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Prévalence de la staphylococcie pleuropulmonaire chez l'enfant

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par Augustin Docteur ITALA
Université de Lubumbashi RDC - Docteur en médecine 2011
  

Disponible en mode multipage

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    DEDICACE

    A la mémoire de ma chère petite soeur KASHALA SONGA Cristelle.

    A la mémoire de mes grands-parents.

    A mes très chers parents, TSHITANGENU André et NATSHIYUKA Agnès qui ont toujours été là pour moi, et qui m'ont donné un magnifique modèle de labeur et de persévérance. J'espère qu'ils trouveront dans ce travail toute ma reconnaissance et tout mon amour.

    A mon oncle WATSHIKA Guy et son épouse ZEKA Valentine.

    A mes chers frères et soeurs : NAWEJI, TSHILINDA, IHALO, MUNONA, SOMBO, TSHIYUKA, MANDJOLO, KAJI, HANGANA.

    A mon grand frère DJUNGU MUTUNDA et son épouse NYAZIMBA.

    A mes neveux et nièces : Héritier, Prince, Cristelle, Aaron, Ange, Agonesse, Ghyslaine, Gommer, Nicole.

    A mes tantes, oncles et beaux-frères.

    Je dédie ce travail.

    AVANT-PROPOS

    Avant de développer notre sujet, nous rendons d'abord grâce à notre seigneur JESUS-CHRIST, qui nous a soutenu et béni tout au long de notre parcours universitaire.

    Nous témoignons également notre gratitude et notre reconnaissance au directeur de ce présent travail et au co-directeur qui n'ont aménagé aucun effort pour assurer la direction notre travail de fin d'étude.

    Nous remercions également tous les Professeurs de la Faculté de Médecine, les chefs des travaux et assistants qui, par leurs expériences et leurs enseignements, nous ont appris à aimer et à apprécier la médecine, et par dessus tout, ont contribué à notre formation universitaire.

    Nous ne pouvons clore cet avant-propos, sans remercier, ma tantine LILIE, grand ISAAC et à tous nos compagnons de lutte qui, par leurs encouragements, leurs conseils, nous ont été d'un grand soutien, tout au long de notre vie académique. Nous pensons à Patrick NSALANGA, Patient MULAMBA, Rachel ISANGO, Patrick KONGOLO, Alexis KABAMBI, Justin KABAMBI, Nono SABWA, Ricky MWENDA, Pichou KABWITA Bush, LUMBU, KANKUNGA à tous les membres du G20.

    Enfin, nous remercions le personnel des Cliniques Universitaires pour leur encadrement et leur aide dans la collecte des données ayant trait à ce travail.

    ITALA MUKAMBO Augustin

    ABREVIATIONS

    % : pourcentage

    < : Inférieur

    > : Supérieur

    °C : degré Celsius

    g : gramme

    Hb: hémoglobine

    OMS : Organisation Mondiale de la Santé.

    mg : milligramme

    Rx : Radiographie

    meq : milliéquivalent

    ml : millilitre

    Vs : vitesse de sédimentation

    mm: millimètre cube

    Cp : conjonctive palpébrale

    CB : conjonctive bulbaire

    FL : formule leucocytaire 

    GB : globule blanc

    SPP : staphylococcie pleuro pulmonaire

    ddl  : degré de liberté

    PLAN

    INTRODUCTION

    CHAP I : DEFINTION DES CONCEPTS

    1. PREVALENCE

    2. ENFANT

    3. STAPHYLOCOCCIE PLEUROPULMONAIRE

    CHAP II : STAPHYLOCOCCIE PLEUROPULMONAIRE

    1. Epidémiologie

    2. Etiopathogénie

    3. Anatomie pathologie

    4. Physiopathologie

    5. Examen clinique

    6. Diagnostic positif

    7. Diagnostic différentiel

    8. Evolution et pronostic

    9. Complications

    10. Traitement

    11. Particularité chez l'enfant

    CHAP  III : PRESENTATION DU CADRE DE TRAVAIL

    CHAP IV: MATERIELS ET METHODES

    CHAP V : RESULTATS

    CHAP VI : DISCUSSION

    CONCLUSION

    RECOMMANDATIONS

    INTRODUCTION

    Les infections respiratoires aigues basses occupent une place importante en pédiatrie. Elles représentent l'une des infections les plus fréquentes de l'enfant, environ 3 à 18 % des hospitalisations en pédiatrie. Chaque année de part le monde, l'organisation mondiale de la santé (OMS) dénombre 2 millions de décès par infections respiratoires aigües, chez les enfants de moins de 5 ans, dont 70% dans les pays a faibles revenus. (1)

    Plusieurs agents infectieux sont en cause. Leur répartition dépend de l'âge et des données épidémiologiques du pays. Parmi ces affections il y a également la staphylococcie pleuro pulmonaire qui est une pathologie respiratoire aigue d'origine bactérienne de survenue brutale généralement rencontrée chez les enfants. Cette dernière constitue une éventualité redoutée à cause de son évolution vers une suppuration pleurale. La tranche d'âge la touchée est celui du nourrisson entre 3 mois et 1 an. (2)

    Au Togo, au sein du service de pédiatrie du centre hospitalier universitaire du campus de Lomé, entre 1998 et 2003, avec 120 enfants hospitalisés pour infections respiratoires aigües, la prévalence hospitalière des infections respiratoires aiguë était de 3,31%. Les cas de staphylococcie pleuro pulmonaire ont représenté 4%. Le taux de mortalité était de 7,5% de ces enfants, le sexe ration en faveur des enfants de sexe masculin. Parmi les facteurs associés était noté la malnutrition, les parasitoses et le retard de prise en charge (3,4).

    Cette pathologie est un problème de santé publique, et est une affection cosmopolite. Elle se rencontre à tout âge. La staphylococcie pleuro pulmonaire est rare dans les pays développés, et fréquente dans les pays à faible revenus. Les facteurs de mauvais pronostic de cette affection restent la malnutrition, le retard de consultation et le retard diagnostic. Le traitement précoce, bien conduit couplé aux mesures des réanimations donnerait une évolution favorable. (1, 3, 4, 5)

    Une des questions essentielle serait de savoir si la prise en charge de la staphylococcie pleuro pulmonaire à Lubumbashi est la même par rapport à d'autre systèmes médicaux. L'objectif général du présent travail est de déterminé la prévalence hospitalière de la staphylococcie pleuro pulmonaire à Lubumbashi chez les enfants de 0 à 12 ans. Les objectifs spécifiques sont de : évaluer la prise en charge et déterminer les facteurs pronostic.

    Le travail comprend une partie théorique reprenant les généralités sur la staphylococcie pleuro pulmonaire et une par partie pratique présentant l'essentiel des résultats.

    CONSIDERATIONS THEORIQUES

    CHAP I : DEFINITION DES CONCEPTS

    I.1.  La prévalence :

    C'est une mesure de la fréquence de cas nouveaux et anciens dans une population donnée, durant une période donnée. (6 ,7)

    I.2. Enfant :

    C'est un être humain en période de développement située entre la naissance et la puberté, ce qui inclut le nouveau-né, le nourrisson, le jeune enfant jusqu'à la période pubertaire. (8)

    I.3. Staphylococcie pleuro pulmonaire:

    C'est une affection aigüe de nature infectieuse causée par le staphylocoque doré. (9)

    CHAP II : STAPHYLOCOCCIE PLEUROPULMONAIRE

    II.1. Epidémiologie

    Les staphylococcies pleuro pulmonaires peuvent s'observer à tout âge. Elles sont fréquentes chez les enfants, en particulier chez le nourrisson. Elles peuvent s'observer de façon sporadique chez les enfants normaux mais parfois atteints de certaines pathologies comme la mucoviscidose ou chez les enfants avec un état immunitaire déficitaire. Elles surviennent par petites épidémies des crèches ou de pouponnière. (9)

    II.2. Etiopathogénie

    Le staphylocoque doré est le germe responsable. Il est identifié par sa propriété de fermenter le mannitol sur le milieu de Chapman. Les premiers essais de typage ont montré la virulence particulière de staphylocoque doré. (9 ,10) La contamination peut se faire au moment de la naissance mais elle est plus souvent post natale d'origine exogène, le germe peut être apporté par la mère ou les personnes qui approchent l'enfant, ou par le linge ou par le lait. (9)

    La localisation pulmonaire n'est pas absolument primitive elle succède généralement à une primo infection staphylococcique évidente ou latente après un délai d'une dizaine de jours (rhinites, otites, lésion cutanées). Cette chronologie est toujours retrouvée chez l'enfant élevé en collectivité. (9,11)

    II.3. Anatomie pathologie

    L'infection staphylococcique représente la résultante de l'action pathogène du germe par ces différentes toxines et d'un certain nombre des facteurs prédisposant chez l'hôte. L'étude des pièces d'autopsie des formes mortelles permet de constater des lésions ci-après (9) :

    II.3.1. Lésions pulmonaires

    Elles sont prédominées par des lésions de pneumonie hémorragique infarctoïde uni ou bilatérales. Macroscopiquement, il s'agit de foyer de massif lobaire ou pseudo lobaire, rouge violacé, infiltrés.

    L'étude histologique monter un infarcissement hémorragique des alvéoles gorgées d'hématies un stade plus tardif, on rencontre des abcès multiples avec perforation pleurales souvent très volumineuses. Exceptionnellement, survient la pneumonie staphylococcique. Elle réalise une nécrose d'une grande partie de la totalité d'un lobe réalisant une lésion dense et ferme ne se laissant pas insuffler par l'air.

    II.3.2. Lésions pleurales

    Elles sont constantes mais d'importance variable. Au stade initial, la plèvre est à peine épaissie avec un épanchement pleural séro-hémorragique peu abondant. Un exsudat fibrino leucocytaire et de nombreux amas microbiens à la surface de la plèvre et dans les lymphatiques sous pleuraux thrombosés sont observés. L'épanchement purulent est important et des fausses membranes épaisses tapissent la plèvre avec formation de pseudo kystes. La pleurésie isolée sans lésion sous jacentes est exceptionnelle. (9)

    II.3.3. Lésions bronchiques

    Elles vont à une simple ulcération du revêtement épithélial avec abstraction de la lumière pour des débris cellulaires et des amas microbiens aux abcès pariétaux qui s'étendent de la paroi bronchique au parenchyme avoisinant. Ces abcès sont en direction de la plèvre, l'amorce de fistule broncho pleurales surtout importantes quand elles intéressent les bronches cartilagineuse. (9)

    II.3.4. Lésions vasculaires

    Seuls sont constamment intéressés les lymphatiques peu bronchiques, péri artériels et sous pleuraux, les artères et les veines pulmonaire et bronchiques sont relativement peu altérées. (9)

    II.4. Physiopathologie

    La physiopathologie des staphylococcies pleuro pulmonaires n'est pas encore bien établie. Leur gravité chez le jeune enfant semble liée à la fois à sa fragilité immunitaire et au pouvoir pathogène de certains types de staphylocoques dont l'identification n'est pas encore bien établit. Leur mode d'installation de la maladie n'est pas lui-même bien établit, la voie lymphatique parai peut probable étant donné le grand nombre de barrage qui existent sur ce système ; la voie sanguine parait peu fréquente du fait de la discrétion des lésions vasculaires dans la plus part des observations.

    La voie bronchogène à partir d'une infection des voie respiratoires supérieures mais parait la plus vraisemblable en raison de la constance et de l'importance des lésions bronchiques. Les mêmes lésions, mêmes si elles n'étaient que secondaire pourraient aussi s'expliquer par un mécanisme de soupape la fréquence des formations bulleuses et des troubles de la ventilation souvent très importante.

    Enfin le pouvoir nécrotique du staphylocoque semble devoir expliquer la fréquence des fistules pleurales à partir soit d'un envahissement lymphatique sous pleurale secondaire, soit d'une pneumonie hémorragique et nécrosante qui est le substrat le plus habituel de cette affection.

    II.5. Etude clinique

    Il fait distinguer trois périodes dans l'évolution de la maladie

    Les premières heures : stade de début et de diagnostic souvent difficile.

    Le premier jour : stade de réanimation  de gravité variable

    Les semaines suivantes pendant lesquelles surviennent les complication mécaniques pleurales ou pulmonaires qui régressent lentement et complètement si elles ont permis la survie. (9, 10, 11, 13)

    Les premières heures : le début de la staphylococcie pleuro pulmonaire est toujours brutal, si explosif qu'il est souvent possible de préciser l'heure. Des signes généraux dominent le tableau clinique : modification brusque de l'état général de l'enfant, gémit, pâle, cyanosé, poly pnéique, refus de boire, selles diarrhéiques, vomissements, élévation thermique est variable, modérée à 38°c ou franche 39°c à 40°c.

    A l'examen clinique l'enfant est (9) : fatigué, gris, inquiétant, deux signes d'emblée attirent l'attention : la polypnée et le ballonnement abdominal. La polypnée est rapide supérieure à 80 cycles la minute et superficielle avec battement des ailes du nez, cyanose et toux de mobilisation. Quand on découvre l'enfant, l'aspect de l'abdomen est toujours évocateur, distendu ballonné. L'association atteinte révère de l'état général, polypnée et ballonnement abdominal est très caractéristique des staphylococcies pleuro pulmonaires chez les enfants. Il faut y ajouter le retentissement cardiovasculaire : tachycardie, gros foie et rechercher rapidement des signes cliniques d'atteinte pleuro pulmonaire tel qu'une matité ou une hyper sonorité d'un hémothorax, un foyer des râles.

    Les examens radiologiques et biologique doivent être faits de l'arrivés de l'enfant à l'hôpital. La radiologie : les clichés de face et profil en position assise aux premières heures. La biologie : l'hémogramme initialement normal, l'ionogramme. (13)

    Les premiers jours : pendant les 5 premiers jours la mort peut survenir dans un tableau toxi infectieux ou soit on peut observer la régression et l'organisation des lésions pleuro pulmonaires. Les clichés doivent être répétés.

    Les semaines suivantes : représentées par les complications pleuro pulmonaires. (9)

    II.6. Diagnostic positif

    Le diagnostic de la staphylococcie pleuro pulmonaire est retenu devant un faisceau d'argument tant clinique que para clinique.

    Du point de vu clinique : une atteinte sévère de l'état général, polypnée et ballonnement abdominal, cette association est très caractéristique de la staphylococcie pleuro pulmonaire survenant chez un jeune enfant. Du point de vu para clinique : la radiologie pulmonaire de face et de profil en position assise aux premières heures (les aspects du tout début sont très variables et peuvent se remanier pendant les heurs suivantes).

    Les premiers clichés peuvent paraitre normaux et il faudra les renouveler les images discrètes sont un petit foyer pulmonaire associé une ligne bordante et au comblement d'un cul de sac (13,14). Les images étendues réalisant déjà des opacités lobaire ou hémi thoraciques, parfois un épanchement pleural important, plus rarement un pneumothorax précoce, exceptionnellement pendant ces premières heures des images bulleuses ou un épanchement hydro aréique. (13) ultérieurement on peu noter : pneumothorax, épanchement pleural important ou les images bulleuses caractéristique de la staphylococcie pleuro pulmonaire. (13)

    L'hémogramme initial normal au début, avec l'évolution il montre une hyperleucocytose au dessus de 10 000 ou 15 000/mm3 avec polynucléose supérieure à 50%, anormale chez un jeune enfant, on constate une leucopénie avec granulopenie parfois une anémie. L'ionogramme est peu modifié au début, et permet d'orient la réhydratation.

    A ces deux examens, il faut ajouter la nécessité du prélèvement à la recherche du staphylocoque responsable. Pour cultiver et connaitre sa sensibilité aux antibiotiques, en cas d'un épanchement pleural, on pratique une ponction pleurale.

    II.7. Diagnostic différentiel

    La bronchiolite :

    La staphylococcie pleuro pulmonaire peut à la phase initiale faire évoquer le diagnostic d'une bronchiolite. Les éléments tant cliniques que para cliniques, dans se différent.

    Pour la bronchiolite : elle se caractérise chimiquement par : une rhinorée claire, toux sèche, dyspnée sifflante, râles sibilants, un thorax distendu, fièvre inconstante. Du point de vu para clinique : la radiographie par fois normale, élargissement des espaces intercostaux, épaississement pariétal. La biologie très peu modifiée par fois normale (13)

    Corps étranger intra bronchique :

    Clinique : par de notion de fièvre.

    Para clinique : la radiographie montre une condensation alvéolaire rétractile du lobe atteint avec dilatation des bronches séquellaire, la fibroscopie est nécessaire pour poser le diagnostic (13)

    Malformation broncho trachéale

    Elle se traduit par des Pneumopathie à répétition, trouble ventilatoire chronique de topographie lobaire supérieure droite. (13)

    L'asthme du nourrisson

    Le diagnostic formel est basé sur les antécédents des crises similaires, notion d'allergène. (13)

    II.8. EVOLUTION ET PRONOSTIC

    II.8.1. EVOLUTION 

    Elle peut se faire de deux manières(14,15) :

    Soit la mort, encore possible malgré l'antibiothérapie par un choc toxi infectieux, pneumothorax par faute de surveillance.

    Soit la maladie peut évoluer en donnant les formes cliniques ci âpres (9, 11,12):

    a) Formes Pleurales

    Pleurésies purulentes staphylococciques

    Ce sont les plus fréquentes des pleurésies purulentes du jeune enfant. Leur diagnostic clinique repose sur la constatation d'une matité et sur la ponction. Radiologiquement on peut noter :

    Les formes mineures ou l'atteinte pleurale se traduit simplement par une ligne bordante et le comblement du cul de sac, la position retire ce pendant quelque gouttes du pus.

    L'épanchement abondant strictement liquidien à limite supérieure curviligne avec refoulement du médiastin du coté sain, la ponction retire du pus abondant.

    Pyo pneumothorax très fréquent d'emblée ou secondaire (13)

    Epanchement Pyo aréique

    Ils sont très particuliers aux staphylococcies pleuro pulmonaires. Il s'agit d'un pneumothorax rarement pur et un niveau liquide est habituellement associé à l'hyper clarté gazeuse d'un hémothorax cliniquement, ils réalisent une hyper sonorité d'un hémothorax qui reste silencieux à l'auscultation. Il est préférable d'avoir un cliché s'il peut être réalisé rapidement au lit du malade. On identifie alors facilement un pyopneumothorax partiel ou total et on apprécie deux signes qui ferons décider de la décompression : la hernie médiastinale et le déplacement du médiastin. (13,14)

    b) Formes Pulmonaires

    L'atteinte pulmonaire est constante et probablement primitive. Elle peut être discrète, rapidement masquée par les localisations pleurales ou au contraire ou premier plan du tableau radiologique réalisant alors soit une pneumopathie bulleuse soit un abcès

    Pneumopathies bulleuses : elles sont très caractéristique des staphylococcies pleuropulmonaires, en rapport avec les conséquences du pouvoir nécrosant du staphylocoque, les bulles sont habituellement multiple, groupées dans un segment ou plus souvent dans un lobe, se traduisant sous forme d'image claires de volume variable sans niveau liquide ou sein d'une zone condensée, mais elles peuvent aussi être extensives, soit de façon progressive et insidieuse réalisant un syndrome asphyxique ( pneumothorax suffocant ) et posant avec une extrême urgence les mêmes problèmes de décompression. Ces bulles finissent toujours par disparaitre, cette évolution habituellement favorable doit, à notre avis, faire rejeter toute tentative d'exérèse. (9)

    Abcès staphylococcique

    Unique, c'est une éventualité assez rare, il réalise une opacité étendu le faire au pseudo lobaire sans atteinte pleurale, le pronostic est habituellement favorable en absence d'autre localisation. Cliniquement, âpres quelque jours survient une vomique qui peut être asphyxiante, secondairement apparait une image hydro aréique qui régressera lentement. (14).

    II.8.2. Pronostic

    Le pronostic intéresse essentiellement la toux de mortalité et les éléments d'appréciation aux différents stades de la maladie. Les malades qui surviennent guérissent sans séquelles. Parmi les éléments d'appréciation du pronostic nous citons, le jeunes âge, l'efficacité du traitement, le retard du diagnostic et ce traitement efficace doit être précoce(3,9).

    II.9. COMPLICATIONS

    Les complications peuvent survenir jusqu'au quinzième, d'où la nécessité d'une étroite surveillance tant clinique que radiologique avec, auprès de l'enfant, tout le matériel pour intervenir sans délais. La majorité des complications sont d'ordres mécaniques. (9)

    Précocement, un pneumothorax suffocant peut s'installer plus tard, peut s'installer des bulles extensive, un pneumothorax en hyperpression avec ou sans niveau liquide, un Pyo pneumothorax.

    Les formes graves, toxiques, mortelles rencontrées généralement chez le petit enfant l'emporte dans un tableau toxi infectieux chez la leucopénie est habituellement notée. (15,17)

    II.10. TRAITEMENT

    Il se déroule dans une unité de soins intensifs (5, 9, 24,29).

    Deux impératifs formels sont :

    Une antibiothérapie aussi précoce et efficace que possible et un prélèvement sera effectue en cas d'épanchement liquidien afin d'isoler le germe.

    Les mesures de réanimations.

