
en dehors du prix ? Pourquoi faire confiance à telle marque
plutôt qu'à telle autre à égalité de
prix ? Parce que, croyons-nous dernière la marque, il y a une
entreprise qui a su communiquer sur ses valeurs, sur ce qui la distingue de ses
concurrents et ce qui contribue à lui donner une bonne image aux yeux de
ses publics.
Partant de cela, la communication institutionnelle est
très nécessaire parce qu'en dehors du prix, de la marque et
même du produit, le consommateur ou les différents publics ont
besoin d'une autre chose, soit pour favoriser l'achat du produit soit pour
donner sa faveur, son amour, en quelque sorte et à la marque du produit
et même à l'entreprise. Cette faveur, l'entreprise ne l'a pas
uniquement grâce à la publicité, mais surtout grâce
à la communication institutionnelle.
L'image de l'entreprise doit être aussi
préoccupée par la cour institutionnelle. Une entreprise ayant une
bonne image a plus de chance de mieux vendre ses produits, et d'éviter
différents problèmes auxquels elle peut être
confrontée. Une entreprise qui a une mauvaise image selon nous, est
comme un homme bien gardé, dans un enclos hermétiquement
fermé, mais entouré par des lions, qui du dehors n'attendent
qu'une faille dans l'enclos pour le dévorer.
Ainsi, une entreprise ou une institution n'ayant pas de bonne
image est en insécurité. Il peut arriver un jour qu'elle soit
attaquée par les publics vivant dans son environnement interne ou
externe, surtout avec des événements politiques tels que les
guerres civiles, les pillages etc.
La communication institutionnelle est nécessaire non
seulement à l'extérieur de l'entreprise ou institution, mais
encore à l'intérieur de celle-ci. Et là on parle de la
communication interne car il est important de garder un climat social serein,
d'asseoir les salariés à toutes les actions de l'entreprise et
faire en sorte qu'ils se sentent pris en compte et reconnus. Cette
communication a pour objectif de motiver et de fédérer les
salariés.
Une entreprise qui ne communique pas mieux avec ses
employés ou salariés atteindra difficilement ses objectifs, les
salariés qui ne sont ni fédérés ni motivés,
feront par exemple beaucoup de gaspillages pour infliger une perte à
leur propre entreprise soit ils chercheront de voler à toute occasion
et de détourner les fonds de l'entreprise injustement.
1.1.3. Comment faire la
communication institutionnelle ?
Pour faire la communication institutionnelle, il faut au
préalable étudier la situation de l'entreprise partout sur les
points suivants : l'image de l'entre, l'audite, l'identité
visuelle. Après cette étude, on élaborera une
stratégie en trois phases : la phase d'investigation, de
réflexion et d'action.
A. L'image de l'entreprise
L'image de l'entreprise est l'une de deux dimensions de la
notoriété d'une entreprise. La notoriété est
composée de l'identité et l'image. A défaut de
connaître une entreprise ou une institution, on en a une perception plus
ou moins nette, plus ou moins complète. C'est ça l'image. Elle
comporte deux éléments selon Hervé Collet, « le
degré de connaissance que l'on a l'identité de
l'entreprise ». Ce sont souvent des bribes, correspondant plus ou
moins à la réalité...»4(*)
L'image est la représentation qu'a le public de
l'entreprise à travers les différents
« signes » que celle-ci émet, c'est à la fois
l'élément le plus tangible. C'est celui qui a la plus forte
persistance. Cette image de l'entreprise comporte quatre connotations :
- Institutionnelle
- Professionelle
- Relationnelle
- Affective.
L'image institutionnelle s'envisage à l'échelle
du pays d'une part et d'autre part, du grand public et de diverses
catégories d'individus qui le composent. L'image professionnelle est un
métier de l'entreprise et à l'esprit dans lequel elle l'exerce.
L'image relationnelle se développe à travers les
contacts qu'elle entretient avec ses diverses catégories
d'interlocuteurs. Et l'image affective correspond à la qualité
des liens qui attachent les publics à l'entreprise, c'est le capital
sympathie que cette dernière saura susciter ou accumuler. Cette image
on l'étudie sous deux facettes : la première est l'image que
les dirigeants ont de leur institution. Ceci leur permet de dire que la
perception qu'en ont les autres est fausse, déformée,
incomplète ou correcte et faut être conscient que cette image,
même si elle est certainement plus proche de la réalité que
celle qu'en a le public moyen, n'est pas pour autant entièrement
assimilable à l'identité réelle de l'entreprise.
b. L'audit
La collecte des informations sur l'entreprise doit être
précédée d'un audit de la situation communicationnelle de
l'entreprise ou de l'institution. Une image perçue de manière
plus ou moins cohérente peut naître spontanément, en
particulier en interne. Sauf pour une entreprise à un audit en interne
et en externe pour vérifier s'il existe une image, et se demander
laquelle, si elle est justifiée et sur quels éléments elle
repose. Après savoir aussi par quels moyens ou canaux elle a
circulée.
Après avoir fait ce diagnostic sur l'image de
l'entreprise ou de l'institution grâce à l'audit, après
avoir récolté tous les éléments sur l'image, on
passe dans le point suivant qui étudie l'identité visuelle.
c. Identité visuelle
La première identité de l'entreprise est celle
qui est d'abord perçue par le public et l'identité visuelle,
parfois avant même de se donner une identité tout court.
Pour créer cette identité visuelle, trois
étapes sont importantes :
- L'étude du problème visuel, de l'entreprise ou
de choix d'une ligne directive
- La recherche et la conception d'une loge
- L'élaboration du système visuel.
Etudier le problème visuel de l'entreprise c'est
énumérer les facteurs qui interviennent dans l'élaboration
de l'identité visuelle pour cela, il faut prendre en compte
l'activité de l'entreprise, ses valeurs et son historique. Dès ce
moment, il est possible d'interroger des membres du personnel, des prospects
spontanés à l'évacuation de l'entreprise. Les
résultats d'une telle enquête peuvent déjà donner
des indications sur la façon dont l'entreprise est perçue, ce
qu'elle évoque pour les interviewés, les réponses
constituent les premières bases de l'image.
A partir des donnés précédentes et avec
l'aide des prestations on peut se lancer dans la recherche du logo. Dans
l'élaboration du système visuel, on dote l'entreprise d'une ligne
graphique à laquelle se conforme tout le document interne ou externe.
Pour ce faire, on élabore ce qu'on appelle une charte graphique
c'est-à-dire un document dans lequel on traite du logo, des couleurs de
l'entreprise, de la typographie de la marque. La manière
d'élaborer les entêtes ou de d peindre les véhicules de
l'entreprise doit s'y inscrire. C'est ce qu'on appelle la signature de
l'entreprise.
D'autres types de supports doivent aussi être pris en
compte tels que les véhicule de la société, les badges
visiteurs, les insignes des agences, la personnalisation des tenues
vestimentaires etc. ce sont là les occasions de mettre en avant
l'identité visuelle de l'entreprise e de faire en sorte qu'elle soit de
plus en plus mémorisée par un public très large. A travers
cette identité on peut commencer à se développer la
notoriété de l'entreprise.
Plus le nombre d'individus ayant l'occasion de voir le logo et
la marque sera grand, plus la société sera connue. Inventorier
tout ce qui peut constituer un support d'identité dans l'entreprise ne
suffit pas parce que cette notoriété n'apporte aucune importance
véritable. Cette notoriété ne sera que normative, mais
sans contenu réel. Il faut donc aller beaucoup plus loin dans la
connaissance de l'entreprise pour lui donner une véritable
identité complète, indispensable à la communication
institutionnelle.
Après l'étude sur l'image, on passe à la
stratégie de communication en trois phases.
a. La phase d'investigation
On s'efforce de collecter le maximum d'information sur
l'entreprise, sa situation commerciale, financière, sociale. On
vérifie sa position sur le marché, la nature et l'étendue
de son environnement, la perception de son image en interne et en externe et
l'importance de sa notoriété. On fait le tri des informations
positives et des informations négatives, de celles qui peuvent
être négatives pour devenir positives, de ce qui pourra être
exploité et de ce qui ne pourra pas l'être, on établi un
bilan.
b. La phase de réflexion
Après avoir vérifié si la situation
était plutôt négative ou positive, on établie un
diagnostic précis permettant d'affirmer que la situation est
récupérable ou non, que le problème relève
plutôt du domaine institutionnel ou plutôt du domaine publicitaire,
que le problème de l'intérieur ou plutôt de
l'extérieur. Après ce diagnostic, on définit les
objectifs et on détermine les cibles. Concrètement on se demande
ce qu'on doit faire à qui, comment et quand ?
c. La phase d'action :
Dans cette phase on détermine l'axe de communication
qui peut se reposer soit sur la qualité de vie sur la politique ou soit
sur la culture. Après la détermination de l'axe de communication,
on élabore des thèmes des messages puis on fait le choix des
moyens c'est-à-dire on choisit soit les relations presse, la
communication interne, les relations publiques, le mécénat etc.
Après toutes ces trois phases, on passe au plan
d'action, c'est-à-dire on met en cohérence dans un même
plan toutes les phases et stratégies de la communication
institutionnelle. La communication institutionnelle et autre forme de
communication.
Au sein de l'organisation, l'activité de la
communication institutionnelle est étroitement liée à
plusieurs autres formes de la communication5(*) :
- Le lobbying est la sensibilisation qui vise à
convaincre les responsables du gouvernement et les parlementaires de la
nécessité de modifier certaines dispositions légales ou
à mobiliser l'opinion publique à propos d'un sujet.
- Le marketing et la publicité qui visent à
convaincre le public d'acheter des produits ou des services de
l'organisation
- La communication interne qui informe le personnel sur la vie
de l'organisation et implique dans la prise de décision
- La communication scientifique et technique qui consiste
à transmettre les résultats de la recherche aux scientifiques et
d'autres acteurs
A la différence des formes de communication reprises
ci-dessus, la communication institutionnelle s'appuie essentiellement, pas
exclusivement toutefois, sur les mass médias et vise à promouvoir
l'organisation dans son ensemble. Cependant, elle est liée à
toutes ces formes de communication ais elle en dépend, les soutient et
travaille de concert avec elles.
