INTRODUCTION
1. Problématique
Le présent travail est une analyse de la crise
économico-financière de l'année 2007 sur le financement
budgétaire de la RDC à partir de l'année 2007 jusqu'en
2009 car l'économie congolaise a bel et bien ressentie les effets de la
crise à partir du deuxième semestre de l'année 2008.
Cette crise économico-financière qui a
traversé plusieurs pays a fini par atteindre la RDC, elle tire son
origine aux USA et les effets contagion ont fait que cette crise traverse par
plusieurs mécanismes et canaux de pays. L'ouverture de la RDC au
commerce international et sa libéralisation font partie des canaux qui
ont permis le passage de la crise. D'où la RDC reste vulnérable
aux chocs extérieurs et est très sensible à la mouvance
de l'environnement économique et financière internationale.
Cette crise s'est illustrée dans une période de
croissance en réduisant les quelques progrès
réalisés et vient affecter de manière négative les
perspectives de croissance par le ralentissement des activités
économiques, réduisant remarquablement les moyens d'intervention
de l'Etat en les limitant face aux besoins accrus de la population. Donc il y a
d'une part une réduction ou un amoindrissement des ressources et
d'autres parts un accroissement des besoins de dépenser.
Pour rappel, nous mettrons à coté de la crise
économico-financière de 2007, la crise
économico-financière de 1929 baptisée « la
grande désillusion » qui avait changé les donnes. Crise
qui est partie des Etats-Unis en plein boum économique suite à
une bulle spéculative et qui a fini par gagner le monde entier
provoquant un climat de panique généralisée à
l'annonce de la baisse de bénéfice par les usines
américaines.
Cette crise a su mettre en relief le dysfonctionnement de
l'économie mondiale, certains jugent qu'une reforme du système
financier international est indispensable. Bien que la crise ait
été déclenchée par des événements qui
se sont produit sur le marché américain, elle s'est
propagée dans toutes les régions du monde avec des
conséquences désastreuses sur la croissance, sur le commerce et
les investissements mondiaux.
Cette crise est donc un sérieux revers pour le monde en
général et plus particulièrement la république
démocratique du Congo car comme on l'a dit ci-haut, elle intervient au
moment où le pays présentait des perspectives des croissances.
La raison de la faible intégration aux marchés
financiers internationaux restait le seul argument qui faisait croire aux
congolais que leur économie était épargnée de la
crise. Bien vite, on a constaté que les économies africaines
risquaient bien évidemment du fait de la crise, de connaitre la
récession qui conduirait à une baisse de revenus pouvant
permettre le financement de leurs budgets.
Dans notre travail, Nous aurons à répondre
à des préoccupations suivantes :
-Qu'est-ce qui est à l'origine de cette crise
économico-financière ?
-Quelles sont les retombées de la dite crise sur le
financement budgétaire de l'Etat congolais ?
Les réponses à ces préoccupations feront
l'objet de notre travail dans les pages qui suivent.
2. Hypothèse de travail
En rapport aux questions posées ci haut, nous partons
des hypothèses selon lesquelles :
-une crise est plus souvent une manifestation de brusque
retournement de terme d'une période d'expansion économique. Comme
nous le connaissons, la crise est partie de l'effondrement du marché de
l'immobilier aux Etats-Unis ; caractérisé par le non
remboursement des crédits dits « subprimes »
par les débiteurs. Cette crise s'est rapidement
éclatée.
-les retombées de la crise sur le financement
budgétaire de la République Démocratique du Congo se sont
vite traduites par un amoindrissement des ressources de l'Etat avec des
conséquences sur les dépenses publiques ainsi que sur la
croissance. La crise a donc affecté les ressources budgétaires
par plusieurs mécanismes notamment les matières premières
qui sont une source génératrice des moyens pour l'Etat et sur le
commerce international.
3. Choix et Intérêt du sujet
Cette réflexion retrace le passage de la crise
économico- financière de 2007 sur le financement
budgétaire congolais et est théoriquement une contribution aux
débats car il permet de cerner l'évolution statistique de
différents modes de financement budgétaire et de comprendre
l'origine, les ses effets ou les retombées de la crise sur le
financement budgétaire congolais.
4. Délimitation spatio-temporelle
Une étude scientifique doit être
délimitée dans le temps et dans l'espace pour que sa
portée scientifique soit appréhendée dans un contexte bien
défini.
Ainsi sur le plan spatial, la présente étude se
propose comme champ d'investigation la RD Congo, quant à l'horizon
temporel, l'étude s'étend sur une période allant de 2007
à 2009.
5. Méthodologie et technique de la recherche
Méthodes
Deux approches méthodologiques seront utilisées
dans ce travail sont :
-une approche descriptive ;
-et une approche analytique.
Ces deux approches vont nous permettre de comprendre dans un
premier temps l'origine la crise, d'expliquer l'évolution du financement
budgétaire congolais et dans un second temps de relever les effets
déterminants de cette crise sur le financement budgétaire.
L'approche descriptive va reposer essentiellement sur la
construction des tableaux et des chiffres pour apprécier non seulement
les effets à l'origine mais aussi l'évolution statistique.
L'approche analytique cherche essentiellement à relever
les facteurs explicatifs ayant conduit à la crise. En d'autres termes,
il d'agit d'identifier les facteurs pertinents de la crise sur la RD Congo.
Technique
Nous nous servirons de la technique documentaire afin de
chercher dans les archives publiques, les publications administratives
6. Canevas du travail
Hormis l'introduction et la conclusion générale,
notre étude comportera trois chapitres dont :
-Le premier porte sur les considérations sur la crise
financière et économique et explique la crise financière
de 2007 ;
- Le deuxième traite la situation économique de
la RDC de 2007 à 2009 ;
-Le troisième traite les effets de la crise
économico-financière sur le financement budgétaire en
RDC.
CHAP.I LA CRISE FINANCIERE ET ECONOMIQUE
SECTION I. CRISE FINANCIERE
I.1 Définitions
Une crise financière concerne les acteurs en
difficulté financière ayant du mal à payer leurs
engagements à leurs créanciers. Et ces agents économiques
sont souvent proches de l'état de cessation de paiements. Cela peut
traduire d'une mauvaise gestion ou d'un environnement économique
très défavorables. Une crise peut être d'échelles
différentes, elle peut être régionale, nationale ou
mondiale.1(*)
La crise financière s'emploie pour designer la
déstabilisation du système bancaire et financier d'une ou des
nombreuses économies. La crise financière inclut la monnaie, les
institutions financières et le marché boursier.une crise
financière peut donc toucher un seul secteur ou plusieurs secteurs
économiques, elle peut se situer à différentes
échelles, elle peut donc s'étendre par contagion et devenir
international.2(*)
Une société traversant une crise
financière ne peut plus tenir ses engagements financiers et ses
créanciers peuvent se retrouver eux-aussi en difficultés
financière. Ainsi l'ampleur de la crise grandit et peut alors atteindre
l'échelle mondiale.par ailleurs si les acteurs ou les entreprises sont
cotées en bourse, la crise financière peut se coupler avec la
crise boursière. Donc la crise financière désigne de
manière assez large la crise de change, la crise boursière et la
crise bancaire.
La crise financière est souvent marquée par une
crise de liquidité parfois des crises de solvabilité tant au
niveau des banques mais aussi au niveau d'une nation et une raréfaction
des crédits au niveau des entreprises.
Selon l'économiste Charles Kindleberger, le cycle
financier se déroule en cinq étapes à savoir :
l'essor, l'engouement et emballement, la peur et le désordre, la
consolidation et enfin le redressement.
Les crises financières ont des visages multiples
:3(*)
1. les « défauts souverains », qui
surviennent quand les gouvernements se trouvent dans l'incapacité de
rembourser leurs obligations intérieures ou extérieures,
2. les crises bancaires, dans lesquelles un pays
s'aperçoit qu'un vaste pan de son secteur bancaire est devenu insolvable
par suite de lourdes pertes sur ses investissements, ou encore en cas de
panique bancaire,
3. les crises de change, qui se caractérisent par la
chute brutale de la valeur d'une devise nationale, les épisodes
d'inflation élevée enfin, puisqu'un bond inattendu de l'inflation
équivaut de fait à un défaut de paiement, étant
donné qu'il permet à tous les débiteurs de rembourser
leurs dettes dans une monnaie dont le pouvoir d'achat a brutalement
diminué.
I.2 Origines de la crise financière
La crise financière peut donc tirer son origine des
plusieurs éléments et suite plusieurs incompatibilités et
dysfonctionnement. Parmi ces éléments, nous pouvons
citer :
-le dégonflement des bulles de prix (ex : bulle
immobilière)
-la perte de confiance ;
-l'insolvabilité vis-à-vis des
créanciers ;
-la politique monétaire ;
-des innovations financières mal maitrisées
etc.
I.3 Conséquences de la crise financière
Parmi les conséquences de crise financière, nous
pouvons donc citer :
-Ralentissement de l'économie nationale voire
mondiale ;
-Manque de liquidités ;
-Paralysie des paiements ;
-Risque d'une crise économique;
-la dépression ;
-la récession ;
-Crise de confiance ;
-Baisse d'investissement ;
-Baisse de la consommation ;
-Chute des cours ;
-Redressement du crédit ;
-Dégradation des conditions de vies ;
-Baisse de la production et tant d'autres.
SECTION II. CRISE ECONOMIQUE
II.1Définitions
Une crise économique est une dégradation brutale de
la situation économique d'un pays ou d'une zone économique
conséquence d'un décalage entre la production et la consommation.
Elle est donc caractérisée par un profond retournement de
situation économique d'un pays. Elle débute plus souvent par un
krach et ses répercussions sont plus larges.4(*)
Une crise économique est une dégradation brutale de
la
situation
économique et des perspectives économiques. Son
étendue
sectorielle,
temporelle et géographique peut aller d'un seul secteur d'une seule
région pour une brève période à l'ensemble de
l'économie mondiale pendant plusieurs années ; on parlera
alors de
ralentissement
économique ou, plus grave, de
récession
économique. une telle
crise comporte souvent (mais
pas systématiquement) des répercussions sur le niveau des
salaires et la valeur du
capital (valeurs boursières), provoque des
faillites et du
chômage,
accroît les tensions sociales, et peut même avoir des
répercussions sanitaires.5(*)
La crise économique est aussi comprise comme un
retournement brutal de la conjoncture se traduisant par un excès d'offre
immédiatement suivie par une contraction de l'activité
économique.
II.2 Causes de la crise économique
Les avis se partagent sur cette question mais nous essayerons
d'évoquer certaines causes qui sont reprises plus
généralement dans les analyses, entre autres :
-elle peut provenir d'une crise financière ;
-l'endettement ;
-la bulle immobilière ;
-le surinvestissement ;
-le déséquilibre de la balance
commerciale ;
-la non-réglementation des produits ;
-la baisse du taux directeur ; etc.
II.3 Conséquences d'une crise économique
Les crises économiques ont des conséquences
diverses parmi lesquelles, nous citons :
-Augmentation du chômage ;
-Une baisse du PIB et baisse sensible de la
consommation ;
-Un accroissement du nombre des faillites ;
-Une baisse du pouvoir d'achat ;
-Tensions sociales ;
-Baisse des salaires ;
-Baisse d'épargne ; etc.
SECTION III. CRISE ECONOMIICO-FINANCIERE DE 2007
III.1 Origine6(*)
La crise actuelle a débuté avec les
difficultés rencontrées par les ménages
américains à faible revenu pour rembourser les
crédits qui leur avaient été consentis pour l'achat de
leur logement.
Les subprimes : Ces crédits étaient
destinés à des emprunteurs qui ne présentaient pas les
garanties suffisantes pour bénéficier des taux
d'intérêt préférentiels (en anglais « prime
rate »), mais seulement à des taux moins
préférentiels (« subprime »).
Un Subprime est un crédit à risque que l'on va
offrir à un client qui ne présente pas toutes les garanties
nécessaires et suffisantes pour bénéficier des taux
d'intérêts préférentiels. Aux USA, il s'agit d'un
crédit hypothécaire (immobilier) dont le logement du client
(emprunteur) est pris en garantie en cas de défaut de paiement. Bien
avant 2007, de nombreux signaux d'alarme existaient, comme les emprunts
effectués par les Etats-Unis à l'étranger, l'inflation du
prix des actifs, l'endettement des ménages, le ralentissement de la
production. Surtout, l'énorme augmentation du prix des logements (plus
de 100% en cinq ans) auraient dû être un signal capital, d'autant
qu'elle était alimentée par un effet de levier croissant.
Début 2008, la valeur totale des hypothèques aux Etats-Unis
atteignait environ 90% du PIB.
Si les Etats-Unis n'ont pas fait défaut jusqu'à
aujourd'hui, c'est parce que les investisseurs mondiaux ont acheté en
masse des bons du Trésor américain, confiants dans les bas taux
d'intérêt pratiqués et la vigueur relative de la monnaie
américaine.
Mais sur le long terme, le taux de change et le taux
d'intérêt américains pourraient bien retrouver des niveaux
plus conformes à la situation réelle de ce pays, surtout si rien
n'est fait pour rétablir un équilibre budgétaire
soutenable à long terme.
Nous pouvons essayer d'expliquer la crise financière
mondiale en six étapes7(*) :
- Etape 1 : la crise financière part des Etats-Unis en
août 2007 ;
- Etape 2 : les banques sont touchées à
cause de la titrisation ;
- Etape 3 : les banques se méfient et ne se
prêtent plus d'argent ;
- Etape 4 : faute des liquidités, certaines
banques deviennent asphyxiées ;
- Etape 5 : la panique gagne les marchés
financiers en 2008.
- Etape 6 : tentative de sauvegarde
Etape 1 : la crise financière part
des Etats-Unis en août 2007
La crise débute à l'été 2007
à cause des "subprimes", des prêts hypothécaires consentis
à la classe moyenne américaine. En temps normal, un particulier
qui souhaite acquérir un appartement peut emprunter en fonction de son
salaire et de sa capacité à rembourser. Inconvénient du
système : l'emprunt est proportionnel au salaire.
Si vous ne gagnez pas beaucoup, vous ne pouvez pas emprunter
beaucoup, donc vous ne pouvez pas acheter.
Les Américains ont donc créé des
subprimes : vous empruntez ce que vous voulez (même si le salaire n'est
pas très élevé) mais c'est la maison qui est en garantie.
En clair, si vous ne pouvez pas rembourser, la banque récupère la
maison et la vend. Mais quand les prix de l'immobilier baissent, les banques
paniquent ! Cas de figure classique : un emprunteur ne rembourse plus, la
banque décide donc de vendre sa maison et de tout
récupérer. Mais comme les prix de l'immobilier ont baissé,
la banque perd de l'argent sur la vente. C'est la crise des subprimes :
certaines banques qui avaient eu trop recours à ce type de prêt se
sont retrouvés dans une situation financière critique. Et plus de
2 millions de personnes se retrouvent ruinées aux Etats-Unis, faute de
pouvoir rembourser les emprunts.
Etape 2 : les banques sont
touchées à cause de la titrisation
Pour tenter de limiter les risques de ces crédits d'un
nouveau genre, les banquiers ont eu recours à la titrisation. Ils ont
transformé ces emprunts en titre sur les marchés boursiers.
Concrètement, si un particulier emprunte 1000 euros, il doit en
rembourser 1200 euros à la banque avec les intérêts. Pour
gagner plus rapidement de l'argent, les banques ont émis des titres de
dette, c'est-à-dire un papier donnant droit à ces 1200 euros. Ces
titres de dette se sont échangés sur les places
boursières.
Quel est l'intérêt pour les acheteurs de ces
titres ? Si l'acquéreur achète son titre à 1100 euros, il
sait qu'il a la garantie de recevoir 1200 euros. Or, à partir du moment
où celui qui doit rembourser l'emprunt pour l'achat de sa maison ne peut
plus payer, le titre n'a plus aucune valeur. Ce sont ces montages financiers
complexes qui expliquent la chute de la bourse car toutes les banques
étrangères, notamment européennes, se sont aperçues
qu'elles possédaient des titres de subprime qui ne valaient plus rien.
Tout le monde en avait mais personne ne savait vraiment combien.
Etape 3 : les banques se
méfient et ne se prêtent plus d'argent
Dans un premier temps, les banques étrangères se
sont voulues rassurantes. En France, le directeur de la BNP a d'abord
affirmé que la banque n'avait pas procédé à des
placements risqués de ce type. Mais quelques jours plus tard,
après analyse, la BNP réalise qu'elle possède des
subprimes. Le jeudi 9 Août 2007, la BNP décide de geler la
cotation de 3 fonds d'investissement. La panique gagne alors les marchés
car plus personne ne se sent à l'abri.
A partir de là, les banques vont se méfier les
unes des autres et ne plus vouloir se prêter de l'argent entre elles.
Cette crise de confiance des marchés interbancaires va entraîner
la faillite de certaines banques, malgré l'injection de milliards de
dollars de la réserve fédérale américaine. Vous
n'avez rien compris ? Passez à l'étape suivante.
Etape 4 : faute des
liquidités, certaines banques deviennent asphyxiées
Pour comprendre comment les banques ont fait faillite
dès 2007, il faut expliquer comment fonctionne le système
bancaire. Quand vous empruntez 100 000 euros à la Société
Générale, celle-ci augmente la masse monétaire de 100 000
euros. Elle crée donc 100 000 euros.
Mais pour éviter que la machine à billet ne
s'emballe (créer de la monnaie sans contrôle), la
Société Générale doit déposer une partie de
la somme créée sur un compte de la Banque Centrale
Européenne. C'est ce qu'on appelle les "réserves obligatoires".
Si le taux de réserves obligatoires est de 1%, la
société Générale doit donc déposer sur le
compte de la Banque Centrale Européenne 1 000 euros. Ce système
là permet à la banque centrale européenne de
contrôler la création de monnaie.
Souvent les banques n'ont pas les liquidités
nécessaires pour accorder des crédits (le flux entre l'argent
déposé par des épargnants et l'argent prêté
aux autres n'est jamais équilibré à l'instant T). Elles
empruntent donc de l'argent à une autre banque pour pouvoir verser la
"réserve obligatoire" à la BCE afin de pouvoir accorder le
crédit au client. C'est une pratique courante : les banques se
soutiennent et se prêtent de l'argent entre elles. Mais quand il y a une
crise de confiance, c'est tout le système qui s'enraye.
Pour éviter un effondrement général et
des faillites en cascade, la banque centrale "injecte" des milliards,
c'est-à-dire qu'elle permet aux banques de récupérer des
liquidités à très faible coût.
Malgré cela, certaines banques se sont
retrouvées asphyxiées très rapidement : elles ont perdu
des sommes colossales avec les subprimes, et elles n'ont pas réussi
à poursuivre leur activité de crédit car les autres
banques, méfiantes, ont refusé de leur prêter des
liquidités pour faire face. De nombreuses banques se sont donc
retrouvées dans des situations difficiles : en Grande Bretagne, la
Northern Rock a dû être nationalisée, sous peine de
disparaître.
Etape 5 : la panique gagne les
marchés financiers en 2008
La plupart des économistes pensaient que le gros de la
crise était passé début 2008. Une fois que la crise des
subprimes est bien identifiée, que les banques ont revendu ces titres
à risques, la crise financière était sur le point de se
terminer après un dernier soubresaut fin 2007. Mais la crise est
repartie de plus belle en février 2008 quand les banques ont
arrêté leurs comptes annuels. Les pertes se sont
avérées plus importantes que prévu : entre la chute de
l'immobilier, la crise des subprimes, les soubresauts de la bourse qui ont fait
chuter les cours, les pertes d'actifs se sont montées à plusieurs
dizaines de milliards de dollars pour certaines banques. C'est le cas de
Citibank, qui était la première banque mondiale jusqu'à
cette crise.
