Examen de l'attitude d'étudiants universitaires burundais à l'égard de la promotion féminine( Télécharger le fichier original )par Mbawa MWENYEBATU Université du Burundi - Licence en sciences de l'éducation 1978 |
CHAPITRE IVFIDELITE ET VALIDITE DE L'ECHELLE D'ATTITUDE DEFINITIVE1. Fidélité de l'échellea) Les méthodes proposées73(*) La méthode du test-retest On calcule la fidélité de l'échelle en recherchant la corrélation entre les premiers résultats et ceux de la même mesure répétée. Il ne nous a pas été possible de répéter le test au cours de la même année car nous disposions de trop peu de temps. De plus, cette méthode est souvent influencée par les effets de la répétition. Quand il s'agit d'attitude, le retest devrait se faire dans un laps de temps extrêmement court, le jour même si possible, ce qui augmenterait l'effet d'apprentissage ou de la mémoire, ou de la fatigue (rappelons que notre échelle expérimentale comptait 76 items). Le coefficient de corrélation serait donc sujet à caution et cette méthode peut surfaire le coefficient trouvé. Nous avons par conséquent décidé de ne pas éprouver la fidélité de notre échelle par cette méthode. Emploi d'une forme parallèle de l'échelle Il s'agit de rechercher la corrélation entre deux formes semblables et comparables non identiques. Avec nos seuls résultats, nous n'avons pas pu construire une forme parallèle à notre échelle. Comparer avec les résultats obtenus par un autre interviewer Nous n'avons pas eu la possibilité de provoquer cette année l'action d'un second interviewer. Etudier la corrélation liant les 2 moitiés de l'échelle : la « split-half -method » C'est la méthode que nous avons employée. b) Calcul par la « split-half -method » La méthode consiste à couper l'échelle en deux. D'un côté, on prend les items pair (2, 4, 6,...) , de l'autre les items impairs (1, 3, 5,...). Cette méthode est dite « odd-even » en anglais. On recherche ensuite la corrélation entre les deux parties. Pratiquement, on fait deux formes parallèles à partir d'une même échelle. Nous avons recherché la cote globale pour chacune des parties et cela pour chacun des résultats trouvés à notre deuxième application de l'échelle74(*). Le coefficient de corrélation de Bravais-Pearson trouvé a été calculé par la méthode longue : r' = xy vx2 vy2 = 15759,538 v21207,308v23611,692 = 15759,538 = 15759,538 = .704 145,63*153,66 22377,506 Comme les deux moitiés sont courtes, nous pouvons corriger ce coefficient. La formule de SPEARMAN-BROWN va nous y aider : r = 2r' 1+r' r = 2*.704 = .826 1+ .704 Nous sommes en droit de considérer la fidélité de notre échelle comme très satisfaisante. 1. Validité de l'échelle Un instrument est valide s'il mesure ce qu'il prétend mesurer. Au cours de notre enquête, nous avons demandé à des filles universitaires de répondre à nos items. Nous avons, pour rechercher la moyenne et la dispersion des résultats des filles, suivi la méthode déjà décrite dans le chapitre III. Par conséquent, il nous parait peu instructif de présenter les calculs que nous avons été amené à effectuer. Comparaison des moyennes et á des résultats des garçons et des filles.
Ces résultats expriment clairement que les filles montrent, à notre échelle, une attitude favorable à l'égard de la promotion féminine. Nous pouvons, dès lors considérer que notre échelle mesure bien ce qu'elle prétend mesurer ; puisque les filles, par définition favorables à leur émancipation, y obtiennent des résultats élevés. * 73 PIRET (R) : « Notions de statistique élémentaire préparatoire à la pratique des tests » (candidature en sciences pédagogiques), Université de Liège, 1957, pp. 7-8 PICHOT (P) : « Notions de métrologie ». Bulletin de Psychologie, 1958, N° 149, p. 740 et svtes, cité par MAQUET, op.cit, pp. 51-53 * 74 125 étudiants ainsi répartis : 40 du Home Kamenge 40 du Grand Home 20 du Home Séminaire et 25 du Homme dit « Soweto » |
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