La faculté n'entend
donner aucune approbation ni improbation aux opinions émises dans ce
mémoire.
Ces opinions doivent être
considérées comme propres à leurs auteurs.
|
Dédicaces
Ø A Dieu, le père
suprême. Pour ta gloire et ta miséricorde.
Ø A Mon père Albert G.
HOUNKPE
Toi qui ne cesse de prier pour la réussite de tes
enfants.
Que ce travail soit le fruit de tes labeurs, de tes
investissements matériels et moraux.
Ø A Ma mère Christine GNANVI
Toujours soucieuse. C'est le lieu de témoigner de
ta bonté, de ton affection pour moi et de ta modestie.
Sois remerciée pour l'inconditionnel attachement
maternel dont je jouis
Ø A Monsieur Apollinaire HOUNKPE, pour
vos conseils, soutiens matériels et moraux.
Ø A Mes frères et soeurs :
votre affection et votre soutien ne m'ont jamais fait défaut.
Ø A Messieurs Gérard K. EKLOU
et Raïmi BELLO
Voici le fuit de vos soutiens matériels et
moraux.
Ø A Mademoiselle Crépine
ADIMOU, pour tes soutiens matériels, moraux ta modestie et ta
fidélité.
Ø A Tous mes amis et ceux qui se
sentent unis à moi et dont je ressens l'affection. Je dédie ce
travail, fruit de vos soutiens moraux.
Emmanuel J. HOUNKPE
Remerciements
Nos sincères remerciements à :
ü Notre maître de mémoire Thomas
YEBA, qui malgré ses multiples occupations, a accepté de
diriger ce travail et en a suivi la rédaction au prix de grand
sacrifice.
ü Monsieur Cosme SEWANOUDE, Assistant de
Recherche à la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion
ü A tout le corps enseignant de la FASEG
pour avoir fait de nous ce que nous vallons aujourd'hui
ü Monsieur Edyson K. COMI,
secrétaire général du conseil d'administration de l'EFC
ü Tous les membres du conseil
d'administration de l'EFC
ü Tout le personnel de la SBEE
A tous nos amis qui ont contribuer de près ou de loin
à la réalisation de ce travail
Nos sincères remerciements aux membres du jury qui
ont bien voulu juger ce
travail. Qu'ils en soient récompensés au
centuple.
Sigles et abréviations
AG : Assemblée
Générale
AS : Association
Sportive
CAF :
Confédération Africaine de Football
CCDE : Compagnie Coloniale de
Distribution d'Energie Electrique
CEB : Communauté
Electrique du Bénin
CFAS : Centre de Formation
Académique et Sportive
CNOSB : Comité National
Olympique et Sportif du Bénin
CSTB : Centrale Syndicale des
Travailleurs du Bénin
DNCG : Direction Nationale de
Contrôle de Gestion
D1 : Première
Division
D2 : Deuxième
Division
EFC : Energie Football Club
EUSRL : Entreprise Unipersonnelle
à Responsabilité Limitée
FBF :
Fédération Béninoise de Football
FIFA :
Fédération Internationale de Football Association
MMMM :
Medias-Magnats-Marketing-Marchés
PME : Petite et Moyenne
Entreprise
PMI : Petite et Moyenne
Industrie
SA : Société
Anonyme
SAEMLS : Société
d'Economie Mixte Locale Sportive
SAOS : Société
Anonyme à Objet Sportif
SARL : Société A
Responsabilité Limitée
SASP : Société
Anonyme Sportive Professionnelle
SDEE : Société
Dahoméenne d'Electricité et d'Eau
SBEE : Société
Béninoise de l'Energie Electrique
SONEB : Société
Nationale des Eaux du Bénin
SSSL :
Subventions-Spectateurs-Sponsors-Local,
TV :
Télévision
UFOA : Union des
Fédération Ouest Africaines
URBSFA : Union Royale Belge des
Sociétés de Football Association
Liste des tableaux et graphiques
Liste des tableaux
Tableau 1 : Caractéristiques de l'age des joueurs
transférés........................39
Tableau 2 : Formation de base reçue par les joueurs
transférés.....................40
Tableau 3 : Qualité du jeu des joueurs
transférés.....................................41
Tableau 4 : Importance des recettes de
transfert.......................................42
Tableau 5 : Les recettes d'exploitations de
l'EFC....................................43
Tableau 6 : Fréquences des
recettes.....................................................44
Tableau 7 : Caractéristiques des recettes
d'exploitation de l'EFC.................44
Tableau 8 : Les charges d'exploitations de
l'EFC....................................46
Tableau 9 : Fréquences des
charges.....................................................47
Tableau 10 : Taux de croissance des recettes et charges
par saison................48
Tableau 11 : Ecarts entre charges et recettes (voir
annexe)
Liste des graphiques
Graphique 1 : Evolution des postes de recettes de l'EFC
de 2004 à 2008........44
Graphique 2 : Evolution des recettes et charges de 2004
à2008....................49
Sommaire
Introduction...................................................................................1
Chapitre 1 : Analyse
théorique.............................................................3
Section 1 : problématique et intérêt
de l'étude..........................................3
Section 2 : les objectifs, hypothèses et
méthodologie de travail......................5
Section 3 : Revue de
littérature..................................................9
Chapitre 2 :Présentation de
l'EFC........................................................30
Section 1- Présentation de
l'EFC........................................................30
Section 2- Présentation du sponsor de
l'EFC................................. ...36
Section 3- Les sources de financement de
l'EFC......................................37
Chapitre 3 : Analyse
empirique..........................................................39
Section 1- Présentation, analyse et
interprétation des données........................39
Section 2- Test des
hypothèses............................................................50
Section 3 :
Recommandations..............................................................51
Conclusion....................................................................................54
Introduction
Durant les premières années
d'indépendance, les dirigeants politiques béninois ont
utilisés le sport comme un moyen d'affirmer leur indépendance
face à l'ancien pays colonisateur et de combler un écart qui les
sépare de leurs homologues occidentaux. Cependant en reproduisant des
modèles sportifs ayant fait leurs preuves dans les pays
industrialisés, ils ne se sont pas souciés de l'adéquation
de ces données avec les réalités contextuelles du pays.
L'insuffisance des résultats obtenus
s'explique soit par des causes économiques, soit par la
responsabilité de l'Etat qui s'arroge par une législation
contraignante, le monopole de l'organisation du sport, sans mettre en place une
politique cohérente de financement, d'encadrement et de création
d'infrastructures ; soit encore par l'inadéquation du modèle
de la performance sportive par rapport aux contextes, politiques, culturels et
socio économique du pays.
Par ailleurs, les changements réguliers de
la tutelle ministérielle du sport, n'ont pas permis de mettre en place
une politique de développement du sport à long terme. Le
développement du sport sur le modèle de la performance sportive
semble donc avoir montré ses limites au Bénin, et les dirigeants
recherchent un réajustement dans l'utilisation du sport comme vecteur de
développement économique et social ou comme moyen
d'éducation et d'intégration socio culturelles.
Ainsi, le Bénin a décidé
d'orienter sa politique sportive en adoptant une nouvelle charte et
organisation démocratique. La conférence nationale de 1990
consacrant le passage d'une démocratie pluraliste après dix huit
ans de régime marxiste centralisé, s'est traduite par la
démocratisation des différents secteurs . Les nouveaux textes
prônent une organisation basée sur l'association sportive au sein
d'un système fédéral autonome.
Les associations sportives en général
et l'EFC (Energie Football Club) en particulier, considérée comme
le poumon d'une nouvelle orientation de la politique sportive, constitue un
précieux instrument de développement social et économique.
Pour jouer ce rôle, elle doit s'intégrer et s'adapter à la
nouvelle évolution de l'économie sportive mondiale au risque de
subir une évolution préjudiciable à sa suivie et à
son épanouissement. Ceci est d'autant plus nécessaire pour l'EFC,
à cause de sa position sur l'échiquier sportif national dans
lequel plusieurs acteurs s'impliquent.
Ainsi les contraintes de gestion s'imposent aux
associations sportives au Bénin car ces dernières devront prouver
qu'elles sont capables tout autant que les associations sportives occidentales,
de générer un profit ou de rentabiliser les capitaux sans induire
pour leurs dirigeants et l'Etat des charges budgétaires consistantes. De
ce fait, une analyse du financement des associations sportives en
général et de l'EFC en particulier est le point de départ
de tout choix stratégique de développement à entreprendre.
Notre travail consiste à faire une analyse du financement de l'EFC sur
une période de cinq ans soit de 2004 à 2008 et de son mode de
financement par rapport aux modes de financement moderne du football
mondial.
Dans cette optique, s'instaure le présent
travail que nous réalisons en trois chapitres. En premier lieu, nous
aborderons le premier chapitre par une analyse théorique et
méthodologique de la recherche, puis nous présenterons l'EFC dans
le deuxième chapitre, et enfin le troisième chapitre portera sur
l'analyse empirique de notre étude.
Chapitre 1 : Analyse
théorique et méthodologie de la recherche
Dans ce chapitre nous aborderons d'abord la
problématique et intérêt de notre recherche, ensuite les
objectifs, hypothèses et méthodologie de travail et enfin, la
revue de littérature.
Section
1-Problématique et intérêt de l'étude
Avant de définir les objectifs et
hypothèses de notre étude, nous procéderons d' abord
à l'exposé du problème et ensuite à
l'intérêt de l'étude.
Paragraphe 1-
Problématique
Dans les années 70, il a été
envisagé par les dirigeants politiques béninois la perspective
d'un sport de masse orientée vers la formation de la jeunesse. Mais le
contrôle du système fédéral par les dirigeants,
n'avait pas permis à cette orientation de se substituer en
réalité à la prégnance du modèle de la
performance sportive.
Le fonctionnement réel révèle
que le pouvoir révolutionnaire ne peut pas financer toutes les
structures prévues pour organiser et développer le sport.
Au niveau des visées politico
idéologiques, la nouvelle charte réaffirme la volonté de
l'Etat de faire reposer la politique sportive sur la démocratie et de
considérer l'organisation et le développement du sport comme un
élément fondamental de l'éducation, de la culture et de la
vie sociale.
Ainsi il a été crée une
rupture essentielle au niveau organisationnel en confiant la gestion du sport
aux acteurs sportifs regroupés en associations.
Mais l'inexistence des moyens financiers au niveau
de ces associations sportives les amène à peiner en
matière d'infrastructures propres, de financement des charges de
fonctionnement et de rémunérations d'une partie de leur effectif.
Avec la hausse des salaires des joueurs et des techniciens, il est devenu
presque impossible aux associations sportives béninoises de tenir la
route et de permettre aux acteurs de vivre pleinement de leur art.
Faute de sponsoring et d'aides étatiques, certaines
associations sportives ont disparues. D'autres sont obligées de
sacrifier plusieurs disciplines au détriment du football qui est le
sport numéro un au Bénin. Cela a conduit
irrémédiablement au recul en terme de niveau de plusieurs
disciplines sportives faisant jadis la gloire du pays.
Tout ceci ne permet pas aux associations sportives
béninoises d'avoir une organisation financière optimale et
d'avoir un rendement adéquat.
Dans le cadre d'une amélioration de cet
état qui mine la prospérité des associations sportives en
général et de l'EFC en particulier, nous nous préoccupons
fondamentalement des questions d'organisation et de gestion financière
de l'EFC.
En d'autres termes, il s'agira pour nous de
répondre aux questions suivantes :
-L'organisation actuelle de l'EFC
justifie-t-elle ses difficultés de financement ?
-Quel bilan peut-on faire de la structure de
financement et de l'évolution des recettes et dépenses de
l'EFC ?
C'est dans le but de répondre à
toutes ces interrogations, que nous avons choisi de réfléchir sur
le thème : « Etude du financement des associations
sportives béninoises cas de L'ENERGIE Football Club».
Paragraphe 2-
Intérêt de l'étude
Le sport occupe une place
prépondérante dans la vie sociale et culturelle dans le monde
entier. C'est une économie à part entière qui emploie des
centaines de millions et participe au développement économique
des pays, surtout lorsqu'il s'agit d'organiser des manifestations
internationales, en l'occurrence la coupe du monde de football et les jeux
olympiques. A titre d'exemple, 941 millions d'euros ont été
générés seulement par les droits de retransmission
télévisée en Angleterre lors de la saison 2001-2002,
contre 486 millions en Italie et 397 en France.
Les associations occupent, directement ou
indirectement, une place très importante dans la société
béninoise, elles se multiplient et évoluent dans tous les
domaines grâce aux encouragements consentis par les pouvoirs publics pour
promouvoir la vie associative.
Toutefois les études menées
jusqu'à présent dans le domaine de management, n'ont pas encore
pris en compte l'étude de la gestion administrative et
financière des affaires courantes des associations
sportives béninoises. L'intérêt de notre étude est
de contribuer à combler ce vide, à jeter les bases
nécessaires pour la relance et la dynamisation du secteur sportif
béninois.
Aussi, dans un environnement économique de
restructuration où il s'avère important aux pays africains de
diversifier leur économie et où le financement est un
élément important dans le processus d'obtention d'un rendement
adéquat,cette étude permet-elle de situer ou d'éclairer
les parties concernées (Etat, Bailleurs de fonds, Acteurs du domaine
sportif et Opinion publique) par rapport à l'opportunité ou non
d'une prise en considération du secteur sportif dans les programmes
d'actions et de développement socio-économique.
Section 2- Les objectifs,
hypothèses et méthodologie de travail
Paragraphe 1- Objectif
général
L'objectif général est
d'étudier le financement des associations sportives
béninoises.
Notre objectif général sera atteint
si les objectifs spécifiques suivants l'étaient
également.
I- Objectifs
spécifiques
Spécifiquement, cette étude vise à
analyser les modes de financement des associations sportives béninoises.
Concrètement, il s'agit :
- D'exprimer les difficultés de financement de l'EFC
liées à son organisation.
- D'analyser la structure et l'évolution des recettes
et dépenses de l'EFC.
- D'examiner l'orientation des reformes permettant d'assurer
une bonne structure de financement de l'EFC
Paragraphe 2- Hypothèses
Eu égard aux différents objectifs
spécifiques, nous formulons les hypothèses suivantes :
H 1 : Les recettes de transfert de l'EFC
dépendent de l'âge, de la formation reçue et de la
qualité de jeu du joueur transféré.
H 2 : Les niveaux des recettes et des
dépenses sont tels que, les recettes et dépenses sont faiblement
structurées et évoluent irrégulièrement
H 3 : Les modes de financement de l'EFC
demeurent ordinaires et les modes de financement moderne sont insignifiants.
Paragraphe 3-
Méthodologie de travail
La recherche recommande l'usage d'un ensemble de
moyens coordonnes dont l'application permet d'obtenir des résultats
cohérents et fiables. Nous aborderons au niveau de cette partie quatre
éléments :
- Le choix de la population de l'étude et
l'échantillonnage
- Les outils de collecte de données
- Les techniques d'analyses des données recueillies
- Les difficultés rencontrées et les approches
de solutions
I- Choix de la
population
Les populations concernées par notre
étude sont les joueurs de l'E FC ayant été objet de
transfert de la saison 2004 à la saison 2008 et les dirigeants du
club.
A- Echantillonnage
Nous avons constitué notre
échantillon par la méthode d'échantillonnage
aléatoire. Notre souci est de donner à tous les joueurs de l'EFC
ayant été objet de transfert le même degré de chance
d'être tirés.
1- Les joueurs de l'EFC ayant
été objet de transfert de 2004 à 2008
Dans le souci d'avoir des informations fiables,
nous nous sommes adressé à des joueurs ayant fait objet de
transfert pris individuellement dans la population cible. La taille de cet
échantillon est de 30 soit environ 30% de la population mère.
Ainsi le choix n'a pas tenu compte des critères ou
catégorisations socio spécifiques afin de permettre l'implication
de tous les joueurs concernés.
2- Au niveau des dirigeants de
l'EFC
Nous avons administré un questionnaire
à tous les dirigeants du club pour collecter des données et des
informations portant sur l'activité du club.
B- Outils de collecte des
données
Pour collecter des données, nous avons
utilisé des méthodes d'enquête axées sur la
documentation bibliographique, la pré enquête, les entrevues , les
questionnaires, l'observation participante et l'exploitation des documents
C-Les techniques d'analyses des
données
Cette étape a consisté en la mise en
forme exploitable des données recueillies auprès des
éléments de l'échantillon et des dirigeants
impliqués, à l'aide des questionnaires, des entrevues et des
données issues de la recherche documentaire.
Avant de présenter des données sous
forme de résultats, nous les avons débarrassées de toutes
les erreurs pour les rendre plus cohérentes.
Le dépouillement des questionnaires nous a
permis de recenser les données les plus pertinentes issues des
réponses et ensuite nous avons effectué une synthèse
générale des données à partir des outils
statistiques utilises à savoir : fréquences, moyenne et
écart type.
D- Les difficultés
rencontrées et les approches de solutions
La principale difficulté que nous avons
rencontrée est relative à l'inexistence des documents de gestion
au niveau du club, ce qui nous a privé de certaines données
statistiques relatives aux financements du club. Il nous a fallu faire des
enquêtes particulières pour obtenir ces données. Un autre
problème est l'entrée en contact avec les joueurs de l' EFC qui
évoluent actuellement à l'étranger. Il nous a fallu
l'aide des dirigeants qui nous ont fournis leurs coordonnées, ce qui
nous a permis de les questionner via l'Internet ou par boîte postale.
Nous nous sommes contentés de faire un échantillonnage
aléatoire ce qui nous à pris beaucoup de temps au cours des
enquêtes. D'un autre coté, la période d'enquête a
coïncidé avec la période de démarrage de la phase
transitoire du championnat nationale qui constitue l'activité principale
de l'EFC, ce qui nous a empêché de voir les joueurs et les
dirigeants concernés par notre étude au moment voulu et
même sur rendez-vous. Cependant, la détermination et le courage
nous ont permis de surmonter les obstacles et de faire le travail dans les
normes, ce qui nous a conduit aux résultats et analyses qui feront
l'objet de prochains chapitres.
Section 3 - Revue de
littérature
Nombreux sont les travaux effectués sur
l'étude de financement des entreprises au Bénin. Ainsi pour mieux
cerner l'étude entreprise sur les associations sportives, nous allons
dans un premier temps clarifier quelques concepts propres aux associations en
général et aux associations sportives en particulier puis dans un
second temps effectuer une analyse théorique pouvant permettre de
prendre connaissance des différents aspects soulevés par les
études antérieures sur le financement des entreprises en
général et des associations sportives en particulier afin
d'avoir une vue d'ensemble sur la documentation existante.
Paragraphe 1- Clarification du
concept d'association
I. Définition
L'association est définie comme étant
une convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun d'une
façon permanente, leurs connaissances ou leurs activités dans un
but autre que de partager des bénéfices.
Ce but, qui n'est pas lucratif, constitue
l'élément essentiel de distinction entre l'association et
l'entreprise sociétaire (société).
II : Particularité
comptable
La comptabilité est le recensement et la
mesure économique de l'activité et du patrimoine d'une
entité économique. Ce recensement est fait chronologiquement par
inscription dans des documents comptables. C'est un outil d'information
financière tant pour l'entité elle-même que pour
l'extérieur.
Le plus souvent la tenue d'une comptabilité
résulte d'obligations juridiques, sociales ou fiscales. L'association
sportive, comme toute entité économique, est dans l'obligation de
tenir une comptabilité qui permet d'enregistrer toutes les
opérations réalisées, d'établir des documents et
des états de synthèse traduisant la situation financière
(et patrimoniale) ainsi que les transactions effectuées.
La comptabilité des associations sportives
n'a pas pour but de tirer des conclusions sur les pertes et les gains mais
plutôt d'établir la position active ou passive de l'association
vis-à- vis des tiers et de démontrer l'usage et l'emploi des
fonds reçus ou à recevoir.
Ainsi les états financiers des associations
doivent fournir une information
- Utile aux actuels et potentiels donateurs en termes
d'allocation de ressources ;
- Permettant une évaluation des services
proposés par l'association et sa capacité de continuer d'en
offrir ;
- Permettant de renseigner sur le degré d'efficience et
d'efficacité de l'association
L'information financière produite dans les
états financiers est destinée aux deux groupes d'utilisateurs :
utilisateurs internes et utilisateurs externes.
Paragraphe 2 : Clarification du concept d'association
sportive
I- Définition
L'association sportive est définie
comme toute association dirigeante du sport au niveau internationale ou encore
les membres affiliés d'un organe directeur, les clubs, les
équipes, les organisations ou ligues.
II- les différentes
formes d'associations sportives
Nous avons :
A- La Société
Anonyme d'Economie Mixte Locale Sportive (SAEMLS) :
Introduit en 1975, ce statut, qui donnait aux
collectivités locales un pouvoir d'orientation considéré
comme la contrepartie de leurs apports financiers au sport professionnel, a
été largement utilisé dans les années 80.
B- La Société
Anonyme à Objet Sportif (SAOS) :
La SAOS est une société commerciale,
régie par le code du commerce français, sous réserve de
dispositions dérogatoires prévues par la loi du 16 juillet 1984
(interdiction de distribuer des dividendes et de rémunérer les
dirigeants).
L'association support doit détenir au
minimum un tiers du capital social, ce qui constitue une limite à leur
financement (augmentation du capital notamment).
Malgré ses rigidités, ce
régime a séduit nombre de clubs dans les grandes disciplines en
particulier le football (7 clubs de L2).
C- L'Entreprise Unipersonnelle
Sportive à Responsabilité Limitée (EUSRL) :
L'EUSRL est une
société à responsabilité limitée dont
l'associé unique est l'association support. Il s'agit donc d'un
régime idéal pour les dirigeants qui souhaitent conserver un lien
exclusif avec la société commerciale qu'ils doivent créer
pour gérer leur activité professionnelle. Ce statut interdit, par
construction, la possibilité de voir des partenaires extérieurs
financés, via la société, la section professionnelle. A
l'image des SAOS, l'EUSRL ne peut distribuer de bénéfices ; s'ils
existent, ils sont obligatoirement affectés à la constitution de
réserves.
Peu utilisé (4 clubs
professionnels au total pour le football), le régime de l'EUSRL convient
en fait aux groupements sportifs dont les besoins de financement sont des plus
limités. Il permet pour certaines associations sportives le passage, par
étapes, d'une gestion à but désintéressé
à une gestion plus commerciale, avec la possibilité, à
tout moment, d'opter pour la formule de la société anonyme.
D- La Société
Anonyme Sportive Professionnelle (SASP) :
L'accès au capital des SASP est libre
(l'association support n'est pas tenue de détenir un capital minimum),
ce qui la rend attractive pour les investisseurs intéressés par
des disciplines comme le football (24 clubs entre L1 et L2), mais qui ne
souhaitent pas devoir composer avec une association détentrice d'une
minorité de blocage (cas de la SAOS).
La SASP constitue, de fait, la solution vers
laquelle convergent la plupart des grands clubs professionnels. Cette tendance
est particulièrement nette dans le secteur du football (L1 et L2)
touchant même certains clubs de National.
La SASP est la forme juridique la plus proche du
droit commun des sociétés commerciales. Elle présente, en
effet, certaines caractéristiques qui la distinguent des SAOS et, bien
sûr, des SAEMLS. Elle peut, notamment distribuer des dividendes et
rémunérer ses dirigeants, ce qui est souhaitable au-delà
d'un certain niveau d'investissement en fonds propres et de taille.
Paragraphe 3 : Les sources
de financement propre aux entreprises
Nous avions le financement par fonds propres, le
financement par endettement à moyen et long terme et le financement
à court terme
I- Financement sur fonds
propres
C'est un financement interne selon lequel l'entreprise
elle-même crée ses ressources pour le financement de ses
activités par une modification de ses actifs. Il s'agit de
l'autofinancement, des cessions d'éléments d'actifs et de
l'augmentation du capital. Ce mode de financement engage l'entreprise à
long terme puisqu'il s'intéresse à ses ressources durables.
A- Fonds propres
d'origine interne
1- L'autofinancement
Selon les objectifs visés par
l'étude, la notion d'autofinancement peut être abordée soit
dans l'optique de l'étude de financement, soit dans le cadre d'une
étude de rentabilité. Nous nous intéresserons ici à
la première approche.
Après avoir esquissé la
définition et le rôle de l'autofinancement, nous essayerons de
voir en quoi il contribue à l'évaluation du mode de financement
de l'entreprise.
§ Définition et rôle de
l'autofinancement
*Définition
L'autofinancement est une source de capitaux
que l'entreprise se crée et entretient elle-même par son
activité propre : provision utilisée ou reprise, elles ne se
traduisent pas dans l'immédiat par des prélèvements sur
la trésorerie. Elles sont donc sources de financement.
Quelle signification et quel rôle peut
on alors attribuer à l'auto financement dans l'entreprise ?
*Rôle de
l'autofinancement
L'autofinancement constitue la contrainte
incontournable de l'investissement et du développement de l'entreprise.
En tant que tel il joue un rôle primordial d'une part au niveau de
l'entreprise elle-même et d'autre part au niveau de l'économie
nationale.
-Au niveau de l'entreprise
L'autofinancement est un financement interne
disponible pour l'investissement et constitue un garant de remboursement des
emprunts.
S'il est certain qu'il évite d'une part
à l'entreprise de beaucoup s'endetter, et d'autre part la
débarrasse des charges relatives aux intérêts à
payer, il n'en est pas moins qu'il ne mesure pas directement l'enrichissement
de l'entreprise. En effet, l'auto financement a un coût tant en
intérêt qu'en capital ; en intérêt étant
donné que les sommes disponibles auraient pu être placées
dans les emplois lucratifs à l'extérieur et en capital
puisqu'il décourage les actionnaires par la diminution des
dividendes
-Au niveau de l'économie nationale
On reproche à l'autofinancement de diminuer
la mobilité du capital parce qu'il maintient l'épargne dans un
seul secteur de l'économie.
De plus, il modifie les conditions de partage du
revenu au détriment des consommateurs, des travailleurs et des
actionnaires.
L'autofinancement : moyen
d'évaluation du mode de financement de l'entreprise.
L'autofinancement d'une entreprise ou sa
capacité d'autofinancement permet de mesurer le moment de
liquidité dégagée par une entreprise dans le cas de son
fonctionnement normal. C'est également l'ensemble des ressources
générées par l'entreprise au cours de l'exercice. La
capacité d'autofinancement correspond ainsi aux flux potentiels de
trésorerie dégagés par l'ensemble de l'activité
annuelle de l'entreprise.
2- La politique de
dividende
La politique de dividende ou politique de
distribution constitue la première source de rémunération
des actionnaires avant la plus value.
Lors de la cession, de manière
générale une politique de dividende doit s'apprécier par
rapport à la rentabilité marginale de l'actif
économique.
Si elle est supérieure au coût moyen
pondéré du capital, le dividende doit être faible voit nul
car l'entreprise, en réinvestissant ses bénéfices
créera de la valeur. Dans le cas inverse, il vaut mieux qu'elle
distribue tous ses résultats à ses actionnaires.
B- Les fonds propres d'origine
externe
Ils sont essentiellement constitués soit
par l'augmentation du capital souscrite par des actionnaires anciens ou
nouveaux, soit par des subventions d'équipement. Ne constituent de
véritables apport que les augmentations de capital par apport en
numéraire voir en nature
C-Les quasi-fonds propres
Les quasi fonds propres ou produits financiers
hybrides sont des produits à base d'option (bons, obligations
convertibles) ou non (obligations remboursables en actions) et qu'on ne peut
pas toujours classer immédiatement en capitaux propres ou en dettes.
II- Le financement par
endettement à moyen et à long terme
Il s'agit du financement par
emprunt indivis, par emprunt obligataire et par crédit bail
A- Le financement par emprunt
indivis
C'est un emprunt effectué auprès d'un
prêteur unique. Le remboursement sur des modalités
d'amortissement et de paiement d'intérêt stipulé dans le
contrat. L'amortissement est le remboursement du capital sans la prise en
compte des charges d'intérêt. L'intérêt est la
rémunération pour le prêteur.
L'annuité (ou la mensualité ou la
trimestrialité etc.......) est la somme décaissée
périodiquement pour le remboursement et les charges
d'intérêt.
B- Le financement par emprunt
obligataire
Le financement par emprunt
obligataire est un emprunt qui naît de l'émission de
l'obligation et qui est réparti entre de nombreux prêteurs.
Ce sont donc des emprunts
réservés aux entreprises importantes car la confiance en
l'entreprise émettrice est fondamentale. L'amortissement est le
remboursement du capital sans prise en compte des charges
d'intérêt. Il représente le nombre d'obligations amorti de
la période par la valeur nominale de l'obligation.
L'intérêt est la dette obligataire restant à payer en
début de période par le taux d'intérêt.
L'annuité (ou la mensualité ou la trimestrialité etc.)
est la somme décaissée périodiquement par le
remboursement et les charges d'intérêt.
C- Le financement par
crédit bail ou leasing
Le leasing ou crédit bail est un mode de financement
utilisé très souvent par les PME et les PMI pour le financement
de leurs investissements. Cette opération de leasing est un contrat de
location d'un actif fixe signé entre le bailleur (société
de leasing) et l'entreprise locataire (le preneur)
Qui s'étend sur une ou plusieurs années et qui
s'accompagne d'une série de versements fixes de la part de
l'entreprise. Cette opération de leasing permet à l'entreprise
de disposer d'un investissement durable de son choix très rapidement
sans avoir à mobiliser immédiatement les capitaux
nécessaires à son acquisition et constitue donc un financement
bon marché pour les PME et les PMI.
III- Financement à
court terme
Il s'agit du financement direct et indirect à court
terme
A- Financement direct à
court terme
On désigne par financement direct, le
mécanisme par lequel un agent ayant des besoins de financement obtient
des ressources directement auprès d'un autre agent économique
sans passer par un intermédiaire. Pour ce faire, l'agent émet des
titres qui sont acquis par l'agent ayant des excédents de financement
(émission d'actions, des titres de créances
négociables)
B- Financement indirect à
court terme
Dans le financement indirect, un agent
économique particulier (un intermédiaire financier) intervient
pour mettre en relation le demandeur avec l'offreur de capitaux. Cet
intermédiaire collecte les fonds des agents en excèdent de
financement et les prête aux agents ayant des besoins de financement. Il
se fera rémunérer pour ce service par le biais des
intérêts qu'il fait payer au demandeur de capitaux.
La libéralisation croissante des
marchés financiers et les innovations techniques ont conduit ces
dernières années à une désintermédiation
financière qui se traduit par un essor des modes de financement direct
au détriment des opérations d'intermédiation (le
financement direct coûte moins cher que le financement indirect). Ceci se
traduit par une titrisation croissante des circuits de financement puisque ce
processus de financement direct se fait obligatoirement via la création
des titres de créances.
Paragraphe 4- Les sources de
financement propres aux associations sportives
Les clubs se financent principalement par le biais des
subventions, des dons, et depuis quelques années, par la vente des
joueurs ou le transfert.
La diversité des ressources aurait dû
combler les besoins et garantir une gestion efficace de l'association avec une
trésorerie équilibrée. Or, la plupart des associations
sportives au Bénin souffrent d'un déficit, parfois chronique, de
leur trésorerie.
Les principales ressources financières de
l'association sportive sont :
- Les subventions publiques ;
- Les dons et subventions des personnes morales et physiques
;
- Les droits de retransmission télévisée
;
- La vente de billets ;
- Les cotisations des adhérents ;
- Les revenus de vente ou du transfert de joueurs;
- Le sponsoring et du parrainage;
- Les galas, spectacles et autres manifestations ;
- Les revenus des ventes d'articles de sport et divers
à l'effigie du club, communément appelé Merchandising.
Les sources de financement propre aux associations sportives
peuvent être classées en sources de financement traditionnel et
moderne.
I- Méthodes de
financement traditionnel
On distingue :
A- Subventions publiques
L'Etat consacre chaque année un budget
géré par le ministère du sport destiné à
financer les activités sportives et à réaliser des projets
et des programmes envisagés, et cela sous forme de subvention. Depuis
longtemps, nos associations sportives comptent beaucoup sur l'Etat et les
collectivités publiques locales pour subvenir à leurs besoins
financiers qui augmentent d'une année à une autre. L'Etat, et
dans une optique protectionniste et interventionniste, voulait préserver
la pratique des activités sportives dont l'objectif est la constitution
d'une pépinière de sportifs de haut niveau capables de
réaliser des performances lors des compétitions nationales et
internationales.
Les critères d'octroi des subventions ne sont
pas toujours clairement définis, ce qui pourrait entraîner une
allocation inéquitable des dons et subventions alloués. On peut
ne pas obtenir les mêmes subventions tout en étant deux clubs
identiques en termes de moyens, d'effectifs...et ce suite à quelques
interventions qui favorisent un club par rapport à un autre.
Le montant des subventions publiques n'est pas stable et
dépend souvent des budgets alloués par l'Etat et des
collectivités locales ainsi que des performances réalisées
par les clubs et leurs programmes d'investissement.
Les subventions sont attribuées aux clubs sportifs
selon les critères suivants :
- Nombre de licenciés de chaque club ;
- Contribution des clubs à l'équipe nationale
;
- Résultats obtenus sur le plan national et
international ;
- Fair play de chaque club ;
- Sport ciblé ou non ciblé.
B- Le sponsoring et le
parrainage
Le sponsoring est un nouveau mode de financement
auquel ont recours les associations sportives afin d'en tirer le maximum
d'avantages financiers ou en nature. En effet, le contrat de sponsoring peut
comporter des aides financières comme il peut contenir des prises en
charge totales ou partielles de quelques dépenses, telles que :
- Les stages au Bénin ou à l'étranger
;
- La fourniture de matériel et équipement
sportif (bus, terrain, local, mobiliers).
En contrepartie de ces aides, l'entreprise
privée insère le plus souvent son nom, logo ou affiche dans :
- Le stade, sur une banderole ou une affiche ;
- Les tenues des athlètes ;
- Les billets d'accès au stade.
La société peut également
parrainer l'association au cours d'une période déterminée,
dans une compétition sportive locale ou internationale, un stage de
préparation ou bien lors de l'organisation d'un gala.
Cependant, ce moyen de financement est surtout
tributaire de l'importance du club sportif et de sa notoriété,
ainsi que des résultats sportifs réalisés. La
présence des médias et notamment la télévision
stimule l'intervention des sponsors dans la vie sportive.
Espérant réaliser un contrat de
sponsoring important et, répondant aux objectifs du comité
directeur, l'association doit pouvoir s'entretenir avec une
société qui va financer une partie de son activité en
contre partie de la satisfaction d'un élément essentiel : le
résultat.
En effet, plus l'association sportive réussit
dans les manifestations locales et internationales, plus elle attire de
spectateurs et par conséquent les médias.
C- Autres sources de financement
traditionnel
Outre les subventions et les produits du
sponsoring, les revenus dont bénéficie l'association renferment
les cotisations, les ventes de billets et les recettes diverses
réalisées lors d'une manifestation spéciale.
De même que le sponsoring, ces recettes
obéissent aux performances du club et du niveau de sa réussite
dans les diverses compétitions. Elles proviennent directement des
spectateurs qui conditionnent tout ce commerce avec les résultats
réalisés par le club. Pour garantir un niveau de recettes
satisfaisant, l'association doit réaliser de bons résultats,
atteindre des classements honorables et surtout veiller à multiplier les
réussites.
II- Méthodes de
financement moderne
Découlant des recettes
fatales du sport, elles sont liées au fait que le sport est un vecteur
d'image et un produit pouvant générer autres produits
d'exploitations. On peut citer :
A- Le transfert des joueurs
Pour mieux comprendre ce qu'est le transfert des
joueurs de football, nous empruntons la terminologie qu'en ont forgée
les instances dirigeantes de ce sport. Dans le jargon footballistique, c'est au
sommet de la hiérarchie de la discipline qu'apparaît le concept.
La FIFA (1999) règle à son article 34 l'opération de
transfert. Cet article relatif aux attributions de la commission du statut du
joueur, dispose que celle-ci a notamment pour mandat de donner préavis a
l'intention du comité exécutif sur l'interprétation des
dispositions statutaire et règlementaire ayant trait à la
qualification, au statut ou au transfert des joueurs. Charte constitutive de
l'institution du football mondial, les statuts de la FIFA n'ont pas
défini le transfert autour duquel pourtant se conçoit toute la
dimension financière du football.
En revanche, le règlement de
la FIFA concernant le statut et les transferts de joueurs pose le principe de
transfert sans le definir, il a néanmoins brossé le cadre du
déroulement de cette opération et précisé sa
nature. Il prévoit que les joueurs peuvent quitter leur association
nationale respective pour aller jouer dans les clubs de football
affiliés à d'autres associations nationales.
Mais la définition claire et précise
est proposée par URBSFA dans son règlement y afférent.
Selon elle : « un transfert est l'opération qui
permet à un affilié affecté d'obtenir un changement
d'affectation ou une qualification temporaire pour un club » (URBSFA,
1996, p1) .Lors de ce passage d'une association nationale vers une autre, le
certificat internationale de transfert est la condition sine qua non
(FIFA ,1997).
Le transfert des joueurs occasionne des
dépenses, tout comme leur vente fait rentrer d'importantes sommes dans
la caisse du club. Il constitue le mode de financement le plus utilisé
par les clubs professionnels
-Le coût du transfert
En son article 5, alinéa 2, du
règlement, la FIFA a donné l'autorisation à toutes les
associations de football et à toutes les fédérations, la
réalisation de l'opération du transfert sous forme de contrat
économique. La FIFA a ainsi institué la nature marchande de
l'opération. Il s'en suit que la faculté qu'a un joueur d'une
équipe affiliée a une fédération nationale de
football donnée, d'évoluer désormais dans une autre
équipe, elle-même affiliée à une autre
fédération nationale a des incidences financières
certaines mais dont l'ampleur vient de connaître une ascension
spectaculaire ces derniers temps.
Les clubs de football se servent du transfert pour
s'approvisionner en ressources humaines et financières. La recherche de
meilleurs talents n'épargne aux clubs aucun coin du monde. Les rares
espèces se vendent à grand prix. Aussitôt sur la
montée graduelle des montants des transferts, les observateurs et
analystes s'inquiètent du
phénomène : « Les transferts ont toujours
existé. Mais en l'an 2000, une nouvelle ère s'ouvre, celle de
surenchère, des tentations » (Thilbert jacques ,2000).
Le transfert est la pierre angulaire de la
structure de financement des clubs professionnels. Cela se confirme chaque jour
car aucune équipe ne pourrait, si vraiment elle se voulait
professionnelle et compétitive s'en passer. L'entrée des
investisseurs dans le monde du football business n'a fait qu'amplifier la
capacité des équipes professionnelles de se doter de meilleurs
joueurs. Une véritable stratégie d'acquisition se
développe au sein des clubs, même les moins réputés.
Ces derniers servent dans la plupart des cas à procéder au
recrutement des joueurs et d'en assurer la revente auprès des clubs
professionnels. Ils sont considérés comme des pourvoyeurs
incessants de grands clubs de football.
Cependant bien que le marché est florissant,
il vaut la peine de signaler que le transfert est tributaire du degré
de développement du football ; lui-même dépendant de
beaucoup d'autres facteurs notamment : politique, economique, social et
culturel. En Afrique, il est rarement source d'entrées, les
billetteries, les subventions et les dons étant toujours les sources
ordinaires des recettes des clubs.
B- Le merchandising
Le merchandising, une source de
financement moderne, réside dans la prise de conscience par les managers
des principaux clubs professionnels sportifs, surtout dans le football pour le
moment, qu'ils peuvent attirer des recettes commerciales importantes en
exploitant eux-mêmes sur une grande échelle, l'image et la
notoriété du clubs, en ne se cantonnant plus à la vente de
quelques gadgets, fanions et vêtements sportifs aux couleurs du clubs. Il
s'agit d'une stratégie qui consiste à vendre tout un
catalogue de produits variés à l'emblème du club.
C- Les droits de TV
Depuis les années 80, les
droits de télévision sont désormais la meilleure origine
des financements dans le football professionnel. Les medias sont la principale
source de financement du sport professionnel, ce qui entraîne la
stratégie d'acquisition des parts dans le capital social des clubs
professionnel par les groupes de medias.
D- Les transactions sur les
marchés financiers
Elles constituent pour les clubs à
s'introduire sur le marché financier en émettant des titres
(actions, obligations) et par extension à s'adresser au marché
des emprunts bancaires.
1- La cotation des clubs en
bourse
a- Portée
L'entrée des opérateurs
économiques dans le football, comme mécènes ou
investisseurs a largement contribué au changement de configuration au
football. Elle a conduit, dit Andreff, à ce que la valeur des actifs
devienne une variable stratégique de leur gestion. Les clubs de football
ont été contraints, par nécessité, à se
gérer comme des entreprises commerciales, voire comme des entreprises
multinationales. Aussi bien sur le plan d'approvisionnement que sur celui de
financement, plusieurs innovations ont été constatées dans
le management des clubs riches d'Europe. La cotation en bourse, par imitation
des multinationales, passe pour la plus spectaculaire.
L'histoire du football renseigne que ce jeu serait
venu d'Angleterre. Eh bien, tout comme pour la balle, c'est en Angleterre
qu'est née la cotation en bourse des clubs de football. Tottenham, club
de Londres a ouvert la voie en 1983. Depuis ce temps, jusqu'à
maintenant, on compte pas moins de vingt équipes cotées en bourse
en Angleterre. Et par effet de contagion, plusieurs clubs d'Europe sont
également cotés en bourse : Ajax d'Amsterdam, en mai 1999 ; en
Italie, la Lazio de Rome ; au Danemark, le FC Kopenhagen fait partie de quatre
autres équipes qui expérimentent l'aventure boursière.
En Allemagne, la Banque centrale a même
sollicité la cotation d'un fonds de placement possédant des
participations dans les dix-huit clubs allemands de première division.
Pour sa part, le club italien de la Fiorentina a lancé, en collaboration
avec la banque d'affaires Merril Lynch, un emprunt obligataire à 10 ans
pour un montant total de 70 milliards de lires, emprunt garanti par les
recettes futures des abonnements. Et, en compensation, Merril possède
une option de 10 % sur le capital du club. Vu sous cet aspect, il n'est plus
possible de croire que seuls les nationaux du pays originaire du club seront
actionnaires. Loin de là, au contraire. La voie est ainsi
impérialement ouverte à l'entrée des investisseurs de tous
les bords du monde.
Il est donc indéniable, conclut Mattys Nico
(1999, p. 28) que le football est devenu une véritable industrie. Les
clubs sont imbriqués dans la vie économique et sont
gérés comme de véritables entreprises. La
compétition reste certes le centre des préoccupations mais, en
orbite, on trouve une chaîne toujours plus longue d'argent, de puissance
et de célébrité. La mondialisation, grand
accélérateur de l'accroissement des échanges
internationaux, « tend à créer une économie mondiale
intégrée, dans laquelle compétitions et marchés
englobent la terre entière.. .Des ressources, qui jusque là
étaient largement nationales ou inexploitées, deviennent
internationalement mobiles tandis que les économies nationales
deviennent de plus en plus interdépendantes » (Mathieu Edouard,
1999, p. 7).
A l'instar d'autres entreprises, celle du football
qu'on ne croirait se situer que sur un territoire donné, se
préoccupe actuellement à faire signe de vie sur le plan
international. Elle y vend son produit : le club. Ses revenus sont de plus en
plus diversifiés : de la vente des tickets, ils ont trouvé dans
d'autres sources, un moyen certain d'expansion économique et
internationale du football.
Citons notamment le sponsoring, le merchandising,
les droits de retransmission. Se référant aux clubs de football
européens, Andreff W (2000, pp. 182 et s) souligne que la plupart des
clubs professionnels européens n'ont plus la structure de financement du
modèle Spectateurs- subventions- sponsors- local. L'actuel modèle
de financement est de plus en plus fondé sur quatre sources :
Médias- magnats- merchandising- marchés.
b- Evolution du football
coté en bourse :
« Contrairement à la plupart des
actions, les actions de football sont souvent un investissement à
connotation sentimentale. Ce sont surtout les particuliers qui sont prêts
à remuer ciel et terre pour acquérir des actions de leur club
favori » (Mattys N., 1999, p. 29).
A court terme, le cours des actions de foot fluctue
principalement au gré des résultats des équipes. Une
promotion en division supérieure, l'obtention d'un titre national ou
l'engagement d'un joueur de qualité sont susceptibles de faire monter le
cours. A cet effet, le quotidien économique français La Tribune
(1er juillet 1998) rapporte l'explication d'un courtier en bourse
sur la variation de l'action du club danois Brondby : « C'est la valeur de
Sand (joueur de l'équipe nationale du Danemark) qui monte, après
la victoire sur le Nigeria. Il cherche à quitter Brondby et cela va
faire une grosse rentrée d'argent au club ». A l'inverse, les
contre- performances enregistrées de manière successive sont
généralement de nature à faire péricliter le cours.
Les conflits internes entre dirigeants et joueurs ou le soupçon
d'utilisation des substances dopantes ne sont pas moins dévastateurs des
pronostics optimistes collés aux cours des actions des équipes
cotées en bourse.
Cette description de la cotation en bourse des clubs
maintient en meilleure position les droits de retransmission et le
merchandising. La plupart des clubs exploitent un club shop où l'on peut
trouver des gadgets en tout genre aux couleurs du club. Outre Manchester nom
qui évoque le merchandising, Anderlecht, selon La Dernière Heure
(du 24 octobre 2000, p. S 4) aurait aussi réalisé, rien qu'au
cours de trois premiers trimestres de l'an 2000, d'importantes recettes
estimées à 37,2 millions d'Euros en recourant au merchandising.
Donc, l'aspect merchandising, pour certains clubs comme Manchester a tellement
pris des proportions gigantesques qu'il dépasse même les
frontières nationales.
Paragraphe 4 :
Contributions des études antérieures
Certains auteurs, Andreff en particulier, mettent
en évidence la coexistence de deux modèles de financement de
football professionnel en europe.
Le modèle traditionnel SSSL :
Subventions-Spectateurs-Sponsors-Local, ne conserve une certaine
efficacité que pour les clubs les moins développés
financièrement .Il est de plus en plus, supplanté par le
modèle MMMM : Medias-Magnats-Marketing-Marchés qui modifie
la donne financière du football.
Ainsi au modèle de financement traditionnel
relativement stable, égalitaire et donnant accès à des
ressources limitées, est venu s'ajouter un modèle aux
propriétés différentes. Nettement moins égalitaire
et beaucoup plus volatile, contrepartie d'un élargissement des
ressources mobilisables, ce second modèle est fondamentalement
marqué par le recours à des capitaux privés.
Il faut en second lieu souligner, qu'une nuance
importante doit enrichir l'analyse ici mentionnée. Le modèle MMMM
semble devoir être décomposé en deux sous modèles.
Les clubs pour lesquels la part des ressources apportées par les magnats
prend une forme fondamentale tendant à devenir de plus en plus nombreux
avec des conséquences financières aussi essentielles que
perturbantes.
Sur un plan théorique, deux modèles
peuvent être opposés selon que les modalités de
répartition des droits s'inspirent plutôt de
l'équité ou d'une volonté égalitaire. Dans un
modèle équitable, la répartition des droits devait
épouser étroitement la capacité de chacun des clubs
à les engendrer. Dans un modèle égalitaire, cette
répartition est indépendante de la contribution propre de chacun
à la valeur des droits. Ces deux modèles reposent sur les
logiques différentes : le premier correspond à une logique
de marché où les gains sont proportionnés à la
production individuelle assimilée au performance sportive ou à
l'attrait inégale de chaque club ; le second repose sur une logique
de péréquation avec un mode de rétribution sans lien
évident avec les positions de marché des acteurs.
En recouvrant à une analogie avec la
problématique du financement des collectivités locales, on peut
présenter le premier modèle comme celui dont les ressources des
collectivités locales ne seraient déterminées qu'en
fonction de leur propre potentiel fiscal, tandis que le second modèle
mettrait en oeuvre une péréquation.
Inspirés de logique différente, les
deux modèles ont aussi des conséquences théoriquement
contrastées. Dans le premier modèle, la différenciation
des gains permet de rémunérer plus justement les
investissements, mais débouche sur une segmentation des clubs. Dans le
second modèle le système de discrimination des
rétributions est neutralisé, les incitations à
l'investissement sont gelées et les positions sont peu
segmentées. Le choix entre les deux modèles apparaît ainsi
dans ces approches théoriques, à la fois un choix et un choix
d'efficacité.
Jean-Paul Minquet (2007), a constaté du
point de vue financier que les diffuseurs sont d'autant plus enclins à
investir que le « capital joueur » d'un championnat
important.
Pour sa démonstration, le professeur a observé
qu'il existait une corrélation quasi- constante entre ce capital joueur
(charges comprises) et les droits payés par les
télévisions. Ce ratio a été de l'ordre de 3% par
club lors des dernières saisons. Pour tenter d'évaluer le montant
des droits TV pour la période 2008-2012, le professeur a
procédé en deux étapes. Il a d'abord cherché
à calculer le capital joueur du championnat en appliquant son ratio de
3% au 20 clubs( soit un indice de 60%) au prévision du revenu
télévisé établit par la DNCG pour la league 1 en
2006-2007 ( 495 millions d'euros). Le chiffre obtenu est donc de 825 millions
d'euros (495/0,6).
Ensuite, il est établi sur une longue
période une corrélation égale à 0,62 entre les
valeurs de droit TV et celle du capital joueur. Les droits TV
nécessaires pour assurer le financement de capital joueur
s'élèvent donc à 513 millions euros (825*0,62) en
considérant que ceux-ci représentent 80% du total des droits
de l'ensemble de la league (ne reste pas à league 2 en taxe et en frais
de fonctionnement), il est arrivé à une estimation de 640
millions d'Euros (513 /0,8).
M.Yvon Collin a estimé que si le bon dosage
du système d'incitation se révélait essentiel, cela ne
suffirait pas à prévenir un décalage entre les charges
salariales et les ressources ordinaires des clubs. Pour préserver les
équilibres financiers, il convient que la masse salariale de chaque
club n'excède pas un plafond fixé par référence
à des recettes correspondant aux anticipations réalistes. Un
plafonnement de la masse salariale doit intervenir, règle de bonne
gestion réclamé par certains responsable du football, mais dont
l'expérience montre qu'elle doit être posé explicitement
afin que les clubs ne soient pas tenter de s'en exonérer pour
acquérir un avantage compétitif. Le plafonnement de la masse
salariale globale, s'il devrait être adopté doit trouver un
prolongement pour les salaires individuels, sans quoi une excessive
segmentation du marché du travail déjà largement à
l'oeuvre, se produirait.
Chapitre 2 :
Présentation de l'EFC
Section 1-
Présentation de l'EFC
Paragraphe 1- Historique de
l'EFC
Créée en 1992, l'EFC est l'un des
clubs de ENERGIE SPORT, qui regroupe le football, le basket-ball et le
volley-ball.
Dès sa création en 1992, l'EFC s'est
immédiatement affilié à la FBF et participe aux
activités statutaires qu'organise la FBF. Ainsi crée, la
première démarche de l'EFC a été de recruter un
entraîneur de haut niveau, et de mettre en place du staff technique pour
la préparation technique et physique des joueurs. Ce staff a
procédé aux recrutements des jeunes joueurs sur toute
l'étendue du territoire national et aussi dans les centres de formation
sportive qui existaient au Bénin.
Apres ce processus de recrutement, plusieurs
rencontres amicales ont été organisées sur le plan
national et international dans le but de jauger le véritable niveau des
jeunes joueurs et de les aguerrir pour les compétitions statutaires et
autres.
Cette équipe formée s'est
très vite hissée sur l'échiquier national et international
en accumulant de nombreux succès et trophées permis lesquels nous
pouvons citer : le titre de champion, la coupe du bénin, la coupe
de l'indépendance etc.
Actuellement comptant en son sein une trentaine de
joueurs tous salariés, l'EFC est devenue l'une des associations
sportives contribuant activement au développement sportif du
Bénin.
Paragraphe 2- les objectifs de
l'EFC
L'objectif principal de l'EFC est de s'occuper de
la formation des jeunes joueurs et de participer aux compétitions
statutaires et autres.
Pour atteindre ces objectifs, les dirigeants de
l'EFC ont élaborés des objectifs spécifiques qui consiste
en :
-La détection des jeunes talents sportifs
-La formation à la pratique du football de haut
niveau
-La reconversion sociale des jeunes sportifs
-La promotion et le développement du sport de haut
niveau
-La participation aux compétitions statutaires
béninoises
Paragraphe 3- Politique
sportive
Elle consiste de la part du staff technique de
l'EFC de procéder à l'encadrement technique et physique des
jeunes joueurs. Ces encadrements sont assurés par un entraîneur
qui est désigné après un appel à candidature
lancé par les dirigeants du club et après étude des
dossiers présentés. L'entraîneur désigné,
signe un contrat d'un an renouvelable si les résultats obtenus sont
satisfaisants. Pour la préparation et la rééducation des
joueurs blessés, il est recruté un
kinésithérapeute, masseur et soigneur.
Paragraphe 4- Les performances
réalisées par l'EFC
Depuis sa création, les meilleures
performances réalisées par le club se présentent ainsi
qu'il suit :
- Participation au championnat de D 2 en 1995
- Montée en D 1 en 1995
- Troisième place en 1997 et participation à la
coupe UFOA
- Vice champion en 1998
- Qualification pour la coupe de CAF en 1998
- Vainqueur de la coupe de l'indépendance en 1998
- Vainqueur de la première édition de la coupe
des travailleurs initié par la CSTB en 2002
- Demi finaliste de la coupe du bénin en 2004
- Vainqueur de la coupe de l'indépendance 2006
- Vainqueur de la coupe du carré d'As en 2007
- Finaliste de la coupe de l'indépendance en 2007
- Demi finaliste de la coupe du Bénin en 2007
- Quatrième place au terme du championnat de la D 1
saison 2006-2007
- Sixième de la phase transitoire de la D 1 saison
2007-2008, assurant ainsi son maintien en D 1
Paragraphe 5- Activités
de l'EFC
Tout comme les autres clubs de la D 1, les
activités de l'EFC concernent essentiellement la participation aux
différentes compétitions statutaires à savoir :
· Championnat de D1
C'est un championnat réalisé en deux
phases : la première dénommée super division regroupe
deux poules de neuf équipes .A l'issue de cette compétition, les
quatre meilleures équipes du classement dans chaque groupe participent
à une seconde phase appelée super ligue. Les deux
dernières de chaque groupe descendent la saison suivante en D 2.
· La coupe de l'indépendance
Elle est une compétition qui enregistre la
participation des clubs nationaux et dont la finale se joue chaque premier
Août pour commémorer la date d'accession du Bénin à
l'indépendance.
· La coupe du Bénin
Elle connaît la participation des clubs
béninois dont le vainqueur représente le Bénin à la
coupe des confédérations.
· La super coupe
C'est une coupe qui oppose le champion en titre et
l'équipe vainqueur de la coupe du Bénin.
· Participation aux activités de
l'équipe nationale
Les joueurs de l'EFC sélectionnés
pour le compte de l'équipe nationale, participent aux rencontres
internationales que va livrer l'équipe nationale durant cette
période.
Paragraphe 6- Les organes
dirigeants de l'EFC
L'EFC est une association sportive
créée en 1992 et régie par les dispositions des textes
légaux et complémentaires en vigueur au Bénin. Les organes
dirigeants de l'EFC sont : l'assemblée générale, le
comité ou l'organe exécutif, le délégué des
joueurs, et le staff d'encadrement
I- L'Assemblée
générale
L'assemblée générale est
l'organe suprême de l'EFC. Elle se compose des membres d'honneur,
honoraires, élites, seniors, juniors, supporters et passifs. Seuls les
membres d'honneur, honoraires, élites, seniors, juniors, dès
l'âge de 16 ans et supporters ont le droit de vote. Les membres passifs
et les juniors n'ayant pas atteint l'âge de 16 ans peuvent assister aux
AG, mais avec voix consultatives.
L'AG ordinaire est l'organe de décision
l'EFC. Elle est convoquée par le comité ou l'organe
exécutif dix jours au moins avant la date prévue pour la
réunion. L'AG ordinaire a lieu une fois par an dans les 30 jours qui
suivent la fin de la saison.
Celle-ci peut être convoquée par voix
d'annonce dans la presse locale, par avis personnel ou par voie d'affichage.
Une assemblée extraordinaire est en outre
convoquée chaque fois que le comité le juge nécessaire ou
sur demande écrite du 1/5 des membres ayant le droit de vote. Dans cette
dernière hypothèse, la demande écrite doit être
adressée au comité qui convoquera l'assemblée
extraordinaire.
L'AG de l'EFC est seule compétente
pour :
· Nommer le président et les membres du
comité
· Approuver le rapport de gestion du comité
· Donner décharge au comité
· Fixer les cotisations
· Nommer les membres d'honneur et honoraires
· Approuver et modifier les statuts
· Prononcer la dissolution du club
· Statuer définitivement sur l'admission d'un
membre
· Prononcer l'exclusion d'un membre
Les décisions de l'AG sont prises à
la majorité des voix des membres présent hormis pour la
dissolution de la société et les modifications des statuts.
Toutefois, elle peut prendre la décision de convoquer une AG
extraordinaire. Le comité est tenu de faire délibérer
l'assemblée sur les propositions individuelles qui lui sont
présentées par écrit au moins 5 jours avant
l'assemblée.
Le président est élu
séparément. Les autres membres du comité peuvent
être élus en bloc. Les élections et votes ont lieu à
main levée, à moins que le vote secret ne soit demandé. Le
président départage en cas d'égalité de voix lors
du vote.
II- Le comité ou
l'organe exécutif
La direction et la représentation de l'EFC
sont assumées par un comité qui comprend 9 membres dont : le
président, le vice président, le secrétaire
général, le secrétaire général adjoint, le
trésorier général, le trésorier
général adjoint, le responsable à l'organisation, le
responsable à l'organisation adjoint et le responsable du
matériel. Le comité est l'organe d'exécution de la
politique générale des décisions et des mandats de
l'AG.
Le comité peut adjoindre toute personne
qu'il juge utile ou nécessaire à la bonne marche du club
(entraîneurs, médecin, masseur, conseiller technique)
Il peut également créer des
commissions et des sections spéciales pour promouvoir les buts de
l'association fixés par les statuts ou par une décision de
l'AG.
Elu pour un mandat de quatre ans renouvelable, le
comité a les pouvoirs les plus étendus pour gérer et
administrer les biens ainsi que les affaires sportives et financières de
l'association.
Le comité se réunit au moins deux
fois par mois à un jour déterminé à l'avance.
L'association est valablement engagée par la signature collective
à deux : du président, du vice président, du
secrétaire ou du trésorier.
III- Le staff technique
Il est composé de : l'entraîneur,
l'entraîneur adjoint, staff médical et l'attaché de presse.
L'entraîneur est le manager général de l'association. Il
est le responsable de la composition de l'équipe et de la gestion des
joueurs.
IV- Le
délégué des joueurs
Désigné par le staff technique en concertation
avec le comité exécutif de l'association, le
délégué des joueurs ou le capitaine est le
représentant et l'interlocuteur des joueurs auprès du bureau
exécutif de l'association, aussi il est le représentant et
l'interlocuteur de l'équipe sur le terrain.
Section 2-
Présentation du sponsor officiel de l'EFC
Il s'agit ici de la Société Béninoise de
l'Energie Electrique (SBEE)
Paragraphe 1-
Présentation de la SBEE
La distribution de l'énergie était
assurée au Bénin pour la première fois par la Compagnie
Coloniale de Distribution d'Energie Electrique (CCDEE) ;
Société Anonyme française ayant son siège à
Yaoundé au Cameroun.
Cette société desservait seulement les
grandes villes du Dahomey (actuel Bénin) comme Porto-Novo, Cotonou et
Ouidah en énergie électrique.
Par les avenants n°1 et 2 de la convention du 30
novembre 1955, la CCDEE faisait l'adduction,le traitement et la distribution
publique d'eau pour tous usages à Porto-Novo et ses environs
après que Cotonou soit déjà desservi ; ensuite la
production et la distribution de l'énergie électrique dans la
Circonscription Urbaine de Parakou et ses environs. Les localités
d'Abomey et de Bohicon n'ont été desservies qu'en 1968.
Les autorités politiques du Bénin
comprirent très tôt que l'énergie et l'eau étaient
indispensables pour le développement d'une nation, ce qui les poussa
à racheter la CCDEE.
Elle fut alors devenue la Société
Dahoméenne d'Electricité et d'Eau (SDEE) par l'ordonnance
n°73-13 du 07 février 1973.
En 1974, l'année où les activités
ont effectivement démarré, les statuts de la SDEE ont
été fixés par l'ordonnance n°74-20 du 11 mars 1974
qui la définit comme un établissement public national à
caractère industriel et commercial au capital de trois milliards
(3.000.000.000) FCFA.
Elle a pour mission principale de réaliser toute
opération concernant directement ou indirectement la production, le
transport , la distribution de l'énergie ainsi que le captage,
l'épuration, le transport, la distribution d'eau potable et
l'évacuation des eaux usées. Elle exerce ses activités sur
toute l'étendue du territoire national.
La SDEE deviendra la Société
Béninoise d'Electricité et d'Eau en 1975 par suite du changement
cde la dénomination de la république du Dahomey.
Elle fonctionne comme une société de droit
privé placée sous la tutelle du Ministère des Mines, de
l'Energie et de l'Hydraulique.
La SBEE fut divisée le 1er janvier 2004
en Société Béninoise d'Energie Electrique (SBEE) et en
Société Nationale des Eaux du Bénin (SONEB).
Avant sa séparation, la SBEE disposait d'un capital
de onze milliards (11.000.000.000) FCFA entièrement détenu par
l'Etat pour l'accomplissement de ses activités sur toute
l'étendue du territoire national.
Section 3- Les sources de
financement de l'EFC
Dans leur statut, il est mentionné que les
clubs de D 1 obtiennent les ressources de financement des points
suivants :
-Les droits d'affiliation ou d'adhésion
-Les cotisations annuelles et souscriptions volontaires de ses
membres
-Les recettes des compétitions organisées
-Le sponsoring
-Les recettes de manifestations, les dons et legs
-Les subventions
-Les revenus éventuels de ses biens meubles et
immeubles
-Les amendes et pénalités
-Les produits de transfert ou de mutation des joueurs
-Les ventes des imprimés relatifs à
l'établissement des licences
-Les emprunts
Mais les sources de financement de l'EFC
sont :
-Le sponsoring
-Les subventions
-Les cotisations
-Les produits de transfert ou de mutations des joueurs
-La billetterie.
· La billetterie
Ce sont les recettes liées aux
différentes compétitions auxquelles l'association participe sur
chaque saison. Compte tenu du faite que beaucoup de citoyens béninois ne
s'intéressent pas trop aux compétitions nationales, la
billetterie ne rapporte pas grandes choses à l'association.
· Sponsoring
C'est la contribution qu'apporte chaque saison la
SBEE à l'association. Il représente environ 1% du budget de la
société. Aussi d'autre société et d'autres clubs
africains avec lesquels l'association a des partenariats apportent leur
contribution à l'association.
· Subventions
C'est le financement que l'Etat et les
collectivités territoriales apportent à l'association. Tous les
acteurs de financement public, l'Etat et les collectivités locales
affectent chaque année un montant au club. Ils viennent en aide au
développement via les subventions.
· Cotisations
C'est la participation et la contribution des
dirigeants de l'association aux différentes dépenses des clubs.
Le montant des cotisations n'est pas connu d'avance, car ne pouvant pas faire
appel aux emprunts, alors les membres du comité cotisent à chaque
fois que le besoin se fait sentir.
· Les produits de transfert
Ils constituent les recettes que l'association
obtient sur chaque opération de transfert. Le club se sert du transfert
pour s'approvisionner en ressources humaines et financières.
Chapitre 3- Analyse
empirique
Ce chapitre sera consacré à la
présentation et l'interprétation des données de
l'enquête, au test des hypothèses et enfin aux recommandations
Section 1-
Présentation, analyse et interprétation des données
Paragraphe 1- Les
caractéristiques de l'échantillonnage
Les caractéristiques de l'échantillon
ont trait à l'âge, à la formation de base, à la
qualité de jeu et à l'importance des recettes de transfert des
joueurs.
Tableau 3 : Caractéristiques de l'âge
des joueurs transférés
|
[10; 15[
|
[15; 20[
|
[20; 25[
|
[25; 30[
|
plus de 30
|
Total
|
Effectif
|
3
|
7
|
9
|
7
|
4
|
30
|
Fréquence
|
10
|
23,33
|
30
|
23,34
|
13,33
|
100
|
Source : calculer à partir des
données de l'enquête
Le tableau n°1 nous donne une vision claire
sur les tranches d'âge des joueurs de l'EFC ayant fait objet de transfert
de la saison 2004 à 2008, sur les 30 joueurs interrogés, les
jeunes de 10 à 15 ans représentent 10% des joueurs
transférés au cours de la saison 2004 à 2008. Les jeunes
de 15 à 20 ans et de 20 à 25 ans représentent
respectivement 23.33% et 30% des joueurs transférés au cours de
la saison 2004 à 2008. Les jeunes de 25 à 30 et plus
représentent 36.67% des joueurs transférés au cours de la
saison 2004 à 2008. Les joueurs les plus transférés sont
âgés de 25ans à 30 ans et plus et de 15 à 25 ans
représentant 53.33% ; les joueurs les moins
transférés sont les jeunes de 10 à 15 ans. Cela s'explique
par le faite que les joueurs de L'EFC sont en majorités
âgés et son transféré du club soit pour des raisons
personnelles ou techniques alors que les jeunes de 10 à 15 ans ne sont
transférés que pour des raisons techniques essentiellement aussi
le règlement de la FIFA en vigueur sur les transferts de joueurs pose
beaucoup de conditions sur le transfert des mineurs ce qui n'est pas le cas
pour les autres catégories d'age mineurs.
Tableau 4 : Formation de
base reçue par les joueurs transférés
Ages
|
Effectif/Fréquence
|
R
|
NR
|
Total
|
[10; 15[
|
Effectif
|
2
|
1
|
3
|
Fréquence
|
66,67
|
33,33
|
100
|
[15; 20[
|
Effectif
|
2
|
5
|
7
|
Fréquence
|
28,57
|
71,43
|
100
|
[20; 25[
|
Effectif
|
1
|
8
|
9
|
Fréquence
|
11,11
|
88,89
|
100
|
[25; 30[
|
Effectif
|
2
|
5
|
7
|
Fréquence
|
28,57
|
71,43
|
100
|
plus de 30
|
Effectif
|
1
|
3
|
4
|
Fréquence
|
25
|
75
|
100
|
Source : calculer à partir des
données de l'enquête
R=formation de base reçue
NR=formation de base non reçue
Le tableau 2, nous renseigne sur la formation de
base reçue par les joueurs de l'EFC ayant été objet de
transfert de la saison 2004 à 2008. La majorité des joueurs de 10
à 15 ans ont reçu une formation de base soit environ 66.67%.
Tandis que la majorité des joueurs de 15 à 20 ans (71.43%) et de
20 à 25 ans (88.89%) n'ont pas reçu une formation de base. Les
joueurs de 25 à 30 ans (71.43) et de plus de 30ans (75%) n'ont pas en
majorité reçu une formation de base. Ces résultats sont
dû au faite que : la majorité des joueurs ne reçoivent
pas une formation de base avant de se lancer dans l'aventure du football, aussi
les premiers centres de formation sportive n'ont apparu au Bénin que
tout récemment. Les très peu ayant été formé
en ce temps n'ont reçu leur formation qu'à l'extérieur du
Bénin. Aussi l'EFC comme tout les clubs de la D1 ne disposent pas en
leur sein d'un centre de formation académique et sportive. Les joueurs
n'ayant pas reçu de formation ne bénéficient que d'un
encadrement très peu technique au sein du club.
Tableau 5 : Qualité
du jeu des joueurs transférés
Ages
|
Effectif/Fréquence
|
TB
|
B
|
M
|
Total
|
[10; 15[
|
Effectif
|
2
|
1
|
-
|
3
|
Fréquence
|
66,67
|
33,33
|
-
|
100
|
[15; 20[
|
Effectif
|
2
|
2
|
3
|
7
|
Fréquence
|
28,57
|
28,57
|
42,86
|
100
|
[20; 25[
|
Effectif
|
1
|
2
|
6
|
9
|
Fréquence
|
11,11
|
22,22
|
66,67
|
100
|
[25; 30
|
Effectif
|
2
|
1
|
4
|
7
|
Fréquence
|
28,57
|
14,29
|
57,14
|
100
|
|
|
|
|
|
|
plus de 30
|
Effectif
|
1
|
2
|
1
|
4
|
Fréquence
|
25
|
50
|
25
|
100
|
Source : calculer à partir des
données de l'enquête
TB=très bon
B=bon
M=moyen
Le tableau 3, nous donne une lecture de la
qualité de jeu des joueurs transférés au cours de la
saison 2004 à 2008. 66.67% des joueurs de 10 à 15 ans ont un
très bon jeu, seulement 33.33% de ces joueurs ont un jeu bon. La
majorité des joueurs de 15 à 20 ans, de 20 à 25 ans et de
25 à 30 ans ont un jeu moyen et 50% des joueurs de plus de 30ans ont un
bon jeu. Ces résultats ne sont que les conséquences directes de
la formation de base reçue par les joueurs. Car les joueurs de 10
à 15 ans qui ont en majorité reçu une formation de base,
ont un très bon jeu. Les autres n'ayant pas en général
reçu une formation de base ont un bon ou moyen jeu. Or sur le
marché des transfert surtout vers l'extérieur, c'est seulement
les joueurs ayant un très bon jeu, qui sont les plus sollicités
et sont les plus chers.
Tableau 6 : Importance des
recettes de transfert
Ages
|
Effectif/Fréquence
|
TI
|
I
|
INS
|
Total
|
[10; 15[
|
Effectif
|
2
|
1
|
-
|
3
|
Fréquence
|
66,67
|
33,33
|
-
|
100
|
[15; 20[
|
Effectif
|
1
|
2
|
4
|
7
|
Fréquence
|
14,29
|
28,57
|
57,14
|
100
|
[20; 25[
|
Effectif
|
-
|
2
|
7
|
9
|
Fréquence
|
-
|
22,22
|
77,78
|
100
|
[25; 30
|
Effectif
|
-
|
-
|
7
|
7
|
Fréquence
|
-
|
-
|
100
|
100
|
plus de 30
|
Effectif
|
-
|
-
|
4
|
4
|
Fréquence
|
-
|
-
|
100
|
100
|
Source : calculer à partir des
données de l'enquête
TI=très important
I=important
INS=insignifiant
D'après le tableau 4, 66.67% des recettes de
transfert des joueurs de 10 à 15 ans sont très importantes contre
33.33% qui sont important. Pour les autres catégories les recettes de
transfert sont en majorité insignifiantes. Ce n'est que les
conséquences directes des autres analyses car comme nous l'avions
mentionné, sur le marché des transferts seuls les joueurs ayant
une bonne qualité de jeu et qui ne sont pas en général
trop âgés sont les plus sollicités, créant ainsi de
la surenchère. Comme les joueurs de l'EFC transférés sont
en majorité âgés et ont en général un jeu
moyen alors leurs recettes de transfert sont insignifiantes ce qui se
répercute sur le mode de financement du club. Aussi les joueurs qui ne
sont pas formés à l'EFC, lors de leur transfert vers un autre
club, ne perçoivent pas l'indemnité de transfert qui est
seulement payer au club formateur mais une indemnité de formation, qui
est en majeure partie insignifiante.
Paragraphe 2- Analyse du mode de
financement de l'EFC
Nous analyserons suivant les rubriques de recettes
et de charges réalisées par le club ces cinq dernières
années, puis nous ferons une comparaison de l'évolution des
recettes et des charges.
I- Les recettes
d'exploitation de l'EFC
Le financement de l'EFC se repose essentiellement
sur les postes de recettes suivantes : la subvention, le transfert, la
cotisation, le sponsoring et la billetterie qui sont présentés
dans le tableau ci-dessous.
Tableau 7 : Les recettes
d'exploitations de l'EFC
libellés
|
saison 08
|
saison 07
|
saison 06
|
saison 05
|
saison 04
|
valeur
|
valeur
|
valeur
|
valeur
|
Valeur
|
transfert
|
145715
|
98296
|
125219
|
528431
|
1415220
|
subvention
|
1000000
|
1000000
|
1000000
|
1000000
|
1000000
|
cotisation
|
917803
|
859255
|
587992
|
720211
|
703874
|
sponsoring
|
61588975
|
59235781
|
60212405
|
57587803
|
54243697
|
billetterie
|
20255
|
45987
|
28123
|
12546
|
21288
|
Total
|
63672748
|
61239319
|
61953739
|
59848991
|
57384079
|
Source : rapport d'activités de
l'EFC de 2004 à 200
Tableau 8 : Fréquences des
recettes
libellés
|
saison 08
|
saison 07
|
saison 06
|
saison 05
|
saison 04
|
transfert
|
0,23
|
0,16
|
0,2
|
0,88
|
2,47
|
subvention
|
1,57
|
1,63
|
1,61
|
1,67
|
1,74
|
cotisation
|
1,44
|
1,4
|
0,95
|
1,2
|
1,23
|
sponsoring
|
96,73
|
96,73
|
97,19
|
96,22
|
94,53
|
billetterie
|
0,03
|
0,08
|
0,05
|
0,03
|
0,03
|
Total
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
Source : calculer à partir des
données de l'enquête
Tableau 9 :
Caractéristiques des recettes d'exploitation de l'EFC
libellés
|
moyenne
|
écart type
|
minimal
|
maximal
|
transfert
|
462576
|
501752.93
|
98296
|
1415220
|
subvention
|
1000000
|
-
|
1000000
|
1000000
|
cotisation
|
757827
|
117515.77
|
587992
|
917803
|
sponsoring
|
58573732
|
2527314.78
|
54243697
|
61588975
|
billetterie
|
25640
|
58437.13
|
12546
|
45987
|
Source : calculer à partir des
données de l'enquête
Graphique 1 : Evolution des
postes de recettes de l'EFC de 2004 à 2008 Source : Réalisé par nous
même
Les tableaux 5 et 6 nous renseignent sur les
recettes d'exploitation ainsi que leur fréquence de l'EFC de 2004
à 2008. Le poste sponsoring représente environ 96%des recettes
sur chaque saison avec une moyenne de 58573732. L'EFC dépend
essentiellement du sponsoring c'est-à-dire de la contribution de la SBEE
qui est le sponsor officiel et majoritaire du club. Un pourcentage du budget
général de la SBEE est consacré essentiellement au
financement du club sur chaque saison. Le poste subvention est le
deuxième représentant environ 1.60% des recettes de l'EFC ces
subventions sont constantes sur toutes les saisons et représentent
l'aide que L'Etat et les collectivités locales apportent à l'EFC.
Les cotisations viennent en troisième position représentant
environ 1.20% des recettes de l'EFC. Ces cotisations proviennent en
général des membres du conseil d'administration du club, qui sont
contraint de cotiser à chaque fois que le club à besoin de fond
de roulement au cours de la saison. En avant dernière position viennent
les transfert qui représentent environ 0.3% des recettes de l'EFC. Cela
s'explique par le fait que les transferts effectués par le club ne
rapportent pas d'indemnités et demeurent insignifiant par rapport aux
dépenses du club. La billetterie vient en dernière position
représentant environ 0.03% des recettes. C'est dur au faite que le
championnat national n'est pas attrayant ce qui amène beaucoup de
citoyens à ne pas s'intéresser au rencontre du championnat.
II- Les charges
d'exploitation de l'EFC
Les charges d'exploitations du club sont essentiellement
réduites en dépenses d'équipement, de transport, de
location, de masse salariale, de primes et autres charges.
Tableau 10 : Les charges
d'exploitations de l'EFC
libellés
|
saison 08
|
saison 07
|
saison 06
|
saison 05
|
saison 04
|
valeur
|
valeur
|
valeur
|
valeur
|
Valeur
|
Achats de matériels et équipement
|
48758917
|
45432264
|
42996225
|
47615732
|
39010231
|
Loyers et autres
|
107294
|
97915
|
87262
|
140121
|
75613
|
Frais de déplacement
|
2180297
|
1975825
|
1415873
|
920061
|
872084
|
Frais d'organisation de matches
|
1845473
|
1025763
|
1413496
|
1718275
|
1203179
|
Services extérieurs
|
3555723
|
3235896
|
2513444
|
3010096
|
2291842
|
Charges salariales
|
81120415
|
77813913
|
80028066
|
65715273
|
62107579
|
Charges sociales
|
919961
|
815225
|
720095
|
738125
|
618232
|
Autres charges sociales
|
1541823
|
1652013
|
1342926
|
1312157
|
1250997
|
total
|
140029903
|
132048814
|
130517387
|
121169840
|
107429757
|
Source : Rapport d'activités de l'EFC de
2004 à 2008
Tableau 11 :
Fréquences des charges
libellés
|
saison 08
|
saison 07
|
saison 06
|
saison 05
|
saison 04
|
Achats de matériels et équipement
|
34,82
|
34,41
|
32,94
|
39,3
|
36,31
|
Loyers et autres
|
0,08
|
0,07
|
0,07
|
0,12
|
0,07
|
Frais de déplacement
|
1,56
|
1,5
|
1,09
|
0,76
|
0,81
|
Frais d'organisation de matches
|
1,32
|
0,78
|
1,08
|
1,42
|
1,12
|
Services extérieurs
|
2,54
|
2,45
|
1,93
|
2,48
|
2,13
|
Charges salariales
|
57,93
|
58,93
|
61,32
|
54,23
|
57,81
|
Charges sociales
|
0,65
|
0,62
|
0,54
|
0,61
|
0,58
|
Autres charges sociales
|
1,1
|
1,24
|
1,03
|
1,08
|
1,17
|
total
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
Source : calculer à partir des
données de l'enquête
Le tableau n°11 nous renseigne sur les charges
d'exploitation de l'EFC Le poste le plus important est la masse salariale
représentant environ 57% des charges totales. Cela s'explique par le
fait que l'activité de l'EFC est une activité de main d'oeuvre.
Pour cela beaucoup de jeunes joueurs préfèrent jouer dans l'EFC
qui fait partir des clubs subventionnés par des sociétés
d'Etat. Ils quittent des clubs qui ne paient pas, pour ces clubs qui paient un
salaire même si c'est rien par rapport à ce que gagnent les
joueurs des autres championnats les plus importants du monde. Notons que la
remunération mensuelle d'un joueur de l'EFC est d'au moins 40000 francs
sans compter les avantages et autres.
Paragraphe 3 : Analyse
comparative des recettes et charges de l'EFC
Tableau 12 : taux de croissance
des recettes et charges par saison
Taux de croissance
|
saison 08
|
saison 07
|
saison 06
|
saison 05
|
saison 04
|
taux de croissance des recettes par saison
|
3,97
|
-1,15
|
3,52
|
4,3
|
-
|
taux de croissance des charges/saison
|
6,04
|
1,17
|
7,71
|
12,8
|
-
|
écart
|
-2,07
|
-2,32
|
-4,19
|
-8,5
|
-
|
Source : calculer à partir des
données de l'enquête
De l'observation du tableau 10, les charges du club
ont augmentées sur un rythme encore supérieur à celui des
charges. La masse salariale a été particulièrement
dynamique, toutefois les investissements en capital joueurs
réalisé par le club, n'ont pas été
significatifs.
Sur la période 2004 à 2008, les
charges du club se sont accrues plus rapidement que leurs produits.
L'augmentation annuelle moyenne des charges avoisine 5.54% contre 2.13% pour
les recettes. Les charges ont évoluées à 140029903 francs
CFA, pour la saison 2008 contre 63672748 pour les recettes. Ainsi elles
représentent environ le double des recettes sur chaque saison.
Un défaut de proportionnalité entre
recettes et charges se présente comme l'indique le tableau
récapitulatif ci-dessous.
Tableau 13 : Ecarts entre charges
et recettes
|
saison 08
|
saison 07
|
saison 06
|
saison 05
|
saison 04
|
total recettes
|
63672748
|
61239319
|
61953739
|
59848991
|
57384079
|
total charges
|
140029903
|
132048814
|
130517387
|
121169840
|
107429757
|
écart
|
-76357155
|
-70809495
|
-68563648
|
-61320849
|
-50045678
|
Source : calculer à partir des
données de l'enquête
Ce tableau nous informe sur l'évolution des
écarts entre recettes et charges sur l'ensemble des cinq saisons.
L'écart entre recettes et charges de l'EFC dégage des
déficits croissants. L'EFC se trouve globalement endetter, ne pouvant
pas faire appel aux crédits bancaires, les responsables de l'EFC
avancent des fonds dans le but de les récupérer sur la saison
prochaine. Ce qui augmente chaque saison le niveau de dettes du club.
Graphique 2 : Evolution des recettes et charges de
2004 à2008
Source : Réalisé par nous
même
Vu à travers les différentes saisons,
la dynamique des charges est supérieure à celle des recettes et
le différentiel s'accentue dans le temps. Ce phénomène
entraînerait continuellement des conséquences
particulièrement graves pour le club à long terme si rien n'est
fait.
Section 2- Test des
hypothèses
§ Hypothèse 1 : Les
recettes de transfert de l'EFC dépendent de l'âge, de la formation
reçue et de la qualité de jeu du joueur
transféré.
L'analyse des résultats ayant montré
que les recettes des transferts sont insignifiantes pour la plupart des
opérations de transfert opéré sur les jeunes joueurs de 20
ans à plus et seules les opérations de transfert
opérées sur des jeunes joueurs ages de 10 à 15 ans et
ayant reçu une formation de base et une bonne qualité de jeu, ont
rapporté gros à l'EFC. Fort de cet constat, nous confirmons notre
première hypothèse de travail qui stipule que les recettes de
transfert de l'EFC dépendent de l'âge, de la formation
reçue et de la qualité de jeu du joueur.
§ Hypothèse 2 : Les niveaux des
recettes et des dépenses sont tels que, les recettes et dépenses
sont faiblement structurées et évoluent
irrégulièrement.
Les différentes analyses des tableaux
nous montrent que : les charges évoluent à un taux plus
dynamique que celui des recettes soit environ 2.13% pour les recettes et 5.54%
pour les charges. L''importance de l'écart entre recettes et charges
montre que les recettes d'exploitation de l'EFC n'arrivent pas à couvrir
ses charges. Les rubriques des recettes et des dépenses du club restent
faiblement diversifiées, les recettes ne couvrent pas les
dépenses par période et l'écart type est grand, alors nous
confirmons notre troisième hypothèse de travail selon laquelle,
les niveaux des recettes et des dépenses sont tels que, les recettes et
dépenses sont faiblement structurées et évoluent
irrégulièrement.
§ Hypothèse 3 : Les modes
de financement de l'EFC demeurent ordinaires et les modes de financement
modernes sont insignifiants.
D'après l'analyse de la structure de
financement de l'EFC, nous constatons que les recettes d'exploitation du club
sont basées essentiellement sur : le sponsoring, les subventions
reçue de l'Etat, et les cotisations. Tous ces modes constituent les
modes de financement ordinaires ou traditionnels. Le seul mode de financement
moderne présent dans la structure de financement de l'EFC est le
transfert, qui ne vient qu'en avant dernière position et demeure
insignifiant presque sur toutes les saisons. C'est au regard de cette analyse,
que nous confirmons notre deuxième hypothèse de travail selon
laquelle, les modes de financement de l'EFC demeurent ordinaires ou
traditionnels et les modes de financement modernes sont insignifiants.
Section 3 :
Recommandations
L'EFC étant une association sportive
financée par une société d'Etat, et en notre
qualité d'analystes externes, nous ne pouvons que formuler des
recommandations d'ordre général en quelques points:
Les dirigeants doivent
§ mettre en place des politiques pouvant favoriser la
professionnalisation du club, en nouant plus de partenariats avec des clubs
africains ou européens entraînant ainsi la création
d'autres sources de financement autres que les subventions publiques ;
§ doter le club d'un centre de formation sportive, tout
en pérennisant la qualité de ce centre afin d'assurer à
tous ces joueurs une préformation, ce qui leur octroierait des avantages
certains.
§ mettre en place des politiques pouvant assurer la
relève par la catégorisation du club en minimes, cadets, juniors
et seniors.
§ La définition des clauses pour le club afin
d'assurer le transfert des joueurs dans les conditions pouvant leur permettre
de jouir de leurs activités.
§ nouer des partenariats avec des medias pour la
diffusion et la retransmission des matchs sur des chaînes de
télévisions, et de radios.
§ doter le club des infrastructures de qualités
afin d'éliminer les lourdes charges de location que supporte le club
sur chaque saison.
§ mettre en place un système de gestion efficace
et répondant aux attentes des instances sportives ;
§ assurer un contrôle encore plus rigoureux que
celui appliqué auparavant par les associations sportives à but
non lucratif ;
§ Permettre aux investisseurs privés de placer
leurs fonds dans des capitaux de clubs sportifs afin de pouvoir dégager
d'éventuels bénéfices distribuables ;
En plus de nouvelles ressources financières,
le club devraient se doter de moyens de gestion plus efficaces,
répondant aux attentes des financeurs et des sponsors. En effet," si
l'arrivée en force du capital dans la sphère sportive
paraît irréversible, il met en évidence les dérives
qu'entraîne une domination arbitraire de l'argent- roi."
Des contrôles rigoureux seraient
également exigés afin de préserver les droits des
actionnaires et d'assurer la transparence dans l'utilisation des fonds
injectés dans l'association. D'ailleurs, et dans le but de permettre aux
associations sportives de diversifier leurs sources de financement et d'assurer
une gestion plus rigoureuse, l'Etat devrait:
§ Permettre aux clubs sportifs l'exercice
d'activités économiques sous réserve de respecter les
dispositions légales en vigueur et après accord du
ministère chargé des sports ;
§ Imposer aux clubs sportifs une structure administrative
permanente sous la responsabilité d'un secrétaire
général chargé des affaires administratives ;
§ Imposer aux clubs sportifs exerçant des
activités sportives dans le cadre du non amateurisme de nommer un
commissaire aux comptes membre de l'Ordre des Experts Comptables et Comptables
Agrées du Bénin ;
§ Mettre en place un système de contrôle de
la comptabilité de l'association sportive par les ministères des
sports et des finances ;
§ Contrôler Les activités exercées
dans le cadre du non amateurisme par des commissions spéciales
rattachées aux fédérations correspondantes ;
§ Imposer la tenue de la comptabilité des
activités exercées dans le cadre de non amateurisme distinctement
de toutes les autres.
CONCLUSION
L'analyse de la structure de financement de l'EFC,
montre qu'elle est composée en majorité par le mode de
financement traditionnel. Les recettes de transfert seul mode de financement
moderne utilisé par l'EFC, demeurent encore insignifiantes et
dépendent de l'âge de la formation et de la qualité de jeu
du joueur transféré. Le club est confronté à un
déséquilibre financier car ses recettes d'exploitation n'arrivent
pas à couvrir ses charges d'exploitations. Cette situation nous
amène à dire que l'EFC ne peut pas générer un
profit et un rendement adéquat.
En effet le seul soutient de la SBEE au club, les
cotisations des membres, et les subventions reçues ne permettent pas
à l'EFC de couvrir ses charges. Cependant repenser à un
investissement en capital joueur serait opportun mais nécessiterait plus
de ressources. Alors, il faudrait chercher d'autres sources de financement.
La coexistence d'objectifs commerciaux dans le
monde sportif et une restructuration dans la gestion et l'utilisation d'autres
sources de financement modernes seront une meilleure solution afin de sortir le
club de cette situation. Une bonne régulation qui actuellement fait
défaut doit inclure les investisseurs et restaurer des conditions
nécessaires pour une bonne gestion du club.
Aussi et dans le but de permettre aux
associations sportives de diversifier leurs sources de financement et d'assurer
une gestion plus rigoureuse, l'Etat doit Permettre aux clubs sportifs
l'exercice d'activités économiques sous réserve de
respecter les dispositions légales en vigueur et après accord du
ministère chargé des sports, il doit réintégrer et
concrétiser sa politique de construction d'infrastructures sportives
modernes respectant les normes internationales et il faut imposer aux clubs
sportifs une structure administrative permanente et contrôler Les
activités exercées dans le cadre du non amateurisme par des
commissions spéciales rattachées aux fédérations
correspondantes
En conclusion, le sport doit être en mesure
d'assimiler le nouveau cadre commercial dans lequel il doit évoluer sans
perdre pour autant son identité ni son autonomie qui soulignent les
fonctions qu'il remplit dans les domaines social, culturel, sanitaire ou
éducatif.
Bibliographie
- ANDREFF, Wladimir (2000) « Les finances du sport
et l'éthique sportive », Revue d'économie
financière, vol 11, n°3, pp.1-5
- BAYLE, E. et DURAND C., (2000), « Sport
professionnel et représentation nationale : Quel
avenir ? », in reflets et perspectives de la vie
économique, Tome XXXIX-2000, n°2-3
- BOURG (1998), « sport business et règles du
jeu », in Sociétal, n°20,juin
- BOURG et GOUGUET, (2000), « Economie du
sport », Paris, La découverte et des questions
financières connexes sur sa troisième session, Genève,
14-18, Septembre 1998
- GOUGUET J-J, (2000), introduction in Reflets et perspectives
de la vie économique, sport et mondialisation. « Quel
enjeu pour le XXI ème siècle ? », Tome XXXIX-2000,
n°2-3
- ILLKA Vuori et al. (1995) « Le rôle du sport
dans la société » : santé, socialisation,
économie.
- MINQUET J.P.L « Gestion du sport :
théorie et pratique », City and York, Paris, 1997
- DOMONHEDO Christian (2008), « Le financement
des sports d'élites au Bénin : cas du Football
- ROBERTSON R « Globalisation théorie
and civilisation analysis », Comparative civilisation review,
n°17, 1987, p.21-30
- SEGRAVE J.O, « The (Neo) modem olympic
games », International review for te sociology of sport
- BEN JOMAA Saif : "Gestion et organisation du sport."
Troisième séminaire scientifique. Production intellectuelle dans
le domaine sport 1956-1994.
- BEN JOMAA Saif: "L'économie et la gestion du sport".
Actes de la 2ème journée d'études sur le
développement du sport et l'olympisme en Tunisie. Tunis le 12 Mars
1997
- ABID Mondher : « Pour une meilleure gestion et
contrôle des associations sportives ». Mémoire d'expertise
comptable 1999.
- BEN JOMAA Saif El Islam : « Contribution à
l'organisation juridique des clubs de football professionnel en Tunisie : Le
passage de la forme associative à la société anonyme
sportive pour les clubs professionnels tunisiens ». Thèse de
doctorat en droit du sport. Université d'Evry France. Janvier 2003.
- SLAMA Haikel : « la nécessaire transformation des
associations sportives tunisiennes en société »
Mémoire d'expertise comptable 2003.
- DOUFANI khaled et ARFAOUI Zied : « les
spécificités des associations sportives en Tunis »
mémoire de fin d'étude. 2005/2006.
- DOUIRI Fatma :
« Les associations sportives en Tunisie et leur mutation en
sociétés » mémoire de fin d'étude
2006/2007
Table des matières
Dédicaces..................................................................................ii
Remerciements
..........................................................................iv
Listes des sigles et
abréviations........................................................v
Listes des tableaux et
graphiques....................................................vii
Sommaire.................................................................................ix
Introduction
1
Chapitre 1 : Analyse théorique et
méthodologie de la recherche
3
Section 1-Problématique et
intérêt de l'étude
3
Paragraphe 1- Problématique
3
Paragraphe 2- Intérêt de
l'étude
4
Section 2- Les objectifs, hypothèses et
méthodologie de travail
5
Paragraphe 1- Objectif général
6
I- Objectifs spécifiques
6
Paragraphe 2- Hypothèses
6
Paragraphe 3- Méthodologie de travail
6
I- Choix de la population
7
A- Echantillonnage
7
1- Les joueurs de l'EFC ayant été
objet de transfert de 2004 à 2008
7
2- Au niveau des dirigeants de l'EFC
7
B- Outils de collecte des données
7
C-Les techniques d'analyses des données
8
D- Les difficultés rencontrées et les
approches de solutions
8
Section 3 - Revue de littérature
9
Paragraphe 1- Clarification du concept
d'association
9
I. Définition
9
II : Particularité comptable
9
Paragraphe 2 : Clarification du concept
d'association sportive
10
I- Définition
10
II- les différentes formes d'associations
sportives
11
A- La Société Anonyme d'Economie Mixte
Locale Sportive (SAEMLS) :
11
B- La Société Anonyme à Objet
Sportif (SAOS) :
11
C- L'Entreprise Unipersonnelle Sportive à
Responsabilité Limitée (EUSRL) :
11
D- La Société Anonyme Sportive
Professionnelle (SASP) :
12
Paragraphe 3 : Les sources de financement
propre aux entreprises
13
I- Financement sur fonds propres
13
A- Fonds propres d'origine interne
13
1- L'autofinancement
13
2- La politique de dividende
15
B- Les fonds propres d'origine externe
15
C-Les quasi-fonds propres
15
II- Le financement par endettement à moyen et
à long terme
16
A- Le financement par emprunt indivis
16
B- Le financement par emprunt obligataire
16
C- Le financement par crédit bail ou
leasing
16
III- Financement à court terme
17
A- Financement direct à court terme
17
B- Financement indirect à court terme
17
Paragraphe 4- Les sources de financement propres aux
associations sportives
18
I- Méthodes de financement traditionnel
18
A- Subventions publiques
19
B- Le sponsoring et le parrainage
19
C- Autres sources de financement traditionnel
21
II- Méthodes de financement moderne
21
A- Le transfert des joueurs
21
B- Le merchandising
23
C- Les droits de TV
24
D- Les transactions sur les marchés
financiers
24
1- La cotation des clubs en bourse
24
a- Portée
24
b- Evolution du football coté en bourse :
26
Paragraphe 4 : Contributions des études
antérieures
27
Chapitre 2 : Présentation de l'EFC
30
Section 1- Présentation de l'EFC
30
Paragraphe 1- Historique de l'EFC
30
Paragraphe 2- les objectifs de l'EFC
31
Paragraphe 3- Politique sportive
31
Paragraphe 4- Les performances
réalisées par l'EFC
31
Paragraphe 5- Activités de l'EFC
32
Paragraphe 6- Les organes dirigeants de l'EFC
33
I- L'Assemblée générale
33
II- Le comité ou l'organe exécutif
34
III- Le staff technique
35
IV- Le délégué des joueurs
35
Section 2- Présentation du sponsor officiel
de l'EFC
36
Paragraphe 1- Présentation de la SBEE
36
Section 3- Les sources de financement de l'EFC
37
Chapitre 3- Analyse empirique
39
Section 1- Présentation, analyse et
interprétation des données
39
Paragraphe 1- Les caractéristiques de
l'échantillonnage
39
Paragraphe 2- Analyse du mode de financement de
l'EFC
43
I- Les recettes d'exploitation de l'EFC
43
II- Les charges d'exploitation de l'EFC
45
Paragraphe 3 : Analyse comparative des recettes
et charges de l'EFC
48
Section 2- Test des hypothèses
50
Section 3 : Recommandations
51
CONCLUSION
54
Bibliographie
56
Annexes
|