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Le financement budgétaire de la RDC face à  la crise financière de 2007

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par Christian ANZOLI LAWAR
Université protestante au Congo - Gradué en administration- finance banque et assurance 2011
  

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Conclusion générale

Dans ce travail, il était donc question de retracer la crise financière et économique internationale de 2007, qui a secoué le monde de manière générale, ainsi que ses répercussions ou encore ses retombées sur le financement budgétaire de la République Démocratique du Congo et ce, de l'année 2007 jusqu'à l'année 2009.

De manière plus nette, il était donc question d'analyser les répercussions de ladite crise sur les financements de type interne et externe afin de dégager les écarts de la période de stabilité et celle de l'entrée en récession.

Nous avons constaté que la RDC est entrée en récession à partir du second semestre de l'année 2008. Celle-ci n'a pas manqué évidemment d'affecter les secteurs sur lesquels l'Etat perçoit ses recettes afin de financer son budget.

Elle s'est ressentie en RDC principalement le biais du commerce extérieur et le financement externe. Le commerce extérieur, l'un des éléments sur lequel l'Etat perçoit ses taxes et impôts, a été fortement affecté par la crise économico-financière. La baisse de la demande des matières premières sur le plan international et celle des cours des matières premières ont été des éléments qui ont affecté les volumes des échanges de la RDC.

Certaines activités sur le plan local ont aussi été affecté, surtout celles qui ont des liens étroits avec des pays ayant connus de manière profonde la récession. Il s'agit notamment des banques, des entreprises minières etc.

Le financement extérieur du budget de la RDC est constitué des aides, prêts et dons provenant des partenaires multilatéraux et bilatéraux. Ce mode de financement qui a été affecté par la crise, a eu commet effet l'amoindrissement des ressources provenant des partenaires précités.

Le financement interne du budget est donc constitué des recettes courantes et exceptionnelles. Les recettes courantes sont composées de recettes fiscales et non fiscales.

Grosso-modo, les recettes des impôts sur le commerce extérieur subdivisées en deux ayant d'une part les recettes de droit d'entrée et d'autre part les recettes de droit de sortie, ont varié de manière contraire, les entrées de manière croissance et les sorties de manière décroissante en 2009 par rapport aux années précédentes.

Laissant croire qu'il y a eu une diminution ou un amoindrissement des exportations et une augmentation des importations provoquant un déséquilibre de la balance commerciale.

D'où les recettes de l'Etat provenant des impôts ont connu une faible croissance par rapport aux projections et aux années précédentes, car déjà à la fin de l'année 2008 elles avaient commencé à chuter.

En ce qui concerne le financement extérieur, le manque ou encore l'amoindrissement des moyens financiers de la part des partenaires ou créditeurs a consécutivement conduit à la réduction des ressources provenant des aides, prêts voire dons.

Le financement budgétaire congolais était donc caractérisé par une réduction des ressources provenant de l'extérieur même s'il y a eu des aides ou appuis afin de soutenir la balance commerciale et une nette amélioration des recettes courantes mais restant inferieures aux projections établies avant la crise.

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