I.3.3.4.1. Les garanties réelles
La garantie réelle est un engagement qu'une entreprise
met à la disposition de sa banque sous forme d'un bien mobilier ou
immobilier. On distingue deux formes de garanties réelles :
a) Le nantissement
Le nantissement est l'acte par lequel le débiteur remet
au créancier un bien en garantie de sa créance. Si le bien remis
en garantie est meuble, on parle de gage ; s'il s'agit des revenus d'immeuble,
on appelle cela l'antichrèse.
b) L'hypothèque ou sûreté
réelle immobilière
L'hypothèque est une garantie coûteuse
comparativement au nantissement, elle est sollicitée en couverture de
crédit d'investissement. L'hypothèque se définit comme
étant l'acte par lequel le débiteur accorde au créancier
un droit sur un immeuble sans dessaisissement et avec publicité.
I.3.3.4.2. Les garanties personnelles
Appelé aussi « sûretés personnelles
». Ces garanties sont constituées par l'engagement d'une ou
plusieurs personnes de rembourser le créancier en cas de
défaillance du débiteur principal. Elles se réalisent sous
les formes juridiques de cautionnement et de l'aval.
- Le cautionnement : le cautionnement est l'engagement pris
par un tiers, appelé caution, de s'exécuter en cas de
défaillance du débiteur.
- L'aval : l'aval est l'engagement apporté par un tiers
sur un effet de commerce pour en garantir le paiement. L'avaliste est donc
solidaire du débiteur principal.
L'aval peut être donné sur l'effet ou par acte
séparé.
I.3.3.5. La gestion du risque de
taux
Pour qu'une banque évite d'avoir une trop grande
exposition du risque de taux, il est souhaitable qu'elle limite son risque de
transformation, c'est-à-dire qu'elle s'efforce d'adosser au mieux la
durée de ses emplois avec celle de ses ressources.
Une autre solution consiste à développer la part
de sa collecte, mais surtout de ses emplois à taux révisables,
car ceux-ci vont évoluer corrélativement aux taux du
marché.
Une dernière solution consiste pour la banque à
couvrir son risque de taux en opérant sur des produits de marché
dérivé.
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