UNIVERSITE D'ABOMEY CALAVI
(UAC)
FACULTE DES LETTRES, ARTS ET SCIENCES HUMAIN
(FLASH)
Département de Géographie et Aménagement du
Territoire
(DGAT)
Mémoire de Maîtrise
Option : Géographie Physique
Structure diamétrique et caractérisation
de l'habitat des
peuplements du Chrysophyllum albidum
G.Don
(Sapotaceae) sur le plateau d'Allada au Bénin
Présenté par :
GBEYETIN Fernando
Joseph G.
SOUS LA DIRECTION DE
Dr. Brice TENTE
Maître Assistant,
FLASH/UAC
et
Dr. Toussaint LOUGBEGNON
Soutenu, le 02 Juin 2011 NOTE : 16
MENTION : TRES BIEN
Assistant, FSA/UAC
JURY
Président : Dr. Brice TENTE (Maître
Assistant, FLASH/UAC)
Rapporteur : Dr. Toussaint LOUGBEGNON
(Assistant, FSA/UAC) Examinateur : Dr. Hounakpon YEDOMONHAN
(Assistant, FAST/UAC)
Année académique
2010-2011
DEDICACE
Je dédie ce travail à
:
Ma tendre mère Véronique A.
ADJOVI
Mon feu père Sylvestre C. GBEYETIN
Ma Fiancée Charlotte GBAHOUNGBALA, pour ses
sacrifices consentis.
REMERCIEMENTS
L'aboutissement de ce mémoire de fin de cycle a
été bien le résultat du concours de diverses natures
apportées par nombre de personnes. Qu'il me soit permis à cette
heure de rendre un vibrant hommage à certaines personnes.
J'exprimé ma profonde gratitude au Dr. Brice
TENTE, Chef Adjoint du Département qui a accepté diriger mon
travail malgré ses multiples occupations.
Mes remerciements vont au Dr. Toussaint LOUGBEGNON
qui, en dépit de ses multiples occupations, a codirigé ce travail
; son engagement personnel, ses remarques objectives, sa sympathie et surtout
son soutien logistique ont été déterminants dans toutes
les étapes de ce travail.
Je tiens aussi a exprimé ma profonde gratitude
à M. Laurent HOUESSOU pour son appui scientifique dans la
rédaction de mon mémoire.
Je remercie tous les enseignants de la Faculté
des Lettres, Arts et Sciences Humaines, en particulier ceux du
Département de la Géographie et d'Aménagement du
Territoire pour la formation qu'ils m'ont données durant mes quatre
années d'étude en géographie sans oublier les nobles
conseils du Doyen de la Faculté, le Professeur Christophe
HOUSSOU.
Mes remerciements ne sauraient occulter tous mes amis
en particulier Francis YABI qui n'a ménagé aucun effort pour
m'entrainer à l'utilisation des logiciels d'analyses
statistiques.
Je n'oublie non plus, Etienne DOSSOU pour ses conseils
lors de la réalisation de mes matrices pour les analyses
Phytosociologiques.
Enfin, j'ai une pensée toute
particulière pour tous les camarades en particulier Etienne AZAGBA et
Rodrigue TOGBE qui m'ont été vraiment utile pour mes recherches
sur le net, Agathe ADJAGUE, Dieudonné GBENOU et Aaron ZINZINDOHOUE avec
qui j'ai passé les moments les plus dures de notre formation en
Géographie à l'Université d'Abomey-Calavi.
SOMMAIRE
DEDICACE i
REMERCIEMENTS ii
LISTE DES TABLEAUX iv
LISTE DES FIGURES v
SIGLES vii
LISTE DES ANNEXES vii
RESUME viii
INTRODUCTION xi
CHAPITRE I : CADRE D'ETUDE 3
CHAPITRE II : DESCRIPTION DU CHRYSOPHYLLUM ALBIDUM
12
CHAPITRE III : MATERIELS ET METHODES D'ETUDE
14
CHAPITRE IV : RESULTATS 23
CHAPITRE V : DISCUSSION 38
CONCLUSION ET SUGGESTIONS 42
BIBLIOGRAPHIES 44
ANNEXES 47
TABLE DES MATIERES 59
LISTE DES TABLEAUX
Tableau I : Coefficient de l'échelle d'abondance
dominance
de Braun-Blanquet 15
Tableau II : Types biologiques selon Raunkiaer
16
Tableau III : les types phytogéographiques
16
Tableau IV: Paramètres d'habitats encodés
21
Tableau V : Valeurs propres et pourcentages de variance
expliquée par les trois premiers axes 23
Tableau VI: Tableau récapitulatif des descripteurs
semi quantitatif 27
Tableau VII : degré d'association des
différents groupements végétaux 29
Tableau VIII : Bilan de la densité moyenne, de la
surface terrière et de la densité de l'arbre moyen
31
LISTES DES FIGURES
FIGURE 1 : SITUATION GEOGRAPHIQUE DU PLATEAU D'ALLADA
3
FIGURE 2 : BILAN CLIMATIQUE DU PLATEAU D'ALLADA (STATION
NIAOULI
1965-2005) . 5
FIGURE 3 : FORMATIONS VEGETALES SUR LE PLATEAU D'ALLADA
9
FIGURE 4 : TYPES DE SOLS SUR LE PLATEAU D'ALLADA
10
FIGURE 5 CARACTERISTIQUES PHYSIQUES DU PLATEAU D'ALLADA
11
FIGURE 6 : POINT DE DISTRIBUTION DES PEUPLEMENTS DE
L'ESPECE CHRYSOPHYLLUM ALBIDUM SUR LE PLATEAU D'ALLADA AU BENIN
13
FIGURE 7 : REPARTITION DES RELEVES DANS LES PLANS FACTORIELS
DES
AXES 1 ET 2 23
FIGURE 8 : DENDROGRAMME DE
CLASSIFICATION DES RELEVES (DISTANCE MEASURE=SORENSEN (BRAY-CUTIES), GROUP
LINKAGE METHOD=FLEXIBLE
BETA) 24
FIGURE 9 : CARTE FACTORIELLE DES
DIFFERENTS PARAMETRES DE L'HABITAT
ASSOCIES AUX RELEVES PHYTOSOCIOLOGIQUES .
25
FIGURE 10: DENDROGRAMME DES DIFFERENTS PARMETRES DE
L'HABITAT . 26
FIGURE 11 : TYPES PHYTOGEOGRAPHIQUES DES DIFFERENTS
GROUPEMENTS VEGETAUX SOUS CHRYSOPHYLLUM ALBIDUM.
28
FIGURE 12: TYPES BILOGIQUES DES DIFFERENTS GROUPEMENTS
VEGETAUX
SOUS CHRYSOPHYLLUM ALBIDUM 28
FIGURE 13 :
DIVERSITE EN FAMILLE DES ESPECES AUTOUR DE
CHRYSOPHYLLUM 30
FIGURE 14 : DISTRIBUTION EN CLASSE DE DIAMETRE DES
GROUPEMENTS
DOMESTIQUES 31
FIGURE 15: DISTRIBUTION EN CLASSE DE DIAMETRE DES
GROUPEMENTS VEGETAUX DE JACHERE 32
FIGURE 16 : DISTRIBUTION EN CLASSE DE DIAMETRE DES
GROUPEMENTS VEGETAUX DE LISIERE DE BAFOND 32
FIGURE 17 : DISTRIBUTION EN CLASSE DE DIAMETRE DES
GROUPEMENTS VEGETAUX DES PLANTATION ET DES CHAMPS. 33
FIGURE 18 : DISTRIBUTION EN CLASSE DE DIAMETRE DES
GROUPEMENTS VEGETAUX DES FORETS RELIQUES 33
FIGURE 19 : PROPORTION REGENERATION/GROS INDIVIDUS DE
CHRYSOPHYLLUM ALBIDUM 34
FIGURE 20 : REPARTITION DES MOYENNES ENTRE
LA REGENERATION ET LES
GROS ARBRES 35
FIGURE 21 : REPARTITION DES
ECART-TYPE ENTRE LA REGENERATION ET LES GROS ARBRES 35
FIGURE 22 : DIAGRAMME SYNTHETISANT LES DIVERSES
OPERATIONS DE
CONSERVATION ET DE RESTAURATION IN SITU ET EX SITU DANS LE
CADRE DE LA
PRESERVATION DE L'ESPECE CHRYSOPHYLLUM ALBIDUM SUR LE
PLATEAU D'ALLADA
(ORELLANA ET AL., 1988) . 37
SIGLES
AAMSNA : Agence Africaine et Malgache de la
Sécurité et de la Navigation Aérienne
ACM : Analyse à composantes multiples
INSAE : Institut National des Statistiques
Appliquées et d'Economie
PDC : Plan de développement communal
GPS : Global Positioning System
LISTE DES ANNEXES
Annexe1: Différents Groupements
Végétaux sous Chrysophyllum albidum 47
Annexes 2 :Liste floristiques 48
Annexes 3: Mise en place placeau pour l'invenatire et la collecte
des données phytosociologique 51
Annexe4: Résidus statistiques issus de l'analyse des
données 52
Annexes5: Fiche de collecte des données
56
RESUME
La situation du Dahomey gap et les actions
anthropiques imposent une physionomie particulière à la flore du
Sud- Bénin. Ce qui cause la restriction des habitats et de
sérieux menaces pèsent sur de nombreuses espèces dont
Chrysophyllum albidum.
Chrysophyllum albidum fait partie de la liste
des espèces fortement menacée de disparition et qui ne
bénéficie d'aucune politique de valorisation au Bénin. En
vue d'aider à la conservation de cette dernière, nous sommes
partir sur les bases d'échantillonnage systématique d'un
peuplement d'au moins 4 individus, ce qui nous permis d'effectuer la recherche
de l'habitat de l'espèce et de faire l'inventaire dendrométrique
puis proposer une mesure de conservation.
Une Analyse à Composante Multiple
effectuée sur les différents paramètres et les
relevées Phytosociologiques (F1 et F2 : 50,20% et F1 et F2 :51,76%). La
classification hiérarchique Ascendante effectuée sur les valeurs
propres des coordonnées nous a permis d'établir le dendrogramme
et la carte factorielle pour enfin dégager parmi tant d'autres habitats
les plus adaptés au développement de l'espèce (sous Xlstat
2010).
Une DCA sous Pc Ord Pro5 et le calcul des
différents indices de diversité nous a permis de
caractériser les différents groupements végétaux
sous Chrysophyllum albidum grâce aux dendrogrammes et carte
factorielle qui respectivement à 37,5% et 46,04%, nous ont permis de
dégager cinq différents groupements végétaux au
sein desquels se fixe Chrysophyllum albidum.
Sous Minitab 14, il a été établir
la structure diamétrique ajustée par le coefficient de Skewness.
Ensuite le test de Kolmogorov-Smirnov sur les différentes moyennes et
écart-types de la régénération et les gros
individus de Chrysophyllum albidum afin de comparer les deux
échantillons afin d'évaluer les possibilités de
renouvellement des peuplements.
Enfin le model de Orellana a été
utilisé afin de proposer les diverses opérations de conservation
et de restauration dans le cadre de préservation de
l'espèce.
Mots clés : Dahomey gap : endroit où la
savane arrive directement en contact des cordons littoraux, DCA : Detrended
Correspondence Analysis, coefficient de skewness : indicateur servant
d'apprécier la nature de la structure des peuplements
ABSTRACT
The situation of Dahomey Gap and human activities
require a special character to the flora of southern Benin. What causes the
restriction of habitats and serious threats to many species Chrysophyllum
albidum.
Chrysophyllum albidum is part of the list of
highly endangered species and who receives no transfer policy in Benin. To
assist the conservation of the latter, we leave on the basis of systematic
sampling of a population of at least 4 individuals, which allowed us to search
for the species habitat and take stock dendrometric then propose a conservation
measure.
A multi-component analysis performed on the various
parameters and found phytosociological (F1 and F2: 50.20% and F1 and F2:
51.76%). Agglomerative hierarchical clustering performed on the values of
coordinates allowed us to establish the dendrogram and the card to finally
release factor among many other habitats most suitable for the development of
the species (under xlstat 2010).
ACD in Pc Ord Pro5 and calculation of various indices
of diversity allowed us to characterize the different plant groups under
Chrysophyllum albidum through factorial map and dendrogram respectively
37.5% and 46.04%, allowed us to identify five different plant communities
within which binds Chrysophyllum albidum. Under Minitab 14, it was the
diametric structure set by the adjusted coefficient of Skewness. Then the
Kolmogorov-Smirnov test on the different means and standard deviations of
regeneration and large individuals of Chrysophyllum albidum to compare
two samples to assess the possible renewal of the stands.
Finally the model of Orellana was used to propose various
operations, conservation and restoration in the preservation of the
species.
Keywords: Dahomey gap: where the savannah comes directly
in contact with the barrier beaches, DCA: Detrended Correspondence
Analysis.
INTRODUCTION
Les forêts tropicales abritent la plus grande
partie de la diversité spécifique connue et inconnue sur la terre
(Puig, 2001). Elles sont fondamentales dans la régulation des
mécanismes qui régissent le climat et les régimes d'eau
(Fritsch, 1992 ; Sarrailh, 1990). Plusieurs pays du monde en particulier ceux
de la zone tropicale se sont investis dans l'exploitation et la
commercialisation du bois d'oeuvre qui rapportent des devises
considérables à leur budget (Karsenty, 1999). Ceci engendre la
déforestation tropicale qui est considérée comme
érosion des sols (Pasquis 1999, Levêque, 1994).
La situation du Dahomey gap fait du Bénin un
pays non forestier. Ainsi on assiste à une régression naturelle
du couvert végétale et la restriction des habitats des
espèces. L'exploitation agricole a comme conséquence la
disparition ou la rareté de nombreuses espèces
végétales (Yorou et al., 2007 ; Adomou, 2005 ;
Agbahungba & Depommier, 1989) et animales (Lougbégnon et
al., 2009 ; Di Silvestre et al., 2003 ; Sogbohossou, 2007 ;
Di Silvestre et al., 2004).
Malgré la grande régression des
habitats, Il existe au sein des communautés rurales, des populations
locales qui ont une longue expérience d'utilisation des ressources
biologiques, des pratiques, des us et coutumes, des
traditions, et autres qui valorisent les éléments constitutifs de
la diversité biologique et contribuent à leur conservation. On a
par exemple l'utilisation d'espèces végétales pour haies
ou clôtures vivantes (Newbouldia laevis, Dracaena arborea et
Jatropha curcas); la protection ou la plantation d'espèces
végétales à forte valeur commerciale, médicinale ou
magico-religieuse (Irvingia gabonensis ; Chrysophyllum
albidum...) et les forêts sacrées.
Chrysophyllum albidum est un arbre d'avenir
mais reste oublié et menacé de disparition au Bénin.
L'espèce est inégalement répartie sur le plateau d'Allada.
Elle se trouve plus dans les communes d'Abomey-Calavi, Allada et Zê et
son peuplement est presque rare dans les communes de Tori et de Toffo. Seuls
les
fruits qui sont commercialisés sur nos
marchés locaux et nationaux. Le fruit est connu pour avoir plusieurs
potentialités industrielles : fabrication du gelé de table (Aina,
1986 ; Okafor, 1983 ; Falade, 2001), fabrication des boissons gazeuses
industrielles, de vins fermenté et d'alcool (Opeke, 1987), l'huile issue
de la graine est soumis a être utile pour la réduction des risque
des troubles cardiaques.
Actuellement, Chrysophyllum. Albidum est en
phase de domestication au Bénin. La présente étude
à pour but de faire la recherche de l'habitat ; la lumière sur
l'inventaire dendrométrique afin d'aboutir à une proposition
d'une stratégie d'aménagement durable de
l'espèce.
A- OBJECTIFS
A-1 OBJECTIF GLOBAL
L'objectif principal de cette étude est de
caractériser l'habitat et la structure des peuplements formés par
Chrysophyllum albidum sur le plateau d'Allada au
Bénin.
A-2 OBJECTIFS SPECIFIQUES
1. Caractériser l'habitat des peuplements de
Chrysophyllum albidum sur le plateau d'Allada.
2. Déterminer les structures
dendrométriques des peuplements de Chrysophyllum
albidum.
3. Proposer une stratégie d'aménagement
durable et participative pour la conservation de l'espèce.
A-3 HYPOTHESES
1. Chrysophyllum albidum se retrouve conserver dans
divers types d'habitat au sud du Bénin.
2. La structure du peuplement est fonction de son
habitat.
3. La connaissance de l'habitat et de la structure de
l'espèce sont déterminantes dans la gestion durable des
populations de l'espèce.
CHAPITRE I : CADRE D'ETUDE
I- MILIEU D'ETUDE
I-1 SITUATION GEOGRAPHIQUE
Le plateau d'Allada se situe entre 2°00 longitude
Est et entre 6°20' et 6°50' de latitude Nord. Il couvre une
superficie d'environ 2140 Km2, soit plus de 66 % de la superficie
totale du Département de l'Atlantique (Dissou, 1986). Il est un plateau
de faible altitude présentant une pente qui s'incline vers le littoral.
La figure 1 présente la situation géographique.
FIGURE 1 : SITUATION GEOGRAPHIQUE DU PLATEAU
D'ALLADA
I-2 LE CLIMAT
Le climat, ensemble des phénomènes
météorologiques terrestres caractéristiques d'une
région et moyennés sur plusieurs décennies (Microsoft
Encarta, 2009). Il est l'état moyen de l'atmosphère en un point
de la surface terrestre (Gachon, 2000). Il existe une relation étroite
entre climat, sol et végétation. Il est le déterminisme
essentiel du tapis végétal (Lebrun, 1947).
I-2.1 DONNEES PLUVIOMETRIQUES
Les précipitations constituent
l'élément le plus variable des facteurs climatiques à
l'échelle inter-mensuel qui permettent d'identifier les saisons sous les
tropiques. Le climat se caractérise dans le département de
l'Atlantique en particulier sur le plateau d'Allada par deux saisons pluvieuses
et deux inégales saisons sèches :
- Mi-mars a mi-juillet : grande saison de
pluie
- Mi-juillet a mi septembre : petite saison
sèche
- Mi septembre a mi novembre : petite saison de
pluie
- Mi novembre a mi mars : grande saison
sèche
Les hauteurs annuelles mensuelles varient entre 800 et
1271mm (station de Niaouli) sur une période de 40ans. Ce qui n'est pas
en adéquation aux données pluviométriques sur le plateau
d'Allada des travaux de recherches précédents (Djègo, 2005
; Kpindjo, 2009). Cette contradiction peut être liée à la
récession pluviométrique à l'irrégularité
pluviométrique enregistrée ces dernières décennies
ce qui n'est pas sans influence sur la végétation du plateau
d'Allada.
I-2.2 SAISON PLUVIEUSE, SAISON HUMIDE ET PERIODE DE
VEGETATION
La saison est la période de l'année
caractérisée par la constance des conditions climatiques. Les
bilans climatiques représentés par la figure 2, permettront de
scinder encore une fois l'année en des périodes
d'évènement bioclimatiques successifs. Sur la figure, les
hauteurs de pluie et l'évapotranspiration potentielle (ETP) y sont
représentées. L'évapotranspiration potentielle est la
quantité maximale d'eau susceptible d'être évaporée
sous un climat donné par un couvert végétal continu bien
alimenté en eau. Elle comprend donc l'évaporation du
sol/substrat et la transpiration de la
végétation d'une région donnée pendant un temps
considéré.
A1 A2 B1 B2 B'1 B'2 C1
FIGURE 2 : BILAN CLIMATIQUE DU PLATEAU D'ALLADA (STATION
NIAOULI 1965-2005)
L'ensemble des intersections entre la courbe de
pluviosité et celle de l'ETP, déterminent la position
d'événements de nature purement climatique. La saison pluvieuse
rend compte des apports (précipitations), de la première à
la dernière pluie ;
- la saison humide rend compte du bilan des apports et
des pertes en eau. Elle va, par définition, de l'instant ou le
déficit maximum du sol, au point de flétrissement, commence
à décroitre sous l'effet des premières pluies, jusqu'au
moment ou ce déficit est de nouveau atteint après utilisation et
épuisement complet des réserves utilisables du sol dans la
tranche d'exploitation racinaire.
Le déficit du sol nu commence en
général à diminuer en régions tropicales,
quand
la pluviosité devient égale à ETP ; les pluies
antérieures ayant servi à
reconstituer le stock d'eau de la
tranche superficielle asséchée au-delà du point
de
flétrissement ou ayant été
évaporées. Ainsi de la figure 2, nous pouvons distinguer les
périodes suivantes :
-A1 - C1 = saison pluvieuse ;
- A1 - A2 = pluies précoces, p < 1/2 ETP
;
- A2 - = saison humide.
Le point est théorique sur le graphique et
représente le point de flétrissement atteint de nouveau par le
sol après épuisement de ses réserves d'eau. Sa position
réelle dépend du climat, du sol et de la végétation
(Franquin, 1969).
- A2 - B1 = période pré-humide : la
pluviosité p est inferieure à l'ETP et supérieure a la
moitie de l'ETP (. ETP < p < ETP).
- B1 - B2 et B'1 - B'2 = périodes humides : la
pluviosité est supérieure a l'ETP (P>ETP)
- B2 - B'1 et B'2 - C'2 = périodes post-humides :
la pluviosité est inferieure à l'ETP et supérieure ou
égale à la moitie de l'ETP (. ETP < P < ETP).
I-3 PERIODE ACTIVE ET PERIODE OPTIMALE DE LA VEGETATION
La période durant laquelle la pluviosité
est supérieure ou égale a la moitie de l'ETP correspond à
la période active de la végétation. Elle est
représentée sur la figure 2 par A2- et couvre environ huit mois
de (Mars à Novembre) sur le plateau d'Allada. Durant cette
période, la réserve en eau du sol est supérieure à
celle du point de flétrissement permanent. Les forets, les plantations
et les jachères peuvent alors assurer de façon continue leur
alimentation hydrique et minérale.
I-3.1 FORMATIONS VEGETALES SUR LE PLATEAU D'ALLADA
Le plateau d'Allada prolonge le complexe littoral au
Nord; il est occupé par le domaine de la forêt dense humide
semi-décidue, aujourd'hui largement disparue, où se trouvent des
champs cultivés au sein d'une mosaïque de jachères
arbustives formant des fourrés impénétrables, où
apparaissent quelques grands arbres comme : Triplochiton scleroxylon Ceiba
pentandra , des palmeraies sub-spontanées et
sélectionnées et des îlots forestiers reliques comme celui
de Niaouli (forêt dense semi-decidue à faciès hygrophile)
couvrant une superficie d'environ 220ha avec au
total 223 espèces végétales
regroupées en 72 familles. La figure 3 présente les
différents types de végétations rencontrées sur le
plateau d'Allada.
Il y a une forte dégradation de la
végétation qui s'exprime par la très forte superficie
qu'occupent la mosaïque de champ et de jachère, la mosaïque de
culture et de jachère sous palmier, les agglomérations et les
plantations. Les forêts dense et claire puis la savane boisée sont
complètement dégradés et laisse place aux diverses
jachères.
On rencontre actuellement sur le plateau d'Allada, les
mosaïques de champ, de culture, de jachère sous palmier, les
plantations et les formations marécageuses. La végétation
est dominée par des plantations de palmier à huile vieilles de
plusieurs années. Quelques îlots de formations forestières
dégradées sont rencontrés par endroit. Les principales
cultures pratiquées sont le maïs et le manioc avec un nouvel
engouement pour la culture de l'
ananas.il est
fortement marqué par l'emprunte humaine.
I-4 TYPES DE SOLS
Le sol représente la couche superficielle,
meuble, de la croûte terrestre, résultant de la transformation de
la roche mère, enrichie par des apports organiques. Les sols du plateau
d'Allada renfermant une forte proportion d'argile et sont propices à
l'agriculture. La structure superficielle de ces sols argileux peut se
dégrader, formant une croûte. L'encroûtement limite
l'infiltration et accroît le ruissellement. De tel sol argileux
mouillé à tendance à se compacter, ce qui favorise
également le ruissellement et peuvent également être
très sensibles à l'érosion éolienne. La
sécheresse peut causer la pulvérisation de la couche
superficielle des argiles lourdes, au point de réduire les mottes en
particules de la taille de gros grains de sable, très sensibles à
l'érosion éolienne. Le compactage du sol, qui touche surtout les
sols argileux du plateau d'Allada, est dû au passage de véhicules
lourds ou à une circulation fréquente au même endroit. Le
compactage peut avoir des effets néfastes sur le drainage. La figure 4
fait le point sur les différents types de sols rencontrés sur le
plateau d'Allada. On rencontre :
- Les sols rouges argileux qui sont peu
répandus et présentent un pourcentage
élevé.
- Les sols rouges argilo-sableux, plus riche en sable,
il a une structure favorable à la culture des palmiers à huile.
Ces types de sols sont répandus sur le plateau d'Allada, c'est ce qui
explique l'installation des plantations des palmiers à huile
sélectionnés et engendre une modification de la physionomie
forestières du plateau d'Allada.
- Les vallées fluviales et lacustres
présentent des sols hydromorphes. Pendant la saison des pluies, les eaux
charrient des débris de matières organiques et minéraux
qui envahissent les sols. En saison sèche et pendant l'étiage, le
retrait des eaux laisse un dépôt d'alluvions très
exploité par les populations riveraines pour les cultures des
décrues.
I-5 CARACTERISTIQUES PHYSIQUES DU PLATEAU D'ALLADA
Le plateau d'Allada est un plateau de faible altitude.
Il est parsemé de marécages et de lagune qui communique avec la
mer. La figure 3 présente les caractéristiques de ce
dernier.
Il est limité au Nord par la dépression
de la Lama avec une pente relativement forte. Un escarpement très
remarquable surgit dans la partie Agon- Sèhouè. Le plateau se
trouve traversé au Sud d'Allada par deux failles presque
parallèles de direction Nord-Est Sud- Ouest. La limite Sud de ce dernier
est constituée par la bande côtière, à l'Est par la
vallée de la Sô et celle Couffo.
I-6 MILIEU HUMAIN
La population du plateau d'Allada est dominée
par les ethnies Aïzo et fon qui occupe respectueusement 41% et 31% des
habitants (INSAE/RGPH2, 2002).On rencontre aussi les groupes minoritaires comme
les « Toffin », les « Adja », les « Pédah
», les « Yorouba ».
FIGURE 3 : FORMATIONS VEGETALES SUR LE PLATEAU
D'ALLADA
CHAPITRE II : DESCRIPTION DU
CHRYSOPHYLLUM ALBIDUM
II-1 TAXONOMIE
Chrysophyllum albidum appartient à la
famille des Sapotaceae.Il est reconnu au Bénin sous les noms
vernaculaires suivant :
- « Fon, Yorouba, Nago »: Azongogwe, Azonbobwe.
- « Goun»: Azonvivo, Azonvovwe,
Azonbebi.
Il est généralement appelé Pomme
étoile blanche ou African star apple en Anglais.
II-2 DESCRIPTION BOTANIQUE
Chrysophyllum albidum (caïmite africaine
en Français) est un arbre tropical à feuillage persistant. Il
atteint des dimensions moyennes entre 25 et 37 mètres de haut avec une
circonférence de maturité variant en moyenne entre 1,5 et 8
mètres. Son bois est généralement cannelé son
écorce est mince, pâle au vert brunâtre, exsudant barre
oblique blanche, latex gommeuse. L'espèce dispose des feuilles simples,
vert foncé dessus, fauve pâle en dessous quand il est jeune et
blanc argenté dessous de maturité, de forme oblongue-elliptiques
à obovales elliptiques allongées, 12-30 cm de long, 3,8 à
10 cm de large; sommet courtement acuminé, base cunéiforme;
latérales primaires nerfs largement espacés, 9-14 de chaque
côté de la nervure médiane; secondaire nervures
latérales indistinctes ou invisible; pétiole 1.7 à 4.2 cm
de long.
II-3 ECOLOGIE ET DISTRIBUTION
Chrysophyllum albidum est un arbre dominant
la canopée de la forêt pluviale, des plaines mixtes et parfois
riveraines. L'espèce n'est pas encore menacée d'érosion
génétique et connaît une large distribution en Afrique de
l'Ouest, au Soudan.
Au Bénin, en particulier sur le plateau
d'Allada, l'espèce est plus présent dans les communes d'Abomey
-calavi, d'Allada et de Zê mais semble être presque absent dans les
communes de Tori-Bossito et Toffo. La figure 6 présente les points de
distribution des peuplements de l'espèce sur le plateau d'Allada au
Bénin.
CHAPITREIII : MATERIELS ET
METHODES D'ETUDE
III- 1 MATERIEL
- Mètre ruban enrôleur pour délimiter
les placeaux.
- Ruban circonférentiel pour la mesure des
circonférences des arbres à 1,3m de hauteur.
- La croix du bûcheron pour la prise des hauteurs
des arbres.
- Un GPS (Global Positioning System) Gamin GPSMAP 60 pour
la prise des coordonnées de chaque placeau.
- Fiches de relevés pour prendre les
données de terrain.
- Papier journaux pour confession des
herbiers.
- Un appareil photo pour la prise des vues sur le
terrain.
- Une manchette pour l'ouverture des layons
III- 2 TYPES DE DONNEES
- Coordonnées GPS du placeau
- liste complète des espèces
compagnes
- les diamètres des individus de l'espèce
à DBH > 10 cm
- Taux de recouvrement avec le coefficient d'abondance
dominance (Braun Branquet, 1932)
- Mesure de hauteur de Chrysophyllum
albidum
- les mesures de distance (entre dernière
espèce / habitat/cours d'eau) - la litière et le
nombre d'espèce ligneuse
III-3 METHODES D'ETUDES
III-3 .1 COLLECTE DES DONNES FLORISTIQUES
Il est mise en place un placeau de 50m x 50m lorsqu'il
y a un peuplement d'au moins 4 individus rencontrés soit dans un
village, quartiers ou arrondissements d'une commune sur le plateau
d'Allada.
- Il y a l'inventaire des espèces compagnes et
les individus de l'espèce. - Prise des Diamètre
à hauteur de poitrine d'homme (DBH > 10 cm). - Prise
des mesures de Hauteur des individus de l'espèce.
III-4 ANALYSE DES DONNEES FLORISTIQUE
III-4.1 INDIVIDUALISATION DES GROUPEMENTS VEGETAUX
SOUS CHRYSOPHYLLUM ALBIDUM.
La technique d'analyse factorielle et d'ordination
adoptée est la DCA. Les logiciels utilisés sont PC ORD 5, CAP
2.5, XLSTAT 2010 et Microsoft office (Module Word et Excel 2010).
Il a été d'abord mise en place une
matrice phytosociologique avec l'ensemble des échantillons des
espèces végétales inventoriées et classé par
types de milieux parcourus. Les herbacés ne sont pas
considérés dans le cadre de cette étude. Les types
biologiques ont été définis selon le système de
Raunkiaer (1934). Les tableaux I, II et III présentent respectueusement
le coefficient de l'échelle d'abondance dominance de Braun - Blanquet et
les types biologiques de Raunkiaer puis les types
phytogéographiques.
Tableau I : Coefficient de l'échelle d'abondance
dominance de Braun-Blanquet
Coefficient Signification Recouvrement Moyen
|
|
(%)
|
+
|
0- 1 %
|
0,5
|
1
|
1-5 %
|
3
|
2
|
5- 25 %
|
15
|
3
|
25-50 %
|
37,5
|
4
|
50- 75 %
|
62,5%
|
5
|
75-100 %
|
87,5
|
Tableau II : Types biologiques selon
Raunkiaer
Types Biologiques Hauteurs
Mégaphanérophytes(MPh) Arbre de plus de
30m
Mésophanérophytes (mPh) Arbre de 10
à 30m
Microphanérophytes (mph) Arbustes de 2 à
10m
Nanophanérophytes (nph) Arbustes de 50 cm à
2m
Phanérophytes ligneuses grimpantes
Les chaméphytes
Tableau III : les types
phytogéographiques
Nature de la
distribution Noms Subdivision Chorologique
- Cosmopolites
(cos)
- Pantropicales
(Pan)
- Afro-Américaine
(AA)
- AT
- AM
- PRA
- G - GC - SZ - SG
- Largement répandu sur le globe
- Afrique,
Amérique, Asie
(intertropicales)
-commune à l'Afrique et
l'Amérique
- Afro tropicale
- Afro Malgache
-
Plurirégionales Africaine
- Guinéen
- Guinéo-
Congolaise
- Soudano- Zambézienne
- Soudano
-Guinéenne
Espèces à
larges
distribution
Espèces
à
distribution
continentale
Elément de base
III-4.2 DEGRE D'ASSOCIATION ENTRE LES DIFFERENTS
GROUPEMENTS CARACTERISANT L'HABITAT DE L'ESPECE
L'indice de Jaccard est un coefficient d'association
connu pour étudier la similarité entre objets pour des
données binaires de présence -absence. Sa formule est
:
CJ = j / (a + b - j)
a = richesse sur le premier site
b = richesse sur le second site
j = espèces communes aux 2 sites
Ce dernier nous a permis d'apprécier Degré
d'association entre les différents groupements caractérisant
l'habitat de l'espèce.
III-5 ESTIMATION DES PARAMETRES STRUCTURAUX
Il a été mise en place une matrice
constituée des différents paramètres de l'habitat de
l'espèce. Le tableau IV présente les différents
paramètres et les normes sur lesquels ils ont été
encodés.
III-5.1 INDICES DE DIVERSITE DE SHANNON- WEAVER (1949)
La mesure de la diversité spécifique
d'une communauté biologique est un autre domaine où la
théorie d'information trouve une application en écologie
(Legendre, 1979). L'indice de diversité de Shannon s'exprime par
:
Soit pi= , où ri est le recouvrement moyen de
toutes les i espèces. H est compris entre 1 et 5 bits.
III-5.2 INDICES D'EQUITABILITE DE PIELOU (1966)
L'indice d'Equitabilité de Piélou traduit
le degré de diversité atteint par rapport au maximum
théorique (Blondel, 1979). Il se calcul par :
H = indice de Shannon, H'max= la diversité
maximale ou l'équifréquence (Frontier et al., 1995) ; S=
Richesse spécifique et R=Equitabilité de Piélou compris
entre 0 et 1.
III-5.3 INDICE DE SIMPSON
L'indice de Simpson mesure la probabilité que deux
individus sélectionnés au hasard appartiennent à la
même espèce :
D=
Ni : nombre d'individus de l'espèce
donnée.
N : nombre total d'individus.
Cet indice aura une valeur de 0 pour indiquer le
maximum de diversité, et une valeur de 1 pour indiquer le minimum de
diversité. Dans le but d'obtenir des valeurs « plus intuitives
», nous avons préférer appliquer dans le cadre de notre
étude l'indice de diversité de Simpson représenté
par 1-D, le maximum de diversité étant représenté
par la valeur 1, et le minimum de diversité par la valeur 0 (Schlaepfer,
Bütler, 2002). Il donne plus de poids aux espèces abondantes qu'aux
espèces rares. Le fait d'ajouter des espèces rares à un
échantillon, ne modifie pratiquement pas la valeur de l'indice de
diversité.
III-5.4 SPECTRES ECOLOGIQUES DES DIFFERENTS GROUPEMENTS
VEGETAUX
- III-5.4.1 LE SPECTRE BRUT (SB)
Sb= x 100
Il exprime le rapport entre le nombre d'espèce
d'un type biologique/ phytogéographique et le nombre total
d'espèce du groupement végétal. Il s'exprimé en
pourcentage.
ni = nombre total d'un type
considéré
N= nombre total d'espèce d'un groupement (Sb) =
spectre brut en %
III-5.4.2 SPECTRE PONDERE (SP)
Il exprime le rapport entre le recouvrement moyen
cumulé des espèces d'un type biologique/phytogéographique
et le recouvrement moyen total des espèces qui composent le groupement
végétal. Il s'exprime en pourcentage.
- ri=recouvrement total
- R= recouvrement moyen
- Sp= spectre pondéré en %
Il a été appliqué le test de
Kruskal-Wallis sur l'ensemble des indices de diversité. Ce qui a
p-value=0,05 et d'hypothèse nulle de confirmation à 69,89% que
les échantillons des espèces compagnes incluant le C. albidum
sont issus de la même population.
III-5.4.3 LA DENSITE MOYENNE DES DIFFERENTS GROUPEMENTS
VEGETAUX
Elle est le nombre de pieds du C. albidum
à l'hectare de chaque groupement. Sa formule est :
.
N=
n= nombre d'individus inventorié et S= la
surface totale échantillonnée. III-5.4.4 DIAMETRE DE L'ARBRE
MOYEN
di= DBH
n= nombre total d'individus au niveau du
groupement
III-5.4.4SURFACE TERRIERE
La surface terrière d'un groupement est
exprimée en m2/ha et sa formule est :
III-6 DISTRIBUTION EN CLASSE DE DIAMETRE
La distribution en classe de diamètre de tous
les groupements a été effectuée puis ajusté par le
coefficient de Skewness. Le coefficient de dissymétrie de Skewness est
un moment standardisé mesurant l'asymétrie de la densité
de probabilité des diamètres pris de façon
aléatoire et définis sur des nombres réels. Sa formule est
:
S=
L'asymétrie est le troisième moment
standardisé, il se note ã1 et est calculé
à partir du cube des écarts à la moyenne et mesure le
manque de symétrie d'une distribution (Scherrer, 1984)
· ã1> 0, indique une distribution
étalée vers la gauche, et donc une queue de distribution
étalée vers la droite : la distribution est
irrégulière
· ã1<0, indique une distribution
étalée vers la droite, et donc une queue de distribution
étalée vers la gauche : la distribution est
inéquienne
· Dans le cas d'une distribution normale, par
symétrie on a: ã1 = 0. La distribution est symétrique : la
distribution est équienne
Le logiciel Minitab 14 et le tableur Excel 2010 ont
respectivement servi à traiter les mesures diamétriques, hauteurs
et régénération puis les paramètres
dendrométriques.
Tableau IV: Paramètres d'habitats
encodés
Normes pour
Paramètres Signification Raison du choix encoder
en
Présence/absence
Distance par rapport Apprécier le degré
Dh<5 = 0
Dh à l'habitat (dernier de sauvagerie de Dh>5
=1
individu) l'espèce
Voir si la proximité Dce<3=0
Dce Distance par rapport de l'eau influence la
Dce>3=1
au Cours d'eau diversité de
l'espèce
Voir l'influence de la Li<20=0
Li Litière matière morte par
Li>20=1
rapport au
développement de
l'individu
Nec Nombre d'espèce Voir les espèces
Nec<5=0
compagnes autour desquelles se
Nec>5=14
développent les
individus du
C.albidum
Nel Nombre d'espèce Voir l'influence des
Nel<4=0
ligneuse actions abiotiques Nel>4=1
sur les
individus de
l'espèce
Th,Hq,Ph,hd,Tbs et Tb
|
Différent types de sols recensés
au niveau des placeaux
|
Voir l'influence des types de sol par rapport
au développement de l'espèce
|
Si un paramètre est : inférieur
à 2 on note 0 et dans le cas contraire on note 1
|
|
Notons bien que 0= absence et 1=
présence
III-6.1 HABITAT DE L'ESPECE
L'analyse des correspondances Multiples a
été utilisée pour l'ordination des paramètres
d'habitats d'une part et les relevés Phytosociologiques exprimant la
présence de Chrysophyllum albidum d'autre part (Sokpon, 1995).
Son utilisation permet de dégager les paramètres
caractéristiques ainsi que les grands groupements décrits par la
présence de l'espèce. Elle produit des supports d'expression des
classifications (cartes factorielles) et constitue une excellente
méthode permet de positionner les espèces et les relevés
sur les gradients écologiques.
Pour mieux objectiver la représentation des
paramètres et des relevés tel apparus dans le plan euclidien
issus de l'ACM, les valeurs propres des coordonnées des deux premiers
axes de chaque matrice ont été retenues pour une classification
ascendante hiérarchique de Ward. Cette dernière permet de
regrouper les relevés et les paramètres de l'habitat qui tendent
à se retrouver ensemble dans les mêmes relevés ayant donc
des traits écologiques voisins. L'objectif de cette analyse est de
dégager les différents paramètres qui édifiaient
les différents groupes présenté par la présence du
Chrysophyllum albidum.
Pour vérifier l'existence d'un certain
degré de liaison entre les relevés et les données
décrivant l'habitat, nous avons calculé le coefficient de
corrélation linéaire entre les coordonnées des deux
principaux axes factoriels issus de ces analyses. L'équation du
modèle de la distribution s'écrit : F1=0.46*F2. Le coefficient
obtenu F1 relevé/F1 milieu (r= 0.48 et >0.44) est statistiquement
significative (figure annexe) .On peut donc affirmer qu'il existe un
degré de liaison certain entre les différents paramètres
de l'habitat et les relevés représentant la présence du
Chrysophyllum albidum. Le tableau ci-dessous nous présentera
les différents paramètres choisis et encodés dans la
matrice.
CHAPITRE IV : RESULTATS
IV-1 CARACTERISATION DES GROUPEMENTS VEGETAUX SOUS LE
C. ALBIDUM
IV-1 .1 CLASSIFICATION ET DESCRIPTION DES GROUPEMENTS
Une DCA et une classification hiérarchique Ascendante
(CAH) effectuées sur la matrice de 103 relevés et 64
espèces a permis d'établir les cartes factorielles et
dendrogrammes de classification des groupements végétaux sous
Chrysophyllum albidum. Les valeurs propres et les pourcentages de
variance correspondants sont résumés dans le tableau V :
Tableau V : Valeurs propres et pourcentages de variance
expliquée par les trois premiers axes.
Axes
|
1
|
2
|
3
|
Inertie Totale
|
Valeurs propres
|
0,55
|
0,26
|
0 ,20
|
4,37
|
Longueur des gradients
|
4,62
|
3,24
|
2,92
|
|
Pourcentage cumulée des gradients
|
63,86
|
72,45
|
79,65
|
|
|
Les trois premiers axes mettent en évidence la dispersion
des informations sur les axes factoriels.
FIGURE 7 : REPARTITION DES RELEVES DANS LES PLANS FACTORIELS DES
AXES 1 ET 2 39
Cinq grands groupes de faciès floristiques peuvent
être distingués.
- Gd : relevés des formations
végétales des concessions - Glb : relevés
des de lisières de bafond
- Gj : relevés de jachères
- Gfr : relevés de forêts
reliques
- Gpch : relevés des formations
végétales des plantations et champ
IV-1.2 PARTITION DES RELEVES PHYTOSOCIOLOGIQUES EN
GROUPEMENTS VEGETAUX ELEMENTAIRE SOUS CHRYSOPHYLLUM
ALBIDUM
La figure 8 présente le dendrogramme de
classification des relevés en groupements végétaux sur le
plateau d'Allada
Distance (Objective Function)
5,4E-04 1,9E+00 3,7E+00 5,6E+00 7,4E+00
Information Remaining (%)
100 75 50
R1
R5 R34
R64
R102
R10
R81
R90
R31
R89
R46 R93 R101 R185 R3 R33
R219
R3
R36
R4 R63
R27
R100
R29
R50
R25 R484 R9
R97
R6
R26
R59
R68
R8
R54
R74
R84
R15
R24
R47
R12
R92
R60
R17
R62
R39
R55
R16
R70
R57
R58
R21
R56
R37
R61
R44
R49
R13
R66
R28
R71
R40
R65
R91
R85
R88
R86
R96
R103
R38
R87
R42
R79
R72
R95
R52
R73
R2
R3
R30
R45
R43
R83
R23
R7
R51
R67
R53
R14
R11
R22
R20
R98
R99
R9
R77
R41
R78
R82
R69
R75
R76
R80
Gd
Gd
Gj
Glb
Gfr
Gpch
GA
GB
FIGURE 8 : DENDROGRAMME DE CLASSIFICATION DES RELEVES
(DISTANCE
MEASURE=SORENSEN (BRAY-CUTIES), GROUP LINKAGE METHOD=FLEXIBLE
BETA)
40
À 37.5 % d'informations, le dendrogramme confirme les
informations des plans factoriels de l'axe 1 et 2.
IV-2 PARAMETRES DE L'HABITAT
IV-2.1 CARACTERISATION DE L'HABITAT DE L'ESPECE
CHRYSOPHYLLUM ALBIDUM
La figure 9 présente la carte factorielle des
différents paramètres de l'habitat avec les relevés
phytosociologiques exprimant la présence de l'espèce.
FIGURE 9 : CARTE FACTORIELLE DES DIFFERENTS PARAMETRES DE
L'HABITAT
ASSOCIES AUX RELEVES PHYTOSOCIOLOGIQUES.
L'axe F1 à 39,84 % fixe un nombre important de
paramètres d'habitat qui se trouve encodés dans le tableau III.
les plus déterminants sont : Tbs, Nel, Dce, Nec. L'axe F2 à
11,92% présente la dispersion des relevés phytosociologiques
marquant à présence de l'espèce dans le plan de l'axe en
fonction des paramètres écologiques. Mais à l'origine de
l'axe F1 et F2, il y a une concentration d'un certain nombre de
paramètres (Tb, hq, ph).
Notons qu'à 51,76% des axes F1 et F2 que
l'espèce Chrysophyllum albidum se fixe au sein de trois types
d'habitat.
FIGURE 10: DENDROGRAMME DES DIFFERENTS PARMETRES DE
L'HABITAT.
A la dissimilarité D=7.5, il est à
remarquer que les paramètres d'habitat de l'espèce
Chrysophyllum albidum s'individualisent en trois grands groupes dont
le paramètre hd domine le premier mais le seond est sous l'influence Tbs
et tb et Dh qui est un paramètre commun du second et du troisième
groupe qui est sous l'influence de l'ensemble des autres paramètres
(Th,Dce,Nec,Nel,Li,Hq).
Il en ressort des analyses de la figure 9 et 10 que
l'espèce Chrysophyllum albidum se fixe dans deux probables
types d'habitat à savoir les zones humides (bafonds) et les concessions
sur le plateau d'Allada
IV-2.2 CARACTERISATION PHYTOSOCIOLOGIQUE DES GROUPEMENTS
VEGETAUX SOUS CHRYSOPHYLLUM. ALBIDUM
IV-2.2.1 DIVERSITE TXONOMIQUE DES GROUPEMENTS VEGETAUX
SOUS
Le tableau VI présente les différents
descripteurs semi- quantitatifs utilisés pour caractériser la
phytosociologie des groupements végétaux sous
l'espèce.
Tableau VI: Tableau récapitulatif des
descripteurs semi quantitatif
Groupements
|
Richesse spécifiques
|
Ind. shannon
|
Ind. Eq de Piélou
|
Végétaux
|
|
|
|
Gd
|
52
|
H = 2,70
|
E= 0,47
|
Gfr
|
14
|
H = 2,20
|
E= 0,58
|
Gpch
|
15
|
H = 1,31
|
E = 0,77
|
Glb
|
41
|
H= 2,99
|
E=0,56
|
Gj
|
33
|
H = 1,62
|
E= 0,32
|
|
Gd : groupements des formation domestiquées,
Gfr : groupements des formations des forêts reliques,Gpch : groupements
des plantations et des champs, Glb : groupements des formations de
lisières de bafond et Gj : groupements de jachères.
Les groupements des formations
végétales Gd,Glb et Gj disposent les plus grands nombres
d'espèces végétales tandis que Gfr et Gpch disposent les
plus faibles nombres d'individus d'espèces
végétales.
Les groupements des formations végétales
Gd,Glb et Gfr disposent une très forte diversité floristiques
tandis que les plus faibles s'observent au sein de Gpch et Gj.
Les groupements de formations végétales
Gpch, Gfr,Glb disposent d'un grand degré de diversités
floristiques tandis qu'elle est relative au sein de Gd et Gj.
De l'ensemble des analyses et commentaires, on en
déduit qu'il existe un entremelage, une similation moins clair au sein
des formations végétales disparché en groupements de
formations végétales du plateau d'Allada.
On peut finalement retenir que les groupements de
formations végétales Gd et Glb forment des
écosystèmes favorables au développement des espèces
de façon générale mais surtout aux espèces
compagnes au sein desquelles évoluent Chrysophyllum
albidum
IV-3 ESTIMATION DES PARAMETRES STRUCTURAUX
IV-3.1 SPECTRE ECOLOGIQUES DES DIFFERENTS GROUPEMENTS
VEGETAUX SOUS CHRYSOPHYLLUM ALBIDUM
Les figures 11 et 12 présentent respectivements
types phytogéographiques ainsi que biologiques des groupements
végétaux sous Chrysophyllum albidum.
FIGURE 11 : TYPES PHYTOGEOGRAPHIQUES DES DIFFERENTS
GROUPEMENTS
VEGETAUX SOUS CHRYSOPHYLLUM
ALBIDUM.
Gd : groupements des formation domestiquées, Gfr
: groupements des formations des forêts reliques,Gpch : groupements des
plantations et des champs, Gli : groupements des formations de lisières
de bafond et Gj : groupements de jachères.
Il y a une uniformité sensible au sein des Gd et Gj
tandis qu'une légère différence se fait remarquér
au seins des Gli puis une nette différence au sein Gfr et Gpch.
FIGURE 12: TYPES BILOGIQUES DES DIFFERENTS
GROUPEMENTS
VEGETAUX SOUS CHRYSOPHYLLUM ALBIDUM
Gd : groupements des formation domestiquées, Gfr
: groupements des formations des forêts reliques,Gpch : groupements des
plantations et des champs, Gli : groupements des formations de lisières
de bafond et Gj : groupements de jachères.
Il y a une uniformité sensible au sein des Gd et
Gj tandis qu'une légère différence se fait
remarquér au seins des Glb et Gpch puis une nette différence au
sein Gfr.
Les individus de C. albidum dominent plus les
espèces compagnes au sein de Gfr tandis qu'ils sont peu dominants au
sein de Glb et Gpch et moins dominants au sein de Gd et Gj.
De l'analyse des figure 11 et 12, on en déduit que :
|
Les groupements végétaux sous
Chrysophyllum albidum sont dominés par les arbres de 10 à 30
mètres environ de hauteur,
Le Pal (paléotropical) domine les groupements de
formations végétales des jachères ce qui exprime un
degré poussé d'antropisation,
Pan (pantropical ) et le GC (guinéo congolaise)
dominent les groupements Gfr et Gpch,
SZ (Soudano -Zambienne) domine les groupements de
formation végétales domestiquées.
|
|
IV-3.2 DEGRE D'ASSOCIATION ENTRE LES DIFFERENTS
GROUPEMENTS
VEGETAUX SOUS CHRYSOPHYLLUM ALBIDUM
Le tableau VII présente les présente
les résultats issus de l'analyses des indices jaccard appliqués
aux groupements végétaux en vue d'apprécier d'association
au sein des différents groupements végétaux sous
Chrysophyllum albidum.
Tableau VII : degré d'association des
différents groupements végétaux
Gd Gj Gpch Glb Gfr
Gd
Gj 0,4821
Gpch 0,1538 0,1818
Glb 0,5333 0,4792 0,1707
Gp 0,1346 0,1875 0,25 0,175
A 53,33 %, il existe un lien entre les groupements
végétaux domestiqués (Gd) et (Glb) groupements des
lisières de bafond.
IV-3.2.1 DIVERSITE EN FAMILLE DES GROUPEMENTS VEGETAUX
SOUS CHRYSOPHYLLUM ALBIDUM
IV-3.2.1.1 DIVERSITE EN FAMILLE
Il a été retrouvé 64 espèces
répartir en 32 familles sur l'ensemble des points de
présence
de l'espèce sur le plateau d'Allada.la figure 13
présente le graphe des familles dominante autour de Chrysophyllum
albidum.
Tableau VIII : Bilan de la densité moyenne, de la
surface terrière et de la densité de l'arbre moyen de tous les
groupements sous Chrysophyllum albidum.
Gd Gj Glb Gfr Gpch
Dg 58,67 1,10 3,64 17,45 29,74
G 526342,41 87,18 18,12 13,70 0,44
N 10400 11960 3960 200 480
Gd : groupements des formation domestiquées,
Gfr : groupements des formations des forêts reliques,Gpch : groupements
des plantations et des champs, Gli : groupements des formations de
lisières de bafond et Gj : groupements de jachères , Dg :
densité de l'arbre moyen , G : surface terrière et N :
densité moyenne.
Les plus fortes densités de l'arbre moyen
s'observe au niveau des groupements Gd, Gpch et Gfr tandis que les
densités moyennes les plus élévées s'observe au
niveau des groupements Gd,Gj et Glb. Ensuite très forte valeur
sanctionne la surface terrière au sein des groupements Gd et
Gj.
On en déduit de ce qui précède
qu'il y a une grande concentration des gros individus de l'espèce au
niveau des groupements Gd, Glb et Gj.
IV-4.1 STRUCTURE DIAMETRIQUE DES PEUPLEMENTS DE L'ESPECE
CHRYSOPHYLLUM ALBIDUM SUR LE PLATEAU D'ALLADA
Les figures 14, 15, 16,17 et 18 présentent
respectivement la distribution en classe de diamètre ajustée par
le coefficient de Skewness sur le plateau d'Allada.
FicgmrtimiericYb
90
40
80
70
60
30
20
50
10
0
classe de distribution en diamètre: Skewness=
1.35
0
Classe de diamètre du Groupement
domestiqué
30
60
90
120
150
FIGURE 14 : DISTRIBUTION EN CLASSE DE DIAMETRE DES
GROUPEMENTS DOMESTIQUES
Les diamètres commence par s'accroître
à partir de 5 jusqu'à 60 mètres ; restent chevauchant
entre 60 et 70mètres et chuttent de 90 mètres jusqu'à 150
mètres et plus.
Le coefficient d'asymétrie
ã1>0, alors la distribution des formations
végétales est étalée vers la gauche avec la queue
de la distribution étalée vers la droite.
Rupartion a7%
40
60
30
20
50
10
0
Classe de distribution en diamètre: skewness =
0.99
0
Classe de diamètre de GJ
30
60
90
120
150
FIGURE 15: DISTRIBUTION EN CLASSE DE DIAMETRE DES
GROUPEMENTS VEGETAUX DE JACHERE
les diamètres des individus de
chrysophyllum albidum s'acroient de 20 à 70 mètre
et
décroissent de 70 à 150 mètre. Le coefficient
d'asymétrie ã1>0, alors la distribution
des
REporlione1cY0
25
20
15
10
5
0
Classe de distribution en diamètre: Skewness =
1.21
0
Classe de diamètre de lisière de
bafond
20 40 60
80
100
formations végétales est
étalée vers la gauche avec la queue de la distribution
étalée vers la droite.
FIGURE 16 : DISTRIBUTION EN CLASSE DE DIAMETRE DES
GROUPEMENTS VEGETAUX DE LISIERE DE BAFOND
Les diam
45 jusqu'à 100 mètres. Il existe une
faible proportion d'individus ayant un diamètre
supérieur à 100m. Le coefficient
d'asymétrie ã1>0, alors la distribution des
formations végétales est étalée vers la gauche avec
la queue de la distribution étalée vers la droite.
Proportion en %
4
6
5
3
2
0
1
Distribution e n c la s s e de dia m è tr e :
Skewness= 1 .0 2
0
Cla s s e d e d ia mè t r e d u g r o u p e me n
t Gp c h
2 0
40
6 0
FIGURE 17 : DISTRIBUTION EN CLASSE DE DIAMETRE DES
GROUPEMENTS VEGETAUX DES PLANTATION ET DES CHAMPS.
La croissance des diamètres des individus de
l'espèce se trouve à une proportion trop faible voir
perturbée mais le coefficient d'asymétrie
ã1>0, et la distribution des
formations végétales est
étalée vers la gauche avec la queue de la distribution
étalée vers la droite
FIGURE 18 : DISTRIBUTION EN CLASSE DE DIAMETRE DES
GROUPEMENTS
On note une croissance discontinue et s
VEGETAUX DES FORETS RELIQUES ce
Chrysophyllum albidum. Le coefficient
d'asymétrie ã1<0, alors la distribution des formations
végétales est étalée vers la gauche avec la queue
de la distribution étalée vers la droite.
Enfin on en déduit de l'analyse des Figures 14,
15,16 17 et 18 il y a deux types de distribution en classe de diamètre
à savoir :
- Une structure irrégulière lorsque le
coefficient d'asymétrie
ã1>0.
- Une structure inéquienne lorsque le coefficient
d'asymétrie ã1<0
IV-4 .1.2 REGENERATION
La figure 19 présente les proportions
comparées des individus de l'espèce Chrysophyllum albidum
à DBH< 10 et DBH> 10 de l'ensemble des points de
présence de l'espèce enregistrés sur le plateau
d'Allada.
Rég : régénération et Gind :
gros arbres
FIGURE 19 : PROPORTION REGENERATION/GROS INDIVIDUS
DE
CHRYSOPHYLLUM ALBIDUM
La régénération est en faible proportion
par rapport aux gros individus du Chrysophyllum albidum.
IV-4.2 FONCTION DE REPARTITION DES JEUNES ET GROS
INDIVIDUS DE L'ESPECE CHRYSOPHYLLUM ALBIDUM
IV-4.2.1 FONCTION DE REPARTITION : COMPARAISON DES
MOYENNES A L'AIDE DU TEST DE KOLMOGOROV SMIRNOV
La figure 20 présente la répartition
des moyennes des jeunes et gros individus de l'espèce Chrysophyllum
albidum sur l'ensemble des points de présence de l'espèce
sur le plateau d'Allada au Bénin.
FIGURE 21 : REPARTITION DES ECART-TYPE ENTRE LA
REGENERATION ET LES
GROS ARBRES
Il n'existe aucun lien entre l'écart- type et
la dispersion normale des jeunes individus et les gros individus de
l'espèce sur l'ensemble des points de présence des peuplements de
l'espèce Chrysophyllum albidum
On en déduit que nombre de gros individus
dépasse largement celui des jeunes individus. Cette situation traduit le
risque de manque de renouvellement des gros individus après leur stade
climatique.
IV-5 PROPOSITION D'UNE STRATEGIE DE CONSERVATION DE
L'ESPECE
Chrysophyllum albidum est une espèce
qui connaît une distribution limitée sur le plateau d'Allada.
L'espèce demeure non valorisée, sous exploitée et
menacée de disparition au Bénin. La proposition d'une
stratégie de gestion et de conservation aidera à une meilleure
connaissance l'espèce. La figure 22 présente le diagramme
synthétisant les diverses opérations de conservation et de
restauration in situ et ex situ dans le cadre de la préservation du C.
albidum sur le plateau d'Allada (Orellana et al., 1988).
Le présent diagramme met en jeu :
> La nécessité de maîtrise des
conditions de germination de façon formelle pour le reboisement des
zones de forte disparition de l'espèce.
> La nécessite pour l'université
à travers l'herbier national de disposer des stocks des graines de
l'espèce pour une détermination des mesures de germination pour
une conservation durable de l'espèce.
> La nécessité pour la
faculté des Sciences agronomiques de déterminer les
potentialités agro alimentaires, médicinales et industrielles
pour une valorisation et une participation à la résolution des
problèmes socio-économiques des populations du Bénin en
particulier du plateau d'Allada.
> La nécessite de mettre en place des normes
juridiques afin de sensibiliser les populations locales pour une gestion
participative de l'espèce.
L'espèce se retrouve conservée dans
divers habitats
L'espèce est plus détruite dans les
jachères, les champs et les plantations
Détermination des conditions de
germination
Seuls les Concessions et les lisières de bafond
offrent un développement à l'espèce
L'espèce se développe plus sur les sols
hydromorphes et nécessite plus d'entretien dès son jeune
âge
Collection des Graines
Quelques échantillons de
l'espèce
Collection des spores et organes des
plantules
Test de repiquage
Test de reproduction
Repopulation de l'espèce
G e
s
t i o n s
Ex Situ
Acclimatation
Traitements Biologique
Constitution des banques de plantules de
l'espèce
Application des tests de résistances et de
suivis
FIGURE 22 : DIAGRAMME SYNTHETISANT LES DIVERSES
OPERATIONS DE CONSERVATION ET DE RESTAURATION IN
SITU ET EX SITU DANS LE
CADRE DE LA PRESERVATION DE L'ESPECE CHRYSOPHYLLUM ALBIDUM SUR LE
PLATEAU
D'ALLADA (ORELLANA ET AL., 1988)
CHAPITRE V : DISCUSSION
V-1 CHRYSOPHYLLUM ALBIDUM ET HABITAT
Les peuplements de Chrysophyllum albidum
sont rencontrés dans 5 différents habitats appartenant à
un groupement végétal disposant chacun ses
propriétés phytosociologiques. On peut noter le Gd, Gj, Gfr, Glb,
et Gpch. Seuls deux de ses groupements végétaux Gd (groupements
végétaux domestiqués) et Glb (groupements
végétaux des lisières de bafond) peuvent offrir les
conditions de développement à l'espèce. Ce qui pose une
fois encore le problème de destruction de l'habitat au Bénin et
en particulier sur le plateau d'Allada. Le phénomène de
Dahomey-gap qui est caractérisé par l'absence des forêts
denses humides continues comme en côte d'ivoire et la savane qui
s'étendent jusqu'à la côte. (Juhe-Beaulaton, 1995 ;
Guillaumet, 1967, Maley et Livingstone, 1983, Marley, 1987 et Jenik, 1994).
Cette même situation a été confirmée par plusieurs
chercheurs Béninois dont Mondjannangni (1969) ; (Paradis et al.
1978) ; Akouègninou (1984, 2004) et Adomou (2005) ; a donné
une physionomie particulière à la formation
végétale au Sud du Bénin en particulier celle du plateau
d'Allada. Il participe fortement à la restriction de l'habitat des
espèces végétales ainsi que fauniques. Notons
également que les ventes des terres aux étrangers qui pour
s'installer ne cessent d'abattre les arbres en particulier les individus
restant du Chrysophyllum albidum contribuent fortement à la
disparition voir l'extinction de cette dernière sur le plateau
d'Allada.
Un autre élément de régression
des forêts par ricochet l'habitat des espèces sur le plateau
d'Allada, est la destruction des forêts au profit de la culture d'ananas
(Les terres de barre aptes pour la culture d'ananas représenteraient
490.000 hectares, soit 7 % des terres cultivables au plan national « le
journal la Nouvelle tribune 2010 »), la loi n°97-029 du 15 janvier
1999 portant statut de création des communes au Bénin constitue
une menace et exposerait les forêts au Bénin car il n'existe pas
un mécanisme de contrôle et d'évaluation des ressources
forestières.
Plusieurs études ont déjà
relevées l'ensemble des problèmes qui contribuent à
la
restriction et l'extinction des formations végétales. Nous
avons entre autres : les
déforestations, l'agriculture
itinérantes sur brûlis, les feux de brousses, les
inondations. Mais nous sommes loin de résoudre
ses différents problèmes car les recherches sur la flore au
Bénin, se penche plus sur les projets et non une étude
approfondie organisée par l'université et pouvant couvrir tout le
territoire national. Il manque cette coordination au niveau de la
communauté scientifique Béninoise car depuis que la grille
nationale d'indicateurs de diversité biologique a été mise
au point (Sinsin et al., 2002), il n'existe pas encore un
mécanisme rigoureux d'évaluation des indicateurs de
diversités Biologiques. Tout porte à croire que chaque
scientifique décide de qui lui plait de faire raison pour laquelle la
flore du Bénin n'est pas encore connue dans toute sa totalité
pour qu'on puisse faire réellement le point sur l'ensemble des
espèces éteintes comme « Dodonea viscosa »
(Adomou, 2005).
Nous sommes aujourd'hui convaincu qu'il existe 42
botaniques qui ont été créé sur toute
l'étendue du territoire nationale mais ça laisse
désiré car le suivit n'est pas régulier pour une
pérennité certaines des essences protégées. Toute
fois, il difficile de finir avec la destruction des habitats car le processus
d'urbanisation, l'expansion des villes, la poussée démographiques
et les diverses formes de pollutions demeurent les maux d'ordre du jour au
Bénin.
V-2 CARACTERISATION PHYTOSOCIOLOGIQUE DES
GROUPEMENTS
VEGETAUX SOUS CHRYSOPHYLLUM ALBIDUM
Tous les groupements végétaux sont
dominés par les grands arbres. Ceux domestiqués (Gd), des
lisières de bafond (Glb) et des jachères (Gj) sont peu
perturbés et présentent une physionomie particulière
compte tenu de l'aménagement traditionnel qu'apporte les populations
locales (échanges des espèces, les essaies et les conservations
de certaines essences par la techniques de haie comme clôture de leurs
concession).
Les groupements végétaux des
forêts reliques (Gfr) demeurent peu perturbés mais ne conserve
plus sa physionomie. Mais ils continuent d'être de véritable
témoin de la forêt primaire du département en
matière de composition végétale. Ce qui est conforme aux
résultats de (Kpindjo, 2009).
Les groupements végétaux des champs et
plantation demeurent les plus perturbés avec un mélange
d'espèces exotiques. Seuls quelques îlots d'arbres témoins
subsistent au sein des champs tandis que les plantations de Tectonas
grandis dominent les plantations.
V-3 DIVERSITE DES GROUPEMENTS VEGETAUX
SOUS
CHRYSOPHYLLUM ALBIDUM
Les peuplements de l'espèce Chrysophyllum
albidum sont susceptibles d'évolués au sein de 4 grandes
familles 50% Sterculiaceae (Cola gigantea A. chev, Cola milleniiK. schum,
Cola Cordifolia, Blighia sapida, Tripocripton scleroxylon) ; 50%
Rubiaceae
(Citrus lemon, Morinda lucida Benth, Citrus
aurantium) ; 40% Bignoniaceae (Cola nitida, Kigueria Africana,
Newbouldia laevis) ; 40 % Moraceae (Antiaris toxicaria, Artocarpus
alitis, Milicia Excelsa). Cet état de chose laisse expliquer que
l'espèce vivait en forêt tropicale semi-décidues et c'est
suite à l'urbanisation, à la croissance démographique et
à l'extension des villes que l'espèce quitte l'état son
sauvage à celui domestiqué.
On note une forte diversité biologique au sein
des groupements végétaux domestiqués (Gd) et ceux des
groupements végétaux des lisières de bafond (Glb) car ses
derniers témoignent bien de la présence de la forêt
semi-décidue bien qu'au niveau des concessions on dénote une
certaine façon de conservation des espèces. Cela se fait
clairement remarquer lorsqu'on est en contact avec ses dernières que ce
s'étaient des domaines de la forêt mais aménagé pour
abriter les communautés locales du plateau d'Allada. Les espèces
les plus couramment rencontrées sont : Tripocripton scleroxylon,
Newbouldia laevis, Milicia Excelsa, Artocarpus alitis ce qui est conforme
aux forêts claires et savanes boisées (CENATEL,
2002).
V-4 STRUCTURE DES PEUPLEMENTS DE CHRYSOPHYLLUM ALBIDUM
On dénote deux grandes structures
diamétriques :
- Une irrégulière semblable à
une distribution plus ou moins en cloche (ou en cloche tronquée à
gauche) avec un déficit marqué de
régénération et qui traduisent un tempérament de
lumière et,
- Une inéquienne semblable à une
distribution "erratique" qui ne suit aucune
loi et correspondent à
des espèces fortement héliophiles (Sogbossi, 2003).
Les peuplements de Chrysophyllum albidum
sont fortement menacé de disparition (IPGRI, 2000), le taux de
régénération est assez faible et insignifiant par rapport
aux gros individus. Cet état de chose est dû aux aspects mythiques
(la plantation des individus de l'arbre est interdits aux jeunes villageois, la
plante est utilisé par les sorciers, les étrangers n'ont pas la
priorité de disposer des peuplements importants de l'espèce),
aussi il faut que les fruits tombent pour que les quelques graines germent ce
qui affecte la pérennité de l'espèce. Chrysophyllum
albidum est classé en huitième position parmi les
espèces menacées en termes de consommation au
Bénin.