    II.10.1. TRAITEMENT INITIAL

    Mesures générales 

    L'enfant suspect d'une staphylococcie pleuro pulmonaire doit être placé sous oxygène humide et perfusé. Il n'est habituellement pas des hydraté mais et refuse souvent de s'alimenter ou même de boire, la perfusion est indispensable pour maintenir l'équilibre hydro électrolytiques(9).

    La perfusion sera limitée aux besoins de base journalière. 100 à 120 ml/kg de sérum glucosé 5% ,1 meq /kg de sodium, 1 meq/ kg de potassium, 2 meq/kg de chlore par voie parentérale.

    De que la voie digestive sera disponible, la quantité perfusée sera réduite au minimum à 200 à 300 ml/ 24 heures de liquides.

    Il est souvent utile de prescrire les digitaliques au premier jour la dose de 1 à 5 gouttes es selon l'âge. Ce qui nécessite de n'est pas donné du calcium.

    L'administration des gammas globulines humaines a forte dose et même la transfusion des globules blancs peut s'avérer nécessaire. (1)

    Antibiothérapie

    Dès La suspicion d'une staphylococcie pleuro-pulmonaire impose d'emblée l'association de deux antibiotiques antis staphylococciques à dose importante. Le choix sera initialement arbitraire, puis guidé par les résultats de l'anti bio gramme. (24)

    Le choix initial 

    Vancomycine 40 à 60mg/ kg + la gentamycine 5mg/kg .(9)

    Céphalosporines de 3ème génération+ kamamycine 5mg.(24)

    Oxacilline 100 à 200 mg/kg+ gentamycine 5mg /kg .(29).

    Le traitement sera entrepris pendant un mois, il sera arrêté après la disparation de tous les signes témoignant un processus infectieux tant clinique que para clinique. (9)

    Réanimation Respiratoire

    Il faut distinguer l'éventualité relativement fréquente d'un drainage pleural et celle exceptionnelle d'une incubation avec ventilation assistée.

    Le drainage pleural : il concerne 

    La Décompression :

    D'urgence au niveau du 2 Emme ou 3eme espace intercostal, en avant, un peu en dehors du milieu de la clavicule, elle peut se faire à l'aiguille, mais celle-ci est difficile à maintenir et à fixer. Il est préférable d'utiliser un petit cathéter, drain de Joly, connecté à un bocal stérile. Ce dernier sera continuellement surveillé. On ne pratiquera l'ablation du cathéter qu'après un essai de clampage de 24 heures et contrôle radiologique. (9,15)

    Drainage

    Il est indispensable pour tout épanchement purulent. Un drain volumineux que le cathéter de décompression sera mis en place au niveau de l'espace ou de la région axillaire au niveau du 7ème ou 8ème espace intercostal sur la ligne axillaire postérieure. Il sera également relié au bocal avec une dépression de 15 à 20 cm d'eau, son ablation sera tentée qu'après essai de clampage de 24 heures et contrôle radiologiques. (9, 12,15)

    Intubation et ventilation assistée :

    Il s'agit là de certaines formes de staphylococcies pulmonaires des très jeunes enfants, dans la mesure où elle n'a pas entrainé des lésions nerveuses cérébrales irréversibles.

    II.11. PREVENTION

    Chez en enfant élevé isolement, toute localisation staphylococcique doit être traitée activement en associant aux soins antiseptiques locaux un des antibiotique efficaces sur le staphylocoque.

    En collectivité, les mesures concernent essentiellement de prophylaxie des épidémies, elles sont fonction d'une stricte discipline et des mesures d'hygiènes : bains antiseptiques, des infections systématiques, isolement de tout enfant infecté. (9)

    II.12. PARTICULARITE CHEZ L'ENFANT

    L'immunité passive transmise au nouveau né par voie placentaire (transplancentaire) procure une certaine protection vis-à-vis des germes parmi lesquels, on note également le staphylocoque, Pendant les tous premiers mois de la vie. Les immunoglobulines G maternelles transmises par voie transplacentaire, ont une demi-vie courte de telle sorte que l'immunité passive disparait progressivement et la protection contre les infections bactériennes diminue. Lorsque l'immunité passive disparait, l'enfant contaminé peut dès lors développer une infection. Cette immaturité du système immunitaire du jeune nourrisson explique la plus grande fréquence des infections tant bactériennes que virale rencontrée chez les jeunes enfants. (10,20)

    CONSIDERATIONS PRATIQUES

    CHAP III : PRESENTATION DU CADRE DU TRAVAIL

    Notre travail s'est effectué au sein du service de pédiatrie des cliniques universitaires de Lubumbashi durant la période allant de 01 janvier 2005 au 31 décembre 2010.

    III.1. APERCU HISTORIQUE

    Jadis appelés « hôpital Reine Elisabeth » ou « Hôpital des blancs » ont vu leurs travaux de construction débuter en 1918 et prendre fin en 1922 l'inauguration de l'institution intervient une année plus tard soit en 1923, il n'était que réservé qu'aux blancs et aux élites.

    Quant à sa gestion financière, elle était confiée à une congrégation religieuse « les soeurs de la charité de Gand » jusqu'en 1973 et Monsieur Mulokopris père comme médecin direction, le ministère de la santé publique en changera le nom, l'appellation « hôpital Maman Mobutu »

    En 1976, la supervision des activités et la gestion passent sous la responsabilité de l'université de Lubumbashi avec comme médecin directeur, le docteur NTUMBA Albert, des lors la gestion financière et la responsabilité de la supervision sont confiée au comité de gestion de l'université de Lubumbashi. C'est à partir de ce moment que cette institution de santé est dénommée cliniques universitaires de Lubumbashi

    III.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE

    Les clinques universitaires sont situées dans la commune de Lubumbashi. Elles sont limitées à l'est par l'avenue Kasaï, à l'ouest par l'école de santé publique et lycée Tuendelée, au Nord par l'avenue Kambove et au sud par l'avenue Ndjamena.

    III.3. Présentation

    Du point de vue sanitaire, cette institution appartient à la zone de santé de Lubumbashi dont elle est un hôpital de référence. Les cliniques universitaires renferment quatre départements et plusieurs services à savoir :

    La chirurgie, La gynéco-obstétrique, La Médecine interne, La pédiatrie.

    Parmi les services nous citons : l'administration, le laboratoire, pharmacie, la réanimation imagerie, ophtalmologie. La stomatologie, l'ORL, la Kinésithérapie, la nutrition, les urgences, les dispensaires, les sévices généraux  et...

    CHAP : IV MATERIEL ET METHODE

    IV.1. TYPE D'ETUDE

    Nous avons procédé à une étude descriptive transversale portant sur la staphylococcie pleuropulmonaire, chez les enfants âgés de 0 à 12 ans.

    IV.2. PERIODE D'ETUDE

    La période d'étude va du premier janvier 2005 au 31 décembre 2010 soit une période de 6 ans.

    IV.3. LIEU D'ETUDE

    La ville de Lubumbashi constitue notre lieu d'étude, plus précisément les cliniques universitaires, au sein du service de pédiatrie.

    IV.4. ECHANTILLONNAGE

    L'échantillonnage de notre étude a concerné tous les patients de 0 à 12 ans hospitalisés pour staphylococcie pleuro pulmonaire

    OUTIL DE RECOLTE DE DONNEES

    Pour la récolte de nos données nous nous sommes servis :

    · Du registre de tous les cas hospitalisés

    · Le dossier médical de chaque malade

    Tous ces renseignements nous les avons mis sur nos fiches de récolte de données.

