BURKINA FASO
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Unité-Progrès-Justice
MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS
SECONDAIRE, SUPERIEUR
ET DELA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
----------------
UNIVERSITE POLYTECHNIQUE
BOBO-DIOULASSO
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SUP'UNIVERSALIS
RAPPORT DE STAGE DE FIN DE
CYCLE
Pour l'obtention du Diplôme de Technicien
Supérieur
en Communication d'Entreprise
Thème : la Gestion des Ressources
Humaines
au sein des associations de lutte contre
les IST/VIH/SIDA de la ville de
Ouagadougou
au Burkina Faso
Présenté par :
COMPAORE Célestin
Maitre de stage :
Monsieur OUANGRE S. Ahmed
Professeur de suivi :
Monsieur Charles HIEN,
Psychosociologue des organisations,
Diplômé de Science politique Comparée
et systèmes politiques,
Enseignant à IBAM
Université de Ouagadougou
Sommaire
DEDICACE
I
REMERCIEMENTS
II
SIGLES ET ABREVIATIONS
III
LISTE DES TABLEAUX ET GRAPHIQUES
IV
INTRODUCTION GENERALE
1
CHAPITRE I: PRESENTATION DE L'ASSOCIATION
SOS/JD
2
CHAPITRE II : CADRE THEORIQUE DE
L'ETUDE
6
CHAPITRE III METHODOLOGIE
11
CHAPITRE IV : PRESENTATION ANALYSE
ET INTERPRETATION DES RESULTATS
21
CHAPITRE V : OBSERVATIONS ET
SUGGESTIONS
31
CONCLUSION GENERALE
32
BIBLIOGRAPHIE
33
Webmagazine
33
TABLE DES MATIERES
34
DEDICACE
Nous dédions ce travail à :
ü ma mère : Merci pour nous
avoir mis au monde et de nous avoir donner l'amour du travail bien
fait ;
ü mon père Qui a toujours
été un exemple pour nous. Nous tacherons à ne jamais le
décevoir ;
ü feu OUEDRAOGO R. Valentin Qui nous a
quitté très tôt et qui a guidé nos premiers pas au
lycée. Merci pour le soutien ;
ü mon épouse Virginie :
Merci pour l'affection, le soutien, les conseils, les sacrifices
consentis. Que notre union soit à jamais scellée ;
ü mon fils Fabrice Bila Daniel :
Sache que seul le travail fait l'Homme ;
ü tous les responsables d'associations de lutte
contres les IST/VIH/SIDA : Votre travail redonne de l'espoir de
vivre à des milliers de gens qui l'on perdu.
REMERCIEMENTS
Le présent mémoire n'aurait pas vu le jour si
nous n'avions pas bénéficié du soutien de personnes de
bonne volonté. Nous voudrions donc par conséquent
remercier :
ü notre Directeur de mémoire, Monsieur Charles
Hien qui en dépit de ses multiples occupations, a bien voulu nous
encadrées. Avec lui, nous avons beaucoup appris. Ses qualités
humaines et son souci du travail bien fait nous ont beaucoup
impressionnés ;
ü l'ensemble du corps enseignant et le personnel de
l'école Sup' Universalis pour les connaissances qu'ils nous ont
apportées dans ce domaine ;
ü les responsables des associations et ONG de lutte
contre les IST/VIH/SIDA de la commune de Ouagadougou pour leurs contributions.
Il s'agit de : Monsieur BAKIONO Bagnomboé, KABORE Emmanuel, KABORE
Simon, OUEDRAOGO Harouna , BASTIEN Vincent, Demba Diack ;
ü monsieur KOULA Etienne pour sa contribution à la
collecte des donnés ;
ü notre maître de stage, OUANGRE S. Ahmed pour son
encadrement durant ce stage ainsi que ses multiples contributions à la
finalisation de ce travail ;
ü à tous les membres de SOS/Jeunesse et
Défis ;
ü à l'ensemble des étudiants de notre
promotion ;
ü à tous ceux qui ont contribué de
différente manière à la réalisation de ce travail
de recherche et dont les noms n'ont pu être cités ici.
A tous, nous leur disons merci du fond du coeur.
SIGLES
ET ABREVIATIONS
BURCASO : Conseil Burkinabé des
ONG/OBC et Associations de lutte contre les IST et le VIH/SIDA
IDH: Indice de Développement Humain
INSD: Institut National de la Statistique et
de la démographie
SO/SD : SOS Santé et
développement
SOS/JD : SOS/Jeunesse et Défis
PMA: Pays les moins avancés
PNUD: Programme des Nations Unies pour le
Développement
RGPH: Recensement Général de la
Population et de l'Habitat
RAJS/BF: Réseau Africain Jeunesse
RAME : Réseau d'accès aux
médicaments essentiels
ONUSIDA : Programme commun des Nations
Unies sur le VIH/SIDA
OEV : Orphelin et Enfant
Vulnérable
LISTE
DES TABLEAUX ET GRAPHIQUES
Ø Tableaux présentant :
A-1- le domaine d'intervention des
associations ; page
A-2- le mode de récrutement du
personnel au sein des associations concernées par notre
étude, page
Ø Graphiques :
B-1-Histogramme relatif aux domaines
d'intervention des associations ; page
B-2-Diagramme circulaire concernat le type de
recrutement du personnel au dein des associations couverte par notre
étude. page
INTRODUCTION GENERALE
Le Burkina Faso s'est engagé résolument dans un
processus de démocratisation. Amorcé avec l'adoption de la
Constitution du 2 juin 1991, ce processus a favorisé du même coup
la liberté d'association.
La création des associations a donc pris une ampleur
effrénée dans notre pays grâce à un contexte
juridique et institutionnel très propice au développement
participatif et surtout avec l'intensification de la lutte contre les
maladies sexuellement transmissibles et le VIH/SIDA.
La pandémie du VIH/sida est l'une des causes de
mortalité en Afrique (ONUSIDA; 2009). C'est égalementLe mot en
rouge pourrait être le plus approprié elle qui freine et
rétrograde les efforts de développement entrepris par les pays
africains. C'est donc Le mot en rouge pourrait être le plus
appropriéen ce sens qu'elle pèse de plus en plus sur la
situation socio économique, la santé, l'éducation et la
sécurité de tous les pays. Face à cette situation Le mot
en rouge pourrait être le plus appropriéles espoirs d'atteindre
les objectifs fixés en matière de développement et de bien
être social et économique sont minces.
De toutes les parties du monde, l'Afrique subsaharienne paye
surtout le plus lourd tribut de cette maladie (ONUSIDA ; 2010 PNUD ;
2010). Le Burkina Faso se trouve être l'un des pays d'Afrique de l'Ouest
les plus touchés après la Côte d'Ivoire, par la
pandémie.
