Conclusion générale
Dans ce travail, il était donc question de retracer la
crise financière et économique internationale de 2007, qui a
secoué le monde de manière générale, ainsi que ses
répercussions ou encore ses retombées sur le financement
budgétaire de la République Démocratique du Congo et ce,
de l'année 2007 jusqu'à l'année 2009.
De manière plus nette, il était donc question
d'analyser les répercussions de ladite crise sur les financements de
type interne et externe afin de dégager les écarts de la
période de stabilité et celle de l'entrée en
récession.
Nous avons constaté que la RDC est entrée en
récession à partir du second semestre de l'année 2008.
Celle-ci n'a pas manqué évidemment d'affecter les secteurs sur
lesquels l'Etat perçoit ses recettes afin de financer son budget.
Elle s'est ressentie en RDC principalement le biais du commerce
extérieur et le financement externe. Le commerce extérieur, l'un
des éléments sur lequel l'Etat perçoit ses taxes et
impôts, a été fortement affecté par la crise
économico-financière. La baisse de la demande des
matières premières sur le plan international et celle des cours
des matières premières ont été des
éléments qui ont affecté les volumes des échanges
de la RDC.
Certaines activités sur le plan local ont aussi
été affecté, surtout celles qui ont des liens
étroits avec des pays ayant connus de manière profonde la
récession. Il s'agit notamment des banques, des entreprises
minières etc.
Le financement extérieur du budget de la RDC est
constitué des aides, prêts et dons provenant des partenaires
multilatéraux et bilatéraux. Ce mode de financement qui a
été affecté par la crise, a eu commet effet
l'amoindrissement des ressources provenant des partenaires
précités.
Le financement interne du budget est donc constitué des
recettes courantes et exceptionnelles. Les recettes courantes sont
composées de recettes fiscales et non fiscales.
Grosso-modo, les recettes des impôts sur le commerce
extérieur subdivisées en deux ayant d'une part les recettes de
droit d'entrée et d'autre part les recettes de droit de sortie, ont
varié de manière contraire, les entrées de manière
croissance et les sorties de manière décroissante en 2009 par
rapport aux années précédentes.
Laissant croire qu'il y a eu une diminution ou un amoindrissement
des exportations et une augmentation des importations provoquant un
déséquilibre de la balance commerciale.
D'où les recettes de l'Etat provenant des impôts ont
connu une faible croissance par rapport aux projections et aux années
précédentes, car déjà à la fin de
l'année 2008 elles avaient commencé à chuter.
En ce qui concerne le financement extérieur, le manque ou
encore l'amoindrissement des moyens financiers de la part des partenaires ou
créditeurs a consécutivement conduit à la réduction
des ressources provenant des aides, prêts voire dons.
Le financement budgétaire congolais était donc
caractérisé par une réduction des ressources provenant de
l'extérieur même s'il y a eu des aides ou appuis afin de soutenir
la balance commerciale et une nette amélioration des recettes courantes
mais restant inferieures aux projections établies avant la crise.
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