II.2.6 Cisaillement des filets de la vis
La longueur Lcv nécessaire pour éviter le
cisaillement des filets de la vis, sera donc obtenue de l'équation
ci-dessous.
p ? W ? F S
0,577 ? ?
S,r
y
.(II-05)
p
Lcv n
= .
t P
? ·
dr
Soit :
|
|
|
Lcv
|
?
|
3 8000 4
· ·
|
|
|
Lcv = 1 1 . 3 2 mm
II.2.7 Cisaillement des filets de
l'écrou
Un raisonnement semblable permet d'obtenir la longueur
nécessaire de l'écrou si on veut éviter le cisaillement
des filets de l'écrou (Lce). Cette longueur se calcule par :

p
0,
5 77 . ?
S ,r
p
?
W
· ·
dt
y P
· F S
Lce n
= .
0,5 77 240 3,1 4 1 6 1,5
. . · ·
Lce = 9,2 mm
II.3 Rondelle « Belleville »
Outre leur faible coût, ces rondelles ont l'avantage de
pouvoir être associées de diverses manières, ce qui permet
non seulement d'obtenir la raideur souhaitée pour l'ensemble, mais
encore de créer des systèmes à raideur variable. Les
formules donnant la résistance et la déformation de ces rondelles
sont très complexes et sans intérêt pratique puisque
généralement ces produits sont achetés dans le commerce.
Toutefois, certaines rondelles spéciales, possédant des
caractéristiques particulières, peuvent être
fabriquées à la demande. La rondelle élémentaire a
un diamètre intérieur d, un diamètre extérieur D,
une épaisseur e et une hauteur à vide H. La flèche
maximale sous charge vaut : h = H - e. la Figure II-6 montre le
paramétrage d'une Rondelle «Belleville ».

Figure II-6 : Paramétrage d'une Rondelle
«Belleville»
II.3.1 Caractéristiques dimensionnelles de la
rondelle « Belleville»
Les caractéristiques dimensionnelles de la rondelle
«Belleville »sont montrées sur la Figure II-7.

Figure II-7 : Géométrie d'une
Rondelle «Belleville»
Il semble intéressant de détailler les symboles de
la Figure II-7.
Di =16,3 mm
De = 31,5 mm
Lo = 2,15 mm
L1 = 1,48 mm
P1 = 0 à 8000 N
F1 = 2,15-1,48
F1 = 0,67 mm
e = 1, 25 mm
II.3.2 Association des rondelles
Les rondelles peuvent être empilées dans le
même sens, en « paquets » ce qui veut dire en «
série » comme le cas de notre banc d'essai. Un paquet de n
rondelles identiques n'a que la flèche maximale h d'une rondelle unique,
ici on prend n=6 comme le montre la Figure II-7, mais sa charge d'aplatissement
est n P, donc 6P selon notre cas choisi précédemment ; si k est
la raideur, supposée constante, d'une rondelle unique (k=3800 KN/m), la
raideur K de l'ensemble est donc :
nP
K = = ..(II-06)
nk
h
K= 6 ? 3800
K =22800KN/m
II.4 Capteur de force
Le capteur de force (Figure II-8) permet de mesurer l'effort
transmis sur le grain fixe de la butée. Ce capteur de conception robuste
est adapté à la mesure de précision pour les bancs
d'essais. De taille identique de 100 N à 20000 N, il est donc
interchangeable sans modification mécanique. Il peut supporter des
fortes surcharges en compression. De plus il est peu sensible
aux efforts transverses. Sa sortie analogique haut niveau
intégrée au capteur lui confère, une grande polyvalence et
une facilité d'utilisation et d'exploitation. L'amplification du signal
et l'affichage des mesures s'effectue sur un indicateur numérique.
> Caractéristiques du capteur à utiliser sont
:
o Etendues de mesure de 0 à 20000 N,
o Utilisation traction et compression,
o Bonne précision,
o Flasque de fixation, butées mécaniques
hémisphériques en option, o Version haut niveau (amplificateur
intégré).
Figure II-8 : Image du Capteur de force traction
et compression Modèle FN3050
II.5 Douille à aiguille
II.5.1 Choix du type de Douille à
aiguille
Le type de douille à aiguille envisagé pour le
banc d'essai étant le type HMK 20 18L. Ce type de roulements (Figure
II-9) dont la bague extérieure est mince, s'intègre dans des
conceptions compactes. Le chemin de roulement de la bague extérieure est
traité thermiquement afin d'avoir une certaine dureté. Ce type de
roulement ne nécessite pas de segment d'arrêt, etc. pour le
maintien axial, et de plus, il est facile à manipuler.

Figure II-9 : Série de roulement à
forte capacité de charge
Par ailleurs, La figure II-10 reflète le
paramétrage de ce type des roulements

Figure II-10 : Paramètres
géométriques de la douille à aiguille Série HMK 20
18L
Le tableau II-4 montre les caractéristiques
mécaniques de la douille à aiguille Série HMK 20 18L.

Tableau II-4 : Caractéristiques
mécaniques de la douille à aiguille Série HMK 20 18L
II.5.2 Montage du roulement
Toute douille à aiguille doit être parfaitement
sertie dans le logement en utilisant un outil spécial en contact parfait
avec la face latérale du roulement portant son identification. De plus,
l'utilisation du marteau directement sur les douilles lors du montage est
à proscrire.
Pour notre montage (sans épaulement), on va utiliser un
mandrin avec un joint torique comme outil de montage, comme le montre la Figure
II-11. Ceci permet d'insérer facilement une douille à aiguille
dans un logement sans risque de torsion ou de chute.

Figure II-11 : Montage (sans épaulement)
de la douille à aiguille II.6 Référentiel local de
réduction des torseurs
L'axe (A, z ) est l'axe de rotation et de translation
relative de la liaison, le point de réduction appartient à
l'axe.
#172; Degré de mobilité
Tz et Rz sont dépendants. On a : pas
x Oz = 27c x Vz . Le degré de liberté est
égal à 1. 0z = 2.1Vz
=
V(1 I 6= pi I I? + Yy . -
F
Zi 1
A LV0/ 2 T(2 --> 1
VI)= ua'
YAiM(A )= Li +
MT); + Ni
r 1?=+Yy.-FZI
V(1 / 2
It.0=3i T(2 --> 1
V (A)= ux1,
AiM(A )= Li +
M.--y' + le
A
|
(II-07)
(II-08)
|
La liaison hélicoïde est en générale
associée à d'autres liaisons. Les fonctions techniques
principales de la liaison hélicoïde sont :

Transformation de mouvement
Les paramètres importants sont notamment le jeu dans la
liaison et la vitesse de glissement au contact vis / écrou.

Transmission d'un effort
Les déformations, le frottement, les pressions de
contact sont des paramètres importants. C'est le cas de notre
étude, à l'intermédiaire d'une vis à patin on vient
de transmettre une charge appuyant sur le collet.

Figure II-12 : Mouvement de la vis
Pour la liaison parfaite : torseur cinématique Torseur
d'actions transmissible

=
0 0
0
0 trE1/ E21
,E 1 / E2
{VE1/ E2
? ? ?
wZ
?
pas
w
Z
·
2r
E
1 / E2
,
X1
?
2
? ?
?
1 -->2
N0
?
2
? ? ? ?
M0,
y1-->
1 -->2
2
pas
· Z 1 ?
?
2
2r
L

1 -->2
X 1_>2 N0,
y 1-2 M0,
1 -->2
3 Z1,2
2
?
2r
Z 1 ?
L
wZ
?
3co Z,E 1 / E2
,E 1 / E 2
=
0 0
0
0 trE1/ E2
{VE 1/ E2
? ? ?
?
? ?
?
?
?
?
? ?
1
f
0
0
[ X 1_>2 N 0, 1
->2
IVE 1/ E2 0 trE 1/ E2 y
1-->2 M0, 1 -->2

?? ? ?Z,E 1 / E2
0.48coZ,E 1 E2 LZ
1,2 #177; 0.48 Z1,2
j
Le pas de l'hélice correspond ici à la distance
parcourue par un filet lors d'une rotation d'un tour autour de l'axe. Cette
hélice possède un angle á qui correspond à son
inclinaison par rapport à une perpendicularité à l'axe. La
relation liant le pas à l'angle est :
tan pas a = Où r est le rayon de la vis
2
· Tr ·r
1
2 . 1r
tan a =

La liaison hélicoïde parfaite entre (1) et (2), de
centre B, d'axe Bz , est modélisée par :
En statique :



