WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Contribution à  l'étude phytosociologique du groupement à  Pteridium Aquilinum dans le milieu de Kasugho

( Télécharger le fichier original )
par Jeannot KATEMBO KIVONO
Université de conservation de la Nature et de Développement de Kasugho - Licence en Biologie/Ecologie et Gestion des Ressources Végétales 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

V.2.3. Spectre biologique

Le tableau N°08 nous montre que les thérophytes dominent le groupement à Pteridium aquilinum avec 84 des 212 notations des plantes dans les 11 relevés soit 39.6 % suivies des phanérophytes avec 24.5 % des notations. Notons qu'il s'agit pour ce dernier cas des nanophanérophytes et des phanérophytes laineux.

Les géophytes l'emportent sur toutes les autres formes biologiques quant aux quantités moyennes évaluées à 812,5 sur 1171,5 soit 70,1 %. Viennent ensuite les thérophytes avec 190 soit 16,3 %. Ceci fait que ces deux formes biologiques soient les plus réputées en termes de recouvrement.

Tous ces résultats cadrent avec le constat émis par DAJOZ R. (1975) selon lequel, le spectre biologique de la végétation savanicole montre une proportion importante des thérophytes et des géophytes.

V.2.4. Répartition des espèces selon les familles, la vitalité et les formes biologiques

Selon le tableau N°13, les Asteraceae dominent le groupement à Pteridium aquilinum. Sur les 35 familles reconnues, celle des Asteraceae émerge par un score élevé en genres et en espèces (12 sur 60 soit 19 % et 14 espèces sur 71 soit 19.7 %). Ceci est lié au caractère postcultural de notre groupement.

En répartissant ces 71 espèces selon les formes biologiques (tableau N°14), les thérophytes maintiennent toujours la première place avec 24 espèces soit 33.8 % suivies des phanérophytes avec 23 espèces soit 32.4 %.

Selon les lois de la dynamique forestière, les nitrophytes en majorité les Asteraceae (thérophytes par excellence) sont les premières plantes s'installant sur un terrain dénudé (KAMABU, 2007).

Sur le plan type morphologique, les herbes sont les plus rencontrées avec 42 espèces sur 71 soit 59.1%. Elles sont d'une manière générale jeunes (62.5 %). Des 9 notations portant sur les plantes lianeuses, 6 soit 66.7 % sont réservées aux jeunes individus. Mais aussi, sur 23 cas d'observation des arbres dans les relevés, 13 soit 56.5 % sont des jeunes individus. Enfin, 44 enregistrements ont permis d'identifier 72.4 % des jeunes arbustes et arbrisseaux.

Tous ces résultats suscitent en nous l'idée évolutive des formations savanicoles à Pteridium aquilinum dans notre milieu d'étude et la notion de l'année écologique. En effet, il serait important de dire ici que cette végétation traverse une étape décisive où les jeunes plantes tendent à se substituer à la fougère aigle afin de reconstituer soit une forêt ou une autre formation dominée par une espèce différente de cette fougère. Cette tendance trouvera sa légitimité dans l'éradication des facteurs énumérés dans le tableau N°04 notamment le feu, le défrichement et l'installation des champs.

Cette affirmation est appuyée par SCHMITZ (1971) : la succession des formations végétales dans le temps et sur un même terrain serait facile à suivre si l'homme n'intervenait pas par le feu. De plus, selon EVRARD (1968), en l'absence d'intervention humaine, les écosystèmes ont tendance à acquérir une grande maturité et une complexité.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius