Impact de la structure du PIB sur les Parités de Pouvoir d'Achat (PPA ): une approche par les simulations( Télécharger le fichier original )par Kochikpa Norbert ASSOGBA Institut sous régional de statistique et d'économie appliquée de Yaoundé - Statisticien économiste 2007 |
Chapitre2Fondements et théorie de la paritédu pouvoird'achatA Travers ce chapitre, nous exposons essentiellement, grâce à la revue de littérature, les fondements et la théorie des parités de pouvoir d'achat. Ainsi, nous nous intéresserons dans une première section, à l'origine et à l'intérêt de la PPA puis la deuxième section abordera la théorie spécifique des PPA. 2.1 Origine et Intérêt de la paritédu pouvoir d'achatCette section vise en particulier à nous renseigner sur les origines de la paritéde pouvoir d'achat, la loi du prix unique ainsi que son fonctionnement en économie internationale. Aussi, nous emploierons nous à présenter l'intérêt ainsi que les limites théoriques et pratiques des PPA. 2.1.1 0rigines de la paritédu pouvoir d'achat'A l'origine, les économistes, notamment Ricardo, se sont questionnés sur comment s'établir la valeur relative de deux monnaies. De cette problématique a jailli une solution très simple, celle d'établir une relation entre le taux de change et la paritédes pouvoirs d'achat étant donnéque le taux de change entre deux monnaies s'établit de façon telle que le pouvoir d'achat des deux monnaies soit le même dans les deux pays : C'est ce qu'on appelle la 'Source à l'adresse http :// perso.univ-rennes1.fr/denis.delgay-troise/RMI/Cours/RMI311.pdf Thème : L'impact de la structure du PIB sur les PPA : Une approche par les simulations 21 Mémoire professionnel BAD-Tunis ASSOGBA Kochikpa Norbert théorie de la paritédu pouvoir d'achat des monnaies. L'économiste suédois, G. Cassel, fut en 1918 le premier à axer ses recherches sur le lien entre le pouvoir d'achat et le taux de change. Il répondait à une préoccupation précise de son époque : A quel taux faut-il stabiliser une monnaie fortement touchée par l'inflation? L'hypothèse de départ de cette théorie était la suivante : La valeur d'une monnaie, à long terme est, fixée par le montant de biens et services qu'elle permet d'acquérir, c'est-à-dire par son pouvoir d'achat interne, qui évolue inversément au niveau général des prix. Très tôt, cette théorie va servir d'ancrage aux travaux des autres économistes car ayant permis, de façon claire, l'établissement d'une relation entre la valeur d'un bien sur le marchédomestique et la valeur de la monnaie sur les marchés internationaux. En raison des niveaux de change irréalistes qui prévalaient pendant la première guerre mondiale (1914-1918), G. Cassel, a mis l'accent sur la nécessitéde retrouver un taux d'équilibre après cette période car les devises avaient rompu leur lien avec l'or. Mais, s'il est vrai que la théorie des parités de pouvoir d'achat est un modèle de référence de long terme pour les évolutions des taux de change nominal, il n'en demeure pas moins qu'elle ne permet pas de faire le lien entre le taux de change réel, dont elle postule d'ailleurs la constance dans le temps, et la situation économique du pays, en l'occurrence sa position extérieure. En outre, cette théorie des PPA se révèle peu valide sur des expériences en raison de l'absence de concurrence pure et parfaite sur les marchés internationaux (obstacles tarifaires, normes techniques, différenciation des produits . . .). Cependant, elle doit son succès à la généralistaion de la loi du prix unique à l'ensemble des biens d'une économie. |
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