SOMMAIRE
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Pages
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Introduction Générale
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11
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I : Les origines des conflits sociopolitiques en
Cote d'Ivoire
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13
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I-1 : les causes endogènes des conflits
Sociopolitiques
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13
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I-1-1 : Les causes lointaines
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14
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I-1- 2 : Les causes immédiates
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18
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I- 2 : les causes exogènes des conflits
sociopolitiques
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22
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I-2-1 : les causes exogènes historiques
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22
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I-2-2 : les causes externes immédiates
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25
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II : Les conséquences de la crise en Cote
d'Ivoire
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31
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II- 1 : Les conséquences
politico-administratives
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31
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II-1-1 : Les conséquences politiques au plan
interne
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31
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II-1- 2 : Les conséquences politiques au plan
international
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35
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II-2 : Les conséquences
socioéconomiques
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38
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II-2-1 : les conséquences sociales
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38
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II-2- 2 : les conséquences économiques
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45
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III : Les approches de solution pour la
résolution des conflits socio
politiques en Cote d'Ivoire
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50
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III- 1 : Les solutions au plan
politico-administratif
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50
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III-1- 1 : Les solutions envisagées dans le domaine
politique
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50
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III-1- 2 : Les solutions dans le domaine administratif
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III- 2 : Les solutions au plan
socio-économique
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55
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III-2- 1 : les solutions au plan social
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55
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III-2- 2 : les solutions au plan économique
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Conclusion Générale
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Autobiographie de Pascaline AVLESSI
Née le 07 avril 1979 à Cotonou, d'une famille
polygame de onze enfants de trois mères différentes, on m'appelle
AVLESSI Vidjannagni Yabo Pascaline. Mon père Joseph AVLESSI a
été un employé de l'hôtel et ma feue mère,
Constance ABOKY, une ménagère. Troisième fille de ma
mère et quatrième de mon père, j'ai sept soeurs et trois
frères. Parmi les six enfants de ma mère, la plus grande,
Huguette AVLESSI, vit en Belgique, celle qui la suit, Valérie AVLESSI en
Italie et le benjamin, Mathias AVLESSI en Suisse. Originaire
d'Agbalilamè dans le département du l'Ouémé, notre
dialecte parlé est le « Wla ».
Très tôt j'ai connu le gout de l'école ou
j'ai effectué, après une année à l'école
Publique Maternelle Kpondéhou, mes études primaires à
l'école Primaire Publique Agbodjèdo de 1987 à 1992.
Après mon obtention du Certificat d'Etude Primaire (C E
P), j'ai été classé au Collège d'Enseignement
Général Sègbèya ou j'y ai passé le premier
cycle de mon cursus secondaire de 1992 à 1996.
De 1997 à 2000 j'ai fais le second cycle du secondaire
au Collège d'Enseignement Technique JACKY ou j'ai eu mon Brevet d'Etude
du Premier Cycle (B E P C), mon Diplôme d'Aptitude Professionnel niveau I
(DAP 1) et mon Certificat d'Aptitude Professionnel (CAP) option Employé
de Bureau en classe de 1ère. Je n'ai pas pu obtenir le
Baccalauréat alors, je me suis inscrite en 2001 au Collège Bon
Berger ou j'ai eu mon Baccalauréat série G1 et mon d'Aptitude
Professionnel niveau II (DAP 2).
Après l'obtention de mon Baccalauréat, je me
suis inscrite à l'Ecole Supérieur d'Enseignement Professionnel
(ESEP) le Berger où j'ai eu en 2003, le Brevet de Technicien
Supérieur (BTS) option Secrétariat Bureautique.
Au-delà de mon cursus scolaire, j'ai été
admise en 1994 dans le grand rassemblement des Scout Laïc du Bénin
où j'ai passé la majorité de mon adolescence. Choisi comme
jeune fille dynamique et attentionnée, j'ai été
sélectionnée pour une formation de recyclage des sachets
plastiques à Porto-Novo par le groupe de théâtre
« QUI DIT MIEUX » de Madame DOTOU Grâce.
