République Algérienne Démocratique Et
Populaire
Ministère De L'éducation Nationale
Institut De
Formation Et De Perfectionnement Des Maitres
Ahmed Medeghri -Saida-
Mémoire de fin de formation
En vue de l'obtention du
M.E.P
INTITULE DU MEMOIRE
Le rôle de l'apprentissage de l'oral dans la
remédiation des difficultés de l'écrit, cas du
3e AP.
Présenté et soutenu publiquement par :
Encadreur :
*Sayoud Djamel Eddine *Mlle Mehdaoui Samia
*Ziani Djallel
*Morsli Yamina
République Algérienne Démocratique Et
Populaire
Ministère De L'éducation Nationale
Institut De
Formation Et De Perfectionnement Des Maitres
Ahmed Medeghri -Saida-
Mémoire de fin de formation
En vue de l'obtention du
M.E.P
INTITULE DU MEMOIRE
Le rôle de l'apprentissage de l'oral dans la
remédiation des difficultés de l'écrit, cas du
3e AP.
Présenté et soutenu publiquement par :
Membre du jury :
*Sayoud Djamel Eddine * -Président
*Ziani Djallel * -Rapporteur
*Morsli Yamina *Mlle Mehdaoui-Encadreur
Dédicace
Nous dédions ce mémoire : À nos chers
parents,
À nos frères et soeurs,
À nos amis,
Et à tous ceux qui nous aiment.
Remerciements
Nous remercions tout d'abord dieu pour son aide et sa
bénédiction.
Nous tenons à remercier tous ceux qui nous ont
aidés de près ou de loin pour ce modeste travail.
Notre sincère gratitude s'adresse à notre encadreur
Mlle Mehdaoui et à tous nos professeurs formateurs.
Sommaire
*Introduction générale
Chapitre 1 : Définition et
généralité
1. Statut de la langue française en Algérie.
2. Objectifs de l'enseignement du FLE en Algérie en
3e AP.
3. Compétences et objectifs d'apprentissage en
3e AP.
4. Identification et classification des activités en
3e AP.
5. Stratégies d'apprentissage et d'enseignement.
6. Difficultés de l'enseignement /apprentissage du
FLE.
Chapitre 2 : Passage de l'oral a l'écrit en
3e AP
1. Relation entre l'oral et l'écrit.
2. De l'oral à l'écrit.
3. Comment passer de l'oral à l'écrit.
3.1.
Approche communicative.
3.2. Actes de parole.
3.3. Apprentissages linguistiques.
Chapitre 3 : Enquête de terrain
1. Présentation de l'enquête.
2. Analyses et traitement des résultats.
3. Échantillons.
*Conclusion générale
*Bibliographie
*Annexes
Introduction générale :
La compétence de communiquer constitue l'un des soucis
majeurs du professeur de langue qui est toujours prêt à identifier
et à choisir des tâches répondant aux buts et aux objectifs
du programme de l'enseignement et permettant une meilleure communication pour
l'apprenant.
Et dans le cadre de la nouvelle réforme de
l'enseignement au cycle primaire, le français est introduit depuis
l'année 2006/2007 à partir de la 3e année
primaire au lieu de la 4e année primaire. Cette nouvelle mesure vise
principalement à familiariser l'élève à la langue
française. Deux grands domaines d'enseignement/apprentissage sont pris
en considération (l'oral et l'écrit), en accordant la
priorité à l'oral.
Donc le but de notre travail est de montrer l'importance de
l'oral dans l'enseignement et l'apprentissage du FLE en 3e AP.
Nous comptons répondre à la question suivante :
l'oral est une compétence langagière, comment peut-elle servir
à préparer l'apprenant à l'écrit dans le milieu
scolaire algérien (cas du 3e AP) ?
Cette étude nous permet de relever l'importance de
l'oral et son rôle dans la mise en place des mécanismes de la
prononciation et de l'articulation des sons pour une bonne initiation à
la lecture, à l'écriture et à la prise de parole dans
l'échange langagier.
Notre recherche s'est articulée en deux parties, dans
la première partie nous décrivons le processus d'enseignement /
apprentissage au cycle primaire et nous choisissons la 3e AP en
citant les différentes étapes du déroulement des
activités orales et nous citons les objectifs que doit atteindre cette
compétence.
Nous citons également les différentes
stratégies engagées dans le passage de l'oral à
l'écrit.
La deuxième partie est plutôt une partie
pratique, dans laquelle nous décrivons les différentes
étapes de l'enquête et le traitement des résultats en
présentant des échantillons pour les confrontés aux
données théoriques annoncées dans la première
partie et qui sera close par une conclusion générale.
Nous focalisons dans ce modeste travail sur une seule
hypothèse, dans laquelle nous pensons que les enseignants n'appliquent
pas bien la nouvelle approche « l'approche par compétence » et
ils suivent toujours la méthode traditionnelle qui se concentre surtout
sur l'écrit ; d'où la cause principale de l'échec dans le
passage de l'oral à l'écrit.