Une résultante B portée par l'axe
Bz ( ZB , 1 / 2 , par exemple) ;
Un moment Mtb (B) porté
aussi par cet axe ( LB , 1 / 2 , par exemple).
· Entre ces deux composantes existe la relation : LB
, 1 / 2 = ZB , 1 / 2 · 2 · r pas ...
(II-09)
LB , 1 / 2 = 0.48 ZB , 1 / 2
tI En cinématique :

VB , 1 / 2 : Vitesse linéaire d'E1/E2 sur l'axe
Z
(DB , 1 / 2 : Vitesse de rotation d'E1/E2 sur l'axe
Z
· Entre ces deux composantes existe la relation : VB
, 1 / 2 =
(DB , 1 / 2 (II-10)

pas ·

2


VB , 1 / 2 =·0.48 (DB , 1 / 2

Figure II-13 : Schéma cinématique
du banc d'essai
III.1 Préambule
D'abord, Le mécanisme d'entrainement de la butée
est constitué de deux parties principales : la première partie
semble un moteur électrique asynchrone triphasé, dont la
puissance varie de quelques centaines de watts à plusieurs kilowatts.
Cette catégorie des moteurs est la plus utilisée de tous les
moteurs électriques à cause de sa simplicité de
construction, d'utilisation et d'entretien, de sa robustesse et son faible prix
de revient. La deuxième partie étant la courroie
trapézoïdale regroupant tous les caractéristiques
nécessaires pour transmettre la puissance de l'arbre moteur à
l'arbre entrainé (la broche).
Effectivement, La transmission du mouvement est
l'opération la plus importante qui se réalise au moyen d'une
courroie trapézoïdale logée entre deux poulies dont l'une
est à diamètre variable et permet ainsi à la broche
d'avoir une gamme de vitesse entre 500 et 2868 tr/mn. A signaler que Le grain
mobile (Collet) de la butée d'essai est monté par emmanchement
conique sur l'arbre de la broche afin d'assurer un bon encastrement à
l'arbre du grain mobile. D'autant que s'avérer mieux adaptable à
des meilleures conditions de rigidité et précision, ensuite
l'arbre de la broche est guidé en rotation par un pair de roulement
à rouleaux coniques. Ces roulements, graissées à vie, sont
connus pour leur capacité des charges axiales relativement
élevées, et conviennent aux grandes vitesses de rotation.
On va commencer ce chapitre par l'élude de la
première partie concernant le moteur asynchrone triphasé puisque
ce dernier présente l'axe primordial du mécanisme d'entrainement
ainsi l'élément indispensable du banc d'essai.
III.2 le moteur asynchrone triphasé
Du fait de sa simplicité de construction, d'utilisation
et d'entretien, de sa robustesse et son faible prix de revient, la machine
asynchrone est aujourd'hui très couramment utilisée comme moteur
dans une gamme de puissance allant de quelques centaines de watts à
plusieurs milliers de kilowatts. Toutefois l'emploi de ce type de moteur est
évité en très forte puissance (P>10MW) car la
consommation de puissance réactive est alors un handicap.
Le moteur asynchrone triphasé, dont la puissance varie
de quelques centaines de watts à plusieurs mégawatts est le plus
utilisé de tous les moteurs électriques. Son rapport
coût/puissance est le plus faible. Associés à des onduleurs
de tension, les moteurs asynchrones de forte puissance peuvent fonctionner
à vitesse variable dans un large domaine (les derniers TGV, le Tram de
Strasbourg,.....). La Figure III-1 donne une image réelle pour ce type
de moteurs.

Figure III-1: Moteur asynchrone
triphasé
En premier lieu, l'étude du moteur envisagé pour le
banc d'essai commence par la désignation des caractéristiques du
moteur asynchrone triphasé.
III.2.1 les caractéristiques du moteur
asynchrone
III.2.1.1 Plaque à bornes
C'est sur la plaque à bornes (Figure III-2)
située dans la boite à bornes, que sont raccordés les
enroulements du moteur. C'est également sur cette plaque que vient de
raccorder l'alimentation du moteur.
Figure III-2: Plaques à bornes
III.2.1.2 Plaque signalétique

Figure III-3: Plaque signalétique
La plaque signalétique du moteur asynchrone
triphasé à rotor bobiné porte les indications
suivantes:
230 /400 V; 50 Hz; n = 2868 tr/min; IN = 11,13 A - 6,4 A
(intensité nominale).
On se pose la question suivante : d'où vient la valeur
11,13A, pourtant n'est pas affichée sur la documentation technique
(Tableau III-1). La réponse est facile, d'abord on signale que :

Tableau III-1: Documentation technique

Si on travaille sur une installation de 400 V (tension entre
phases), il faudra coupler le stator en étoile.

Si on travaille sur une installation de 230 V (tension entre
phases), il faudra coupler le stator en triangle

Dans le cas d'un couplage étoile (Y): U = 400 V ; Le
courant de ligne est IN = 6,4 A ; cos q Í = 0,89
Pa = 3 U . I cosO .. (III-01)
Pa : puissance électrique absorbée,
quelque-soit le couplage. Cette puissance est transmise au
stator de la machine.
Pa = 1,732 . 400. 6, 4 . 0,89
Pa = 3946W

Dans le cas d'un couplage triangle (Ä): U = 230 V ; Le
courant de ligne est IN = x A ; cos q Í = 0,89
Pa = 3 U ? x cosç0N ..
(III-02)

Pa
x ?
3946
x
?
1,732 230 0,89
.
.
x = 11,13A, alors IN =11,13 A
PU = 3 kW
NR =2868tr/min
La vitesse de synchronisme N S est la vitesse
immédiatement supérieure (Tableau III-2), soit : NS =
3000tr/min .Nous avons ici 1 paire de pôles magnétiques.
P
|
ns [tr/s]
|
ns [tr/min]
|
1
|
50
|
3000
|
2
|
25
|
1500
|
3
|
16.67
|
1000
|
4
|
12.5
|
750
|
Tableau III-2: Vitesses synchrones possibles
pour f=50 HZ
Le rendement est : = 0,8 3
Le couple utile ou le couple nominal est : CU =10
N.m
On peut vérifier la validité de la valeur du couple
nominal en utilisant la loi suivante :
CU
?
N
P P
U U
_. _
2ð n ? ?
(III-03)
60
CU ?
3000
; CU = 10 N.m
2 2868
· ·
,r
III.2.2 Le branchement du moteur au réseau
électrique triphasé
Il y a deux possibilités de branchement du moteur au
réseau électrique triphasé, Le montage en étoile et
le montage en triangle (Figure III-4). Avec un branchement en étoile, la
tension aux bornes de chacune des bobines est d'environ 230V. Dans le montage
en triangle, chacune des bobines est alimentée avec la tension nominale
du réseau (400V). On utilise le montage étoile si un moteur de
230V doit être relié sur un réseau 400V ou pour
démarrer un moteur à puissance réduite dans le cas d'une
charge avec une forte inertie mécanique.

Figure III-4: Image du branchement du moteur
au réseau
III.3 Courroie
Les transmissions par courroies sont destinées à
transmettre par adhérence, un mouvement de rotation entre deux arbres
relativement éloignés. Ce sont des transmissions silencieuses,
elles sont surtout utilisées aux grandes vitesses. Le domaine
d'application est limité par:
|
Distance maximale entre les axes des poulies: 15 m pour les
courroies plates et 3 m pour les trapézoïdales;
Puissance transférée jusqu'à 1000 kW,
Vitesses linéaires de courroie atteignant 80m/s,
Réduction de vitesses allant à 8 fois et
exceptionnellement à 15 pour les courroies trapézoïdales et
à 5 fois et exceptionnellement à 10 pour les courroies plates.
|
III.3.1 Choix de type de courroie
L'utilisation des courroies trapézoïdales
TEXROPE® S 84 (Figure III-5) est aujourd'hui
très efficace. Le point fort de ces courroies se trouve dans l'excellent
équilibre existant entre l'effort de traction supportable par l'armature
et la capacité de transmission par l'adhérence des flancs. Ainsi
on peut ajouter les meilleures caractéristiques suivantes :
v' L'armature est constituée de câbles polyester
traités haute résistance. Capable d'endurer les efforts de
traction, elle supporte également les surcharges accidentelles ou
cycliques,
v' La toile d'enveloppage confère l'adhérence,
protège des agents extérieurs et résiste l'abrasion,
v' Le mélange interne transforme les efforts tangentiels
sur les flancs en efforts longitudinaux dans l'armature,
v' Bonne résistance aux huiles minérales et
à la température entre -30°C et +60°C (+80°C pour
de courtes périodes),
v' Conformes aux normes ISO 4184, DIN 2215, NF T-47 141 et BS
3790,

Figure III-5: Courroie TEXROPE®
S 84
III.3.2 Paramètres
géométriques

Les paramètres géométriques de la
transmission par courroie sont représentés sur la Figure
III-6.

Figure III-6: Paramètres
géométriques de transmission par courroie
III.3.2.1 Diamètre des poulies
. Le diamètre de la poulie menant est à son tour
obtenu par une formule empirique :
CHAPITRE III ÉTUDE DU MÉCANISME
D'ENTRAÎNEMENT DE LA BUTÉE 60 Mt
1 =10Nm
D 1 86,4 mm
Diamètre normalisé étant :
D 1 = 83mm
· Le diamètre de la poulie menée peut
être obtenu par la relation suivante :
D2 = D1.( 1 -- e
) . u (III-05) u ? 1 . 3
e = 0 , 2 (conditions normales)
D2 =1 05,74 mm
Diamètre normalisé étant :
D2 = 108mm
III.3.2.2 Angles d'enroulement de la courroie sur chaque
poulie
Les angles d'enroulement de la courroie sur chaque poulie se
calculent comme suit:
a1 = 180°- 2y (III-06)
a2 = 180 F + 2y (III-07)
D 2 D 1 ?
D'oü : y = . 0
57
2 a
·
y : le demi-angle entre les brins de la courroie.
|
(III-08)
|
I = 4,8 °
a1 = 1 70,4°
a2 = 1 8 9,6°
III.3.2.3 Entraxe a
Pratiquement, l'entraxe optimal des courroies
trapézoïdales est déterminé par la formule empirique
suivante :
1,5 2
D

a . (III-09)
3 u
a =1 48 , 62 mm
A signaler que L'entraxe réel est donné par la
formule :
( ) ( ) ??
2 ?
a = ? ? ? ? A _ .
1 2
L L 8 D D
_
r ?? 2 1
8

... (III-10)
AL = 2 . L r --ð. (
D1+D2) (III-11)
ar
|
1 8
|
?
|
? ??
|
5 96,6 +
|
|
( ) ( ) ??
596,6 8 108 83
2 2 ?
- -
|
ar =1 48 , 625 mm
Donc, L'entraxe réel est :
ar =1 48 , 625 mm
III.3.2.4 La longueur de la courroie L
La longueur théorique d'une courroie peut être
calculée en utilisant la formule suivante :
( ) ( ) 2
D D
?
L = ? +
2 a
c
2
--
2 1
D D
+ + (III-12)
1 2 4 a
?
L c = 5 98,1 6 mm
La longueur réelle est obtenue à partir du Tableau
III-3 dont le cadre rouge montre le code de notre courroie A22 T. le choix de
section est systématique.
Lr = 595,00 mm

Tableau III-3: Longueurs
références pour courroie section "A"
III.3.2.5 Mesures dimensionnelles de la
courroie
Les mesures dimensionnelles de la courroie
trapézoïdale sont nettement montrées sur le Tableau III-4.
On se concentre sur la section "A" qui se présente comme la section
convenable à notre banc d'essai, mais il faut bien signaler que
même la section "B" est aussi réalisable.

Tableau III-4: Dimensions de la courroie
trapézoïdale
En effet, la Figure III-7 explique les symboles
présentés sur le Tableau III-4.

Figure III-7: Paramétrage de la courroie
trapézoïdale III.3.3 Paramètres
cinématiques
Les paramètres cinématiques concernant les poulies
motrices et réceptrices sont :
III.3.3.1 Vitesse de rotation
N1 de la poulie motrice (menant)
La vitesse de rotation de la poulie motrice (menant) est : N
1 =2868tr/mn
III.3.3.2 Vitesse linéaire
v1 de la poulie motrice
(menant)
La vitesse linéaire de la poulie motrice (menant) est :
?1
V1 ? 1 2,46 m /s
III.3.3.3 Vitesse angulaire
a1 de la poulie motrice (menant)
La vitesse angulaire de la poulie motrice (menant) est :
(01 = 2 · ,r ·
N1
III.3.3.4 Vitesse linéaire
v2 de la poulie réceptrice
(menée)
La vitesse linéaire V2 de la poulie
réceptrice (menée) est :
v2 = v1. ( 1 --
e)
Dans les conditions normales de service e = 1
à 2% . V2 1 2,2 1 m /s
III.3.3.5 Vitesse angulaire
w2 de la poulie réceptrice
(menée) La vitesse angulaire de la poulie motrice (menant) est
:
.
U) = .. (III-13)
1
2
u
u ? 1 . 3
? 2 23 0,9 1 rd / s
III.3.3.6 Vitesse de rotation
N2 de la poulie motrice (menant)
La vitesse de rotation de la poulie réceptrice (menée)
est :
?
2
?
? 2
?
N2
N2 =2206,2 tr/ mn
III.3.4 Paramètres dynamiques
Pour prévenir et régler les problèmes des
courroies, il est nécessaire de les calculer et les dimensionner (Figure
III-8).

Figure III-8: Paramètres dynamiques de
transmission par courroie
+ Les paramètres essentiels pour ses calculs sont :
III.3.4.1 Forces de transmission
P 1 = F1 ? v1=
Mt1 ? co1 (III-14)
Mt · co
1 1
F (III-15)
1
v1
Mt 1 = 10Nm ; co1 = 3 00,1
84 rd /s ; v1 ? 1 2,46 m /s
F1 =240,92 N
60 p
?
( )
F F
--
1 2
r ? ?
D 10
1
(III-18)

60
p
? 3
? n1
F F
=
2 1 r ? ?
D 10
1
F 2 = 0,1 1 N
Figure III-9: Schéma des forces

F = F + F - 2 · F
· F · cos a
2 2 F 0 ? F 1 + F
2 .. (III-19)
0 1 2 1 2 1
F0 =24 1,03 N
Vérification.
F 0 ? F 1 ? F 2
F 0 ? 240,92 + 0,1 1 =24 1,03 .
Nparfaite concordance
ã petit où u = 1 , a1
?180 F. Au repos : F 1 = F 2 = Fi
Au repos : dans la courroie, la tension initiale est
Fi F F F
2 2


= + -- · · · a =
2 F F cos 1 ( 1 )
F 2 1 cos
-- a (III-20)
OR i i i i i
u = 1, y 5
~ ° cos a1 1
= - F OR = ·
2 F i
F 1 F 2 ?
Au fonctionnement on pose: A =
F .. (III-21)
2
F1 = F i +AF et
F 2 = F i -LF
AF =1 20,4 N
Fi =120,52N
Pour accroître la puissance transmise
(c'est-à-direFi ) il faut augmenter la tension
initiale Fi , mais la tension initiale est limitée
par la contrainte admissible il existe une relation empirique exprimant la
tension initiale pour les courroies trapézoïdales :
? 2
1 CFc · I/1
(III-22)
F =C
*
z
?
1/1
C 1 · = F0 --CFc
· v2
1 ... (III-23)
C 1
·P=z ·v
1(F0-- C Fc · v )
(III-24) z = C1. P
(III-25)
v1 (F 0 CFc ·
v) 1
P = 3000W ; F0
=241,03N; CFc = 0 ,1 0 ; v 1
=1 2,46 m/s
CFc : est un coefficient qui tient compte de l'influence
de la force centrifuge et du type de
section de la courroie. z = 1,1 3
Le nombre des courroies à utiliser dans ce banc d'essai
sera 1.
III.3.4.2 Tension dans la courroie
En considérant un élément de courroie en
équilibre engagé sur la poulie on a : 1) Equilibre des
forces verticales

?
?
F
? + dF)
dN
? d ? ? ?? ??
2
? d ? ? ?? ??
2
(III-26)
· sin
?
?
F
2
· sin
dN
dF
· sin
? d ? ? ?? ??
2
· sin
? d ? ? ?? ??
2
L'angle da est très petit et dF l'est aussi,
alors on peut prendre : ? da da ?
d ? ?
sin ?? ?? ? et dF ? sin ?? ?? ? 0
2 2 2
D'où :: F. da z.dN
2) Equilibre des forces horizontalesd
? d ? ?
? ? cos ?
?
F dF F cos ?
? ? ?? ?? ? ? ?? ?? ? ?
u dN (III-27)
2 2 J
? d? ?
De même on peut prendre cos ?? ?
?? 1
2
|
, alors :
|
Sachant que : dF = u · F
· da , alors :
F 2 a
1
dF F
dF
u
· da
? ? ? ? ? ?
(III-28)