Après ma soutenance de mon mémoire de Brevet de
Technicien Supérieur en décembre 2003, j'ai été
confronté à un moment donné aux dures
réalités de la vie où en mars 2004, je perds ma
très chère mère.
Après quelque mois de demande d'emploi dans les
sociétés de la place, j'ai été
sélectionnée par le Ministère de l'Industrie en avril 2004
pour bénéficier d'une bourse de formation de trente jeunes filles
en administration réseau à AGENTIC Bénin.
Au cours de ma formation, j'ai été
informé du concours de recrutement des Agents Contractuels de l'Etat
auquel j'ai pris part. Admis, j'ai été mise à la
disposition du Ministère de l'Enseignement Technique et de la Formation
Professionnelle et affectée à la Direction de l'Inspection
Pédagogique et de l'Innovation Technologique (DIPIT/METFP) ou j'ai servi
en qualité de Secrétaire des Services Administratifs.
Après 8 mois de travail dans cette Direction, j'ai pris
part au concours des de recrutement des Agents Permanents de l'Etat, session du
28 décembre 2004. Après mon admission, j'ai été
mise à la disposition du Ministère de l'Enseignement
Supérieur et de la Recherche Scientifique et affectée au Centre
Béninois de la Recherche Scientifique et Technique où j'y travail
encore jusqu'à ce jour en qualité de Secrétaire des
Services Administratifs.
Mon amour pour la connaissance et mon souci de rehausser mon
niveau d'étude m'ont conduit à m'inscrire en Licence
Communication et Relation Internationale à l'institut CERCO ou je
poursuis actuellement mes études cumulativement avec ma fonction.
Autobiographie de Herphi BOUYOMEKA
Accepter de faire l'historique du parcours d'un combattant,
c'est accepter de revivre les moments forts du passé. Soulignons que se
projeter avec précision dans un passé lointain revêt d'un
esprit sensible. Cela implique aussi un esprit scientifique surtout quand on
sait qu'il faut organiser ou regrouper les idées de façon
chronologique et évolutive. Dans le cas d'espèce, certains
détails pourront être oubliés mais les plus disponibles
seront recensés.
D'une famille vivant au GABON, originaire du Sud du pays, de
la province de la Ngounié, je suis né à Libreville,
Capitale politique du GABON. Naissance qui a eu lieu le 05/11/1981 d'un
père de profession, assistant hydrologue et d'une mère en stage
à l'Office de Poste et Télécommunication (OPT) du pays.
On m'appelle Bouyomeka mikolo herphi H.
précédé au départ, du coté paternel par
quatre soeurs dont les deux premières respectivement appelées,
Dilalou Geantiane et Mikolo Alida, sont conçues d'une autre alliance de
mon père et les deux autres, Mikolo Landrisse et Mikolo Orchide, sont
issues directement de mes deux parents. Et du coté de la mère par
un ainé qui est le premier au monde de ma mère, Ngonda Eudes-
Kevin. Ce dernier est à la fois notre grand frère et en
même temps le premier petit fils de mes grand parents maternels. En
réalité mes parents ne sont pas restés toute leur vie
ensemble. Les disputes et toute autre altercation ont finit par les
séparer, bien qu'étant mariés à la
coutumière. Mais jusque là, ma position est toujours unique au
point que l'on n'ait nullement pas signalé l'existence d'un
deuxième fils pour mon père ; j'ai demeuré le seul
garçon. Au vue de tout, il y a encore la famille, mes successeurs qui
sont au nombre de cinq, issus d'une autre alliance. Je suis conçu dans
une famille très élargie et nous manifestons toujours l'amour
fraternel.
