V-
Avantages des réseaux de type MPLS
Le MPLS offre aux opérateurs des services
adéquats à leurs attentes, au niveau de la garantie de transfert
et la disponibilité de la bande passante. La gestion des flux de trafic,
l'optimisation de la détermination de l'acheminement des paquets, la
garantie de la bande passante constituent des améliorations
conséquentes par rapport aux technologies utilisées pour les
trafics traditionnels. Le fonctionnement des labels facilite
considérablement la reprise du routage après des
défaillances du réseau. Ceci garantit une pérennité
des accès aux données. La labellisation des paquets :
« le chemin le plus court n'est pas toujours le meilleur »,
avec le MPLS, une politique peut être établie afin que les paquets
suivent un chemin défini. Ainsi, il est possible d'alléger les
liaisons, favorisant le confort et évitant la congestion des liens. Les
VPN en environnement MPLS permettent de réduire la complexité
d'un grand réseau. Il sera possible d'utiliser des adresses
privées dans un réseau public ; ajouter de la QoS sur les
liaisons en fonction des relations entre les différents sites. Ceci
favorisera également la sécurité au sein du réseau
via un contrôle de flux. MPLS sert ainsi à la gestion de la
qualité de service en définissant 5 classes de services
: Vidéo : La classe de service pour le
transport de la vidéo possède un niveau de priorité plus
élevé que les classes de service de données.
Voix : La classe de service pour le
transport de la voix possède un niveau de priorité
équivalent à celui de la vidéo, c'est-à-dire plus
élevé que les classes de service de données.
Données très prioritaires
(D1) : Il s'agit de la classe de service possédant le plus haut niveau
de priorité pour les données. Elle sert notamment aux
applications ayant des besoins critiques en termes de performance, de
disponibilité et de bande passante. Données
prioritaires (D2) : Cette classe de service correspond à des
applications non critiques possédant des exigences particulières
en termes de bande passante.
Données non prioritaires (D3):
représentant la classe de service la moins
prioritaire. L'augmentation des flux d'informations transitant à
travers les réseaux, en particulier le réseau Internet, a
engendré une nécessité de consommation de bande passante
de plus en plus grande depuis ces dernières années, cette demande
a favorisé l'évolution de ces différents réseaux ce
qui a par la même occasion augmenté la complexité de
gestion de l'ensemble de ces réseaux.
Jusqu'à présent, afin de garantir une bande
passante, une sécurité ainsi qu'une qualité de service
suffisante aux besoins grandissant des utilisateurs, différentes
technologies ont été utilisées. Parmi celles-ci figure le
protocole ATM (Asynchronous Transfer Mode) permettant de garantir des
qualités de services ainsi que l'usage du protocole RSVP (Ressource
ReserVation Protocol) qui ont été principalement utilisés
pour transporter des paquets IP à l'aide de cellules ATM. Cependant,
toutes ces technologies utilisées jusqu'à maintenant
n'étaient pas optimales concernant la gestion ainsi que la maintenance
des réseaux. C'est pourquoi, afin de palier à ces
problèmes, une équipe de l'IETF (Internet Engineering Task Force)
se forma en 1997 pour mettre au point ce qui s'appellera par la suite le MPLS.
Au niveau des améliorations, le MPLS permet une meilleure gestion du
routage, de la commutation ainsi que du transfert de paquets au travers de
réseaux de nouvelle génération. Mais ce n'est pas tout
puisque le MPLS va de plus permettre de résoudre de nombreux
problèmes énoncés précédemment en
améliorant quatre principaux aspects :
· possibilité de définir à l'avance le
chemin que devront emprunter des données ou types de données
transitant sur le réseau (Trafic Engineering).
· facilité de création de tunnels IP et de VPN
(Virtual Private Network) au niveau notamment des fournisseurs d'accès
à Internet, et résolution des problèmes liés
à la multiplication de ceux-ci.
· indépendance des protocoles de couches 2 et 3 du
modèle OSI avec le support de l'IPv6, IPv4, IPX et AppleTalk au niveau
de la couche 3, et d'Ethernet, Token Ring, FDDI, ATM, Frame Relay et PPP au
niveau de la couche 2.
· interaction entre les protocoles de routage existants tels
que OSPF (Open Shortest Path First) ou encore BGP (Border Gateway Protocol).
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