Dès lors, la crise financière qui était
d'abord une crise bancaire va se transformer en krach boursier. A chaque
mauvaise nouvelle ou publication des comptes d'une banque, le titre de la
banque chute sur les marchés financiers. Les banques ont alors des
pertes colossales, et comme en 2007, peinent à trouver des
liquidités. Vu la situation de crise, comme en 2007, les banques ne se
font plus confiance et le marché interbancaire se grippe. Certains
établissements de crédit ont donc vu leur valeur boursière
chutée en quelques semaines. Par exemple, AIG (numéro 1 de
l'Assurance) a perdu 45% de sa valeur en une semaine et 79% sur un an. Lehman
Brothers, la quatrième banque d'affaires de Wall Street, a perdu 45% de
sa valeur en une seule journée et 94% sur un an. Jamais des chutes aussi
vertigineuses n'avaient été constatées depuis la crise de
1929.
Etape 6 : tentative de
sauvegarde
Face à ce qui s'apparente à une banqueroute
généralisée, les banques centrales et les Etats tentent de
venir en aide à tous les établissements les plus fragiles pour
éviter des faillites qui auraient des conséquences très
importantes sur l'économie réelle.
Trois sorties de crise sont exploitées :
1. Les banques centrales injectent de nouveau des
liquidités pour que ces banques puissent emprunter. Mais cette solution
a des limites : la création monétaire doit être fortement
encadrée sinon, il y a un risque très élevé
d'inflation. Les prix pourraient s'envoler et accélérer ainsi la
propagation de la crise dans l'économie réelle.
2. Les banques centrales volent au secours de certaines
banques en récupérant à leur compte les titres
dépréciés, comme les subprimes. C'est ce qu'a fait la
banque centrale américaine en mars pour sauver la banque
d'investissement Bear Stearns. La banque centrale américaine a
récupéré 29 milliards d'actifs toxiques
(dépréciés et peu surs) et facilité la reprise de
Bear Stearns par une autre banque JP Morgan. Là encore, cette solution a
des limites. La banque centrale américaine ne peut effacer d'un seul
coût des milliards de perte pour chaque banque en difficulté.
3. Le gouvernement américain tente de sauver certains
établissements pour éviter un effondrement de tout le
système bancaire. Par exemple, Freddie Mac et Fannie Mae, deux
géants américains du crédit hypothécaire, ont
été placés sous la tutelle du gouvernement. Le
trésor américain va dépenser 200 milliards de dollars pour
sauver ces deux établissements.
Seulement, le gouvernement américain ne peut
sauver toutes les banques en difficulté : d'abord parce que cela
coûte des milliards de dollars aux contribuables, et ensuite parce que
cela donnerait de très mauvais signes aux marchés financiers, qui
auraient l'impression de bénéficier d'une certaine
impunité. A quoi bon assainir le système si les Etats sont
prêts à aider tout le monde à coût de plusieurs
centaines de milliards de dollars ? Voilà pourquoi le Trésor
américain a refusé de voler au secours de la banque Lehman
Brothers, qui a donc fait faillite.
III.2 Conséquences de la crise
économico-financière
Concrètement, cette crise a eu comme
conséquences :
1. la déflation aux USA et la baisse des prix des
matières premières au reste du monde ;
2. la monté du chômage dans tous les pays
industrialisés ;
3. la baisse de production industrielle ;
4. la diminution de l'aide au développement
accordée aux PMA ;
5. la baisse de la croissance mondiale ;
6. l'augmentation de la misère et de la
pauvreté.
Rappelons que Pendant quatre années consécutives
précédant l'année 2007, l'économie mondiale
était en pleine expansion. En effet, d'après les projections du
Fond Monétaire International, la croissance mondiale devrait descendre
de 5 % en 2007, de 3,75% en 2008 et à plus ou moins 2 % en 2009 à
cause du recul de la croissance dans les pays avancés.
L'ampleur des révisions la baisse varie
considérablement d'une région à une autre.les pays
exportateurs des matières premières ont été
touchés du fait d'une révision à la baisse des cours des
matières premières.
III.3 De la crise financière à la crise
économique
le passage de la crise financière à la crise
économique s'est fait par effet contagion.la crise financière a
affecté l'activité économique par le biais notamment de la
baisse du moral des ménages, de chef d'entreprises, des
difficultés rencontrées par les banques du resserrement des
conditions de taux d'intérêt .ces facteurs ont donc pesé
sur l'investissement des entreprises provoquant une forte réduction de
la croissance et sur la consommation des
ménages.,l'expression « moral » explique la
volonté des dépenser qui est liée aux moyens dont on
dispose. C'est ainsi qu'on dira qu'un ménage a un moral
élevé lorsqu'il dépense trop.
Il faut aussi signaler que l'intervention de la FED a
été aussi déterminante dans le passage de cette crise
financière à la crise économique.
CHAP II. SITUATION ECONOMIQUE DE LA RDC DE 2008
à 2009
Dans ce chapitre, nous aurons à présenter la
situation économique de la RDC par l'analyse des secteurs le
composant.il s'agira d'analyser le secteur réel, les finances publiques,
le secteur monétaire et le secteur extérieur afin de donner un
bref aperçu de la situation économique de la RDC.
SECTION I. Analyse de Finances Publiques
Avant d'évoluer, il sied de souligner que
l'environnement économique international défavorables a
également affecté le secteur des finances publiques à part
la lenteur dans la mise en oeuvres de certaines reformes fiscales relatives
à l'introduction de la taxe sur la valeur ajoutée(TVA) ainsi que
l'augmentation des dépenses de souveraineté expliquée par
les exigences de fonctionnement de l'armée et de la police pour une
meilleure sécurisation du pays.
Ainsi, les recettes du cadre budgétaire ont
représenté 19,5% du PIB en 2008 et 23,3% du PIB en 2009.Quant aux
dépenses, elles se sont accrues de 3,1% s'établissant autour de
22,8% du PIB en 2009 contre 19,7% du PIB en 2008.Concernant la pression
fiscale, elle s'est située autour de 13,2% du PIB en 2009 contre 15,2%
du PIB en 2008, soit une baisse de 2%.Cette contreperformance dans la
mobilisation des ressources de l'Etat est due à la lenteur
observée dans la mise en oeuvre des reformes fiscales.
La charge fiscale sur le commerce extérieur s'est
située autour de 4,9% du PIB en 2009 contre 5,7% du PIB en 2008 et celle
sur les activités intérieures est passée de 9,5% en 2008
à 8,5% en 2009.et les dépenses courantes avaient une part de
17,5% du PIB en 2009 contre 17,3% du PIB en 2008.La part des investissements
publics est passée de 2,5% en 2008 à 5,3% en 2009.
Par ailleurs, les opérations à financement
extérieur spécifiques ont enregistré une contraction de
1,6% en 2009, donc elles sont passées de 13% en 2008 à 11,4% en
2009.
I.RECETTES8(*)
*.Recettes courantes
Les recettes courantes prévues étaient de
1597889,3 millions de CDF retenues dans la loi budgétaire en 2009. Mais
les réalisations n'ont été que de 1592002 millions de CDF,
et 604745,9 millions de CDF en 2007. Soit un taux de mobilisation de 99,6%.En
le rapportant au PIB, ces recettes représentent 17,6% du PIB en 2009
sachant qu'en 2008, elles étaient de 18,5% du PIB. Cette
contreperformance s'explique par les effets de la crise, la lenteur dans la
mise en oeuvre des reformes fiscales et aussi à la grève.
Les recettes fiscales se rapportant aux activités
intérieures avaient atteint 751500,8 millions de CDF en 2009 contre
619672,7 millions de CDF en 2008, soit une augmentation de 21,3%.comparé
au PIB, elle représente 8,3% contre 9,5%.
De même, les recettes non-fiscales se sont
situées à 400190,4% millions de CDF en 2009 contre 214000
millions de CDF en 2008, soit respectivement 4,4% et 3,3% du PIB.
Donc les recettes fiscales ont représenté 74,9%
et les recettes non-fiscales ont représenté 25,1% des recettes
totales courantes.
1. Recettes fiscales
1.1 Recettes des impôts sur le commerce
extérieur
Les ressources publiques tirées du commerce
extérieur étaient de 440310,7 millions de CDF contre 431280,9
millions de CDF prévus dans le budget de l'Etat. Donc 4,9% du PIB
contre une prévision de 4,8% comparé aux réalisations de
l'année 2008 chiffrées à 372743,3 millions alors qu'ils
étaient de 239332,9 millions de CDF en 2007. Elles se sont accrues de
18,1%.la performance dans la mobilisation est liée au bon rendement du
guichet unique.
Les droits de sortie sur le commerce extérieur ont
atteint 12496,3 millions de CDF en 2008 et 11832,4 millions de CDF en 2009,
soit une contraction de 5,3%.les droits d'entrées ont
représenté 97,3% du commerce extérieur, ils ont atteint
428144,6 millions de CDF en 2009 contre 360177,4 millions en 2008.
Les impôts sur les chiffres d'affaire étaient de
219514,6 millions de CDF en 2009 et 183767,6 millions de CDF, soit une
croissance de 19,5%.
1.2 Recettes des impôts sur le revenu
Ces recettes sont assises sur les traitements et les salaires
des personnes physiques ainsi que sur le bénéfice des
sociétés et entreprises.
En 2009, les revenus de ces impôts étaient de
330414 millions de CDF contre 293957,1 en 2008 et 161371,2 millions de CDF en
2007, soit un accroissement de 12,4% représentant 3,7% du PIB et
comparé aux prévisions qui étaient de 328922,1 millions de
CDF.il y a eu donc une mobilisation à 100,5%.
1.3 Recettes des impôts des biens et services
Elles sont constituées de droits de consommations, de
contributions sur le chiffre d'affaire à l'intérieur et des
contributions sur les véhicules ainsi que la taxe sue le chiffre
d'affaire des sociétés pétrolières se sont
chiffrées à 406884,9 millions de CDF contre 312967,3 millions de
CDF en 2008 et 192774 millions de CDF en 2007, soit un accroissement de 30%
donc 4,5% du PIB et mobilisées à 103,8%.
1.4 Autres recettes fiscales
Cette catégorie regroupe les impôts sur la
propriété immobilière, des impôts exceptionnels sur
les revenus à charges des employeurs et des fonds spéciaux. Elle
enregistre aussi les recettes sur les perceptions diverses de l'OFIDA, les
ventes des imprimés ainsi que les amendes et pénalités sur
les autres revenus mobilisés par la DGI.ces recettes se sont accrues de
11,4%donc 12748,3 millions de CDF en 2008 à 14201,9 millions de CDF en
2009 alors qu'ils étaient des 11267,8 millions de CDF en 2007.
II. Recettes non-fiscales
Ces recettes ont atteint 400190,4 millions de CDF soit un taux
de progression de 86,9% par rapport à l'année 2008, 156567,6
millions de CDF en 2007.les recettes administratives judiciaires et domaniales
ont représenté 40,2% en 2009 contre 38,2% en 2008. Les
versements de pétroliers au titre des royalties ont contribué
pour 12,8% en 2009 contre 23,1% en 2008
*.Recettes exceptionnelles
Les recettes exceptionnelles constituées des dons et
des prêts se sont situées à 512720,3 millions de CDF soit
5,7% du PIB en 2009 contre 65172 millions de CDF en 2008. Cette augmentation
est tout simplement expliquée par les appuis financiers provenant des
différents partenaires pour lutter contre les chocs exogènes.
Rapportées aux prévisions budgétaires qui le situaient
à 1031418,2 millions de CDF, les recettes accusent un taux de
réalisation de 49,7%.
II. DEPENSES PUBLIQUES9(*)
Bien que l'exécution des dépenses soit
restée en deçà des prévisions budgétaires,
la part des décaissements par rapport au PIB a augmenté de 3,5%
en 2009 contre 2,9% en 2008.Cette situation reste attribuable à
l'augmentation des dépenses de sécurité et de
souveraineté.
Les dépenses publiques exécutées en 2009
ont atteint 2059445,3 millions de CDF contre un revenu prévisionnel de
2922393,8 millions de CDF représentant 22,8% du PIB en 2009 contre 19,7%
du ·PIB en 2008 et 788096 millions de USD en 2007.les dépenses
courantes ont représenté 76,7% et celles d'investissement 23,3%
du total.
*.Dépenses courantes
Les dépenses courantes de l'Etat
exécutées en 2009 se sont chiffrées à 1579472
millions de CDF contre une prévision de 1989294,5 millions de CDF, soit
une sous consommation des crédits de 20,6%. Ces dépenses se
situent autour de 17,5% du PIB en 2009 alors qu'elles étaient de 17,3%
en 2008 et 243055 millions de CDF en 2007.
Cette catégorie de dépenses révèle
que les subventions aux organismes publics et les rémunérations
ont été les postes les plus importants avec respectivement 38,1%
et 34,3% suivis des frais de fonctionnement pour 22,1%.
Les dépenses de fonctionnements expliquent les
déboursements du trésor au titre des remboursements des agents et
fonctionnaires de l'Etat d'une part et des achats des biens et services des
consommations courantes d'autres parts ont atteint 891197,6 millions de CDF en
2009 contre 859821,6 millions de CDF en 2008,
Soit une augmentation de 3,6%, 544041 millions de USD en
2007.ces déboursements représentent 9,9% du PIB.
Les rémunérations de 461300,3 millions de CDF en
2008, 541423,7 en 2009, soit une progression de 17,4%. Cette progression est
due à l'uniformisation des salaires entre des huissiers de Kinshasa et
ceux des provinces au mois d'août. Les dépenses liées
à l'acquisition des biens et services des consommations courantes se
sont contractées de 12,2% passant de 398521,3 millions de CDF en 2008
à 349773,9 millions de CDF en 2009.
Les paiements des intérêts de la dette publique
ont atteint 63110 millions soit 0,7% du PIB. Le montant des
intérêts sur la dette extérieure s'est situé
à 25381 millions de CDF. Les transferts courants et les subventions ont
totalisé 625164,2 millions de CDF.les transferts en faveur des
organismes publics composés des subventions aux provinces et des
rétrocessions aux régies financières se sont
élevés à 601288,8 millions de CDF soit 96,2% du total.
Les cotisations auprès des organismes internationaux
se sont situées à 7920,57 soit 1,3% du total des
dépenses.
*. Dépenses en capital
Les dépenses relatives aux investissements publics se
sont élevées à 479972,5 millions de CDF soit 5,3% du PIB
en 2009 contre 160775 millions de CDF en 2008 et 243055 millions de USD en
2007. Au regard des prévisions budgétaires qui les situaient
à 933099,4 millions de CDF des décaissements représentant
un taux d'exécution de 51,4%. D'où il y a eu 51,4%
affectés aux infrastructures économiques, 39,6% à l'achat
des équipements des administrations et 9,0% aux infrastructures sociales
et collectives.
SECTION II. Analyse du secteur monétaire
La situation monétaire a été
également marquée par des tensions sur la liquidité et sur
le prix. Le taux d'inflation s'est installé à 53,4% contre une
cible de 48,7%.la croissance de l'offre de monnaie centrale a connu un
ralentissement.
un ralentissement de l'expansion de la masse monétaire
a été constaté car l'ensemble des moyens de paiement
s'étant accru de 48,2% en 2009 contre 58,1% en 2008 et 50,8% en 2007,
donc passant de 658,8 milliards de CDF en 2008, 1041,8 milliards de CDF en 2008
à 1543,8 milliards en 2009.
L'évolution de la masse monétaire est
expliquée par l'expansion des avoirs nets extérieurs et par celle
des avoirs intérieurs nets .le crédit net à l'Etat a
enregistré un recul de 76,1milliards de CDF à la faveur de
l'ajustement budgétaire opéré au dernier trimestre de
l'année 2009.
Les préférences des agents économiques en
matière de détention des actifs monétaires se sont
confortées en faveur des dépôts bancaires essentiellement
des devises.la préférence pour les billets a diminué et
est expliquée par la circulation fiduciaire dans l'ensemble des moyens
des paiements qui se trouve à 24,7% en 2009 alors qu'il était de
29,2% en 2008 et 41,6% en 2007,la part des dépôts en devises s'est
accrue passant de 58,2% en 2008 à 66,2% en 2009.ceci est notamment
expliqué par la perte du pouvoir d'achat interne avec l'inflation et la
baisse significative de la valeur externe de la monnaie.
Le pouvoir d'achat de la monnaie nationale a subi une
dégradation substantielle alimentée par une
accélération du rythme de formation des prix intérieurs.
Le pouvoir d'achat des moyens de paiements en monnaie nationale a
baissé de 20%.
Alors la politique monétaire a été
restrictive afin de contrer les tensions inflationnistes ayant affectées
le cadre macroeconomique.il est important de souligner que les modifications du
taux directeur ont aussi entrainé des ajustements automatiques du taux
d'intérêt des facilités permanentes.et ce taux est
passé de 25% en 2007, 42,5% à la fin 2008 à 72,5% à
la fin de l'année 2009.10(*)
Le taux directeur réel a été
marqué par deux évolutions :
-Premièrement, on a constaté que l'indicateur a
été négatif à la suite de la montée de
l'inflation. Le taux directeur avait donc atteint son niveau le plus bas, soit
-78,6%.
-Deuxièmement, le ralentissement de l'inflation s'est
traduit par la hausse du taux directeur réel.
1. Marché monétaire
le marché monétaire, en dépit de son
étroitesse du point de vue de la taille et du nombre d'actifs
financiers négociés a poursuivi son extension jusqu'en 2009.il y
a eu une hausse sur le volume de transactions de 152% en 2009 contre 126,3% en
2008.sur le plan valeur monétaire, ces transactions totales se sont
chiffrée à 5324,5 milliards de CDF en 2009 contre 2106,6%
milliards de CDF en 2008.la forte croissance concerne le marché en
banque.
Une explosion des transactions sur le marché en banque
a été observée par une hausse des opérations de
734,6% en 2009 contre une baisse de 28,7% en 2008.Pour les prêts à
court terme, le volume global des transactions effectuées s'est
chiffré à 1034,7 milliards de CDF en 2009 et 131,0 milliards de
CDF en 2008.
La dynamique de croissance des transactions interbancaires a
connu un ralentissement. En effet, les transactions se sont accrues de 111,9%
en 2008 contre 230,8% en 2009, donc passant à 884,9 milliards de CDF en
2009 contre 417,7 milliards en 2008.
La BCC recourt aux ventes des billets de trésorerie
par voie d'appel d'offre pour la régulation de la liquidité
bancaire à très court terme. Le volume annuel des soumissions
retenues des billets de trésorerie s'est situé à 2395,7
milliards de CDF en 2009 alors qu'il était chiffré à
1444,0 milliards de CDF en 2008, le volume mensuel de billets de
trésorerie vendu est passé de 187,9 milliards de CDF en 2008
à 260,8 milliards de CDF en 2009.
2. Evolution des taux d'intérêts
L'examen des taux d'intérêts nominaux se
révèle deux grandes tendances :
-les taux d'intérêts débiteurs et
créditeurs appliqués sur les transactions se déroulant en
monnaie nationale.ces taux ont connu des fluctuations relativement
corrélés aux ajustements du taux directeur et aux
évolutions sur les principaux marchés.il peut donc s'observer sur
le taux moyen interbancaire, le taux bancaire appliqué sur les
crédits et dépôts à termes en monnaie nationale.
-le taux d'intérêts débiteurs et
créditeurs pratiqués sur les transactions en monnaie
étrangère. Compte tenu de l'incorporation du risque de change
dans la détermination de ces taux.
Les taux débiteurs en monnaie nationale des banques
sont passés de 41% en 2007, 59% en 2008 et 69% en 2009 soit une
variation de 10% donc de l'année 2008 à 2009.
Les taux créditeurs quant à eux, sont
passés de 8,7% en 2007, 11% en 2008 et 19% en 2009.soit une augmentation
de 8%. ces variations sont expliquées par le souci de maintenir une
marge de positivité tant pour les épargnants que pour les
banques.
En ce qui concerne, le taux en monnaie
étrangère, une baisse observée de 1% a été
remarquée pour le taux les taux directeurs alors qu'une hausse de 0,8% a
été notée pour les taux créditeurs.
3. Taux réels
Au dernier semestre de l'année 2008, ce taux
était inferieur à 20% et au premier semestre de l'année
2009, le taux d'intérêts réels sont globalement
restés négatifs en raison en raison de l'inflation qui avait
marqué l'environnement économique à cette période.
Le taux directeur réel a atteint un niveau de -78,6% en janvier. Et
à la même période, les taux directeurs réels des
banques sur les transactions en monnaie nationale ont sensiblement chuté
jusqu'à atteindre -123% fin janvier.
SECTION III. Analyse du secteur extérieur
les rapports avec l'extérieur ont ressenti des effets
de la crise financière internationale qui débute au
deuxième semestre de l'année 2008.l'économie congolaise a
subi des perturbations dues aux contractions de la demande mondiale de produits
de bases.les échanges commerciaux du pays se sont amoindris suite
à la détérioration de l'environnement international. Ainsi
le déficit de la balance des paiements s'est accentué passant de
2,7% du PIB en 2007, 5,3% en 2008 à 8,2% du PIB en 2009.
Les répercussions du déficit des échanges
commerciaux se sont manifestées sur le marché de change
entrainant une dépréciation de 29,2% de la monnaie nationale.
Rappelons que dans le cadre de la politique monétaire de l'institut
d'émission, le banque centrale a procédé à la vente
des devises sur le marché de change afin de contenir les fluctuations
profondes du franc congolais.
La dette extérieure a vu son stock progresser de 7,8
milliards de USD en 2007 passant de 11,6 milliards de USD en 2008 à 12,5
milliards en 2009 suite au non-paiement. La crise financière
internationale a aussi causé comme effets parmi tant d'autres la
réduction sensible de l'enveloppe de l'assistance des partenaires
bilatéraux et multilatéraux en faveur de l'économie
congolaise.
1. Commerce extérieur
le volume global des échanges internationaux qui
etaient de 127% en 2007, avait atteint 114,7 % du PIB en 2008, a
considérablement chuté pour atteindre 83,4% en 2009 en raison
principalement des effets de la crise.les échanges sont passés
de 13,6 milliards de USD à 9,3 milliards de USD.
Cours des matières premières et des produits
végétaux
l'indice général des principaux produits
exportés a régressé de 2,5% de 2009 après une
progression jusqu'en 2008.il s'est installé à 121,9% en 2009
alors était de 124,9% en 2008.la baisse de la demande due à la
crise a eu pour effet la chute des cours des matières premières
ou des produits miniers et hydrocarbures exportés est passé de
239,3% en 2008 à 218% en 2009 soit une régression de 8,7%.
Les principaux produits miniers exportés par la RDC
sont les suivants :
-Diamant
-Cuivre
-Cobalt
-Pétrole brut
-Or
-Coltan et autres.
L'indice de produits végétaux a baissé de
15,8% passant de 164,1% en 2008 à 138,1% en 2009 sous l'effet de la
baisse des cours des produits d'exportations à l'exception du
café arabica.
Les exportations de la RDC qui étaient de 127% ou 614
millions de USD en 2007, ont baissé de 36,4% : en se situant
à 4371 millions de USD en 2009 contre 6869,8 millions de USD en 2008.les
importations quant à elles, ont diminué de 26,4% se situant
à 4949 millions des USD au cours de l'année 2009 contre 6725,8
millions de USD en 2008.
En dépit de la chute du niveau des exportations
observées en 2009, la part des exportations destinées à
l'union européenne et aux Etats-Unis ont augmenté passant
respectivement de 13,6% à 28,1% et 3,5% à 6,7% des exportations
totales du pays.
Cependant la part des exportations vers les blocs de pays tels
que la chine et l'Inde a baissé de 63,9% en 2008 contre 84,2% en
2008.
Les tendances observées au niveau des exportations ont
été également constatées pour les importations car
la RDC a plus échangé avec l'union européenne et les
Etats-Unis d'Amerique.les importations en provenance de ces régions ont
été respectivement 29,1% et 4,2% des importations totales en
2009 contre respectivement 16,2% et 2,3% en 2008.les biens en provenance des
certains pays ont régressé en passant de 81,5% en 2008 et 66,7%
en 2009.
Termes de l'échange
Les termes de l'échange se sont établis à
42,6% en 2009 contre 49,3% en 2008 et à 42,5% en 2007.la
détérioration observée évolue d'un recul
prononcé des prix de l'exportation de -36,4% par rapport à celui
des prix à l'importation de -26,4%.
SECTION IV Analyse du secteur réel
Dans le déclenchement de la crise financière
internationale en 2007, l'économie congolaise est entrée en
récession au deuxième semestre plus précisément en
août 2008. L'économie congolaise étant extravertie, elle
tire la majeure partie de ses ressources de son commerce extérieur. Le
faible développement du secteur industriel, les performances de
l'économie congolaise sont fortement liées aux marchés
boursiers des matières premières agricoles et
minérales.
Donc la baisse de la demande des matières
premières et des cours, la récession des économies
développées ont eu une incidence sur la production et les
exportations congolaises.
Les secteurs des mines et des hydrocarbures sont
caractérisés par une baisse d'activités à partir de
mois d'août de l'année 2008.
Ainsi, le secteur réel reste caractérisée
par la reprise de l'activité dans le secteur minier avec des effets
d'entrainement ou encore des effets boule de neige sur le secteur tertiaire ou
encore les services, l'afflux des capitaux étrangers pour financer les
infrastructures de base.
*PIB( Produit Intérieur Brut) de 2007-2009
La croissance économique qu'on prévoyait
était de 10,8% mais l'autorité monétaire avait revu
à la baisse à la baisse des estimations pour le porter à
8,1%, alors que la croissance était de 6,2% en 2007 Parmi les facteurs
à la base de cette baisse, on notera la chute des cours des minerais et
des métaux. Le taux de croissance enregistré au cours de
l'année 2009 était de 2,7%.
Il est important de souligner que c'est dans cette vision ou
optique de baisse généralisée de l'activité
économique que le cadrage macroéconomique retenu pour
dérouler les prévisions des recettes et des dépenses.
PIB(2009)= 11,6 milliards USD
PIB(2008)=10,11 milliards de USD
PIB(2007)=7,98 milliards de USD
PIB/Habitant(2009)=190$
PIB/Habitant(2008)=181$
*Inflation
Le taux d'inflation à la fin de décembre 2007
était de 9,9%,en 2008 il était de 27,6% contre un objectif de
12%.cet écart entre la réalisation et l'objectif provient de
politique budgétaire et monétaire ainsi que des chics
exogènes résultant des effets conjugués à la crise
alimentaire, de la crise énergétique et de la crise
pétrolière.11(*)
L'érosion ou la détérioration du pouvoir
d'achat des ménages est la conséquence de ces mouvements des prix
à la hausse car la surchauffe observée sur le marché de
change s'est amplifiée en entrainant l'accélération du
rythme de formation des prix interieurs.et le taux d'inflation en
registré en 2009 était de 53,4%.
De ce fait, on constate que l'inflation s'est creusée
de 2008-2009 soit un écart de 25,6%.cette situation est
consécutive aux chocs exogènes à la fois endogènes
et exogènes tenant à la forte dépréciation de la
monnaie nationale face aux devises étrangères dans une
économie fortement dollarisée
Le tableau suivant présente l'indice de prix à
la consommation ainsi l'affectation des dépenses globales
Postes des dépenses
|
2008
|
2009
|
Indice des prix global à la consommation
|
27,57
|
53,4
|
*Indice global d'activité
Le recul de l'activité économique amorcée
depuis août 2008 s'est poursuivi jusqu'au deuxième trimestre de
l'année 2009.cette conjoncture expliquait que la croissance
estimée à partir de l'indice global d'activité a
été de -1,3%.
CHAPIII. FINANCEMENT BUDGETAIRE ET LA CRISE FINANCIERE
ET ECONOMIQUE
III.1 FINANCEMENT BUDGETAIRE
Le financement budgétaire un Etat, concerne la
mobilisation des ressources pour un Etat. la nation par le truchement de son
gouvernement mettra sur pieds des bonnes politiques afin de permettre une bonne
mobilisation des ressources lui permettant de faire face aux besoins de gestion
et ceux de sa population.
Ce financement budgétaire est constitué des
opérations qui consistent à obtenir des ressources
nécessaires à la réalisation des projets inscrits dans le
budget.il permet donc à un Etat, une collectivité d'assurer les
dépenses de fonctionnement de l'administration publique, de garantir les
investissements importants qui peuvent permettre une croissance et un
développement.
Ces financements budgétaires entrainent diverses
activités annexes entre autres le paiement ou le transfert des
liquidités, la gestion de la gestion de la dette. Le gouvernement qui
représente une nation va alors chercher des moyens d'origines interne ou
externe afin de permettre le financement de son budget. Donc le financement
budgétaire peut comprendre une part des ressources propres de l'Etat et
des ressources reçues des institutions financières et des
partenaires extérieurs.
III.1.1 Modes de financement budgétaire en RDC
Le mode de financement budgétaire concerne les canaux des
mobilisations ressources servant au financement budgétaire et expliquant
l'origine des ressources dont dispose une nation. Parmi les modes de
financement budgétaire, on cite :
-le financement interne
-le financement externe
Ces deux modes de financement sont ceux qui permettent le
mobilisation des ressources pour un Etat.
1.Financement interne
Ce mode de financement est lié à toutes les
ressources provenant de l'activité intérieure du pays. Donc il
concerne toutes les activités réalisées en RDC. Ce mode de
financement comprend :
*les ressources fiscales liées aux impôts
*les ressources non-fiscales qui comprennent :
-les ressources domaniales
-les ressources administratives
-les ressources judiciaires
-les ressources parafiscales
-Emprunt public
*Recettes fiscales12(*)
Elles sont des recettes découlant de l'imposition sur les
activités économiques d'une nation. Elles représentent une
bonne part des recettes totales de l'Etat. Elles sont composées
d'impôts directs let indirects créant une distinction entre un
contribuable et redevable. Elles permettent à l'Etat de mettre en oeuvre
différentes politiques.
Les impôts directs sont donc supportés de
manière directe par les personnes sujettes et sont souvent
recouvrés à l'aide d'un rôle qui est une liste nominative
des contribuables. Cette liste établit les informations importantes des
contribuables et ceux-ci sont listés en ordre alphabétique.
Les impôts indirects sont donc perçus sur les
dépenses qui s'incorporent dans le prix des biens et services
consommés. De manière claire, c'est un impôt qui frappe le
revenu dans la phase de sa consommation ou son utilisation. Il existe dans ce
type d'impôts deux catégories.il s'agit bien évidemment
de :
-la taxe sur la valeur ajoutée(TVA), qui jusque là
n'a pas encore été installée de manière
régulière et définitive en RDC. Elle est une taxe sur la
consommation.
-les contributions relatives à certaines activités
déterminées ou certains produits.
Donc les recettes fiscales proviennent des impositions de l'Etat
sur les agents, les personnes physiques ou morales qui sont appelées
contribuables ou redevables.
*Recettes non-fiscales13(*)
En plus des impôts, l'Etat dispose des ressources
non-fiscales qui occupent une place secondaire dans le budget de l'Etat. Les
recettes non-fiscales s'agissent de :
-des revenus du patrimoine de l'Etat qui comprennent des
prélèvements versés par des organismes publics, des
dividendes versés par les entreprises dont l'Etat est actionnaire, des
revenus du domaine de l'Etat.
-des revenus des activités industrielles et commerciales
de l'Etat ainsi que les rémunérations pour les services
rendus.
Les ressources non-fiscales de l'Etat peuvent varier ou fluctuer
dans des proportions importantes car les dividendes versés par les
entreprises publiques dépendent de la situation du pays ou encore de la
conjoncture.
Donc les recettes non-fiscales recouvrent des sources de
financements multiformes, elles sont caractérisées par leur
hétérogénéité.
Elles ont comme composantes l'ensemble des
prélèvements de nature non fiscale entre autres les taxes, les
redevances, des produits du domaine de l'Etat.
-Recettes domaniales : les recettes domaniales sont des
ressources que l'Etat fixe dans les domaines public et privé.
En ce qui concerne le domaine public, les recettes domaniales
concernent les biens par nature ou par destination, qui ne sont pas susceptible
d'appropriation privée.il s'agit des biens que l'Etat détient en
quantité en qualité du pouvoir souverain. Ce sont des biens
affectés au service public pour l'usage public.il s'agit des droits de
péages, des immobiliers, des droits de navigation et tant d'autres.
Concernant le domaine privé, les recettes domaniales
concernent tous les biens qui sont affectés directement au service
public mais qui peuvent être mis en location ou vendus. Nous citerons,
pour la compréhension, les ventes des immeubles privés, les
droits de coupe de bois du domaine privé. En RDC, le service
spécialisé à la perception de ces recettes est la DGRAD
(Direction Générale des Recettes Administratives et
Domaniales).
-Recettes administratives : les recettes provenant des taxes
administratives constituent le prix acquitté par un usager d'un service
public en contrepartie des prestations ou avantages qu'il retire de ce service,
par exemple l'affranchissement d'un courrier ou des timbres de poste.
-Recettes judiciaires : Les recettes judiciaires sont
constituées essentiellement des amendes pénales, des frais de
production de jugement, des droits proportionnels et tant d'autres qui soient
des recettes ayant trait aux dossiers judiciaires des différents cours
et tribunaux ainsi que d'autres instances judiciaires. En RDC, le service
habilité à la perception de ces taxes est la DGRAD.
-Recettes parafiscales : ce recettes sont des
prélèvements opérés par certains organismes publics
représentant l'Etat ou des organismes semi-publics, économiques
ou sociaux pour assurer les financements des certains projets. Sur le plan
national, nous pouvons citer le Fond pour la Promotion de l'Industrie(FPI), des
cotisations sociales des l'INSS et à l'INPP.
Donc par les recettes parafiscales, on désigne toutes les
recettes provenant des prélèvements obligatoires effectués
sur les particuliers ou sur les entreprises afin de financer un ensemble
déterminé des prestations spécifiques.
*Emprunt public
Ce système est aujourd'hui un moyen normal permettant le
financement budgétaire d'un pays, il est généralement
contracté pour financer les dépenses d'investissements
nécessaires à l'intérêt général.
L'emprunt public est donc une prestation pécuniaire
fournie par les particuliers moyennant une contrepartie. Pour recourir à
l'emprunt, il est nécessaire que les conditions suivantes soient
réunies :
-l'existence d'une épargne publique
-un crédit public suffisant pour attirer cette
épargne vers l'Etat.
Il faudra signaler que ce système peut avoir un impact sur
les investissements privés dans la mesure où il réduit la
capacité d'investissement des privés. C'est ainsi qu'on parle
donc de l'effet d'éviction.
2. Financement extérieur
Ce mode de financement concerne les ressources dont
bénéficie l'Etat de ses partenaires extérieurs au
developpement.il peut prendre diverses formes selon le motif de financement.
Dans cette catégorie, il s'agit des financements qui proviennent des
partenaires qui interviennent dans l'octroi des moyens financiers à
l'Etat.
ces moyens proviennent bien évidemment des partenaires
classés dans différentes catégories à savoir des
partenaires bilatéraux et des partenaires multilatéraux.
Ce financement constitue une ressource importante pour l'Etat car
il lui permet d'intervenir dans la vie économique, d'assurer certains
investissements et d'assurer certains équilibres
macroéconomiques.
Ce financement peut prendre les formes suivantes :
- Prêts ;
- Aides Publiques au Développement(APD) ;
- Dons, etc.
*Prêts ou Dettes extérieures
En économie, les dettes extérieures
désignent l'ensemble des dettes qui sont dues par un pays, à des
préteurs étrangers.
Le prêt est donc un acte qui consiste à
transmettre des moyens financiers ou matériels avec des clauses
déterminées sur l'échéance, les
intérêts, les modalités de remboursement.
Par exemple, les prêts du FMI sont contractés sous
forme d'un accord qui stipule les mesures spécifiques que le pays
contractant doit appliquer pour résoudre le problème des balances
des paiements.
Hormis les institutions de bretton woods, il existe d'autres
partenaires qui sont des pays regroupés au sein des institutions telles
que le Club de Paris, et certaines institutions bancaires regroupées au
sein du Club de Londres.
il est important de rappeler qu'en ce qui concerne la RDC, son
budget connait un financement extérieur d'une bonne proportion des
partenaires au développement.
*Aides Publiques au Développement
Elle est une assistance financière fournie par une
entité publique telle qu'une collectivité ou un Etat à un
pays en développement sous diverses formes telles que les dons ou des
prêts à faible taux d'intérêt dans le but de
contribuer au développement du pays concerné.
Parmi les débiteurs, nous pouvons citer les membres du
club de Paris, du club de Londres, les Institutions Financières
Internationales et les pays non membre du club de Paris. Les institutions
financières Internationales se retrouvent dans le partenariat
multilatéral. Elles regroupent le FMI, la Banque Mondiale ainsi que les
banques et fonds régionaux tels que la Banque Africaine de
Développement.
*Dons
Le don est donc lune assistance qui est offerte à un pays
afin de lui permettre d'assurer ses dépenses, il est non remboursable et
ne porte pas les intérêts.
III.1.2 Evolution statistiques des différents modes
de financement budgétaire
Ce point concerne la compréhension statistique des modes
de financement grâce à l'explication des données
chiffrées nous permettant de cerner son évolution.
I. Financement interne
1. Recettes des impôts sur le commerce
extérieur14(*)
(Recettes en millions des CDF)
Recettes
|
2007
|
2008
|
2009
|
Droit de sortie
Droit d'entrée
Entrepôt
|
8 679 097
230 595 776
58 062
|
12496260
360177372
-------------
|
11832404
428144631
-------------
|
Total
|
239 332 935
|
372743280
|
440310709
|
Représentation graphique :
Ce sont des recettes des impôts perçus sur le
commerce extérieur frappant les importations ainsi que les exportations.
Les droits de sorties se sont élevés à 8679097 CDF en
2007, 12496260 CDF en 2008 et 11832404 CDF en 2009 tandis que les recettes des
droits d'entrées ont été de 230595776 CDF en 2007,
360177372 CDF en 2008 et 428144631 CDF en 2009. Les frais d'entreposages ont
été de 58062 CDF en 2007 et nul en 2008 et 2009.
2. Recettes des impôts sur les revenus15(*)
(Recettes en millions des CDF)
Recettes
|
2007
|
2008
|
2009
|
Revenus des personnes physiques
Revenus des sociétés et entreprises
Amendes et accroissements
|
71 933 545
89 409 594
30 000
|
431 233 967
162 550 354
172 761
|
169 903 937
160 510 094
|
Total
|
161 371 241
|
293 957 082
|
330 414 031
|
Représentation graphique :
Les revenus des personnes physiques étaient de 71933545CDF
en 2007, 431233967 CDF en 2008 et 169909937 CDF en 2009, les revenus des
sociétés et entreprises ont été de 89409594 CDF en
2007, 162550354 CDF en 2008, 160510094 CDF en 2009.Tandis que les amendes et
accroissements ont été de 30000 en 2007, 172761 CDF en 2008 et
nul en 2009.
3. Recettes des impôts sur les biens et
services16(*)
(Recettes en millions des CDF)
Recettes
|
2007
|
2008
|
2009
|
I.C.A (Intérieur)
Droit de consommation
Sociétés Pétrolières
Contributions sur les véhicules
|
110 251 370
40 406 361
40 665 366
1 450 925
|
172 947 352
54 940 181
82 831 683
2 248 073
|
231 871 874
122 990 176
41 024 995
10 997 848
|
Total
|
192 774 028
|
312 967 289
|
406 884 894
|
Les recettes des ICA ont été de 110251370 CDF en
2007, 172947352 CDF en 2008 et 231871874 en 2009. Les droits de consommation
ont été de 40406361 CDF en 2007, 54940181 CDF en 2008 et
122990176 CDF en 2009. Les contributions sur les véhicules ont
été de 1450925 CDF en 2007, 2248073 CDF en 2008 et 10997848 CDF
en 2009.