Les ONG et associations, malgré leur disparité,
se sont positionnées depuis plus de deux décennies comme
structures pionnières de référence dans la lutte contre le
VIH/SIDA.
Cependant, beaucoup de difficultés grèvent les
actions des associations sur le terrain. En outre, la question de la gestion
des ressources humaines constitue Cette partie en rouge est à
soustraire selon moi un handicap sérieux à l'émergence
d'un monde associatif plus fort, crédible et uni pour une lutte efficace
contre les IST/VIH/SIDA au Burkina Faso
CHAPITRE I: PRESENTATION DE L'ASSOCIATION SOS/JD
1.1.
HISTORIQUE DE L'ASSOCIATION
Devant l'augmentation sans cesse croissante du nombre de
personnes infectées par les IST et le VIH/SIDA dans l'arrondissement de
Nongr-Massom et au regard de l'absence d'activités de prévention
ciblant spécifiquement les jeunes, un groupe de jeunes volontaires se
sont réunis pour la mise en place d'une structure.
Ainsi SOS/Jeunesse et Défis (SOS/JD) est née en
2001 et regroupe essentiellement des jeunes ayant décidés de
faire de la lutte contre le Sida et la promotion de la jeunesse leur cheval de
bataille. Elle entend développer le leadership des jeunes comme
stratégie et réponse à l'épanouissement et au bien
être des jeunes.
Elle est reconnue officiellement par le Ministère de
l'Administration Territoriale et de la Décentralisation (MATD) sous le
numéro 2002 527/MATD/SG/DGAT/DELPAP du 11 novembre
2002.
1.2. BUT ET OBJECTIFS
1.2.1. BUT : Contribuer à
l'épanouissement et à l'amélioration de la santé de
la reproduction des adolescents et des jeunes.
1.2.2. OBJECTIFS PRINCIPAUX
· contribuer à la prévention et à la
lutte contre les IST/VIH SIDA auprès des jeunes et dans le milieu des
travailleuses de sexe ;
· apporter un appui moral et matériel aux
victimes du VIH SIDA notamment aux OEV ;
· promouvoir le bien être familial à travers
l'éducation et les sensibilisations à la santé de la
reproduction ;
· promouvoir et protéger les droits des femmes et
des enfants ;
· contribuer à la sensibilisation et à
l'éducation sur les grandes questions de santé publique et de la
jeunesse.
1.3. ORGANISATION ET
FONCTIONNEMENT
Les Organes Statutaires de SOS/JD sont :
· L'Assemblée Générale,
· Le Bureau exécutif,
· L'équipe de Coordination.
1.3.1 L'ASSEMBLEE GENERALE
Elle est l'instance suprême de décision de
SOS/JD. Elle se compose des membres de SOS/JD à jour de leurs droits
d'adhésion et cotisations. Elle se réunit en session ordinaire
une (01) fois par an ; elle peut également se réunir en
sessions extraordinaires dans la limite de deux (02) fois par an.
L'assemblée générale est chargée de :
· l'approbation des différents programmes
d'activités, des projets de budgets, proposés par le bureau
exécutif ;
· la définition des grandes orientations de
l'Association ;
· l'élection du Bureau ;
· l'examen du bilan moral et financier du Bureau
exécutif ;
· l'examen des questions diverses relatives à la
vie de l'Association.
1.3.2. LE BUREAU EXECUTIF
Les membres du bureau exécutif établissement des
projets de budgets, programmes d'activité, l'exécution des
programmes d'activités et toutes les actions inhérentes à
la vie de l'association. il développe ces actions avec une équipe
de coordination mise en place à cet effet.
Le bureau exécutif se compose de :
· Un coordonnateur,
· Un secrétaire général,
· Un secrétaire général adjoint,
· Un gestionnaire,
· Un gestionnaire adjoint,
· Un secrétaire à l'information et à
l'organisation,
· Un secrétaire adjoint à l'information et
à l'organisation,
· Un secrétaire à la mobilisation
féminine.
1.3.3. L'EQUIPE DE COORDINATION
L'équipe de coordination appuie la mise en oeuvre des
activités proposées par le bureau exécutif et se compose
en différents sous programmes :
Titre des Sous programmes
|
Activités développées dans le sous
programme
|
Prévention :
|
IEC/TB, IEC/Tabagisme, IEC/VIH/SIDA, IEC/Paludisme
Santé de la Reproduction des jeunes adolescents
|
prise-en Charge Communautaire (PECC)
|
PECC/TB, PECC/VIH/SIDA
PECC/enfants affectés par le VIH/SIDA
|
Enfance
|
Prise en charge scolaire, Encadrement et activité
d'éveil
Communication parent enfant, Etablissement des actes de
naissances
|
Promotion Des Droits Humains et du genre
|
Promotion des Droits des femmes et des enfants à travers
les conférences, théâtres forums, et animation grand
public
Promotion du genre, Education sur la citoyenneté
|
Gestion des ressources
|
Gestion des ressources humaines
gestion Matérielles
gestion financière
|
1.4. STRATEGIES D'INTERVENTION, DOMAINE DE COMPETENCES ET
ACTIVITES
1.4.1 PRINCIPALES STRATEGIE D'INTERVENTION
· le Renforcement des capacités/la formation,
· le plaidoyer,
· la prise en charge communautaire (PVVIH),
· La mobilisation communautaire,
· la mobilisation de ressources,
· la paire éducation.
1.4.2. DOMAINES DE COMPETENCES ET
ACTIVITES
Les principaux domaines de compétence de l'association
se présente comme suit :
· IEC/SR/VIH/TB/paludisme/tabagisme,
· promotion des Droits Humains, Genre et
développement,
· prise en charge communautaire (VIH et TB),
· prise en charge communautaire des orphelins et enfants
vulnérables,
· plaidoyer et Participation communautaire,
· réseautage.
1.4.3. ZONES D'INTERVENTION
· Ouagadougou,
· Kaya,
· Fada N'Gourma,
· Kantchari,
· Diapaga.
CHAPITRE II : CADRE THEORIQUE DE L'ETUDE
2.1. PROBLEMATIQUE
Depuis plusieurs années, afin de répondre aux
besoins croissants des populations en santé et de lutter contre
certaines pathologies comme le VIH/SIDA, les principales associations sont
passées progressivement d'un fonctionnement basé sur le
bénévolat dans les années 90 à une
professionnalisation des services, à travers le recrutement de
salariés occupant des postes de médecins, infirmiers,
psychologues, gestionnaires, etc.
Les responsables de ces associations ont dû faire face
à une diversification et à une complexification de leurs
fonctions, avec l'introduction progressive d'une forte composante
« management des ressources humaines », plus ou moins
maîtrisée selon leurs expériences antérieures.
