CONCLUSION
Conclure un travail n'est pas l'achever, mais c'est ouvrir une
occasion pour le chercheur de faire l'inventaire de ce qui a été
essentiel des préoccupations et éventuellement, ouvrir d'autres
perspectives pour des nouveaux recherches.
Au terme de cette étude sur « la contribution
de l'ONU dans la protection des aires protégées pour le cas de
Gorilles du Nord-Kivu ». Il y a lieu de rappeler les
préoccupations qui ont retenu notre attention.
En abordant cette étude, la préoccupation
majeure était d'informer au monde sur les menaces d'extinction qui
pèsent sur les Gorilles du Nord-Kivu et de vérifier comment la
Communauté Internationale intervient face à ces menaces.
Nous avons avancé à titre
d'hypothèse :
- La création d'une commission sur l'environnement et
la production de certaines résolutions à matière des aires
protégées seraient les mécanismes d'intervention de la
Communauté Internationale dans la protection de ces aires. Outre,
- La sanction diplomatique contre le coupable et l'embargo sur
le commerce illicite des animaux seraient sa contribution réelle.
En vue de vérifier nos
hypothèses, nous avons mobilisé un ensemble d'instruments
scientifiques à savoir la méthode fonctionnelle
accompagnée des techniques documentaires, d'interview libre et
d'observation.
L'argumentation qui a vérifié nos
hypothèses a été concentré sur les deux chapitres
qui constituent l'ossature de ce travail.
Après avoir discuté les concepts de base dans
le premier chapitre, nous avons fait un tour d'horizon sur les causes
principales de menace sur les Gorilles, notamment les effets de la guerre, la
population environnante des aires protégées et les effets des
changements climatiques.
Cependant, nous avons
constaté que parmi ces causes, la plus menaçante, il y a la
guerre parce qu'elle favorise la multiplicité d'armes davantage
utilisées pour le braconnage.
Après étude et analyse des données
recueillies auprès des différents auteurs et responsables
chargés des aires protégées, nous avons constaté
que le nombre d'instruments internationaux et lois protégeant les
écosystèmes va toujours à nombre croissant. Ce qui
confirme notre première hypothèse.
Cependant, les textes réglementaires en matière
de la protection de l'environnement, leur portée et leur
efficacité sont extrêmement variables.
La convention de Montréal sur la
protection de la couche d'ozone s'est soldée par une réduction de
77% de la production de CFC entre 1986 et 1995.
La convention ENMOD qui interdit le recours
à des moyens géophysiques à des fins militaires continu de
souffrir de ses faiblesses suite à l'existence en travers le monde
d'armes de toute nature qui circulent illégalement.
Dans notre province, ces armes sont détenues par des
FDLR, des miliciens Mai-Mai,... qui sont jusque là non
maîtrisés. Ces derniers s'installent dans des forêts
où ils se livrent au braconnage.
Toute fois, ENMOD demeure l'une de plus importantes
conventions qui protégent directement l'environnement naturelle en
situation de conflit armé.
Même bien d'autres accords y compris la
convention sur le changement climatique entrée en application à
1994 n'engage finalement que très peu de leur signateurs. En outre, le
contrôle du respect des engagements et de l'application des dispositions
est souvent inefficace, voire inexistant. Autrement dit, face au danger que la
dégradation de l'environnement fait peser sur l'ensemble de la
planète, la nécessité d'une Coopération
Internationale s'impose alors même que la solution politique mondiale
n'en permet pas encore la mise en oeuvre concrète.
Ce qui infirme notre deuxième hypothèse
car face à cette anarchie il y a inexistence des sanctions
infligées à ceux-là qui entraînent la
dégradation de l'écosystème.
Enfin de ce qui concerne la famine, la RDC est
qualifiée comme un état démissionnaire des ses
responsabilités suite à une mauvaise politique et surtout la
mauvaise gouvernance. Ces conséquences entraînent que la
population congolaise surtout celle du Nord-Kivu se retrouve directement
dépendant dans une large mesure de l'environnement pour s'en servir. Ce
aires protégées constituent pour elle une source principale de
matière telle que le bois de chauffage (makala), médicaments,
viande de gibiers, ... éléments essentiels dans la vie de ces
habitants et dont l'absence occasionnerait plus des misères à
leurs niveau.
Par conséquent ces activités
entraînent la déforestation et la cannibalisation dont sont
victimes les animaux sauvages. Le 30 juin 2009 le gouvernement a lancé
officiellement les activités agricoles par le Foire Agricole à
Goma. Mais ça ne sera pas à la population de glorifier ce qui ont
lancé ces activités, mais de voir comment ils vont se
dérouler.
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