Figure III-10: Schéma des tensions
F1
0
u d ?
F
F 1 u ? ?
ln ? ? ? ? ?
u ? F F e
1 1 2
F 2
e : la base du logarithme népérien = 2,718.
La relation ainsi trouvée est appelée
l'équation d'Euler.
ln 240,92 = p · 1 70,4
1 1
1

La tension initiale des courroies est indispensable pour
garantir l'adhérence et assurer la transmission du mouvement. Un
système à entraxe réglable ou un dispositif annexe de
tension (galet enrouleur, tendeur etc.) est souvent nécessaire pour
régler la tension initiale et compenser l'allongement des courroies au
cours du temps.
III.3.4.3 Effet de la force centrifuge
Pour v <10 m/s, FC
<< F1 et peut être négligée. Mais
pour v >10 m/s , FC ne peut pas
être négligée.
Force centrifuge par unité de longueur de courroie :
FC = pl ?
v2 (III-29)
pl: est la masse linéique par unité de
longueur de courroie (kg/m), d'après le tableau III-5. On trouve :
?l = 0,1 0 8 kg/ m
FC =16,77 N
la masse d'un élément différentiel de
courroie :
dm = pl · D
· da
2
|
(III-30)
|
La force centrifuge élémentaire pour un angle
d'enroulement da est :
2
dFC =D ·
co2 · dm=
D ·W2' p1
. d a = p1. v2 · da
(III-31)
2 2
III.4 Variateur de vitesse
Une dynamo, située en bout de l'arbre de la broche,
permet la transformation de l'énergie mécanique (Rotation) en
énergie électrique (Tension). Le signal électrique obtenu
est transmis à un tachymètre qui indique la vitesse de rotation
de la broche en tr/mn. Les erreurs de lecture de la vitesse et de
précision de la dynamo provoquent une incertitude de l'ordre de #177;25
tr/mn.
Le changement de la vitesse de la broche est assuré par
un variateur de vitesse (Figure III-13 et III-14) qui, à l'aide d'un
dispositif de commande (4), nous permet d'augmenter et de diminuer la vitesse
de rotation de la broche en jouant sur le rapport de transmission. La variation
du rapport de transmission K1,2 est obtenu par déplacement du flasque
mobile (1b) commandé par un système de transformation de
mouvement (Vis/écrou) non représenté sur la figure 16. A
chaque translation d'amplitude Ax du flasque (1b) correspond une translation
d'égale amplitude du flasque 2b. Ce dernier est équilibré
axialement par l'action de la courroie (3) et du ressort comprimé
(5).

Figure III-11: Schéma du variateur de
vitesse de la broche

Figure III-12: Schéma
d'entraînement de la butée III.5 Constituants du
mécanisme d'entrainement
Le Tableau III-5 regroupe toutes les pièces
nécessaires pour concrétiser le mécanisme d'entrainement
pour la butée hydrodynamique.
14
|
Vis sans tête HC M6-10
|
01
|
EN-JL 1010
|
13
|
Vis M12.50
|
04
|
EN-JL 1060
|
12
|
Écrou HM12
|
04
|
EN-JM 1040
|
11
|
Roulement à rouleaux conique
|
02
|
EN-JM 1170
|
10
|
Entretoise
|
01
|
EN-JM 1170
|
09
|
Levier de réglage
|
01
|
EN-JS 1050
|
08
|
Cache intérieur
|
01
|
EN-JS 1050
|
07
|
Cache de broche
|
01
|
EN-JS 1050
|
06
|
Palier
|
01
|
E295
|
05
|
Courroie
|
01
|
FIBRES ACIER
|
04
|
poulie motrice (disque coulissent)
|
01
|
E360
|
03
|
Poulie réceptrice (disque fixe)
|
01
|
E335
|
02
|
Arbre
|
01
|
C40
|
01
|
Moteur électrique
|
01
|
|
REP
|
DESIGNATION
|
QTE
|
MATIERE
|
Tableau III-5: Liste des pièces
constituant le mécanisme d'entrainement
|