III.2.5 ESTIMATION DU MODELE A CORRECTION D'ERREUR
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dégager les statistiques permettant de déterminer
le temps qu'il faut pour observer le choc qui peut frapper les variable du
modèle.
Alors le modèle ECM Estimé est :
Dependent Variable: DLNDBC
Method: Least Squares
Date: 08/08/08 Time: 10:36
Sample(adjusted): 1992 2006
Included observations: 15 after adjusting endpoints
Variable
|
Coefficient Std. Error t-Statistic
|
Prob.
|
DLNDB
|
-0.063314
|
0.103481 -0.611838
|
0.5576
|
DLNDBC(-1)
|
0.332849
|
0.169952 1.958493
|
0.0859
|
DLNCE
|
-0.006636
|
0.027655 -0.239952
|
0.8164
|
DI
|
-0.192728
|
0.053657 -3.591843
|
0.0071
|
DLNM
|
0.135815
|
0.370688 0.366388
|
0.7236
|
DNIPC
|
0.789994
|
0.367571 2.149230
|
0.0639
|
RESIDLT(-1)
|
-1.289742
|
0.257914 -5.000670
|
0.0011
|
R-squared
|
0.814753
|
Mean dependent var 0.149317
|
Adjusted R-squared
|
0.675818
|
S.D. dependent var
|
0.287131
|
S.E. of regression
|
0.163483
|
Akaike info criterion
|
-0.479485
|
Sum squared resid
|
0.213815
|
Schwarz criterion
|
-0.149061
|
Log likelihood
|
10.59614
|
Durbin-Watson stat
|
1.965549
|
DLNDBC = -0.063*DLNDB + 0.332*DLNDBC (-1) - 0.006*DLNCE -
0.1927*DI + 0.1358*DLNM + 0.7899*DNIPC - 1.289*RESIDLT (-1)
III . 2. 6 INTERPRETATION DES RESULTATS
Compte tenu des résultats trouvés nous
constatons que au seuil de confiance de 5% le déficit de la balance
commerciale du Rwanda est dû à :
-L'augmentation de l'offre monétaire : cette variable
influence la fluctuation des biens et services au Rwanda. Elle augmente le
pouvoir d'achat des agents économiques ce qui a conséquence de
l'augmentation de la demande. Faute de
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production suffisante, cette nouvelle demande provoque
à court terme
l'augmentation des prix sur le marché national.
D'où les agents économiques préfèrent les biens
importés rendus moins chèrs. Ceci est expliqué que la
croissance monétaire au cours de cette période est
supérieure à celle de la production (902% pour la croissance
monétaire et 254% pour production intérieure) et l'indice de
monétisation trouvé par M2/PIB restent toujours faiblement
inférieur à 20%. Ceci confirme l'hypothèse
monétariste de la neutralité de la monnaie. La différence
entre ces deux croissances ne veut expliquer que l'augmentation des prix qui
induit la préférence aux biens importés qui aggrave le
déficit de la balance commerciale.
-L'évolution des prix : cette variable influence la
valeur des biens importés et exportés de ce fait elle diminue la
quantité des valeurs exportés rendue non compétitifs sur
les marchés tant nationaux que internationaux alors que les valeurs
importés subissent l'augmentation de leur demande d'où l'
aggravement du déficit commerciale.
-Le déficit Budgétaire : le Financement du
déficit budgétaire au Rwanda consiste à un crédit
soit interne ou Externe qui est une augmentation de l'offre monétaire.
Ceci a un effet néfaste sur les investissements privés
d'où le niveau de la production. ceci réduise la valeur
exportée et l'augmentation des valeurs importées.
-L'augmentation du crédit à l'économie :
cette variable influence l'augmentation de la valeur importée et
exportée. Du cote des importations, ceci est dû les agents
économiques rwandais recourent au crédit pour financer leurs
activités dans le commerce international. Notons que cette variable
influence l'augmentation de la taille des entreprises qui dépendent du
crédit dans leurs exploitations ce qui induit l'augmentation de
l'importation des matières première à court terme et de la
substitution à long terme.
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Du point de vue exportation cette variable influence le
développement des secteurs exportant au Rwanda. Il s'agit du secteur
primaire qui occupe 40% du PIB et qui est financé à 3% du total
du crédit. L'augmentation du crédit dans ce secteur permettra
d'exploiter les biens à exporter. Ceci confirme notre deuxième
hypothèse disant que l'augmentation de la qualité et la
quantité de nos produits aboutira à l'ajustement de notre balance
commerciale.
- S'agissant du retour à l'équilibre la
probabilité de R(-1) est significatif est a son signe attendu. Ceci veut
dire qu'on peut regagner l'équilibre commercial à travers les
chocs. Son coefficient est -1.289. Il s'agit ici d' une politique visant
à augmenter la valeur des biens exportés comme le café ,
la fixation des prix des services touristiques, d' amélioration de la
qualité du thé, ou une autre stratégie visant à une
auto suffisance dans la production des cultures vivrières. Notons que
cette période renferme la mise en oeuvre de la première phase
d'application des stratégies de réduction de la pauvrette
d'où chaque ménage Rwandais doit avoir une production de 900 $
par an. Selon l'enquête sur les conditions de vie des ménages
(ECVM) au Rwanda ; cette Stratégie vise que 88% des Rwandais vivant de
l'agriculture seront capable de s'auto alimenter en l'an 2012 ceci
réduira considérablement l'importation des biens de consommation
finale qui représente une part non négligeable dans les valeurs
importés au Rwanda.
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