Partie
théorique
apitre
La 3e AP constitue la première année
d'enseignement / apprentissage de la langue française comme langues
étrangère. A ce stade des apprentissages, l'enseignement vise
essentiellement la construction de la langue, sur les axes phonologiques,
morphologiques, et morphosyntaxiques à des fins de communication. Durant
cette année, l'élève construit conjointement ses
apprentissages à l'oral et à l'écrit.
Le programme de la 3e AP vise essentiellement la
mise en place d'un stock lexical structuré, La maitrise de faits de
langue fondamentaux et L'acquisition d'un savoir lire (par l'articulation du
code et du sens) et d'un savoir écrire (activités
d'écriture et production de textes courts).
1. L'enseignement et l'apprentissage du français en
Algérie : (statut)
En Algérie, le français est une langue
très vivante, et toujours présente dans tous les domaines
parallèlement à la langue arabe. Ceci est la conséquence
de l'histoire coloniale qui a duré 132 ans.
Alors l'Algérie n'a pas choisi d'être francophone
mais en quelque sorte, le français est une langue imposée.
La langue française devient une langue d'enseignement
et on lui accorde beaucoup plus d'importance. D'une année à une
autre les reformes se succèdent en améliorant le niveau du
français et en l'intégrant dans tous les domaines.
L'ajout d'une année en cycle moyen à partir de
l'année 2003 et l'introduction de la langue française en
3ème année primaire en 2006/2007 impliquent la production de
nouveaux manuels scolaires.
Tous ces changements qui cherchent à donner à la
langue française ce qu'elle mérite, ont certes, perturbé
l'enseignant et ils ont désorienté l'élève mais ils
ont vraiment contribué à donner au français son <<
véritable statut »*1.
<< En fait, le français en Algérie a
vécu plusieurs évolutions, d'une langue du colonisateur à
une langue de littéraire, et finalement un véhicule de la culture
algérienne et idiome de la modernité, de la science, de la
technologie et de l'ouverture de l'algérien sur le monde
»*2.
1 : véritable statut : une deuxième langue en
Algérie.
2 : KANOUA, S. Culture et enseignement du français en
Algérie, édition Synergies, Alger, 2008, p88.
2. L'objectif de l'enseignement du FLE au primaire :
<< L'enseignement du
français au primaire a pour but de développer chez les jeunes
apprenants des compétences de communication à l'oral et à
l'écrit »*1
Les premières années du cycle primaire
constituent une base pour l'apprenant et une période d'acquisition et de
construction de ses apprentissages à l'oral comme à
l'écrit.
L'enseignement/apprentissage du 3e AP a pour
objectif d'acquérir des compétences de communication pour ensuite
les développer en 4e AP et en 5e AP.
Les compétences à installer relèvent de
trois niveaux et objectifs d'apprentissage :
1. Oral/réception (compréhension orale)
2. Oral/production (production orale)
3. Écrit/réception (compréhension
écrite)
4. Écrit/production (production écrite)
Chaque année du cycle primaire à un
développement selon les degrés suivants :
· 3e AP : initiation.
· 4e AP : renforcement/développement.
· 5e AP : consolidation/certification.
1 : nouveau programme du 3e AP, p3.
3. Compétences et objectifs d'apprentissages au 3e
AP: 3.1 L'oral :
a) Réception (écouter/comprendre)
Au niveau de la réception les compétences à
installer sont :
D'une part, la familiarisation avec le système
phonologique et prosodique du français, par conséquent,
l'apprenant vas être mis en situation d'écoute, il découvre
différentes intonations et sons de la langue, et il va mémoriser
des mots, des phrases et des courts textes.
D'une autre part, la construction des sens d'un message par
l'identification du thème général, des interlocuteurs, du
cadre spatiotemporel, de sentiments, d'émotions à partir d'une
intonation...etc.
b) Production :
« Au niveau de la production, c'est-à-dire du
`'dire» ou du `'parler», la compétence est l'apprentissage de
la prise de parole soit pour s'exprimer, soit pour communiquer dans un
échange »*1.
Nous avons remarqué que l'oral est de comprendre est de
parler, donc il faut mettre l'apprenant en situation de communication pour
qu'il puisse développer une compétence à l'oral.
1 : ZAIBEK, H. l'enseignement du français langue
étrangère en 3e AP, INFPE, Algérie, 2008,
p8.
Pour que la communication orale prenne tout son sens, il faut
tenir compte d'évènement indissociable.
|
|
|
|
Apprentissage du verbal
|
|
Le verbal (énoncé
linguistique)
|
|
|
|
|
|
|
Oral
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Apprentissage du
non verbal.
|
Le non verbal (l'intonation, la mimique, le contexte)
|
3.2 L'écrit :
a) Réception :
En ce qui concerne la réception c'est-à-dire le
décodage et la compréhension. L'apprenant va être
amené à connaitre le système graphique du français
; il va découvrir de nouveaux graphèmes, et il va
également repérer certains mots connus, et pouvoir lire des mots,
des phrases et plus tard un texte.
Par ailleurs, à l'écrit, il va être
amené à accéder au sens du texte donné. Ensuite il
va familiariser avec la ponctuation. Enfin, il va identifier les
éléments de la situation de communication présentée
par le texte.
b) Production :
Les compétences à installer sont d'une part,
l'apprentissage des aspects `'graphique'' de la langue
française par les normes d'écritures et des différentes
graphies cursive, scriptes, minuscule, majuscule.
Et d'autre part, la correspondance phonie/graphie. Ainsi
l'apprenant va être confronté tout d'abord à
l'écriture de différents graphèmes pour le même
phonème. Ensuite il va reproduire des mots et des phrases. Enfin il
devra répondre à une consigne, et par la même, produire un
court texte, et savoir utiliser la ponctuation adéquate.
Comme l'oral, l'écrit occupe une place importante dans
le programme de 3e AP.
À la réception, l'écrit se réalise
durant l'accès au sens et les activités, voire l'appropriation du
code. Alors l'apprenant va découvrir différent textes
écrits, par lesquels il devra construire du sens.
À la production, l'écrit se réalise par les
activités d'écritures, et par les courtes productions.
Identification et classification des activités
orales/écrites en 3e AP :
Nous avons quatre types d'activité :
1. Activités de réception orale
(d'écoute)
2. Activités de production orale (de dire)
3. Activités de réception écrite (de
lecture)
4. Activités de production écrite
(d'écriture)
Sont des activités qui permettent des apprentissages de
façon progressive :
L'oral
|
|
L'écrit
|
Réception :
|
/
les de le
|
Réception :
|
-Compréhension orale
séance d'écoute
(pour rendre
apprenants capables
comprendre et de déceler contenu d'un message)
|
-Compréhension de
l'écrit / lecture
-Activités de lecture
(exercices oraux et écrits sur les sons)
-Comptines
-Lecture suivie et dirigée
(apprentissage du code
écrit)
|
Production : -Expression orale
-Mémorisation /
répétition des actes de parole
-Systématisation
(pour le réinvestissement des actes de paroles dans des
situations de communication authentiques)
|
Production :
-Expression écrite
/réalisations entrant dans le cadre du projet
-dictée
|
1 : ZAIBEK, H. l'enseignement du français langue
étrangère en 3e AP, INFPE, Algérie, 2008,
p12.
Les stratégies d'apprentissage et
d'enseignement : 5.1 Stratégies d'apprentissages :
Le terme de stratégies renvoie tantôt aux
stratégies de communication.
Parmi les premières stratégies nous avons
distingué trois stratégies essentielles :
a) Stratégies métacognitives:
elles correspondent à la réflexion sur le processus
d'apprentissage.
b) Stratégies cognitives : elle
correspond au traitement de manière à étudier.
c) Stratégies socioaffectives : elle
implique une interaction avec une autre personne, c'est-à-dire avec un
autre apprenant.
5.2 Stratégies d'enseignement :
« La prise en considération de la
variabilité des stratégies, le style d'apprentissage a permis une
réflexion parallèle sur les stratégies adoptés par
les enseignants à la notion de simple transmission des savoirs. Ces
substituts sont le concept d'une adaptation nécessaire de l'enseignant
au besoin des apprenants ».
1 : PARADIS, P. Guide pratique des stratégies
d'enseignement et d'apprentissage, édition Guérin, 2006,
p21.
L'enseignant doit prendre en considération le
développement de l'apprenant en éveillant l'intérêt
d'apprendre par les moyens motivants.
L'apprentissage est plus efficace quand il s'adapte au rythme
personnel de chaque apprenant.
5. Les difficultés de
l'enseignement/apprentissage du FLE au primaire :
Vu la situation sociolinguistique présenté en
Algérie (l'arabe dialectale qui est mélange de l'arabe classique
et la langue française), les apprenants algériens sont
confrontés à la fois à la langue arabe formelle et
à la langue française.
La langue française est souvent alternée avec
notre langue première qui est l'arabe dialectal et chez les enfants
berbérophones, l'amazighe.
« Ce mélange de langues s'influence alors
mutuellement, ce qui peut se manifester pour des emprunts lexicaux, de
nouvelles formulations syntaxiques...etc. »*1.
Concrètement, cela se traduit par l'apparition de
nouveaux mots (éventuelles adaptés à la prononciation
spécifique à leur langue), de nouvelles tournures de phrases
et/ou la traduction littéraire d'expressions idiomatiques*2.
Le plus souvent, cela commence par une déformation
progressive et très peu perceptible de la prononciation qui, pour
certains phonèmes, va de petit à petit s'assimiler a une
prononciation étrangère assez proche.
1 : AIT DAHMAN, K. Enseignement/apprentissage des langues
en Algérie entre représentations identitaires et enjeux de la
mondialisation, édition Synergies, Alger, 2007, p 18.
2 : expressions idiomatiques : expressions
d'interférence linguistique.
Dans le cadre de la nouvelle réforme de l'enseignement
scolaire cycle primaire, le français est introduit en 2006/2007 à
partir de la 3e AP au lieu de la 4e année, car il
s'est révélé que l'âge semble jouer un rôle
déterminant dans le processus d'acquisition. L'enfant de moins de dix
ans manifeste de grandes qualités, notamment une formidable
curiosité, une grande spontanéité, ainsi qu'une grande
flexibilité cognitive. Pendant cet âge, l'enfant fait preuve de
capacités excellentes à restituer la prosodie d'une langue
étrangère d'autant que ses capacités d'imitation sont
maximales entre 4 et 8 ans.
L'acte d'enseigner n'est pas seulement une succession de
méthodes pédagogiques, mais dépend également de la
capacité d'enseignant à construire une relation de confiance avec
ses apprenants en tenant compte de leur univers émotionnel.
apitre
Dans de nombreux pays, l'enseignement du FLE est passé
d'une méthodologie traditionnelle à une approche communicative.
L'apprenant doit être capable d'utiliser la langue
étrangère pour s'exprimer, s'informer ou informer.
En Algérie, le système éducatif
considère l'apprenant comme étant le centre
d'intérêt de toutes les activités pédagogiques. Il
nous semble utile de porter notre réflexion sur les méthodes
d'enseignement des langues étrangères plus
particulièrement l'approche communicative dans le cadre de l'approche
par compétence dans l'enseignement du français.
Notre objectif est de montrer la primauté et
l'importance de l'oral dans la préparation de la production
écrite.
1. La relation entre l'oral et l'écrit dans
l'enseignement / apprentissage :
· Peut-on travailler sur l'oral sans écrire ?
Le travail sur des données orales pose le
problème d'écriture, plusieurs raisons rendent difficile le
travail sur des échanges oraux sans un support transcrit.
L'écriture favorise une réflexion, une analyse qui
ne semble pas être envisagée sur un support oral.
· Est-ce qu'il suffit d'écrire ce qu'on
écoute ?
<< En fait, il n'est pas possible de passer
directement du signal sonore à la trace graphique sans se livrer
à une interprétation. Les transcripteurs débutants sont
généralement frappés par tout un ensemble de
particularités qualifiées [...] »*1
Comme la prononciation perçue, non conforme à la
graphie /pask/ pour << parce que », /kat/ pour << quatre
». La correction phonétique est exigée.
La langue orale et écrite sont selon F.
Saussure, << deux systèmes de signes distincts, dont
l'image raison d'être du second est de représenter le premier
»*2.
Toujours d'après Saussure, «
l'écriture fixe les signes de la langue, elle est la forme tangible des
images acoustiques du langage articulé. Son origine est dans le besoin
que les hommes ont prouvé de conserver par les véhiculer ou les
transmettre, les messages du langage articulé »*3.
L'expression écrite est une discipline circonscrite,
pas seulement dans l'espace et le temps du cours. Si vous produisez une
expression écrite, dans toutes les mesures possibles il faut imaginer
votre destinateur et bien cibler votre message. Ce n'est pas toujours facile
d'où le caractère plus général, plus impersonnel
que prend parfois ce type d'information.
1 : GALISSON, R. et COSTE, D. Dictionnaire de didactique des
langues, Paris, Hachette, 1976, p54.
2,3 : DE SAUSSURE, F. Cours de linguistique
générale, Edition Payot, Paris, 1983, p 23.
2. Be l'oral à l'écrit : a). Dc l'oral :
L'élève apprendra principalement les
phonèmes intégrés dans des mots et des
énoncés complets.
Parler c'est communiquer ; c'est donc en situation de
communication que l'élève va progressivement apprendre à
parler.
L'élève doit être capable d'identifier des
éléments de la langue parlé, et il va être capable
aussi de s'exprimer de manière compréhensible et audible par la
reproduction des phonèmes, de syllabes, de mots dans des
activités d'articulations.
Les énoncés doivent être simple et
précis pour que l'élève constitue peu à peu un
stock lexical réutilisable dans divers situations de communication.
Sur le plan grammatical, il ne va pas intégrer les
modes de fonctionnement de la langue qu'il appliquera dans ses
apprentissages.
La prise de parole est favorisée par des activités
de : mémorisation, répétition, reformulation et
d'expression.
Les apprentissages se faites dans le cadre des
activités de classe prévus en compréhension et en
expression orale. Ces activités préparent à la lecture et
à la production écrite.
b). a l'écrit :
La relation entre phonème entendus et graphème
écrit peut s'effectuer dans deux sens différents : de la graphie
à la phonie (en lecture), ou de la phonie à la graphie (en
écriture).
En lecture (de la graphie à la phonie)
La question pour l'élève est : « comment
prononcer ce que je vois ? »
Cette démarche repose sur un travail de mise en
relation graphème/phonème, de construction du sens et de l'oral.
Le point de départ de l'enseignement/apprentissage de la lecture est le
texte.
Apprendre à lire, c'est apprentissage du code et
l'accès au sens (décodage).
Cela veut dire les procédures automatisés (montage
des syllabes), et la prise et le traitement de l'information.
Les premiers apprentissages sont des combinaisons
graphiques/phoniques régulières, cela signifie que la lecture ne
soit pas mécanique, mais qui saisissent les unités de sens, qui
s'appuie sur chacune des articulations : la lettre, la syllabe...etc. La
démarche est donc fondée sur un va et vient constant entre le
global et la combinaison.
En écriture (de la phonie à la graphie)
La question pour l'élève est : « comment
écrire ce que j'entends ou ce que je dis ? ». Cette démarche
repose sur des processus de segmentation de la chaine parlée. L'acte
d'écrire est fait par des activités d'objectifs visés :
l'élève doit employer correctement les règles du code
graphique (forme des lettres, faire des mots, agencement des mots dans la
phrase) et celle de la production écrite (présentation,
adéquation à la consigne).
3. Comment passer de l'oral à l'écrit :
3.1 L'approche communicative :
Le français est une langue parlée et
écrite, ou bien une langue qui se parle et qui s'écrit. Entant
que moyen de communication c'est avant tout, une langue parlée, c'est
pour ça nous avons choisis dans notre étude l'approche
communicative qui considère la langue comme un instrument de
communication ou d'interaction sociale, et qui insiste sur la communication
écrite, et notamment la communication orale comme un objet
d'étude d'une langue étrangère.
a). Définition :
Selon Dell Hymes « pour communiquer,
il ne suffit pas de connaitre la langue, le système linguistique, il
faut également savoir s'en servir en fonction du contexte social
»*1
L'enseignement du FLE est centré sur la communication
car :
-elle va aider l'apprenant à communiquer dans une langue
étrangère.
-elle va aider l'apprenant à acquérir une
compétence communicative.
L'approche communicative considère qu'une
communication efficace implique une adaptation des formes
1 : DELL H. HYMES, Vers la compétence de
communication, Hatier-Crédif, Paris, 1984, p 34.
Linguistiques, à la situation de communication (le
statut interlocuteur, âge, rang social...etc.), et à l'intonation
de communiquer (demander, donner un ordre) ; A ce propos Hymes
écrit : « il y a des règles d'usage, sans
lesquelles les règles de grammaire seraient inutiles. Tous comme des
règles de syntaxes peuvent conditionner des aspects de la phonologie, et
tout comme des règles sémantique contrôlent peut être
certains aspects de la syntaxe, ainsi les règles des actes de parole
interviennent également comme facteur de contrôle pour la forme
linguistique dans son ensemble »*1
a). Les compétences de communication :
Selon Canal et Swain*1 : la compétence de
communication se définit en incluant trois compétences :
*Compétence grammaticale.
*Compétence sociolinguistique : c'est une connaissance
des règles sociales dans un groupe donné, et une maitrise des
différentes formes du discourt.
*Compétence stratégique : elle permet de combler
les lacunes des deux autres compétences (grammatical,
sociolinguistique).
1 : DELL H. HYMES, Vers la compétence de
communication, Hatier-Crédif, Paris, 1984, p 60
Composantes de l'approche communicative :
Selon Sophie Moirand*1, l'approche communicative
contient quatre composantes :
*Composante linguistique.
*Composante discursive : connaissance des différents types
de discours.
*Composante référentielle : connaissance des
domaines d'expérience, et des objets du monde et de leur relation.
*Composante socioculturelle : connaissance de
l'appropriation des règles sociales, et de l'interaction
entre les individus.
a). Les principes de l'approche communicative
:
L'oral occupe une place de choix à travers les
activités de simulation et de jeux de rôle.
La compréhension globale est favorisée et
l'écrit est réhabilité des débuts de
l'apprentissage.
Au niveau de la culture se sont les éléments de la
vie quotidienne qui sont privilégiés.
Des documents authentique sont préférés
(qui n'ont pas été fabriqués pour des fins
pédagogiques : chansons, pièces
théâtrales...etc.).
1 : CALVET LOUIS JEAN, La sociolinguistique que sais-je ?,
édition PUF, Paris, 1993, p 145.
2: MOIRAND S. Enseigner à communiquer en langue
étrangère, édition Hachette, Paris, 1982, p57.
3.2 Actes de paroles :
C'est autour des actes de paroles suivants que l'enseignant
assure les apprentissages linguistiques et enrichie le stock lexical de
l'élève dont il a besoin dans son passage de la communication
orale à la communication écrite.
Actes de
paroles
|
Réalisations linguistiques
possibles
|
Saluer
Prendre congé
|
Salut ! Bonjour ! Bonsoir !
Au revoir ! A demain ! A bientôt !
|
Se
présenter
Présenter
|
Je m'appelle... Je suis...
Voici... C'est...
|
Demander
Donner des informations
|
Montre-moi le nord. Donne-moi un
crayon.
Mon père est facteur.
|
Accepter
Refuser
|
Oui ! d'accord...
Non ! Non merci ! Ce n'est pas
possible.
|
Affirmer Nier
|
Je suis sûr de... Sûrement !
Non ! il n'est pas là. Il n'a pas
froid.
|
Interroger
|
Quel est ton prénom ? Qu'est-ce que tu fais ? Quel
âge as-tu ? Quelle heure
|
Répondre
|
|
est-il ? Où habites-tu ? Quand viendrastu ?
Je travaille, j'écris...
|
Exprimer une préférence
|
|
J'aime... Je n'aime pas... Je
préfère...
|
Donner
ordre
|
un
|
Il faut+ infinitif. Il ne faut pas+
infinitif. Ne ... pas
|
Nouveau programme du 3e AP.
3.3 Apprentissages linguistiques :
Ici on va présenter les moyens linguistiques de
communication à faire acquérir. Il s'agit là d'une
progression par rapport aux besoins des élèves et par rapport aux
situations d'enseignement/apprentissage.
Les notions retenues feront l'objet d'un apprentissage
implicite. Cela signifie que l'enseignant(e) va enseigner la langue et
les faits de langue sans forcément les décrire mais en respectant
les normes grammaticale de la langue.
Les diverses manipulations, surtout à l'oral,
procèdent par mémorisation, répétition,
commutation, substitution, systématisation et réemploi. Les
activités de construction de la langue permettront la réalisation
des actes de paroles retenus pour la 3e AP à l'oral et
à l'écrit.
Ces apprentissages linguistiques sont organisés en deux
grands domaines : La progression phonologique et le code graphique.
a). La progression phonologique :
Il s'agit pour l'élève d'apprendre et
d'intégrer progressivement le système phonologique de la langue
française. Pour l'apprenant en phase d'initiation, l'apprentissage des
phonèmes se fera :
Par ordre de difficulté croissante dans
le cadre de la progression phonologique.
Par opposition de paires minimales ce qui permet
à l'élève de percevoir les différences qui
entraînent le
changement de sens : Exemple : [p ] pain / [b ] bain
Par apprentissage conjoint des consonnes et
des voyelles car les voyelles sont nécessaires à la prononciation
des consonnes et à la fabrication du sens.
Par le développement d'une «
conscience
phonologique » chez
l'élève, la langue orale et la langue écrite
n'étant pas parallèles. L'apprentissage de certains
phonèmes dits « difficiles » se poursuivra jusqu'en
4e AP.
b). Le code graphique :
La langue française est une langue alphabétique
dans laquelle les phonèmes sont matérialisés par des
graphèmes. Le rapport phonie /graphie est un système complexe.
A un phonème peuvent correspondre un, deux ou
plusieurs graphèmes.
Un phonème
|
|
Des graphèmes
|
[s]
|
s
c
t
ç
ss sc
|
ex : ex : ex :
ex :
ex :
|
sucre
citron
attention
garçon ex : tresse
scie
|
A un même graphème peuvent correspondre
plusieurs phonèmes
Un graphème
|
Des phonèmes
|
|
|
x
|
[ks] taxi,
[gz] examen
sixième
|
[s]
|
six [z]
|
La prise de conscience de ce système est
déterminante pour repérer les divers phonèmes et leurs
diverses réalisations graphiques (l'élève met en relation
ce qu'il voit et ce qu'il entend). Il ne faut pas oublier que certaines lettres
ne se prononcent pas, exemple:
- les lettres muettes : tapis [tapi],
pont [põ], rond [rõ],
deux [dø],
buvard [byvar].
- les désinences verbales : je joue, tu
parles.
- la marque du pluriel : les ballons, les
gâteaux.
Nouveau programme du 3e AP.
A la suite de notre petite recherche nous avons
constaté que le processus enseignement apprentissage est une mission
complexe qui nécessite de la part de l'enseignant beaucoup de
persévérance de manière à aider l'apprenant dans
son développement cognitif sans l'aliéner à lui faire
intégrer les limites en le responsabilisant et de le faisant
accéder à l'autonomie. Il faut l'encourager pour confronter les
obstacles qu'il rencontre, et le guider pour pouvoir progresser.
A ce niveau des apprentissages, les rétroactions sont
essentiellement orales. Il est recommandé à l'enseignant de
s'exprimer clairement, à haute voix et d'une façon intelligible
pour être entendu par toute la classe.
Partie
ratique
apitre
Dans ce chapitre, nous allons analyser dans une enquête
menée l'apprentissage de la prononciation qui doit être
intégré en classe de français langue
étrangère, parce qu'il conditionne l'acquisition linguistique
dans ses deux aspects essentiels ; le premier est celui de la
compréhension auditive, le second est celui de l'expression orale.
En effet, l'oral aura une place importante et ce dans le but
de développer chez l'apprenant les qualités d'écoute /
compréhension et de mettre en place les mécanismes d'une
prononciation, d'articulation des sons pour une bonne initiation à la
lecture, écriture et la prise de parole dans l'échange langagier,
d'où la nécessité d'une enquête pour vérifier
nos connaissances théoriques.
1. Présentation de l'enquête :
Notre corpus a été constitué à
partir d'une enquête réalisée avec plusieurs enseignants du
niveau primaire, dans différentes écoles.
Cette enquête contient un questionnaire écrit et
distribué à 23 enseignants dont on a pu relever quelques
observations sur la réflexion et les méthodes d'enseignements
interrogées.
Grace à ce questionnaire, nous avons exploré une
question professionnelle qui est encore complexe en éducation : comment
organiser un enseignement qui aide les élevés a passé de
l'oral a l'écrit ?
Ce questionnaire contient huit (8) questions dont sept (7)
fermées et une (1) ouverte.
Les établissements primaires dans lesquels nous avons
réalisé notre enquête sont :
Ali Boumendjel, Allam M'hidi,
Aymer Mohamed, Ben Badis,
Ben nacef Mahmoud, Didi adda,
Guemidi Brahime, Mazouni Abdelkader, Merzoug Ben dida, Mssirdi
Mohamed, Ouis Abdallah, Remas Kerroume.
2. Analyse de l'enquête : 01er question :
Quelle est la compétence langagière qui a une
grande importance dans l'enseignement/ apprentissage du FLE en 3e AP ?
Question 01
28%
72%
Orale
Ecrite
A Cette première question nous avons recueilli un
pourcentage variant entre 72% et 28%, dont 72% des enseignants pensent que
l'oral a une grande importance dans l'enseignement du FLE. Les autres pensent
que l'apprentissage de l'écrit est plus important dans l'enseignement du
FLE.
02e question :
Est-ce que le volume horaire de l'oral est suffisant pour les
apprenants du 3e AP ?
86%
Question 02
14%
oui
non
Pour la 2e question, la majorité des
enseignants considèrent que le volume horaire est insuffisant en tenant
compte du programme de la 3e AP.
3e question :
Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans
l'apprentissage de l'écrit (réception/production)
effectués par les apprenants du 3e AP ?
syntaxiques lexicales phonétiques sémantiques
décodage
100%
16%
72%
8%
22%
92%
90%
84%
80%
78%
70%
60%
non
50%
oui
40%
30%
28%
20%
10%
0%
46%
54%
PROPOSITIONS
|
OUI
|
NON
|
syntaxiques
|
54%
|
46%
|
lexicales
|
78%
|
22%
|
phonétiques
|
84%
|
16%
|
sémantiques
|
92%
|
8%
|
décodage
|
28%
|
72%
|
4e question :
Quels sont les facteurs qui favorisent ces problèmes ?
PROPOSITIONS
|
OUI
|
NON
|
Méthodes d'enseignements
|
70%
|
30%
|
Milieu sociale et familial
|
86%
|
14%
|
OUI NON
14%
86%
70%
60%
30%
Méthodes d'enseignements Milieu sociale et familial
100%
90%
80%
70%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
Après l'analyse de la 3e et la 4e
question nous avons remarqué que les difficultés majeures
(sémantiques, phonétiques et lexicales) ont une relation directe
avec l'oral. Ces difficultés de l'écrit sont principalement
causés par le passage mal de l'oral à l'écrit, dont le
facteur social et familial (le français est plus en plus inutilisable
dans notre société), et les méthodes d'enseignements
favorisent ces problèmes.
5e question :
Quelle est la méthode qui est plus efficace dans
l'enseignement/ apprentissage de l'écrit en 3e AP ?
PROPOSITIONS
|
OUI
|
NON
|
La méthode traditionnelle
|
88%
|
12%
|
L'approche par compétences
|
40%
|
60%
|
100%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
12%
|
|
60%
|
|
|
|
90%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
88%
|
|
|
|
80%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
70%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
60%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
50%
|
|
|
|
|
non
|
|
|
|
40%
|
|
|
|
|
oui
|
|
|
40%
|
|
|
|
30%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
20%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
10%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
La méthode traditionnelle L'approche par
compétences
La plupart des enseignants pensent que l'approche par
compétences ne s'intéresse pas beaucoup à l'écrit
par rapport à l'oral. Par contre la méthode traditionnelle
s'occupe à maitriser l'écrit plus que l'oral.
6e question :
Pensez-vous que les enseignants appliquent bien l'approche par
compétences ?
64%
Question 06
36%
OUI NON
36% ont répondu par oui, les enseignants respectent
l'application de l'approche par compétences pour atteindre les
compétences visés. Par contre 64% ont répondu par non, car
ils se plaignent du manque de formation. Ici nous distinguons pourquoi il y un
échec dans le passage de l'oral à l'écrit.
7e question :
Quelle est la place de l'oral dans l'approche par
compétences ?
INFERIEURE
|
EGALE A
L'ECRIT
|
DOMINANTE
|
6%
|
20%
|
74%
|
74%
Question 07
6%
20%
INFERIEURE EGALE A L'ECRIT DOMINANTE
Dans la 7e question, les deux tiers des enseignants
(74%) pensent que l'oral a une place dominante dans le programme du 3e AP.
20% des enseignants pensent, que l'oral et égale
à l'écrit car les activités orales/écrites sont
équilibrées. Et 6% pensent que l'oral est inferieur que
l'écrit dans le programme du 3e AP.
8e question :
Si l'oral a une place dominante dans l'enseignement/
apprentissage du FLE en 3e AP ; Comment peut-on se servir de l'oral
pour remédier les difficultés de l'écrit?
· La plupart des enseignants sont répondus par
ces trois points :
1. Formation des enseignants,
2. Augmentation du volume horaire,
3. Les exercices de phonation et d'articulation.
Les échantillons :
À travers notre enquête, nous avons
constaté qu'il faut améliorer la lecture qui est
considéré comme une méthode corrective efficace dans le
processus enseignement / apprentissage du FLE en 3e AP, car la
lecture :
C'est une activité orale qui sert à extraire la
prononciation et la signification qui correspond à une
représentation graphique du langage. Lire c'est transformer un message
écrit en message sonore, puis de le comprendre. La partie
matérielle de la lecture est le déchiffrage
éléments (mots, lettres, syllabes).
