1.
2. 2 Données économiques
L'activité économique locale, est basée
sur les secteurs primaire, secondaire et tertiaire. Le secteur primaire
regroupe les activités de l'agriculture, de l'élevage, des mines
et des forêts. L'agriculture est la principale activité
économique du District. Il occupe la moitié de la population
active. On compte plus de 9 000 exploitants dans cette région pour
les cultures de rente « café/cacao ». La production
locale s'élève à 3 693 tonnes pour le cacao pour la
campagne 2008/2009 (CGFCC/BCC, 2009). A côté de ces cultures, la
production vivrière est très diversifiée avec les cultures
de l'igname, du manioc, du maïs, du riz pluvial et du riz irrigué.
Cependant, les rendements de la production agricole sont faibles dans
l'ensemble.
Yamoussoukro, en raison de sa position géographique
stratégique, (carrefour d'un réseau routier à trafic
intense), pourrait constituer le second pôle de développement des
élevages à cycle court (volailles, porcins) après Abidjan.
En effet, avec les différents programmes d'élevage, Yamoussoukro
compte 284 fermes d'élevage de bovin pour un cheptel de 25 000
têtes, 389 fermes d'élevage de caprins avec 17 000
têtes, 97 fermes améliorés d'élevage de porcs pour
4 220 têtes. A cela s'ajoutent 44 fermes d'élevage de poulets
de chair, 11 fermes d'élevage de pondeuses et 61 centres d'apiculture.
L'activité pastorale demeure encore à un stade embryonnaire en
dépit de nombreux investissements réalisés dans cette
activité. Les activités forestières pratiquées dans
la région sont la production de charbon de bois, la récolte de
bois de chauffe. Yamoussoukro dispose aussi d'un verger de 1 500 hectares
de cacaoyers et de 527 hectares de caféiers, cédées en
2005 au District dans le cadre du transfert des compétences aux
collectivités décentralisées. Ce verger, situé
à Toumbokro, produit du cacao biologique (District de Yamoussoukro, Op
cité).
Pour le secteur secondaire, l'exploitation minière dans
la région est essentiellement artisanale. Des carrières
d'exploitation artisanale de granite et de sable éluvial existent et
sont étroitement liées aux activités du secteur des
bâtiments et des travaux publics. Plusieurs indices d'or ont
été découverts dans la région. Le District ne
dispose pas d'une zone industrielle. Toutefois, il existe des unités
industrielles au nombre desquelles on peut citer l'usine d'engrenage de coton
à Zatta, l'Entreprise Industrielle de bois et le centre de stockage de
produits pétroliers (District de Yamoussoukro, Op cité).
Yamoussoukro, à l'instar des villes ivoiriennes, a une
grande partie de son économie locale qui se situe dans l'économie
informelle avec de nombreux petits métiers. Outre cela,
différentes compagnies de transports assurent les transports
inter-urbains. Le transport intra-urbain est assuré par les taxis-ville
et les taxis-brousse. La ville est équipée de marchés dont
l'activité est quotidienne. Le tissu commercial est constitué de
vendeurs de produits agricoles, de représentants et concessionnaires
d'automobiles ou de machines agricoles, de supermarchés et boutiques
tenues surtout par des ressortissants étrangers. La
quasi-totalité du réseau bancaire et des maisons d'assurances est
représentée à Yamoussoukro. Les réseaux de
communication (mobile, internet, téléphone) sont
développés avec une représentation de la plupart des
entreprises de téléphonie.
II. PRESENTATION DE LA
SODERTOUR-Lacs
|