    CRITERE D'INCLUSION

    · Avoir un âge compris entre 0 et 12 ans.

    · Avoir un dossier médical tenu à jours.

    · Avoir été hospitalisé aux cliniques universitaires de Lubumbashi au sein du service de pédiatrie au cours de notre période d'étude.

    IV.5. ANALYSE DES DONNEES

    Nos données ont été traitées manuellement et puis ont été saisies et analysées sur le logiciel Excel. Nous avons utilisé la moyenne arithmétique, les classes, le test de Khi-carré pour la comparaison des variables qualitatives, avec un seuil de signification de = 0.05.

    Nos résultats se présentent selon l'ordre ci-après

    Aspects épidémiologiques, aspects cliniques et para cliniques, aspects thérapeutiques, évolution et complications

    IV.6. DIFFICULTES RENCONTREES

    Elles étaient beaucoup plus en rapport avec les registres des cas hospitalisés et les dossiers des malades. L'accès n'était pas aisés compte tenue de la manière sont les fiches sont conservées. Sur certaines fiches, les éléments constitutifs du dossier tant cliniques que para clinique n'ont pas été retrouvés.

    CHAP V. RESULTATS

    V.1. Description de l'échantillon

    Les résultats obtenus étaient de 3432 cas dont 515 patients hospitalisés pour infections respiratoires et 20 pour staphylococcies pleuro pulmonaires .La prévalence de la staphylococcie pleuro pulmonaire était de 0,58% de toutes les hospitalisations et 3.88% de toutes les infections respiratoires au cours de notre période d'étude .Le taux de mortalité était de 10% observé dans la tranche d'âge du nourrisson, rencontré chez les enfants malnutri. Ce taux était équitable entre les deux sexes. La pachypleurite était la seule complication retrouvée, 5% de cas. Les signes de gravité, étaient la pâleur et la détresse respiratoire rencontrée chez 75% des patients. Aucun cas de staphylococcie pleuro pulmonaire n'a été rencontré au cours delà période néonatale.

    Tableau I. Répartition des patients selon l'âge

    Age

    effectif

    pourcentage

    ] 29jours-24 mois]

    ] 24 mois - 5 ans]

    ] 5ans - 12 ans]

    13

    4

    3

    65

    20

    15

    Total 20 100%

    Ce présent tableau nous montre que la tranche la plus touchée est de 29 jours à 24 mois avec de 65%.

    Répartition des patients selon les années

    L'année 2008 était la plus touchée avec 25 % des cas.

    Figure 1. Histogramme

    Tableau N° II : Répartition des patients selon la provenance

    Provenance

    effectif

    pourcentage

    Commune Lubumbashi

    Commune Kampemba

    Commune Katuba

    Commune Kenya

    Commune Rwashi

    Commune Kamalondo

    Commune Annexe

    6

    5

    2

    4

    1

    2

    0

    30%

    25%

    10%

    20%

    5%

    10%

    0

    20 100%

    La commune Lubumbashi vient en tête avec 30% des cas, suivi de la commune Kampemba avec 25% de cas. Ce pendant aucun cas n'a été enregistré provenant de la commune annexe.

    Répartition des patients selon le sexe

    Le sexe masculin prédomine légèrement sur le sexe féminin soit 55% contre 45%.

    Figure 2. Diagramme en secteur

    Tableau N°III. Répartition des patients selon la saison

    saison

    effectif

    pourcentage

    Sèche

    Pluvieuse

    12

    8

    60%

    40%

    Total 20 100%

    On constate une recrudescence des cas au cours des saisons sèches avec 60% des cas.

    V.2. DONNEES CLINIQUES

    Tableau N°IV. Répartition des patients selon les motifs de consultation

    Motifs de consultation

    Nombre des patients

    pourcentage

    Toux

    Fièvre

    Dyspnée

    Trouble digestifs

    17

    20

    17

    4

    85%

    100%

    85%

    20%

    La plainte rencontrée chez tous les malades était la fièvre.

    Tableau N°V. Répartition des patients selon le délai de consultation

    le délai de consultation

    effectif

    pourcentage

    < 2 jours

    > 2 jours

    15

    5

    75%

    25%

    Total 20 100%

    Septante cinq pourcent des patients ont consulté dans un délai inferieur à deux jours depuis l'apparition des premiers symptômes.

    Tableau N°VI. Répartition des patients selon les signes pleuropulmonaires à l'admission.

     

    Nombre des cas

     

    Signe

    Oui %

    Non %

    Râles crépitant

    Râles sous crépitant

    Hyper sonorité

    matité

    10 50%

    9 45%

    10 50%

    10 50%

    10 50%

    11 55%

    10 50%

    10 50%

    La matité, les râles crépitant et l' hyper sonorité ont été retrouvés dans 50% chacun au près des patients.

    Tableau N°VII. Répartition des patients selon la durée en hospitalisation

    Durée (jours)

    effectif

    pourcentage

    7 - 12

    13 - 18

    19 - 24

    25 - 30

    31 - 36

    2

    4

    6

    5

    3

    10%

    20%

    30%

    25%

    15%

    Total 20 100%

    La majorité des patients avait fait un séjour dé moins de 25 jours. La durée moyenne était de 21.5 jours avec les extrêmes de 7 à 36 jours.

    Tableau N°VIII. Répartition des patients selon les para cliniques utilisées

    para cliniques

    effectif

    pourcentage

    Radiographie du thorax

    Hémogramme

    pyoculture

    20

    20

    12

    100%

    100%

    60%

    La radiographie du thorax et l'hémogramme ont été réalisé chez tous les patients et la pyoculture s'est révélée positive dans 60% de cas.

    Tableau N° IX. Répartition des patients selon les images radiographiques observées

    Formes

    Nombre de cas

     

    Oui %

    Non %

    Opacités parenchymateuses

    Bulles parenchymateuse

    12 60%

    8 40%

    8 40%

    12 60%

    Les opacités parenchymateuses ont été rencontrées dans 60% et des images bulleuses dans 40% des cas.

    V.3. TRAITEMENT

    Tableau N° X. Répartition des patients selon l' antibiotique reçu

    antibiotique

    effectif

    pourcentage

    Cefotaxime+ gentamycine

    Cefotaxime+ lincomycine

    Cefotaxime+metronidazole

    Oxacilline

    rifampicine

    10

    5

    3

    1

    1

    50%

    25%

    15%

    5%

    5%

    Total 20 100%

    L'association cefotaxime-gentamycine était utilisée dans 50% de cas.

    Tableau N°XI. Répartition des patients selon le début d'introduction de traitement antibiotique.

    début du traitement

    effectif

    pourcentage

    < 2 jours

    >2 jours

    16

    4

    80%

    20%

    Total 20 100%

    Ce tableau montre que beaucoup des patients 80% ont été mis sous traitement antibiotique dans un délai inferieur à deux jours.

    Tableau N°XII. Répartition des patients selon la prise en charge non médicamenteuse

    Moyens utilisés

    Oui %

    Non %

    Drainage pleural

    Oxygénothérapie

    Décompression

    transfusion

    12 60%

    5 25%

    8 40%

    10 50%

    8 40%

    15 75%

    12 60%

    10 50%

    Le drainage pleural était utilisé chez 60% des patients, la transfusion sanguine était utilisée comme mesures de réanimation chez 50 % des patients.

    V.4. EVOLUTION

    Répartition des patients selon le devenir

    85% des patients ont été guéris après un traitement, contre 10% de décès.

    Figure 3 Histogramme

    Tableau N° XIII. Répartition de décès selon le sexe

    sexe

    effectif

    pourcentage

    Masculin

    Féminin

    1

    1

    50%

    50%

    Total 2 100%

    Le taux de mortalité était équitable entre les deux sexes.

    Tableau N° XIV. Répartition des patients selon l'état nutritionnel par rapport à la classification de Gomez

    Déficit pondéral

    effectif

    pourcentage

    0 -10%

    11-24%

    16

    4

    80%

    20%

    Total 20 100%

    Beaucoup des patients avaient un bon état nutritionnel soit 80% contre 20% des patients qui étaient sur terrain de malnutrition légère.

    V.5. RESULTATS ANALYTIQUES

    Tableau N°XV. Répartition des patients selon l'âge et le devenir

     

    29 jours

    -24mois

    25 mois

    -5ans

    6 ans

    - 12ans

    total

     

    Nombre

    %

    Nombre

    %

    Nombre

    %

     

    Guérison

    11

    55%

    4

    20%

    3

    15%

    18

    Décès

    2

    10%

    0

    0

    0

    0

    2

    Total 13 4 3 20

    Khi-carré : 0,88 ddl : 2 á : 0,05

    Les cas de décès étaient observés dans la tranche d'âge de 29 jours à 24 mois et beaucoup des patients étaient guéris dans la même tranche d'âge. Il ya pas de liaison statistique significative entre l'âge et le devenir des patients.

    Tableau XVI. Répartition des patients selon le délai de consultation et le devenir

    Evolution

    <2jours

    Nombre %

    >2jours total

    Nombre %

    Guérison

    Décès

    15 75%

    0 0

    3 15% 18

    2 10% 2

    Total 15 5 20

    Khi-carré : 5,16 ddl : 1 á : 0,05

    Les patients qui ont consulté dans un délai inferieur à deux jours étaient guéris contre 10% de décès de ceux qui ont consultés dans un délai supérieur à deux jours. Il existe une liaison statistiquement significative entre le délai de consultation et le devenir des patients.

    Tableau N°XVII. Répartition des patients selon l'état nutritionnel et le devenir

    évolution

    0 - 10%

    11 - 24% total

    Guérison

    décès

    16 80%

    0 0

    2 10% 18

    2 10% 2

    Total 16 4 20

    Khi-carré : 6,61 ddl : 1 á : 0,05

    La guérison était observait chez 90 % des patients avec un bon état nutritionnel et 10% des décès était observés chez les patients avec un état nutritionnel médiocre. Cela montre qu'il ya une liaison statistiquement significative entre l'état nutritionnel et le devenir des patients.

    Tableau N° XVIII. Répartition des patient selon le sexe et le devenir

    Evolution

    Sexe masculin

    Nombre %

    Sexe féminin total

    Nombre %

    Guérison

    décès

    10 50%

    1 5%

    8 40% 18

    1 5% 2

    Total 11 9 20

    Khi-carré : 0,10 ddl : 1 á : 0,05

    Beaucoup des patients guéris étaient de sexe masculin, la mortalité était observée dans le deux sexes 5% par sexe. Il ya pas de liaison statistique entre le sexe et le devenir des patients.

    CHAP VI. : DISCUSSION

    VI.1. Prévalence

    La prévalence de la staphylococcie pleuro pulmonaire aux cliniques universitaires de Lubumbashi était de 0,58% de toutes les hospitalisations et 3,88% des infections respiratoires chez les enfants de 0 à 12 ans. Une étude était menée dans la même tranche d'âge au TOGO, en 2002 révélait une prévalence de 4% des infections respiratoires. (3)

    En 1990 au Togo et en 2003 au Burkina Faso la prévalence de la staphylococcie pleuro pulmonaire était inferieure à 10% de toutes les hospitalisations. (18,34)

    VI.2. AGE

    Les enfants de mois de 2 ans ont représenté 65% de cas. Deux études prouvaient cela, l'une en 2005 au Cameroun et en France en 2008 qui affirmaient que la staphylococcie pleuro pulmonaire est l'apanage du nourrisson (4,5)

    Elle diminuait avec l'âge pour atteindre 10 à 15% au delà de deux ans. Cela pourrait s'expliqué par La diminution progressive de l'immunité Maternotransmise après l'âge de 6 mois tel qu'énoncé par Nelson en 1980, cet état de déficit immunitaire temporaire rencontré chez le nourrisson le rend vulnérable aux infections (10,20)

    VI.3. LE SEXE

    Le sexe masculin était légèrement majoritaire avec 55%, avec un sexe ratio de 1,2.

    Une étude menait en 2003 au Burkina Faso confirmait la prédominance du sexe masculin avec un sexe ratio de 1,3. (18,34) Ce pendant aucune étude n'a prouvée l'influence du sexe sur cette affection.

    VI.4. SAISON

    60% des cas de staphylococcies pleuro pulmonaires étaient enregistrés au cours de la saison sèche.

    En 2005 une étude menait au Cameroun affirmait la recrudescence des cas de staphylococcie pleuro pulmonaire pendant la saison sèche (4, 14,18)

    VI.4. PROVENANCE DES PATIENTS

    Dans notre étude les patients provenaient dans 30% de la commune Lubumbashi et 25% de la commune Kampemba. Cela s'explique par la proximité de ces deux communes respectives par rapport à l'hôpital.

    VI.5. DONNEES CLINQUES

    VI.5.1. Plaintes

    La fièvre était retrouvée chez 100% des patients, la toux chez 85% de patients, la dyspnée chez 85% des patients et 20% des patients présentaient un ballonnement abdominal.

    En 2003 au Burkina Faso et en Algérie en 2008 affirmaient la prédominance de la triade symptomatique fièvre toux dyspnée en cas de staphylococcie pleuro pulmonaire auquel on associe un ballonnement abdominal (18, 32)

    VI.5.2. Durée d'installation de la maladie

    Le délai moyen de consultation des patients était de trois jours les facteurs explicatifs sont souvent les difficultés socio économiques, plus rencontre dans les pays à faible revenus (3)

    VI.5.3. Examen de thorax

    Les râles crépitant étaient perçus dans 50% de cas à l'examen clinique et la matité dans 50% de cas aussi, ce qui signe une atteinte pleuro pulmonaire tel qu'énoncée en 2001 à paris. (22,27)

    VI.5.4. Les signes de Gravités

    Les signes de Gravités étaient, la pâleur et les signe de détresses respirations rencontrés chez 75% des patients ceci affirme la gravité de la staphylococcie pleuro pulmonaire. (9, 11, 15,18)

    VI.5.6. Etat Nutritionnel

    Les résultats obtenus montrent que 80% des patients avaient un bon état nutritionnel et 20% avaient malnutrition légère. Ces résultats montrent que la malnutrition constitue un facteur pronostic pour une staphylococcie pulmonaire. (3, 18,34).

    VI.6. Données para cliniques

    Sur le plan radiologique les images caractéristiques d'une staphylococcie pleuro pulmonaire images pathognomoniques, images bulleuses étaient retrouvées dans 40% de cas (4,9,11,13) ,60% des cas étaient représentés par les opacités parenchymateuses.les résultats similaires étaient retrouvés au Cameroun en 2005.(4)

    La pyoculture était positive dans 100% de cas des épanchements pleuraux (36). L'anémie était rencontrée chez 50% des patients (4) ce qui affirmait la gravité de la staphylococcie pleuropulmonaire(5,15,23,32).ces résultats se rapprochent ceux publies en France à Toulouse en 2005 qui affirmait la présence du staphylococcique comme premier germe rencontré dans les suppurations pleurales de l'enfant dans plus de 90%.(28)

    VI.7. PRISE EN CHARGE

    La prise en charge médicamenteuse recourait à l'antibiothérapie faite d'une association cefotaxime-Gentamycine dans 50% des cas.

    Cette association était prouvée en 1997 au Maroc et en 1996 en France. (29,30) L'association de deux anti-staphylococciques se justifie par rapport à la gravité delà staphylococcie pleuro pulmonaire ainsi que l'action pathogène du germe(16).

    A coté de l''antibiotherapie d'autres moyens utilises étaient : un drainage pleural dans 60% de cas, une décompression dans 40% de cas. (9). 50% des patients étaient transfusés et 25% ont bénéficié une oxygénothérapie (15). La prise en charge d'une staphylococcie pleuro pulmonaire est complexe comprenant le recourt aux antibiotique ainsi qu'aux mesures de réanimations telle prouvée en France à Lyon en 2008. (2, 23,34)

    VI.8. COMPLICATIONS

    La pachypleurite était la seule complication trouvée. Elle représentait 5%. Les résultats similaires étaient observés en 2008 en France à Lyon. Les complications de la staphylococcie pleuro pulmonaires sont rares. La guérison, lorsqu'elle est obtenue se fait sans séquelles. (19,23,)

    VI.9. Evolution

    La guérison était obtenue dans 85% de cas. Les résultats similaires étaient trouvés par au Burkina Faso en 2003 qui affirmait que l'évolution de la staphylococcie pleuro Pulmonaire était favorable sous un traitement bien conduit et précoce (18,34).

    Le taux de létalité était de 10% dans notre étude, observé dans la tranche d'âge du nourrisson en mauvais état nutritionnel. Selon le rapport de L'OMS 2009 publié à Genève, qui déclarait que prés de 2 millions décès des enfants de mois de cinq ans, particulièrement les nourrissons sont dus aux infections respiratoires basses aux quels s'ajout la malnutrition et le retard de consultation (1, 2,3). Au Togo en 1990 le taux de mortalité était de 35 %.Ce pendant cette diminution du taux de mortalité peut s'expliquer facteurs : dépistage précoce, une prise en charge précoce et adéquate et le progrès concernant l'antibiothérapie au cours des derniers décennies. (5).

    CONCLUSION

    Les résultats obtenus étaient de 3432 cas dont 515 cas hospitalisés pour infections respiratoires et 20 cas confirmés de staphylococcies pleuro pulmonaires chez les enfants de 0 à 12 ans hospitalisés aux cliniques universitaires des Lubumbashi. La prévalence hospitalière était de 0,58% de toutes les hospitalisations et 3.88% des infections respiratoires.

    La majorité des patients avaient un âge compris entre 29 jours et 24 mois, le sex-ratio était de 1.2, le sexe masculin prédominait légèrement avec 55%. La staphylococcie pleuro pulmonaire était fréquente pendant la saison sèche.

    Cliniquement, la triade symptomatique fièvre toux dyspnée associé à un ballonnement était les principaux motifs de consultation. Les râles sous crépitant et la matité étaient perçus chacun dans 50% des cas. La radiographie du thorax constituait une étape importante pour un diagnostic précoce. L'association cefotaxime- gentamycine était la plus utilisée dans 50% de cas.

    Du point de vue évolution, nous avons obtenu 85% de guérison, le taux de létalité était de 10%, la période nourrisson est la plus meurtrière. La pachypleurite était la complication la plus fréquence de la staphylococcie pleuro pulmonaire 5%. 80% des patients avaient un état nutritionnel bon, le jeune âge, la malnutrition et le retard de consultation étaient des facteurs de mauvais pronostic.

    A partir de nos investigations et leurs résultats nous pouvons conclure en disant que la staphylococcie pleuro pulmonaire est une réalité dans notre milieu.

    RECOMMANDATIONS

    Les quelques recommandations ou suggestions sont :

    1. les autorités gouvernementales doivent s'engager à améliorer les conditions sociales et sanitaires de la population afin de permettre la bonne prise en charge et la régression des pathologies .Ils doivent également équiper les hôpitaux des matériels nécessaires.

    2. Les personnels de santé doivent Compléter correctement les éléments du malade sur son dossier pour faciliter la recherche dans le milieu hospitalier universitaires. Ils doivent également agir devant la maladie à l'immédiat.

    3. A la population : Les parents doivent consulter Dès qu'un signe de la maladie apparaisse, consulter un centre hospitalier le plus tôt possible. L'Hygiène de vie saine surtout pendant la saison sèche doit être de rigueur.

    RESUME

    La staphylococcie pleuro pulmonaire est un problème de santé publique dans notre milieu. L'objectif général du présent travail était de déterminer la prévalence de cette affection dans notre milieu et les objectifs spécifiques étaient d'évaluer la prise en charge et déterminer les facteurs pronostics.

    Les résultats obtenus étaient de 20 cas staphylococcies pleuro pulmonaires chez les enfants de 0 à 12 ans au cours d'une étude descriptive transversale allant du premier janvier 2005 au 31 Décembre 2010 au service de pédiatrie des cliniques universitaires de Lubumbashi.

    La staphylococcie pleuro pulmonaire a représenté 0,58% de toutes les hospitalisations et 3,88 % des infections respiratoires. Une recrudescence des cas a été observée pendant la saison sèche et une légère prédominance masculine (55%) a été notée avec un sexe ratio de 1,2.

    La triade symptomatique classique toux fièvre dyspnée associe à un ballonnement abdominal et une altération de l'état général est retrouvé. 30% des patients provenaient de la Commune de Lubumbashi. La tranche d'âge du nourrissant représentait 60% des cas.

    Sur le plan radiologique les images bulleuses caractéristiques (40%) venaient en deuxième position après les opacités parenchymateuses (60%).

    L'association cefotaxime-gentamycine était la plus utilisée (50%) associé aux mesures de réanimation. L'évolution était marquée par 85% des cas des guérisons, 10 % des décès et 5% des complications.

    Le pronostic de la staphylococcie pleuro pulmonaire reste favorable après un traitement précoce et bien conduit. Le jeune âge, le retard de consultation et la malnutrition, sont apparus comme des facteurs pronostics.

    BIBLIOGRAPHIE

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    29. El Harim Roudies : Antibiotiques des infections respiratoires aigues basses de l'enfant. Maroc 1997 page 5

    30. R. Cohen : stratégie thérapeutique dans les infections respiratoires de l'enfant. France 1996

    31. Sondo : Les staphylococcies pleuro pulmonaires et les pleurésies purulentes du nourrisson. Benin 1978

    32. Y .Gillet : pneumonie staphylococcique grave de l'enfant. France 2002

    33. T. Corvelli : quelque urgence pédiatrique. Algérie 2008

    34. D. ATAKOUMA : Aspects cliniques, thérapeutiques et évolutifs de la staphylococcie pleuro pulmonaire du nourrisson. Togo 1990.

    ANNEXESFICHE DE RECOLTE DES DONNEES

    I. Identité

    Age :

    Sexe :

    Poids :

    Adresse(provenance) :

    II. Motif de consultation

    Fièvre oui non

    Toux oui non

    Difficulté Respiratoire : oui non

    Ballonnement abdominal : oui non

    Asthénie : oui non

    III. Antécédents

    Calendrier vaccinal respecté : oui non

    Maladies contractées au cours de la croissance...........

    IV. Signes objectifs

    Etat général  altéré : oui non

    Etat nutritionnel : bon médiocre

    Température : oui non

    F.R élevées : oui non

    TETE ET COU

    CP colorée : oui non

    CB ictérique : oui non

    Battement des ailes du nez : oui non

    THORAX

    Tirage sus sternal : oui non

    Tirage intercostal : oui non

    Entonnoir xiphoïdien : oui non

    Balancement thoraco abdominal  : oui non

    Vibrations vocales augmentées: oui non

    Matité presente : oui non

    Sonorité augmenté : oui non

    Râles crepitants : oui non

    Râles sous crepitants: oui non

    Souffle tubaire : oui non

    Ponction pleurale : oui non

    ABDOMEN

    Ballonné : oui non

    Hepathomegalie : oui non

    Splénomégalie : oui non

    .

    V. Para cliniques

    Rx Thorax : oui non

    Pyo culture + Antibiogramme : oui non

    Hémogramme : oui non

    VI. DIAGNOSTIC

    Clinique : oui non

    Para clinique : oui non

    VII. TRAITEMENT

    Antibiotique : oui non

    Mesure de réanimation : oui non

    VII. EVOLUTION

    Guérison : oui non

    Décès : oui non

    Complication : oui non

    TABLE DES MATIÈRES

    DEDICACE I

    AVANT-PROPOS II

    ABREVIATIONS III

    PLAN IV

    INTRODUCTION 1

    CONSIDERATIONS THEORIQUES 2

    CHAP I : DEFINITION DES CONCEPTS 3

    I.1.  La prévalence : 3

    I.2. Enfant : 3

    I.3. Staphylococcie pleuro pulmonaire: 3

    CHAP II : STAPHYLOCOCCIE PLEUROPULMONAIRE 4

    II.1. Epidémiologie 4

    II.2. Etiopathogénie 4

    II.3. Anatomie pathologie 4

    II.3.1. Lésions pulmonaires 4

    II.3.2. Lésions pleurales 5

    II.3.3. Lésions bronchiques 5

    II.3.4. Lésions vasculaires 5

    II.4. Physiopathologie 5

    II.5. Etude clinique 6

    II.6. Diagnostic positif 7

    II.7. Diagnostic différentiel 8

    II.8. EVOLUTION ET PRONOSTIC 8

    II.8.1. EVOLUTION 8

    II.8.2. Pronostic 10

    II.9. COMPLICATIONS 10

    II.10. TRAITEMENT 10

    II.10.1. TRAITEMENT INITIAL 10

    II.11. PREVENTION 12

    II.12. PARTICULARITE CHEZ L'ENFANT) 12

    CONSIDERATIONS PRATIQUES 13

    CHAP III : PRESENTATION DU CADRE DU TRAVAIL 14

    III.1. APERCU HISTORIQUE 14

    III.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE 14

    III.3. Présentation 14

    CHAP : IV MATERIEL ET METHODE 15

    IV.1. TYPE D'ETUDE 15

    IV.2. PERIODE D'ETUDE 15

    IV.3. LIEU D'ETUDE 15

    IV.4. ECHANTILLONNAGE 15

    OUTIL DE RECOLMTE DE DONNEES 15

    CRITERE D'INCLUSION 15

    IV.5. ANALYSE DES DONNEES 15

    IV.6. DIFFICULTES RENCONTREES 16

    CHAP V. RESULTATS 17

    V.1. Description de l'échantillon 17

    Tableau I. Répartition des patients selon l'âge 17

    Répartition des patients selon les années 18

    Figure 1. Histogramme 18

    Tableau N° II : Répartition des patients selon la provenance 19

    Répartition des patients selon le sexe 20

    Figure 2. Diagramme en secteur 20

    Tableau N°III. Répartition des patients selon la saison 21

    V.2. DONNEES CLINIQUES 21

    Tableau N°IV. Répartition des patients selon les motifs de consultation 21

    Tableau N°V. Répartition des patients selon le délai de consultation 21

    Tableau N°VI. Répartition des patients selon les signes pleuropulmonaires à l'admission. 22

    Tableau N°VII. Répartition des patients selon la durée en hospitalisation 22

    Tableau N°VIII. Répartition des patients selon les para cliniques utilisées 23

    Tableau N° IX. Répartition des patients selon les images radiographiques observées 23

    V.3. TRAITEMENT 24

    Tableau N° X. Répartition des patients selon l' antibiotique reçu 24

    Tableau N°XI. Répartition des patients selon le début d'introduction de traitement antibiotique. 24

    Tableau N°XII. Répartition des patients selon la prise en charge non médicamenteuse 25

    V.4. EVOLUTION 26

    Répartition des patients selon le devenir 26

    Figure 3 Histogramme 26

    Tableau N° XIII. Répartition des patients selon le sexe 27

    Tableau N° XIV. Répartition des patients selon l'état nutritionnel par rapport à la classification de Gomez 27

    V.5. RESULTATS ANALYTIQUES 28

    Tableau N°XV. Répartition des patients selon l'âge et le devenir 28

    Tableau XVI. Répartition des patients selon le délai de consultation et le devenir 29

    Tableau N°XVII. Répartition des patients selon l'état nutritionnel et le devenir 30

    Tableau N° XVIII. Répartition des patient selon le sexe et le devenir 30

    CHAP VI. : DISCUSSION 31

    VI.1. Prévalence 31

    VI.2. AGE 31

    VI.3. LE SEXE 31

    VI.4. SAISON 31

    VI.4. PROVENANCE DES PATIENTS 32

    VI.5. DONNEES CLINQUES 32

    VI.5.1. Plaintes 32

    VI.5.2. Durée d'installation de la maladie 32

    VI.5.3. Examen de thorax 32

    VI.5.4. Les signes de Gravités 32

    VI.5.6. Etat Nutritionnel 32

    VI.6. Données para cliniques 33

    VI.7. PRISE EN CHARGE 33

    VI.8. COMPLICATIONS 33

    VI.9. Evolution 33

    CONCLUSION 35

    RECOMMANDATIONS 36

    RESUME 37

    BIBLIOGRAPHIE 38

    ANNEXES 40

    FICHE DE RECOLTE DES DONNEES 41

    TABLE DES MATIERES 44






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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus