4.4- Analyse de la diversité par
localité
A partir des analyses de l'indice de diversité de
Shannon, de l'équitabilité de Pielou et la surface
terrière, la diversité au niveau des localités ayant fait
l'objet d'investigation se présente comme suit :
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DE DANIELLIA OLIVERI AU CENTRE DU BENIN
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4.4.1- Localité d'Agbangnizoun
Tableau N° : 2 Paramètres de
diversité floristique étudiés par type de formation au
niveau de la Commune d'Agbangnizoun
Types de formations
|
Paramètres de
diversité étudiés
|
G
de Daniellia (m2/ha)
|
%
|
|
H (bits)
|
E
|
G
(m2/ha)
|
|
9
|
2,57
|
0,81
|
1,56
|
1,21
|
77
|
Champ
|
4
|
0,59
|
0,79
|
0,077
|
-
|
-
|
Jachère
|
8
|
1,61
|
0,63
|
0,041
|
0,022
|
53
|
|
S = Nombre total d'espèce H = Indice de diversité
de Shannon
E = Indice d'équitabilité de Pielou G = Surface
terrière
|
80
70
60
|
|
Pourcentage
|
%
|
50 40 30 20 10 0
|
|
|
Forêt galerie Champ Jachère
Formations
Figure n° 19a : Présence de Daniellia
oliveri d1,3 >0,5 cm dans les formations
végétales (Commune d'Agbangnizoun)
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|
? Centre de placeau
TANVArrondissement où l'inventaire a eu lieu
E Savane arborée et arbustive
Forêt claire et savane boisée
Savane arborée et arbustive à emprise agricole
Savane herbeuse
Mosaique de cultures et de jachères à palmiers
Agglomération Route bitumée
Route toute saison
Piste
Chemin de fer
Limite de Département
Limite de commune Cours d'eau permanent
Cours temporaire
Limite d'arrondissement
Echelle : 1 / 165000
|
1°55 2°00
COMMUNE DE DJIDJA '
COMMUNE DE BOHICON
7°10 7°10 ' '
COMMUNE D'ABOMEY ?Hodja
|
|
|
|
|
|
|
FIGURE N° 19b : CARTE DE VEGETATION ET DE
POSITIONNEMENT DANS LA COMMUNE D'AGBANGNIZOUN
|
|
|
|
Dans la Commune d'Agbangnizoun, les différentes
formations végétales naturelles, ont disparu à la faveur
des champs et jachère (Figure 19b). Le long du fleuve Couffo et parfois
autour des cours d'eau qui l'alimentent, existent des galeries
forestières constituant la relique forestière qui témoigne
la présence dans le passé des formations boisées dans la
localité. Au niveau de cette formation (galerie forestière), l'on
observe une bonne structure de forêt avec une surface terrière de
1,22 mètre carré/ha ce qui est assez important pour une
localité où tous ligneux sont presque systématiquement
exploités à des fins diverses. Les formations ligneuses ont en
réalité cédé la place aux palmeraies sous
lesquelles se pratique une agriculture de type traditionnel.
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DE DANIELLIA OLIVERI AU CENTRE DU BENIN
64
De l'analyse des résultats du tableau 2, il ressort
que l'espèce Daniellia oliveri participe à plus de 50%
à la structure de formation ligneuse. Cela peut être lié au
comportement d'essence pionnière de l'espèce. Elle abonde partout
dans les champs après les premières pluies, mais peu d'individus
arrivent à survivre après une campagne agricole. Ils sont
victimes d'exploitation massive des jeunes feuilles pour l'emballage de la
pâte lio dont les femmes de la localité sont
spécialistes. La récolte des feuilles d'emballage est une
pratique qui étête les sujets qui ont tendance à
s'élever. Dans les jachères, il arrive que certains sujets
parviennent à s'y dérober ; ils sont systématiquement
exploités après 3 à 5 ans de végétation
à des fins de bois énergie.
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