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
Les études portant sur la structure
diamétrique et la caractérisation de l'habitat du
Chrysophyllum albidum effectuées sur le plateau d'Allada ont
permis chercher la diversité floristique autour des peuplements de
l'espèce et de définir les paramètres structuraux. Ces
dernières ont été collectées au sein des placeaux
réalisés au contact des peuplements d'au moins quatre individus
de l'espèce.
Après le traitement et les diverses analyses
de données affectées d'une part sur les paramètres
structuraux et d'autre part sur les données floristiques dans le but de
caractériser l'habitat de l'espèce par la détermination de
la diversité floristique autour l'espèce qui se présente
ici comme unité physique et l'un des éléments de base
permettant d'apprécier la nature et les différents
caractères que présentent différents placeaux sur
différents écosystèmes parcourus, on aboutit enfin de
compte à la partition des relevés phytosociologiques en
groupements végétaux élémentaire.
Sur ceux, cinq différents d'habitats ont
été déterminé à travers l'identification des
groupements végétaux domestiqués, des jachères, des
forêts reliques, des lisières de bafond et ceux des champs et
plantation sur le plateau d'Allada.
Après une Analyse en composante multiples et
une classification ascendante suivie de la détermination des
différents indices de diversité effectuées d'une part sur
les relevés phytosociologiques qui indiquent la présence de
l'espèce et d'autres part sur les différents paramètres
d'habitat encodés, le résultat obtenu priorise deux sur cinq
types d'habitats précédemment définis à travers
partition des groupements végétaux.
On finit conclure que l'espèce
Chrysophyllum albidum est susceptible de se développer dans
deux probables types d'habitat à savoir : les lisières de bafond
et les concessions sur le plateau d'Allada.
L'étude de la structure diamétrique a
été effectuée en fonction des différentes mesures
de diamètres enregistrés au sein des différents
groupements végétaux. La distribution des classes de
diamètres a été ajustée par le coefficient de
Skewness. Après la réalisation des graphes de la distribution en
classe de diamètre et le
calcul des différents paramètres et
test de comparaison entre les jeunes et gros individus du Chrysophyllum
albidum , on peut conclure que la distribution en classe diamètre
présente une structure irrégulière dans l'ensemble des cas
mais elle est inéquienne dans les forêts reliques. On en
déduit encore Chrysophyllum albidum est un ligneux disposant
d'un volume important de bois à partir d'un diamètre moyen
supérieur à 40 mètre. Mais les techniques de reboisement
et d'exploitation du bois de l'espèce ne sont pas encore définies
au Bénin.
Les connaissances relatives à l'utilisation de
l'espèce en médecine, en industrie ne sont pas encore
définies au Bénin mais l'espèce est menacée de
disparition à partir d'une valeur faible enregistrée après
le calcul de l'indice de Simpson.
Cependant, il a été proposé un
model de gestion, de conservation et de la mise en valeur de l'espèce
précisant les différentes opérations de conservation et de
restauration in situ et ex situ pour le cadre de la préservation de
l'espèce sur le plateau d'Allada. Sur ceux, il devient impérieux
de :
- Mettre en place un politique pouvant réduire
la vente des champs et plantation, des concessions et des lisières de
bafond qui constituent les habitats de développement de
l'espèce.
- Mettre en place des unités de recherches sur
l'espèce enfin de déterminer
les différentes potentialités :
médicinale, alimentaire et industrielles.
- Mettre en place une politique sanctionnant les
déboisements illicites des individus de d'espèce au lors des
travaux d'installation des populations étrangères sur le
plateau.
- Mette en place un système de digue qui
empêcherait l'eau des crues de détruire les individus de
l'espèce se trouvant au contact des cours d'eau et bafond sur le plateau
d'Allada.
Enfin nous pouvons dire que tous nos objectifs et
hypothèses de recherches ont été atteints avec 64
espèces appartenant à 30 familles.
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ANNEXES
Sources : Enquête de terrain Juin- Août
(GBEYETIN Fernando Joseph)
68
Annexe1: Différents Groupements
Végétaux sous Chrysophyllum albidum
formation domestiquée Formation des jachères
Formation des lisières de bafond
Formation des forêts reliques formation des plantation et
champs
Annexes 2 :Liste floristiques
TB : Types Biologiques ; TP : Types
phytogéographiques
Espèces
|
TB
|
|
TP familles
|
Acacia polyacantha Willd.
|
Mph
|
S
|
Leg.- Caes
|
Subsp.campylacantha (Hocht. Ex
|
|
|
|
A. Rich.) Brenan
|
|
|
|
Anthocleista vogelii Pl.
|
mPh
|
GC
|
Loganiaceae
|
Antiaris toxicaria Lesch. Var.
africana
|
Mgph
|
GC
|
Moraceae
|
Artocarpus heterophyllus
|
Mph
|
Pan
|
Moraceae
|
Azadirachta indica A. Juss.
|
Mph
|
Pan
|
Meliaceae
|
Blighia sapida C. König
|
mph
|
GC
|
Sapindaceae
|
Bridelia ferruginea Benth.
|
mPh
|
SZ
|
Euphorbiaceae
|
Caesalpinia bonduc (L.) Roxb.
|
nPh
|
Pan
|
Leg.-Caes.
|
Carica papaya L,
|
mph
|
Pal
|
Caricaceae
|
Cassia occidentalis L.
|
Th
|
Pan
|
Leg.-Caes.
|
Ceiba pentandra (L.) Gaert.
|
Mph
|
Pan
|
Bombacaceae
|
Chassalia kolly (Schmach.) Hepper
|
nph
|
GC
|
Rubiaceae
|
Chromolaena odorata (L.) R.M.
|
Ch
|
Pan
|
Asteraceae
|
King & H. Robinson
|
|
|
|
Chrysophyllum albidum G. DON
|
Mph
|
G
|
Sapotaceae
|
Cocos nucifera L.
|
Mph
|
Pan
|
Arecaceae
|
Cola laurifolia Mast.
|
mPc
|
GC
|
Sterculiaceae
|
Cola gigantea A. Chev.
|
Mgph
|
GC
|
Sterculiaceae
|
Cola millenii K. schum
|
mPh
|
GC
|
Sterculiaceae
|
Cola gigantea A. Chev.
|
mph
|
GC
|
Sterculiaceae
|
Coccinia grandis (L.) J.O. Voigt
|
LPh
|
Pal
|
Cucurbitaceae
|
Dichapetalum madagascariense
|
mPh
|
G
|
Dichapetalaceae
|
Poir. var.madagascariense
|
|
|
|
Dracaena arborea (Willd.) Link
|
mPh
|
GC
|
Agavaceae
|
Ehretia cymosa Thonn.
|
mPh
|
GC
|
Boraginaceae
|
Elaeis guineensis Jacq.
|
mph
|
Pan
|
Arecaceae
|
|
Eucalyptus torreliana F. Muell
|
Mph
|
Pan
|
Myrtaceae
|
Ficus sycomorus L. subsp. gnaphalocarpa
(Miq.) C.C. Berg
|
mPh
|
PA
|
Moraceae
|
Flueggea virosa (Roxb. ex Willd.)
|
nPh
|
Pan
|
Euphorbiaceae
|
Voigt
|
|
|
|
Gardenia ternifolia Schum. &
|
mPh
|
S
|
Rubiaceae
|
Thonn.
|
|
|
|
Gmelina arborea Roxb.
|
mPh
|
Pan
|
Verbenaceae
|
Holarrhena floribunda
|
Mph
|
SZ
|
-
|
Hoslundia opposita Vahl
|
nph
|
PA
|
Lamiaceae
|
Hymenocardia acida
|
mph
|
AT
|
|
Irvengia Gaboneensis
|
Mgph
|
GC
|
-
|
Kigelia africana (Lam.) Benth.
|
mph
|
PA
|
Bignoniaceae
|
Loeseneriella africana (Willd.)
|
LmPh
|
G
|
Hippocrateaceae
|
Wilczeck ex Hallé
|
|
|
|
Mangifera indica L.
|
mPh
|
Pan
|
Anacardiaceae
|
Manilkara obovata (Sabine & G.
|
mPh
|
GC
|
Sapotaceae
|
Don) J.H. Hemsl.
|
|
|
|
Milicia excelsa (Welw.) C.C. Berg
|
Mph
|
GC
|
Moraceae
|
Morinda lucida Benth.
|
mPH
|
GC
|
Rubiaceae
|
Musa sp
|
HC
|
-
|
Musaceae
|
Newbouldia laevis (P. Beauv.)
|
mPH
|
GC
|
Bignoniaceae
|
Seemann ex Bureau
|
|
|
|
Opuntia tuna (L.) Miller
|
Ch
|
Pan
|
Cactaceae
|
Parkia bigloboza
|
Mph
|
Pal
|
-
|
Paulinia pinnata L.
|
LnPh
|
AA
|
Sapindaceae
|
Premna quadrifolia Schum. &
|
nPh
|
GC
|
Verbenaceae
|
Thonn.
|
|
|
|
Protea madiensis Oliv.
|
nPh
|
PA
|
Proteaceae
|
Prosopis africana (Guill. &
Perr.)
|
mPh
|
GC
|
Leg.-Mim.
|
Taub.
|
|
|
|
Psidium guajava L.
|
mph
|
Pan
|
Myrtaceae
|
|
Pterocarpus erinaceus Poir.
|
mPh
|
SZ
|
Leg.-Pap.
|
Pterocarpus santalinoides DC.
|
mPh
|
PA
|
Leg.-Pap.
|
Lophira lanceolata Van Tiegh. ex
|
mPh
|
GC
|
Ochnaceae
|
Keay
|
|
|
|
Spondias mombin L.
|
mPh
|
AT
|
Anacardiaceae
|
Stereospermum kunthianum
|
mPh
|
PA
|
Bignoniaceae
|
Cham.
|
|
|
|
Sterculia tragacantha Lindl.
|
mPh
|
PA
|
Sterculiaceae
|
Tectona grandis L. f.
|
mPh
|
Pal
|
Verbenaceae
|
Terminalia avicennioides Guill.
&
|
mPh
|
S
|
Combretaceae
|
Perr.
|
|
|
|
Trichilia emetica Vahl
|
mPh
|
Pan
|
Meliaceae
|
Triplochiton scleroxylon K.
|
nPh
|
GC
|
Sterculiaceae
|
Schum.
|
|
|
|
Uvaria chamae P. Beauv.
|
nph
|
GC
|
Annonaceae
|
Vernonia colorata (Willd.) Drake
|
nPh
|
PA
|
Asteraceae
|
Vitex doniana Sweet
|
mPh
|
PA
|
Verbenaceae
|
|
Annexes 3: Mise en place placeau pour l'invenatire et la
collecte des données phytosociologique
Positionnement GPS Ouverture d'un layon mise en place placeau de
50 x 50 m
Mise en place 3è piqué du placeau Prise de
circonférence Prise hauteur avec la croix du bucheron
Sources : Enquête de terrain Juin- Août
(GBEYETIN Fernando Joseph)
72
Annexe4: Résidus statistiques issus de l'analyse
des données - Test de corrélation
Variables Htm tr Li
Htm 1 -0,153 0,125
tr -0,153 1 -0,023
Li 0,125 -0,023 1
- Rgression linéeaires
Statistiques descriptives :
Obs. avec Obs. sans
Variab Observati données données Minim Maximu
Moyenn Ecart-
le ons manquantes manquantes um m e type
Mr 5 0 5 1,660 85,312 22,053 35,660
Etr 5 0 5 1,977 144,605 36,685 60,717
175470,2 35224,9 78399,92
M 5 0 5 5,861 34 25 8
303864,2 60996,7 135767,7
Et 5 0 5 10,044 26 18 83
Coefficients normalisés (Variable Mr) :
Borne Borne
inférieure supérieure
Source Valeur Ecart-type t Pr > |t| (95%) (95%)
M -0,126 0,573 -0,221 0,840 -1,949 1,696
Et 0,000 0,000
- Caractérisation de l'habitat
· Niveau relevée des relevés
représentant la présence du Chrysophyllum albidum
Décomposition de la variance pour la classification
optimale :
Absolu Pourcentage
|
|
|
|
Intra-classe 0,363
Inter-classes 0,171
Totale 0,534
|
67,95% 32,05% 100,00%
|
Barycentres des classes
|
|
|
|
:
|
|
|
|
Classe F1
|
F2
|
F3
|
F4
|
1 0,416
|
-0,339
|
0,048
|
-0,039
|
2 -0,223
|
0,002
|
-0,058
|
-0,012
|
3 0,317
|
0,643
|
0,197
|
0,136
|
·
|
Niveau des paramètres de'l'habitat
|
Statistiques descriptives :
|
|
|
|
Variab Observatio le ns
|
Obs. avec données manquantes
|
Obs. sans données manquantes
|
Minimu Maximu Moyen m m ne
|
Ecart -type
|
Dh
|
5
|
0
|
5
|
-1,606
|
2,299
|
0,155
|
1,502
|
Dce
|
5
|
0
|
5
|
-0,503
|
0,615
|
-0,115
|
0,439
|
Li
|
5
|
0
|
5
|
-0,366
|
0,891
|
0,182
|
0,480
|
Nec
|
5
|
0
|
5
|
-0,670
|
0,155
|
-0,224
|
0,321
|
Nel
|
5
|
0
|
5
|
-1,649
|
0,249
|
-0,414
|
0,780
|
Th
|
5
|
0
|
5
|
-0,861
|
0,459
|
-0,255
|
0,570
|
Hq
|
5
|
0
|
5
|
-0,463
|
1,100
|
0,302
|
0,776
|
hd
|
5
|
0
|
5
|
-4,730
|
2,163
|
-0,928
|
2,919
|
Tbs 5 0
|
5
|
-1,319
|
1,802
|
0,555
|
1,432
|
tb 5 0
|
5
|
-0,409
|
2,892
|
0,994
|
1,206
|
Décomposition de la variance pour la classification
optimale :
|
|
|
|
|
|
Absolu Pourcentage
|
|
|
|
|
|
Intra-classe 2,334 30,99%
|
|
|
|
|
|
Inter-classes 5,198 69,01%
|
|
|
|
|
|
Totale 7,531 100,00%
|
|
|
|
|
|
Barycentres des classes
|
|
|
|
|
|
:
|
|
|
|
|
|
Classe F1 F2 F3
|
F4
|
F5
|
|
|
|
1
|
2,299
|
0,036
|
2
|
0,155
|
-0,664
|
3
|
2,163
|
1,576
|
4
|
0,255
|
0,378
|
-1,606
|
0,823
|
-0,778
|
0,075
|
0,059
|
-0,062
|
-2,871
|
-0,776
|
-4,730
|
1,171
|
2,316
|
-0,245
|
Test du khi2 (Moyenne) :
Khi2 (Valeur
|
|
observée)
|
18,105
|
Khi2 (Valeur critique)
|
14,067
|
DDL
|
7
|
p-value
|
0,012
|
alpha
|
0,05
|
Interprétation du test :
H0 : L'échantillon suit une loi
Normale
Ha : L'échantillon ne suit pas une loi
Normale
Etant donné que la p-value calculée est
inférieure au niveau de signification alpha=0,05, on doit rej
l'hypothèse alternative Ha.
Le risque de rejeter l'hypothèse nulle H0 alors
qu'elle est vraie est inférieur à
1,15%.
Annexes5: Fiche de collecte des données
Fiche de relevé
dendrométrique
Commune de
Taille du Placeau N° Placeau Date
Coordonnées Géo lat Nord long E
Arrondissement Village quartier
Circonférence
Circonférence
Hauteur
Hauteur
Etat sanitaire (bon, mauvais)
Régénération
Etat sanitaire (bon, mauvais)
Fiche d'inventaire floristique
Relevé phytosociologique
Code GPS placeau :
Type de sol :
Condition topographique :
Autres
N°
|
Espèces
relevées
|
Abondance-dominance
|
Données stationnelles
Données placeau N°
|
Observation
|
Litière (matières morte) (%)
|
|
|
Habitat proche (m)
|
|
Sol
|
|
Facteurs anthropiques
|
|
Distance cours d'eau
|
|
Degré d'exposition du Chrysophyllum
albidum
|
|
Faciès
|
|
Facteurs biotiques
|
|
Autres
|
|
TABLE DES MATIERES
DEDICACE iREMERCIEMENTS iiLISTE DES TABLEAUX
iv
LISTE DES FIGURES v
SIGLES viiLISTE DES ANNEXES viiRESUME
viiiINTRODUCTION xiCHAPITRE I : CADRE D'ETUDE 3
I-MILIEU D'ETUDE 3
I-1 SITUATION GEOGRAPHIQUE 3
I-2 LE CLIMAT 4
I-2.1 DONNEES PLUVIOMETRIQUES 4
I-2.2 SAISON PLUVIEUSE, SAISON HUMIDE ET PERIODE DE
VEGETATION 4
I-3 PERIODE ACTIVE ET PERIODE OPTIMALE DE LA VEGETATION
6
I-3.1 FORMATIONS VEGETALES SUR LE PLATEAU D'ALLADA
6
I-4 TYPES DE SOLS 7
I-5 CARACTERISTIQUES PHYSIQUES DU PLATEAU D'ALLADA
8
I-6 MILIEU HUMAIN 8
CHAPITRE II : DESCRIPTION DU CHRYSOPHYLLUM ALBIDUM
12
II-1 TAXONOMIE 12
II-2 DESCRIPTION BOTANIQUE 12
II-3 ECOLOGIE ET DISTRIBUTION 12
CHAPITRE III : MATERIELS ET METHODES D'ETUDE
14
III- 1 MATERIEL 14
III- 2 TYPES DE DONNEES 14
III-3 METHODES D'ETUDES 14
III-3 .1 COLLECTE DES DONNES FLORISTIQUES 14
III-4 ANALYSE DES DONNEES FLORISTIQUE 15
III-4.1 INDIVIDUALISATION DES GROUPEMENTS VEGETAUX SOUS
CHRYSOPHYLLUM ALBIDUM 15
III-4.2 DEGRE D'ASSOCIATION ENTRE LES DIFFERENTS
GROUPEMENTS CARACTERISANT L'HABITAT DE L'ESPECE
16
III-5 ESTIMATION DES PARAMETRES STRUCTURAUX
17
III-5.1 INDICES DE DIVERSITE DE SHANNON- WEAVER (1949)
17
III-5.2 INDICES D'EQUITABILITE DE PIELOU (1966)
17
III-5.3 INDICE DE SIMPSON 18
III-5.4 SPECTRES ECOLOGIQUES DES DIFFERENTS GROUPEMENTS
VEGETAUX 18
III-5.4.1 LE SPECTRE BRUT (SB) 18
III-5.4.2 SPECTRE PONDERE (SP) 19
III-5.4.3 LA DENSITE MOYENNE DES DIFFERENTS GROUPEMENTS
VEGETAUX 19
III-5.4.4 DIAMETRE DE L'ARBRE MOYEN 19
III-5.4.4SURFACE TERRIERE 20
III-6 DISTRIBUTION EN CLASSE DE DIAMETRE 20
III-6.1 HABITAT DE L'ESPECE 22
CHAPITRE IV : RESULTATS 23
IV-1 CARACTERISATION DES GROUPEMENTS VEGETAUX SOUS LE C.
ALBIDUM . 23
IV-1 .1 CLASSIFICATION ET DESCRIPTION DES GROUPEMENTS
23
IV-1.2 PARTITION DES RELEVES PHYTOSOCIOLOGIQUES EN
GROUPEMENTS
VEGETAUX ELEMENTAIRE SOUS CHRYSOPHYLLUM ALBIDUM
24
IV-2 PARAMETRES DE L'HABITAT 25
IV-2.1 CARACTERISATION DE L'HABITAT DE L'ESPECE
CHRYSOPHYLLUM ALBIDUM 25
IV-2.2 CARACTERISATION PHYTOSOCIOLOGIQUE DES
GROUPEMENTS
VEGETAUX SOUS CHRYSOPHYLLUM. ALBIDUM
26
IV-2.2.1 DIVERSITE TXONOMIQUE DES GROUPEMENTS VEGETAUX
SOUS 26
IV-3 ESTIMATION DES PARAMETRES STRUCTURAUX 27
IV-3.1 SPECTRE ECOLOGIQUES DES DIFFERENTS GROUPEMENTS
VEGETAUX SOUS CHRYSOPHYLLUM ALBIDUM
28
IV-3.2 DEGRE D'ASSOCIATION ENTRE LES DIFFERENTS
GROUPEMENTS
VEGETAUX SOUS CHRYSOPHYLLUM ALBIDUM
29
IV-3.2.1 DIVERSITE EN FAMILLE DES GROUPEMENTS
VEGETAUX SOUS CHRYSOPHYLLUM ALBIDUM
30
IV-3.2.1.1 DIVERSITE EN FAMILLE 30
IV-3.2.1.2 INDICE DE SIMPSON 30
IV-4 STRUCTURE DES PEUPLEMENTS SOUS CHRYSOPHYLLUM
ALBIDUM 30
IV-4.1 STRUCTURE DIAMETRIQUE DES PEUPLEMENTS DE
L'ESPECE
CHRYSOPHYLLUM ALBIDUM SUR LE PLATEAU D'ALLADA
31
IV-4 .1.2 REGENERATION 34
IV-4.2 FONCTION DE REPARTITION DES JEUNES ET GROS
INDIVIDUS DE L'ESPECE CHRYSOPHYLLUM ALBIDUM
35
IV-4.2.1 FONCTION DE REPARTITION : COMPARAISON
DES MOYENNES A L'AIDE DU TEST DE KOLMOGOROV SMIRNOV
35
IV-4.2.2 FONCTION DE REPARTITION : COMPARAISON DES
ECART- TYPES A L'AIDE DU TEST DE KOLMOGOROV SMIRNOV
35
IV-5 PROPOSITION D'UNE STRATEGIE DE CONSERVATION DE
L'ESPECE 36
CHAPITRE V : DISCUSSION 38
V-1 CHRYSOPHYLLUM ALBIDUM ET HABITAT
39
V-2 CARACTERISATION PHYTOSOCIOLOGIQUE DES GROUPEMENTS
VEGETAUX SOUS CHRYSOPHYLLUM ALBIDUM 39
V-3 DIVERSITE DES GROUPEMENTS VEGETAUX SOUS
CHRYSOPHYLLUM ALBIDUM 40
V-4 STRUCTURE DES PEUPLEMENTS DE CHRYSOPHYLLUM
ALBIDUM 40
CONCLUSION ET SUGGESTIONS 42
BIBLIOGRAPHIES 44
ANNEXES 47