La mise en place d'une stratégie de communication
exige des ressources et du temps. Elle peut être soigneusement
planifiée et budgétisée.
1.1.4. Le modèle
systémique de la communication
La théorie générale des systèmes
n'a sans doute pas engendré un ensemble de modèle communs aux
différentes disciplines, mais le plus important n'est peut être
pas là, il est plutôt dans la façon dont la notion de
système nous invite à prévoir et à concevoir la
réalité et dans les stratégies de recherches qui en
découlent.
Il est devenu classique d'opposer l'approche
systémique à l'approche analytique et le concept de
système à celui d'objet que nous a légué la science
classique.6(*)
Sur ces deux oppositions et surtout sur le concept de
système, E. MORION, a fourni une réflexion de synthèse
particulièrement éclairante. Nous en reprendrons ici quelques
aspects essentiels.
Nous avons l'habitude de percevoir dans notre environnement
des objets qui nous paraissent doués d'une certaine autonomie (Cfr plus
haut la remarque de Bateson à propos du langage) tant par rapport
à leur environnement que par rapport à notre entendement. C'est
la conception de cette double indépendance, explique Morin, qui fonde
les notions corrélatives d'objet et d'objectivité.
« La science classique s'est fondée sous le
signe de l'objectivité, c'est-à-dire d'un univers
constitué d'objets isolés (dans un espace neutre suite à
des lois objectivement universelles).
Dans cette vision, l'objet existe de façon positive
sans que l'observation/concepteur participe à sa construction par les
structures de son entendement et les catégories de sa culture. Il est
substantiel, constitué de manière ayant une plénitude
ontologique, il est auto-suffisant dans son être.
L'objet est donc une entité close distincte qui se
définit en isolation dans nos existences, ses caractères et des
propriétés, indépendamment de son environnement. On
détermine d'autant mieux sa réalité
« objective » qu'on isole expérimentalement. Ainsi
l'objectivité de l'univers des objets tient dans leur double
indépendance à l'égard de l'observation humaine et du
milieu naturel.
L'opération d'isolation se poursuit naturellement par
l'isolement des éléments qui le composent. C'est
l'opération d'analyse -l'application de la méthode
cartésianisme qui aboutit à la décomposition en
éléments simples, l'explication dans cette perspective,
s'identifie à cette décomposition « expliquer c'est
découvrir les éléments simples et les règles
simples à partir desquelles s'opèrent les combinaisons
variées et les constructions complexes ».
Cette perspective a prévalu en physique et s'est
généralisée à toute approche scientifique.
Cependant, remarque Morin, elle a été contredite sur le terrain
même de la physique où le développement scientifique du XXe
siècle ont montré que les particules, les dernières
unités élémentaires à avoir été
découvertes ne se comportent justement pas comme des unités
élémentaires car elles tiennent leurs propriétés du
système bien plus que celui-ci tient ses propriétés des
particules.
D'une manière générale, le concept de
système fait droit à toutes les interrelations masquées
par le concept d'objet, il implique les idées d'interrelation entre
éléments, d'unité globale constituée par ces
éléments en interrelation et d'organisation qui lie l'idée
de totalité à celle d'interrelation, la notion d'organisation
dénote plus particulièrement « l'agencement des
relations entre composants ou individus qui produit une unité complexe
ou système, dotée de qualités inconnues au niveau des
composants ou individus ».
On ne pourra mieux spécifier les implications du
concept de système qu'en se concertant sur les rapports entre tout et
partie.
Tel qu'il a été défini, le
système est à la fois et paradoxalement un et divers,
homogène et hétérogène, un et multiple :
« L'idée d'unité complexe va prendre densité si
nous pressentons que nous ne pouvons réduire ni le tout aux parties ou
les parties au tout ni l'un au multiple ni le multiple à l'un, mais
qu'il nous faut tenter de penser ensemble, de façon à la fois
complémentaire et antagoniste les notions de tout et de parties, d'un et
de divers ».
Dans l'unité complexe, le tout est plus que la somme
des parties ce que désigne la notion d'émergence. :
« On peut appeler émergence les
qualités ou propriétés d'un système qui
présente un caractère de nouveauté par rapport aux
qualités ou propriétés des comparaisons
considérées isolement ou agencées différemment dans
un autre type de système. »
Par exemple dans l'ordre des phénomènes
physiques, un atome possède des propriétés originales, la
stabilité par rapport aux particules qui le constituent.
Une société harmonieuse n'est pas simplement
la somme des individus qui la composent ou le résultat des actions des
individus, elle possède des qualités spécifiques, le sens
d'une phrase ou d'un discours n'est pas simplement la somme de ses composants,
il peut être quelque chose de nouveau qui surgit de l'interaction des
unités de base et rétroagit sur celle-ci.
Mais l'émergence implique son contraire que le tout
soit plus que la somme des portées implique favorablement qu'il soit
aussi moins que la somme des parties, car, du fait des contraintes
organisationnelles, il est des propriétés des
éléments qui disparaissent au sein des systèmes :
« le déterminisme interne, les règles,
les régularités, la subordination des composants ou tout,
l'ajustage des complémentarités, les spécialisations, la
rétroaction du tout et dans les systèmes vivants, les dispositifs
de régulation et de contrôle, l'ordre systémique en un mot
se traduisent en autant de contraintes, toute association implique des
contraintes : contraintes exercées par les parties
interdépendantes, les unes sur les autres, contraintes des parties sur
le tout, contraintes du tout sur les parties ».
Là où notamment l'organisation
développe des spécialisations et hiérarchisation, il se
développe simultanément des répressions et des contraintes
sur les potentialités créatrices des éléments. Il
est intéressant de noter ici que la généralité du
principe de contrainte n'empêche pas selon MORIN, de distinguer des
degrés dans la contrainte :
« Toute organisation comporte des degrés de
subordination divers au niveau des constituants (nous verrons que le
développement de l'organisation ne signifie pas nécessairement
accroissement des contraintes, nous verrons même que les progrès
de la complexité organisationnelle se fondent sur les
« libertés » des individus constituant le
système) ».
Ce dernier passage laisse transparaître les options de
leur auteur en matières d'organisation sociale, le développement
de la complexité c'est-à-dire de la variété ou de
la diversité des composants, devrait amener une plus grande richesse ou
souplesse au niveau de l'organisation, qui serait fondée plus sur
l'intercommunication que sur la coercition. En variant quelque peut de points
de vue, on peut encore mettre en évidence d'autres implications du
concept de système : la complémentarité entre parties
et son contraire, l'antagonisme entre parties.
Dans l'unité complexe, une diverse, les parties ont
doublé l'identité, tout en ayant leur identité propre,
elles participent à l'identité du tout dont l'organisation
établit entre des complémentarités lesquelles
complémentarités impliquent des contraintes dont on parlait plus
haut.
Et l'on retrouve chez MORIN à propos de cette notion
de complémentarité, le même parti pris pour une
organisation plus complexe : « c'est au stade biologique que
l'organisation de la différence connait ses développement de la
spécialisation c'est-à-dire de la différenciation
organisationnelles, anatomique, fonctionnelle des éléments
individus ou sous système, une telle organisation est liée
à des po fortes contraintes et aux développement d'appareils de
commande, le développement des compétences et de l'autonomie des
individualités composant le système ce qui va de pair avec une
organisation développant les intercommunications et coopératives
internes ».
L'antagonisme procède en grande partie des
complémentarités. En fait, l'antagonisme s'enracine très
profondément dans le système dans la mesure où toute
interrelation suppose à la fois l'existence d'affinités capables
d'établir des liaisons entre éléments et de forces
à exclusion ou de répulsion capable de maintenir les
différences. Mais à cet antagonisme inhérent à
toute organisation, s'ajoute celui issu de complémentarités et
contraintes. : « Comme nous l'avons vu, l'organisation des
complémentarités est inséparable des contraintes ou
répressions, celle-ci visualise ou inhibe des propriétés
qui, si elles devaient s'exprimer, deviendraient autre organisationnelles
demeureraient l'intégrité du système. Ainsi, les
complémentarités qui s'organisent entre es parties
secrètent des antagonismes virtuels ou non, la double et
complémentaire identité qui coexiste en chaque partie est par
elle-même virtuellement antagoniste. C'est donc le principe de
complémentarité lui-même qui nourrit en son sein le
principe d'antagonisme ».
Ainsi, le système comprend -il son principe de
dégradation, il n'y a pas dit Morin, d'organisation sans
anti-organisation.
A tout cela, il faut ajouter que le système est une
totalité incertaine dans la mesure où il est très
difficile de l'isoler parmi le système auquel il est relié et
dont il fait tenir compte.
Le concept de système implique aussi qu'une relation
d'interaction soit rétablie entre le sujet observateur et le
système observé.
« (...) l'esprit de l'observateur/concepteur, sa
th2orie et plus largement sa culture et sa soci2t2 sont conçus comme
autant d'enveloppes éco systémiques du système physique
étudié, l'écosystème mental/culturel est
nécessaire pour que le système émerge comme concept, il ne
crée pas le système considéré, mais il le
co-produit et nourrit son autonomie relative ». On retrouve plus loin
ce point qui concerne la connaissance.
Concluons en soulignant ce qui a remarquablement mis en
évidence la réflexion épistémologique d'E. Morin,
l'idée de complexité parce qu'elle constitue un regard sensible
aux interactions constatives des éléments valables qu'il s'agisse
d'éléments physiques ou biologiques ou humains, la notion de
système a fait émerger la notion de complexité avec tout
ce qu'elle implique sur la manière de concevoir les
choses-pluralité dans l'unité, complémentarité
entre antagonisme et protagoniste. Complémentarité etc. et aussi
peut être, orienter leur organisation.
La notion de système contient celle de paradoxe qui
conduit à celle de complexité. Mais elle n'est pas seule à
conduire dans cette voie. On va le voir dans le sillage de réflexion
cybernétique sur les « machines » d'autres notions
sont apparues qui ont permis de mettre au jouir et de spécifier divers
aspects d'organisation paradoxale de telles machines.
1.2.1. La problématique
de l'auto organisation
La cybernétique a ouvert une science physique de
l'organisation et permis un enrichissement réciproque entre machines
artificielles et machines naturelles.
« C'est la cybernétique, écrit
ATLON, (...) qui a révolutionné l'idée de machine et celle
d'organisation. Les notions de contrôle, de feedback, de traitement
d'information quantifiée, appliquées à des machines
(service-mécanismes, ordinateurs, robots) ont pour la première
fois fait apparaître des êtres jusque là inexistants :
des machines organisées. A partir de là, l'application de
concepts issus de la connaissance de ces machines aux êtres vivants
décrit comme « machines naturelles » ne fut qu'un
juste retour des choses, des notions liées à l'organisation
furent appliquées au monde du vivant, d'où elles avaient
été tirées pour inspirer la technologie des nouvelles
machines artificielles, mais entre temps, ces notions avaient complément
changé de sens, l'organisation n'est plus résultat de
propriétés mystérieuses et non maîtrisables,
liées à l'existence même de la vie puis qu'on en comprend
la logique dans le cas de ces nouveaux systèmes que sont les machines
organisées »7(*)
Cependant, explique le même auteur, le modèle
de la machine cybernétique rend difficilement compte de certaines
performances des organismes vivants.
1.2.2.
Généralité sur la communication institutionnelle
Nous allons tout au long de cette partie, présenter
le cadre théorique dans lequel nous nous situons pour cette étude
portant sur la communication institutionnelle d'une entreprise ou d'une
institution.
1.2.3. Le cadre
théorique
Une entreprise a une démarche d'influence sur son
environnement qui réagit en retour aux pressions émises par
l'entreprise ou n'importe quelle institution. Pour comprendre ce
mécanisme, comme qui dirait, d'influences réciproques, nous avons
choisi de travailler des systèmes qui impliquent une interaction des
organisations avec leurs environnements.
Toute entreprise ou institution est e en interaction avec
les citoyens de son environnement. Les conséquences sont les
résultats positifs ou négatifs de l'institution, ces
conséquences proviennent du changement politique, juridique, culturel ou
des publics internes. Chaque institution lutte pour se maintenir et
prospérer ce que entraîne un mouvement perpétuel
d'adaptation.
En rapportant cette théorie à
l'assemblée provinciale du Katanga, nous voudrions connaître
d'abord les mécanismes mis en place par les responsables de cette
institution pour s'adapter aux mouvements de leurs environnements sociaux et
professionnels. Ensuite, il serait intéressant de savoir comment
l'assemblée provinciale du Katanga réagit pour s'adapter à
ces mouvements de la société. Enfin nous verrons si cette
adaptation de la structure correspond aux exigences de toutes les forces de
l'environnement. Sinon, nous réfléchirons sur ce que
l'Assemblée provinciale du Katanga pourrait faire.
Il convient de signaler que la communication comme la
science n'a déjà pas de définition qui met d'accord tout
le monde. Chacun l'apprécie de sa manière. Il en est de
même pour la communication institutionnelle à laquelle chaque
auteur donne sa nuance.
Malgré la multitude de définitions, nous avons
jugé bon de prendre celle de Bernard MIEGE qui nous semble, au regard
de nos objectifs d'étude, la plus complète : « on
peut admettre que la communication, dans les entreprises, poursuit trois
objectifs majeurs :
- Forger une identité forte et valorisée de
l'entreprise
- Aider à l'émergence d'un nouveau management du
travail et participer à la modernisation de la production des conditions
et des structures de production »8(*).
La question de l'identité telle que mentionnée
ici par l'auteur est la préoccupation première de la
communication institutionnelle. L'identité est « ce qui permet
de reconnaître une personne parmi toutes les autres « 9(*)
Il faut noter que l'identité aujourd'hui renvoie dans
bien des cas à des concepts éloignés des finalités
purement capitalistes : l'écologie, la culture, la formation, le
bien être des citoyens. De ce fait, l'institution n'est plus
isolée de son environnement. Emme « citoyenne » avec
des droits et des devoirs, car « l'institution se définit
comme une entité créatrice de valeurs intériorisant un
processus de socialisation, autrement dit une institution est un lieu qui sert
d'identification aux différents acteurs sociaux.. »10(*)
1.2.4. Conclusion partielle
Ce premier chapitre a porté sur le cadre conceptuel
et théorique de notre travail ainsi il nous a permis de poser d'une part
la théorie de communication sur laquelle nous nous sommes basé
pour notre hypothèse, d'autre part à définir les concepts
de base de notre dissertation, ainsi nous passons à la
présentation de l'assemblée provinciale du Katanga (AP/KAT) qui
constituera notre deuxième chapitre.
CHAPITRE II :
PRESENTATION DE L'ASSEMBLEE PROVINCIALE DU KATANGA
2.1. Aperçu
historique
En 1982 le professeur VUNDWAWE TE PEMAKO initie pour la toute
première fois la décentralisation ; mais en 1960 sous le
règne de MOISE TSHOMBE, le président du parlement est M.CHARLES
MUTAKA WA DILOMBA.
Actuellement ce poste est détenu par M. Antoine Gabriel
Kyungu Wa Kumwanza. L'actuelle assemblée provinciale émane de la
constitution de la république démocratique du congo (RDC).
Après l'indépendance, l'assemblée nationale tout comme
provinciale a connu beaucoup des mutations partant de conflits entre le
président KASA-VUBU et le premier ministre P.E. LUMUMBA à cause
de leurs mésententes, le président destitue le premier ministre
et celui-ci à son tour va limoger le président de la
république.
Il est à noter que le parlement joue le rôle
d'arbitre au de juge entre les dirigeants eux- même. Mais comme il
fallait trouver une solution à son tour va accorder le pouvoir au
premier ministre P.E LUMUMBA et KASA-VUBU va constater la décision du
parlement c'est vraiment la crise qui commence vu ce théâtre qui
commence au sein du gouvernement ; un certain MOBUTU va se
présenter pour mettre à l'écart deux adversaires pour
qu'il gère le pays. Chemin faisant, c'est alors que nous entrons dans
l'histoire du feu président MOBUTU qui va régner, une fois
arrivé au pouvoir par un coup d'état.
Le président MOBUTU va démontrer cette
institution pouvant vraiment lui mettre mal alaise dans sa façon de
diriger le pays qui passais de la république du congo à celui du
Zaïre. L'assemblée tant provinciale que nationale n'existait plus
dans le pays et s'était la dictature pure et simple qui
commençait et une désorganisation s'installais au pays cher )
monsieur MOBUTU SESESEKO KUKUGWENDO WA ZABANGA.
Après quelques années, monsieur MOBUTU va
essayer de réorganiser le pays en créant les autres institutions
et assemblées régionales sous régime de la jeunesse du
mouvement populaire de la révolution(JMPR) quand tout ira très
mal c'est-à-dire la dictature va naître et imposer au pays ,
il y a en des émeutes portant pour réclamer le départ du
président fondateur du mouvement populaire de la révolution.
C'est ainsi qu'avec l'avènement de l'AFDL, l'assemblée
régionale cédera sa place à l'assemblée
constitutionnelle et législative parlement de transition.
Nous devons signaler qu'à l'époque du
président MOBUTU que les bureaux du peuple étés
nommés par l'angle de Kawelé et pour le nommer, il fallait
obligatoirement être un membre du JMPR plus précisément du
MPR.
Quant à l'A.C.L.P.T il n'a pas eu le temps d'organiser
les élections revenons à l'époque de M'zée L.D.
Kabila qui avait amené l'A.C.P.T qui malheureusement n'a pas eu le temps
d'organiser les élections, vu les difficultés, les membres de
cette institution étaient nommés.
Après l'assassinat du soldat du peuple, le pays va
connaitre encore un problème de légitimité du pouvoir
c'est-à-dire les adversaires politiques vont chercher à trouver
par quel mécanisme la paix devrait être rétablie au pays.
C'est ainsi que l'ACLPT va laisser place au parlement de transition qui
malheureusement va se partager le pouvoir et coopter les députés,
le gouvernement de la transition va mener le pays à organiser les
élections.
Avant les élections le président de la
république avait publié la constitution de la troisième
république dans laquelle on a reconnu et adopté l'état
fédéré ou chaque province est obligée d'avoir deux
institutions qui sont :
Ø L'assemblée provinciale
Ø Le gouvernement provincial
Ayant adopté la constitution, il fallait enfin mettre
en rigueur cette constitution en organisant les élections
présidentielle, législative, provinciale,... C'est ainsi que les
élections ont été organisées où les
souverains primaires ont élu librement leurs Ayant adopté la
constitution, il fallait enfin mettre en rigueur cette constitution en
organisant les élections présidentielle, législative,
provinciale,... C'est ainsi que les élections ont été
organisées où les souverains primaires ont élu librement
leurs députés provinciaux démocratiquement qui est pour la
toute première fois dans l'histoire de la république
démocratique du Congo. C'est ainsi qu'aujourd'hui nous avons cette
institution qui fonctionne.
Il est à noter que l'existence de l'assemblée
provinciale est à daté de l'époque du président
KASA-VUBU JOSEPH et le premier ministre P.E LUMUMBA. L'institution existait
mais était mal organisée, les membres devaient être
nommés selon les affinités, connaissances...
2.2. SITUATION
GEOGRAPHIQUE
L'assemblée provinciale du Katanga ou l'organe
délibérant du Katanga comme l'indique son nom est situé
sur l'avenue Lubilanshi. Son siège est le bâtiment du 30juin, il
est borné au nord par l'avenue du 30 juin, au sud par l'avenue
lubilanshi, à l'est par la radio télévision nationale
congolaise(RTNC) et à l'ouest par le musée dans la commune de
Lubumbashi au quartier makutano.
2.3. LE STATUT
JURIDIQUE
Les assemblées provinciales de la République
Démocratique du Congo tirent leurs origines dans la loi n°06/006 du
09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle,
législative, provinciale, urbaines, municipales et locales et la
décision de la commission électorale indépendante, la
décision n°003/CEI/BUR/06 du 19 mars 2006 portant mesure
d'application du n°06/006 du 09 mars portant organisation des
élections.