Les organisations communautaires ont été mises
à l'épreuve face à la problématique de la gestion
des ressources humaines au sein de leurs équipes. Il nous est paru
capital de faire un état des lieux de la gestion des ressources
humaines au sein des associations de lutte contre les IST/VIH/SIDA de la ville
de Ouagadougou. Il est ainsi question de bâtir notre réflexion
autour de la problématique suivante : Quelle est la politique de
gestion des ressources humaines au sein des associations de lutte contre
les IST/VIH/SIDA dans la ville de Ouagadougou ?
1.3. LES OBJECTIFS
Les objectifs du présent mémoire se
déclinent en deux volets à savoir un objectif
général et des objectifs spécifiques.
2.2.1. OBJECTIF GENERAL
L'objectif général est de comprendre la
problématique et les enjeux de la gestion des ressources humaines au
sein des associations de la ville de Ouagadougou.
1.3.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES
Les objectifs spécifiques poursuivis dans le cadre de
notre étude se présentent comme suit :
· examiner la gestion administrative du personnel au
niveau des associations de lutte contre le VIH/SIDA de la ville de
Ouagadougou ;
· évaluer l'organisation du personnel au niveau
des associations de lutte contre le VIH/SIDA de la ville de
Ouagadougou ;
· déterminer le processus de recrutement au
niveau des associations de lutte contre le VIH/SIDA de la ville de
Ouagadougou.
1.4. HYPOTHESE
2.3.1. HYPOTHESE PRINCIPALE
L'hypothèse principale est la suivante :
« Absence de politique de gestion des ressources humaines au sein des
associations ».
1.4.2. HYPOTHESES SECONDAIRES
· la politique de recrutement des membres ou personnels
des associations est problématique et récurrente au sein des
associations ;Compréhensible ?
· absence de plan de carrière du personnel au
sein des associations ;
· la confusion des tâches entre volontaires,
bénévoles et membre de l'équipe dirigeante des
associations.
1.5. JUSTIFICATION DU CHOIX DU THEME
Le choix du thème « gestion des
ressources humaines au sein des associations de lutte contre les IST/VIH/SIDA
de la ville de Ouagadougou au Burkina Faso » se justifie pour trois
raisons essentielles :
1ERE RAISON:
La première raison est liée au fait qu'au
moment de leur création, les structures communautaires associatives
étaient essentiellement portées par leurs membres fondateurs. Les
membres consacraient leur temps libre à la mise en oeuvre du programme
de l'association sans en attendre en retour une compensation financière.
Avec le développement des programmes et des projets,
elles ont eu besoin de recruter du personnel à temps partiel, du
personnel permanent, des consultants...Ces recrutements se sont
généralement déroulés sans qu'il y ait des textes
codifiés qui orientent et prescrivent le processus et les règles
à respecter. De sorte que les conflits et autres litiges ont
été difficilement gérés. Il y a également la
grande confusion qui règne entre le rôle des membres de
l'équipe de coordination ou de direction et le rôle du personnel
opérationnel ou d'exécution.
2EME RAISON :
Le bon manager gère des ressources humaines
diversifiées au niveau des associations. Ainsi il ya les membres, les
volontaires, le personnel à temps partiel, le personnel permanent, les
consultants... Cette diversité provient du caractère
communautaire des structures. Elle a un impact important au niveau des services
offerts par les associations.
3EME RAISON :
La faible application ou l'inexistence de système
codifié d'évaluation du personnel contribue à
réduire les efforts des organisations. Sans compter l'absence de
contrat préétabli, d'inscription à la
sécurité sociale et de paiement des impôts uniques sur les
traitements et salaires (UITS)....Ces pratiques ont pour corolaire l'absence de
système d'évaluation des performances du personnel pour
optimiser leur contribution à l'atteinte des résultats
recherchés par l'association.
1.6. DEFINITION DES CONCEPTS
2.5.1. ASSOCIATION
Selon la loi 10/ADP/1992 portant liberté d'association
au Burkina Faso : « est Association, [...] tout
groupe de personnes physiques ou morales, nationales ou
étrangères, à vocation permanente, à but non
lucratif et ayant pour objet la réalisation d'objectifs communs,
notamment dans les domaines culturel, sportif, social, spirituel, religieux,
scientifique, professionnel ou socio-économique ».
Les associations se forment librement et sans autorisation
administrative préalable. Elles sont régies quant à leur
validité par les principes généraux du droit applicables
aux contrats et obligations. Toutefois, elles ne jouissent de la
capacité juridique que dans les conditions prévues par la
présente loi. Elles peuvent être reconnues d'utilité
publique.
1.6.2. LA GESTION DU PERSONNEL
Cette notion regroupe l'ensemble des activités de
recrutement, de sélection, de formation, d'appréciation et de
rémunération des personnes à l'emploi d'une organisation.
Elle est marquée par le caractère administratif d'une gestion
axée sur la mise en oeuvre de politiques, de procédures, de
règlements concernant le personnel à l'emploi d'une
organisation.
1.6.3. LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
Elle traduit l'ensemble des activités: qui visent la
gestion des talents et des énergies des individus dans le but de
contribuer à la réalisation de la mission, de la vision, de la
stratégie et des objectifs organisationnels :
· d'acquisition (description des fonctions ou des
emplois, planification des ressources humaines, recrutement, sélection
et accueil) ;
· de développement (détermination des
besoins de formation, mise sur pied des programmes de formation et leur
évaluation) ;
· de conservation (appréciation du rendement,
gestion de la rémunération et avantages sociaux) des ressources
humaines qui fournissent aux organisations de travail une main d'oeuvre
productive, stable et satisfaisante.
1.6.4. GESTION ADMINISTRATIVE DU PERSONNEL
La gestion administrative du personnel peut être
définie comme l'application des textes et des normes régissant la
vie professionnelle des employés aux différentes étapes de
leur carrière.
CHAPITRE III METHODOLOGIE
3.1. UNIVERS DE LA
RECHERCHE : aperçu du Burkina Faso
3.1.1. Situation géographique
Le Burkina Faso, pays sahélien couvre une superficie de
274. 112 Km2. Il est situé au coeur de l'Afrique occidentale dans la
boucle du Niger. Il est limité :
· à l'est par la République du Niger,
· au Nord et à l'ouest par la République du
Mali,
· au sud par les Républiques de Côte
d'Ivoire, du Ghana, du Togo, et du Bénin.
3.1.2. Caractéristique physiques
Le Burkina Faso a un climat inter tropical à
caractère soudano sahélien et comporte deux saisons :
· une saison sèche, allant du mois d'octobre au
mois de juin ;
· une saison pluvieuse allant du mois de mai au mois de
septembre.