Poursuivre et approfondir les apprentissages de la lecture /
compréhension par la prise de conscience des stratégies de
lectures.
La lecture à haute voix permet à l'enseignant de
rectifier certain anomalies au plan de la prononciation, elle habitue
l'apprenant à faire des liaisons, elle permet aussi à
l'enseignant de noter le traitement de certains traits prosodiques tel que
l'accent et l'intonation.
Conclusion générale :
Chaque langue possède des particularités, c'est
la raison pour laquelle quand on enseigne une langue, l'enseignant doit prendre
considération ces particularités du point de vue
phonétique, phonologique, sémantique et lexical.
Notre thème « l'oral prépare l'écrit
», en langue étrangère se caractérise par une grande
netteté articulatoire et par une prononciation correcte.
L'émission du message lors du processus enseignement/apprentissage est
conditionnée par la mise en appui sur la prosodie, l'accent et mettre en
place des stratégies pour faciliter la tâche d'assimilation et la
compréhension pour l'apprenant.
L'enseignant doit s'exprimer de façon suffisamment
redondante pour permettre une bonne compréhension :
-Donner aux apprenants le temps pour répondre aux
questions posées
-Prendre appui sur les comptines phonétiques pour faire
maitriser les phonèmes de la langue française.
-faire réaliser des exercices phonétiques
articulatoires pour une bonne prononciation.
Il nous semble préférable de commencer par une
réflexion sur l'acte de lire, de nous assurer de l'existence de
démarches d'appréhension du sens des textes.
Développer les capacités de lecture des
apprenants tant en compréhension/vitesse de lecture, diversification des
stratégies de lecture et en variété des écrits lus
afin d'améliorer et diversifier la production écrite des
apprenants pour cela il faut systématiser certains points de syntaxe qui
posent encore problème, étendre les ressources lexicales des
apprenants et aborder des techniques de travails tel que recherches
d'informations, résumés, construction de phrases et par
conséquent production écrite.
Dans ce petit travail nous avons rencontré quelques
difficultés ; il était difficile de recueillir des
réponses claires et suffisantes concernant le passage de l'oral à
l'écrit et il était très difficile aussi de trouver la
documentation nécessaire pour notre recherche.
ibliographie
Bibliographie :
*AIT DAHMAN, K. Enseignement/apprentissage des langues en
Algérie entre représentations identitaires et enjeux de la
mondialisation, édition Synergies, Alger, 2007.
*CALVET LOUIS JEAN, La sociolinguistique que sais-je ?,
édition PUF, Paris, 1993.
*DE SAUSSURE, F. Cours de linguistique générale,
Edition Payot, Paris ,1983.
*DELL H. HYMES, Vers la compétence de communication,
Hatier-Crédif, Paris, 1984.
*Document d'accompagnement du 3e AP.
*GALISSON, R. et COSTE, D. Dictionnaire de didactique des
langues, Paris, Hachette, 1976.
*KANOUA, S. Culture et enseignement du français en
Algérie, édition Synergies, Alger, 2008.
*Manuel scolaire du 3e AP.
*MOIRAND S. Enseigner à communiquer en langue
étrangère, édition Hachette, Paris, 1982.
*Nouveau Programme du 3e AP.
*PARADIS, P. Guide pratique des stratégies d'enseignement
et d'apprentissage, édition Guérin, 2006.
Webographie :
http://algeriefle.cfun.fr
http://fle.ucoz.com
http://lepointdufle.net
nnexes
Institut De Formation Et De Perfectionnement Des
Maitres
Ahmed Medeghri -Saida-
Questionnaire destiné aux
enseignants de la 3e AP de langue française.
1. Quelle est la compétence langagière qui a une
grande importance dans l'enseignement/ apprentissage du FLE en 3e AP
?
Orale Écrite
2.
Est-ce que le volume horaire de l'oral est suffisant pour
les apprenants du 3e AP ? Oui Non
3. Quelles sont les difficultés que vous
rencontrez dans l'apprentissage de l'écrit (réception/production)
effectués par les apprenants du 3e AP ?
Syntaxiques Lexicales Décodages
Phonétiques Sémantiques
4. Quels sont les facteurs qui favorisent ces problèmes
?
Méthodes d'enseignements Milieu sociale et
familial
5.
Quelle est la méthode la plus efficace dans
l'enseignement / apprentissage de l'écrit en 3e AP
?
La méthode traditionnelle L'approche par
compétences
Pourquoi ?
.........................................................................................................
......................................................................................
6. Pensez-vous bien appliquer l'approche par compétences
?
Oui Non
Pourquoi ?
7.
Quelle est la place de l'oral dans l'approche par
compétences ?
Inferieure Égale à l'écrit
Dominante
8. Si l'oral a une place dominante dans l'enseignement/
apprentissage du FLE en 3e AP ; Comment peut-on se servir de l'oral
pour remédier les difficultés de l'écrit?
-
École : Enseignant(e) :