2.4. OBJET SOCIAL
Dans chaque institution de l'état ou doit viser quelque
objectifs qui doivent aider ou permettre à l'institution en question de
bien évoluer et d'atteindre son objectif par exemple : les
institutions des productions a besoins de bien produire une meilleure
qualité qui fera sa fierté.
Il en est ainsi avec l'assemblée provinciale du
Katanga, son objectif social est de prôner la bonne gouvernance dans
toutes les institutions, dans tous les domaines et veiller sur le mode de
gestion des entreprises publiques que privées parce que la vie de la
population en dépend et surtout pour qu'il ait de l'équilibre au
sein de la société dans la vie active.
2.5. FONCTIONNEMENT
Pour réaliser sa mission, l'assemblée
provinciale du katanga a sa façon d'organiser son fonctionnement ;
c'est alors qu'elle a :
Ø Les cabinets des membres du bureau
Ø L'administration
Conformément à l'article 180 de la
constitution, l'assemblée provinciale fait appel à la cour des
comptes s'agissant du contrôle général et permanent de la
gestion des finances et des biens publics ainsi que des comptes des
établissements publics de la province qui comprennent les entreprises
publiques, les organismes publics, les entreprises mixtes à
l'état ou les entités décentralisées
détiennent une participation.
L'assemblée provinciale bénéficie des
services de la police nationale dans le détachement est placé
sous l'autorité du président. Cette institution est autonome et
elle est dirigée par un bureau de cinq membres dont :
ü Le président
ü Un vice-président
ü Un rapporteur
ü Un vice- rapporteur (rapporteur adjoint)
ü Un questeur
Les cabinets politiques sont des services politiques qui
assistent les membres du bureau et les députés dont ils
relèvent chacun.
Ils sont composés chacun d'un personnel politique et
d'un personnel d'appoint.
1° Du personnel
politique
Le personnel politique de cabinet est composé comme
suit :
Pour le président : politique de cabinet est
composé comme suit :
ü POUR LE PRESIDENT :
Ø Un directeur de cabinet (dircab)
Ø Six conseillers
Ø Un chargé des missions
Ø Un secrétaire particulier (farsec)
ü POUR LE RAPPORTEUR :
Ø Un chef de cabinet
Ø Trois conseillers
Ø Un chargé de mission
Ø Un secrétaire particulier
ü POUR LE RAPPORTEUR ADJOINT :
Ø Un conseiller principal
Ø Deux conseillers
Ø Un secrétaire particulier
ü POUR LE QUESTEUR :
Ø Un chef de cabinet
Ø Trois conseillers
Ø Un chargé des missions
Ø Un secrétaire particulier
ü POUR LES DEPUTES :
Ø Deux chargés de mission
Ø Un secrétaire
Ø Un informaticien
Ø Un chargé des tâches protocolaires
Ø Un chauffeur
Ø Un garde de corps
Qui le désire lequel doit être un
élément de la police nationale congolaise(PNC).
Le personnel politique est nommé et le cas
échéant relève de ses fonctions par le président de
l'assemblée provinciale sur proposition des membres du bureau ou des
députés dont il relève.
2. DU PERSONNEL D'APPOINT
Les personnels d'appoint des cabinets du bureau de
l'Assemblée Provinciale du Katanga comprennent :
Pour le président : 19 unités
dont :
ü Un secrétaire de cabinet
ü Un secrétaire
ü Deux secrétaires rédacteurs
ü Un opérateur de saisi
ü Cinq agents de bureau
ü Un agent protocole
ü Deux hôtesses
ü Deux huissiers.
Pour le vice président : 14 unités
dont :
ü Un secrétaire administratif
ü Un secrétaire
ü Un rédacteur
ü Un opérateur de saisi
ü Un préposé aux indicateurs
d'entrée et de sortie
ü Deux hôtesses
ü Un agent de protocole
ü Un huissier
Pour le rapporteur : 9 unités dont :
ü Un secrétaire administratif
ü Un secrétaire
ü Un rédacteur
ü Un opérateur de saisi
ü Un préposé aux indicateurs
d'entrée et sortie
ü Deux hôtesses
ü Un agent protocole
ü Un huissier
Pour le rapporteur adjoint : 7 unités
dont :
ü Un secrétaire administratif
ü Un rédacteur
ü Un opérateur de saisi
ü Deux hôtesses
ü Un agent protocole
ü Un huissier
Pour le questeur : 9 unités dont :
ü Un secrétaire administratif
ü Un secrétaire
ü Un rédacteur
ü Un opérateur de saisie
ü Un préposé aux indicateurs
d'entrée et sortie
ü Deux hôtesses
ü Un agent protocole et
ü Un huissier
Les autres membres du personnel d'appoint sont
déterminés par une décision du bureau.
2.6. Organigramme de
l'assemblée provinciale du Katanga
BUREAU DE L'ASSEMBLEE PROVINCIALE
DIRECTION ADMINISTRATIVE
SECRETARIAT
BUREAU SEANCE ET COMMISSION
SECTION Y
SECTION Z
BUREAU D'ETUDE
GREFFE OU SECTEUR LEGISLATIF
QUESTURE OU SECTEUR ADMINISTRATIF
DOCUMENTATION, BIBLIOTHEQUE
SECTION X
MEDICO SOCIAL
BUREAU INFORMATIQUE
BUREAU MATERIEL
SERVICE GENERAUX
II.3.1. Présentation de
l'assemblée plénière
L'assemblée plénière est l'organe
supérieure de l'assemblée provinciale, elle comporte ( comprend)
l'ensemble des députés provinciaux qui composent
l'assemblée provinciale. Elle est compétente pour
délibérer sur toutes les matières relevant des pouvoirs et
attribution de l'assemblée provinciale notamment :
ü adopter l'ordre du jour
ü valider le pouvoir des députés
provinciaux
ü coopter les chefs coutumiers appelés à
siéger au sein de l'assemblée provinciale.
ü Adopter les procès verbaux des séances
plénières.
ü Créer les commissions.
ü Elire les membres du bureau de l'assemblée
provinciale
ü Voter les édites
ü Examiner et voter les budgets de la province
ü Contrôler le gouvernement provincial et les
entreprises publiques
ü Statuer sur les demandes de lever d'immunité des
députés provinciaux
II.3.2. Du bureau
La séance d'ouverture du législatif est
présidée par le directeur général de
l'assemblée provincial. C'est qui dirige l'administration de
celle-ci.
Le bureau provisoire comprend :
Ø le président qui doit être le plus
âgé ou le doyen
Ø deux secrétaires, deux députés
provinciaux les moins âgés.
Le bureau provisoire a pour mission de faire
présider :
ü A la vérification des pouvoirs des membres de
l'assemblée provinciale
ü A la cooptation des chefs coutumiers
ü A l'adoption du règlement d'ordre
intérieur
ü A l'élection et à l'adoption du bureau
définitif de l'assemblée provinciale.
Après l'Après l'adoption du règlement
d'ordre intérieur de l'assemblée provinciale procède
à la constitution de son bureau définitif en tenant compte de la
représentation de la femme.
Ce bureau comprend cinq membres qui sont :
Ø un président
Ø un vice-président
Ø un rapporteur
Ø un rapporteur adjoint
Ø un questeur
Les membres du bureau sont élus pour la durée
de la législation, toute fois en cas de faute grave ou
d'incompétence constatée par la plénière dans
l'exercice de ses fonctions, un membre du bureau peut être relevé
par celui-ci, dans ce cas, le remplaçant élu preste toute la
durée du mandat du membre déchu.
Du président
Le président assure une mission
générale de direction de la représentation de
l'assemblée provinciale, à ce titre il exerce les fonctions
ci-après :
ü veiller au bon fonctionnement de l'assemblée
provinciale et en rendre régulièrement les comptes à
l'assemblée plénière.
ü Assurer la coordination des activités de
l'assemblée provinciale.
ü Maintenir la discipline au sein de la
plénière
ü Présider les séances
plénières
ü Prononcer l'ouverture, la suspension, la reprise ou le
clôture de la séance.
ü Maintenir l'ordre dans l'enceinte de l'assemblée
provinciale
ü Faire observer le règlement d'ordre
intérieur ainsi que toutes les dispositions constitutionnelles.
ü Assurer la police des séances.
ü Garantir la liberté d'expression des
députés provinciaux
ü Veiller au respect des droits des députés
provinciaux et du personnel de l'assemblée provinciale.
ü Convoquer et présider la conférence des
présidents
ü Proclamer les résultats des votes.
Du vice président
Il assiste le président dans ses attributions, il le
remplace en cas d'absence. Le président peut lui confier des
tâches spécifiques.
Du Rapporteur
Il assure l'organisation technique des travaux des
séances plénières et des commissions avec le concours du
service du greffe.
A cet effet, il tient le registre des présences,
procède à l'appel nominal des députés en
séance plénière, supervise la rédaction des
procès verbaux des comptes rendus analytiques parlementaire, il signe
les procès verbaux avec le président de l'assemblée
provinciale et supervise le service de presse.
Du Rapporteur Adjoint
Il assiste le rapporteur dans l'exercice des ses
attributions et le remplace en cas d'absence, il assure l'expression de
l'exploitation et le suivi des rapports des vacances parlementaires.
Du Questeur
Il assiste le président dans l'élaboration du
budget de l'assemblée provinciale, il supervise les services financiers
et administratifs.
Des Commissions
Les commissions sont des groupes de
techniques de travail de l'assemblée provinciale chargée
d'examiner les questions soumises à leur délibération par
la plénière ou par le bureau. Elle peut être soit
permanente soit supervise le service financier et administratif de
l'assemblée.
a) Des commissions
parlementaires
Les différentes commissions sont :
ü commission politique et administrative
ü commission économique et financière
ü commission de l'environnement et ressources
naturelles
ü commission du développement durable et
aménagement du territoire
ü commission de l'emploi, salaire et investissement.
ü Commission de l'éducation, santé, sociale
et culturelle
ü Commission chargée de l'installation des
nouvelles provinciales.
A l'initiative de la plénière, d'un groupe
parlementaire, d'un député ou du gouvernement provincial,
l'assemblée provinciale peut créer des commissions
spéciales et temporaires pour examiner des questions
spécifiques.
La mission d'une commission temporaire prend fin par le
dépôt de son rapport.
b) Des bureaux des
commissions
A leurs formations, les commissions sont convoquées
par le président de l'assemblée provinciale pour procéder
à l'élection des membres de leurs bureaux respectifs
composés comme suit :
- un président
- un rapporteur
- un rapporteur adjoint
Des Groupes Parlementaires
Ce sont des groupes politiques partageant la même
opinion politique, il comprend au moins dix députés en son
sein.
De la conférence des
présidents
C'est une instance de concertation entre différents
responsables de l'assemblée provinciale. Elle est constituée des
membres du bureau de l'assemblée provinciale, les présidents des
commissions, du président de comité des sages et de ceux des
groupes parlementaires.
Elle est présidée par le président de
l'assemblée provinciale et elle établie le calendrier de la
session ordinaire sur proposition du bureau, du gouvernement provincial.
Du Comité des sages
Il est constitué de trois membres par groupe
parlementaire et des non-inscrits
Du Contrôle parlementaire
Moyens d'information, ce sont : les questions
d'actualité, l'interprétation, la commission d'enquête et
l'audition par commission.
Du contrôle budgétaire
La commission économique et financière
recèle trimestriellement les documents et les renseignements relatifs
à l'exécution budgétaire en vue de permettre un
contrôle de la province.
Participation du gouvernement
Les membres du gouvernement sont requis pour donner des
éclaircissements que les députés jugent nécessaires
sur les affaires relevant de leur compétence.
Administration de l'assemblée provinciale du
katanga
Elle est dirigée par un directeur, elle a pour
mission l'exécution de toutes les tâches nécessaires au bon
déroulement des travaux parlementaires. Elle est constituée de la
questure et du greffe.
Le service de la questure est chargé de la logistique
et des questions administratives et financières de l'assemblée
provinciale du katanga.
Ce service est composé comme suit :
Ø la division des services généraux,
médico-social, du matériel, etc....
Ø la division de services généraux
Ø la division des services médico-sociaux
Ø la division matérielle
Ø la division de relations publiques
Ø La division de presse et information
Le service législatif ou greffe prépare et
recouvre les réunions des commissions et séances de la
documentation et des commissions.
Le Bureau d'étude :
Ce bureau joue le rôle de conseil, à ce titre,
il est chargé d'analyser et d'évaluer les initiatives et de
contrôle parlementaire. Il donne son avis sur des questions qui lui sont
soumises soit par le bureau de l'assemblée provinciale soit par les
bureaux des commissions permanentes auxquels ils appartiennent.
La division du protocole :
Elle s'occupe de l'organisation des manifestations, de la
réception des visiteurs ou l'installation et le logement des visiteurs
ou des députés. Elle est subdivisée en trois bureaux qui
sont bien organisé dans différents domaines.
Division des documents et archives :
Elle assure la garde de tous les documents de
l'assemblée provinciale du katanga. Tout mouvement des documents passe
par cette division car les documents y sont classés dans les normes
bibliothécaires suivant les durées de deux sessions dont celle de
mars jusqu'au mois de juin et aussi la deuxième session allant du mois
de septembre de la même année jusqu'au mois de
décembre.
Cette institution politique est divisée en deux grandes
parties qui sont :
Ø l'assemblée plénière
Ø l'administration plénière
Et les deux parties se présentent comme dans le
système organique qui est hiérarchisé.
a) De la division des services
généraux
La division des services généraux et du
personnel est sous la subordination du directeur administratif, mais les
services généraux et du personnel sont dirigés par un chef
de division de services généraux qui est secondé par le
chef des ressources humaines, un agent chargé de la gestion et formation
du personnel, nous avons aussi un secrétaire et trois agents dont l'un
chargé de courriers, l'autre chargé de l'expédition et
enfin le dernier s'occupe de la réception.
Les services généraux gèrent les
ressources humaines et assure leur formation, assure aussi la gestion de
ressources financières et de l'économie.
Dans les services généraux et du personnel,
nous avons les rôles ou les tâches suivantes :
Ø coordonner
Ø orienter
Ø faire exécuter les ordres reçus par le
bureau de l'assemblée
Ce bureau s'occupe de pointage qui est un signe
conventionnel dans une entreprise qu'on estime réel dans la situation ou
se trouve l'agent. Il s'occupe aussi se la situation quotidienne d'agents
politiques (cabinet).
Ayant la gestion quotidienne des agents, la gestion des
ressources humaines, pointage du personnel, appréciation du personnel,
régime de congé et la législation sociale. Il s'occupe
également du régime disciplinaire.
b) La division du matériel (intendance)
Qui est dirigée par le chef de division, elle
gère les patrimoines mobiliers et immobiliers ainsi que le charroi
automobile. Elle s'occupe également de tous les travaux ayant trait
à l'entretien, à l'électricité, à la
climatisation et à la maintenance.
Le service du matériel ou intendance peut à
tout problème logistique des bureaux au niveau des services et leurs
résidences ou tout endroit ou doit exercer le bureau son
autorité. Il prévoit également à la logistique des
collaborations politiques.
c) La division de relations publiques (presse, protocole,
information) :
Cette division s'occupe de la gestion du protocole
parlementaire de l'organisation des cérémonies, d'accueil, des
relations publiques, des formalités de voyage. Elle s'occupe
également des relations avec la presse, prend des abonnements aux
journaux et en assure la distribution après collecte et traitement
d'information. Elle supervise la vulgarisation des cellules de la
communication1.
d) La division médico-sociale
Elle s'occupe de l'administration des soins médicaux
aux parlementaires au personnel administratif et politique.
Du Greffe :
Les services du greffe ou législatifs
préparent et couvrent les réunions des commissions et des
séances plénières de l'assemblée provinciale. Ils
sont chargés de la documentation, la publication et la conservation des
documents parlementaires.
Ils comprennent :
Ø la division des séances
Ø la division des commissions
Ø la division de la documentation
Cette division a la charge de la rédaction de l'aide
mémoire du président en séance plénière, la
rédaction des procès verbaux des séances
plénières, des comptes rendus analytiques et des ondes
parlementaires, de l'enregistrement de débats de la tenue du livre bleu
et de la tenue des dossiers parlementaires.
ü aide mémoire : c'est un document qui permet
au président d'avoir une ligne de conduite ou un fil conducteur du
président de séance ;
ü Procès verbal : synthèse du
déroulement de la plénière, il est produit après la
plénière pour que dans la séance prochaine qu'on puisse le
lire pour son adoption ;
ü Compte rendu analytique : document qui reprend
tout le déroulement de la plénière.
C'est le discours direct, c'est l'authenticité de la
séance ;
ü annale parlementaire : document qui permet ou qui
reprend tout ce qui se passe pendant le déroulement de la séance
c'est-à-dire même les applaudissements, les hurlements et autres
tout est écrit, le document est remit à la
bibliothèque.
Cette division s'occupe également de
l'établissement du relevé des absences des députés
aux séances plénières à la fin de chaque session.
C'est une division purement technique.
Ici on traite sur toutes les matières, c'est dans la
plénière que l'assemblée prend de décision.
La Division des commissions :
Celle-ci contribue au déroulement des travaux en
commission et en sous commission par la rédaction de l'aide
mémoire du président, l'organisation des réunions des
commissions, la rédaction des procès verbaux, des bulletins des
travaux et des rapports administratifs ainsi que de tenue des statistiques des
présences.
La commission ne prend pas des décisions sur une
situation quelconque mais propose une piste décision.
Le fonctionnement du bureau
d'études :
Le bureau d'études est un service de recherche qui
joue essentiellement le rôle de conseil. A ce titre, il est chargé
d'analyser et d'évaluer les initiatives législatives et de
contrôle parlementaire.
Il donne des avis sur des questions qui lui sont soumises
soit par le bureau de l'assemblée provinciale, soit par les
députés à travers le bureau de l'assemblée
provinciale ou les bureaux des commissions parlementaires aux quels ils
appartiennent. Ils dépendent techniquement du bureau de
l'assemblée provinciale et administrativement du directeur administratif
de l'assemblée provinciale.
Le bureau d'étude est composé de trois
sections à savoir :
Ø la section politique, administrative et juridique
Ø la section économique et financière
Ø la section sociale et culturelle
En cas de nécessité, le bureau de
l'assemblée provinciale sur décision de la plénière
peut crée une ou plusieurs autres sections.
Le bureau d'étude est placée sous la
coordination d'un conseiller coordonateur ayant le rang de directeur
nommé et relevé, le cas échéant des ses fonctions
par le président de l'assemblée provinciale.
Le coordonateur du bureau d'étude prend place
à la tribune pour assister le bureau pendant la séance
plénière. Le personnel du bureau d'étude est
composé de :
Ø un conseiller coordonateur ayant le grade qui le
dirige
Ø des conseillers principaux, chef de secteur qui
dirige les sections ayant le grade de chef de division
Ø des conseillers ayant le grade de chef de bureau, nul
ne peut être admis au bureau d'étude s'il n'est pas
détenteur d'un diplôme de licence au moins et revêtu au
moins du grade de chef de bureau.
Donc pas des recommandations au bureau d'étude si tu
n'es pas détenteur d'un diplôme de licence ou son
équivalent.
B. Le secrétariat
administratif
Le secrétariat de direction de l'assemblée
provinciale est chargé de :
Ø jouer le rôle de conseiller de directeur
Ø analyser et synthétiser les rapports et autres
textes légaux adressés au directeur en y proposant les solutions
appropriées
Ø rédiger les projets de rapport
d'activité du directeur
Ø jouer le rôle de secrétaire
administratif du directeur c'est-à-dire réceptionner,
enregistrer, classer et expédier les courriers ;
Ø dispatcher les dossiers aux divisions suivant des
annotations du directeur ;
Ø organiser le service d'accueil du directeur ;
Ø apprêter les signatures du directeur ;
Ø assurer l'intendance du directeur ;
Ø identifier et examiner les dossiers de litiges et
recours.
C. Les avantages du personnel de l'assemblée
provinciale
En application de l'article 197 de la constitution, le
personnel actif de l'administration de l'assemblée provinciale
bénéficie outre les traitements, d'une prime
générale, d'une prime de technicité, de session pour les
agents retenus aux travaux de la session et d'une prime session et d'une prime
de technicité accordée aux cadres et agents du bureau
d'étude ou greffe, la périodicité, la hauteur, et la
modalité de paiement de ces primes sont fixées par une
décision du bureau sur proposition du directeur de l'assemblée
provinciale du Katanga.
Conclusion partielle
Comme nous l'avons annoncé dans ce deuxième
chapitre, il était question de donner la présentation de
l'assemblée provinciale du Katanga en passant par l'historique de
celle-ci, son statut juridique, sa situation géographique, son objet
social, fonctionnement du personnel politique et d'appoint ainsi que son
organisation.
CHAPITRE III. CADRE
PROSPECTIF, RÔLE ET OBJECTIF DE LA COMMUNICATION INSTITUTIONNELLE
Après avoir présenté l'assemblé
provinciale du Katanga, nous arrivons à l'explication des
méthodes c'est-à-dire de la démarche des moyens et des
techniques qui ont été utilisés dans nos recherches.
Notre troisième chapitre sera essentiellement
pratique parce qu'il se donne comme ambition de découvrir si
l'Assemblée provinciale du Katanga a une notoriété
auprès de la population lushoise, par le fait de la communication. Mais
avant cela, nous allons d'abord donner le rôle et les objectifs de la
communication institutionnelle. Dans ce chapitre, nous définissons
notre population cible, nous présenterons l'échantillon et aussi
l'analyse des données recueillies. Concrètement, ce chapitre
aborder les points suivants :
0. Rôle et objectifs de la communication
institutionnelle ;
1. Présentation de l'enquête
2. Objectif de `enquête
3. Déroulement de l'enquête
4. Questionnaire de l'enquête
5. Evaluation, critique et interprétation.
3.1. LA COMMUNICATION
INSTITUTIONNELLE
A côté de la publicité, qui joue aussi
sur la construction de la notoriété d'une marque, l'entreprise,
l'amélioration ainsi que le développement d'une image de marque
est la communication institutionnelle. Quand bien même cette
dernière aurait pour objet l'image de l'entreprise, les interactions
entre cette image et l'image de marque sont omniprésentes.
Nous dirons avec LANDREVIER et BRONCHAND que
« quand la publicité n'a pas pour objet de promouvoir des
produits ou des services, mais plutôt les entreprises qui les inventent,
qui les fabriquent ou qui les distribuent, la publicité devient
communication institutionnelle ou communication corporate11(*) ».
3.1.1. Objectifs de la
communication institutionnelle
Le rôle de la communication institutionnelle est
d'envoyer à ces quatre populations contraignantes, des signes forts pour
les rassurer sur la détermination de l'entreprise à savoir les
intérêts des uns, à respecter la volonté des autres
sans perdre de vue ses objectifs industriels ou commerciaux. Ces populations
sont :
- Consommateur, distributeur
- Opinion publique, législateur
- Salariés, syndicats
- Actionnaires.
Les objectifs peuvent être ainsi
résumés :
- Construire une image valorisante et conforme au projet
d'entreprise
- Déterminer (définir) le
périmètre d'activité
- Envoyer aux actionnaires et aux milieux financiers des
signes forts sur l'ambition et la détermination de l'entreprise.
- Affirmer une volonté claire de se conformer à
la législation et de satisfaire les exigences du consumérisme et
de l'écologie
- Rassurer, valoriser et motiver
« l'interne »
- Développer la notoriété de l'entreprise
et de la marque
- Promouvoir les produits ou services en cohérence avec
les actions précédentes
Nous dirons que quels que soient les publics auxquels elle
s'adresse, la communication institutionnelle a pour but de créer un
courant de sympathie vis-à-vis de l'entreprise.
3.1.2. Rôles de la
communication institutionnelle
Nous constatons avec LENDREVIE et BROCHAND12(*) que la communication
institutionnelle peut avoir pour rôle :
- De servir à l'insertion de l'entreprise dans son
environnement
- D'être un outil du marketing amollit
- D'être un instrument de cohésion de l'image des
différentes activités de l'entreprise
- De servir à la communication interne
- D'avoir un objectif commercial
3.1.3. Moyens de la
communication institutionnelle
La communication institutionnelle ou corporate comprend la
communication de crise, la communication financière, la communication de
recrutement.
Toutefois les objectifs de cette communication sont
traduits par l'utilisation de tous les moyens de communication existants, sauf
le parrainage (réservé à la marque) et la promotion
(axée sur l'augmentation du chiffre d'affaires à court terme).
Elle utilise les moyens suivants que nous ne
détailleront par ici :
- Les relations publiques
- La communication interne
- Les relations avec presse
- Le mécénat
- Les salons et actions publi-promotionnels
- La communication événementielle et de
proximité
3.2. Présentation de
l'enquête
Notre enquête s'est déroulée durant les
mois mai 2011.
3.2.1. Population et
échantillon
a. Population
Comme sujet de notre enquête, nous avons pris
exclusivement les lushois habitant plus particulièrement la commune de
Lubumbashi. Ce choix a été motivé par l'importance de
certaines variables à saisir notamment l'âge et le sexe. Nous
avons cru qu'en incluant une enquête auprès des personnes
hétérogènes sur plusieurs points, nous pouvons nous faire
une meilleure idée des lushois sur la connaissance de l'assemblée
provinciale du Katanga.
b. Echantillon
Il nous est difficile d'associer tous le sujet de notre
population à notre enquête. C'est pourquoi, nous avons
été amenés à travailler avec un groupe restreint
d'individus.
3.2.2. Description des sujets
d'enquête
Comme nous l'avons dit plus haut, notre groupe de travail
est constitué des sujets habitant la commune de Lubumbashi. Il est
composé de 100 sujets dont nous pouvons voir ci-dessus la
répartition selon le sexe et l'âge. Et nous sommes sûr que
nous pouvons extrapoler sur toute la ville de Lubumbashi parce qu'à
Lubumbashi avec tout ce qui se passe sur différentes antennes des
télévisions, chacun sait ce que tout le monde soit. Mais pour ne
pas être injuste, nous avons pris 25% de jeunes filles de moins de 30 ans
car la parité exige et 25% de jeunes garçons de moins de 30 ans,
25% de femmes de plus de 30 ans et 25% des hommes de plus de 30 ans.
Tableau N°1. Répartition des
enquêtés selon le sexe
Sexe
|
Moins de 30 ans
|
Plus de 30 ans
|
Total
|
Masculin
|
25
|
25
|
50
|
Féminin
|
25
|
25
|
50
|
Total
|
50
|
50
|
100
|
Les données du tableau ci-dessous indiquent que sur un
effectif de 100 sujets interrogés, 50% étaient du sexe masculin
et 50% étaient du sexe féminin.
3.2.3. Objectifs de
l'enquête
Nous avons donné à notre enquête trois
objectifs :
- Connaître si les lushois ont entendu parler de
l'Assemblée provinciale du Katanga ;
- Savoir si les lushois savent le rôle de cette
institution politique
- Apporter une interprétation scientifique aux
résultats de notre enquête pour mieux dégager, en tant que
communicologue des propositions pour l'amélioration de la
notoriété de l'assemblée provinciale du Katanga.
3.2.4. Déroulement de
l'enquête
a. Accueil
Après avoir choisi la population à
enquêter, il a fallu aller vers elle. Ça n'a pas
été facile de se faire recevoir, pour les uns nous étions
le bien venu mais pour les autres, ce n'était pas le cas, ils
s'étaient comportés de manière réservée
à notre égard. Les personnes qui étaient disposées
à nous facilité la tâche ont répondu sans tarder
à notre questionnaire, mais la grande majorité était
disponible malgré tout.
b. l'enquête proprement dite
Nous avons procédé par administration directe
de questions afin de nous assurer du retour de notre questionnaire et parfois
éclairer certaines questions ou assertions qui pourraient
paraître floues pour nos sujets d'enquête.
Quand au choisi d'enquêter principalement
auprès des personnes qui savent lire et écrire et comprennent la
langue française.
A. Difficultés rencontrées
Lors de notre enquête, nous avons rencontré
plusieurs difficultés. Nos enquêtés nous prenaient comme
étant des mouchards du gouvernement. C'est après s'être
largement expliqué que nous étions des étudiants et que
c'était dans le cadre de notre travail de mémoire que nous
faisions cela, qu'ils redevenaient tranquilles mais pas très
compréhensif coopératifs.
En ce qui concerne l'Administration de notre questionnaire,
la récolte des données à traîné le pas suite
à l'attitude réticente des enquêtés. Ceci a
occasionné la perte d'un grand nombre de protocoles et l'engagement de
nouvelles dépenses pour réaliser la polycopie d'autres
questionnaires. Par ailleurs, nous nous sommes butés aux sentiments
variés de nos sujets qui étaient tantôt réceptifs et
ont répondu convenablement à nos question, tantôt
réservés et non disposés à nous servir.
Eu égard à toutes ces difficultés, on
comprendra pourquoi le déroulement de nos enquêtes a connu des
désagréments et du retard, un mois durant.
d. Dépouillement
Selon le Micro Robert, le dépouillement consiste en
une analyse, un examen minutieux d'un document.
Il suffisait de compter le nombre de réponses dans
chaque catégorie et de les traiter en pourcentage. Nous avons
commencé par la lecture de différentes réponses
exprimées par les sujets afin de nous en imprégner pour mieux les
catégoriser.
3.2.5. Questionnaire
d'enquête
Notre questionnaire étant unique pour tous nos
enquêtés, avant de le distribuer, nous avons d'abord
effectué un pré enquête, une sorte d'enquête test
pour nous rassurer que notre questionnaire était simple,
compréhensible pour tout le monde.
Ainsi, le premier lot de questionnaire était remis
à notre échantillon. Toutes nos questions ont été
élaborées sur base des observations des faits relatifs à
l'objet de notre étude.
A ce niveau, il est question de présenter le
questionnaire ainsi que l'interprétation de différentes
réactions des personnes enquêtées. Voici notre
questionnaire d'enquête :
QUESTIONNAIRE D'ENQUÊTE
NOM :
POST NOM
ÄGE :
Sexes :
Question I : avez-vous déjà entendu
parler de l'Assemblée provinciale ? Cochez votre réponse.
Réponse
1. OUI
2. NON
Question II : Connaissez-vous le rôle de
l'Assemblée provinciale ?
Cochez votre réponse
Réponses :
1. OUI
2. NON
3.2.6. Vue globale des
résultats
a. réaction des enquêtés.
TITRE I. NOTORIETE DE L'AP/KAT
A1. Avez-vous déjà entendu parler de
l'Assemblée provinciale du Katanga ?
Réponses :
1. OUI
2. NON
TABLEAU N°2
Réponses
|
Filles de moins de 30
|
Garçons de moins de 30 ans
|
Femmes de plus de 30 ans
|
Hommes de plus de 30 ans
|
%
|
OUI
|
6
|
8
|
13
|
15
|
42
|
NON
|
19
|
17
|
12
|
10
|
58
|
TOTAL
|
25
|
25
|
25
|
25
|
100
|
La lecture du tableau montre qu'en ce qui concerne la
notoriété de l'Assemblée provinciale du Katanga, sur 100%
de sujets enquêtés, 42 personnes soit 42% connaissent cette
institution politique, 58 individus soit 58% ne la connaissent pas.
TITRE II. LE RÔLE DE L'ASSEMBLEE PROVINCIALE DU
KATANGA
Q1. Connaissez-vous le rôle de
l'assemblée provinciale du Katanga ?
Réponse :
1. OUI
2. NON
Réponses
|
Filles de moins de 30
|
Garçons de moins de 30 ans
|
Femmes de plus de 30 ans
|
Hommes de plus de 30 ans
|
%
|
OUI
|
3
|
5
|
8
|
10
|
26
|
NON
|
22
|
20
|
17
|
15
|
74
|
TOTAL
|
25
|
25
|
25
|
25
|
100
|
De ce tableau, il se dégage que 100%
d'enquêtés, 26 personnes soit 26% connaissent le rôle de
l'institution, 74 personnes soit 74% ne connaissent pas (rien) sur l'AP.K.
b. Evaluation critique et
Interprétation
Les résultats tirés de différents
tableaux ci-dessous concernant l'enquête nous donnent des
résultats suivants :
Sur un total de 100% de nos enquêtés, 42
personnes soit 32% connaissent réellement cette institution politique,
58 individus soit 58% ne la connaissent pas.
Au regard de tout cela, nous avons été
ramené à comprendre que l'assemblée provinciale du Katanga
ne fait aucun effort pour se faire connaître par son environnement
c'est-à-dire par les lushois, à l'instar des autres institutions
telles que l'office congolais de contrôle qui se fait maintenant
connaître et qui donne même sa raison d'être, son importance
au public lushois, surtout lors de l'affaire récente des produits
avariés, la raison à notre avis peut être que
l'assemblée provinciale du Katanga est renfermée sur
elle-même peut être par manque de personnes qualifiées de
l'entreprise ou encore par manque de moyens.
Cette institution pour remédier à cette
situation se trouve dans l'obligation de recourir à des multiples
annonces sur les radios et les chaines de télévisions et mettre
des affiches dans les entreprises ayant une meilleure visibilité de la
ville, faire la publicité institutionnelle pour se faire mieux
connaître des habitants de Lubumbashi.
Pour certains enquêtés, ils confondent
l'Assemblée provinciale au parquet des grandes instances.
Ils ne savent pas que l'AP/KATANGA est très
différente du parquet qui lui s'occupe des affaires juridiques de
citoyens katangais et lushois en particulier et que l'assemblée
provinciale du Katanga elle prône pour la bonne gouvernance et
contrôle le gouvernement provincial et les entreprises publiques etc.
3.3. Faiblesse de la
communication institutionnelle de l'AP/Katanga
Sur base des résultats de nos enquêtes sur la
notoriété et la connaissance du rôle de l'assemblée
provinciale du Katanga, nous sommes arrivés à constater que ce
service fait montre d'une grande faiblesse dans sa communication avec les
habitants de la ville de Lubumbashi. Cette communication est quasi inexistante.
Et pourtant c'est bien le moment ou la période la plus propice pour
cette institution de se faire connaître et de montrer par la même
occasion e quoi il est capable. La RDC est en pleine reconstruction, les
congolais, dans l'espoir du vaste programme du gouvernement de la
troisième république dénommé « cinq
chantiers » du chef de l'Etat, le président Joseph KABILA, mis
à part le programme, beaucoup d'opportunités se présentent
à cette institution : la préservation du bien être des
lushois, de l'environnement en faisant faire le devoir de service
compétente (les services de la ville de Lubumbashi) avec les entreprises
minières et des dépôts des minerais radioactifs qui
s'érigent dans les quartiers résidentiels.
A notre humble avis, nous pensons que l'assemblée
provinciale du Katanga en tant que matière grise ou conseiller de l'Etat
fait contrôle pour une province ou ville avec des environnements viables
pour la population vivant en RDC, doit s'y impliquer en coopérant avec
les ministères provinciaux dans différents domaines, de
l'environnement, des affaires financières, le ministère de mine,
de la santé, de l'intérieur, de l'enseignement et j'en passe en
faveur de la population congolaise et lushoise en particulier.
Le deuxième opportunité est que les
différents élus du peuple qui sont de différents groupes
parlementaires ou commission se mettent au travail et que leurs audits soient
médiatisé et tout leurs rapports en commission soit
régulièrement rendu public et expliquer en long et en large pour
que les lushois vivent réellement ce que font les députés
à l'assemblée provinciale du Katanga. Comme le cas très
récent que l'avis de l'AP/KATANGA ne s'est vraiment pas fait sentir
à propos de nouveaux quartiers qui s'érigent autour de cette
ville dans les environs jadis considérés comme des courts
reculés et même comme des villages coutumiers. A titre
d'illustration, le quartier conduit au village Kamasoka, communément
appelé quartier Kilobe-lobe où se trouve la station de la RTNC,
le quartier Kisanga, le quartier plateau en lieu et place du village
« cité Karavia », le quartier HEWABORA près
de l'aéroport de Lubumbashi, le quartier CRAA etc. Ces deux espaces ont
été vendus par de service dite compétant, mais
après quelques jours, on a assisté à une démolition
sans pardon de la part des services très compétentes encore en
déguerpissant très violemment ces habitants qui ont voté
pour se soit disant avocats du peuple qui sont restés immobiles pendant
que leurs électeurs périssaient à des risques dont ne sait
comment qualifier.
Au leu de passer à la télévision et
à la radio ou encore convoquer le responsable des affaires
foncières à l'Assemblée et poursuivre tous ces cas qui
ont impliqué la commission des députés chargés des
affaires fonciers qui devrait sauter sur l'occasion pour donner du tonus
à l'assemblée provinciale du Katanga, comme cela se fait sous
d'autres cieux. C'est une belle occasion de se faire connaître,
d'accroître sa notoriété en s'invitant sur l'espace
médiatique.
La troisième opportunité est que dans la
province du Katanga et plus particulièrement à Lubumbashi, nous
assistons à une multiplication des chaînes des radios et de
télévisions. A l'instar des autres services ou institutions comme
l'office congolais de contrôle (OCC), la SONAS etc. qui ont compris
l'enjeu de la communication institutionnelle. Nous trouvons que
l'Assemblée provinciale doit faire de même, ne fut-ce qu'en
prenant des espaces à lui tout seul et de ne pas seulement se contenter
de négliger les chaînes qui sont en détachement chez lui qi
ne faut pas vraiment comprendre, l'importance et le rôle de
l'Assemblée provinciale du Katanga, s'il trouve que faire passer des
spots publicitaires est trop cher. D'ailleurs, il n'y a pas que cela, il peut
placer des panneaux publicitaires même ne fût-ce que devant son
siège en donnant une à la population lushoise, comme la SONAS
qui utilise ce moyen pour présenter ses produits au public.
Mais hélas, malgré toutes ces
opportunités l'assemblée provinciale n'intéresse pas toute
la population du Katanga dont une partie ne sent vraiment pas la
différence entre l'AP/KATANGA et le gouvernorat et sur avec le parquet
ni ce que font les députés et leur différence avec les
sénateurs, ils sont dans l'embarras de choix et dans confusion totale.
3.4. Proposition
Notre travail n'étant pas uniquement d'émettre
des critiques pour le simple plaisir de le faire, mais aussi il est celui de
proposer quelques pistes de solutions en donnant quelques suggestions.
Ainsi, nous suggérons à l'assemblée
provinciale du Katanga de faire ceci pour accroître son autorité
et améliorer par la même occasion son image vis-à-vis de
ses différents publics qui sont la population lushoise, les
autorités de l'organe délibérant du Katanga en votant le
projet de lois, les budget proposé par le gouvernement provincial en
suivant les conditions suivantes :
- Se mettre en tête que les autorités tant
provinciales que nationales ont besoin de leurs services pour mieux gouverner
et reconstruire le pays ;
- Savoir que la RDC étant un pays riche et immense,
surtout entrain dans une période de la démocratie et de paix
beaucoup de pays et partenaires étrangers cherchent des occasions pour
venir travailler dans ce pays et surtout au Katanga.
- Qu'elle réalise sa mission conformément
à l'article 180 de la constitution que l'assemblée pose appel
à la cour des comptes s'agissant du contrôle général
et permanent de la gestion des finances et des biens publics ainsi que des
comptes des établissements publics, les organismes publics, les
entreprises mixtes à l'Etat ou les entités
décentralisées qui détiennent une participation.
- Que l'assemblée provinciale du Katanga ait un oeil
dans tous les secteurs pour qu'il y ait l'équilibre entre les milieux
ruraux urbains et que la population se sente à l'aise dans le milieu
où fera désormais bon d'y vivre grâce aux investigations
diverses
- Descendre sur le terrain et faire des sondages, mener des
enquêtes pour savoir ce que veulent réellement les lushois sur la
façon de procéder pour remédier à leurs
problèmes et ce qui les préoccupent et surtout d'aller jusqu'au
bout de sa mission ou devoir.
- Faire soumettre le projet de lois prévu dans la
constitution aux dirigeants des entreprises étatiques, les organisations
internationales etc.
- Avoir l'habitude d'organiser des journées porte
ouverte pour que la population puisse savoir réellement et en tout
précision la mission de cette institution politique du Katanga.
- Elaborer un vrai plan de communication selon les cibles
à atteindre et un budget conséquent. Chercher les moyens par
lesquels atteindre la population lushoise hors-médias.
- Mettre en place un personnel qualifié et
compétent en matière de communication qui doit tout le temps
être en contact direct avec le public lushois.
- Organiser régulièrement des conférences
de presse pour informer le public lushois par ...de proximité.
Ainsi, nous pensons qu'à notre humble avis,
l'AP/Katanga applique cette procédure citée
précédemment, cette institution va gagner la
notoriété et en sympathisant vis-à-vis de la population
lushoise.
Le mieux serait quand même d'oser que de rester les
bras croisés. Qui veut aller loin, ménage sa monture, dit-on.
3.5. Conclusion
partielle
Ce troisième chapitre a livré les
résultats de l'enquête que nous avons menée auprès
des habitants de la commune de Lubumbashi. Ladite étude démontre
que les activités, le rôle et objectifs de l'Assemblée
provinciale du Katanga sont partiellement connues mais aussi très
implicite vis-à-vis de la population lushoise. Nous avons aussi
montré la faiblesse de la communication institutionnelle de cette
institution politique appelée l'organe délibérant. Avant
de donner quelques propositions pour palier à ces failles.
CONCLUSION GENERALE
Lorsqu'un chercheur arrive au terme de son travail
scientifique, il est souvent tenté de penser avoir abordé le
problème dans sa globalité. Cependant il lui suffit de jeter un
regard panoramique pour s'apercevoir en effet que son travail n'a que la valeur
d'un maillon d'une chaine encore plus longue à perte de vue.
Tirer une conclusion générale d'une recherche,
modeste soit-elle, a toujours été une chose mal aisée.
Nous voici au terme de notre travail de mémoire au
département des Sciences de l'Informations et de la Communication dont
le sujet est « la communication institutionnelle dans une
organisation politique. Cas de l'Assemblée provinciale du Katanga.
La problématique de notre étude était
axée sur les préoccupations selon lesquelles il fallait savoir le
rôle ou l'objectif et la mission de l'assemblée provinciale du
Katanga à Lubumbashi. Nous avons aussi voulu savoir si cette institution
pratique une communication institutionnelle et si elle est connue de la
population lushoise. En dernier ressort, nous nous sommes demandé si
cette communication institutionnelle est nécessaire à cette
institution politique.
Nos hypothèses de recherche stipulaient que le
rôle de l'Assemblée provinciale du Katanga était de
prôner une bonne gouvernance dans toutes les institutions, dans tous les
domaines et veiller sur le mode de gestion des entreprises publiques que
privées parce que la vie de la population qui est le souverain premier
en dépend et surtout pour qu'il ait de l'enquête libre au sein de
la société dans la vie active. Ayant comme objet
d'améliorer les conditions de vie de ses habitants ou protéger en
soumettant ses projets soit à l'Etat soit aux organismes internationaux.
Pour arriver à mener à terme notre
étude, nous avons subdivisé le travail en trois chapitres outre
l'introduction et la conclusion. Le premier chapitre a porté sur le
cadre conceptuel et théorique. A travers ce, nous avons défini
les mots clés qui constituent notre sujet. Nous avons donné le
rôle de la communication de la communication institutionnelle ainsi que
sa conception. Nous n'avons pas passé sous silence les notions de
l'approche synthétique de la communication et ses termes
dérivés. Le deuxième chapitre a tourné autour de
la présentation de l'assemblée provinciale du Katanga, ses
réalisations ainsi que sa communication institutionnelle.
Le troisième chapitre et le dernier du présent
travail a été consacré au cadre prospectif, consistant en
une enquête sur le rôle et la notoriété de
l'assemblée provinciale du Katanga. Dans ce chapitre, nous avons aussi
donné brièvement le rôle et les objectifs de la
communication institutionnelle en générale, la
présentation de l'enquête, le déroulement, les
résultats ainsi qu'une interprétation scientifique. Nous avons
clôturé ce chapitre par des critiques ainsi que des suggestions.
Pour réaliser cette étude et la mener à
terme, nous avons utilisé la méthode systémique avec
laquelle nous avons analysé chaque élément de notre
institution pour arriver à un résultat global.
L'herméneutique nous a aussi servi, car nous avons consulté
différents ouvrages ayant trait à notre sujet pour arriver au
bout de notre étude. Comme technique, nous nous sommes servi de
l'interview en élaborant un questionnaire que nous avons soumis à
notre échantillon prélevé sur la population lushoise.
En effet, après l'analyse des données et
information recueillies, nous sommes arrivé aux résultats selon
lesquels l'Assemblée provinciale du Katanga manque de
notoriété parce que ne communiquant pas suffisamment avec le
petit peuple par manque de volonté ou de moyens, malgré tant
d'opportunités qui s'offrent présentement à elle dans
cette période d'avant les élections générales.
Enfin comme vous le constatez, la réalisation de
cette étude est une oeuvre humaine. Elle peut être objet de
certaines omissions et erreurs involontaires. Nous implorons à ce sujet
toute votre indulgence mais restant attentif à vos critiques
scientifiques.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. BERNARD FLORIS, La communication
managériale : la gestion symbolique des entreprises, Grenoble,
1990
2. COLLET HERVE, Communiquer : pourquoi,
comment ? Ed. CREDEC, Eubone, 1979
3. HOUYOUX JOSEPH et LECOANET YANN, Lubumbashi,
démographie, budgets ménagers et études du site,
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4. KEPFERER, J-N, Les moyens, capital de
l'entreprise, Paris, les éditions d'organisation, 3e
édition, 1998.
5. MILON ALAIN et JOUVE Michel, Communication des
entreprises, Paris, Boréal éditions, 1996
6. JP MEUNIER, Approches systémique de la
communication hystérisme, mimétique, cognition,
1e éd. De Boeck, université Rue des minimes 39, BT
1000 Bruxelles.
II. DICTIONNAIRES
1. Le petit Robert, Paris, 1996
III. AUTRES DOCUMENTS
1. Archives de l'Assemblée provinciale du Katanga
2. Mémoire (POBA BOB), La communication
institutionnelle de FOREST
3. TFC (MUKADI TSHILANDA), La communication institutionnelle
du B. C. A.U
4. Notes de Cours du prof MAZINGA, communication des
organisations, UNILU, 2010
5. Notes de cours du prof Jean-Marie DIKANGA, Cours de
stratégie de la communication dans les organisations, L2 SIC, UNILU,
2011
6. Internet google
7. Micro Robert
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
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IN MEMORIAM
II
DEDICACE
III
AVANT PROPOS
IV
0. INTRODUCTION
1
O.1. CHOIX ET INTERET DU SUJET
1
0.2. PROBLEMATIQUE
1
0.3. HYPOTHESE
2
0.4. METHODES ET TECHNIQUES DU TRAVAIL
3
0.5. DELIMITATION DU SUJET
4
0.6. SUBDIVISION DU TRAVAIL
4
0.7. DIFFICULTES RENCONTREES
5
PREMIER I : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE
6
I.1.Cadre Conceptuel
6
I.1.1. La communication institutionnelle
6
1.1.2. Rôle de la communication
institutionnelle
7
1.1.3. Comment faire la communication
institutionnelle ?
9
1.1.4. Le modèle systémique de la
communication
14
1.2.1. La problématique de l'auto
organisation
20
1.2.2. Généralité sur la
communication institutionnelle
20
1.2.3. Le cadre théorique
21
1.2.4. Conclusion partielle
22
CHAPITRE II : PRESENTATION DE L'ASSEMBLEE
PROVINCIALE DU KATANGA
24
2.1. Aperçu historique
24
2.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE
26
2.3. LE STATUT JURIDIQUE
26
2.4. OBJET SOCIAL
27
2.5. FONCTIONNEMENT
27
2.6. Organigramme de l'assemblée provinciale
du Katanga
32
II.3.1. Présentation de l'assemblée
plénière
33
II.3.2. Du bureau
33
Conclusion partielle
45
CHAPITRE III. CADRE PROSPECTIF, RÔLE ET
OBJECTIF DE LA COMMUNICATION INSTITUTIONNELLE
46
3.1. LA COMMUNICATION INSTITUTIONNELLE
46
3.1.1. Objectifs de la communication
institutionnelle
47
3.1.2. Rôles de la communication
institutionnelle
48
3.1.3. Moyens de la communication
institutionnelle
48
3.2. Présentation de l'enquête
49
3.2.1. Population et échantillon
49
3.2.2. Description des sujets d'enquête
49
3.2.3. Objectifs de l'enquête
50
3.2.4. Déroulement de l'enquête
51
3.2.5. Questionnaire d'enquête
52
3.2.6. Vue globale des résultats
53
3.3. Faiblesse de la communication institutionnelle
de l'AP/Katanga
55
3.4. Proposition
58
3.5. Conclusion partielle
60
CONCLUSION GENERALE
61
BIBLIOGRAPHIE
63
TABLE DES MATIERES
64
* 1 HERVE COLLET,
Communiquer : pourquoi, comment ?, 2d. CRIDEC, 1979, p.76
* 2 COLLET, H., op.
cit., p. 1979
* 3 HERVE COLLET, op.
cit.,
* 4 Idem, p.10
* 5 DIKANGA KAZADI, Cours de
stratégie de communication, L2SIC/CO, 2010-2011, UNILU, p.20
* 6 MEUNIER JP, approche
systémique de la communication, Ed. de Boeck University,
Paris, 2003, p.29
* 7 H.ATLAN, entre le cristal et
la fumée, paris, Ed. Du seuil, 1972, pp.21-22
* 8 MIEGE B., La
société conquise par la communication, Presse universitaire
de Grenoble, 1996, p.42
* 9 Dictionnaire le petit
Robert, Paris, 1991
* 10 MILON A., et JOUVE M.,
Communication des entreprises, Paris, Ed. Boréal, 1996, p.94
* 11 LENDREVIE, J. et BROCHAND,
Le nouveau publicitor, Dalloz, Paris, 1998, p.161
* 12 LENDREVIE, J. et BROCHAND,
op. cit., p. 162
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