La pluviométrie est faible, irrégulière
et inégalement repartie aussi bien dans le temps que dans l'espace.
La végétation est caractérisée
par la savane boisée, la forêt sèche, et la forêt
galerie au sud, la savane arbustive au centre, la steppe à arbustes
épineux avec tapis herbeux au nord.
Les sols du Burkina Faso sont peu fertiles, fragiles et
exposés à une érosion éolienne et hydrique. 25% des
terres sont cultivables dont environ un tiers seulement est mis en valeur.
3.1.3. Caractéristiques
démographiques
Selon le dernier Recensement général de la
population et de l'habitat (RGPH) de 2006, le Burkina Faso compte
14 017 262 d'habitants dont 51,7% de femmes. C'est une population
jeune (46,6% a moins de 15 ans), dynamique avec un taux de croissance de 3,1%
par an. Cette population, dont 77,3% résident en milieu rural contre
22,7% en milieu urbain, atteindra 16 248 558 habitants en 2011.
3.1.4. Situation socio- économique
Avec un revenu par habitant équivalant à 300 $
US par an, le Burkina Faso, fait partie des Pays les moins avancés
(PMA). Selon le dernier rapport du Programme des Nations Unies pour le
Développement (PNUD) sur l'indice du développement humain, le
pays occupe le 177ème rang sur 182 pays avec un Indice de
Développement Humain (IDH) de 0,389 en 2009. Les ambitions de croissance
de l'économie burkinabé au cours de ces cinq dernières
années, ont été fortement contrariées par les
sévères crises énergétique, alimentaire et
financière ainsi que par les pluies diluviennes du 1er
septembre 2009 ayant conduit à des inondations. Malgré tout,
l'économie nationale a évolué à un rythme moyen de
l'ordre de 4,5% par an. Cette croissance reste cependant insuffisante au regard
de la situation démographique, pour atténuer l'ampleur de la
pauvreté dont la principale cible est constituée des populations
vivant en milieu rural. 48,9% de celle-ci sont touchés en 2008 contre
20,3% en milieu urbain. L'urbanisation croissante s'accompagne également
d'une précarité socioéconomique qui augmente la
vulnérabilité des populations. Les femmes sont plus
vulnérables face à la pauvreté du fait de leur
accès limité aux facteurs de production et aux ressources.
3.1.5. Aperçu de la commune de Ouagadougou
3.1.5.1. Historique
La ville de Ouagadougou fut la capitale de l'empire mossi
depuis le XIIème siècle. Jusqu'à l'arrivée des
explorateurs.
A la création de la colonie de Haute-Volta en 1969,
Ouagadougou fut désignée capitale. Il passa sous la tutelle de la
Côte d'Ivoire de 1932 à 1947, période de la dissolution de
la colonie de la haute- volta par l'administration française.
A la reconstitution de la colonie de Haute-Volta en 1947, il
reprit ses prérogatives de capitale politique de la colonie.
En 1954, la ville de Ouagadougou fut érigée en
commune de 3ème degré avec des membres élus
à la commission municipale.
A partir de 1955, elle accéda au titre de commune de
plein exercice avec un maire élu. Avec l'événement de la
révolution du 4 août 1983 et la création par la suite de 30
provinces, Ouagadougou devint le chef lieu de la province du Kadiogo. La
Commune de Ouagadougou couvre une superficie de 340 km2.
3.1.5.2. Organisation administrative
La commune de Ouagadougou est subdivisée en cinq (05)
arrondissements composés de trente (30) secteurs et dix sept (17)
villa
Les cinq (05) arrondissements sont :
· L'arrondissement de Baskuy, crée par kiti
n°AN VI-0062/FP/MAT du 02 Novembre 1988. Il regroupe douze (12) secteurs,
du secteur n°1 au secteur n°12 ;
· L'arrondissement de Bogodogo, créé par
Zatu n°IV-037/CNR/PRES du 21 Mai, 1987. Il comprend cinq (05) secteurs,
(14, 15, 28, 29, 30) et deux villages ( Balkui et Yamtenga) ;
· L'arrondissement de boulmiougou creé par Kiti
n°VI-0062/FP/MAT du 2 Novembre 1988 et notifié par la loi n°0
5/ADP/93 du 12 Mai 1993. Celui-ci compte quatre (04) secteurs (16, 17, 18, 19)
et quatre (04) villages, ( Boassa, Sandgo, Zagtouli, et Zaongo) ;
· L'arrondissement de Nongr-massom, crée par Zatu
n°AN-IV-037/CNR/PRES du 21 Mai 1987. Nongr-massom regroupe six (06)
secteurs (13, 23, 24 ; 25, 26, 27) et cinq (05) villages, (Polesgo, Nioko
II , Roumtenga, Sakoula et Sogdin) ;
· L'arrondissement de Sig-Nonghin, crée par Zatu
n° AN-VI-0315/FP/MAT du 06 juillet 1988. L'arrondissement comprend trois
(03) secteurs (20, 21, 22) et cinq (05) villages (Silmiougou, yagma, Bassinko,
Dar-Salam et Kamboinsé).
Le Conseil Municipal composé des cinq Maires
d'Arrondissement et du maire Central de la Commune tous élus, se
réunit périodiquement pour délibérer sur
différentes préoccupations touchant à la vie de la
commune.
Les actions de développement de la commune sont
coordonnées par cinq commissions dont les responsables sont des adjoints
au Maire.
Il s'agit des commissions :
· coopération
décentralisée ;
· affaires générales et
institutionnelles ;
· Finance, économie, et plan ;
· Affaires sociales ;
· Culturelles et sportives.
Six (06) Directions techniques sont chargées des la
mise en oeuvre des décisions du Conseil Municipal. Il s'agit
de :
· la Direction de l'Administration
Générale ;
· la Direction des Affaires Financières et du
Budget ;
· la Direction des Services techniques
Municipaux ;
· la Direction de l'Action Culturelle et de la promotion
du sport ;
· la Direction de l'Action Sociale et de
l'Education ;
· la Direction de l'Action Sanitaire.
Outre ces différentes Directions, la recette
municipale et la Police Municipale font partie du dispositif organisationnel de
la commune.
L'on peut également signaler l'existence de services
urbains de base qui sont :
· le drainage et l'assainissement de la commune ;
· l'approvisionnement en eau potable de la
commune ;
· l'alimentation de la commune en
énergie ;
· la voirie
· le commerce ;
· l'éducation, l'emploi et la santé.
En ce qui concerne le partenariat, la Commune de Ouagadougou
entretien un partenariat assez riche avec un certain nombre de communes soeurs
et d'institutions au niveau national, continental et international.
Ø Au niveau national
La municipalité de Ouagadougou est membre de
l'Association des Municipalité du Burkina Faso (AMBF). Dans ce cadre,
elle entretient des relations avec les 33 communes membres de plein
exercice.
Ø Au niveau continental
La ville de Ouagadougou est membre de
l'union des villes Africaines dont le siège est à Casablanca au
Maroc.
Ø Au niveau international
La Commune de Ouagadougou entretient depuis des
années des relations de jumelage avec plusieurs villes
Européennes. Notamment les villes françaises de Loudun, de Lyon,
de Namur. Elle entretient également des relations avec :
· LENZE en Belgique,
· San Miniate en Italie,
· Koweit City.
Enfin, le maire de la ville de Ouagadougou est membre du
Bureau International, Exécutif de la fédération Mondiale
des villes Jumelées.
3.1.5.3. Aspects démographiques
L'INSD 16 estime « la population de
l'agglomération de Ouagadougou à 856.000 habitants »
en 2003.
Cette population qui était de 59.126 habitants en 1960
et 459.826 HABITANTS EN 1985 ; est passée à 1475 223
Habitantes en 2010 selon l'INSD.
3.1.5.4. Données socio-économique
Les principales activités de la commune sont le
commerce, l'élevage, l'agriculture, l'artisanat, l'industrie chimique,
le cuir et les transformations agroalimentaires.
Situé au centre du pays, Ouagadougou
apparaît comme la plaque tournante des échanges internes et
externes. La commune reçoit de nombreuses populations rurales en
quête d'emploi et de bien-être. Elle est également un lieu
de transit pour les populations qui migrent en direction des pays
côtiers.
La commune est devenue au fil du temps, un important centre
d'affaires où se concentrent la majorité des activités du
pays.
1.7. Population de l'étude
3.2.1. Echantillonnage
3.2.2. Taille de l'échantillon
La population étudiée est celle des trente(30)
associations de la ville de Ouagadougou ;à raison de six (6)
structures par arrondissement, dont trois (3) associations de jeunesse et trois
(3) autres de femmes. Des responsables de réseau d'association et
d'ONG phrase incomplète.
3.2.3. Choix de la population de l'étude
Le choix des associations s'est fait sur la base de la nature
de l'organisation et de sa fonctionnalité. C'est donc une méthode
aléatoire.
3.2.4. Choix des associations
Les associations identifiées dans le cadre de notre
étude sont toutes basées dans la ville de Ouagadougou où
elles développent des activités.
Au nombre de trente (30) associations en raison de six (6)
associations par arrondissement.
Des six (6) structures par arrondissement nous avons trois
(3) associations féminines et trois (3) autres de jeunesse.
3.2.5. Choix des différents responsables de
l'administration
Association ou administration ?
L'administration du questionnaire a concerné
essentiellement les premiers responsables de structures associatives.
1.8. Stratégie de la recherche
3.3.1 Techniques et instruments de collecte de
données
Pour atteindre les objectifs de la recherche, nous avons eu
recours à des techniques et instruments de collecte des données,
notamment des entretiens, la recherche documentaire, l'observation.
3.3.1.1. Techniques
3.3.1.1.1. Entretiens exploratoires
Des entretiens exploratoires ont été
menés avec des personnes ressources ayant des connaissances et une
expérience sur la question étudiée. Ce qui a davantage
éclairé et orienté notre recherche documentaire.
3.3.1.1.2. Recherche documentaire
Elle s'est étalée sur toute la période de
la recherche. Elle a porté essentiellement sur les ouvrages
généraux et spécialisés relatifs à la
question de la gestion des ressources humaines et plus spécifiquement au
niveau des associations. Pour cela, nous avons eu recours à la
bibliothèque de l'association Kasabati, Récif ONG, Action
sociale, RAJS/BF ...
L'analyse critique des informations recueillies nous a permis
de mieux cerner les contours de notre problématique.
3.3.1.1.3. Observation
Elle a été utilisée pour compléter
les données, notamment lors de l'administration du questionnaire. Ce
qui nous a permis de mieux appréhender la réalité du
terrain.
3.3.1.1.4. Enquête
La collecte des données s'est effectuée de
septembre à Novembre 2010. La collecte a été
précédée d'un pré test des instruments avec 10
associations choisies de façon aléatoire, une semaine avant
l'enquête. Cela donc nous a permis de mieux réorienter le
questionnaire initial pour faciliter la collecte des informations.
L'administration du questionnaire s'est faite de façon
directe avec les responsables d'associations ou leurs suppléants.
Les entretiens ont également été
réalisés avec des responsables de réseaux d'associations
ou d'associations de grande envergure épris d'une très grande
connaissance du terrain des associations. En l'occurrence, Réseau
africain jeunesse Santé et développement au Burkina Faso
(RAJS/BF), Conseil Burkinabé des ONG/OBC et Associations de lutte contre
les IST et le VIH/SIDA(BURCASO), l'Association SOS Santé et
développement (SOS/SD), le Réseau d'accès aux
médicaments essentiel (RAME), SOS/Jeunesse et
Défis (SOS/JD) :
3.3.1.2. Instruments de collecte de données
En vue de faciliter la collecte des données sur le
terrain, nous avons élaboré deux(2) instruments. Il s'agit du
questionnaire et du guide d'entretien.
3.3.1.2.1Questionnaire
Le questionnaire a été l'outil principal pour la
collecte des données auprès des associations.
Les informations recherchées dans ce questionnaire sont
relatives à :
la politique de gestion des ressources humaines,
au recrutement du personnel,
aux types de personnel,
aux difficultés rencontrées dans la gestion des
ressources humaines.
3.3.1.2.2. Guide d'entretien
Un guide d'entretien à été
élaboré à l'intention des responsables de réseau
d'associations et de leaders d'ONG.
L'objet principal de ce guide est de recueillir les avis,
perceptions et impressions de ces responsables sur la gestion des ressources
humaines au niveau des associations. Cela donc nous a permis d'enrichir
davantage notre analyse.
1.9. Dépouillent et traitement des donnés
3.4.1. Difficultés et
limites de l'étude
3.4.1.1. Difficultés
Les difficultés que nous avons rencontrées au
cours de l'étude sont surtout liées à :
· l'indisponibilité de certains responsables
d'associations pour l'administration du questionnaire ;
· l'insuffisance de documentation portant sur la gestion
des ressources humaines spécifique aux associations ;
· l'absence réelle de document de politique
d'orientation et de promotion des ressources humaines au sein des
associations.
3.4.1.2. Limites
Au titre des limites, signalons que nous n'avons pas pu
réaliser les entretiens avec certains leaders d'ONG ou de Réseau
en dépit de rendez-vous maintes fois reportés. Ce qui aurait,
à n'en pas douter, permis d'obtenir de précieuses informations
relatives à l'objet de notre étude.A mon avis, phrase à
supprimer
CHAPITRE IV : PRESENTATION ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
L'étude sur « la gestion des ressources
humaines au niveau des associations de lutte contre les IS/VIH/SIDA de la
ville de Ouagadougou» a nécessité une enquête sur le
terrain. Ce sont donc les résultats de cette enquête qui seront
présentés, analysés et interprétés.
4.1. IDENTIFICATION DES
ASSOCIATIONS
Les associations ont été identifiées par
arrondissement et suivant quatre critères essentiels qui sont :
· être une association reconnue légalement,
· intervenir dans la lutte contre les IST/VIH/SIDA,
· avoir au moins deux années d'existence
officielle,
· disposer d'un siège.
A cela, nous avons identifié six associations par
arrondissement en raison trois (3) associations féminines, et (3)
associations de jeunesses.
Cela nous a permis de prendre en considération la
question du genre de façon générale et également
les besoins des deux catégories d'organisation qui sont les plus
nombreuses au niveau de la société civile.
4.1.1. Domaines d'intervention
Les domaines d'intervention des structures couvertes par
l'étude varient et cela du fait qu'en plus d'intervenir dans le domaine
de la lutte contre les IST/VIH/SIDA, elles interviennent dans la santé
en générale avec d'autres pathologies comme la tuberculose, le
paludisme etc. Ainsi les secteurs d'interventions vont de la santé,
l'éducation, la promotion des femmes, la promotion des activités
génératrices de revenus, l'environnement, la promotion des droits
humains, la formation professionnelle, etc.
Domaine d'intervention
|
Effectif
|
Taux
|
SANTE
|
29
|
96,6666667
|
EDUCATION
|
12
|
40
|
A G R
|
17
|
56,6666667
|
ENVIRONNEMENT
|
5
|
16,6666667
|
DROITS HUMAINS
|
5
|
16,6666667
|
FORMATION PROFESSIONNELLE
|
1
|
3,33333333
|
PECC/OEV
|
9
|
30
|
Total
|
|
|
A-1-Tableau présentant le domaine d'intervention des
associations
Ne pas oublier d'insérer le bon tableau
B-1-Histogramme relatif aux domaines d'intervention des
associations
La lecture de l'histogramme issue du tableau nous permet de
constater que :
· la majorité des associations touchées par
l'étude interviennent dans le domaine de la santé ;
· 29 associations sur 30 interviewées
interviennent dans le domaine de la santé soit 99% ;
· 17 associations sur 30 interviennent dans le domaine
des activités génératrices de revenus soit
56,66% ;
· 12 interviennent dans l'éducation soit
40% ;
· 9 interviennent dans la prise en charge des orphelins
et enfants vulnérables soit 30% ;
· Une seule structure intervient dans la formation
professionnelle soit 3,3%.
Cette disparité d'intervention dans les
différents domaines s'explique par la multiplicité des
problèmes dans le domaine de la santé et à l'orientation
des partenaires techniques et financiers des associations qui interviennent
surtout en milieu communautaire dans la promotion de la santé au profit
des populations surtout celle vulnérable. Ainsi certaines structures
associatives se sont professionnalisées dans le domaine de la
santé à travers certains volets spécifiques comme la lutte
contre le VIH/SIDA. Dans un souci d'améliorer l'offre de service
qualitatif elles emploient des professionnels de santé.
A l'opposé certains domaines comme la formation
professionnelle, connaissent peu d'engouement par le fait qu'il ya peu de
partenaires techniques et financiers qui accompagnent ce volet. Aussi, les
structures associatives ne prennent-elles pas suffisamment en compte ce volet
dans leurs interventions.
Enfin, il faut noter qu'il ya des associations qui
interviennent dans plusieurs domaines à la fois. Cela est surtout
dû au fait que certains domaines sont complémentaires. En exemple
on ne s'aurait parlé de la lutte contre le VIH/SIDA sans prendre en
compte la question de la prise en charge des orphelins et enfants
vulnérables ou de la promotion des activités
génératrices de revenus.
4.1.2. La zone d'intervention
La zone d'intervention des associations couverte par
l'étude varie selon la taille, la capacité
Compléter : qelles capacitéet la mobilisation des
ressources. Ainsi, il ya des associations qui interviennent uniquement dans les
lieux d'implantation de leur siège. Il ya également d'autres qui
interviennent dans d'autres province au-delà du Kadiogo. Mais la
plupart, interviennent dans la commune de Ouagadougou. Des 30 structures
interviewées, toutes interviennent à Ouagadougou et seulement 8
interviennent en plus en province.
1.10. Données relatives à
la gestion des ressources humaines au sein des associations
La gestion des ressources humaines au niveau des associations
est différente d'une structure à une autre. Cela varie en
fonction de différents facteurs parmi lesquels il ya la taille de la
structure, la zone d'intervention et la capacité de mobilisation des
ressources.
Il arrive également que certains modes de gestion des
ressources humaines au sein d'une association soient
« imposés » par un bailleur de fonds du fait que ce
dernier y met énormément de ressources financières et donc
impose le mécanisme de gestion qui lui convient. Ce mécanisme de
gestion n'est pas prévu dans les textes de création de
l'association.
Enfin, au regard des difficultés de gestion des
ressources humaines rencontrées par certains responsables
d'associations, dans la gestion des activités, ces derniers ont
perçu la nécessité de mettre en place un système de
gestion des ressources humaines, en vue de répondre aux nouvelles
exigences du moment. Ainsi, certains ont procédé à la mise
en place de manuel de procédure de gestion.
4.2.1. Le mode de recrutement du personnel au sein des
associations
Le mode de recrutement des membres des associations varie
d'une structure à une autre. En effet, cela varie en fonction de la
taille de la structure, de sa zone d'intervention et surtout de sa
capacité de mobilisation financière.
Ainsi selon les structures, nous avons la répartition
suivante :
Types de recrutement
|
Effectifs
|
Références aux textes de l'association
|
16
|
Appels à candidature
|
04
|
Recrutements internes en fonction du profil
|
10
|
Total
|
30
|
A-2-Tableau réprésentat le mode de
récrutement du personnel au sein des associations concernées par
notre étude
B-2-Diagramme circulaire concernat le type de recrutement du
personnel au dein des associations couverte par notre étude
Sur l'ensemble des structures interviewées, une grande
partie à savoir 16 associations sur les 30
déclarent que le recrutement de leur personnel se fait en fonction des
textes fondamentaux de la structure. Cela en fonction des besoins du personnel
pour les activités à réaliser. Les textes dont se fondent
ces associations sont entre autres le statut, le règlement
intérieur et le protocole d'accord...
