CITATION
« Tous les humains ont besoin de lieux de tendresse
et de repos, de paix et de sérénité »
Gérard Fourez, Eduquer, 1998, De Boeck :
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DEDICACE
Je dédie ce mémoire à :
- Dieu le Tout Puissant qui a envoyé son Fils unique
pour nous pourvoir de sa grâce ;
- Mon père SODJAGO Kossi et à ma mère
NOUMONVI Améyo qui ont compris que la nouvelle génération
a plus que jamais besoin d'être scolarisée.
Qu'ils trouvent ici le fruit et l'aboutissement des efforts
auxquels ils ont librement consentis.
Avant-propos
La violence observée un peu partout dans le monde
aujourd'hui inquiète-t-elle ? Si oui, que font les hommes en guise
de palliatif pour débrouiller cette situation? L'homme connaît-il
l'origine de ce fléau séculaire ? Telles sont autant
d'interrogations devant lesquelles l'esprit humain reste complètement
atterré et interdit.
La violence aujourd'hui prend une proportion
inquiétante. A la télévision comme à la radio, sur
l'internet comme dans les rapports humains quotidiens, elle est bien visible.
Face à la guerre et à la criminalité, le message est
orienté vers le « qui veut la paix prépare la
guerre ».
Cependant, nous nous sommes posé une question de
départ qui, d'ailleurs, nous a le plus poussé à opter pour
cette thématique : pourquoi la violence, quelle est l'origine de la
violence ? Cette question, aussi pertinente soit-elle n'est pas nouvelle.
Ce fut à celle-ci que répondait Hobbes (1651)
lorsqu'il disait que l'homme est un loup pour l'homme. En clair, pour celui-ci,
la violence est innée à l'homme. Pour d'autres, comme A. Smith,
elle provient des conditions (par exemple économiques)
extérieures qui déterminent l'homme. Mais Morin (1985) en trouve
l'origine dans les habitudes relationnelles entre les hommes. Autrement dit, ce
sont les comportements que nous contractons à travers
l'éducation et que nous manifestons dans nos rapports avec autrui qui
sont à l'origine de la violence.
Cette dernière vue nous semble plus pertinente en ce
sens qu'elle situe clairement la violence observée aujourd'hui dans le
temple de l'éducation. Cette dernière représente toute la
culture humaine. Et la violence est justement une culture. C'est dire en fait
que si la violence a pris aujourd'hui une proportion inquiétante, c'est
parce que l'homme l'a « cultivée ». La
responsabilité incombe donc en amont et en aval à
l'éducation.
Conscient de ce constat, l'école, l'institution
éducative moderne, est orientée de manière à
véhiculer une culture de paix tant dans sa philosophie que dans ses
pratiques. Dans presque tous les pays, la punition corporelle, conçue
comme instrument de supplice, d'oppression et de violence est bannie et
interdite.
Le Togo, ayant ratifié beaucoup de conventions
relatives aux droits de l'enfant est arrivé à interdire ces
pratiques autour des années 75. Mais certains enseignants continuent
à en faire usage jusqu'aujourd'hui. Que cache réellement ce refus
d'obtempérer ? Les enseignants font-ils
délibérément de ne pas respecter la réglementation
ou sont-ils forcés par un certain nombre d'éléments ?
Est-ce une simple faille organisationnelle ou les enseignants font ceci en se
référant aux éléments macrosociaux ?
Nous nous inscrivons ici dans une dynamique avant tout
sociale. Notre intérêt est donc tourné vers les
représentations sociales de la punition surtout corporelle dans la
société togolaise. L'intérêt sociologique de
l'étude se situe surtout dans ce prisme.
Mener un travail de recherche de l'envergure de celui-ci est
une entreprise difficile. Sa réussite provient de la contribution de
plusieurs personnes que nous nous devons de remercier en signe de gratitude.
Nous tenons à remercier du fond de notre coeur toutes
les personnes qui ont contribué à notre formation et à la
réalisation de ce mémoire.
Nos remercîments vont particulièrement
à :
- Monsieur BAKALI Toï, notre directeur de
mémoire qui n'a pas hésité à consacrer son temps et
à apporter sa grande contribution à la réalisation de
cette étude ;
- Monsieur GBEMOU Kokou qui a accepté diriger ce
travail ;
- Aux membres de jury qui, en dépit de leurs
multiples occupations, ont bien voulu lire et examiner ce mémoire,
recevez ici mes sincères remerciements;
- Ma tante SODJAGO Adjo pour son soutien financier et
moral ;
- Ma soeur SEGLA Akouvi pour son soutien ;
- AMAGLO Kokou qui n'a pas hésité à nous
apporter son soutien pour la réalisation de ce travail, qu'il voit ici
ma reconnaissance ;
- Monsieur TIOU Komi pour ses conseils et son
soutien ;
- Monsieur DATOLOUMBEYE Kourabé Lobet Japhet pour son
soutien incommensurable ;
- Monsieur LABO Illa pour son soutien.
Mawoussé K. SODJAGO, Avril 2011LISTE
DES SIGLES
CNDP-TICE : Centre National de Documentation
Pédagogique et des Technologies de l'Information et de la Communication
pour l'Education
CNIOSP : Centre National d'Information et d'Orientation
Scolaires et Professionnelles
CSEF : Conseil Supérieur de l'Education et de la
Formation
DAENF : Direction de l'Alphabétisation et de
l'Education Non Formelle
DAF : Direction des Affaires Financières
DEPP : Direction des Enseignements Préscolaires et
Primaires
DESG : Direction de l'Enseignement Secondaire
Général
DEX-CC : Direction des Examens, Concours et Certification
DF : Direction des Formations
DPEE : Direction de la Planification de l'Education et de
l'Evaluation
DPIP : Direction des Programmes et Innovations
Pédagogiques
DRE : Direction Régionale de l'Education
DRH : Direction des Ressources Humaines
EPT : Education pour Tous
EPP : Ecole Primaire Publique
IEPP : Inspection des Enseignements Préscolaires
et Primaires
IGE : Inspection Général de l'Education
LIMUSCO : Librairie des Mutuelles Scolaires
MEPSA : Ministère des Enseignements Primaire,
Secondaire et de l'Alphabétisation
OMD : Objectifs du Millénaire pour le
Développement
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
ONG : Organisation Non Gouvernementale
PAN/EPT : Programme d'action Nationale / Education pour
Tous
PC : Punitions Corporelles
PSP : Punitions Semi Physiques
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