Après la maternelle, à six ans, j'avais
été inscrit dans une école primaire, Ecole pilote urbaine
du centre de Libreville où j'ai commencé à apprendre
convenablement les vertus de l'alphabet et à m'adapter à un
univers scolaire que l'on ne connait point au début. C'étaient
les classes de CP1, CP2, CE1. Ce qui fait que vers les années 1990, je
me suis retrouvé dans mon village, M'bigou, chef lieu de
département de la Boumi Louétsi, pour continuer mes
études. Les raisons qui justifient cette position sont liées aux
problèmes de famille. J'ai du être emmené du domicile de
mon père pour continuer les cours primaires aux cotés des grand
parents maternels. Remarquons bien que ce récit ne relate pas trop les
faits avec précisions des dates, vu que les faits ont été
vécus un peu loin de ma personne et que pour le faire, cela
nécessite que l'on soit proche des sources comme par exemple, les
bulletins de notes des classes primaires et des premières classes
secondaires. Mais cela ne dispense en rien que la suite retrace en bref mon
retour du village pour Libreville après l'obtention de mon concours
d'entré en sixième et l'obtention de mon certificat
d'étude primaire(CEP) en 1994-1995.
Inscrit en sixième au lycée koweitien, surtout
connu sous le sigle AKMA qui signifie, Agence Koweitien des Musulmans d'Afrique
en 1996 à Libreville. Comprenons que jusque là,
l'adaptabilité à un autre univers donne lieu souvent à
l'envie de découvrir. Nous rencontrions des nouvelles personnes, des
nouveaux amis que deux ans après, j'ai repris la classe de
cinquième en 1998. J'avoue qu'il est important de suivre les
élèves chaque fois qu'ils quittent les classes. Le plus souvent
on se trouve libre de tout faire lorsqu'on est avec les amis. Cela a
peut-être eu un lien avec mes échecs mais je porte toujours en
moi la responsabilité de mes actes. Après mon passage en classe
de quatrième dans le même lycée, en 1999-2000, j'ai eu de
suite, mon passage en troisième. Une chose est sure c'est que je ne
dirai pas que mon parcoure respectait le temps mais je franchissais quand
même des étapes de succès. C'est pourquoi, je le qualifie
de parcoure de combattant.
L'année 2002-2003 me trouve en classe de
première. Mais malheureusement, j'apprends le décès de mon
père en novembre 2002 de cette même année
académique. Ces événements se passaient, j'étais
sous tutelle de ma mère. Tout commence à devenir compliqué
sur mon parcoure. La manière de concevoir un décès peut
être à l'origine de plusieurs anomalies. Ce qui me plonge dans un
regret total dû à la perte d'un être cher de ma vie qui a
toujours voulu me voir parvenir à mes fins. Toute l'année
était passée sans plus avoir fais un tour au cours que je
suivais, cette fois au Lycée Djoué Dabany, à Libreville.
Précisons que les années qui ont précédé
l'année de l'obtention de mon baccalauréat en 2006-2007, au
Lycée Mouammar Al-Kadhafi, à Libreville étaient des
moments de ré adaptabilité. D'ailleurs sur le plan moral que sur
le plan scolaire il fallait rattraper le retard occasionné dans les
années antérieures.
Mais il est judicieux de vous rappeler que ces années
antérieures ne sont pas restées en marge : superviser les
travaux de construction des bâtiments de ma mère, une formation
dans la radio Campus, Campus-infos de la place qui avait durée à
peine un an, faisaient partir de certaines activités pour lesquelles je
m'occupais.
La décision de poursuivre une formation
supérieure au Benin est indispensable pour moi. C'est à ce effet
que je m'inscris premièrement à l'Ecole Supérieure des
Gestions et d'Informatique et de sciences (ESGIS), en communication
d'entreprise (CE). Je n'oublierai pas de mentionner que l'adaptabilité
est ce à quoi nous devons toujours tenir très fort. Je m'explique
en disant que je suis titulaire d'un baccalauréat de série B, et
les nouvelles matières de première classe universitaire me
paraissaient un peu difficile à assimiler. C'est peut être normale
mais, il avait fallu que je m'adapte.
Mais apprenons aussi que donner un sens à sa vie,
lorsque les choses paraissent confuses, fait partir de chacun de nous. J'avoue
tout de même que tout au long de ma formation, j'ai été
toujours motivé par un esprit guidé vers la communication dans
les affaires politiques que par la suite je m'inscris en Communication et
Relations Internationales (CRI) à CERCO, en Janvier 2010.
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