Dix (10) structures déclarent que leur
recrutement se fait à l'interne en fonction des besoins du personnel et
surtout du profil du poste demandé.
Quatre (04) autres déclarent faire le
recrutement de leur personnel par appel à candidature en fonction du
besoin de personnel.
A la lecture du diagramme circulaire issue du tableau
représentant le mode de recrutement du personnel, nous pouvons dire que
dès le départ, le recrutement du personnel au sein des
associations ne suit pas une rigueur ni une logique administratives. Lorsque
54% des associations se basent sur leurs textes fondamentaux pour assurer le
recrutement du personnel, il ya déjà des défaillances
qu'on peut signaler car ces textes ne sont pas souvent en conformité
avec les textes légaux en matière de recrutement et de gestion du
personnel administratif. Ces textes ne prévoient pas par exemple le plan
de gestion de carrière ni les critères de recrutement selon le
profil du poste.
En dehors des quatre structures qui représentent 13% de
l'échantillon, le recrutement se fait à travers la promotion
interne des membres ou des volontaires qui parfois ne répondent pas au
profil réel du personnel à recruter.
En somme, il faut noter le manque d'une harmonie réelle
pour le recrutement du personnel au niveau des associations. L'absence de cette
harmonie à travers la mise en place d'un manuel de procédure de
gestion administrative et financière bien claire pour le recrutement du
personnel des associations ont donc des répercutions sur la
qualité des services offerts par les associations.
1.10.2. Les
bénévoles
Ainsi le bénévole est par définition
celui qui donne son temps pour le compte d'une association ou d'un organisme
sans but lucratif, sans rien recevoir en retour d'autre que la simple
gratification morale de la gratuité de son don. Or malgré cette
définition non juridique du bénévolat, cette notion reste
encore floue et parfois incomprise au niveau de certains membres
associatifs.
Dans certaines structures, il ressort que parfois, il ya un
problème de statut réel des bénévoles. Une
première difficulté vient du fait que certaines associations ne
disposent pas de cahier de charge qui définie clairement le rôle
des bénévoles au sein de la structure. A cela, on il faut ajouter
la facilité du statut de la loi du 10/ADP/1992et l'absence
véritable, au Burkina Faso, d'un statut de sociétés
à but non lucratif. Certaines structures associatives de part leur
taille et leur développent sont devenues « des
entreprises sociales » au détriment de l'essence premier de
leur existence.
La plupart des structures sont nées de façon
volontaire dans l'optique de répondre à un besoin
spécifique de leur communauté à un moment donné.
Ainsi, au sein de ces organisations, on note la présence en
majorité de bénévoles et de volontaires qui y consacrent
un peu de leur temps au profit du travail de la communauté. Force est de
constater qu'au fil du temps ces structures ont grandi et sont
devenues « des entreprises sociales » et
nécessitent le recrutement de personnel compétent en vue de
répondre au besoin de leur communauté.
Dans la plupart des cas, la place des bénévoles
est réduite au profit des professionnels.
A cela, il faut ajouter l'existence d'une confusion entre les
rôles des bénévoles et ceux des salariés.
Sur l'ensemble des structures associatives la majorité
du personnel est composée de bénévoles. Mais on note
parfois la présence de professionnels salariés qui sont plus
moins recrutés grâce à l'appui de certains partenaires pour
la gestion de projets spécifiques.
1.10.3. Les
salariés
Sur l'ensemble des structures couvertes par l'étude peu
disposent des salariés. En effet, le personnel majoritaire au niveau
des associations est constitué essentiellement de
bénévoles, de volontaires et quelques rares fois de
salariés.
Cela donc s'explique du fait du caractère
bénévole et communautaire des associations et de l'essence
même de la vie associative.
Aussi, la plupart des partenaires qui appuient ces
associations dans la mise en oeuvre de leurs activités ne s'engagent pas
pour le payement de salaires au profit du personnel.
Cependant, on y rencontre quelques uns qui acceptent de payer
des salaires au profit de certains professionnels des associations.
En effet, on voit bien que l'arrivée de salariés
se fait le plus souvent en vue de répondre à de nouvelles
exigences de certains partenaires surtout financiers ou de la structure
elle-même au vue d'une meilleure professionnalisation de ces
interventions sur le terrain.
Pour l'ensemble des structures associatives couvertes par
notre étude, elles déclarent n'utiliser des salariés que
lorsqu'elles ont des partenaires qui acceptent subventionner des salaires. Si
tel n'est pas le cas elles utilisent des bénévoles.
Tant que le nombre de salariés reste modeste par
rapport au nombre de dirigeants et de bénévoles réellement
impliqués, la cohabitation ne pose pas de problème majeur.
1.11. L'organisation et la gestion
administrative du personnel
4.3.1. L'organisation du personnel
La gestion du personnel regroupe l'ensemble des
activités de recrutement, de sélection, de formation,
d'appréciation et de rémunération des personnes
employées dans une organisation. Elle est marquée par le
caractère administratif d'une gestion axée sur la mise en oeuvre
de politiques, de procédures, de règlements concernant le
personnel à l'emploi d'une organisation.
Du fait de l'organisation spécifique au niveau des
associations, la gestion du personnel nécessite une organisation
différente.
La gestion donc du personnel au niveau des associations varie
en fonction des types de personnel : les bénévoles, les
volontaires, les salariés ....
Sur les 30 structures couvertes par notre étude, cette
gestion varie surtout en fonction du volume du personnel.
1.11.2. La gestion
administrative du personnel
La gestion administrative du personnel peut être
définie comme l'application des textes et des normes régissant la
vie professionnelle des employés aux différentes étapes de
leur carrière. Dans le quotidien, elle se matérialise par le
respect de procédures juridiques applicables aux travailleurs et par des
actes de gestion courante consignés dans des fiches de gestion.
L'importance de la gestion administrative du personnel est
manifeste tant pour le travailleur que pour l'employeur : elle vise à
permettre à l'employeur d'atteindre ses objectifs par le respect des
textes de droit régissant les relations de travail et crée pour
le travailleur les conditions de productivité et de satisfaction au
travail. Elle donne vie au contrat qui existe entre l'employeur et le
travailleur.
Le contenu de la gestion administrative comprend la
connaissance des textes régissant la relation employeur/employé
et se traduit par l'observation de procédures juridiques et d'actes de
gestion courants appelés aussi fiches de gestion.
Dans le cadre de l'étude, l'ensemble des structures
couvertes affirment assurer une gestion administrative de leur personnel.
Cependant, force est de constater l'absence de document traduisant donc cette
gestion administrative. On y trouve l'organigramme au niveau de certaines
associations qui définissent clairement les tâches des uns et des
autres dans le cadre du travail et également leurs
responsabilités.