4.Recettes publiques
(Recettes en millions des CDF)17(*)
Recettes
|
2007
|
2008
|
2009
|
Recettes fiscales
|
604 746 000
|
992 415 876
|
1 191 811 552
|
Impôt sur commerce extérieur
Impôt sur le revenu
Impôt sur les biens et services
Autres recettes fiscales
|
239 332 935
161 371 241
192 774 028
11 267 796
|
372 743 280
12 496 260
312 967 289
12 748 325
|
440 310 709
11 832 404
406 884 894
14 201 919
|
Recettes non-fiscales
|
156 567 600
|
214 090 024
|
400 190 448
|
Recettes administrative, judiciaire et domaniales
Porte feuille
Royalties
|
71 582 000
36 740 061
48 245 539
|
81 885 762
82 831 683
49 372 579
|
160 877 450
24 052 548
51 356 450
|
Recettes exceptionnelles
|
32 477 000
|
65 172 000
|
512 720 305
|
Total
|
793 790 600
|
1 271 678 000
|
2 104 722 305
|
Les recettes totales ont été de 793790600 CDF en
2007, 1271678000 CDF en 2008 et 2104722305 CDF en 2009. En 2007, la part de
recettes fiscales se chiffrait à 604746000 CDF, celle de recettes
non-fiscales à 156567600 CDF et celle des recettes exceptionnelles se
chiffrait à 32477000 CDF.
En 2008, la part des recettes fiscales s'est chiffrée
à 992415876 CDF, celle des recettes non-fiscales était de
214090024 CDF et celle des recettes exceptionnelles était de 65172000
CDF.
En 2009, la part des recettes fiscales se chiffrait à
1191811552 CDF, 400190448 CDF des recettes non-fiscales et 512720305 CDF des
recettes exceptionnelles.
II. Financement extérieur
Dans ce mode de financement, il s'agit de démontrer
l'évolution statistique de ressources en provenance de
l'extérieur sous formes des dons, des prêts, des aides
assurées par de partenaires exterieurs.ces ressources proviennent
précisément des partenaires bilatéraux et
multilatéraux. Avant de présenter ces statistiques, il convient
de spécifier les sources de ces ressources de manière claire.
-Assistance Multilatérale
L'assistance Multilatérale est assuré par :
-Nations unis (O.N.U)
-Commission européenne
-Banque Mondiale(B.M)
-Banque Africaine de Développement (BAD)
Leurs aides sont les plus souvent orientées vers la
coopération technique, les projets d'investissements et autres.
-Assistance Bilatérale
L'assistance bilatérale est assurée par :
-Belgique
-France
-Etats Unis et autres.
Donations
Multilatérales (millions de USD)
ORIGINES
|
2007
|
2008
|
2009
|
-Nations Unies
-Commission Européenne
-Banque Mondiale
-Banque Africaine de Développement
|
435,4
388,1
198,5
0,4
|
198,6
234,5
383,6
0,1
|
170,7
279,1
338,3
100,9
|
TOTAL
|
1022,4
|
843,7
|
889
|
Les donations multilatérales des Nations-Unies
étaient de 435,4 millions de USD en 2007, 198,6 millions de USD en 2008
et 170,7 millions de USD en 2009.Celles de la Commission Européenne
était de 388,1 millions de USD en 2007, 234,5 millions de USD en 2008 et
279,1 millions en 2009.
Les donations de la Banque Mondiale et la BAD pour les
années se sont respectivement chiffrées à 198,5 et 0,4
millions en 2007, 383,6 et 0,1 millions en 2008 et enfin 338,3 et 100,9
millions de USD en 2009.
Dotations Bilatérales
Origines
|
2007
|
2008
|
2009
|
Belgique
France
Allemagne
Italie
Finlande
Canada
Japon
Pays-Bas
Espagne
Suède
Suisse
Royaume-Unis
U.S.A
Chine
Inde
Afrique du Sud
Autres
|
67,3
8,3
11,5
7,8
---
41,9
29,3
65,3
16,8
1,8
116,5
23,1
---
0,2
---
---
---
|
162
25,9
26,6
21,1
0,3
24,7
65,9
55,9
22,9
49,8
2,1
48,5
121
16,6
13,7
4,2
5,0
|
23,9
11,2
53,8
-----
-----
40,5
88,9
42,4
14,0
7,5
----
75,7
30
----
----
----
----
|
TOTAL
|
390,3
|
665,9
|
388,0
|
Les ressources provenant de l'extérieur18(*)
Ressources
|
2007
|
2008
|
2009
|
Aides Multilatérales
|
1022
|
843,7
|
889
|
Aides bilatérales
|
390,3
|
66,59
|
388
|
TOTAL
|
1413
|
1 509,6
|
1 277
|
Représentation graphique :
les aides multilatérales et bilatérales etaient
respectivement de 1022 et 390,3 millions de USD en 2007, 843,7 et 66,59
millions de USD en 2008 et 889 et 388 millions de USD en 2009.
III.2. Effets de la crise
économico-financière sur le financement budgétaire en
RDC
Il s'agit donc de comprendre les effets de la crise sur le
financement budgétaire en R.D.Congo. On va donc expliquer les effets de
la crise sur le mode de financement budgétaire laissant des
répercussions sur les ressources de l'Etat.
Au regard des statistiques sur l'évolution des
différents modes de financement, nous expliquerons ou
interpréterons de manière claire la manière dont ces modes
de financement ont été affectés ainsi que leurs effets.
III.2.1 Affectation des différents modes de
financement budgétaire
Il sera question dans ce point d'examiner comment les modes de
financement ont été affectés.
1. Financement interne
Les régies et les services chargés de percevoir les
recettes fiscales et non-fiscales ont vu leurs recettes baisser du fait de la
crise et de ses effets contagion car les entreprises, les personnes physiques
sur lesquelles l'Etat impose ses impôts ont connu des baisses des revenus
sur leurs ventes. Donc la baisse d'activités de ces entreprises a
conduit consécutivement à la baisse des ressources du financement
budgétaire.
En effet, la fiscalité congolaise est essentiellement
assise sur le commerce extérieur et sur les quelques grandes entreprises
du secteur formel. le commerce extérieur a connu aussi une baisse du
niveau d'échanges à l'exportation, ce qui conduit à la
baisse des recettes des droit de sortie.
D'où la baisse de volume d'échanges au niveau du
commerce extérieur, la détérioration des termes de
l'échange due à la crise économico-financière, la
baisse d'activités intérieures ont été des
éléments qui ont affecté les recettes permettant le
financement interne.
2. Financement externe
Le financement externe a été affecté suite
à la crise qui a frappé de plein fouet la source, donc ceux qui
assurent ces financements ou les créditeurs qui manquaient aussi des
liquidités. L'affectation de mode de financement externe résulte
de manque des liquidités ou l'amoindrissement des moyens de la part des
créditeurs ou des partenaires au développement conduisant
consécutivement à une réduction d'aides, des prêts
et des dons.
III.2.2 Les effets de la crise sur le financement
budgétaire de la RDC
Il sied d'étudier séparément ce mode de
financement afin de cerner les effets ressentis de manière claire.
1. Financement interne
Les répercussions de la crise
économico-financière ont été ressenties de diverses
manières sur le financement budgétaire de l'Etat. Dans ce mode
de financement, il est important de traiter les problèmes en
évaluant toutes ses composantes afin de mieux cerner les
retombées de la crise.
Ø Recettes fiscales
Les recettes fiscales se sont chiffrées à
638 364 383 millions des CDF en 2007, 832 432 000 millions en
CDF en 2008 et 1 225 330 938 millions des CDF en
2009.D'où il y a eu une progression de 30,4% entre 2007 et 2008, une
progression de 47,1% entre 2008 et 2009. Et une progression de 91,9% entre 2007
et 2009.
Impôts sur le commerce
extérieur : Passant de 221 127 588 millions de
CDF en 2007, 340 636 841 millions de CDF en 2008 à
431 280 904 millions de CDF en 2009, ces recettes ont aussi connu une
progression de 95,03% de 2007 à 2009.
Impôts sur les revenus : Passant de
135 741 923 millions de CDF en 2007, 193 561 543
millions de CDF en 2008 à 328 922 110 millions de CDF en 2009.
Ces recettes ont connu une progression de 142,3% entre 2007 et 2009.
Impôts sur les biens et services :
Passant de 159 036 811 millions de CDF en 2007, 203 338 089
millions en CDF en 2008 à 391 922 110 millions de CDF en 2009,
il y a eu une progression de 146,4% entre 2007 et 2009.
Autres recettes fiscales : elles ont connu
une chute à partir de l'année 2008 jusqu'en 2009 avec une
contraction de 40,2% entre 2007 et 2009 faisant passe les recettes de
122 458 061 millions de CDF en 2007 à 94 895 527
millions de CDF en 2008 à 73 222 443 millions de CDF en
2009.
Ø Recettes non-fiscales
Les recettes non-fiscales totales ont été
affectées par la crise, elles ont subi les répercussions de la
crise en 2009. Les recettes non-fiscales sont passées de
245 118 223 millions de CDF en 2007, 379 545 359 millions
de CDF en 2008. Donc il y a eu une croissance des recettes de 54,8% entre 2007
et 2008.
Ces recettes ont chuté passant de 379 545 359
millions de CDF en 2008 à 372 558 398 millions de CDF en 2009,
donc une contraction de 1,84% entre 2008 et 2009.Dans les recettes
non-fiscales, la branche du portefeuille a connu une chute ou une contraction
de 24,04% en 2009 par rapport à l'année
précédente.
2. Financement extérieur
Nous subdivisons ce mode en deux, où nous expliquerons les
répercussions de la crise sur l'assistance multilatérale et
l'assistance bilatérale.
Assistance Multilatérale
L'aide extérieure en provenance des institutions
multilatérales a atteint 890 millions d'USD en 2009 et 843 millions en
2008 alors qu'il était de 1 022,4 millions de USD en 2007.
D'où il y a eu contraction de 12,9%. Et en 2009, cette aide avait
représenté 69,6% de l'enveloppe totale des donateurs, en 2008
elle avait représenté 55,8% et 72,3% en 2007.
Cette aide a été orientée principalement
vers la coopération technique et les projets d'investissements et
autres.
-l'aide en provenance des Nations-Unies s'est chiffrée
à 170,7 millions de USD en 2009, 198 millions de USD en 2008 et 435,4
millions en 2007. De 2007 à 2009, cette aide a donc connu une
contraction de 60,7%.
-l'enveloppe en provenance de la Commission Européenne qui
s'est chiffrée à 279,1 millions de USD en 2009, 234,5 millions de
USD en 2008 et 388,1 millions de USD en 2007. Cette enveloppe a donc connu une
contraction de 28,08% par rapport à l'année 2007 mais une
progression de 19% par rapport à l'année 2008.
-l'assistance de la Banque Mondiale : elle s'est
chiffrée à 338,3 millions de USD en 2009, 383,6 millions de USD
en 2008 et 198,5 millions de USD en 2007 a connu une petite régression
de 11,8% entre 2008 et 2009, une progression entre 2007 et 2009 de 70,4%. Elle
a représenté une bonne part des donations extérieures.
-l'assistance de Banque Africaine de Développement a
été de 100,9 millions de USD contre 26,9 millions de USD en 2008
et nul en 2007. Donc cette assistance a connu une progression de 275,9%.cette
amélioration est due à l'exécution du programme dans le
cadre de Fond Africain au Développement XI (FAD XI).
Assistance Bilatérale
Sous l'effet de la crise économico-financière
internationale, les partenaires bilatéraux ont sensiblement
réduit leurs interventions. En effet, de 390,3 millions de USD en 2007,
cette intervention s'est accrue et a atteint 665,9 millions de USD en 2008.
Cette assistance s'est contractée pour atteindre 388 millions de USD en
2009.
Ce qui fait une croissance de 70,61% entre 2007 et 2008, une
chute de 41,7% entre2008 et 2009, et elle est restée en
légère chute entre 2007 et 2009 de 0,51%.
Il est important de souligner que même les assistances des
partenaires traditionnels avaient aussi une chute. L'aide en provenance de la
Belgique avait baissé de 85,2% entre 2008 et 2009, elle est donc
passée de 162 millions de USD en 2008 pour 23,9 millions de USD en 2009
alors qu'il était de 64,3 millions de USD en 2007. Donc elle a connu
une chute de 64,48% entre 2007 et 2009.
Alors que l'intervention américaine qui était de
23,1 millions en 2007 avait connu une amélioration importante ou une
progression de 80,9% en 2008 atteignant 121 millions d'USD, a chuté en
2009 de 75,2% par rapport à l'année précédente en
atteignant 30 millions en USD.
Conclusion générale
Dans ce travail, il était donc question de retracer la
crise financière et économique internationale de 2007, qui a
secoué le monde de manière générale, ainsi que ses
répercussions ou encore ses retombées sur le financement
budgétaire de la République Démocratique du Congo et ce,
de l'année 2007 jusqu'à l'année 2009.
De manière plus nette, il était donc question
d'analyser les répercussions de ladite crise sur les financements de
type interne et externe afin de dégager les écarts de la
période de stabilité et celle de l'entrée en
récession.
Nous avons constaté que la RDC est entrée en
récession à partir du second semestre de l'année 2008.
Celle-ci n'a pas manqué évidemment d'affecter les secteurs sur
lesquels l'Etat perçoit ses recettes afin de financer son budget.
Elle s'est ressentie en RDC principalement le biais du commerce
extérieur et le financement externe. Le commerce extérieur, l'un
des éléments sur lequel l'Etat perçoit ses taxes et
impôts, a été fortement affecté par la crise
économico-financière. La baisse de la demande des
matières premières sur le plan international et celle des cours
des matières premières ont été des
éléments qui ont affecté les volumes des échanges
de la RDC.
Certaines activités sur le plan local ont aussi
été affecté, surtout celles qui ont des liens
étroits avec des pays ayant connus de manière profonde la
récession. Il s'agit notamment des banques, des entreprises
minières etc.
Le financement extérieur du budget de la RDC est
constitué des aides, prêts et dons provenant des partenaires
multilatéraux et bilatéraux. Ce mode de financement qui a
été affecté par la crise, a eu commet effet
l'amoindrissement des ressources provenant des partenaires
précités.
Le financement interne du budget est donc constitué des
recettes courantes et exceptionnelles. Les recettes courantes sont
composées de recettes fiscales et non fiscales.
Grosso-modo, les recettes des impôts sur le commerce
extérieur subdivisées en deux ayant d'une part les recettes de
droit d'entrée et d'autre part les recettes de droit de sortie, ont
varié de manière contraire, les entrées de manière
croissance et les sorties de manière décroissante en 2009 par
rapport aux années précédentes.
Laissant croire qu'il y a eu une diminution ou un amoindrissement
des exportations et une augmentation des importations provoquant un
déséquilibre de la balance commerciale.
D'où les recettes de l'Etat provenant des impôts ont
connu une faible croissance par rapport aux projections et aux années
précédentes, car déjà à la fin de
l'année 2008 elles avaient commencé à chuter.
En ce qui concerne le financement extérieur, le manque ou
encore l'amoindrissement des moyens financiers de la part des partenaires ou
créditeurs a consécutivement conduit à la réduction
des ressources provenant des aides, prêts voire dons.
Le financement budgétaire congolais était donc
caractérisé par une réduction des ressources provenant de
l'extérieur même s'il y a eu des aides ou appuis afin de soutenir
la balance commerciale et une nette amélioration des recettes courantes
mais restant inferieures aux projections établies avant la crise.
Bibliographie
1. BANQUE CENTRALE DU CONGO, Rapport annuel, BCC, Kinshasa,
2009.
2. BANQUE CENTRALE DU CONGO, Rapport annuel, BCC, Kinshasa,
2008.
3. LETA PRINCE, Notes d'histoire économique, UPC,
Kinshasa, 2009.
4. LUKUSA DIA BONDO, Notes des finances publiques, UPC,
Kinshasa, 2011.
5. M.REINHART et KENNETH ROGOFF, Monnaie et financements,
éd. Deboeck, septembre 2010.
WEBOGRAPHIE
1. ACTUFINANCE.FR, Lexiques financiers, Crise
financière
2. TRADER-FINANCE.FR, Lexique-finance, Crise
financière
3. WIKIPEDIA.ORG, Crise économique
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION.......................................................................................
.....1
CHAPITRE I. CRISE FINANCIERE ET
ECONOMIQUE.................................5
Section I. Crise
financière...............................................................................5
1.
Définition.........................................................................................5
2.
Origine............................................................................................6
3.
Conséquences................................................................................6
Section II. Crise
économique.........................................................................7
1.
Définition.......................................................................................7
2.
Causes.............................................................................................7
3.
Conséquences...............................................................................8
Section III. Crise économico-financière de
2007........................................8
1.
Origine..........................................................................................8
2.
Conséquences.............................................................................13
3. De la crise financière à la crise
économique.............................13
CHAPITRE II. SITUATION ECONOMIQUE DE LA RDC de 2007
à
2009.............................................................................................................14
Section I. Analyse des finances
publiques.................................................14
1.
Recettes.......................................................................................15
1.1 Recettes
courantes..................................................................15
1.2 Recettes
exceptionnelles........................................................17
2. Dépenses
publiques...................................................................17
2.1 Dépenses
courantes................................................................17
2.2 Dépenses en
capital................................................................18
Section II. Analyse du secteur
monétaire...............................................18
1. Marché
monétaire.....................................................................20
2. Evolution des taux
d'intérêts...................................................20
3. Taux
réels...................................................................................21
Section III. Analyse du secteur
extérieur.................................................21
1. Commerce
extérieur..................................................................22
Section IV. Analyse du secteur
réel...........................................................23
1. PIB et
croissance........................................................................24
2.
Inflation.......................................................................................24
3. Indice
d'activité...........................................................................25
CHAPITRE III. FINANCEMENT BUDGETAIRE ET LA CRISE
FINANCIERE ET
ECONOMIQUE.......................................................................................26
1. Financement
budgétaire.............................................................26
1.1 Mode de
financement..............................................................26
1.1.1 Financement
interne..........................................................26
1.1.2 Financement
extérieur.......................................................29
1.2 Evolution
statistique................................................................30
1.2.1 Financement
interne..........................................................31
1.2.2 Financement
extérieur.......................................................35
2. Effets de la crise
économico-financière sur le financement
budgétaire en
RDC......................................................................................37
2.1 Affectation des différents modes de
financement..................37
2.1.1 Financement
interne...........................................................37
2.1.2 Financement
extérieur.......................................................38
2.2 Effets de la crise
économico-financière sur le financement budgétaire en
RDC....................................................................................38
2.2.1 Financement
interne.........................................................38
2.2.2 Financement
extérieur......................................................39
CONCLUSION............................................................................................42
BIBLIOGRAPHIE......................................................................................44
WEBOGRAPHIE........................................................................................45
TABLE DES
MATIERES............................................................................46
* 1 Crise financière,
lexiques financiers, Actufinance.fr
* 2 Crise financière,
lexique finance,trader-finance.fr
* 3Monnaie et financement,
institutions Carmen M. Reinhart, Kenneth S. Rogoff, septembre 2010
* 4 Crise économique,
lexique-finance, Actufinance.fr
* 5 Crise économique,
Wikipedia
* 6 Note d'histoire
économique, Leta prince.
* 7 Note d'histoire
économique, Leta prince.
* 8 Rapport annuel de la
BCC,2009
* 9 Rapport annuel de la
BCC,2009
* 10 Rapport annuel de la
banque centrale du Congo, 2009
* 11 Rapport de la Banque
Centrale du Congo,2009
* 12 Notes de cours de finances
publiques, Lukusa dia Bondo
* 13 Notes de cours de finances
publiques, Lukusa dia Bondo
* 14 Rapport annuel de la BCC,
2009
* 15 Rapport annuel de la BCC,
2009
* 16 Rapport annuel de la
BCC,2009
* 17 Rapport annuel de la BCC,
2009
* 18 Rapport annuel de la
BCC,2009
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