III.2.3. ROCHE-COUVERTURE
Après formation des hydrocarbures
dans la roche-mère, ils migrent à travers des fissures ou des
roches pereuses perméables. Au cours de leur déplacement
(migration, il rencontre une barrière imperméable qui les
empêche de continuer leur cause. C'est cette barrière
infranchissable qui constitue la « roche-couverture » et
contraint l'accumulation des hydrocarbures dans la roche poreuse
perméable dite roche-réservoir
II.1.4. ROCHE DE COUVERTURE ET SES CARACTERISTIQUE
v Caractéristique pétro-physiques et
géologiques
Ces caractéristiques sont essentiellement la
non-perméabilité et la plasticité.
ü La non-perméabilité est
déterminée principalement par une pression d'entrée
très élevée, et dans tous les cas plus
élevée que celle des couches voisines.
Cette forte pression d'entrée est liée :
Ø A des pores très fins entrainant des forces
capillaires très importantes ;
Ø Souvent à des pressions de fluides
interstitiels de très forte valeur ;
Ø Au champ des contraintes.
ü La plasticité permet à la roche de
conserver ses propriétés de couverture à l'issue de
déformations structurales notamment.
Ces propriétés sont liées à un
certain nombre de caractéristiques minéralogiques,
hydrogéologiques, tectoniques :
Ø Les caractéristiques minéralogiques
commandent d'abord la nature et l'agencement des minéraux ou des
cristaux constituant la roche couverture.
Ø Les suppressions internes sont souvent en relations
avec des phénomènes hydrogéologiques, et notamment avec la
présence d'eaux de compaction ou de constitution qui reste
prisonnière de la roche. C'est le cas des formations argileuses
sous-compactées, dont la pression se rapproche de la pression
géostatique. C'est également le résultat de l'action
d'eaux de condition de certains minéraux, et notamment de la smectile ou
du gypse, au moment de leur transformation en élément plus
anhydre.
Les suppressions qui ne sont pas nécessairement
liées à des roches imperméables, mais parfois à des
niveaux réservoirs jouent un rôle de premier plan par ce
phénomène, une couverture peut voir sa capacité
augmenter.
Ø La cadre tectonique affecte également les
propriétés des roches couvertures, et cala d'autant plus que
celle-ci sont moins plastiques ; ainsi, les phases d'extension
altèrent la qualité des couvertures, alors que les
périodes et les zones de compression et de confinement tectonique ont
tendance à les préserver et à les renforcer.
La situation paléogéographique d'une couverture
est importante sur son action à l'échelle du bassin, une position
de transgression sur les marges assure une très bonne protection des
séries sous-jacentes. Ces le cas, par exemple, des séries
évaporitiques du trias saharien et du jurassique (formation hith).
v Principales couvertures
Deux familles de roches jouent principalement le
rôle de couvertures :
Ø Les argiles, les plus répandues ;
Ø Les roches salines, les plus efficaces,
imperméables aux gaz et à l'eau également.
v Les argiles
Ces roches possèdent les deux qualités majeures
des couvertures, forte pression d'entrée élevée est due
à la finesse des animaux argileux, et des pores qu'ils
délimitent.
Elle est fonction des caractéristiques et d'abord des
dimensions trouver renforcée par l'instauration dune surpression
interne. La perméabilité des argiles décroit d'abord avec
la profondeur d'enfouissement, jusqu'à l'apparition de micro-fractures,
qui l'accroit ensuite,
Et cela d'autant plus que le sédiment est soumis
à des contraintes tectoniques. La plasticité est la
conséquence de l'agencement des feuillets minéraux.
v Les roches salines
Ces sédiments sont caractérisés
par une structure cristalline à forte pression interne, les cristaux
étant souvent en équilibre chimique avec leur saumure. Dans
nombre de cas, la diagenèse entraine, une expulsion d'eau qui accroit la
surpression.
Ils ne possèdent généralement, du fait
de leur structure, aucune porosité utile, ni perméabilité.
Ils ont en fin, et notamment le sel gemme, une très grande
plasticité leur permettant une auto cicatrisation des zones de faille et
de fracture. Cette extrême mobilité, à l'origine
d'intumescences et de diapirs, peut cependant entrainer par migration du sel
des discontinuités pouvant aller jusqu'à une allure de passoire,
comme on l'imagine pour le sel aptien du Congo. L'anhydrite, plus
répandue que le sel est une couverture excellente et relativement
fréquente.
BIBLIOGRAPHIE
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6ème éd. NZK
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éd. Presse universitaires de France, 180 Boulevard
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structurale, inédit G3, Géologie.
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PROSKOURIAY et A. DRABIKINE : La Chimie du pétrole
et du gaz, 2ème éd, Mir-Moscou.
SITES INTERNET
www.universalis.Fr
www.Google.fr
consultations des autres TFC entre autre de l'étudiant
SEFU RAMAZANI Géorys, 2007-2008.
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