Certaines associations disposent de manuels de
procédures de gestion(5) administratives et du personnel. Pour la
plupart ces manuels sont édictés par certains partenaires qui
exigent cela avant tout appui. Aussi, certaines associations disposent de
manuel de procédures toute faite mais peu ou non appliqué.
1.11.3. La
formation/Renforcement des capacités
La formation est un des éléments essentiels dans
la gestion des ressources humaines au niveau des associations. Toute structure
associative qui voudrait donc émerger est appelée à
développer et à le renforcer ses capacités de gestion en
fonction des besoins de la structure.
C'est à travers la formation initiale et continue des
membres des associations que l'on peut obtenir de meilleurs résultats
d'eux. La formation permet de renforcer l'implication effective des
associations dans la formulation et le suivi - évaluation des politiques
et stratégies de développement. La formation apporte de la valeur
ajoutée à l'action menée par une association. Elle permet
de maîtriser les mécanismes du développement. Elle
participe à la valorisation du capital humain. Seuls des hommes bien
formés peuvent oeuvrer à améliorer le rendement d'une
organisation.
Cependant, force est de constater que sur l'ensemble des
associations couvertes par notre étude, il n'y a pas un plan de
carrière pour la gestion des ressources humaines ou un plan de
renforcement des capacités des membres.
La plupart des sessions de renforcement des capacités
qui sont organisées sont le fait des partenaires techniques ou
financiers appuyant ces associations dans la mise en oeuvre d'un projet ou
d'un programme donné cela en vue de faciliter le succès du
projet.
CHAPITRE V : OBSERVATIONS ET SUGGESTIONS
1-OBSERVATIONS
Au cours donc de notre études nous avons
observés des insuffisances au niveau de la plus part des structures
associatives qui se résume comme suit :
· l'absence de plan de carrière du personnel,
· le manque de plan de promotion et de mécanisme
de motivation ou de récompense des meilleurs agents,
· la méconnaissance de certains agents sur les
textes fondamentaux de l'association (statut, règlement
intérieur...) et l'instabilité du personnel au niveau des
associations,
· l'absence de responsable aux ressources humaines dans
l'organigramme des associations.
2-SUGGESTIONS
Au titre des suggestions pour la gestion des ressources
humaines au niveau des associations de lutte contre le sida à
Ouagadougou au Burkina Faso, nous suggérons :
· la mise en place d'un code de conduite au niveau des
associations ;
· L'adoption d'un dispositif législatif sur la
question de la gestion des ressources humaines au niveau des associations.
· un renforcement des capacités et cela de
façon continue sur la problématique de gestion des ressources
humaines par les premiers responsables d'associations ;
· le plaidoyer auprès des partenaires techniques
et financiers des associations pour le recrutement de certains professionnels
au niveau des associations pour renforcer qualitativement et durablement les
services offerts.
CONCLUSION GENERALE
Pour une meilleure gestion des ressources humaines, une
professionnalisation du secteur associatif est nécessaire afin d'obtenir
une amélioration continue des services rendus par le secteur. Cela
permettra d'offrir plus de services de qualité au profit du bien
-être des populations.
Elle peut se traduire par une « feuille de route »
destinée à établir les engagements de comportements ou de
modes d'action conformes aux valeurs (déontologie des interventions,
charte des donateurs...) ; dans certains cas, il peut s'agir d'engagements
réciproques (charte des volontaires, charte des partenariats...).Pour
décliner ce principe général, chaque ONG produira les
sous-principes relatifs aux valeurs spécifiques qui la guident. Aussi,
l'Etat devrait donc légiférer sur la question de la gestion des
ressources humaines au niveau des associations.
BIBLIOGRAPHIE
· Bénévole d'accompagnement / Soignant dans
une structure médicalisée ;
· Cécile BEBIN, France Bénévolat
Sarthe 2005 ;
· Module de formation sur la gestion des ressources
humaines au sein des associations de lutte contre le Sida :
KASABATI,SIDACTION 2007 ;
· Les relations entre salariés et
bénévoles dans les associations ;
· Dominique Thierry, Vice-président national de
France Bénévolat Version Août 2007 ;
·
Problématique de gestion des ressources humaines dans une ONG
internationale, cas de AVSI par Fantassin KAKULE
KATSUVA ISC-Goma/RDC - Licence ;
· Traductions: Original:
fr Source.
II. Webmagazine
· fr.wikipedia.org/wiki ; Gestion des ressources
humaines ;
· www.google.fr/wiki;
article sur l'administration du personnel, publié en 2004 ;
·
www.google.fr/wikipedia, Système d'information de gestion des
ressources humaines ;
· www.google.fr; article soft
ware as a service ;
·
www.wikipedia.org dans l'article sur l'organisation du
travail ;
· 6- http://kapitalhumain.blog4ever.com.
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
I
REMERCIEMENTS
II
SIGLES ET ABREVIATIONS
III
LISTE DES TABLEAUX ET GRAPHIQUES
IV
INTRODUCTION GENERALE
1
CHAPITRE 1: PRESENTATION DE L'ASSOCIATION
SOS/JD
2
1.1. HISTORIQUE DE L'ASSOCIATION
2
1.2. BUT ET OBJECTIFS
2
1.3. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
3
1.4. STRATEGIES D'INTERVENTION, DOMAINE DE
COMPETENCES ET ACTIVITES
5
CHAPITRE 2 : CADRE THEORIQUE DE
L'ETUDE
6
2.1. PROBLEMATIQUE
6
2.2. LES OBJECTIFS
6
2.3. HYPOTHESE
7
2.4. JUSTIFICATION DU CHOIX DU THEME
8
2.5. DEFINITION DES CONCEPTS
9
CHAPITRE 3 : METHODOLOGIE
11
3.1. UNIVERS DE LA RECHERCHE :aperçu du
Burkina Faso
11
3.2. Population de l'étude
16
3.3. Stratégie de la recherche
17
3.4. Dépouillent et traitement des
donnés
19
3.4.1. Difficultés et limites de
l'étude
19
CHAPITRE 4 : PRESENTATION ANALYSE ET
INTERPRETATION DES RESULTATS
21
4.1. IDENTIFICATION DES ASSOCIATIONS
21
4.2. Données relatives à la
gestion des ressources humaines au sein des associations
24
4.3. L'organisation et la gestion
administrative du personnel
28
CHAPITRE 5 : OBSERVATIONS ET
SUGGESTIONS
31
1-OBSERVATIONS
31
2-SUGGESTIONS.........................................................................................................................31
CONCLUSION GENERALE
32
BIBLIOGRAPHIE
33
Webmagazine
33
TABLE DES MATIERES
34
|